Gerald Weston | Page 6 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Jésus choisirait-Il votre Église?

Si Jésus revenait aujourd’hui, quelle Église choisirait-Il ? Irait-Il dans une de ces méga-Églises avec des milliers de membres qui se réunissent dans des bâtiments majestueux ? Choisirait-Il une petite église de campagne, ou une dénomination qui se réunit dans un petit local ? Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons cinq signes à rechercher pour identifier l’Église que Christ bâtit.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Si Jésus revenait aujourd’hui, quelle Église choisirait-Il ? Irait-Il dans une de ces méga-Églises avec des milliers de membres qui se réunissent dans des bâtiments majestueux ? Choisirait-Il une petite église de campagne, ou une dénomination qui se réunit dans un petit local ? Plus important encore, choisirait-Il votre Église ? J’espère qu’une question aussi personnelle ne vous offensera pas, car nous ferions bien tous de nous la poser.

De plus, comment ferait-Il ce choix ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, la réponse peut être trouvée, et elle n’est pas aussi compliquée qu’elle n’y paraît. Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, je vous donnerai cinq signes à rechercher pour identifier l’Église que Christ est en train de bâtir. Je vous offrirai également une brochure gratuite qui explique l’un de ces signes, intitulée Croyez-vous au véritable Évangile ? Donc, si vous voulez connaître la réponse à la question de savoir si oui ou non Jésus choisirait votre Église, restez avec moi. Car je reviens dans cinq secondes pour vous donner cinq signes distinctifs de l’Église que Jésus a bâtie !

Cinq signes à rechercher pour identifier l’Église que Christ est en train de bâtir

Une chaleureuse bienvenue à vous tous de la part de nous tous ici au Monde de Demain où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Dans l’émission d’aujourd’hui, je vous pose une question importante. Si Jésus devait revenir aujourd’hui, choisirait-Il votre Église ? Après tout, Il a dit qu’Il bâtirait Son Église et que les portes du séjour des morts ne prévaudraient point contre elle.

Croyez-vous, chers amis, à cela ? Si Jésus n’a pas réussi à le faire, alors c’est un menteur et Il ne peut pas être le Sauveur du monde ! C’est aussi simple que cela. Mais s’Il est en train de bâtir Son Église, et si elle existe de nos jours, ne voudriez-vous pas savoir avec certitude où elle se trouve ?

Beaucoup pensent que toutes les Églises qui professent que Jésus est le Christ sont les Siennes et que tout ce que nous avons à faire est « d’aller à l’Église de notre choix ». Mais, Son Église se trouve-t-elle, comme beaucoup le pensent, parmi des croyants dispersés dans des dénominations et des doctrines contradictoires ? Pensez-y ! Toutes les Églises ne croient pas, même de loin, aux mêmes choses.

Dans l’émission d’aujourd’hui, je vous donnerai cinq signes, et il y en a beaucoup d’autres qui se trouvent dans les Écritures – qui identifient l’Église que Christ est en train de bâtir. Alors commençons.

N°1 : Jésus dit qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher symbolique

Qu’est-ce que ou qui est ce Rocher ? Une grande dénomination prétend que leur supposé premier dirigeant était ce rocher, et ils se tournent vers Matthieu 16, pour en soutenir leur argument. Examinons de près ce passage et voyons s’ils ont raison. Au verset 16, Jésus demande à Ses disciples qui pensaient-ils que Jésus était. Simon Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »

Jésus expliqua que c’est le Père céleste qui révéla cette réponse à Pierre. Puis, au verset 18, Jésus dit : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Ce verset a été utilisé pendant des siècles pour valider l’Église romaine, mais Jésus a-t-Il dit qu’Il bâtirait Son Église sur Pierre, comme beaucoup le croient ? Le Nouveau Testament a été écrit à l’origine en grec, et il y a un jeu de mots entre deux mots grecs dans ce passage. Tous les deux signifient rocher, mais ils ne sont pas identiques. Relisons le verset 18 : « Et moi, je te dis que tu es Pierre [le terme utilisé ici en grec est petros], et que sur ce roc [maintenant c’est le mot petra en grec] je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Pourquoi deux mots différents ? Quelle différence cela fait-il ? Eh bien, « petros » est la forme masculine de ce mot et signifie « une petite pierre », ou « un morceau de pierre ». Il est traduit par le mot en français, Pierre, 161 fois dans le Nouveau Testament. Une seule fois, Pierre est traduit d’un mot différent, sans aucune relation avec le mot rocher. « Petra » est la forme féminine et se réfère à une roche plus grande, « un rocher massif ». Vous avez peut-être entendu parler du grand affleurement rocheux en Jordanie, connu sous le nom de Petra.

En fait, Jésus disait à Pierre qu’il était un petit rocher, ou un morceau de rocher, mais qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher massif – c’est-à-dire sur Lui-même. Lorsque le mot petros est utilisé pour une personne, il est traduit en tant que Pierre (161 fois dans le Nouveau Testament, comme déjà mentionné). Mais le mot petra, lorsqu’il se réfère à une personne, se réfère uniquement à Christ. Remarquez cet exemple dans Romains 9 :33 : « Selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale [il s’agit du mot petra], et celui qui croit en lui ne sera point confus. »

Il existe un passage écrit par l’apôtre Pierre lui-même, qui montre que Pierre savait qui était le vrai Rocher. Se référant au Christ, il écrit dans 1 Pierre 2 :7-8 : « L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale [il s’agit du mot petra]. »

Paul et Pierre ont tous deux utilisé le même mot en parlant du Christ. Dans 1 Corinthiens 10 :1-4, Paul ne laisse aucun doute sur l’identité du Rocher qui œuvra avec les Israélites lorsqu’ils sortirent d’Égypte :

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel [veuillez prendre note de la suite], car ils buvaient à un rocher spirituel [c’est-à-dire petra] qui les suivait, et ce rocher [petra] était Christ. »

Les preuves sont irréfutables. Jésus dit qu’Il bâtirait Son Église sur le petra, un Rocher massif, qui se rapporte uniquement à Jésus. Il existe de nombreuses références au Rocher dans l’Ancien Testament, mais remarquons le Psaume 18 :47 : « L’Éternel est vivant, et béni soit mon rocher ! Que le Dieu de mon salut soit exalté. »

Oui, Jésus, et non Pierre, est « le rocher de notre salut » (Psaume 95 :1). Cela pourrait être plus clair ? Donc, l’idée que le Christ bâtit Son Église sur l’apôtre Pierre est erronée.

Verset après verset, nous attestons que c’est Jésus, et non Pierre, qui est ce Rocher. Voyons donc ce qu’Il enseigna à Son Église. Mais avant de donner un deuxième signe, permettez-moi d’affirmer avec force qu’ici, au Monde de Demain, nous croyons que Jésus a été crucifié pour payer l’amende de nos péchés et que c’est par la grâce que nous sommes sauvés. C’est une évidence et je doute que beaucoup d’entre vous soient en désaccord. C’est pourquoi je me concentre sur des signes trouvés dans la Bible qui ne sont peut-être pas compris par tous. Le Christ apparut à Ses disciples après Sa résurrection et leur donna une mission que vous pouvez lire dans Marc 16 :15. Et ceci est le signe numéro 2 :

N°2 : L’Église de Dieu doit prêcher au monde entier le même Évangile enseigné par Jésus

Mais toutes les Églises ne font-elles pas cela ? Malheureusement, la plupart ne prêchent jamais Son message. Le mot « Évangile » signifie bonne nouvelle, alors quelle est cette bonne nouvelle que Jésus proclama pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Il est choquant de constater que la plupart ne le savent pas ! Le savez-vous ? Est-ce uniquement le récit de Sa mort, de Son ensevelissement et de Sa résurrection ? Son sacrifice pour l’humanité est certainement une bonne nouvelle ! Mais quel était le message qu’Il proclama à Ses disciples pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Marc nous raconte le début du ministère du Christ :

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

De nombreuses Écritures nous montrent que, quel que soit ce message, c’est celui que Jésus et Ses disciples ont continué à prêcher. Remarquez combien il était important pour le Christ de proclamer ce message – allons à Luc 4 :42-43 :

« Dès que le jour parut, il sortit et alla dans un lieu désert. Une foule de gens se mirent à sa recherche, et arrivèrent jusqu’à lui ; ils voulaient le retenir, afin qu’il ne les quitte point. Mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »

Dans notre brochure gratuite Croyez-vous au véritable Évangile ?, notre regretté Dr Meredith pose la question suivante :

« Mais quel est ce Royaume ? De nombreuses idées circulent à ce sujet. À l’époque du Christ, les Juifs pensaient qu’une figure – un Messie – mènerait leur nation physique dans une campagne militaire pour soumettre les autres gouvernements jusqu’à ce qu’ils règnent en maîtres absolus sur tous les hommes. Plus tard, un autre concept affirma que l’Église est le Royaume. D’autres crurent que le Royaume de Dieu est un royaume éthéré qui se trouve dans le cœur des hommes. D’autres encore conclurent qu’il doit se référer au bonheur éternel dans les cieux, car l’Évangile selon Matthieu utilise l’expression “le royaume des cieux”. Certains soutiennent également que le Royaume est la personne de Jésus Lui-même » (Croyez-vous au véritable Évangile ?, page 15).

