Wallace Smith | Page 7 | Le Monde de Demain

Wallace Smith

La bénédiction de la pluie



Dans Actes 14 :17, l’apôtre Paul a décrit « les pluies » tombant du ciel comme un signe de la bonté de Dieu, qu’Il donne en témoignage à l’humanité.

La fête de Noël est-elle païenne?

La fête de Noël s’oppose-t-elle au véritable christianisme ? Dieu accorde-t-il de l’importance au fait que ses origines, ses coutumes et ses traditions proviennent du paganisme ? Jésus a-t-Il : « Il n’y aucun problème avec ça, du moment que vous avez de bonnes intentions » ? Voyez ce que la Bible déclare réellement au sujet de Noël et de ses traditions.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Nombreux sont ceux qui trouvent tant de joie dans les scènes et les chants du mois de décembre, en particulier à l’approche de Noël. Avec les décorations rouges et vertes, les panneaux et les affiches mettant en scène un bonhomme jovial vêtu tout de rouge, et les ritournelles que vous ne pouvez tout simplement pas vous sortir de la tête, vient la sempiternelle question : la fête de Noël est-elle païenne ?

La plupart ne se soucient même pas de la réponse, mais pour ceux qui prennent la foi biblique à cœur, c’est une question sérieuse – et c’est une question qui a besoin d’une réponse. Et nous répondrons à cette question ici au Monde de Demain, directement à partir des pages de la Bible, dès maintenant !

Les souvenirs de l’enfance ne sont pas suffisants

Aujourd’hui, nous allons aborder une question qui semble revenir chaque année en décembre : « La fête de Noël est-elle païenne ? »

Nous examinerons la question honnêtement et ouvertement, avec le désir d’orienter nos cœurs et nos esprits selon le conseil de Jésus-Christ tel qu’Il nous l’a enseigné dans Matthieu 6 :33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu. »

Et cette question est importante. La façon dont nous choisissons d’honorer Dieu le Père et Son Fils est fondamentale. Comme nous le verrons dans les paroles inspirées des Écritures, nos pratiques ont un impact profond sur notre relation avec Dieu et sur le caractère que nous développons pour servir Dieu et Son plan.

Pour littéralement des centaines de milliers de personnes qui se considèrent comme des chrétiens sincères, la période de Noël est parmi l’une des plus sacrées.

C’est pour eux le moment de se remémorer la naissance de Jésus-Christ, le Sauveur promis au monde. Nombreux sont ceux qui assistent en décembre à des cultes religieux, consacrés au rappel des récits populaires de la nativité de Jésus, dont la naissance est ostensiblement célébrée le jour même de Noël.

Et beaucoup d’entre nous ont de nombreux souvenirs agréables associés à la période de Noël. En fait, célébrée comme elle l’est partout dans le monde, il me serait impossible de couvrir dans une émission comme celle-ci toutes les coutumes que les individus à travers le monde observent pour rendre cette saison spéciale. Permettez-moi donc de me concentrer un peu sur les coutumes que je connais le mieux en tant qu’Américain.

Nos villes et même nos maisons sont souvent décorées par des rappels spéciaux de la saison, comme des crèches, des branches ou des couronnes de houx, et des arbres de Noël décorés de guirlandes d’or et d’argent. Nombreux sont ceux qui auront acheté ou confectionné eux-mêmes des cadeaux pour leurs amis et pour les membres de leur famille, qui parcourent parfois de longues distances pour se retrouver le temps de quelques soirées, et partager le repas de Noël ensemble et échanger des cadeaux et des vœux. Et beaucoup chercheront à embrasser furtivement quelqu’un en le surprenant sous le gui.

Bien sûr, certains parents diront à leurs enfants que leurs cadeaux leur seront apportés du pôle Nord par le Père Noël ou « Saint Nicolas » la veille de Noël, tandis que les adultes se feront des clins d’œil complices.

Le matin, les enfants aiment déballer leurs cadeaux pour voir ce que le « Père Noël » leur a apporté, et certaines familles se rendent à des cultes religieux pour entendre un message soi-disant lié à la naissance de Jésus – en particulier celles qui s’inquiètent du fait que le mercantilisme évince ce qu’elles croient être la vraie signification de Noël : L’histoire selon laquelle Dieu a envoyé Son Fils dans le monde le jour de Noël, né de la Vierge Marie, pour être le Sauveur de l’humanité.

Je pourrais en dire bien plus, mais j’espère que cela résume l’esprit populaire de la saison de Noël. Oui, c’est une période stressante pour beaucoup… Les réunions de famille sont parfois une source d’anxiété, et l’achat de cadeaux pour les uns et les autres peut sembler une obligation pesante – surtout lorsque le relevé bancaire commence à révéler les dégâts de nos agapes.

Cependant, je tiens à reconnaître que de nombreux souvenirs joyeux sont généralement associés à Noël et à la période de Noël. Moi-même, enfant et jeune homme, j’y ai participé. Je me souviens des joies de recevoir des cadeaux et d’en acheter pour les autres. Je ne sais pas si vous pouvez très bien voir, mais cette vieille photo floue est une photo de moi, petit enfant, en train de profiter de son tout nouveau cadeau de Noël.

Je me souviens avoir vu, dans mon jeune âge, une figurine représentant le Père Noël agenouillé devant le berceau de ce qui était, visiblement, « l’Enfant Jésus ». Et j’étais ému – j’ai pensé à l’époque que c’était une belle façon d’essayer de mettre en évidence l’aspect le plus important de la saison de Noël. J’ai même joué le rôle de Joseph lors d’une représentation chorale de Noël.

En d’autres termes, je suis passé par là… J’ai observé cette fête.

Je mentionne ces choses au début de notre émission pour souligner un fait crucial. Alors que nous abordons la question d’aujourd’hui – « La fête de Noël est-elle païenne ? » – nous devons garder à l’esprit que rien de cette sentimentalité n’est pertinente.

Nous pouvons avoir des années de bons souvenirs associés à Noël. Nous pouvons aimer la musique, l’atmosphère, les traditions et l’accent mis sur Jésus et le message de Sa naissance.

Mais littéralement aucun de ces éléments n’est pertinent pour répondre à la question : « La fête de Noël est-elle païenne ? »

Après tout, de nombreuses religions ont leurs fêtes joyeuses, leurs moments de rassemblement familial, leurs cantiques dont on se souvient avec émotion et leurs traditions qui réchauffent le cœur de leurs fidèles.

Mais si nous voulons aborder le cœur de cette question, nous devons être prêts à nous éloigner de nos réactions émotionnelles et de nos souvenirs heureux et chercher à répondre à la question du point de vue des faits, de la sagesse et de la vérité révélée par Dieu.

En fait, c’est la partie la plus facile à gérer, comme nous le verrons. Mais ce que nous faisons de cette vérité… constitue la partie la plus délicate. Suivre le vrai Jésus-Christ n’est pas pour les lâches.

Chercher et trouver la vérité au sujet de Noël

Nous voulons comprendre la vérité, et nous voulons chercher cette vérité avec un esprit ouvert. Parce que la vérité est essentielle. Le chapitre 4 de Jean relate un célèbre récit de la discussion de Jésus avec la femme samaritaine. Elle lui parla des traditions des Samaritains concernant l’adoration du Dieu de la Bible, qui différaient à bien des égards de celles dont il est réellement question dans la Bible – même s’ils étaient très sincères. Dans un sens, ils étaient sincères dans leurs pratiques, c’est-à-dire que leur cœur y était, mais ils n’adoraient pas Dieu en vérité, c’est-à-dire que leurs actes sincères étaient basés sur des mensonges et des demi-vérités. Qu’a dit Jésus à cet égard ? A-t-Il dit : « Pas de problème. Tant que votre intention est bonne, votre culte est acceptable devant Dieu » ? Non, ce n’est pas ce qu’Il a dit. Nous lisons Sa réponse dans l’Évangile de Jean :

« Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4 :23-24).

