Dieu dirige-t-Il les affaires du monde ? | Le Monde de Demain

Dieu dirige-t-Il les affaires du monde ?

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Quel sera l’avenir des différentes nations du monde ? Dieu a-t-Il un rôle à jouer dans leur futur ?

Dieu est-Il déjà intervenu dans les affaires humaines ? Décide-t-Il de l’ascension et de la chute des nations ? Ou sont-ce les êtres humains qui décident de leur sort, par leurs propres décisions ? Aujourd’hui, beaucoup de gens se demandent si Dieu existe réellement – et plus particulièrement, si l’Histoire est guidée par un Dieu. Mais s’ils ont des doutes sur l’existence divine, ils ne doutent point de la prédominance des idées et de la puissance militaire occidentales – surtout en provenance du nord-ouest de l’Europe et de l’Angleterre, ainsi que des États-Unis – et comme le souligne l’historien anglais, John M. Roberts, ils luttent pour comprendre « la source de la puissance mystérieuse de l’Occident » (The Triumph of the West, page 21. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article).

Il y a 25 ans, le journaliste italien, Luigi Barzini, tenta d’élucider l’un des mystères qui préoccupe les historiens et les chefs d’État depuis plusieurs années : Comment l’Angleterre est-elle devenue une grande puissance ? Et il posa les questions suivantes : « Comment les Britanniques y sont-ils arrivés ? Comment […] une île a-t-elle pu sortir de sa misère pour dominer le monde ? » (The Europeans, page 47). Barzini, comme beaucoup d’autres, a spéculé sans trouver les vraies réponses. Et les philosophes se posent les mêmes questions au sujet de la montée en puissance de l’Amérique. Comment les treize colonies d’Amérique du Nord triomphèrent-elles de la puissance militaire britannique, pour devenir la nation la plus puissante du monde ? Etait-ce une simple coïncidence ? Un accident de l’Histoire ? Le résultat d’actes et de décisions purement humaines ? À moins que ces événements mondiaux importants fassent partie d’un plan d’envergure, que Dieu accomplit sur cette terre ?

Les érudits se moquent peut-être de la Bible, mais les prophéties de ce Livre prédisent, depuis longtemps, l’ascension et la chute de certaines nations, et nous donnent la trame pour comprendre le cours des événements mondiaux. Des récits historiques révèlent comment ces prophéties se sont accomplies – dans le temps et avec les détails – au cours des derniers siècles. Lorsque nous examinons honnêtement l’Histoire, les prophéties bibliques démontrent, sans l’ombre d’un doute, que Dieu est train d’achever Son dessein, en veillant à la réalisation des événements qu’Il a prophétisé dans les Écritures, il y a plusieurs milliers d’années.

Les prophéties bibliques expliquent pourquoi le monde est parti dans la voie où il se trouve aujourd’hui – pourquoi certaines nations modernes s’élèvent, et d’autres déclinent. La Bible révèle aussi l’avenir des nations dominantes en Occident, et celui d’autres nations spécifiques dans le monde.

Prophéties, promesses et identités

Pour saisir la signification des événements majeurs, qui ont déterminé ou changé le cours de l’Histoire, il nous faut d’abord accepter que Dieu a révélé comment Il opère sur la terre. Remarquez comment Il a agi avec Pharaon, en Égypte. Pour révéler l’identité du Dieu réel, à la nation la plus puissante du monde, Dieu a endurci le cœur de Pharaon, pour qu’il ne laissât pas Moïse et les Israélites sortir d’Égypte (Exode 7 :3-5). Lorsque les magiciens de Pharaon ne purent plus reproduire les miracles accomplis par Moïse et Aaron, ils dirent à Pharaon : « C’est le doigt de Dieu » (Exode 8 :15). Dans les Écritures, Dieu affirme qu’Il prédit l’avenir et qu’Il veille à son accomplissement. « Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46 :9-10). C’est une déclaration facile à vérifier, il suffit de comparer les prophéties bibliques avec les faits historiques.