Comment une Église peut-elle être l’Église bâtit par Jésus si elle ne proclame pas ce même message ? S’il vous plaît, chers amis, ne présumez pas que vous savez ce qu’est ce Royaume ! C’est choquant, mais la plupart des Églises chrétiennes n’ont jamais prêché le véritable Évangile que Jésus a apporté. Mais vous pouvez le connaître, si vous réclamez notre brochure gratuite qui vous ouvrira les yeux : Croyez-vous au véritable évangile ? Donc, le deuxième signe est que l’Église de Dieu doit prêcher au monde entier le même Évangile enseigné par Jésus. Le signe n°3 est :

N°3 : L’Église du Christ se doit d’enseigner et de mettre en pratique la loi divine

Notez ces déclarations de Jésus qui a dit qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher – ce Rocher étant Christ Lui-même :

« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé » (Matthieu 5 :17-18).

Il y a l’exemple du jeune homme riche qui a demandé à Jésus ce qu’il devait faire de bon pour hériter la vie éternelle. Remarquez la réponse de Jésus : « Il lui répondit : Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Jésus a ensuite cité plusieurs des Dix Commandements. Il a également reproché aux gens de Son époque de l’appeler Seigneur, c’est-à-dire Maître, mais de ne pas Lui obéir. « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Il raconta ensuite une parabole bien connue. Il existe même une chanson d’enfants en anglais à ce sujet qui fait le contraste entre construire sur un rocher ou sur le sable.

« Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc… [Et le mot utilisé ici pour roc est petra qui est une référence claire au Christ] » (Luc 6 :47-48).

L’apôtre Jean nous dit dans 1 Jean 3 :4 : « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. » Sans la loi, il n’y a pas de péché. Sans péché, il n’y a pas besoin de pardon. Là où il n’y a pas besoin de pardon, il n’y a pas besoin de Sauveur. Par conséquent, l’Église que Jésus bâtit s’efforcera de respecter la loi divine.

C’est beaucoup plus important que les gens ne le pensent, car tout le sujet de la grâce dépend de la loi. Nous vous encourageons à ne pas seulement nous croire, mais à prouver ces choses par vous-même dans la Bible ! Comme Paul le demanda et répondit dans Romains 3 :31 : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi. » Ceci m’amène au signe n°4 :

N°4 : L’Église du Christ doit enseigner la repentance du péché

Remarquez à nouveau le commencement de l’Évangile du Christ, comme décrit dans Marc 1 :14-15 : « Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. »

Nous voyons ici deux commandements du Rocher – Jésus-Christ. Nous devons croire à l’Évangile, la bonne nouvelle que Jésus et les apôtres ont enseignée ; et ce message diffère de celui qui est enseigné dans la plupart des églises aujourd’hui. Il n’est pas étonnant que Paul fût soucieux à l’égard de l’Église de Dieu à Corinthe, comme nous le lisons dans 2 Corinthiens 11 :3-4 :

« Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile [veuillez noter cela] que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. »

En plus de croire au même Évangile que celui enseigné par Jésus, nous devons nous repentir. Mais se repentir de quoi ? Du péché, bien sûr ! Mais qu’est-ce que le péché ? Comme nous l’avons déjà lu, c’est la transgression de la loi divine. Voyons maintenant ce que Jean nous dit à propos de ceux qui connaissent Dieu et ceux qui ne le connaissent pas :

« Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :3-6).

La véritable Église de Dieu prêche un message de repentance du péché, que la Bible définit comme la transgression de la loi divine. Jusqu’à présent, nous avons vu que :

  1. Jésus dit qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher symbolique, et ce Rocher, comme nous l’avons vu, c’est le Christ.
  2. L’Église de Dieu doit prêcher au monde entier le même Évangile enseigné par Jésus.
  3. L’Église du Christ se doit d’enseigner et de mettre en pratique la loi divin.
  4. L’Église du Christ doit enseigner la repentance du péché

Nous avons déjà vu quatre signes à prendre en compte pour identifier Son Église, car Il nous dit qu’Il a une Église, que les portes du séjour des morts ne peuvent prévaloir contre elle. Voyons maintenant le cinquième signe :

N°5 : L’Église que le Christ bâtit doit être organisée

De nos jours, de nombreuses personnes ont abandonné ce qu’elles appellent la « religion organisée », et nous le comprenons. Il y a beaucoup trop d’hypocrisie, de manque de sincérité, de cupidité et de corruption dans les Églises d’aujourd’hui. Mais ce n’est pas nouveau. L’histoire de ce que l’on appelle « christianisme » est une triste histoire en effet. Des guerres sanglantes, avec des épées et des fusils, ont été menées entre les principales dénominations. Des prêtres prédateurs ont abusé de milliers de personnes au fil des années. Comment peut-on croire que Dieu œuvre dans de telles Églises ?

Nous comprenons que le péché se trouve partout sur Terre, mais les guerres et les abus institutionnalisés sont une autre affaire. Comment peut-on adhérer à une Église qui enseigne le contraire de ce que Jésus enseigna ? Mais cela signifie-t-il que l’organisation dans la religion est mauvaise ? Réfléchissez. Quel est le contraire d’organisé ? Jésus est-Il l’auteur de la désorganisation et de la confusion ?

Jésus a dit qu’Il bâtirait Son Église. Le mot qu’Il utilisa pour désigner l’Église vient du grec ekklesia. En termes simples, ce mot désigne une assemblée, n’importe quelle assemblée, mais dans le contexte où Jésus l’utilisa, Il parle de l’assemblée de Ses disciples appelés. Il parle des personnes, et non du bâtiment.

Un chapitre de l’épître de Paul aux Éphésiens apporte une grande clarté à ce sujet. En aucun cas, il ne décrit un corps désorganisé de croyants qui se trouve dans différentes dénominations. C’est plutôt le contraire. Paul supplie les Éphésiens de maintenir l’unité de la foi :

« Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec amour, vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Éphésiens 4 :1-3).

Mais était-il en train de promouvoir un mouvement œcuménique de compromis entre des organisations avec des croyances contradictoires ? Au contraire, il précise qu’il ne peut y avoir de compromis en matière de doctrine. Il poursuit :

« Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous » (Éphésiens 4 :4-6).

Apparemment, Paul ne considérait pas qu’il était acceptable de fréquenter l’Église de son choix ! Mais l’Église que Christ est en train d’édifier est-elle organisée ? Ou s’agit-il, comme beaucoup le croient, de croyants dispersés que l’on retrouve dans toutes les dénominations ? Par exemple, les Églises ont des idées différentes sur le baptême – à quel âge, un nourrisson ? Un adulte ? Un adolescent ? Quel mode de baptême ? Parle-t-il d’aspersion ? Ou de l’immersion totale dans l’eau ? Et de la nécessité même d’un tel baptême.

Pourtant, Paul dit qu’il n’y a qu’un seul baptême. Comment cela fonctionne-t-il ? Et toutes les Églises n’ont pas la même espérance. Certaines croient que nous irons au ciel où la plus grande joie est ce qu’on appelle la vision béatifique – contempler le visage de Dieu pour l’éternité. D’autres croient que la récompense des sauvés se trouve ici-bas. Certains pensent qu’il faut respecter la loi tandis que d’autres professent que « l’amour » est tout ce qui est nécessaire. Alors comment peut-il y avoir « un seul corps et un seul Esprit […] une seule espérance par votre vocation […] un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême » (Éphésiens 4 :4-6) ?

Voici la suite de ce que Paul a dit à l’Église d’Éphèse :

« Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; ainsi, nous ne serons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais en professant la vérité dans l’amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans l’amour » (Éphésiens 4 :11-16).

Je vous invite à ressortir votre Bible et à lire Éphésiens 4 par vous-même. La confusion que nous voyons dans toutes les dénominations qui se contredissent les unes les autres peut difficilement correspondre à ce que Paul décrit ici. Paul décrit un ministère – une structure, une organisation et une hiérarchie. Il y a beaucoup d’autres signes, mais c’est tout ce que j’ai le temps d’aborder aujourd’hui.

Si vous souhaiteriez en savoir plus, n’oubliez pas d’obtenir votre exemplaire gratuit de notre brochure intitulée Croyez-vous au véritable Évangile ?


Choisirez-vous la marque de la bête?

L’émission d’aujourd’hui est destinée à ceux qui sont courageux, mais elle parle aussi d’une grande récompense pour eux. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons dans la Bible ce qu’est la fameuse marque de la bête. Est-il possible que tout le monde soit forcé d’accepter une puce implantée comme marque d’identification ? Restez à l’écoute pour découvrir les réponses.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

De nombreuses idées concernant l’énigmatique marque de la bête 

La marque de la bête est un sujet qui fascine beaucoup de gens et génère de très nombreuses spéculations – la plupart étant totalement fausses. Pourtant, cette étrange marque va, d’une manière ou d’une autre, affecter votre vie et celle de vos proches. En fait, à votre insu, vous l’avez peut-être déjà acceptée.  