C’est notre objectif aujourd’hui – nous permettre de comprendre comment adorer Dieu non seulement sincèrement, mais dans l’esprit et l’intention selon la vérité… car la vérité est très importante.

Alors, regardons la question avec des yeux honnêtes : la fête de Noël est-elle païenne ?

Si nous répondons à cette question en nous basant sur les origines de cette fête, alors la réponse est clairement affirmative. Parce que les origines de Noël en tant que fête – son calendrier, ses traditions, ses pratiques anciennes – sont clairement païennes.

Maintenant, qu’est-ce que cela signifie d’être « païen » ? Après tout, le mot est utilisé un peu négligemment de nos jours – en fait, il y a un mouvement croissant de « néopaganisme » aujourd’hui, que nous avons couvert en détail dans la revue du Monde de Demain.

Assurons-nous donc d’être clairs. Selon la définition du dictionnaire, « païen » signifie « de, relatif à, ou ayant les caractéristiques des païens » – qui, nous dit-on, sont des « adeptes d’une religion polythéiste (comme dans la Rome antique) ».

Le paganisme représente essentiellement les religions et les pratiques cultuelles qui ont leurs origines en dehors des religions traditionnellement associées au patriarche Abraham : le christianisme, le judaïsme et l’islam.

Et si telle est la définition du terme « païen », il ne fait aucun doute que la fête de Noël et la plupart de ses traditions trouvent leur origine dans des coutumes et des traditions cultuelles païennes, dont beaucoup sont antérieures au christianisme de plusieurs siècles ou millénaires.

Le gui est associé aux rituels de fertilité romains et à Frigg, la déesse nordique de l’amour et de la luxure. La date de Noël ne correspond pas à la naissance de Jésus – qui a probablement eu lieu à l’automne – mais à l’observation des Saturnales romaines païennes et au culte du Soleil. Comme le note l’encyclopédie Britannica :

« Au 3ème siècle, l’Empire romain, qui n’avait alors pas adopté le christianisme, célébrait la renaissance du soleil invaincu (Sol Invictus) le 25 décembre. Cette fête ne marquait pas seulement le retour de jours plus longs après le solstice d’hiver, mais suivait également la fête populaire romaine appelée les Saturnales (au cours de laquelle les gens festoyaient et s’échangeaient des cadeaux). C’était aussi l’anniversaire de la divinité indo-européenne Mithra, un dieu de la lumière et de la loyauté dont le culte était à l’époque de plus en plus populaire parmi les soldats romains » (“Pourquoi Noël est-il en décembre ?”, Britannica.com).

L’arbre de Noël, lui aussi, est une tradition qui a un ancien précédent païen. En fait, nous pouvons voir ce précédent condamné dans les Écritures. Lisez le passage suivant, dans Jérémie 10, en pensant aux traditions de l’arbre de Noël :

« Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne branle pas. Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point ; on les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas, car ils ne sauraient faire aucun mal, et ils sont incapables de faire du bien » (Jérémie 10 :2-5).

La liste de ces anciennes origines païennes des diverses pratiques de Noël est longue et claire. En fait, de nombreux ministres chrétiens bien connus de dénominations conservatrices, admettent volontiers que l’origine païenne de bon nombre de traditions de Noël parmi les plus courantes et les plus honorées est un fait historique. Toute ressource historique de renom confirmera ce fait.

Prenons par exemple ce bref résumé tiré d’une source « chrétienne » très respectée, le manuel sur l’Histoire du christianisme d’Eerdman :

« L’Église chrétienne a adopté de nombreuses idées et représentations païennes. Par exemple, l’adoration du soleil est devenue la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre, l’anniversaire de la naissance du soleil. Les Saturnales, la fête romaine hivernale du 17-21 décembre, ont apporté les réjouissances, les échanges de cadeaux et les bougies caractérisant plus tard les fêtes de Noël […]  Certaines coutumes païennes furent christianisées par la suite, comme l’utilisation de bougies, d’encens et de guirlandes, mais elles furent d’abord évitées par l’Église à cause de leur symbolisme païen » (Eerdmans’ Handbook to the History of Christianity, 1977, pages 131-132).

Dans son célèbre ouvrage intitulé Un dictionnaire classique, l’érudit John Lemprière a résumé certaines des pratiques anciennes et préchrétiennes de la fête païenne des Saturnales :

« La célébration était remarquable pour la liberté qui y régnait généralement. Les esclaves avaient le droit de ridiculiser leurs maîtres […] Il était habituel pour les amis de s’échanger des cadeaux, toute animosité cessait, aucun criminel n’était exécuté, les écoles étaient fermées, la guerre n’était jamais déclarée, mais tout était allégresse, tapage et débauche » (A Classical Dictionnary).

Si nous sommes honnêtes, nous admettrons sûrement que tout cela nous semble TRÈS familier.

Noël, ses traditions et ses coutumes sont profondément ancrées dans des origines païennes. Historiquement, oui, Noël est une fête païenne. Mais l’est-elle vraiment ?

Beaucoup affirment que les activités, les célébrations, les traditions et les symboles païens ont, en un sens, été « validés » par le christianisme. Ils se disent : « Les branches de houx et ses baies rouges avaient autrefois des significations païennes, c’est vrai, mais peut-être peuvent-elles être désormais utilisées pour symboliser la couronne d’épines du Christ et la couleur du sang qu’Il a versé pour nos péchés. »

La vraie réponse est peut-être que Noël était une fête païenne, mais qu’elle ne l’est plus. Les gens peuvent certainement être baptisés et voir leur vie transformée.

Adorer Dieu comme Il le demande

Les pécheurs peuvent se repentir et changer – les anciennes pratiques ou traditions païennes ne peuvent-elles pas être en quelque sorte “validées” et observées ? Après tout, ceux qui célèbrent Noël ne croient pas qu’ils adorent le dieu Soleil, Saturne, Mithra, Baal, Frigg ou tout autre dieu païen. Ils essaient souvent d’adorer sincèrement Dieu et Jésus tels qu’ils les comprennent. Les origines païennes de Noël ont-elles vraiment de l’importance ?

La réponse est simple : si nous désirons adorer Dieu et Jésus-Christ d’une manière qui leur soit agréable, et pas seulement agréable pour nous, alors oui, cela compte beaucoup.

Encore une fois, il ne s’agit pas d’une question d’opinion ou de sentiments. C’est une question de vérité. Et si nous voulons connaître la vérité sur la façon dont Dieu le Père et Jésus-Christ considèrent ces choses, alors nous devons consulter la Bible qu’Ils nous ont donnée pour nous aider à apprendre à penser comme eux.

Et lorsque nous consultons les Écritures, la réponse est absolument claire.

Par exemple, en ce qui concerne les peuples païens et les traditions et coutumes païennes, Dieu a ordonné très clairement à l’ancien Israël : « Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même… Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel… » (Deutéronome 12 :30-31).