Les prophéties bibliques nous aident à comprendre ce qui est arrivé aux nations modernes, à condition de comprendre de quelles nations antiques elles descendent, selon les Écritures. Par exemple, la Bible qualifie de peuple « choisi » les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, qui devinrent les « enfants d’Israël ». Pour le récompenser de son obéissance, Dieu promit à Abraham que ses descendants deviendraient grands, et qu’ils seraient une source de bénédiction pour les autres peuples de la terre (Genèse 12 :1-2). Il a aussi promis à Abraham qu’il deviendrait le père d’une multitude de nations, que des rois sortiraient de lui (Genèse 17 :4-6), que ses descendants s’étendraient à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi, et qu’ils possèderaient la porte de leurs ennemis (Genèse 28 :14 ; 22 :17-18). Ces promesses passèrent à Jacob, qui à son tour eut douze fils – les ancêtres des douze tribus d’Israël (Genèse 35 :23-26).

Dieu fit des promesses encore plus grandes aux fils de Joseph, Éphraïm et Manassé, qui portèrent le nom « d’Israélites », avec les autres fils de Jacob, dont le nom avait été changé en Israël (Genèse 32 :28 ; 48 :16). Dieu a promis aux descendants d’Éphraïm qu’ils deviendraient une multitude de nations – le Commonwealth britannique – et aux descendants de Manassé qu’ils deviendraient une grande nation – les États-Unis (Genèse 48 :18-20). D’autres prophéties révèlent que les descendants d’Éphraïm et de Manassé seraient des peuples colonisateurs, qu’ils prendraient possession des meilleures parties de la terre (Genèse 49 :22, 25-26 ; Deutéronome 33 :13-16), qu’ils seraient la cible d’ennemis jaloux mais en ressortiraient vainqueurs (Genèse 49 :23-24), et qu’ils habiteraient « séparés de leurs frères » (Genèse 49 :26 ; Deutéronome 33 :16. Le mot « prince », utilisé dans ces versets, est la traduction d’un mot hébreu qui signifie « consacré », ou « mis à part »).

Dieu a également donné Ses lois – et une mission – aux enfants d’Israël. Ils devaient être des lumières et des exemples pour le monde, en démontrant que l’obéissance aux lois divines amène les bénédictions (Deutéronome 4 :1-10). Malheureusement, les Israélites ont failli à leurs responsabilités, et ils ont été emmenés en captivité, sans avoir hérité toutes les promesses prophétisées. Ils n’ont jamais pris possession de la porte de leurs ennemis, ni des meilleures places de la terre, pas plus qu’ils ne sont devenus de grandes nations avec leurs propres rois.

Cela signifie-t-il que Dieu n’a pas tenu Ses promesses ? Pas du tout ! Il les a simplement différées, comme l’explique la Bible. Dans le livre de Daniel et du Lévitique, des prophéties mentionnent une certaine période de temps pour expliquer comment les enfants d’Israël finiraient par profiter des bénédictions. Daniel reçut une prophétie relative au châtiment du roi babylonien Nebucadnetsar, laquelle durerait « sept temps », ou sept années (Daniel 4 :16, 25). Moïse aussi reçut une prophétie similaire : si les Israélites n’obéissaient pas à Dieu, ils seraient frappés sept fois (ou sept temps selon certaines versions bibliques ; Lévitique 26 :18, 21, 23-34). Un « temps » peut signifier une année (de 360 jours), et sept « temps » sept années – comme dans le cas de Nebucadnetsar. Mais sept temps peuvent aussi signifier une période prophétique de 7 fois 360 années (en considérant un jour pour année ; voyez Ézéchiel 4 :5) – soit 2520 ans.

Etait-ce un simple « accident de l’Histoire », si la nation d’Israël fut emmenée en captivité en Assyrie vers l’an 720 av. J.-C., et que l’Amérique et la Grande-Bretagne commencèrent à prédominer dans le monde vers l’an 1800 de notre ère – soit environ 2520 ans après que leurs ancêtres furent déportés, à cause de leurs péchés ? Etait-ce un autre « accident de l’Histoire », si la nation de Juda fut emmenée en captivité vers l’an 604 av. J.-C., et que Jérusalem fut libérée de la domination turque [l’Empire ottoman] en 1917 – soit environ 2520 ans plus tard ?

Alors que les sceptiques balayent d’un revers de la main ces accomplissements prophétiques, beaucoup d’autres prophéties associées aux descendants de l’ancien Israël commencèrent à s’accomplir peu avant et juste après cette même période. Des prophéties spécifiques et des promesses ont été accomplies ces derniers siècles, avec des détails surprenants, par l’Amérique (Manassé), la Grande-Bretagne (Éphraïm), les peuples d’origine britannique et ceux du nord-ouest de l’Europe (les descendants des autres tribus israélites), qui colonisèrent les meilleures sections de la terre, s’emparèrent des portes de leurs ennemis, et véhiculèrent les idées occidentales tout autour du globe.

Comme le décrivent les prophéties, les deux fils de Joseph (Éphraïm et Manassé – les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud) vivent à part de leurs frères européens (la France, la Hollande, la Belgique), de leurs frères scandinaves (le Danemark, la Norvège, la Suède et la Finlande), et de la nation juive d’Israël. Les prophéties de Genèse 49 et Deutéronome 33 donnent les clefs pour retrouver l’identité des différentes nations israélites « dans les derniers jours ». En comparant les caractéristiques prophétiques aux faits historiques, nous pouvons identifier les nations des temps de la fin, qui ont vu s’accomplir des aspects spécifiques de ces prophéties et de ces promesses.

L’ascension et la chute des nations

Dans les années 1400 et 1500, les navigateurs espagnols et portugais commencèrent à explorer le monde, à revendiquer certaines régions, et à répandre leur foi catholique. En 1500, le pape dut intervenir pour calmer cette ruée vers le « nouveau monde ». Il accorda à l’Espagne et au Portugal la plupart des nouveaux territoires qui devinrent le Brésil, et une bonne partie de l’Afrique. Au cours des siècles suivants, les Hollandais, les Français et les Anglais partirent eux aussi explorer, et ils revendiquèrent de nouveaux territoires.

Les nations, qui dominaient notre monde moderne, commencèrent à devenir de véritables puissances, lorsque Philippe d’Espagne envoya son Armada contre la Grande-Bretagne, en 1588. Elle était composée de 130 navires, 2500 canons et 30 000 hommes, pour tenter de ramener l’Angleterre protestante dans le giron catholique. Mais une violente tempête s’abattit sur l’Armada avant même qu’elle arrivât à destination, et les navires anglais, plus rapides et équipés de canons d’une plus longue portée, « accueillirent » l’Armada alors qu’elle s’engageait dans la Manche, obligeant ainsi les navires espagnols à fuir par le nord, vers l’Écosse – traqués par les navires britanniques qui étaient presque à court de munitions. Alors qu’ils naviguaient au large de l’Écosse et de l’Irlande, de nombreux navires espagnols s’échouèrent et se perdirent dans cette tempête – une tempête que les Anglais considérèrent comme une intervention divine. « La défaite de l’Armada espagnole marqua le déclin de l’Espagne, et la montée de l’Angleterre comme puissance mondiale » (The Battle, page 54, Lanning).

Souvenez-vous que Dieu avait prédit que les descendants de Joseph deviendraient grands – or, les Espagnols ne sont pas des descendants de Joseph. Dieu commençait à accomplir Ses promesses.

Au milieu du 18ème siècle, la course vers le Canada et la vallée de l’Ohio entraîna les Anglais et les Français au conflit. Lors de la bataille de Québec, en 1759, les troupes britanniques battirent les Français, et par traité ils prirent possession de toute la région que la France s’était attribuée, du Mississipi aux Grands Lacs. Ainsi, tout le Canada appartenait à l’Angleterre. Entre 1759 et 1805, la flotte britannique battit de façon décisive la flotte française, dans la baie de Quiberon et à Trafalgar. En 1815, une armée composée de soldats britanniques, hollandais, belges et prussiens, battit Napoléon lors de la bataille de Waterloo. La nuit avant la bataille, une violente tempête de pluie obligea Napoléon à retarder son offensive, ce qui permit aux Prussiens d’arriver et de renforcer les troupes britanniques. La défaite de Napoléon, causée par cette tempête, marqua la fin de la domination française en Europe.

