Comment meurent les grandes nations | Le Monde de Demain

Comment meurent les grandes nations

Comment meurent les grandes nations

Deux des plus grandes puissances du siècle dernier, les États-Unis et la Grande-Bretagne, sont prêtes à rejoindre les États en déliquescence du passé, mais le véritable pourquoi de cette situation reste généralement méconnu. Rejoignez-nous aujourd’hui sur Le Monde de Demain pour découvrir la cause du déclin des grandes nations.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le monde a connu de nombreuses nations redoutables dont la richesse et la portée de leur influence auraient pu faire croire à leurs habitants qu’elles se perpétueraient pour toujours et, pourtant, l’Histoire est jonchée de leurs ruines. Deux des plus grandes puissances du siècle dernier, les États-Unis et la Grande-Bretagne, sont prêtes à rejoindre les États en déliquescence du passé, mais le véritable pourquoi de cette situation reste généralement méconnu. Rejoignez-nous aujourd’hui sur Le Monde de Demain pour découvrir la cause du déclin des grandes nations.

Bonjour à tous nos téléspectateurs du monde entier et bienvenue au Monde de Demain ! Nous sommes heureux de vous accueillir.

Avant d’entrer dans notre sujet, permettez-moi d’abord de mentionner que nous offrirons une brochure spéciale et gratuite dans l’émission d’aujourd’hui que vous voudrez demander. Elle s’intitule Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie. Assurez-vous de noter les informations que nous affichons à l’écran tout au long de l’émission afin d’obtenir votre propre exemplaire.

L’impact des États-Unis et de la Grande-Bretagne sur la culture et le mode de vie du monde actuel

Même si beaucoup préfèrent ne pas l’admettre, une grande partie du monde moderne a été façonnée au cours du siècle dernier par le succès économique, militaire et culturel qu’ont connu les États-Unis et les pays d’origine britannique. Comme l’a dit Walter Russell Mead, expert en politique étrangère des États-Unis, dans son livre perspicace publié en 2007 intitulé, Dieu et l’or : la Grande-Bretagne, l’Amérique et la construction du monde moderne :

« Il est vulgaire de le dire, mais en trois cents ans de guerres, les puissances anglophones continuent de gagner. En d’autres termes, les Britanniques, les Américains ou les deux ont été les vainqueurs de toutes les grandes guerres auxquelles ils ont participé depuis la fin du XVIIème siècle. Ce passé de victoires façonne le monde dans lequel nous vivons […] Les puissances anglo-saxonnes ne se sont pas contentées de gagner des guerres. Elles ont changé la façon dont le monde vit, pense et s’organise, autant que n’importe laquelle des grandes civilisations du passé » (Mead, God and Gold: Britain, America, and the Making of the Modern World, pages 13-14).

C’est vrai. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et les autres nations anglophones ont eu un impact incroyable sur la culture et le mode de vie du monde actuel, totalement disproportionné par rapport à leur taille. Les États-Unis, en particulier, sont la seule « superpuissance » restante de l’époque de la guerre froide : un mastodonte financier et une puissance militaire comme le monde en a rarement vu auparavant, pour ne pas dire jamais.

Des dettes nationales astronomiques

Mais les choses changent. Plus haute est l’ascension, plus brutale est la chute. Examinons brièvement un seul indicateur de la force actuelle de ces grandes nations : leur situation économique. Il fut un temps où la richesse du Royaume-Uni faisait l’envie du monde entier. Aujourd’hui, les États-Unis sont encore considérés par beaucoup comme le principal moteur financier des économies mondiales. Mais quelle est la fiabilité de ce moteur ?

Si l’on regarde de plus près sous le capot, pour analyser l’état de l’économie, il n’y a pas lieu d’espérer. Il est difficile de mesurer la dette nationale américaine, car elle augmente si rapidement que les chiffres deviennent vite obsolètes ! Mais à l’heure où j’enregistre cette émission, cette dette s’élève à plus de 30.000 milliards de dollars, soit plus de 97.000 dollars pour chaque citoyen américain vivant et respirant, du nouveau-né à la personne âgée !

De fait, la dette publique des États-Unis représente actuellement environ 120% de leur produit intérieur brut, c’est-à-dire la production économique du pays (“Federal Debt: Total Public Debt as Percent of Gross Domestic Product”, FRED Economic Data, FRED.stlouisfed.org, 26 juillet 2023). Et comme le note la fondation non partisane Peter Peterson : « D’ici dix ans, les coûts d’intérêts nets dépasseront les dépenses fédérales pour des programmes essentiels tels que les couvertures médicales aux familles à faible revenu et la défense [nationale] » (“Interest Costs on the National Debt are On Track to Reach a Record High,” Peter G. Peterson Foundation, pgpf.org, 16 février 2023).