C’est crucial. Remarquez, la Bible ne dit pas seulement : « N’adorez pas les idoles » ou « N’adorez pas les dieux étrangers ». Elle dit : « Tu n’adoreras pas l’Éternel, ton Dieu, de cette manière… » ! Dieu dit clairement qu’Il ne veut pas que Ses disciples L’adorent de façon païenne ! Cela ne fait aucune différence si nous disons que nous n’adorons pas Mithra, Saturne, le Soleil ou qui que ce soit – Dieu nous dit clairement : « Ne m’adorez pas en utilisant des traditions païennes ! » 

Nous avons vu un commandement très similaire lorsque nous avons lu Jérémie 10 :21, où Dieu a clairement dit : « N’imitez pas la voie des nations [ou Gentils]… ». Et par « Gentils », Dieu entend ici les nations ou les peuples qui ne font pas partie de la nation d’Israël.

Les commandements de la Bible ne laissent tout simplement aucune place pour conclure que Dieu accepte un culte utilisant des coutumes païennes – même si cela s’adresse à Lui.

Certains pourraient soutenir qu’il s’agit là de l’Ancien Testament, et que Jésus est venu pour changer tout cela.

Pourtant, une fois de plus, si nous nous référons à Ses enseignements réels – écrits pour toujours dans la Bible – nous constatons que ce n’est pas ainsi qu’Il considère les choses.

En fait, Jésus aborde ce même scénario avec Ses disciples et les dirigeants juifs de Son époque. Dans l’Évangile de Marc, Jésus contesta les traditions non bibliques des pharisiens du premier siècle. Ils prétendaient servir Dieu avec leurs propres traditions humaines, mais Jésus leur révéla que leurs traditions religieuses annulent en fait les commandements de Dieu et doivent être réprouvées.

« Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore : Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :6-9).

Pour observer Noël, il vous faut renoncer au commandement de Dieu, qui stipule clairement qu’Il ne veut pas être adoré selon des coutumes païennes, pour vous accrocher à votre tradition. Vous auriez à rejeter ce commandement de Dieu si vous observez cette tradition. Et Jésus-Christ, le Fils de Dieu et le fondateur même du christianisme, condamne cela de manière catégorique.

Je ne peux pas parler à votre place, mais l’idée que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, me traite d’hypocrite me fait froid dans le dos. Il y a près de 2000 ans, Jésus a condamné ceux qui osaient L’appeler « Seigneur » tout en ignorant Ses commandements, en demandant : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Les preuves sont claires :

  • Noël est une fête païenne.
  • Dieu ne veut pas être adoré à l’aide de traditions païennes.
  • Jésus-Christ qualifie d’hypocrites ceux qui ignorent les commandements de Dieu pour observer d’autres traditions.

La réponse à notre question initiale étant donnée, la question suivante est claire : que faisons-nous à présent ?

Un choix difficile : choisir le Christ plutôt que Noël

Il nous reste peu de temps dans l’émission d’aujourd’hui, mais permettez-moi de prendre un moment pour dire que pour ceux dont le cœur est prêt à suivre Dieu là où Lui et Sa parole nous conduisent, marcher dans Ses voies et obéir à Ses commandements ne nous mènera jamais au pire résultat. Au contraire, cela nous mènera vers le meilleur.

Par exemple, je connais des milliers de personnes de par le monde, qui ont abandonné Noël et qui ont adopté, à la place, les Jours saints révélés dans la Bible – conçus par Dieu et consignés dans Sa parole comme étant des Jours sanctifiés par Lui pour le culte, la louange et l’instruction.

Ces personnes – les membres de l’Église du Dieu Vivant laquelle réalise ces émissions du Monde de Demain – vous diraient aussi clairement que je le peux maintenant d’ici dans ce studio : en tant que chrétiens et disciples de Jésus-Christ, ils n’échangeraient pas l’observation des Jours saints bibliques contre celle de Noël pour tout l’or du monde.

Abandonner Noël ne signifie pas renoncer à la joie, au plaisir, à l’exaltation et à la convivialité. C’est plutôt le contraire. Lorsque l’on se détourne de traditions et de coutumes vainement attrayantes qui contredisent fondamentalement la Bible pour suivre Jésus-Christ – le vrai Jésus-Christ – nous avons l’opportunité de découvrir exactement ce que Jésus voulait dire lorsqu’Il parla à la Samaritaine près du puits, il y a près de 2000 ans, et qu’Il parlait d’adorer Dieu en esprit et en vérité.


L’espérance dont vous avez besoin

Notre existence, notre santé, notre emploi et nos relations sont de plus en plus sous pression. Et les exigences qui nous incombent pour que « tout fonctionne », d’une manière ou d’une autre, semblent impossibles à satisfaire. Pourtant, il existe une véritable espérance. Il existe de solides raisons pour lesquelles vous devriez regarder vers l’avenir avec confiance et faire face à vos défis avec courage et espoir.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pour beaucoup d’entre nous, la vie semble parfois n’être qu’une « machine à stresser ». L’actualité nous rappelle que nos structures sociales et nos systèmes de gouvernement se désagrègent. Le monde qui nous entoure semble presque être une planète différente à bien des égards depuis le début de la pandémie. Nos vies personnelles, notre santé, nos emplois, nos relations sont tous soumis à des pressions croissantes qui semblent incessantes. Et les exigences qui nous incombent pour que « tout fonctionne », d’une manière ou d’une autre, semblent impossibles à satisfaire.

Ce dont nous avons désespérément besoin pour aller de l’avant, d’un jour à l’autre, c’est de l’espérance. Mais il semble que, peu importe où nous regardons, il y a peu de vrai espoir à trouver. Pourtant, je suis ici pour vous dire aujourd’hui qu’il y a de l’espérance – une réelle espérance. Il existe de solides raisons pour lesquelles vous devriez regarder vers l’avenir avec confiance et faire face à vos défis avec courage et espoir.

Laissez-nous vous expliquer pourquoi vous n’avez pas besoin de porter vos fardeaux tout seul. Rejoignez-nous dès maintenant sur Le Monde de Demain alors que nous partageons avec vous « L’espérance dont vous avez besoin » !

La situation actuelle du monde

N’y a-t-il plus aucune raison d’espérer dans le monde ?

On pourrait être pardonné de poser cette question, alors que le monde qui nous entoure semble s’effondrer.

Mais il y a des raisons d’espérer. Il ne s’agit pas d’une espérance « illusoire » issue de la fantaisie et ignorant la réalité. Mais une vraie espérance, cimentée dans les vérités les plus fondamentales que nous puissions jamais espérer apprendre ou comprendre. Nous allons aborder trois de ces sources d’espérance aujourd’hui.

Mais d’abord, parlons un peu de la réalité. Parce que la véritable espérance n’est pas fondée sur la fantaisie. Il ne se trouve pas dans le fait d’éviter la vie ou de fuir nos problèmes… que nous les fuyions littéralement en évitant les choses que nous craignons, ou que nous cherchions à nous évader de différentes manières, par exemple en abusant de l’alcool ou des drogues, ou en saturant nos esprits de toutes les distractions que ce monde a à offrir, de sorte qu’il n’y a pas de place pour que la réalité s’y glisse et nous rappelle ce à quoi nous sommes confrontés dans le monde réel.

Non, si nous voulons entretenir une véritable espérance, nous devons ouvrir les yeux à la réalité et l’accepter telle qu’elle est.

Non pas que je blâmerais quiconque de vouloir se cacher.  Notre monde n’est pas l’endroit le plus encourageant où vivre !