Aujourd’hui, je vais vous expliquer ce qu’elle est dans cette émission du Monde de Demain. Je vous offrirai également une brochure gratuite intitulée Quel est le jour du sabbat chrétien ? Elle répond à une question que trop peu de gens se posent. Rares sont ceux qui prennent le temps de se la poser, et encore moins nombreux sont ceux qui ont la volonté de renoncer aux traditions humaines pour obéir à Dieu.

L’émission d’aujourd’hui est destinée à ceux qui sont courageux, mais elle parle aussi d’une grande récompense pour eux. Dans l’émission d’aujourd’hui, je parlerai de la fameuse marque de la bête. Quelle est exactement cette marque énigmatique ?

Les idées erronées abondent. Certains pensent que le nombre 666 sera tatoué sur le front ou sur le dos de la main. D’autres pensaient autrefois que le numéro de sécurité sociale des États-Unis était cette marque, mais cette spéculation s’est estompée avec le temps. Qu’en est-il d’un code-barres et d’un code QR ? La plupart de ces candidats sont tombés en désuétude et ont été remplacés par une puce informatique plus moderne, de la taille d’un grain de riz, qui pourrait être insérée dans la main entre le pouce et l’index. Ces puces informatiques sont en effet déjà utilisées pour retrouver des animaux perdus et pour identifier les travailleurs.

Est-il possible que tout le monde soit forcé d’accepter une puce implantée comme marque d’identification ? Cette idée, ou toute autre idée abandonnée, pourrait-elle être la marque ? La réponse est négative, aucune d’entre elles ! voici pourquoi. Lisons la réponse qui se trouve dans le livre de l’Apocalypse dans la Bible : 

« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13 :16-18).

Qui est la bête ou qu’est-ce que la bête ?

Par-dessus tout, la marque de la bête est essentiellement « la marque de la bête ! »  Cela nous amène à une question fondamentale :  Qui est la bête ou qu’est-ce que la bête ? La bête dont il est question dans ces versets a connu une longue histoire avec plusieurs résurgences. La résurgence finale se fera encore en Europe, comme pour les résurgences précédentes. Elle sera composée de dix nations ou groupes de nations qui ne s’entendront pas naturellement les unes aux autres, mais elles seront alliées pendant une courte période, et formeront une grande puissance militaire et économique. De plus, nous apprenons que la bête est chevauchée par une grande fausse Église. Remarquez brièvement dans Apocalypse 17 :12-13 : 

« Les dix cornes [ce sont les dix cornes de la bête] que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. »

Quelle que soit la marque de la bête, ce doit être sa marque à elle, et non une marque qui provient d’une autre source. Remarquez une fois de plus la sévérité de sa marque : 

« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13 :16-17).

Qu’y a-t-il de mal à avoir un marqueur d’identification, qu’il s’agisse d’un numéro de sécurité sociale, d’un tatouage ou d’une puce dans le but de faire des affaires ? Qu’y a-t-il d’intrinsèquement répréhensible à cela ? Après tout, nous utilisons des cartes d’identité en permanence. Nous avons besoin d’un permis de conduire, d’un passeport ou d’une autre forme d’identification pour faire un check-in dans un hôtel, prendre l’avion ou encaisser un chèque. Pourquoi refuserait-on la marque si celle-ci permet de nourrir sa famille ?

L’arrivée de la marque de la bête est prédite dans la Bible

La marque de la bête est, tout d’abord, prédite dans la Bible. La Bible nous informe que vous ne pourrez ni acheter ni vendre sans cette marque. Alors pourquoi vous ne devriez pas prendre cette marque si cela vous permet de faire des affaires, et peut-être même de nourrir votre famille ?  En quoi cette forme d’identification est-elle différente d’un permis de conduire, d’un passeport, d’un numéro de sécurité sociale, d’une empreinte digitale ou d’un scanner oculaire ? Pourquoi nous ne devrions pas l’accepter ? La Bible, qui prédit l’arrivée de cette marque, donne une très bonne raison de ne pas l’accepter : 

« Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’Agneau » (Apocalypse 14 :9-10). 

La « fureur de Dieu » – pourquoi ? Pourquoi Dieu est-Il si en colère ? Apocalypse 16 :1-2 décrivent comment Dieu va répandre Sa colère lors des sept derniers fléaux dans les temps du retour du Christ. Remarquez le premier de ces sept fléaux : 

« Et j’entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image. » 

La marque de la bête est une marque de désobéissance à Dieu

Cela montre l’attitude de Dieu envers ceux qui reçoivent la marque, mais cela n’explique pas la raison. Quel est le problème ? Pourquoi Dieu est-Il si en colère contre ceux qui reçoivent cette marque ? Nous devons nous référer à d’autres Écritures qui expliquent vers qui la colère de Dieu se dirige – et il s’agit de ceux qui Lui désobéissent. Remarquez-le dans Romains 2 : 5 : « Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu ».

Il s’agit clairement d’une référence à un moment particulier dans le futur. Colossiens 3 :5-6 décrivent également la colère de Dieu à venir. Remarquez le verbe « vient » : 

« Faites donc mourir ce qui, dans vos membres, est terrestre, la débauche, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. »

Par contre, les vrais chrétiens qui rejetteront la marque seront récompensés. Ils se tiendront devant le trône même de Dieu : « Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, son image, et le nombre de son nom, étaient debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu » (Apocalypse 15 :2).

À Son retour, Jésus-Christ distribuera des récompenses à Ses serviteurs, ceux qui ont tout risqué pour Lui rester fidèles. Ceux-ci sont prêts à obéir à Dieu, quelles qu’en soient les conséquences, mais la récompense consiste à régner avec le Christ pour apporter la paix sur cette planète troublée. Nous lisons cela dans Apocalypse 20 : 4 : 

« Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front ni sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. »

Quelle que soit cette marque, c’est très sérieux. Tout le monde sera obligé de prendre position d’un côté ou d’un autre. Sans elle, il sera interdit d’acheter et de vendre. Mais en l’adoptant, nous subirons la colère de Dieu. Quelle qu’elle soit, ce sera une marque de désobéissance à l’encontre de Dieu, elle sera associée à la bête et à un système religieux qui chevauchera la bête.

La marque de la bête est liée à l’Empire romain et au système religieux qui l’influence

Le livre de Daniel décrit quatre grands empires païens qui allaient se succéder dans le monde. L’histoire de ces empires commença à Babylone et se terminera avec le retour du Christ qui les anéantira pour établir Son royaume sur Terre. Le livre de Daniel décrit le songe du roi Nebucadnetsar de Babylone, dans lequel il vit une statue géante décrite dans Daniel 2 :32-33 : « La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient d’airain ; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. »

Mais qu’est-ce que cela signifie ? Les spéculations abondent, mais la plupart des érudits sont d’accord avec ce que la Bible dit clairement, et que l’Histoire confirme. La réponse se trouve au début du verset 37 : 

« Ô roi [Nebucadnetsar], tu es le roi des rois […] c’est toi qui es la tête d’or. Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (Daniel 2 :37-40).

L’Empire chaldéen de Nebucadnetsar fut le premier. L’Empire médo-perse fut le suivant, suivi de l’Empire gréco-macédonien – et l’Empire romain fut le quatrième. Daniel 7 et 8 donnent des détails étonnamment précis à l’égard de ces Empires. Puis, Apocalypse 13, qui fut rédigé à l’époque de Rome, donne des détails sur l’avenir de l’Empire romain. Apocalypse 17 décrit cet Empire qui serait influencé par un grand système religieux, d’où le terme « Saint-Empire romain ».

Apocalypse 17 démontre également que ce système romain connaîtrait sept résurgences alors qu’il serait sous l’emprise d’une femme impudique. Dans le langage symbolique de la Bible, une femme fait référence à une Église. Cette relation inique entre l’Église et l’État continuerait jusqu’au second Avènement, allant même jusqu’à combattre le Christ à Son retour. Nous lisons au sujet de la septième et dernière résurgence de cette bête dans Apocalypse 17 :12-14 : 

« Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donneront leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ». 

Le terme « la bête » s’applique à la fois à un homme ainsi qu’à son Empire. Lorsque l’on lit les passages de Daniel 2, 7 et 8, ainsi que ceux d’Apocalypse 13 et 17, peut-on avoir le moindre doute quant à son identité ? Cela n’est nul autre que l’Empire romain. Certains s’embrouillent, cependant, parce que dans Apocalypse 13 il y a une référence à une deuxième bête : 

« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie » (Apocalypse 13 :11-12).

Cette bête ressemblera à l’Agneau de Dieu, mais parlera comme un dragon, c’est-à-dire comme Satan le diable. Il s’agit d’un système religieux chrétien de contrefaçon. Les versets suivants corroborent cela : c’est une bête qui accomplit des miracles, elle est aussi une bête calquée sur le système romain, et elle imposera aux gens d’adorer la première bête ou d’être tués. En parlant de cette deuxième bête, nous lisons aux versets 13-15 : 

« Elle opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image de la bête qui avait été blessée par l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parle ; et qu’elle fasse que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête soient tués. »

C’est ce faux système religieux qui amènera les gens à recevoir cette fameuse marque, comme le prouve le verset 16 : « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front ».