Outre-Atlantique, le Royaume-Uni ne fait guère mieux. Comme le rapportait le journal The Guardian en juin 2023 :

« La dette publique totale du Royaume-Uni a atteint en ce mois de mai plus de 100% du revenu national annuel pour la première fois depuis 1961, les emprunts de l’État ayant plus que doublé, selon les chiffres officiels. »

« L’Office des statistiques nationales (ONS) a déclaré que la dette nette atteignait 2,6 milliards de livres sterling à la fin du mois de mai, soit 100,1% du produit intérieur brut (PIB), ce qui porte un coup aux projets de réduction des impôts du [Premier ministre] Rishi Sunak avant les élections générales qui devraient avoir lieu l’année prochaine » (“UK government debt rises above 100% of GDP for first time since 1961”, TheGuardian.com, 21 juin 2023).

Les citoyens, sur le plan personnel, ne font guère mieux, comparé à leurs gouvernements dépensiers. Le Centre de données microéconomiques de la Réserve fédérale de New York a récemment publié un rapport :

« La dette totale des ménages [aux États-Unis] a augmenté de 148 milliards de dollars, soit 0,9%, pour atteindre 17,05 billions de dollars au premier trimestre 2023 […] Les soldes des prêts hypothécaires ont augmenté de 121 milliards de dollars et s’élevaient à 12,04 billions de dollars à la fin du mois de mars. Les soldes des prêts automobiles et des prêts étudiants ont également augmenté pour atteindre respectivement 1,56 et 1,60 billions de dollars, mais les soldes des cartes de crédit sont restés stables à 986 milliards de dollars » (“Household Debt and Credit Report”, Federal Reserve Bank of New York – Center for Microeconomic Data, NewYorkFed.org, 2023).

Le déclin du prestige des armées américaines et britanniques

Bien entendu, les difficultés économiques ne sont que l’un des signes du déclin de la santé et de la puissance d’une nation. Nous pourrions consacrer le reste de notre émission d’aujourd’hui à en examiner d’autres. Par exemple, l’armée américaine continue de subir humiliation sur humiliation, après les images traumatisantes du retrait de la nation d’Afghanistan et des programmes de recrutement qui semblent plus destinés à recruter des guerriers de la justice sociale et des drag-queens qu’à maintenir la première force de combat au monde.

Quant au Royaume-Uni, le Times a rapporté en mai 2023 que l’Allemagne se préparait à dépenser plus pour la défense nationale que la Grande-Bretagne pour la première fois dans l’histoire récente – cette même Allemagne dont le produit intérieur brut est environ 30% plus élevé que celui du Royaume-Uni (“German defense spending ‘to overtake UK within years’”, TheTimes.co.uk, 17 mai 2023 ; “Country comparison Germany vs United Kingdom”, CountryEconomy.com, 2023).

Alors que les puissances anglo-saxonnes semblaient autrefois régir le cours du monde, récemment, lorsque les États-Unis ont cherché à obtenir le soutien de l’Arabie Saoudite contre la Russie pour son invasion de l’Ukraine, les agences de presse du monde entier ont rapporté que les dirigeants saoudiens n’ont même pas répondu à l’appel téléphonique du président américain Joe Biden. L’histoire est claire : Aucune grande nation, aucun grand empire humain ne dure éternellement.

Le déclin moral des nations anglophones et l’exemple de l’Empire romain

Il est vrai que les petites nations peuvent être détruites par des catastrophes naturelles, des invasions et d’autres facteurs. Mais pour les grandes nations majeures, celles qui rayonnent à travers le monde, une cause de leur chute et de leur disparition s’élève au-dessus de toutes les autres : le déclin moral.

Dans ce domaine, nous avons beaucoup à apprendre de la Rome antique. La République de Rome et l’Empire qui en était issu a gouverné une grande partie du monde pendant un millénaire. Sa puissance était inégalée à l’époque. Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Des ruines, des ruines et encore des ruines.

Si beaucoup pointent du doigt la sur-expansion, la politique économique, les dépenses militaires et d’autres causes de la chute de Rome, la vérité est qu’avant que les frontières de Rome ne soient franchies par les forces qui allaient la détruire, elle pourrissait déjà de l’intérieur à cause de la décadence et de la dégradation morales.