Nos flux d’informations quotidiens ont peu de choses à offrir qui soient encourageantes. C’est en partie parce que les nouvelles négatives font vendre plus de journaux et captivent plus de téléspectateurs. Mais, franchement, c’est aussi parce que notre monde est vraiment en difficulté. Les systèmes de gouvernement des pays qui ont servi de modèles de stabilité et de délibération pacifique s’effondrent. Bien sûr, dans les démocraties, le caractère des gouvernements reflète le caractère de leurs citoyens. Et, bien sûr, les problèmes que nous voyons dans les gouvernements reflètent les problèmes de la population. Colère, violence, troubles – les symptômes de l’instabilité et de l’incertitude sont en hausse.

Notre émission est regardée dans le monde entier, mais je vis aux États-Unis, et je peux témoigner que notre société commence à prendre des directions qui la rendent méconnaissable. Les lignes de faille s’élargissent et les différences les plus minimes entre les gens incitent les voisins à se traiter comme des ennemis – attisant la haine avec une méchanceté presque animale.

Oui, les tensions sont fortes entre les nations, les États-Unis, la Russie et la Chine se disputant le plus de contrôle possible sur un monde de plus en plus instable et imprévisible. Mais nous n’avons pas besoin de regarder les nouvelles internationales pour témoigner des conflits, des querelles et de la haine. Nous le voyons dans nos propres villes et chez nos voisins.

Il n’y a pas beaucoup d’espérance à retrouver là.

Et tout cela sans compter le stress et les soucis fréquents de notre vie personnelle. Les problèmes de santé, les défis au travail, les problèmes financiers et les difficultés relationnelles – parfois, même lorsque nous essayons de faire ce qu’il faut, nous avons l’impression que cela ne fait aucune différence… Comme si personne ne voyait nos luttes et ne se souciait de ce que nous traversions… Comme si nos efforts semblaient inutiles et que nous n’avions aucun espoir que tout cela ait un sens.

Nous avons besoin d’espérer que nos efforts comptent dans ce monde. Mais où trouverons-nous cette espérance ?

La science n’en fournit aucune. Nous avons levé le rideau sur le monde naturel et appris des choses merveilleuses, mais rien qui permette de nourrir une espérance durable ou de donner un véritable sens à la vie. Et comme nous l’avons noté précédemment, le monde de la sphère politique semble être le lieu où l’espérance est vouée à mourir.

La vie moderne dans les nations développées offre des divertissements et des distractions pratiquement ininterrompus pour ceux qui peuvent se le permettre – et s’ils peuvent nous faire oublier nos problèmes pendant un certain temps, en fin de compte, sans véritable espérance, ces distractions nous procurent une sensation de vide encore plus grande qu’auparavant.

Nous avons besoin d’une vraie espérance. D’un espoir réel, durable, significatif et profond. Une espérance enracinée dans des choses qui dépassent le monde qui nous entoure et qui donnent un sens profond, une portée révélatrice, à nos vies et à nos expériences.

Et, mes amis, cette espérance existe vraiment.

Dieu est réel

Nous allons maintenant examiner trois sources de l’espérance dont nous avons besoin. À première vue, elles peuvent sembler insignifiantes, mais elles représentent les fondements du seul véritable espoir qui puisse réellement changer nos vies. Lorsque nous embrassons ces vérités et tout ce qu’elles impliquent, cette vie et chaque aspect de notre existence commencent à avoir un sens différent. Et dans ce sens, nous trouvons l’espérance dont nous avons besoin.

La première source d’espérance est cette vérité sublime : Dieu est réel.

Une lignée de scientifiques, de philosophes et d’ingénieurs sociaux aimeraient vous convaincre qu’il n’y a pas de Dieu, pas de Concepteur, pas de Créateur – que l’existence ne se résume qu’à ce que vous pouvez voir.

Mes amis, c’est un mensonge. Ceux qui le proclament peuvent y croire sincèrement, mais un mensonge auquel on croit sincèrement reste toujours un mensonge.

Dans la Bible, le roi David décrit le manque de sagesse de ceux qui nient la vérité évidente de l’existence d’un Créateur tout-puissant. David a écrit que « l’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! » (Psaume 14 :1).

Certaines des preuves les plus claires de l’existence de Dieu peuvent être regardées aujourd’hui tout aussi facilement que le roi David a pu les voir. Considérez les remarques de l’apôtre Paul dans l’épître aux Romains :

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres » (Romains 1 :18-21).

Notez que Paul parle de ceux qui regardent clairement l’évidence que nous vivons dans un Univers créé par un Dieu omnipotent et omniscient – les étoiles au-dessus de notre tête, l’ordre de la nature qui nous entoure, les formes de vie complexes. Il note que, tout comme on peut détecter les empreintes digitales d’un maître artisan dans son œuvre, ceux qui regardent la création avec des yeux ouverts et considèrent les preuves avec un cœur humble peuvent saisir les empreintes digitales du Créateur.

En fait, Paul condamne ceux qui essaient de supprimer la vérité qui ressort et la substituent par des mensonges, notant qu’ils sont sans excuse pour leur rejet du Dieu qu’ils n’ont pas voulu glorifier.

Il s’agit d’une attitude très répandue envers les preuves évidentes de l’existence du Créateur. Elle se reflète dans les paroles de Francis Crick, biologiste légendaire et co-découvreur de la structure merveilleuse de la molécule d’ADN. Évolutionniste pur et dur, Crick a écrit sur l’état d’esprit que ses collègues biologistes doivent adopter lorsqu’ils examinent la conception et l’ingénierie remarquables de la vie : « Les biologistes doivent constamment garder à l’esprit que ce qu’ils voient n’a pas été conçu, mais a plutôt évolué » (What Mad Pursuit : A Personal View of Scientific Discovery, 1988, page 138).

De même, le célèbre évolutionniste Richard Dawkins a écrit que « la biologie est l’étude des choses compliquées qui ont l’apparence d’avoir été conçues avec un but » (The Blind Watchmaker, 1986, page 1).

Pourquoi les biologistes doivent-ils, je cite, « garder constamment à l’esprit » que ce qu’ils observent n’a pas été conçu ? Pourquoi devons-nous supposer que la vie n’a, je cite, « que l’apparence d’avoir été conçue avec un but » précis ?

Parce que les preuves montrent de façon écrasante que la vie a été conçue dans un but précis !

Les preuves de l’existence de Dieu sont profondes et plus nombreuses que ce que nous pouvons couvrir dans cette brève émission. Mais je vous encourage à explorer notre site Internet MondeDemain.org, où vous trouverez beaucoup de ressources pour vous aider à prouver l’existence de Dieu par vous-même !

Alors pourquoi l’existence de Dieu est-elle une source de l’espérance dont nous avons besoin ?

Il existe de nombreuses réponses à cette question, et certaines d’entre elles sont liées à ce qui va suivre dans l’émission d’aujourd’hui. Mais réfléchissez-y un instant.

De nos jours, une grande partie de la science – même lorsqu’elle ne le dit pas explicitement – tend à communiquer un sentiment que tout est dénué de sens. C’est le désespoir. S’il n’y a pas de Dieu, il n’y a rien à comprendre – nous sommes vraiment seuls dans un monde cruel où personne ne se soucie.

Mais, si Dieu existe vraiment – et Il existe ! – alors nous n’avons jamais à nous sentir seuls. Si Dieu existe vraiment, alors même dans nos plus grands moments de découragement, nous avons quelqu’un à qui demander de l’aide, de la miséricorde, de la compassion ! Nous avons quelqu’un qui comprend ce que nous traversons, qui voit nos épreuves, et qui est prêt à nous secourir.