Ceux qui acceptent la marque de la bête transgressent les commandements de Dieu

Il est à présent temps de révéler ce qu’est cette marque de la bête. Passons donc en revue ce que nous savons déjà. Cette marque n’est pas n’importe quel signe d’identité. Ce n’est pas le système de sécurité sociale. Ce n’est pas en elle-même un code-barres, un code QR, ou une puce électronique. C’est avant tout le point numéro 1 :

  1. C’est la marque « de la bête ».
  2. Cette bête commença à l’époque de Babylone et se terminera au moment du retour de Jésus-Christ (Apocalypse 13 et 17).
  3. À la fin de cette ère, 10 nations ou rois cèderont leur pouvoir lors de la dernière résurgence de la bête (Apocalypse 17 :12-13).
  4. Une Église impudique chevauchera cette bête (Apocalypse 17 :1-7).
  5. Cette bête aura une marque ou un signe d’identification (Apocalypse 13 :16-17).
  6. Cette marque sera imposée au monde entier (Apocalypse 13 :16).
  7. Vous ne pourrez ni acheter ou vendre sans cette marque (Apocalypse 13 :17).
  8. La colère de Dieu sera répandue sur tous ceux qui accepteront la marque (Apocalypse 16 :2).
  9. Ainsi, les vrais chrétiens qui refuseront la marque, parce qu’ils suivront le Christ, seront grandement récompensés à la résurrection (Apocalypse 20 :4).
  10. C’est la transgression des commandements divins qui entraînera la colère divine, comme nous l’avons vu dans Colossiens 3 :5-6.

Dieu a un signe spécial pour identifier Son peuple 

Ce dernier point est la clé. Ceux qui acceptent la marque transgresseront les commandements de Dieu d’une manière ou d’une autre. Pour comprendre ce qu’est la marque de la bête, nous devons d’abord comprendre que Dieu a aussi un signe qui identifie Son peuple, tout comme la marque de la bête identifiera ceux qui appartiennent à la bête. Ceci dit, ne me croyez pas simplement parce que je le dis, mais parce que vous le lisez dans la Bible. Si vous avez une Bible, reportez-vous à Exode 31, ou prenez-en note pour le lire vous-même plus tard. 

« Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie [ou vous met à part] […] Les enfants d’Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé » (Exode 31 :13, 16-17).

Oui, le sabbat, le septième jour de la semaine, est un signe entre Dieu et Son peuple. Certains diront que cela ne s’applique qu’aux Juifs, mais ils ne tiennent pas compte de certains versets clés du Nouveau Testament, comme la déclaration de Jésus faite à la Samaritaine au puits, qui se trouve dans Jean 4 :22 : « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. » Ou encore la déclaration de Paul aux Romains : 

« Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les apparences ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’Esprit et non la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2 :28-29).

Dieu a-t-Il une norme, un jour de culte pour les Juifs et un autre pour les non-Juifs ? Réfléchissez à cela ! Le Christ est-Il divisé ? Alors pourquoi la plupart des chrétiens se réunissent-ils le dimanche au lieu du seul jour que le Dieu de la Bible sanctifie ?

Certains argumentent avec l’idée que le dimanche est le « Jour du Seigneur », prenant Apocalypse 1 :10 totalement hors contexte. Là, il s’agit du Jour du Seigneur, la période de la colère divine sur l’humanité rebelle, comme le montre le contexte et l’ensemble du livre de l’Apocalypse. Mais si quelqu’un veut argumenter que l’expression « le Jour du Seigneur » fait référence à un jour de la semaine, voyons quel jour Jésus nous dit être Son jour : « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2 :27-28).

Peut-on être plus clair que cela ? Cette affirmation est répétée dans Matthieu 12 :8 et Luc 6 :5. À trois reprises, il nous est dit que Jésus est le maître du sabbat. Combien de fois avons-nous lu qu’Il est le maître du premier jour de la semaine ? Zéro, nada, jamais ! Ce n’est tout simplement pas ce jour-là.

La marque de la bête est essentiellement une contrefaçon du signe de Dieu identifiant Son peuple

Mais qu’en est-il du fait que la marque de la bête doit être placée sur le front ou sur la main ? Ne spéculons pas. Mais laissons la Bible répondre à cette question. En ce qui concerne les commandements divins, y compris le commandement du sabbat, nous lisons dans Deutéronome 6 :8 : « Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. »  

Faisant référence à l’un des sabbats annuels de Dieu, nous lisons dans Exode 13 :9 : « Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux, afin que la loi de l’Éternel soit dans ta bouche ; car c’est par sa main puissante que l’Éternel t’a fait sortir d’Égypte. »

Oui, la loi de Dieu, et notamment la loi de Ses sabbats, doit être inscrite sur nos fronts (siège de la pensée et de la prise de décisions) et sur nos mains (symbole de nos actions). C’est là où la bête voudra imposer sa marque.

Alors, qui a voulu changer le jour de repos ? La réponse se trouve dans l’Histoire. Selon de nombreuses sources, c’est l’empereur Constantin qui imposa le dimanche comme jour de repos et de culte, et à plusieurs époques Rome ordonna de punir quiconque observait le sabbat biblique du septième jour. Cette marque s’est maintenue jusqu’à nos jours, mais elle n’a pas toujours été appliquée aussi sévèrement. Constantin était l’empereur de Rome et le système religieux qui s’est inspiré de Rome a emboîté le pas. La marque de la bête profane et l’image du système religieux qui substituent leur jour (le dimanche) à celui de Dieu (le samedi) n’est autre qu’une contrefaçon du signe de Dieu identifiant Son peuple.

Des millions de chrétiens ont adopté cette marque, sans s’en rendre compte, au moment même où je parle. Mais lorsque la future résurgence finale de la bête se manifestera, en coopération avec ce même système religieux, elle ne sera plus facultative. On pourra l’imposer par un passeport, une puce ou tout autre moyen, mais il ne s’agira que du moyen d’application, pas de la marque elle-même.

Aujourd’hui encore, il existe une pression pour que les monnaies numériques des banques centrales (ou MNBC) voient le jour. Ces monnaies numériques contrôlées par les gouvernements donneraient le pouvoir aux gouvernements du monde entier de contrôler le comportement de leurs citoyens. S’agira-t-il d’un moyen d’application ? Seul l’avenir nous le dira, mais les moyens d’application ne sont pas aussi importants pour nous que la marque en elle-même.

N’oubliez pas de vous procurer un exemplaire gratuit de notre brochure : Quel est le jour du sabbat chrétien ?


Le nationalisme chrétien réparera-t-il le monde?



Beaucoup de gens sont heureux que les trois années qui viennent de s’écouler soient terminées et ils espèrent un avenir meilleur. Peut-être faites-vous partie de ces personnes et nous ne pouvons pas vous blâmer. La liste des catastrophes est interminable. Les termes tempête parfaite, proportions bibliques ou historiques, ainsi que cygne noir ont été trop souvent entendus. Nous savons tous que cette période a été difficile et que les décisions prises par les dirigeants semblaient parfois exaspérantes ou désastreuses.

2023 selon la prophétie biblique

Que pouvez-vous attendre de l’année à venir ? L’année 2023 sera-t-elle meilleure que l’année 2022 ? Ou sera-t-elle une autre année décevante avec des ennuis de toute sorte ? Dans l’émission d’aujourd’hui, nous vous donnerons les tendances auxquelles vous pouvez vous attendre en 2023 et au-delà. Donc, si vous voulez savoir ce qui vous attend pour votre avenir, restez à l’écoute !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Que pouvez-vous attendre de l’année à venir ? L’année 2023 sera-t-elle meilleure que l’année 2022 ? Ou sera-t-elle une autre année décevante avec des ennuis de toute sorte ?

Au début de chaque année, l’un d’entre nous, ici au Monde de Demain, donne des tendances à surveiller pour l’année à venir et au-delà. Nos prédictions ne sont pas basées sur des boules de cristal, des lectures des lignes de la main ou des signes astrologiques. Oubliez Nostradamus. Nos prédictions proviennent des prophéties trouvées dans la Bible. L’Histoire a prouvé que la prophétie biblique est exacte. La Bible ne donne pas toujours le moment exact quand un événement aura lieu, mais elle nous donne un contexte historique à l’avance avec des détails remarquables.

Dans l’émission d’aujourd’hui, j’examinerai brièvement si nos prédictions pour 2021 et 2022 étaient exactes, puis je vous donnerai les tendances auxquelles vous pouvez vous attendre en 2023 et au-delà. Donc, si vous voulez savoir ce qui vous attend pour votre avenir, restez à l’écoute. Je reviens dans cinq secondes.

Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue de la part de toute l’équipe du Monde de Demain, où nous vous apportons la bonne nouvelle de la venue du Royaume de Dieu, nous révélons les prophéties de la fin des temps et nous expliquons les enseignements clairs de Jésus-Christ.

Se tourner vers la Bible pour connaître l’avenir

Est-il possible de connaître l’avenir ? Dans l’affirmative, où devrions-nous nous tourner ? Devrions-nous consulter les signes astrologiques dans le Soleil, la Lune et les étoiles ? Devrions-nous nous rendre chez un médium ou chez une voyante ? Devrions-nous essayer de déchiffrer les écrits de Nostradamus, ou encore d’autres médiums et astrologues notoires ?

Ici, au Monde de Demain, nous nous tournons vers la Bible. Aucun de nous n’est prophète, pour autant, nous pouvons vous lire les déclarations claires des prophètes bibliques et vous indiquer ce qu’ils ont écrit. De plus, il est raisonnable que vous aimeriez savoir dans quelle mesure nous comprenons avec précision leurs écrits.

Malheur sur malheur en 2021

Voici la tendance dite à surveiller en 2021 :

Avant la pause, je vous ai dit que je lirai ce que Dieu dit de l’avenir dans la Bible. Dans cette émission, nous avons passé en revue les prédictions et les tendances à surveiller au cours des deux dernières années. J’ai ensuite promis de vous parler d’une seule tendance à observer en 2021 et dans les années qui suivront. Nous ne pouvons pas connaître le moment exact, mais la tendance est certaine : Il y aura désastre après désastre pour l’Amérique et les peuples de souche britannique.

Remarquez comment le prophète Ézéchiel décrit ce qui attend l’anglosphère : « La ruine vient ! Ils cherchent le salut, et point de salut ! Il arrive malheur sur malheur, un bruit succède à un bruit ; ils demandent des visions aux prophètes ; les sacrificateurs ne connaissent plus la loi, les anciens n’ont plus de conseils. Le roi se désole, le prince s’épouvante, les mains du peuple du pays sont tremblantes. Je les traiterai selon leurs voies, je les jugerai comme ils le méritent, et ils sauront que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 7 :25-27).

Comment cette seule prédiction de malheur sur malheur était-elle exacte ? Un an plus tard, je passai en revue les principales nouvelles de 2021, et comme je le mentionnai à l’époque, au cours de mes 74 ans d’existence, je ne me souvenais pas d’une autre année où il y eut autant de catastrophes stupéfiantes empilées les unes sur les autres. Mais au cas où vous l’auriez oublié, permettez-moi de vous rappeler brièvement quelques-unes seulement de celles que j’ai relatées dans cette émission :

  • Les conséquences de la guerre contre les énergies fossiles ;
  • Les tempêtes hivernales historiques qui ont frappé le Texas et les États américains des plaines centrales ;
  • La crise à la frontière sud des États-Unis ;
  • Le variant Delta et la persistance de la pandémie de Covid-19 ; et rappelez-vous qu’il y a eu plus de morts en 2021 que l’année précédente ;
  • La manière humiliante dont l’Amérique a quitté l’Afghanistan ;
  • La rupture de la chaîne d’approvisionnement ;
  • L’inflation ;
  • La pénurie de main-d’œuvre et plus encore…

Cette liste est loin d’être exhaustive. Il y eut beaucoup d’autres événements catastrophiques ! 2021 fut vraiment une année extraordinaire remplie de malheur sur malheur !

Nos prédictions pour 2022 basées sur Ézéchiel 7

Mais qu’en est-il de nos prédictions pour 2022 ? Examinons brièvement ces trois prédictions et voyons si elles ont fait mouche :

  1. Alors que vous pensez que le pire est arrivé, quelque chose de plus grave surgit !
  2. Des crises se succèderont en chaîne
  3. Les rumeurs ne feront qu’empirer

Les deux dernières sont mentionnées dans Ézéchiel 7 : « La ruine vient ! Ils cherchent le salut, et point de salut ! Il arrive malheur sur malheur, un bruit succède à un bruit » (Ézéchiel 7 :25-26).

C’est ce que nous avons témoigné ! Y a-t-il jamais eu une époque où les rumeurs étaient si répandues que ce que nous voyons de nos jours sur les réseaux sociaux ? Les rumeurs ont toujours existé, mais Internet les a amplifiés.

Qu’en est-il des crises en chaîne ? Des catastrophes historiques se sont-elles produites en 2022 ? Quand nous pensions que ça ne pouvait pas être pire, ce fut le cas. Est-ce que la première prédiction de : « Alors que vous pensez que le pire est arrivé, quelque chose de plus grave surgit ! » s’est-elle avérée juste ? Je pense que vous connaissez la réponse, mais à quel point la situation était-elle mauvaise ? Notez ce titre de la BBC : « Le terme “Permacrise” est déclaré mot de l’année par le dictionnaire Collins. » L’article explique ensuite : « “Permacrise” – un mot décrivant le sentiment de vivre une période de guerre, d’inflation et d’instabilité politique – fut choisi comme mot de l’année par le dictionnaire Collins. Il “résume à quel point l’année 2022 fut terrible pour tant de gens”, déclara Alex Beecroft, responsable de Collins Learning » (“Permacrisis declared Collins Dictionary word of the year”, BBC, 1er novembre 2022).

Les prix élevés des carburants et l’inflation ont gangréné notre monde en 2022. Le prix moyen du carburant aux États-Unis en octobre 2020 était de 2,16 $ par gallon. Il est passé à 3,29 $ un an plus tard. Mais les prix s’envolèrent en 2022, atteignant un niveau jamais égalé de 4,93 $ en juin. Les prix se sont modérés de juillet à septembre, mais ont recommencé à augmenter en octobre pour atteindre une moyenne nationale de 3,82 $ – un prix encore bien supérieur à tous les mois de l’année précédente. Alors que nous pensions que la situation ne pouvait pas empirer, 2022 nous a prouvé le contraire, puisque le coût de pratiquement tout a augmenté (“U.S. Regular All Formulations Retail Gasoline Prices (Dollars per Gallon)EIA.org, 7 novembre 2022).

Toutefois, la plupart des pays aimeraient avoir ce qu’ils considèrent comme les prix avantageux de l’Amérique. L’inflation, les prix élevés du carburant et les rayons vides ont frappé le monde entier, et tout cela a été intensifié par le cygne noir de l’année : l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cette catastrophe provoquée par l’homme n’a fait qu’empirer les choses.

« Plus de la moitié des pays de la zone euro ont enregistré des taux d’inflation à deux chiffres en octobre, notamment l’Allemagne (11,6%), la Belgique (13,1%) et les Pays-Bas (16,8%). La France affiche le taux le plus bas, à 7,1% » (“Record inflation: Which countries in Europe are being worst hit as energy and food prices soar?” Euronews.com, 1er novembre 2022).

Puis, il y a ce rapport du Canada qui donne à réfléchir :

« Un sondage Yahoo/Maru Public Opinion révèle que 53% des personnes interrogées se disent “inquiètes” parce que l’inflation leur occasionne de graves problèmes économiques, tandis que 13% se disent “véritablement paniquées” en raison des changements radicaux dans leur mode de vie qu’elles doivent effectuer pour faire face à la hausse des prix » (“Inflation in Canada slows for third month in a row, rising 6.9% annually,” News.Yahoo.com, 29 octobre 2022).

Mais ce n’est pas tout. Avant la guerre, l’Ukraine et la Russie étaient les premier et deuxième exportateurs de céréales dans le monde. Des pays, principalement en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, dépendent des céréales et de l’huile alimentaire provenant de ces deux pays en guerre. Les effets de la guerre sur la chaîne alimentaire sont sérieusement compromettants. CNN reporta le 16 juillet 2022 :

« Partout en Ukraine, dans la chaleur étouffante, une image est devenue familière cet été : des moissonneuses-batteuses moissonnant les champs de céréales dans une course contre les incendies qui se propagent rapidement.
Le conflit sur le front impacte certaines des terres agricoles les plus riches d’Ukraine. Qu’ils soient provoquées par accident ou intentionnellement, les incendies qui assombrissent le ciel estival rongent une récolte qui aurait toujours été difficile à moissonner et encore plus difficile à exporter… Mais près de la moitié des terres sont désormais trop dangereuses pour être cultivées » (“Ukraine’s harvest becomes the new battlefield, as fires blacken its arable heartlands”, CNN.com, 16 juillet 2022).

Encore une annonce de CNN :

« Au début du mois, le syndicat ukrainien des négociants en grains a déclaré qu’il s’attendait à une récolte de céréales et d’oléagineux de 69,4 millions de tonnes… bien en deçà des 106 millions de tonnes récoltées l’année dernière » (“Kyiv and Moscow agree deal to resume Ukraine grain exports from Black Sea ports,” CNN.com, 23 juillet 2022).

