Quel Jésus adorez-vous ? | Le Monde de Demain

Quel Jésus adorez-vous ?

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Des millions de prétendus chrétiens, sincères, ne réalisent pas qu’ils croient et qu’ils mettent en pratique des idées et des traditions en totale contradiction avec les enseignements et les coutumes de Jésus-Christ !

La plupart d’entre vous souhaitez assurément adorer le Dieu de la création. Vous voulez honorer Jésus-Christ et Le servir comme Il nous le demande. Mais vous avez peut-être été égaré par de faux enseignements sur la façon de chercher et de servir Dieu.

La Bible explique cela très clairement – si vous la laissez s’interpréter elle-même. Êtes-vous prêt(e), personnellement, à laisser la Bible vous parler de la condition de ce monde – y compris de la condition religieuse de ceux qui prétendent suivre Jésus-Christ ? Dieu inspira l’apôtre Paul à nous mettre en garde contre Satan le diable – le « serpent » qui séduisit Ève et qui éloigna l’humanité de Dieu dès le commencement : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (2 Corinthiens 11 :3-4).

De nos jours, il existe de nombreuses variantes du « christianisme », depuis le catholicisme romain jusqu’à des groupes « charismatiques » basés sur les émotions. Bien qu’ils utilisent le nom de « Jésus » dans leur adoration, ils ont souvent une compréhension entièrement différente de ce que Jésus a réellement défendu et enseigné. Chacun adore un Jésus-Christ « différent ». Chacun prêche un « évangile différent ». Chacun suit des idées et des traditions humaines, au lieu de suivre les instructions claires contenues dans la parole inspirée du Dieu tout-puissant.

Jésus parla de cette situation lorsqu’Il réprimanda les pharisiens, car ils mettaient l’accent sur les traditions humaines et non sur la loi de Dieu. En décrivant comment leurs traditions les conduisaient à ne pas honorer leurs parents, comme Dieu l’ordonne, Jésus déclara : « Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Matthieu 15 :6-9).

La plupart de ces pharisiens étaient probablement sincères. Ils pensaient adorer le Dieu de l’Ancien Testament – qui se tenait en face d’eux en la personne de Jésus-Christ, la « Parole » venue dans la chair ! Mais ils L’adoraient « en vain », car ils suivaient des traditions et des « commandements d’hommes ». Oui, le Christ Lui-même déclare qu’il est possible de L’adorer en vain !

La sincérité n’est pas suffisante !

Certains diront : « Mais tous les chrétiens “sincères” n’auront-ils pas la même opportunité de vie éternelle ? » Que déclare le Christ ? « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23).

Notez que parmi ceux qui appellent Jésus leur « Seigneur », certains n’entreront pas dans le Royaume de Dieu car ils « commettent l’iniquité » – peut-être involontairement ! Beaucoup de gens ont été trompés en se focalisant uniquement sur la personne de Jésus-Christ, en délaissant la compréhension qu’Il a enseignée et les lois de Dieu qu’Il a constamment ordonnées de respecter à tous les chrétiens!

Je comprends cette attitude, mes amis ! J’ai grandi dans une église protestante « dominante ». J’allais à la catéchèse et j’observais le culte le dimanche. Je célébrais Noël et les Pâques, et j’appréciais beaucoup les « réunions familiales » liées à ces pratiques.

Cependant, des années plus tard, j’ai commencé à comprendre que la Bible était absolument réelle lorsqu’elle disait que « le diable et Satan » est « celui qui séduit toute la terre » (Apocalypse 12 :9). Je découvris que l’apôtre Paul avait mis en garde les Corinthiens : « Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4 :3-4).

Après mûre réflexion, et après des heures de prière et d’étude, j’ai commencé à comprendre – à travers des centaines de passages clairs dans la Bible – que j’avais été séduit !

Les Écritures disent-elles que « toute la terre » a été séduite, « sauf vous » ? Satan a-t-il astucieusement séduit des millions de gens – sauf vous et votre famille ?

Pensez-y sérieusement !

Un grand nombre d’érudits reconnaissent que le « christianisme » dominant actuel s’est complètement éloigné des enseignements fondamentaux de Jésus-Christ et des premiers apôtres – pour établir un mode de vie totalement différent, mais qu’ils continuent d’appeler « chrétien ». Des universitaires renommés et des historiens chrétiens reconnaissent les profonds changements qui ont eu lieu. Voyez cette citation frappante tirée du livre Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain – un ouvrage largement reconnu sur le paysage historique de cette période. L’auteur, Edward Gibbon, écrit : « Les quinze premiers évêques de Jérusalem furent tous des Juifs circoncis ; et la congrégation à laquelle ils présidaient unissait la loi de Moïse avec la doctrine de Jésus-Christ » (tome 1, éditions Laffont, page 332, traduction François Guizot). Quelle déclaration remarquable ! Cela indique clairement que pendant plusieurs générations, les apôtres et les autres dirigeants chrétiens furent guidés – par le Christ vivant (Matthieu 28 :20) – à continuer d’observer la loi de Dieu et à en faire leur mode de vie.

Gibbon continue : « La tradition primitive d’une Église fondée quarante jours seulement après la mort du Sauveur, et gouvernée pendant presque autant d’années sous l’inspection immédiate des apôtres, devait naturellement être reçue comme le modèle de la foi orthodoxe. Les Églises éloignées avaient souvent recours à l’autorité respectable de leur mère, dont elles s’empressaient de soulager les besoins par de généreuses contributions d’aumônes » (ibid.). Encore une fois, Gibbon montre que l’Église de Dieu à Jérusalem était la « mère » et qu’elle fut respectée pendant plusieurs générations comme le « modèle » d’orthodoxie de la chrétienté originelle.

Les premiers chrétiens ne regardaient pas vers Rome pour trouver leur direction, mais vers Jérusalem !

Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous devons nous demander qui a reçu l’autorité de changer les enseignements du Christ et des apôtres originels, qui furent guidés par l’Esprit de Dieu pour enseigner ce mode de vie aux véritables chrétiens.

Comment la vérité fut abandonnée

Gibbon écrit : « Les Juifs convertis, ou, comme on les appela dans la suite, les nazaréens, qui avaient jeté les fondements de l’Église, se trouvèrent bientôt accablés par la multitude des prosélytes, qui, de toutes les différentes religions du polythéisme, accouraient en foule se ranger sous la bannière de Jésus-Christ » (ibid.). Lorsque les non-Juifs polythéistes commencèrent à utiliser le « nom » du christianisme, Gibbon explique que celui-ci changea et se détourna complètement des fondations établies par le Christ et les apôtres originels !

Dans son livre très répandu et hautement respecté sur l’histoire de l’Église, Jesse Lyman Hurlbut nous dit : « Les cinquante années qui ont suivi cet événement [la mort de Paul] sont cachées comme derrière un rideau, à travers lequel nous aimerions discerner de quoi satisfaire notre soif d’information. Quand ce rideau se lève enfin, aux environs de l’an 120, grâce aux écrits des pères de l’Église, nous découvrons une chrétienté qui, sous bien des aspects, diffère beaucoup de celle que nous avons connue aux jours de Pierre et de Paul » (L’histoire de l’Église chrétienne, page 31, éditions Vida, traduction Philippe Le Perru).

Une Église différente

La prétendue Église chrétienne – sous la direction des premiers « pères catholiques » au Moyen Âge – a radicalement changé car elle a abandonné les enseignements fondamentaux de Jésus et des apôtres originels. Elle a abandonné l’emphase mise sur les Dix Commandements, comme notre mode de vie. Puis les réformateurs protestants sont arrivés et ils ont maintenu la même approche, peut-être inconsciemment, en abandonnant l’autorité des Dix Commandements dans notre vie chrétienne. L’Histoire montre qu’il y eut une grande vague d’antisémitisme et que les lois données par Dieu furent regardées comme « juives » et « inutiles » pour les chrétiens.

Gardez cela en tête en lisant un des passages les plus fondamentaux de la Bible. Dans le « sermon sur la montagne », Jésus déclara : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5 :17-19). Même le « plus petit » des commandements doit être observé – selon Jésus-Christ – pour être appelé grand aux yeux de Dieu !