De nombreux historiens témoignent de ce problème, y compris les historiens romains eux-mêmes. Écrivant quelques années seulement avant la naissance de Jésus-Christ, l’antique historien romain Tite-Live était déjà bien conscient que Rome était tombée de ses plus hauts sommets, et il exprime dans le livre I, chapitre 2, de son Histoire romaine, son espoir que chaque lecteur réfléchisse sérieusement à ce qu’il a rapporté de son propre peuple :

« Ce qui importe, et doit occuper surtout l’attention de chacun, c’est de connaître la vie et les mœurs des premiers Romains […] de suivre enfin, par la pensée, l’affaiblissement insensible de la discipline et ce premier relâchement dans les mœurs qui, bientôt entraînées sur une pente tous les jours plus rapide, précipitèrent leur chute jusqu’à ces derniers temps, où le remède est devenu aussi insupportable que le mal » (Œuvres de Tite-Live, Histoire romaine, livre 1, chapitre 2, traduction M. Nisard).

Le célèbre historien romain Tacite n’a pas hésité à parler de l’état moral de Rome. Il écrivit vers 115 apr. J.-C., dans son célèbre passage qui mentionne la crucifixion du Christ, une description de la capitale de l’Empire qui est digne d’intérêt. Remarquons que Tacite n’était pas un fan du christianisme, qu’il qualifiait « d’exécrable superstition ».

Parlant de cette nouvelle religion, qui fut temporairement ralentie par la crucifixion du Christ, mais qui reprit vie ensuite mystérieusement, plus dynamique qu’auparavant, Tacite écrivit :

« Réprimée un instant, cette exécrable superstition se débordait de nouveau, non seulement dans la Judée, où elle avait sa source, mais dans Rome même, où tout ce que le monde enferme d’infamies et d’horreurs afflue et trouve des partisans » (Œuvres complètes de Tacite, Annales, 15,44, traduction de J. L. Burnouf).

(Bien sûr, un jour, Tacite apprendra que ce n’est pas seulement la foi des chrétiens qui a soudainement repris vie, mais aussi leur Sauveur Lui-même.)

Enfin, citons Sénèque, l’un des philosophes et écrivains romains les plus célèbres de l’histoire romaine, né en 4 av. J.-C. et contemporain des premiers disciples chrétiens. Ses critiques de la morale et de la culture romaines de son époque étaient cinglantes, notant que la simple honnêteté et l’intégrité disparaissaient, de sorte que les simples accords entre les hommes ne suffisaient plus, nécessitant des avocats et des documents juridiques pour exiger aux individus qu’ils respectent leurs engagements :

« Quelle honte pour la race humaine que cet aveu de perfidie et d’iniquité publique ! écrit-il. On se fie plus aux cachets qu’aux consciences » (Œuvres complètes de Sénèque le philosophe, Des bienfaits, Livre III, section XV, traduction J. Baillard).

En ce qui concerne l’état du mariage et de la famille à Rome à cette époque, Sénèque écrit :

« Quelle femme à présent est humiliée qu’on la répudie, depuis que d’illustres et nobles dames comptent leurs années non plus par consulats, mais par le nombre de leurs époux ? Elles divorcent pour se remarier, elles se remarient pour divorcer encore […] A-t-on la moindre honte de l’adultère, maintenant qu’on est venu au point de ne prendre le mari que pour mieux enflammer l’amant ? » (Œuvres complètes de Sénèque le philosophe, Des bienfaits, Livre III, section XVI, traduction J. Baillard).

Sénèque constate que la fidélité conjugale s’était éteinte et que l’absence de honte liée à l’adultère et à la fornication ne faisait qu’accélérer le fléau de la promiscuité. Ses observations rejoignent celles d’un proche contemporain, le poète romain Martial, qui laissait entendre que le mariage à Rome était essentiellement devenu un adultère légalisé.

De tels récits anciens concordent bien avec les observations du célèbre historien anglais Edward Gibbon, dont l’ouvrage classique, L’histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain, brosse le tableau d’un Empire dont les dirigeants ont dégénéré et dont les légions militaires ont ramené des terres conquises des vices corrupteurs et des pratiques immorales.

Une nation moralement corrompue ne peut pas perdurer

Avant que Rome ne devienne une ruine à l’extérieur, elle était devenue une ruine à l’intérieur. La mort de ce grand Empire était inévitable. Une nation moralement corrompue ne peut pas supposer qu’elle durera ! Et la corruption morale entraîne la mort des grandes nations.

Mes amis, il est essentiel de comprendre cela, puisque l’Amérique, la Grande-Bretagne, et les nations issues de la Grande-Bretagne, sont en chute libre sur le plan moral ! Comme expliqué en détail dans la ressource gratuite d’aujourd’hui, Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie, ces nations ont oublié le Dieu qui les a bénies et tournent activement – et même agressivement – le dos à Ses lois !