Il y a ensuite les conséquences du conflit sur les engrais, qui impactent également la chaîne alimentaire. Selon le CNBC :

« En 2021, la Russie était le premier exportateur mondial d’engrais azotés et le deuxième fournisseur d’engrais de potasse et de phosphore… Le commerce entre la Russie et le reste du monde ne s’est pas arrêté, mais a été gravement perturbé – les importateurs et les affréteurs de navires évitant le pays en raison de l’invasion de l’Ukraine, déclara mardi Chris Lawson, responsable des engrais pour le Groupe CRU. La Russie, qui représente environ 14% des exportations mondiales d’engrais, a temporairement suspendu les échanges sortants, ce qui devrait avoir un fort effet de vague sur les marchés alimentaires mondiaux » (“Fertilizer prices are at record highs. Here’s what that means for the global economy”, CNBC.com, 22 mars 2022).

Lorsque nous pensons à 2022, une autre catastrophe qui n’a fait qu’empirer concerne la météo. Au 10 novembre :

« Selon l’Observatoire de la sécheresse des États-Unis, 47% de la superficie des 48 États contigus connaissent des degrés divers de sécheresse, presque tous se trouvant dans les Hautes Plaines ou à partir des Montagnes Rocheuses à l’ouest. La sécheresse touche la totalité de neuf États, dont la Californie, le Nevada, l’Arizona, l’Utah, l’Oregon et le Dakota du Nord et du Sud » (“Western Drought Will Last Into Fall or Longer,” NYTimes.com, 19 août 2021).

« Les principaux réservoirs tels que le lac Meade et le lac Powell ont atteint leur plus bas niveau, ce qui menace l’agriculture et la production d’électricité. Plus à l’est : Les niveaux d’eau du fleuve Mississippi baissent normalement en automne et en hiver, mais pas autant qu’en octobre 2022 » (“Drought and Barge Backups on the Mississippi,” EarthObservatory.NASA.gov, 21 octobre 2022).

Le fleuve Mississippi est essentiel à l’acheminement des produits agricoles et des matériaux de construction vers le golfe du Mexique pour l’exportation. Fox News explique :

« Le trafic de navires et de barges, essentiel pour l’industrie agricole, est perturbé. Plus de la moitié des exportations américaines de céréales transite par le fleuve, mais les estimations de l’industrie citées par le gouvernement fédéral montrent que la sécheresse a réduit le flux de marchandises d’environ 45%. Selon les garde-côtes américains, des barges sont restées bloquées sur le fleuve et les navires ont été invités à alléger leur chargement » (“Mississippi River water levels plummet due to drought, exposing shipwreck,” FoxNews.com, 3 novembre 2022).

Mais ce n’est pas seulement en Amérique. Notez cet autre communiqué publié dans The Verge :

« En août, des responsables ont fait remarquer que l’Europe était probablement en proie à sa pire sécheresse depuis 500 ans. Le même mois, le sud de la Chine est officiellement entré dans sa plus longue sécheresse en 60 ans. La Californie, qui a toujours souffert de la sécheresse, vient de connaître les trois années les plus sèches jamais enregistrées » (“Climate change made drought 20 times worse this year, and there’s no relief in sight,” TheVerge.com, 6 octobre 2022).

Ceux qui pensaient que 2022 ne pouvait pas être pire que 2021 se sont lourdement trompés. Comment une bévue géopolitique pourrait-elle être pire que la manière désastreuse dont les États-Unis se sont retirés d’Afghanistan ? Ce retrait encouragea probablement l’invasion, encore plus dévastatrice, de l’Ukraine par la Russie. L’erreur de calcul de Vladimir Poutine s’est désormais transformée en menaces de l’impensable, et de nombreuses personnes bien informées se rendent compte qu’il s’agit d’une guerre que Poutine ne peut pas se permettre de perdre :

« “Le monde entier devrait prier pour la victoire de la Russie, car il n’y a que deux issues possibles : soit la Russie gagne, soit une apocalypse nucléaire”, déclara le magnat russe nationaliste Konstantin Malofeyev au Financial Times. “Si nous ne gagnons pas, nous devrons utiliser des armes nucléaires, car nous ne pouvons pas perdre”, ajouta-t-il. “Quelqu’un pense-t-il vraiment que la Russie accepterait la défaite et n’utiliserait pas son arsenal nucléaire ?” »  (“Is Vladimir Putin’s ‘partial’ Ukraine War mobilization a step too far for Russians?” TheWeek.com, 23 septembre 2022).

Les analystes occidentaux ne sont pas tous d’accord avec cette évaluation, mais certains le sont. Voici un point de vue similaire de Robert Baer, un ancien officier de la CIA qui parla à CNN des choix de Poutine :

« “Je pense que les chances d’une désescalade sont proches de zéro… [Il] ne peut tout simplement pas céder autant de terrain et être perçu comme perdant et continuer à diriger la Russie… Les chances qu’il utilise des armes nucléaires – au moins des armes nucléaires tactiques – augmentent de jour en jour”, ajouta M. Baer » (“Ex-CIA officer says Putin is ‘completely cornered’ and the chances of his using tactical nuclear weapons in Ukraine are increasing ‘by the day’,” BusinessInsider.com, 27 septembre 2022).

Le Covid et les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont déstabilisé le monde, en particulier l’Europe, et c’est en temps de crise que les dirigeants autoritaires se manifestent. Les taux d’inflation et de chômage élevés du début des années 1930 portèrent Adolf Hitler au pouvoir et nous savons tous comment cela a tourné. Alors, la Bible a-t-elle quelque chose à dire sur l’avenir de l’Europe ?

L’avenir de l’Europe selon la prophétie biblique

Le prophète Daniel interpréta un songe inhabituel du roi Nebucadnetsar expliquant que le roi vit une statue qui représentait quatre grands empires, à commencer par son propre Empire chaldéen. L’histoire montre que les trois suivants furent l’Empire médo-perse, l’Empire gréco-macédonien et l’Empire romain. D’autres Écritures décrivent ces mêmes quatre empires comme des bêtes sauvages et que le dernier d’entre eux, l’Empire romain, connaîtrait une succession de résurgences jusqu’à la fin de notre ère où Dieu interviendra. La fin de ce système romain est décrite dans Daniel 2 :

« Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé ; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit » (Daniel 2 :41-44).

Existe-t-il une meilleure description de l’Europe d’aujourd’hui ? Le rêve des États-Unis d’Europe, malgré un effort continu pour le réaliser, ne s’est jamais complètement concrétisé. Ces nations ne se mélangent pas plus que le fer peut se mêler à l’argile. Pourtant, la prophétie indique que dix nations ou dirigeants s’uniront pour une courte période. Apocalypse 17 parle de cet Empire final comme d’une bête à dix cornes – les dix cornes correspondent aux dix orteils de l’image de Nebucadnetsar.

« Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure [c’est-à-dire, pendant une courte période] avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête » (Apocalypse 17 :12-13).

Ces nations ne se mêlent pas naturellement les unes aux autres, mais la prophétie biblique montre que dix rois – c’est-à-dire des rois de nations, ou des dirigeants de nations – céderont leur pouvoir à un chef puissant. Ce chef et ce groupe de nations européennes sont désignés sous le terme de « la bête ». Mais quel est le ciment qui les maintiendra ensemble ? La prophétie biblique nous dit qu’il y a une deuxième bête qui se fait passer pour chrétien, mais qui provient du diable.

« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie » (Apocalypse 13 :11-12).

Quatre tendances à surveiller en 2023

Nous ne pouvons pas connaître le moment exact, mais le terrain est déjà préparé par plus d’une crise en Europe. Ces deux bêtes (l’une laïque et l’autre religieuse) se manifesteront-elles en 2023, ou en 2024, ou plus tard ? Nous ne pouvons pas le savoir, mais surveillez ces tendances à l’avenir :

  1. La crise en Europe se poursuivra jusqu’à ce qu’un personnage fort se présente pour rassembler dix rois ou dirigeants. Tout comme il y avait deux jambes et deux pieds dans le songe de Nebucadnetsar, il y aura deux jambes dans cette combinaison de nations.
  2. Surveillez un réalignement géopolitique dans les prochaines années entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest. Même si nous ne pouvons pas connaître le moment exact, le terrain pour ces prophéties bibliques est en train de se préparer. Mais aussi, n’oublions pas ce qui se passe au Moyen-Orient. Jérusalem est au centre de nombreuses prophéties bibliques.
  3. Attendez-vous à une plus grande tension au Moyen-Orient entre Israël et ses voisins. Mais qu’en est-il de l’endroit où vivent la plupart d’entre vous qui regardez cette émission ?
  4. Plus de chaos, de confusion, de division et de désastres (d’origine humaine ou naturelle) pour l’Amérique et les peuples d’origine britannique. Oui, quand vous pensez que cela ne peut pas être pire, 2023 peut une fois de plus prouver que cette notion est erronée. Les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie, le Canada et d’autres peuples d’origine britannique sont dans une spirale de décadence, et à moins que nous ne nous tournions vers Dieu – et nous n’en voyons pas les signes – aucun président ne nous sauvera. Nous aurons des hauts et des bas, mais la tendance restera à la baisse.

Si vous souhaiteriez en savoir plus, n’hésitez pas à vous procurer un exemplaire gratuit de notre brochure L’accomplissement des prophéties : la main de Dieu dans les affaires mondiales. Il vous suffit de cliquer sur le lien pour la commander.