Il est clair que Jésus parlait ici des Dix Commandements, Il discute ensuite de la grande loi spirituelle de Dieu, les Dix Commandements. Il se réfère au meurtre – prohibé par le sixième commandement. Puis Il parle de la « haine » qui conduit souvent au meurtre. Aux versets 27-28, Jésus se réfère directement au septième commandement : « Tu ne commettras point d’adultère. » Aux versets 28-32, Il explique comment les chrétiens doivent éviter de briser ne serait-ce que l’esprit de la loi en convoitant une personne.

Lorsque nous laissons « la Bible s’interpréter elle-même », il est clair que Jésus-Christ a rendu les Dix Commandements encore plus exigeants qu’ils ne l’étaient dans le passé, pour les chrétiens du Nouveau Testament. Les chrétiens doivent soumettre entièrement leur vie au Christ afin qu’Il vive en eux à travers la puissance du Saint-Esprit (Galates 2 :20). Lorsqu’un jeune homme demanda au Christ : « Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :16-17). Puis Jésus énonça quelques-uns des Dix Commandements !

La loi divine spirituelle

Contrairement aux arguments théologiques et aux raisonnements alambiqués de nombreux commentaires bibliques, Jésus ne parlait pas des lois « cérémonielles » ou « rituelles » données à Moïse. Il parlait de Ses véritables disciples qui obéissent à la grande loi spirituelle de Dieu, les Dix Commandements. C’est cette loi – et elle seule – que Dieu prononça de Sa propre voix depuis le sommet du mont Sinaï. « Telles sont les paroles que prononça l’Éternel à haute voix sur la montagne, du milieu du feu, des nuées et de l’obscurité, et qu’il adressa à toute votre assemblée, sans rien ajouter. Il les écrivit sur deux tables de pierre, qu’il me donna » (Deutéronome 5 :22).

Dieu ordonna personnellement que ces tablettes soient placées dans l’arche de l’alliance – la représentation même de Son trône glorieux dans les cieux, le « saint des saints ». Aucune autre loi, ou instruction, ne fut placée dans ce lieu sacré ! Les Dix Commandements n’étaient pas uniquement une loi « morale », comme l’enseignent certains érudits égarés. Ces commandements sont la loi spirituelle « écrite de la main » du Créateur des cieux et de la terre !

L’aveuglement de l’humanité

Pourquoi tant de prétendus ministres et auteurs chrétiens insistent-ils sur l’idée que les Dix Commandements ont été « abolis » ou ne sont plus nécessaires ? Dans la plupart des commentaires bibliques ou des traités théologiques, ces prétendus érudits chrétiens essaient de mettre les Dix Commandements au même niveau que les lois cérémonielles et civiles de l’ancien Israël.

Ces « érudits » sont vraiment aveuglés ! Car les Dix Commandements sont une loi spirituelle totalement distincte écrite de la main même de Dieu. Les autres lois de l’ancien Israël étaient généralement appelées des statuts, des jugements ou des ordonnances. Ces lois additionnelles – données à la nation physique de l’ancien Israël – ne furent jamais placées dans l’arche. Elles ne furent jamais considérées au même niveau que les Dix Commandements. Ces statuts, ces jugements et ces ordonnances n’étaient clairement pas les commandements auxquels Jésus se référait lorsqu’Il répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. »

« Mais », demanderez-vous peut-être, « toutes les Églises n’enseignent-elles pas que nous devons obéir aux Dix Commandements ? » C’est une autre fausse supposition !

La vaste majorité des Églises et des prétendus ministres chrétiens enseignent que les Dix Commandements ne sont plus nécessaires en tant que modèle de vie pour les chrétiens, même s’ils restent un bon « guide moral ». Si vous en doutez, demandez simplement à votre ministre. Quant aux rares Églises qui proclament vraiment suivre les Dix Commandements, elles ont beaucoup de mal à expliquer pourquoi elles ont « dilué » les premier, deuxième, septième et dixième commandements – tout en abrogeant complètement le quatrième.