D’un point de vue prophétique, les conflits du Québec, de la baie de Quiberon, de Trafalgar et de Waterloo, étaient des conflits entre Éphraïm (la Grande-Bretagne) et Ruben (la France). Dieu avait prédit qu’Éphraïm deviendrait grand et prédominerait, et que Ruben n’aurait pas « la prééminence » (Genèse 48 :19 ; 49 :3-4), selon Son plan.

À peu près à la même époque, les États-Unis commencèrent leur montée en puissance. Vers la fin des années 1700, l’armée continentale américaine, sous George Washington, déjoua et l’emporta tactiquement sur les très puissants Britanniques, souvent avec l’aide de changements climatiques favorables, au bon moment (comme pour les batailles de Long Island et de Yorktown), et par une combinaison de décisions audacieuses de Washington (comme à Trenton), ainsi que par des mauvaises décisions du commandement britannique (comme à Saratoga). La reddition britannique à Yorktown en 1781, qui fut l’une des plus influentes batailles dans l’Histoire, conduisit à l’indépendance des États-Unis, et lança l’Amérique sur la voie pour devenir la nation la plus prospère du monde, et en fin de compte, la seule superpuissance. En termes prophétiques, Manassé (les États-Unis) et Éphraïm (la Grande-Bretagne) devaient devenir deux nations séparées – une grande nation, et une multitude de nations – et c’est exactement ce qui se passa après la guerre d’indépendance des États-Unis d’Amérique. Malgré la perte de ses colonies américaines, la Grande-Bretagne continua à accroître son Empire outre-mer, « sur lequel le soleil ne se couche jamais » – devenant une multitude de nations, ou un Commonwealth – exactement comme Dieu l’avait prédit, des milliers d’années auparavant.

Les miracles de la Guerre mondiale

Certains, parmi les plus stupéfiants exemples de l’intervention divine, se sont passés pendant les « heures noires » la Deuxième Guerre mondiale. La Blitzkrieg (guerre-éclair) allemande de l’été 1940, repoussa environ 400 000 hommes des troupes alliées vers les côtes françaises de la région de Dunkerque, et les Britanniques s’attendaient à la plus grande catastrophe militaire de leur histoire. Mais Hitler commit une grosse faute tactique en stoppant brutalement l’avancée des tanks allemands, alors même qu’ils étaient prêts à en finir. Le roi d’Angleterre déclara une journée nationale de prière, et des milliers de gens s’assemblèrent dans les Églises. Pendant les neufs jours de l’évacuation de Dunkerque, la Manche habituellement houleuse resta aussi calme qu’un bassin de retenue d’un moulin à eau – alors qu’une tempête faisait rage au-dessus des Flandres, là où était basée la Luftwaffe allemande. Ces événements inattendus permirent à la quasi totalité de l’armée alliée, soit près de 338 000 soldats irremplaçables, de survivre et de continuer la guerre – une issue surprenante, que le premier ministre Winston Churchill qualifia de « miracle de délivrance », et des milliers de sujets britanniques en accordèrent le crédit à Dieu, comme le rapporte Walter Lord, dans The Miracle of Dunkirk (pages 272-274).

Les Britanniques avaient fait appel à Dieu, et ils Lui étaient reconnaissants pour Son intervention. Pendant la bataille de l’Angleterre, alors que les avions allemands et britanniques se battaient dans le ciel, au-dessus de la Grande-Bretagne et de la Manche, le roi déclara une autre journée nationale de prière. Winston Churchill annonça à la radio : « Conduisons-nous humblement devant Dieu, mais conscients que nous servons un dessein précis, nous sommes prêts à défendre notre terre natale » (We Have a Guardian, Grant, page 13). Après la bataille d’Angleterre, le commandant de la Royal Air Force constata : « C’est avec une conviction absolue, que j’ai vu et que je peux retracer l’intervention de Dieu, non seulement dans la bataille elle-même, mais aussi dans les événements qui l’ont précédée […] c’était toute une partie d’un plan puissant » (Grant, page 19).