 


Le problème posé par Noël

Noël touche au cœur même de nos émotions en faisant appel à tous nos sens. Nous aimons l’odeur des sapins fraîchement coupés et nous admirons les couronnes verdoyantes. Nos papilles gustatives attendent avec impatience boissons et plats festifs. Toutefois, Noël pose un problème dont tout chrétien sincère devrait se préoccuper. Aussi difficile que cela soit de le croire, le problème posé par Noël réside dans sa contradiction avec le récit biblique. Restez à l’écoute !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Noël touche au cœur même de nos émotions en faisant appel à tous nos sens. Nous aimons l’odeur des sapins fraîchement coupés et nous admirons les couronnes verdoyantes. Nos papilles gustatives attendent avec impatience boissons et plats festifs. Nous nous émerveillons à la vue des illuminations multicolores. Des ritournelles sont diffusées dans les grands magasins et qui ne rêve pas de recevoir une boîte joliment emballée avec une surprise à l’intérieur ?

Cependant, le problème posé par Noël ne se limite pas au fait de « remettre le Christ au centre de Noël », et tout chrétien devrait s’y arrêter et en prendre note. Aussi difficile que cela puisse être de l’accepter et aussi difficile que cela soit de le croire, le problème posé par Noël réside dans sa contradiction avec le récit biblique. Cette fête occulte la véritable signification de la naissance de Jésus.

Cela peut vous choquer, et dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, je vous exposerai des preuves indiscutables qui démontrent comment l’histoire de Noël, avec toutes ses coutumes et traditions, déforme les faits historiques. Nous vous offrirons également une brochure gratuite sur le sujet, intitulée Noël est-il chrétien ?

Voulez-vous, mes amis, connaître ce qui ne va pas avec Noël ? Si oui, restez à l’écoute !

Bienvenue au Monde de Demain, et je souhaite tout particulièrement la bienvenue aux téléspectateurs qui nous regardent pour la première fois. Dans l’émission d’aujourd’hui, je discuterai de quatre dilemmes sérieux liés à Noël, des dilemmes dont tout chrétien sincère devrait se préoccuper. Quels sont donc les dilemmes que pose Noël ?

Dilemme n° 1 : La tradition de Noël n’est pas biblique

C’est vrai. L’histoire que vous entendez chaque année en décembre n’est pas la même que celle qui se trouve dans la Bible. Mais ne vous méprenez pas : Jésus est bien le Fils de Dieu et Sa naissance est effectivement relatée dans la Bible, mais pas comme pensent la plupart des gens.

Par exemple, saviez-vous que les rois mages ne vinrent pas la nuit de la naissance de Jésus ? Il n’était plus dans une mangeoire quand ils se présentèrent. Ils n’apportèrent pas de cadeaux de naissance. En plus, contrairement aux chants de Noël, la Bible ne nous dit nulle part qu’il y avait trois rois. L’histoire des rois mages ne s’est pas passée comme on le raconte aujourd’hui. En tout cas, pas selon la Bible ! C’est un mythe qui déforme et occulte la vérité des Écritures. Remarquez ce que la Bible dit réellement.

La visite des mages eut lieu des semaines, voire des mois après la naissance de Jésus, et lorsqu’ils Lui rendirent visite, l’enfant n’était plus dans une crèche, mais dans une maison avec Sa mère. Aucune mention de bergers et de moutons, ni même de Joseph, lors de la visite des mages. Mais ne nous avançons pas trop vite dans l’histoire. Lorsque les mages arrivèrent à Jérusalem, rapportant avoir vu une étoile inhabituelle dans le ciel, ils vinrent s’informer au sujet d’un enfant qui naquit pour devenir roi des Juifs. Cela ne manqua pas de créer une certaine agitation parmi les habitants de la contrée, y compris chez le roi Hérode :

« Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s’informa auprès d’eux du lieu où le Christ devait naître » (Matthieu 2 :3-4).

La réponse de ces chefs religieux fut celle que le Messie devait naître à Bethléem. Hérode envoya alors ces visiteurs d’orient à Bethléem, pour trouver l’enfant et lui faire un rapport sur l’endroit où il avait été trouvé afin de pouvoir l’adorer. Bien sûr, il s’agissait d’une ruse. Hérode n’avait aucune intention d’adorer un autre roi, mais il voulait savoir où se trouvait l’enfant pour pouvoir le tuer.

Bien que Bethléem ne se trouve qu’à un peu plus de 9 km de Jérusalem, ce qui n’est pas une grande distance, il devrait être évident, d’après ce que nous avons déjà lu, que la naissance de Jésus et la visite des mages n’eurent pas lieu la même nuit, mais remarquez cette déclaration claire qui se trouve : « Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent » (Matthieu 2 :11).

Notez la référence faite au Christ comme étant un petit enfant, et non un nourrisson ou un nouveau-né, mais nous n’avons pas besoin de nous fier aux nuances des termes pour savoir que les mages ne se présentèrent pas la nuit de la Nativité et voici pourquoi. Après quelques jours sans doute, Hérode se rendit compte que les mages n’allaient pas lui faire de rapport :

« Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire » (Matthieu 2 :16).

Pourquoi jusqu’à l’âge de deux ans ? Après tout, il y a une énorme différence entre un nourrisson et un enfant de deux ans. Le reste du verset 16 l’explique : « selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages. »

Certes, Jésus avait moins de deux ans, mais Il n’était plus un nouveau-né. Au minimum, Il était déjà âgé de plusieurs semaines. Comme nous le lisons dans Luc, Il fut circoncis le 8e jour et, 40 jours après Sa naissance, Il fut amené au temple : « Et, quand les jours de leur purification [celle de Marie] furent accomplis, selon la loi de Moïse [c’est-à-dire 40 jours], Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur » (Luc 2 :22).

Ces événements se produisirent avant la visite des mages. Peu après leur visite, Joseph fut averti en songe de fuir en Égypte avec l’enfant, car Hérode allait tuer tous les enfants de moins de deux ans dans la région.

Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, nous discuterons du problème posé par Noël et nous verrons comment la vérité fut occultée par la tradition. Mais vous vous demandez peut-être si tout cela est important ? Oui, assurément ! Si, en tant que parent, vous mentez à vos enfants, vous portez atteinte à votre propre intégrité. Quelle crédibilité avez-vous en enseignant de dire toujours la vérité, si vous n’êtes pas honnête vous-même ? Que dire du fait qu’au nom de la religion, vous-même violez les principes de votre religion ?

Notez cet avertissement qui donne à réfléchir et qui se trouve dans Apocalypse 21 :8 :

« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

Oui, les menteurs seront traités comme les meurtriers et les personnes sexuellement immorales. Notez également que les lâches font partie de la liste ici. Combien de gens qui se disent chrétiens ont le courage de faire ce qu’ils savent être juste ? Le plus souvent, la crainte de la famille, des amis et des collègues, les empêche d’agir en fonction de la vérité.

Dans la partie précédente de cette émission, j’ai présenté le dilemme n° 1 : La tradition de Noël n’est pas biblique. Outre le fait que la Bible montre clairement que les rois mages ne rendirent pas visite au Christ la nuit de Sa naissance, nous avons également vu que Jésus se trouvait dans une maison avec Sa mère lorsqu’ils arrivèrent.

En outre, nous ne trouvons nulle part dans les Écritures la mention spécifique de trois rois ou de trois sages. Ils firent trois sortes de présents (de l’or, de l’encens et de la myrrhe), mais il s’agit de catégories de cadeaux, et non d’une indication du nombre des mages. S’ils ne se présentèrent pas le jour de Sa naissance, pourquoi apportèrent-ils des présents ? Il nous est raconté que nous donnons des présents à Noël parce que c’est ce que les mages firent. Mais attendez un peu ! Offrirent-ils des présents à Jésus Seul, et non entre eux ?

La vérité est importante. Ils ne célébrèrent pas une fête de naissance, mais offrirent des présents à un Roi, ce qui se perd dans les traditions et coutumes modernes. Jésus naquit pour être un Roi littéralement parlant. Remarquez la réponse de Jésus à la question de Pilate : « Tu es donc roi ? Jésus répondit :  Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean 18 :37).

Bien que le terme roi soit utilisé dans l’histoire traditionnelle de Noël, la réalité de ce que cela signifie s’est en quelque sorte perdue. Par exemple, Zacharie 14 donne une prophétie sur le futur rôle du Messie : « L’Éternel sera roi de toute la terre » (verset 9). Lisez vous-même Zacharie 14 et vous verrez qu’il s’agit d’un véritable Royaume qui sera établi ici-bas lors du second Avènement de Jésus. Cela nous amène à notre deuxième dilemme avec Noël :

Dilemme n° 2 : Jésus ne naquit pas un 25 décembre

Le fait qu’il s’agisse d’une affabulation est attesté par une multitude de sources. Vous verrez souvent ce fait dans les ouvrages traitant de Noël, ainsi que dans les articles de journaux paraissant chaque année en décembre. Personne ne connaît avec certitude la date exacte de la naissance de Jésus, mais nous sommes certains d’une chose : cela n’eut pas lieu un 25 décembre. Luc 2 :8 nous dit : « Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. »

La pertinence de cette affirmation est expliquée par The Interpreter’s Bible : « L’implication du récit de Luc est que Jésus naquit à une époque où l’on pouvait encore garder les moutons dans les champs – soit entre avril et novembre. » Mais décembre reste un mois froid et pluvieux. Esdras 10 :9 le confirme : « C’était le vingtième jour du neuvième mois. Tout le peuple se tenait sur la place de la maison de Dieu, tremblant à cause de la circonstance et par suite de la pluie. »

Le vingtième jour du neuvième mois du calendrier hébraïque tombe entre fin novembre et fin décembre, selon l’année. Ensuite, il est dit : « Mais le peuple est nombreux, le temps est à la pluie, et il n’est pas possible de rester dehors » (Esdras 10 :13).

The Interpreter’s Bible commente ces versets comme suit :

« Ce mois marque généralement le début des fortes pluies en Palestine, lorsque la pluie abonde… gorge la terre et remplit les citernes. C’était… “le début des tempêtes d’hiver”, car les pluies, souvent glaciales, atteignaient leur pic d’intensité en décembre et en janvier. »

Certains tentent vainement de s’accrocher au 25 décembre comme date de la Nativité, mais les faits ne sont pas de leur côté, ce qui nous amène au troisième dilemme avec Noël.

Dilemme n° 3 : Noël ne TIRE pas ses origines de la Nativité

Nous entendons souvent parler de « remettre le Christ au centre de Noël ». Le problème, c’est que le Christ n’a jamais fait partie de Noël. Le christianisme traditionnel a simplement repris les coutumes et les traditions païennes, en y apposant le nom du Christ.

Alors que la Bible relate la véritable histoire de la naissance de Jésus-Christ, il n’existe absolument aucune trace d’une célébration annuelle de Sa naissance – zéro, nada ! Ce n’est que des siècles plus tard que Sa naissance fut associée à des célébrations païennes déjà existantes. La onzième édition de L’Encyclopedia Britannica, faisant autorité en la matière, déclare ce qui suit :

« À la fin de l’an 245 [apr. J.-C.], Origène, dans sa huitième homélie du Lévitique, repoussa l’idée pécheresse de l’observance de l’anniversaire de la naissance du Christ “comme s’il s’agissait d’un roi Pharaon”. La première mention précise officielle du 25 décembre, dans les annales romaines, date de l’an 354 apr. J.-C. » (Encyclopeadia Britannica, onzième édition, article “Christmas”).

Il est évident, d’après la déclaration d’Origène, que la célébration de la Nativité commença à s’insinuer dans l’Église dès cette époque, ce qui est corroboré par une note dans The Interpreter’s Bible :

« Au début du troisième siècle de notre ère, certaines sections de l’Église célébraient la Nativité le 6 janvier. Au quatrième siècle, cette date fut remplacée par le 25 décembre, jour qui fut longtemps l’occasion d’une fête païenne associée à la renaissance de diverses divinités solaires. C’était la date du solstice d’hiver selon le calendrier julien. »

Dans l’ouvrage de Tom Flynn, Le problème avec Noël, il cite l’auteur religieux conservateur George Cornell :

« Pendant plus de 300 ans après la naissance de Jésus, les chrétiens ne célébrèrent pas Sa naissance. L’observance commença au quatrième siècle à Rome, programmée pour coïncider avec une fête païenne du milieu de l’hiver honorant les dieux païens Mithra et Saturne. La date de décembre fut choisie pour commémorer la naissance de Jésus, car la date exacte n’est pas connue. En conséquence, la fusion du sacré et du profane a caractérisé cette célébration dès le début » (Le problème avec Noël, Flynn, pages 68-69).

Beaucoup comprennent que le 25 décembre n’est pas le jour de la Nativité et beaucoup se rendent compte que le sapin de Noël, le baiser sous le gui, la bûche de Noël, le Père Noël et bien d’autres coutumes puisent leur origine dans des traditions païennes. Tout se résume donc à la question suivante : « Est-ce que tout cela a de l’importance du moment que nous célébrons Jésus ? » Je vais répondre à cette question à partir des pages de la Bible – ce livre que tant de gens prétendent être la source de leurs croyances et de leurs traditions.

Pour certains d’entre vous, cela peut être nouveau. Pour d’autres, vous savez ces choses depuis fort longtemps. Donc, le nœud du problème est le suivant : « Est-ce que ces choses ont de l’importance pourvu que nous observions la naissance de Jésus ? » Il est maintenant temps de considérer le prochain dilemme :

Dilemme n° 4 : Dieu n’ordonne pas de célébrer la Nativité

L’ouvrage de Tom Flynn, Le problème avec Noël, est certes écrit d’un point de vue athée, et nous ne sommes pas athées au Monde de Demain. Néanmoins, ce qu’il écrit dans le chapitre intitulé « Jeter le bébé avec l’eau du bain » est exact :

« Même les chrétiens dévots – tout comme le clergé chrétien libéral et dominant – doivent admettre que la plupart de ce que nous savons sur le “récit de Noël” est le résultat d’un processus d’agglomération littéraire. Ses éléments sont inspirés par (ou empruntés à) des légendes de “personnages” saints plus anciens. Et même si le christianisme est véritable, le récit de Noël n’en est pas digne » (Le problème avec Noël, Flynn, pages 68-69).

Allons directement à la Bible pour apprendre ce qu’elle nous dit. Après tout, n’est-ce pas la source qui compte véritablement ? Jésus réprimanda ceux de Son époque qui l’appelaient leur Seigneur, c’est-à-dire leur Maître, mais qui n’obéissaient pas à Ses enseignements. « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Jésus réprimande ceux qui transgressent Ses lois pour garder leurs traditions

En outre, Il réprimanda les pharisiens pour avoir placé la tradition du lavement des mains au-dessus de la loi divine. La question était peut-être différente, mais le principe est le même – faire passer la tradition avant les commandements de Dieu. « Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :9).

Dieu est-Il donc favorable aux traditions de Noël ? Est-Il satisfait et bien disposé envers ceux qui célèbrent la Nativité, à condition qu’ils le fassent « pour Lui » ? N’est-il pas temps de mettre le raisonnement humain de côté et de laisser la Bible répondre à ces questions ? Que pense Dieu du mélange de ces pratiques païennes avec le culte de Jésus ? Deutéronome 12 :29-32 déclare :

« Lorsque l’Éternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi […] garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant […] Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Éternel, et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. »

À l’époque de l’antique Israël, les gens mélangeaient l’adoration du vrai Dieu avec celle du faux dieu païen Baal. Le prophète Élie les mit au défi dans 1 Rois 18 :21 en leur posant cette simple question : « Alors Élie s’approcha de tout le peuple, et dit : Jusqu’à quand boiterez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui ; si c’est Baal, allez après lui ! » Remarquez leur réaction à sa question : « Le peuple ne lui répondit rien. »

Dieu interdit l’utilisation de pratiques païennes pour l’adorer

Comme beaucoup de gens aujourd’hui, ils voulaient gagner sur les deux tableaux. Ils voulaient adorer Dieu et une divinité païenne en même temps. Le New Bible Commentary Revised fait cette observation opportune concernant ce verset :

« Le péché du peuple n’était pas d’avoir rejeté l’adoration de Yahvé, mais d’avoir essayé d’y combiner celle de Baal. Un tel syncrétisme [combinaison d’idées religieuses] est toujours apparenté à une largesse d’esprit, tandis que l’opposé s’apparente à une étroitesse d’esprit. Mais le Yahvé d’Israël ne laissait pas de place pour d’autres dieux » (New Bible Commentary Revised, page 343).  

Cela fut le défi à travers l’Histoire, et notre époque n’est pas différente. Les gens veulent adorer Dieu à leur manière. Lorsque Étienne, le diacre nouvellement ordonné, confronta les Juifs au premier siècle, il leur fit remarquer qu’ils se tournaient sans cesse vers ce qui était païen. Puis il s’écria : « Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! Vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi » (Actes 7 :51).

Oui, mes amis, il y a un problème avec Noël, et Dieu rejette le fait de mélanger des pratiques païennes avec l’adoration de Son Fils. Comme Il le dit par l’intermédiaire du prophète Ésaïe :

« Tous ceux-là se complaisent dans leurs voies, et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations. Moi aussi, je me complairai dans leur infortune, et je ferai venir sur eux ce qui cause leur effroi, parce que j’ai appelé, et qu’ils n’ont point répondu, parce que j’ai parlé, et qu’ils n’ont point écouté ; mais ils ont fait ce qui est mal à mes yeux, et ils ont choisi ce qui me déplaît » (Ésaïe 66 :3–4).

Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, nous avons brièvement exploré le problème posé par Noël. C’est bien plus qu’un exercice académique. Il touche au cœur même de notre relation avec notre Créateur, mais face aux faits, peu ont le courage de changer.

 


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