En fait, dans Genèse 16 :13, lorsque la servante égyptienne Agar fuit la colère de sa maîtresse, Saraï, elle remarqua la présence encourageante de Dieu et l’appela « Atta-El-roï » – ce qui signifie « l’Éternel qui voit ».

Le désir de Dieu de nous soutenir à travers nos épreuves les plus difficiles est exemplifié dans la vie de Son Fils, Jésus-Christ, qui est Dieu tout comme Son Père. Dieu ne se tient pas à l’écart de nos souffrances. Au contraire, Jésus-Christ est venu dans ce monde pour vivre parmi nous et expérimenter ce que nous vivons. Le livre des Hébreux explique cet aspect de la vie de Jésus, en notant que « c’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5 :7-8).

Dieu est réel. Il connaît nos souffrances, nos épreuves et nos fardeaux. Rien de ce que nous faisons n’arrive dans un vide solitaire – au contraire. Celui qui a façonné notre existence comprend ce que nous traversons et est prêt à entendre les cris, les craintes et les prières de tous ceux qui sont prêts à s’ouvrir à Lui.

Vous n’êtes pas seul. Dieu est très réel.

La réalité de l’existence de Dieu a des implications profondes et c’est une source majeure d’espérance dans nos vies.

Jésus-Christ revient bientôt

La deuxième source d’espérance est la belle vérité que Jésus-Christ revient bientôt.

De nombreuses Églises se proclamant « chrétiennes » sont égarées. Soit elles sont submergées dans les rituels et la cérémonie qu’elles ne servent pas à grand-chose sur le plan terrestre, soit elles s’efforcent de changer ce monde par la politique et l’élaboration de stratégies humaines, comme si Jésus-Christ était intéressé à diriger ce monde dysfonctionnel par ses mécanismes défaillants et charnels. Les premières font paraître les vérités de la Bible déconnectées du monde d’aujourd’hui et de la vie que nous y menons, et les deuxièmes finissent inévitablement par se corrompre comme des politiciens. Le vrai Jésus-Christ nous appelle à quelque chose de très différent que de participer aux voies de ce monde.

Pourtant, Jésus-Christ n’a pas abandonné ce monde à son triste sort. Les actualités peuvent nous affliger, nous frustrer, voire nous mettre en colère. Tout autour de nous, nous voyons les coupables en liberté – ceux qui font du mal ne sont pas tenus de rendre des comptes – et des sociétés de plus en plus brutales, qui ressemblent davantage au monde animal qu’au monde des êtres humains.

Après Sa résurrection, Jésus-Christ, alors qu’Il montait au ciel depuis le mont des Oliviers, Ses disciples ont reçu une promesse très importante – la seule véritable source d’espérance pour l’avenir de ce monde.

Alors que le Sauveur de l’humanité montait au ciel et que les disciples le regardaient, des anges sont apparus à côté d’eux pour annoncer une remarquable bonne nouvelle : « Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (Actes 1 :11).

Cela est important, car cette vérité fondamentale du vrai christianisme a été diluée et altérée par tant de différentes souches de christianisme de contrefaçon qui remplissent actuellement les Églises de ce monde.

Les anges étaient explicites : de la même manière qu’Il est monté au ciel, Il va un jour redescendre sur cette Terre. Tout comme Il est monté littéralement, Il reviendra un jour littéralement !

Et cet événement, le retour de Jésus-Christ, sera le point tournant de toute l’humanité ! C’est le cœur du vrai Évangile – ou la bonne nouvelle – prêché par Jésus-Christ pendant Son ministère de trois ans et demi sur Terre. Car lorsqu’Il reviendra, Il établira le Royaume de Dieu ici sur Terre, qui s’étendra pour régner sur chaque centimètre carré de cette planète !

Toutes les horreurs, les injustices et les souffrances déchirantes que nous voyons défiler dans nos bulletins d’information deviendront des choses du passé, jetées dans la poubelle de l’Histoire et remplacées par le règne glorieux de Jésus-Christ et de Ses saints glorifiés sous Dieu le Père !

L’horrible souffrance de ce monde actuel – une souffrance qui nous brise le cœur et nous pousse à chercher la moindre raison d’espérer que les choses vont changer – est causée, en fin de compte, par Satan le diable, appelé par Jésus-Christ Lui-même le « prince de ce monde » à trois reprises dans l’évangile de Jean.

 En fait, c’est l’apôtre Jean qui souligne cet aspect essentiel de la mission de Jésus-Christ, en notant que « c’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable » (1 Jean 3 :8, Darby).

Toutes les souffrances, toutes les injustices, toutes les guerres, toute la cupidité, la saleté et la méchanceté qui corrompent ce monde et nous causent tant de peine – tout cela disparaîtra avec l’avènement du Royaume de Dieu et le règne du Fils de Dieu !

Le prophète Ésaïe a décrit ce règne, notant que ceux qui vivront dans le Monde de Demain contempleront leur nouveau dirigeant et seront poussés à le louer à cause des vies abondantes qu’ils mèneront à ce temps-là : « On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Ésaïe 9 :5).

Plus loin, au chapitre 35, Ésaïe parle de ce Monde à Venir en décrivant les grands miracles, les guérisons et même la restauration géologique qui auront lieu, en disant : « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, et des ruisseaux dans la solitude » (Ésaïe 35 :5-6).

Lorsque les informations que nous regardons sur nos écrans semblent glisser vers un état de désespoir quasi permanent, et que nous commençons à penser qu’il n’y a plus rien à faire, nous pouvons être assurés que rien n’échappe au regard de Dieu et de Jésus-Christ ! Aucune injustice, aucun tort, aucun mal, aucune souffrance, et nous pouvons prier Dieu avec d’autant plus de ferveur, comme Jésus nous l’a enseigné, en disant : « QUE TON RÈGNE VIENNE » !

Jésus reviendra dans ce monde. Il ne l’abandonnera pas à la folie de l’humanité. Et cela est, en effet, une grande source d’espérance.

Votre vie a un but

Aujourd’hui, nous avons abordé deux sources fondamentales de l’espérance dont vous avez besoin pour faire face à l’avenir – et au présent – avec courage et confiance :

  1. Dieu est réel
  2. Jésus-Christ revient bientôt

Mais il y a une autre source d’espérance dont nous voulons parler qui est complètement liée aux deux premières – et à votre avenir personnel :

  1. Votre vie a un but

Vous avez été créé(e) par Dieu pour devenir un jour un membre de Sa propre famille – ayant la vie éternelle tout comme Lui et Son Fils, et héritant non seulement de la Terre, mais de l’Univers entier comme votre possession, régnant et gouvernant en tant qu’un des enfants de Dieu pour toujours.

Cela semble incroyable – du domaine de la science-fiction ! Mais je me tiens ici aujourd’hui pour vous dire que c’est la déclaration ferme de la parole de Dieu – peu importe combien de philosophes, de prédicateurs et de théologiens malavisés essaient de la cacher ou de la diluer, et peu importe combien cela puisse sembler incroyablement choquant !