Une autre journée nationale de prière fut décrétée en Grande-Bretagne, lorsque les troupes britanniques étaient massées en Égypte, pour la bataille d’El Alamein. Le général Bernard Montgomery, qui dirigeait l’armée britannique à El Alamein, exhorta ses troupes en ces termes : « Les soldats doivent avoir foi en Dieu », et il proclama : « Prions pour que le Seigneur nous donne la victoire » (Grant, pages 30-31). Les Britanniques ont vu la main de Dieu dans le déroulement des événements – non seulement avec le commandant allemand, Erwin Rommel, qui était en Allemagne lorsque la bataille commença, mais aussi avec son remplaçant, le général Georg Stumme, qui mourut d’une crise cardiaque en se rendant sur le front. Finalement, l’Afrika Korps allemand dut se retirer après avoir subi de lourdes pertes.

Lorsque les troupes alliées débarquèrent sur les côtes marocaines, sur le rivage de la Sicile et sur les plages de Normandie, la main de l’Éternel était visible dans les circonstances exceptionnelles de ces opérations. Pour l’invasion de l’Afrique du Nord, vers la fin de l’année 1941, une flotte de 650 navires américains et britanniques prit la mer vers Casablanca, sans être repérée par l’aviation et la marine allemandes, parce que la présence de la plupart des navires était masquée par « des vents violents accompagnés de précipitations, qui semblaient se déplacer avec nos navires » (Grant, pages 31-34). Le mauvais temps aurait dû rendre le débarquement difficile ou même vain – mais les navires alliés trouvèrent une mer calme et tranquille ! Le commandant des forces navales alliées déclara que cette situation était « incroyable » – et beaucoup reconnurent la main de Dieu à l’œuvre.

En juillet 1943, le général américain, Dwight Eisenhower, déclencha l’invasion de la Sicile par une prière et un commentaire : « Le sort en est jeté, et les événements sont entre les mains de Dieu » (Grant, page 38). Au cours de la nuit, de violentes rafales de vent s’abattaient sur les navires alliés, et le mauvais temps empêcha les Italiens, présents sur le rivage sicilien, de découvrir tout signe d’activité ennemie. Le lendemain matin, la mer s’apaisa soudainement au point que « cela sembla miraculeux » (Grant, page 39), et les troupes alliés purent facilement prendre le contrôle des plages.

De même, en juin 1944, une petite accalmie après presque un mois de temps orageux, permit aux alliés de débarquer sur les plages de Normandie, le 6 juin, et les Allemands furent pris au dépourvu, à cause du mauvais temps persistant. Le jour du Débarquement, Rommel était une fois encore à Berlin – pour célébrer l’anniversaire de sa femme. Compte tenu de la tournure spectaculaire de ces événements, les soldats qui planifièrent le Débarquement, et les écrivains qui le rapportèrent, parlèrent de « Miracle du D-Day » (Daily Telegraph, 7 avril 1947), et ils observèrent : « Seuls les insensés ne s’aperçoivent pas à quel point la Providence a joué un grand rôle, dans la transformation rapide et réussie de la grande guerre » (Daily Mail, 14 novembre 1942).

Il n’y a pas de meilleur exemple de retournement de situation que la bataille de Midway, dans le Pacifique, en juin 1942. Un corps expéditionnaire japonais composé de 4 gros porte-avions, 80 navires de soutien et des centaines d’avions techniquement supérieurs et pilotés par des hommes expérimentés, avait commencé à attaquer et à bombarder l’île stratégique de Midway, tenue par les Américains. Ils affrontèrent une force américaine composée d’avions dépassés, de pilotes inexpérimentés et de trois anciens porte-avions. Des vagues d’avions américains attaquèrent les porte-avions japonais, sans atteindre leurs cibles, et beaucoup d’escadrilles américaines furent presque entièrement détruites par des tirs japonais. Mais, lorsque l’amiral repéra enfin les navires américains, il ordonna à ses pilotes de retourner vers les porte-avions pour se ravitailler en carburant et en torpilles. C’est alors qu’un groupe de bombardiers américains – semblant venir de nulle part – arriva en piqué et lâcha ses bombes sur les porte-avions japonais, dont les ponts d’envol en bois étaient encombrés de bombes, de torpilles et d’avions aux réservoirs de carburant remplis. En cinq ou six minutes seulement, trois gros porte-avions – la fierté de la flotte japonaise – furent détruits par de violentes explosions, et coulèrent au milieu de la fumée et des flammes. Un quatrième porte-avion tombera peu après, avec ses 275 avions et 4000 soldats irremplaçables – dont des pilotes expérimentés, et l’un des plus brillants commandant nippon, qui préféra sombrer avec son navire. Ce renversement de situation, soudain, spectaculaire et inattendu, changea le cours de la guerre dans le Pacifique, en quelques minutes seulement. « Avant Midway, le Japon ne connaissait que la victoire ; après la bataille, ce ne fut qu’une succession de défaites » (Lanning, page 150).