Mais si vous « observez » le culte et les pratiques du Christ et de l’Église chrétienne originelle, vous trouverez un groupe de chrétiens qui s’est toujours efforcé de suivre l’ordre du Christ : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4). Au lieu de garder le dimanche, le « jour du soleil », Jésus et Ses apôtres observaient le véritable sabbat que Dieu donna à toute l’humanité. Ce jour identifie Dieu comme le Créateur, en Le mettant à part des autres « dieux » que les hommes ont créés à travers les siècles. Jésus et Ses disciples gardaient, et ces derniers continuent de garder, les Jours saints bibliques représentant le grand plan de Dieu. Ces jours furent non seulement observés par le Christ, mais aussi par tous les apôtres. La Bible mentionne que Jésus observait la Fête des Tabernacles (Jean 7 :1-14), ainsi que la Pâque (Marc 14 :14). Souvenez-vous que le Saint-Esprit fut donné aux premiers chrétiens pendant la Pentecôte (Actes 2), un autre Jour saint divin que l’Église chrétienne et l’apôtre Paul observaient régulièrement (Actes 20 :16 ; 1 Corinthiens 16 :8).

Le commandement “test”

La parole inspirée de Dieu révèle que Jésus est la « lumière » de ce monde : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1 :4). Il nous est sans cesse répété de suivre l’exemple du Christ (1 Pierre 2 :21). Vers la fin de l’époque du Nouveau Testament, l’apôtre Jean, écrivit que « l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :5-6).

Ces versets nous disent qu’un disciple du Christ doit « marcher aussi comme il a marché lui-même ». Quel était donc l’exemple du Christ ? Quel était le mode de vie que Jésus-Christ enseigna et qui doit être au centre de notre attention ?

Jésus observa l’ensemble des Dix Commandements de Dieu, y compris l’observance régulière du sabbat du septième jour. Jésus-Christ et les apôtres originels ont toujours observé le sabbat et ils n’ont jamais enseigné qu’il avait été aboli ! George Park Fisher, professeur d’histoire ecclésiastique à l’université Yale, a écrit : « Au départ, les Juifs chrétiens fréquentaient les synagogues. Ils continuaient à observer les fêtes ordonnées dans la loi, et ils y ont graduellement connecté les idées et les faits chrétiens. Ils observaient le sabbat le samedi » (History of the Christian Church, page 40).

Jésus déclara : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2 :27-28). La Bible révèle clairement que le sabbat avait été sanctifié bien avant qu’il y ait un premier Juif pour l’observer ! Le Créateur sanctifia le sabbat comme un jour de repos et d’adoration pour l’humanité. Ce jour fut instauré immédiatement après la création de l’homme : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant » (Genèse 2 :1-3).

Notez que Dieu bénit et sanctifia « le septième jour », pas un autre jour de la semaine ! De nos jours, les Églises « dominantes » reconnaissent ce fait, même si elles observent le dimanche. Le cardinal catholique James Gibbon a écrit : « Vous pouvez lire la Bible depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, et vous ne trouverez pas une seule ligne autorisant, établissant la sanctification du dimanche. Les Écritures ordonnent la religieuse observance du Sabbat, jour que nous ne sanctifions jamais » (La foi de nos pères, chapitre VIII, traduction Adolphe Saurel).

De nombreux chrétiens sincères oublient que Dieu a fait de l’observance du sabbat un « signe » spécial d’identification entre Lui et Son peuple. Toute Église ou nation qui rejette – volontairement ou non – ce « signe » finit par ne plus comprendre l’identité du vrai Dieu, et elle perd de vue l’autorité, la puissance et la réalité du Dieu éternel qui a créé les cieux et la terre !

Dieu déclara aux enfants d’Israël : « Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie » (Exode 31 :13). Alors que les nations polythéistes observaient le « jour du soleil » (le dimanche), Dieu ordonna à Son peuple d’observer le septième jour comme un mémorial de la création. Ce jour devint un « signe » entre Dieu et Son peuple. Il identifie le véritable Dieu comme étant le Créateur et il identifie ceux qui gardent ce « signe » comme étant Son peuple – un peuple séparé du monde.