Cette compréhension est validée par les deux premières sources d’espérance. Puisque Dieu est réel, Son plan et Son dessein pour nous sont aussi réels – et si quelqu’un a le pouvoir de faire en sorte que Ses desseins pour nous se réalisent, c’est le Dieu tout-puissant ! Lorsque Jésus-Christ reviendra, Il apportera avec Lui notre récompense : notre transformation en enfants de Dieu glorifiés, avec le pouvoir divin de changer les choses – d’abord dans ce monde, en régnant sous Jésus pendant 1000 ans, puis dans toute la Création, alors que nous héritons de toutes choses, pour toujours.

Vous avez été créé pour tellement plus que cette vie physique !

Le but époustouflant que Dieu a pour votre vie a été caché à la vue de tous, dans la Bible, et n’attend que vous pour le découvrir.

Découvrez votre destinée et découvrez une source inépuisable et immuable de l’espérance dont vous avez besoin.


Sombrer dans le chaos

Le monde est en train de sombrer dans le chaos. Non seulement le chaos de la guerre et du crime, mais aussi un chaos bien plus destructeur. Il s’agit d’un degré de confusion profond qui menace les fondements mêmes de la civilisation. Les nations et les sociétés ne pourront plus en supporter les conséquences très longtemps.

Visionnez sur notre site Internet les émissions contenues dans le DVD offert « Une culture en crise » :

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

N’ayez aucun doute : Ce monde est en pleine tourmente. Aujourd’hui, alors même que je parle, les fondations mêmes de la civilisation s’effondrent sous nos pieds, mais peu en ont la moindre idée. L’abîme d’iniquité qui s’ouvre sous nos pieds menace de nous engloutir, vous et moi, ainsi que tout ce qui nous est cher, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un monde que nous aurions du mal à reconnaître aujourd’hui. Il existe une solution – mais nous ne l’atteindrons pas si nous ne voyons pas d’abord la nécessité de le faire.

Une culture en crise

Permettez-moi d’aller droit au but : Le monde est en train de sombrer dans le chaos. Pas seulement le chaos de la guerre ou du crime – bien que nous en voyions beaucoup trop, c’est certain. Non, ce chaos est bien plus destructeur. Il s’agit d’un degré de confusion profond qui menace les fondements mêmes de la civilisation, et les nations – les sociétés – ne pourront pas supporter plus longtemps ses conséquences.

Nous allons examiner de nombreux exemples de cette confusion, aujourd’hui, et nous vous donnerons également l’occasion de demander le DVD gratuit offert dans cette émission, « Une culture en crise ». Son contenu est controversé, mais ses conclusions sont indéniables. N’oubliez pas de regarder votre écran pour trouver les coordonnées qui vous permettront de commander votre exemplaire gratuit.

Et notre culture est en crise. Nous sommes confrontés à un monde rempli d’un chaos qui menace de saper et de détruire la civilisation telle que nous la connaissons. Et la cause de ce désordre est claire. Nous abandonnons de plus en plus les desseins, les conseils et les limites fixés pour nous par un Créateur aimant. La Bible nous donne des instructions très importantes : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages » (Psaume 111 :10, Ostervald).

Pourtant, nous nous éloignons davantage de toute espèce de crainte de l’Éternel, de toute forme de respect ou de révérence à Son égard ou de tout désir de suivre Ses commandements et de Lui obéir, même s’Il dit dans le Deutéronome 10 :13 que ces commandements sont pour notre bien. C’est la tendance croissante à ignorer le dessein, les commandements et la volonté du Dieu tout-puissant qui nous conduit au chaos.

Par exemple, considérons le mariage et la famille – le noyau fondamental de la civilisation humaine. Il n’y a pas si longtemps, le mariage était une chose simple : un homme et une femme, unis par leur Créateur dans les liens sacrés du mariage. Et les relations sexuelles ne devaient avoir lieu que dans les limites protectrices du mariage. Ce n’est plus le cas. La sexualité humaine et l’institution du mariage sombrent dans la confusion la plus totale.

L’éthique sexuelle libertine de Woodstock et du mouvement de l’amour libre des années 60 ne nous a jamais vraiment quittés. La sexualité a commencé à être considérée comme distinct du mariage, et nous vivons aujourd’hui dans un monde où, littéralement, « tout est permis ». Mais la sexualité et le mariage ne peuvent pas vraiment être séparés, et l’approche du » tout est permis » dans la sexualité s’est transformée en une approche du « tout est permis » du mariage. Un nombre croissant de pays reconnaissent aujourd’hui non seulement le vrai mariage, le mariage biblique entre un homme et une femme, mais aussi ce que l’on appelle le « mariage » homosexuel – où un homme peut « épouser » un homme, et une femme « épouser » une femme.

Beaucoup célèbrent cette supposée « avancée » de notre culture, mais ils sont maintenant confrontés à un dilemme : lorsque vous déplacez la limite définie par le Créateur, où la replacez-vous ? Après tout, pourquoi s’arrêter à la définition du mariage pour n’inclure qu’une PAIRE de personnes ? Pourquoi pas trois personnes ? Pourquoi pas quatre ? Pourquoi pas un « mariage » de cinq personnes, avec deux femmes et trois hommes ?

William Baude, professeur adjoint de droit à l’université de Chicago, s’est penché sur cette question, dans une tribune libre publiée dans le New York Times en juillet 2015 dans laquelle il a écrit :

« S’il n’y a pas d’importance dans le sexe opposé en matière de mariage, y a-t-il de l’importance dans le chiffre deux ? […] Le point essentiel est que nous devrions nous rappeler que les objections les plus solides d’aujourd’hui finissent parfois par sembler insignifiantes des décennies plus tard. […] Au fur et à mesure que nous assistons à de nouvelles expériences de familles non nucléaires, nos opinions sur le mariage pluriel pourraient également changer […] Nous devons reconnaître qu’une fois que nous abandonnons les contraintes rigides de l’Histoire, nous ne pouvons pas être sûrs de savoir où l’avenir nous mènera. »

Il a parfaitement raison, mais il a tort sur un point : nous n’avons pas abandonné les « contraintes rigides de l’Histoire ». Nous avons abandonné la direction et les limites fixées par un Dieu aimant.

Et nous récoltons le chaos, car le concept même de « famille » est déformé, méconnaissable et de plus en plus vide de sens.

Fin 2016, l’Ontario, au Canada, a adopté une loi retirant les termes « mère » et « père » des certificats de naissance, car cela présume trop. En fait, ils autorisent désormais jusqu’à quatre parents à être inscrits pour un enfant – chacun agissant aux yeux de la loi comme le parent légal de l’enfant.

Si cela ne semble pas assez bizarre, considérez l’argument de Gary Marchant, du Centre de la loi, de la science et de l’innovation de l’université de l’État de l’Arizona. Dans un article intitulé « Intelligence artificielle, je me marie avec toi », publié sur Slate, il affirme que le fait de redéfinir le mariage pour y inclure les « mariages » entre personnes de même sexe ouvre de façon réaliste la voie aux gens pour qu’ils se marient avec des machines et des robots. Il a écrit :

« La question se résume au “droit fondamental” d’une personne dans une société libre de choisir la nature des relations et du style de vie qu’elle choisit de poursuivre, à condition qu’elle ne nuise pas déraisonnablement aux autres dans l’exercice de ses choix. Le mariage robot-homme ne concerne pas les droits des robots ; il concerne le droit d’un humain à choisir d’épouser un robot. »

En abandonnant le dessein de Dieu, nous sommes devenus – en l’espace d’une seule génération – une civilisation dans laquelle la famille et le mariage sont devenus tellement insignifiants que les enfants peuvent à présent avoir quatre parents et que les juristes soutiennent que les gens ont le droit d’épouser des machines !

