Gerald Weston | Page 2 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

La bonne vie



Il est naturel d’aspirer à une vie confortable, sans douleur ni chagrin. Qui ne souhaite pas une vie facile ? Mais une vie continue de confort, de facilité et de divertissement est-elle ce qu’il y a de mieux ? Existe-t-il un mode de vie plus gratifiant ?

“Crie à plein gosier, ne te retiens pas”



Beaucoup de gens rejettent le message de Dieu car ils ne veulent pas entendre que leur comportement est mauvais, mais nous devons avoir le courage de dire la vérité avec amour.

La guerre contre la parentalité

La parentalité fait aujourd’hui l’objet d’attaques. Les guides publiés par les établissements d’enseignement, les entreprises, les gouvernements et les médias sur la manière de révolutionner notre façon de nous exprimer mutuellement sont légion. Où nous mènera cette dévalorisation des mères et des pères ? Dans cette épisode, nous parlerons de la guerre contre la parentalité.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Les tentatives d’éliminer du langage des termes tels que “mère” et “père”

La parentalité fait aujourd’hui l’objet d’attaques. Les universités, les gouvernements, les entreprises et, oui, même certaines Églises, tentent d’éliminer du langage des termes tels que « mère » et « père », « maman » et « papa ». Comme le rapporte cet article du New York Post du 10 mars 2021 :

« Une école privée de Manhattan désireuse d’utiliser un “langage plus inclusif” encourage ses élèves à ne plus utiliser les termes “maman”, “papa” et “parents”, car ces mots impliquent des “suppositions” sur la vie familiale des enfants » (“NYC school encourages kids to stop using words like ‘mom,’ ‘dad’ in ‘inclusive language’ guide”, NYPost.com, 10 mars 2021).

L’école Grace Church, qui accueille des élèves de la maternelle à la terminale à Noho, dans l’État de New York, propose un guide de 12 pages à l’intention des élèves et du personnel pour faire de cette école épiscopale un établissement ouvert à tous. Le guide explique qu’au lieu d’utiliser les termes « maman » et « papa », les élèves et le personnel doivent utiliser « adultes, personnes ou famille ». Et au lieu de « mari, femme, petit ami ou petite amie », ils devraient utiliser « conjoint, partenaire ou autre personne importante » (“Grace Inclusive Language Guide”).

Les guides publiés par les établissements d’enseignement, les entreprises, les gouvernements et les médias sur la manière de révolutionner notre façon de nous exprimer mutuellement sont légion. Tout y est sauf ce qui fut normal pendant la plus grande partie de l’histoire de l’humanité. Où nous mènera cette dévalorisation des mères et des pères ? Restez avec moi car je n’utiliserai pas seulement des termes tels que « maman » et « papa » dans l’émission d’aujourd’hui, mais j’honorerai les mères et les pères partout dans le monde. Je vous proposerai également une ressource importante pour les parents, les grands-parents et tous ceux qui souhaitent s’investir dans les générations futures.

Cette brochure, Principes éternels pour l’éducation des enfants, de Jeffrey Fall, vous est offerte gratuitement. Restez à l’écoute car je serai de retour d’ici cinq secondes pour parler de la guerre contre la parentalité.

Les fêtes des mères et des pères montrent les différences émotionnelles entre les deux sexes

Chaque année, un peu près partout dans le monde, les gens célèbrent la parentalité à l’occasion de la fête des mères et de la fête des pères. Dans certains pays, notamment dans certains pays catholiques d’Amérique du Sud, la fête des mères célèbre Marie, la mère de Jésus, mais cela n’a aucun rapport avec les célébrations nord-américaines. Grâce à la détermination d’Anna Jarvis d’honorer sa propre mère, et au soutien financier d’un marchand de Philadelphie, John Wanamaker, que :

« En 1914, le président Woodrow Wilson approuva une résolution faisant du deuxième dimanche de mai un jour férié en l’honneur de “cette armée tendre et douce, les mères d’Amérique” » (“Father’s Day 2023”, History.com, 15 mai 2023).

Honorer les pères n’était pas si facile pour diverses raisons, et ce n’est qu’en 1972 (soit 58 ans plus tard) que le président Richard Nixon proclama la fête des pères comme jour férié fédéral, aux États-Unis. Si cela prit autant de temps, c’est en grande partie parce que les hommes et les femmes sont tout simplement différents, même si les ingénieurs sociaux d’aujourd’hui ont du mal à l’accepter. Comme l’explique History.com :

« La campagne visant à célébrer les pères de famille ne suscita pas le même enthousiasme, peut-être parce que, comme l’a expliqué un fleuriste, “les pères n’ont pas le même attrait sentimental que les mères”. »

Les différences physiques entre les deux sexes

Les différences entre les hommes et les femmes vont au-delà de la perception. La nageuse Riley Gaines est une femme qui comprend non seulement les différences physiques entre les deux sexes, mais aussi ce que les hommes devraient être. Dans cet article du New York Post qui traite de la réaction de Gaines lorsqu’elle dut partager les vestiaires et nager contre un homme de 1m93 qui prétend être une femme, on peut lire ce qui suit :

« Les militants des droits des transgenres affirment que les femmes transgenres sont de vraies femmes et qu’elles doivent être incluses dans le sport.

Mme Gaines, qui est originaire du Tennessee et qui nageait pour l’équipe de l’université du Kentucky, déclara que l’Amérique avait besoin de “plus d’hommes masculins” et fit l’éloge des vétérans de la Seconde Guerre mondiale.

“C’est la dernière fois que nous avons eu des hommes forts”, a-t-elle déclaré.

“Pensez-y, dans les années 1940, la Seconde Guerre mondiale, les hommes mentaient sur leur âge pour s’engager. