La paix au Moyen-Orient | Le Monde de Demain

La paix au Moyen-Orient

Commenter cet article

Le nouveau millénium apportera-t-il enfin la paix ?
Le vingtième siècle étant achevé, l’attention du monde se trouve une fois encore braquée sur la plus ancienne des cités : Jérusalem. Cette cité antique est au cœur des négociations de paix au Moyen-Orient. Lorsque le premier ministre du gouvernement israélien, Ehoud Barak, prêta serment l’été dernier, les espoirs augmentèrent dans bien des capitales du monde qu’une paix – insaisissable jusqu’alors – pourrait enfin poindre à l’horizon du Moyen-Orient.

Le premier ministre Barak, peu de temps après avoir pris ses fonctions « se fixa une autre échéance. Après avoir fait campagne sur la promesse de retirer les troupes israéliennes du Liban en un an, il augmenta la mise […] et se donna 15 mois pour établir un cadre dans lequel entreraient des négociations de paix avec la Syrie, et finaliseraient les accords conclus avec les Palestiniens » (Jerusalem Post, 23 juillet 1999. C’est nous qui traduisons). D’après cette annonce, la paix au Moyen-Orient serait pour le mois d’octobre 2000.

Mais cela se produira-t-il ? Cela pourra-t-il se produire ? Que procurera l’avenir à cet antique coin troublé du monde ? Est-ce que Jérusalem, dont le nom signifie en hébreu « ville de la paix », cessera finalement d’être l’écharde qui empêche l’établissement d’une paix durable ?

Ne vous méprenez pas : des événements au Moyen-Orient, et à Jérusalem en particulier, affecteront profondément notre monde dans les années à venir ! Cette cité ancienne est destinée à tenir un rôle central au cours des années qui marquent l’apparition du nouveau millénium. Quel sera ce rôle ? Qu’impliquera-t-il pour vous et votre famille ?

La mise en scène

Jérusalem ! Ce nom évoque des émotions qui circulent au sein des adeptes de trois religions majeures – le judaïsme, le christianisme et l’islam.

Depuis que le roi David captura, il y a 3000 ans, la citadelle des Jébusiens et fit de Jérusalem sa capitale, celle-ci devint la ville la plus importante du peuple juif. Elle fut la cité du roi David, l’endroit où se trouvait le temple de Salomon, et plus tard du second temple, enfin, la capitale de l’État juif jusqu’à la destruction romaine en 70 apr. J.-C. Au cours de ces trois millénaires, elle inspira des psaumes, des hymnes, des prières personnelles et des sentiments de nostalgie.

Pour les chrétiens, Jérusalem est la cité où Jésus-Christ fut crucifié et ressuscité. C’est la ville qui vit naître l’Église dans laquelle les apôtres exercèrent leur ministère. Il y a près de mille ans, les Croisades furent déclenchées à partir d’Europe occidentale pour délivrer Jérusalem de l’emprise des Musulmans arabes. Pendant les deux siècles suivants, cela rassembla les énergies conjuguées des Européens. Puis, au 19ème et au 20ème siècle, il y eut de nouveau un intéressement de l’occident pour Jérusalem et le Moyen-Orient.

Pour les Musulmans, à la suite de la capture de Jérusalem au septième siècle, ce fut un centre de culte et le lieu de l’un de leurs plus saints pèlerinages. À travers les siècles, les Arabes, puis les Turcs, revendiquèrent auprès des nations européennes le contrôle de ce foyer d’histoire antique.

Le contrôle musulman sur Jérusalem cessa lorsque les troupes britanniques du général Allenby entrèrent dans la vieille ville, en 1917. Les Britanniques ne tardèrent pas à apprendre qu’il était plus facile de capturer Jérusalem que de l’administrer. Durant les trente années qui suivirent, le Mandat palestinien, comme on l’appelait, démontra aux gouvernements successifs de la Grande-Bretagne qu’il était un fardeau gênant.

Finalement, en 1947, les Nations unies firent passer la Résolution 181, en partageant le Mandat palestinien entre les Arabes et les Juifs, et en internationalisant la ville de Jérusalem. Les Arabes, qui étaient convaincus de pouvoir gagner toute la Palestine par la force et les armes, rejetèrent cette résolution avec véhémence. Les Juifs, d’autre part, qui sortaient à peine des horreurs de la Seconde Guerre mondiale étaient profondément soucieux de se voir attribuer un endroit à eux. Ils acceptèrent la résolution de l’ONU.

Avant que les Britanniques n’aient eu le temps de retirer leurs troupes, Jérusalem était en siège. Au commencement de 1948, la route de Jérusalem était virtuellement bouclée, et la population juive était pratiquement dans la famine. Au cours des combats qui s’en suivirent, les Arabes détruisirent vingt-sept synagogues historiques de la vieille Jérusalem.

Le 14 mai 1948, David Ben Gourion annonça au monde la formation du nouvel État d’Israël. La Ligue arabe réagit dans une fureur prévisible et ses armées se mirent à progresser de toutes parts. Quoique les armées conjuguées des six nations arabes, dont le dessein était de rejeter les Juifs à la mer, eurent bientôt pris un aspect remarquable, elles furent arrêtées front après front, et même repoussées en arrière. Cependant, la vieille ville de Jérusalem devint le maillon le plus faible de la défense du nouvel État. Finalement, un cessez-le-feu fut arrangé et les troupes gelèrent leurs positions. Deux semaines après l’indépendance, les derniers des plus anciens habitants de la vieille ville passèrent sous la Porte de Sion, et cette porte massive se referma irrémédiablement derrière lui. Jérusalem fut donc divisée et l’accès à leur ancienne ville leur fut encore une fois refusé.

Le statu quo dura dix-neuf ans. Puis, en juin 1967, éclata l’incroyable Guerre des Six Jours, durant laquelle les Juifs récupérèrent la vieille ville de Jérusalem. Comme les troupes juives balayaient tout, et dans toutes les directions, les armées arabes s’enfuirent en désordre devant elles. Israël s’avança à l’est du Jourdain et occupa l’important plateau stratégique du Golan en Syrie. Les forces israéliennes se déplacèrent rapidement dans la plaine de Gaza et dans la région du Sinaï. Tout cela était d’une grande valeur stratégique et rien ne pouvait mesurer l’extrême excitation provoquée par l’entrée des troupes juives par la Porte de Sion, ainsi que la prise de la vieille ville. Ceux qui furent témoins de ces événements ne pourront jamais oublier la ferveur émotionnelle montrée par les troupes juives qui purent toucher des doigts le mur occidental du Mont du Temple, mieux connu du nom de Mur des Lamentations.

En effet, des siècles durant, les Juifs pratiquants concluaient la célébration des fêtes par cette prière : « L’année prochaine à Jérusalem ! » En fin de compte, pour la première fois depuis presque deux millénaires, Jérusalem se trouvait sous le contrôle entier des Juifs. Elle fut vite proclamée « capitale éternelle et indivisible » d’Israël.

Plus de trente ans ont passé depuis ces événements importants. Depuis, nous avons vu la guerre du Yom Kippour, les conventions de Camp David, les accords d’Oslo et les négociations de paix de Wye River. Par contre, ce que nous n’avons toujours pas vu, c’est la réalisation de la paix au Moyen-Orient. Il y a eu des impasses, des accrochages, des invasions, des assassinats, mais pas de paix.

Ehoud Barak réussira-t-il là où tous ses prédécesseurs ont échoué ? Il est inévitable que tout ce qui sera tenté aura une incidence sur l’établissement, ou non, de la paix à Jérusalem. Quel est le destin de la « Ville de la Paix » et jusqu’où celui-ci affectera-t-il l’avenir du Moyen-Orient, et même celui de la terre entière ?

Juif contre Juif

Les Juifs n’ont pas seulement eu à se battre contre les Arabes, mais eurent aussi à faire face à des amères querelles internes croissantes. Il est important de comprendre l’origine et le développement de ce conflit, afin de saisir la nature des forces vives en présence dans l’Israël d’aujourd’hui.

Après la destruction de Jérusalem par les Romains, en 70 apr. J.-C., le peuple juif devint une nation sans état. Dispersés au milieu des autres nations, les Juifs étaient rarement bien accueillis, parfois tolérés, et souvent diffamés ou persécutés. Ils furent toujours un peuple à part.

Au 19ème siècle, l’on vit parmi les Juifs européens, influencés par les Lumières du siècle précédent, la montée d’un mouvement d’abandon de ce qui les rendait si distincts. Beaucoup eurent le sentiment que c’était le bon moyen de sortir de l’isolement et d’éviter une fois pour toutes la persécution. Pourtant, au fur et à mesure que le 19ème siècle s’écoulait, beaucoup d’intellectuels juifs eurent du mal à abandonner ce qui faisait leur spécificité ; pour son voisin, un Juif était toujours un Juif.

Cela mit sur scène le mouvement sioniste, un mouvement de la fin du 19ème siècle, qui s’organisa parmi les Juifs séculiers européens pour revendiquer un endroit bien à eux. En Russie, les vingt dernières années du 19ème siècle virent une recrudescence de la persécution contre les Juifs. Cela contribua à précipiter une vague d’émigration de Juifs d’Europe orientale. Alors que la majorité d’entre eux se dirigèrent vers l’Amérique, beaucoup d’autres émigrèrent en Palestine et dans une province de l’empire du Moyen-Orient gouvernée par les Turcs ottomans. Au cours des dizaines d’années qui suivirent, les Juifs qui arrivaient sur la terre destinée à devenir le futur état d’Israël, étaient en grande majorité des Européens d’origine, dont les idées étaient séculières.

En répercussion de la Guerre des Six Jours, cependant, il arriva en Israël un afflux de Juifs en provenance des territoires arabes environnants. En 1977, dix ans après la guerre, un gouvernement formé par le Likoud arriva au pouvoir en Israël. Ménahem Begin, le nouveau premier ministre, fut le premier Juif pratiquant arrivé à ce poste pour diriger la nation. Il obtenait le pouvoir sur un programme politique qui donnait aux Juifs le droit biblique de s’établir dans les territoires occupés.

Pendant plus de vingt ans, depuis cette époque, Israël commença à se diviser à cause de l’amertume grandissante entre les communautés religieuses et séculières. Les Juifs pratiquants considèrent, au fond d’eux-mêmes que le pays d’Israël leur a été attribué par Dieu Lui-même. En abandonner une petite parcelle leur semble relever du sacrilège. L’idée d’abandonner Jérusalem, et avec elle leur espoir séculaire de reconstruire le temple, s’apparente ni plus ni moins au blasphème. Les Juifs séculiers, quant à eux envisagent les négociations de paix d’un point de vue plus pragmatique. Ils ne souhaitent pas que la reconstruction d’un temple et que leurs pieux congénères, considérés comme des fanatiques soient capables de les précipiter dans une guerre désastreuse.

En l’occurrence, l’État d’Israël est divisé d’une manière à peu près égale entre les gens religieux et ceux qui ne le sont pas. Il faut donc que l’établissement de la paix passe par des accords qui conviennent aux deux groupes : les pragmatiques et les idéalistes – comment les réconcilier ?

La source qui dévoile l’avenir

Dans le tumulte qui agite notre monde, il n’y a qu’une seule source d’information qui puisse expliquer les choses de manière cohérente. Cette source largement ignorée vient de Celui qui déclare : « J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver » (Ésaïe 46 :10).

Pensez seulement à cela. Au cours des siècles, l’importance de Jérusalem ne valait pas plus qu’une apostille sur la scène mondiale, elle n’avait de valeur que pour des raisons historiques et religieuses. La présence juive sur cette terre contrôlée par d’autres était dérisoire et sans force. Qui aurait pu prévoir qu’après tant de siècles, des millions de Juifs se seraient retrouvés dans leur ancien territoire ? Qui aurait pu imaginer qu’une fantastique armée juive aurait écrasé ses voisins, alors que plus de deux millénaires s’étaient écoulés pour en arriver à ce résultat ?

Il y a, cependant, une source d’information qui avait exactement prédit de tels événements ! Il s’agit du livre d’instruction de votre Créateur : la sainte Bible. Diverses prophéties contenues dans les pages de la Bible annoncent d’avance que le Moyen-Orient, en général, et Jérusalem, en particulier, seraient le point central de la scène mondiale à la fin des temps. L’on trouve plusieurs de ces prophéties dans l’Ancien Testament, alors que d’autres ont été annoncées par Jésus-Christ Lui-même, peu de temps avant Sa crucifixion.

Notez les paroles de l’ancien prophète juif Zacharie, écrites il y a plus de 2500 ans : « Oracle, parole de l’Éternel sur Israël. Ainsi parle l’Éternel, qui a étendu les cieux et fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui : Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem […] En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda comme un foyer ardent parmi du bois, comme une torche enflammée parmi des gerbes ; ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d’alentour, et Jérusalem restera à sa place, à Jérusalem » (Zacharie 12 :1-2, 6).

Près de dix-neuf siècles ont passé depuis la destruction par les Romains, en 70 apr. J.-C. jusqu’à l’accomplissement de ces paroles durant la guerre des Six Jours en 1967. Après tous ces siècles, Jérusalem fut une fois de plus habitée et gouvernée par les dirigeants de Juda. Il est certain qu’aucune source humaine ne pouvait prévoir un événement si improbable ! Cependant, le Dieu de la Bible avait non seulement vu cet événement d’avance, mais encore, Il l’avait révélé !

Dès le début de son investiture, le premier ministre Barak s’était engagé à établir une paix définitive pour le mois d’octobre 2000. Les premiers pas dans cette direction furent faits en septembre dernier, lorsque Israël et l’autorité palestinienne, suite à l’accord « Wye 2 », acceptèrent les limites d’une nouvelle bande de sécurité, l’accord « Wye 2 », et le transfert sous contrôle civil palestinien de sept pour cent supplémentaire de la bande occidentale. En septembre de l’année prochaine, si la négociation tient bon, ce sera onze pour cent supplémentaire de la bande occidentale qui passera sous contrôle de l’autorité civile palestinienne.

Qu’adviendra-t-il de cet arrangement ? Les négociations de paix au Moyen-Orient sont délicates, et plusieurs dirigeants influents se sont déjà exprimés contre les derniers arrangements. « Chacun doit s’interroger pour savoir s’il veut la sécurité, le progrès et la paix – ou simplement un profit momentané », a dit Ariel Sharon, le nouveau chef du Likoud. Malgré tout, le premier ministre Barak parla de l’importance de la convention en observant que « ce qui est sacré en l’homme et son affranchissement, sa nature, sa liberté de choix, la démocratie et le droit pour le peuple d’Israël d’être souverain en son pays, ne sont pas compatibles avec sa domination sur des millions de Palestiniens contre leur gré ».

Compte tenu de cette grande division de l’opinion, de l’histoire des guerres et de la rupture facile des accords, dans cette partie du monde, est-ce que la Bible nous renseigne sur l’avenir immédiat ?

Plusieurs prophéties clé se concentrent sur Jérusalem à l’époque précédant de peu l’intervention divine et le retour du Messie. Ce sont dans les écrits de Daniel et de Zacharie, de même que dans les paroles de Jésus Lui-même, lors de Son discours sur le Mont des Oliviers, que l’on trouve les plus importantes d’entre elles.

Puisque nous avons déjà brièvement cité Zacharie, examinons de plus près son message. Il est clair que Zacharie 12 désigne Jérusalem comme le point central de l’attention internationale aux temps de la fin. Il montre aussi que les dirigeants de Juda soumettront leurs opposants et qu’ils assureront au peuple juif d’habiter encore une fois Jérusalem. Mais la prophétie ne s’arrête pas là. Zacharie 14 :2 fait part d’une grande force multinationale venant contre Jérusalem et la conquérant, redivisant la ville et déportant la moitié de la population. C’est en conséquence de cette tragédie que le Messie reviendra dans la puissance et dans la gloire, pour établir Son gouvernement et pour mettre un coup d’arrêt définitif aux guerres humaines.