La plupart des écrivains modernes voient ces incidents comme des coups de chance étonnants. Mais, si on les considère dans une vue d’ensemble plus large, ils illustrent comment Dieu est intervenu, à plusieurs reprises, pour guider le cours des événements mondiaux, afin d’accomplir Son plan.

Le plan divin

La plupart des dirigeants, qui ont vécu des interventions miraculeuses et répétées de Dieu, pendant la Deuxième Guerre mondiale, ont développé la solide conviction qu’ils faisaient partie d’un plan divin beaucoup plus grand qu’eux-mêmes. Mais aujourd’hui, pour les enfants et les petits-enfants des vétérans de la Deuxième Guerre mondiale, il est souvent normal de nier le but divin dans leur vie. Aujourd’hui, la plupart des nations qui descendent de l’ancien Israël – nations qui ont été bénies par Dieu, et délivrées de grandes épreuves – ont oublié les leçons vitales de leur Histoire. Manassé et Éphraïm – l’Amérique et la Grande-Bretagne, ainsi que les peuples du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et de l’Afrique du Sud – ont glissé dans un monde « post-chrétien », où des millions de gens, non seulement doutent que Dieu dirige les affaires du monde, mais pensent aussi que Dieu n’existe tout simplement pas. Les autres nations israélites, dont la France, la Suisse, la Hollande, la Belgique et les pays scandinaves, ont rejoint leurs frères en adoptant des comportements et des attitudes condamnés par la Bible. Le style de vie occidental libertin, les films violents et pornographiques, ainsi que la musique agressive sont exportés dans le monde entier.

Malheureusement, les nations israélites modernes ignorent les prophéties bibliques, qui prédisent un avenir terrible aux nations qui s’éloignent de Dieu. Moïse a averti les enfants d’Israël : « Garde-toi d’oublier l’Éternel, ton Dieu, au point de ne pas observer ses commandements […] si vous méprisez mes lois, et si votre âme a en horreur mes ordonnances, en sorte que vous ne pratiquiez point tous mes commandements […] voici alors ce que je vous ferai : J’enverrai sur vous la terreur, la langueur et la fièvre […] Je tournerai ma face contre vous, et vous serez battus devant vos ennemis […] Je briserai l’orgueil de votre force […] Je vous disperserai parmi les nations et je tirerai l’épée après vous. Votre pays sera dévasté, et vos villes seront désertes […] Vous ne subsisterez point en présence de vos ennemis ; vous périrez parmi les nations, et le pays de vos ennemis vous dévorera » (Deutéronome 8 :11-20 ; Lévitique 26 :15-17, 19, 33, 37-38).

Nous venons de voir comment Dieu est intervenu par le passé. Que nous dit la Bible sur ce que Dieu fera dans l’avenir ? Elle nous prévient qu’Il enverra les Assyriens (l’Allemagne) contre les nations modernes d’Israël (les nations d’origine américaine et britannique). Les Écritures révèlent que les descendants modernes de l’ancien Israël trébucheront – avec la nation juive d’Israël – et qu’ils seront ravagés à cause de leurs péchés (Ésaïe 10 :5-6 ; Osée 5 :1-12). C’est l’avenir qui nous attend, à moins que nous nous repentions sincèrement et que nous retournions à Dieu – en rejetant les voies contraires à Ses lois et à Son plan. De même que les anciens Égyptiens furent frappés par les plaies, de même le monde entier ne pourra plus nier que Dieu est réel, et qu’Il accomplit Son plan ici-bas. Nous devrions donc nous efforcer, dès maintenant, à nous mettre en harmonie avec ce plan.

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