La parole divine nous dit que toute personne observant le saint sabbat de Dieu sera bénie. « Et les étrangers qui s’attacheront à l’Éternel pour le servir, pour aimer le nom de l’Éternel, pour être ses serviteurs, tous ceux qui garderont le sabbat, pour ne point le profaner, et qui persévéreront dans mon alliance, je les amènerai sur ma montagne sainte, et je les réjouirai dans ma maison de prière ; leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples » (Ésaïe 56 :6-7). Pendant le règne millénaire à venir du Christ sur Terre, tous les êtres humains observeront le sabbat : « À chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, toute chair viendra m’adorer, dit l’Éternel » (Ésaïe 66 :23).

Malheureusement, dans notre société païenne actuelle, le sabbat est généralement considéré comme difficile à observer. C’est devenu un test pour voir la volonté d’une personne à se soumettre réellement, en vivant de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Seuls quelques millions de juifs et de chrétiens sabbatariens essaient encore d’observer le sabbat biblique dans notre société. Mais Jésus – la « lumière du monde » – nous a montré l’exemple en observant le sabbat. Ses apôtres et Ses disciples l’observèrent aussi plusieurs décennies après Sa mort. Qui a reçu l’autorité de changer ce commandement divin ?

Toute parole de Dieu

Les premiers chrétiens basaient assurément leur vie sur la grande loi spirituelle de Dieu – les Dix Commandements. Ils s’efforçaient de vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Ils ne se contentaient pas de parler de la personne de Jésus-Christ, ils révéraient aussi Son message. Lorsqu’ils disaient « le Seigneur Jésus-Christ », ils reconnaissaient que le mot « Seigneur » signifie « Chef » – Celui à qui ils devaient obéir ! Jésus leur rappela cette relation essentielle à de nombreuses reprises, comme dans Luc 6 :46 : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? »

En magnifiant la loi de Dieu dans le sermon sur la montagne, Jésus déclara : « Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère » (Matthieu 5 :32). De nos jours, des millions de prétendus chrétiens divorcent à la première occasion venue ! Des millions de gens qui vont à l’Église mentent, trichent, commettent l’adultère et font intégralement partie de notre société hédoniste, violente et débauchée qui accepte à peu près toutes les formes de perversion connues par l’homme !

Cependant, le véritable christianisme est un mode de vie ! Il consiste à se soumettre entièrement à Dieu, en acceptant le Christ de la Bible comme notre Sauveur et notre Maître – en nous soumettant à Lui afin qu’Il vive en nous, à travers la puissance du Saint-Esprit. La parole de Dieu nous dit que « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement » (Hébreux 13 :8). Ainsi, Jésus vivra Sa vie en nous, de nos jours, la même vie d’obéissance qu’Il a vécue dans la chair il y a environ 2000 ans.

L’apôtre Paul a écrit : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2 :20). Le véritable Christ de la Bible vivra en nous si nous nous soumettons vraiment à Lui et L’acceptons comme notre Sauveur et Seigneur. Alors, ce n’est plus notre personne physique qui observera les Dix Commandements avec notre propre force, mais ce sera le Christ vivant en nous ! Paul a écrit : « Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4 :13, Ostervald).

Le Christ de la Bible reviendra probablement pendant cette génération comme Roi des rois (Apocalypse 11 :15). Voici comment sont décrits Ses véritables saints : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).

Parce qu’ils auront réellement obéi aux lois de Dieu dans ce monde séduit, ces « vainqueurs » rejoindront le Christ pour gouverner sur les nations de la Terre (Apocalypse 5 :10). « De Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :3-4).

Le voile qui aveugle spirituellement le monde sera finalement ôté pour tous les peuples et toutes les nations : « Et, sur cette montagne, il anéantit le voile qui est sur tous les peuples, la couverture qui couvre toutes les nations ; il engloutit la mort pour toujours ; le Seigneur, l’Éternel, essuie les larmes de tous les visages, il fait disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé » (Ésaïe 25 :7-8).

C’est le christianisme que le véritable Jésus-Christ enseignera et mettra en pratique sur cette Terre lorsqu’Il reviendra comme Roi des rois. Commencerez-vous maintenant à chercher ce Jésus-Christ – le Jésus-Christ de la Bible – et à Lui obéir ? Que Dieu vous donne la compréhension et le courage d’y arriver !

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