Examinons une poignée de directives bibliques et comparons-les aux cultures américaine et britannique actuelles pour voir comment nous nous situons.

La dégradation des relations familiales et le manque de respect

Dieu souligne l’importance de la famille et du lien matrimonial entre mari et femme. Dans Exode 20, le cinquième commandement se lit comme suit : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (verset 12). Ailleurs dans Lévitique 19 :32, nous lisons : « Tu te lèveras devant les cheveux blancs, et tu honoreras la personne du vieillard. Tu craindras ton Dieu. Je suis l’Éternel. »

Le septième des Dix Commandements enseigne le même principe que celui exposé par l’apôtre Paul dans Hébreux 13 :4 : « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les débauchés et les adultères. »

Dans des passages tels que Matthieu 19 :4-6, Jésus-Christ réaffirme la définition du mariage telle qu’elle figure dans Genèse 2 : une union entre un homme et une femme pour la vie. Dieu se préoccupe profondément des relations respectueuses entre les générations, entre les enfants et les parents, et de l’union sacrée de l’homme et de la femme dans le mariage.

Pourtant, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, les jeunes générations rejettent les conseils et la sagesse des générations précédentes, et les universitaires, dirigeants et ingénieurs sociaux prétendument éclairés de ces nations détruisent toute notion traditionnelle ou biblique de sexe, de genre ou de structure familiale et les remplacent par de nouvelles désignations et configurations de leur propre imagination humaine.

Les conséquences néfastes de la destruction de la famille sur les enfants

L’un des effets de l’abandon de la conception et des lois de Dieu concernant la famille, croyez-le ou non, est d’ordre économique. Au Royaume-Uni, le coût de l’éclatement des familles est estimé à plus de 50 milliards de livres sterling par an, soit plus de 60 milliards de dollars américains. Mais, bien entendu, le coût réel des familles éclatées ne se mesure pas en dollars, mais réside dans les dommages qu’elles causent à la population d’une nation.

À la fin de l’année 2021, la chercheuse et auteure Mélanie Phillips a écrit sur ce sujet dans un commentaire pour le Times au Royaume-Uni. Ce qu’elle appelle avec perspicacité, « la désintégration volontaire de la famille nucléaire traditionnelle », est dévastatrice :

« C’est la plus grande cause d’inégalités sociales, par le biais de l’échec scolaire, de la criminalité et des troubles psychologiques juvéniles. Dans sa forme la plus extrême, elle conduit à des enfants négligés, maltraités et décédés. Pourtant, ces faits sont devenus inavouables dans les hautes sphères du gouvernement et de la vie culturelle. Ce que nous avons à la place, ce sont des actes indicibles de cruauté et de dégradation – et des larmes de crocodile nauséabondes » (“Family fragmentation comes at a tragic cost”, TheTimes.co.uk, 20 décembre 2021).

Des économies basées sur la convoitise et le consumérisme

Prenons-en un autre : le 10e commandement : « Tu ne convoiteras point » (Exode 20 :17). Quel serait l’état de notre dette nationale publique et privée si tant de nos concitoyens n’étaient pas accaparés par le désir de posséder les voitures les plus récentes, la technologie, les divertissements – tous au-delà de nos moyens mais dans les limites de nos cartes de crédit. Jésus-Christ nous enseigne dans Luc 12 :15 : « Gardez-vous avec soin de toute soif de posséder, car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, même s’il est dans l'abondance » (Segond 21).

Pourtant, nos économies nationales basées sur la consommation sont pratiquement fondées sur l’espoir que les gens ignoreront ce conseil, ce qui a donné lieu à la culture de la dette permanente dont nous « jouissons » aujourd’hui. En fin de compte, notre dette réduit nos nations en esclavage. En fait, la prophétie biblique dit que les États-Unis et les nations d’origine britannique finiront par être écrasés par la dette, comme l’explique l’offre gratuite d’aujourd’hui.

Nous lisons dans Deutéronome 28 :43-44 : « L’étranger qui sera au milieu de toi s’élèvera toujours plus au-dessus de toi, et toi, tu descendras toujours plus bas ; il te prêtera, et tu ne lui prêteras pas ; il sera la tête, et tu seras la queue. »

Pourtant, la solution n’est pas une politique économique plus créative ou plus d’aides gouvernementales. La solution consiste à cesser de pécher, à se tourner vers Jésus-Christ et à commencer à obéir à Dieu.