Et, croyez-le ou non, la confusion de la société est encore plus profonde. Nous allons y revenir dans un instant.

Mais d’abord, je dois prendre un moment pour vous donner l’occasion d’obtenir le DVD gratuit d’aujourd’hui « Une culture en crise ». Ce DVD contient une collection de certaines de nos émissions les plus puissantes à ce jour. En fait, beaucoup d’entre vous qui nous regardez aujourd’hui n’ont pas vu certaines de ces émissions parce qu’elles ont été interdites sur certaines chaînes de télévision en raison de la force de leur contenu. Mais nous ne nous laisserons pas intimider. « Une culture en crise » examine certains des sujets les plus controversés de notre époque à la lumière de la raison et de la parole de Dieu. Obtenez votre exemplaire gratuit dès aujourd’hui.

Le mouvement transgenre

Alors que nous examinons de près la civilisation qui sombre dans le chaos, nous passons de la destruction du mariage et de la famille à quelque chose d’encore plus basique, et à des changements qui sont peut-être encore plus dévastateurs.

Considérez le mouvement croissant des « transgenres ». Il semble qu’une civilisation qui a produit des penseurs tels que René Descartes, Albert Einstein et Léonard de Vinci ne parvienne soudain plus à déterminer quelles toilettes les hommes et les femmes doivent utiliser.

La Bible déclare que Dieu a fait du sexe et du genre une question simple. Dans Matthieu 19, Jésus-Christ cita le livre de la Genèse et dit :

« N’avez-vous pas lu que Celui qui les créa les fit dès le commencement homme et femme, et qu’il dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? » (Matthieu 19 :4-5, Neuchâtel)

Au lieu de « homme » et « femme », ceux qui cherchent à influencer l’opinion publique nous disent de plus en plus que le genre est un spectre fluide avec de multiples options – et que l’on peut même changer d’un genre à l’autre ! Le mouvement « transgenre » nous dit que même si vous êtes né garçon, si vous pensez être une fille, alors vous l’êtes ! Et même si vous êtes née fille, si vous pensez être un garçon, alors vous l’êtes. Ce que vous êtes n’a plus d’importance – ce qui compte, c’est ce que vous pensez être… ce que vous ressentez… 

À présent, comprenez bien : je n’essaie pas de minimiser ou de diminuer la souffrance de nombreuses personnes transsexuelles. Beaucoup d’entre elles vivent une agonie sincère en se regardant dans le miroir, confuses et effrayées. Elles ne savent pas toujours pourquoi elles ont ces sentiments, et beaucoup d’entre elles se tourmentent à cause de leurs sentiments. Mais sous prétexte d’être « progressiste » et « éclairée », la société abandonne ces personnes qui ont besoin d’aide.

Considérez l’avertissement de Dr Paul McHugh, professeur émérite de psychiatrie à la faculté de médecine de l’université Johns Hopkins. Pendant 25 ans, il fut le psychiatre en chef de l’hôpital Johns Hopkins. Dans une tribune pour le Wall Street Journal et publiée pour la première fois en 2014, il expliqua sans détour la situation désespérée de la population transgenre :

« Les transsexuels souffrent d’un trouble de “l’hypothèse” comme ceux d’autres troubles connus des psychiatres. Chez les transsexuels, l’hypothèse désordonnée est que l’individu diffère de ce qui semble être donné par la nature, à savoir sa masculinité ou sa féminité. Les personnes souffrant d’anorexie et de boulimie ont d’autres types d’hypothèses désordonnées, où l’hypothèse qui s’écarte de la réalité physique est la croyance par des personnes dangereusement minces qu’elles sont en surpoids. »

Dans le cas d’une personne anorexique, par exemple une jeune femme qui dépérit et devient dangereusement maigre mais qui est pleinement convaincue dans son esprit qu’elle est en surpoids ou obèse, la société réagit encore avec amour et compassion. Nous ne sommes pas d’accord avec elle sur le fait qu’elle est en surpoids ou obèse simplement parce qu’elle est totalement convaincue dans son esprit qu’elle l’est ! Nous cherchons à l’aider à surmonter sa confusion pour voir la vérité. Nous cherchons à l’aider à voir la réalité… Nous cherchons à lui sauver la vie.

Dans le même article, Dr McHugh met en lumière une étude suédoise de 2011 portant sur les personnes transgenres qui ont choisi de subir une opération chirurgicale dite de « changement de sexe », afin que leur corps corresponde à ce qu’elles croient être dans leur esprit. Bien que la Suède soit l’une des nations les plus favorables au monde à l’homosexualité et aux modes de vie transgenres, l’étude a montré que des difficultés mentales étaient fréquentes après la chirurgie, et que le taux de décès par suicide de ces personnes atteignait presque vingt fois celui de la population non transgenre ! Vingt fois plus élevé !

Mais plutôt que de ralentir, la société continue de foncer à toute vapeur vers l’abîme. En juin 2016, Scientific American a évoqué la possibilité de greffer sur des hommes des utérus. Et, de plus en plus, nous entendons parler de familles qui choisissent de donner des bloqueurs d’hormones à leurs très jeunes enfants afin d’empêcher la puberté et de faciliter une future opération de changement de sexe. Dr McHugh a des mots clairs pour les parents qui font un tel choix :

« Étant donné que près de 80% de ces enfants abandonneraient leur confusion [de genre] et se développeraient naturellement dans la vie adulte s’ils n’étaient pas traités, ces interventions médicales sont proches de la maltraitance des enfants. »

Contrairement à une société qui se consacre à ignorer la réalité – où même les mots « garçon » et « fille » ont perdu leur sens – Jésus-Christ a déclaré : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8 :32, Neuchâtel)

Il n’y a pas de liberté dans la confusion de genre que nous voyons de plus en plus adoptée autour de nous. Seulement des vies brisées, et une profonde descente vers le chaos.

J’aimerais vous dire que nous avons fini de descendre dans le terrier du lapin, mais dans notre prochain segment, nous verrons que la confusion va tout droit au cœur même de ce que signifie être un humain.

Avant cela, permettez-moi de faire une brève pause pour vous donner une nouvelle occasion de demander le DVD gratuit proposé aujourd’hui, « Une culture en crise ». Ce matériel est sans compromis et honnête – si honnête que certaines chaînes de télévision ont refusé de diffuser une partie de son contenu. Vous devez voir ce que d’autres ont essayé de vous cacher. Votre exemplaire est déjà payé et ne vous coûte rien. Vous le demandez, et nous vous l’envoyons, sans aucune autre obligation. Commandez votre DVD dès aujourd’hui.

Une confusion encore plus grave

Pour toute la confusion dont nous avons parlé jusqu’à présent dans l’émission d’aujourd’hui, la confusion que nous allons examiner à présent est peut-être la plus fondamentale et la plus dommageable de toutes.

La société a oublié ce que cela signifie d’être un être humain. Les êtres humains sont-ils différents des animaux, ou même des plantes ? Vous serez surpris de ce que l’humanité ne semble plus comprendre et de la profondeur de la confusion dans laquelle beaucoup se trouvent désormais.

Une fois encore, la parole de Dieu est claire. Dans Genèse 1, nous lisons au sujet de la création de l’humanité : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1 :26-27, Ostervald).

Mais l’idée que l’homme est unique et créé à l’image de Dieu est en train de disparaître de notre société – et le chaos et la confusion en sont le résultat.