Daniel apporte deux détails majeurs en ce qui concerne Jérusalem et le Moyen-Orient, aux temps de la fin. Le premier se trouve dans Daniel 11 :40 et fait mention d’un roi du sud des temps de la fin qui se « heurtera » au roi du septentrion. À la suite de cela, le roi du septentrion envahira le Moyen-Orient et occupera un certain nombre de pays. Le second détail, dans Daniel 12 :11, parle d’une « abomination du dévastateur » qui marquera le commencement d’un compte à rebours pour le retour du Messie. Jésus-Christ Se réfère à l’abomination dont parle Daniel et dit que ce sera le signal pour Ses véritables disciples de se hâter de s’éloigner des alentours de Jérusalem (Matthieu 24 :15-16).

Daniel associe l’établissement de l’abomination avec la cessation forcée des sacrifices journaliers (Daniel 11 :31). Dans l’histoire, les Juifs associèrent cette prophétie aux campagnes du roi séleucide Antioche Épiphane. En 167 av. J.-C., il arrêta les sacrifices journaliers dans le temple de Jérusalem, tenta de détruire toutes les copies des textes sacrés et dressa une idole de Jupiter Olympus dans le Saint des Saints, lui sacrifiant des porcs sur l’autel. Trois ans plus tard, les armées conduites par les Maccabées firent tomber les forces séleucides, purifièrent le temple et le redédicacèrent. Cet événement est encore commémoré dans la communauté juive ; c’est la Hanukkah, la Fête de la Dédicace.

Cependant – et cela est essentiel – cet événement historique n’était pas l’accomplissement définitif de la prophétie de Daniel ! Jésus-Christ a dit que cette réalisation finale de la prophétie de Daniel concernant l’abomination se réaliserait dans l’avenir, peu avant Son retour (Matthieu 24 :14-16). Ce qui arriva au second siècle avant notre ère n’était qu’un type des événements de la fin des temps.

Cela implique qu’il devrait y avoir, dans l’avenir, la construction d’un temple ou, pour le moins, la dédicace d’un autel pour la reprise des sacrifices. Comment cela pourrait-il avoir lieu ? Quoique les détails de la façon dont cela arrivera au moment opportun, puissent être difficiles à imaginer, il n’en demeure pas moins certain que de tels événements extraordinaires se dérouleront effectivement ! Souvenez-vous, il y a vingt ans d’ici, comment pouvait-on imaginer que soit détruit le Mur de Berlin, et que soit réalisée la réunification de l’Allemagne !

Au cours des récentes années, le Vatican a joué en coulisse un rôle important au sein des négociations entre Israël et les Palestiniens. Il a aussi insisté depuis longtemps pour que Jérusalem devienne une ville internationale. La communauté religieuse en Israël n’admet pas qu’un plan de paix implique un changement du statut de Jérusalem, sans que la garantie de concessions importantes leurs soit accordée. Dans le but d’éviter de se retrouver dans une impasse, y aura-t-il un plan qui prévoira de rétablir le service du temple ? Il nous appartiendra simplement de veiller et de constater comment les détails seront mis en œuvre.

Ne vous y trompez pas ! Jérusalem sera le point central des événements mondiaux. Il y a un colosse économique qui est en train de s’éveiller en Europe, dominant de plus en plus la scène politique et militaire. Le temps arrive où il dominera aussi les affaires religieuses. Cette superpuissance européenne qui arrive jouera un rôle crucial dans les événements qui se dérouleront au Moyen-Orient.

Jésus-Christ a dit que ces événements tournant autour de Jérusalem amèneront une période de trouble telle que personne au monde n’en a vu de semblable (Matthieu 24 :15-22). Tandis qu’une crise aux répercutions catastrophiques mondiales se profile à l’horizon, de bonnes nouvelles viendront par après !

L’ancien prophète Zacharie résume tout cela très clairement : « Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; la ville sera prise […] L’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations […] Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient […] En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem [...] L’Éternel sera roi de toute la terre. En ce jour-là, l’Éternel sera le seul Éternel, et son nom sera le seul nom » (Zacharie 14 : 2-4, 8-9).

Oui, le nouveau millénaire VERRA, en fin de compte, la paix à Jérusalem, au Moyen-Orient et sur toute la terre – mais d’une façon dont les dirigeants du monde s’attendent le moins.

AUTRES ARTICLES DANS CETTE REVUE

Voir +