Retour au fondement des Dix Commandements

Il y a trop d’exemples comme celui-ci pour que nous puissions tous les couvrir dans une seule émission, mais en résumé, permettez-moi de me référer à une déclaration de l’éducateur Vincent Ruggiero, relevée dans son livre intitulé Alerte : Le manque de bon sens est en train de détruire l’Amérique :

« Si nous voulons un jour résoudre les problèmes sociaux de ce pays, nous devons reconnaître la faillite morale de notre époque et la culpabilité, non seulement des parents et des enseignants, mais de la plupart des médias. Nous devons assumer la responsabilité de créer un environnement qui favorise la moralité chez les enfants et les adultes […] Prétendre que les Dix Commandements n’ont rien à voir avec la vie morale est une violation du bon sens » (Ruggiero, Warning : Nonsense Is Destroying America, page 152).

Quel est vraiment le cœur du problème ? Un verset des Psaumes me revient en mémoire à ce sujet. Psaume 11 :3 : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que ferait-il ? » Alors que nos politiciens discutent de la couleur à donner aux murs de la nation, ils semblent ignorer le fait que les fondations elles-mêmes sont endommagées et que, si elles ne sont pas réparées, la maison est condamnée à s’effondrer. À propos de la Constitution des États-Unis, établie peu après la naissance de la nation, l’un des pères fondateurs, John Adams, a dit un jour :

« Notre Constitution n’a été faite que pour un peuple moral et religieux. Elle est tout-à-fait inadéquate pour le gouvernement de tout autre » (“From John Adams to Massachusetts Militia, 11 Octobre 1798”, Founders.Archive.gov).

Des dirigeants que tournent leurs peuples vers le Dieu de la Bible

En effet, les libertés inhérentes à toute grande nation reposent sur la retenue morale de ses citoyens. Les dirigeants des États-Unis et de la Grande-Bretagne devraient chercher à tourner leurs peuples vers le Dieu qui a créé et béni leurs nations – comme cela est écrit dans la brochure gratuite d’aujourd’hui. Au lieu de cela, ils encouragent et permettent le péché chez leurs citoyens. À leur sujet, Dieu déclare dans Ésaïe 9 :15 : « Ceux qui conduisent ce peuple l’égarent, et ceux qui se laissent conduire se perdent. »

Mais vous, personnellement, vous n’avez pas à attendre qu’un sénateur, un membre du Congrès, un Premier ministre ou un président vous dise de vous tourner vers les lois de Dieu ! Vous n’avez pas à attendre pour commencer à expérimenter les bénédictions qui découlent de la vie quand elle est vécue telle qu’elle a été conçue.

Une repentance individuelle et nationale

Si vous pratiquez le péché sexuel, si vous vous livrez à la luxure dans votre corps ou dans votre esprit, vous pouvez vous repentir ! Vous pouvez demander à Dieu de vous pardonner et de vous aider à commencer à obéir à Sa loi ! Si vous vous laissez emporter par la convoitise et l’avidité, en adorant au sens propre des possessions matérielles et en centrant votre vie sur votre prochain achat sur Amazon, vous pouvez vous repentir et vous en détourner ! Vous pouvez commencer à obéir aux 10e, 1er et 2e commandements.

Si nous voulons avoir une famille forte et stable, laquelle serait une source de joie et de bonheur, Dieu nous donne les lois et les principes pour créer ce type de famille que nous avons toujours voulu avoir ! Vous pouvez choisir d’observer ces lois et construire une telle famille. Le seul moyen d’empêcher le déclin des grandes nations est que leurs habitants – les individus et les familles – cherchent leur Dieu et Jésus-Christ et se détournent du péché.

Il n’est pas trop tard. Dans 2 Chroniques 7 :14, Dieu adresse au roi Salomon des paroles qui sont tout aussi vraies aujourd’hui :

« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, – je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. »

Si nous voulons faire la différence dans nos nations, tournons-nous individuellement de tout cœur vers le Dieu des cieux en cherchant Sa voie avec passion, zèle et humilité. Nous accomplirons ainsi plus que ne le feront jamais mille appels téléphoniques à votre sénateur ou député.


Offre de la semaine

Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie

Il y a plus de cinquante ans, M. Herbert W. Armstrong (1892-1986) écrivit un livre dont le titre était : LES ANGLO-SAXONS SELON LA PROPHETIE. Ce livre fit l’objet de nombreuses éditions au cours de sa vie, mais il ne fut plus imprimé depuis que les détenteurs actuels des droits d’auteur ont décidé de ne plus le republier. Cette brochure, fondée sur les travaux de M. Armstrong et d’autres auteurs, ne montre pas uniquement l’histoire passée, mais encore l’histoire écrite d’avance !

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