Par exemple, regardez la fascination croissante pour les piercings extrêmes et les tatouages. Lorsque vous ne voyez pas votre corps comme un reflet de l’image sacrée de votre Créateur, il n’y a aucun respect pour son intégrité en tant que chose à entretenir et à préserver. Dans un article fascinant publié sur le site de la BBC en avril 2016, une jeune femme nommée Tass Cambitzi, qui se faisait péniblement enlever chacun de ses dix-huit tatouages, a fait une observation intéressante sur la culture du tatouage à laquelle elle avait adhéré. Elle a déclaré à la BBC : « J’étais entourée de beaucoup de personnes endommagées, et c’est un thème commun – je déteste le dire – mais les personnes endommagées se marquent de tatouages. » Lorsque nous ne nous considérons pas comme étant faits à l’image de Dieu, les portes pour devenir une personne endommagée s’ouvrent en grand.

En perdant de vue la création spéciale que représente l’humanité, nous ne voyons plus la différence entre nous et le monde animal. En décembre 2013, une organisation appelée Nonhuman Rights Project a intenté des poursuites à New York pour obtenir des droits pour quatre chimpanzés, demandant au tribunal de les reconnaître comme des « personnes morales autonomes ». De plus en plus, la philosophie de beaucoup reflète les mots infâmes de la militante des droits des animaux Ingrid Newkirk, qui a déclaré : « Un rat est un cochon qui est un chien qui est un garçon. »

Mais le chaos et la confusion sont encore plus graves ! Il y a plusieurs années, la Suisse a notoirement ajouté un sens des « droits des plantes » à ses considérations juridiques, et un comité fédéral d’éthique a produit un rapport en avril 2008 sur la nécessité de respecter la « dignité » inhérente des plantes.

Lorsque nous considérons le chaos moral que représente une telle pensée, d’autres éléments croissants de confusion et de désordre dans notre société ne sont pas étonnants…

Le DVD gratuit que nous enverrons à tous ceux qui en feront la demande aujourd’hui – « une culture en crise » – comporte un segment spécial consacré à la question de l’avortement. Il traite de la question avec sensibilité et avec des faits d’une manière que vous n’avez probablement jamais vue auparavant, et je vous encourage à vous procurer votre exemplaire gratuit.

Mais arrêtons-nous un instant et considérons les statistiques flagrantes. L’institut Guttmacher est une organisation pro-avortement qui cherche à rendre compte avec précision des statistiques sur l’avortement et, en mai 2016, il a indiqué que sur la période de 2010 à 2014, il y eu 56 millions d’avortements dans le monde chaque année. Cela équivaut approximativement à une attaque terroriste du 11 septembre toutes les demi-heures, tous les jours, toute l’année, sans interruption. Rien qu’aux États-Unis, on compte 2900 avortements par jour – ce qui équivaut à près d’une attaque du 11 septembre chaque jour.

Dès que la vie humaine n’est plus vue comme sacrée, elle devient bon marché. Mais la confusion ne fait qu’empirer. Ayant rejeté la définition divine du caractère sacré de la vie humaine, les experts en éthique tirent la sonnette d’alarme : on ne sait plus où tracer la limite à partir de laquelle tuer devient un meurtre.

En février 2012, les éthiciens Alberto Giubilini et Francesca Minerva ont publié un article qui a suscité une vaste controverse. Il était intitulé : « L’avortement après la naissance : pourquoi le bébé devrait-il vivre ? » Ils affirmaient que s’il est moralement acceptable de tuer un enfant dans l’utérus, il est tout aussi acceptable de tuer un nouveau-né même APRÈS sa naissance. Cependant, si ce document a suscité la controverse, c’est en partie parce que sa logique était solide et irréfutable, comme l’ont admis même de nombreux partisans de l’avortement. L’avortement et l’infanticide sont moralement équivalents.

Voilà le désert moral chaotique dans lequel nous nous trouvons ! Si la vie humaine n’est pas sacrée et que nous ne sommes tous que des animaux, qu’importe si nous tuons nos enfants ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, quelle différence cela fait-il de savoir avec qui ou quoi nous nous marions ou avons des relations sexuelles ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, qu’importe si je demande à un médecin de découper mon corps et de me faire ressembler au sexe opposé ? En fait, qu’importe si cela m’apporte la misère, la dépression et le suicide ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, quelle différence cela fait-il si je défigure mon corps avec des piercings extrêmes ou des tatouages ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, pourquoi devrais-je avoir plus de droits qu’un chimpanzé ou un chat domestique ? Ou plus de droit à la vie qu’un plant de tomate ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, quelle différence cela fait-il si notre monde sombre dans le chaos ?

Mais la vie humaine est sacrée. Nous sommes faits à l’image de Dieu. Et Il a la solution au chaos que nous créons. Nous discuterons de cette solution dans notre dernier segment.

Éviter le chaos

Comment pouvons-nous éviter cette chute dans le chaos ? Vous savez, la Bible commence par un récit intéressant qui contient une leçon importante sur cette question précise. Commençons la lecture dans Genèse 1 :1-2 :

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. »

Les mots « informe et vide » du verset 2 sont traduits à partir des deux mots hébreux tohu et bohu. Ils indiquent un état chaotique et désolé. Après la création originale du monde, et pour des raisons que nous avons expliquées dans d’autres programmes, la Terre se trouvait dans un état de dévastation, de ruine et de chaos – tohu et bohu.

De ce chaos, Dieu refaçonna le monde que nous connaissons et dans lequel nous vivons aujourd’hui. Comment fit-Il cela ? Il le fit en établissant des limites divinement ordonnées qui apportent de l’ordre au chaos. Réfléchissez-y.

  • Aux versets 3 à 5 de Genèse 1, Il sépara la lumière des ténèbres.
  • Aux versets 6 à 8, Il sépara les eaux au-dessous de l’atmosphère des eaux de l’air et du ciel.
  • Aux versets 9 à 10, Il sépara l’eau de la terre.

Dans Sa sagesse, Dieu mit de l’ordre dans le chaos en créant des limites là où il n’y en avait pas. Comme nous l’avons déjà lu, dans Genèse 1 :26-27, Dieu sépara l’homme des animaux, déclarant que seul l’homme est fait à Son image et le plaçant au-dessus des animaux. Il créa l’homme et la femme, distincts mais semblables – là encore, une limite et un ordre.

Puis, le dernier jour de cette semaine, Il créa une autre limite, en séparant Son propre jour, le sabbat, des six autres jours.

Un monde décrit dans Genèse 1 :2 comme étant dans un chaos total est – au moment où vous arrivez à Genèse 2 :3 – un paradis ordonné et paisible qui jouit de son premier sabbat avec son Créateur. Alors que Dieu passe en revue tout ce qu’Il a façonné à partir du chaos cette semaine-là, Genèse 1 :31 nous dit : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. »

Dieu reste, aujourd’hui encore, tout aussi capable de prendre le chaos et de le transformer en quelque chose de « très bon ». Ses lois et Son mode de vie sont décrits dans la Bible comme une lampe à nos pieds et une lumière sur notre chemin. Et ceux qui procurent l’ordre dans le chaos le cherchent toujours comme leur guide.

Je prie pour que vous le cherchiez dans ce monde de chaos et de confusion et que vous récoltiez les bénédictions de l’ordre et de la clarté dans votre vie et dans celle de votre famille.


À notre propre image



À force de vouloir se prendre pour Dieu dans le domaine de l’intelligence artificielle, nos efforts nous ont enseigné quelque chose d’important au sujet de l’identité humaine.

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