Les océans en danger ! | Le Monde de Demain

Les océans en danger !

Commenter cet article

Il y a longtemps, le Dieu de la Bible avait prévenu que l’indifférence des êtres humains à l’égard des lois de la nature, qui régissent les écosystèmes sur la terre, provoquerait des dégâts catastrophiques à l’échelle mondiale. Ces anciennes prophéties sont en train de s’accomplir, comme nous le voyons aujourd’hui avec les découvertes scientifiques et dans les reportages ! Nous devons être conscients de ce qui se passe dans les océans, et de ce que les anciennes prophéties bibliques ont prédit depuis longtemps – ainsi que des conséquences pour l’avenir.

Les océans se meurent

Au cours des dernières décennies, les scientifiques, chargés de surveiller l’état des océans dans le monde, ont relevé de nombreux comportements inquiétants qui ne cessent d’empirer. Les récifs coralliens, qui ceinturent les îles et les côtes continentales et abritent un quart des espèces de poissons marins connues, présentent de plus en plus de signes de dégradation avancée. Les études révèlent que 20% de ces récifs dans le monde ont déjà été détruits, 25% sont menacés de disparition imminente et 70% pourraient disparaître d’ici 2050 si rien n’est fait. Les coraux les plus menacés se trouvent près des rivages de la mer Rouge, de l’océan Indien, et dans la région de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Les principaux facteurs, responsables de la destruction des récifs coralliens, sont la pollution, la sédimentation, l’efflorescence algale, la surpêche, l’augmentation de la température de l’eau et de l’acidification des océans liée au dioxyde de carbone – et ils sont en pleine expansion sur les côtes !

Les océanographes ont aussi mesuré des données inquiétantes sur la pêche intensive et ses effets dévastateurs sur les populations marines. La surpêche consiste à ramasser plus de poissons que les ressources naturelles ne peuvent en produire, et selon l’organisation Greenpeace, c’est « la plus grande menace aux écosystèmes marins, aujourd’hui ». Les études montrent que 70% des stocks de poissons dans le monde sont surexploités ou en déclin. Les scientifiques estiment que 90% des espèces destinées à l’agroalimentaire ont été épuisées, et ne sont plus rentables pour les pêcheurs. De nombreuses industries de pêche – la morue de Terre-Neuve, la sole de la mer d’Irlande, l’anchois du Pérou et le mérou des Caraïbes – se sont écroulées ou sont sérieusement menacées à cause de la surpêche incontrôlée. Ce ne sont pas seulement des espèces importantes de poissons qui disparaissent comme source de nourriture, mais aussi des centaines d’emplois ! Les méthodes de la pêche industrielle, qui ramassent des quantités considérables de poissons, ont décimé de nombreuses zones de pêche, ces dernières décennies. Des biologistes inquiets tirent la sonnette d’alarme car de telles pratiques ne peuvent plus durer et, à moins d’un changement radical, nous pourrions assister à « l’effondrement de la pêche dans le monde entier d’ici 2048 » (Scientific American, 2 novembre 2006. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article). Près d’un milliard de gens seraient ainsi privés de leur principale source de protéine animale !

Voyons maintenant un autre rapport sur « la crise de la chaîne alimentaire dans les océans » (Spiegel Online, 29 juillet 2010). Des scientifiques canadiens ont découvert que « les stocks de phytoplancton avaient diminué de 40% depuis 1950 » – au niveau mondial. Un autre expert déclare : « Ce recul de 40% en soixante ans est si sérieux que s’en est presque invraisemblable » (ibid.). Le phytoplancton, composé d’organismes microscopiques, se situe à la base de la chaîne alimentaire dans les océans. Si la productivité totale des océans baisse, la quantité de poissons diminuera aussi ! L’augmentation de la température à la surface des océans semble être un facteur de mortalité pour ces organismes essentiels. La moitié de l’oxygène généré par les plantes est produit par le phytoplancton, qui absorbe également le dioxyde de carbone atmosphérique responsable du réchauffement. Donc, une diminution du phytoplancton n’entraîne pas seulement une réduction du nombre de poissons dans les océans, mais elle contribue à augmenter les températures mondiales (Nature, 29 juillet 2010).

Anciens avertissements prophétiques

Quel rapport existe-t-il entre ces changements inquiétants au sein des océans et les prophéties bibliques ? Il y a longtemps, le Dieu de la Bible révéla un concept fondamental : l’obéissance à Ses lois apporte la bénédiction, mais le rejet ou la violation de ces mêmes lois amène la malédiction (Lévitique 26 ; Deutéronome 28). Les écosystèmes marins fonctionnent sur des principes fondamentaux que nous devons connaître et respecter si nous voulons les maintenir en bonne condition. Mais aujourd’hui, la surexploitation des ressources marines – associée aux conséquences désastreuses des pollutions engendrées par l’homme (comme la marée noire dans le Golfe du Mexique, causée par un puits de pétrole du groupe pétrolier BP) – contribue à désorganiser et à détruire le fonctionnement naturel des écosystèmes marins, avec des conséquences dramatiques pour les populations humaines !

Le prophète Ésaïe a prédit les conséquences mondiales de cet égoïsme des êtres humains. « Le pays mène deuil […] Et le pays est souillé sous ceux qui l’habitent ; car ils ont transgressé les lois […] C’est pourquoi la malédiction a dévoré le pays » (Ésaïe 24 :4-6, version Darby). Osée prophétisa la même chose : « Le pays sera dans le deuil, tous ceux qui l’habitent seront languissants, et avec eux les bêtes des champs et les oiseaux du ciel ; même les poissons de la mer disparaîtront » (Osée 4 :1-3). Pour quelle raison ? « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. [Parce que] tu as rejeté la connaissance […] tu as oublié la loi de ton Dieu » (Osée 4 :6). L’apôtre Jean révèle que Dieu n’est pas insensible à la surexploitation et à la destruction de Sa création. Lorsqu’Il reviendra sur cette terre, Jésus-Christ commencera par « exterminer ceux qui détruisent la terre » (Apocalypse 11 :15-18).

Pourquoi la Bible insiste-t-elle sur un si grand châtiment contre ceux qui exploitent et polluent la terre et ses ressources ? Les Écritures nous révèlent que Dieu donna aux êtres humains la domination sur toutes les créatures de la terre, y compris sur « les poissons de la mer » (Genèse 1 :28). Les êtres humains ont reçu l’ordre de cultiver et de garder la terre et ses créatures, comme des intendants avisés sur la création divine (Genèse 2 :15). Malheureusement, en exploitant la terre et ses ressources pour des profits commerciaux, en souillant la planète et ses écosystèmes par des pollutions d’origine humaine, nous sommes en train de détruire méthodiquement les ressources et l’environnement créés par Dieu pour maintenir la vie – avec un mépris total à notre devoir d’entretenir la terre, comme Dieu nous l’ordonne.

Le Dieu de toute sagesse a conçu la terre et ses écosystèmes pour être régis selon des lois naturelles (Proverbes 3 :19-20). Lorsque ces lois ne sont pas respectées, nous en payons les conséquences. Dieu permet ces conséquences mondiales pour enseigner des leçons importantes aux êtres humains. Et Il nous avertit par le prophète Osée : « Je le châtierai selon ses voies, je lui rendrai selon ses œuvres » (Osée 4 :9). Jérémie donne des avertissements prophétiques similaires : « Cela ne t’arrive-t-il pas parce que tu as abandonné l’Éternel, ton Dieu […] Ta méchanceté te châtiera, et ton infidélité te punira » (Jérémie 2 :17-19).

Bien que Dieu permette aux êtres humains de récolter les fruits de leur exploitation débridée et de leur pollution des océans, Il a également un plan pour restaurer la terre et ses ressources (Actes 3 :19-21). Les prophéties bibliques révèlent que les déserts fleuriront comme des narcisses (Ésaïe 35), les eaux polluées des océans seront assainies (Ézéchiel 47 :8), et « les richesses de la mer se tourneront vers toi » (Ésaïe 60 :5), lorsque Jésus-Christ reviendra établir le Royaume de Dieu sur la terre. Une partie de cette restauration sera opérée par l’intervention surnaturelle de Dieu, et le reste par les êtres humains qui apprendront, au cours du Millénium, à gérer la terre selon les lois divines établies, et dans le respect des écosystèmes qui maintiennent la vie sur cette planète (Ésaïe 2 :2-4).

AUTRES ARTICLES DANS CETTE REVUE

Voir +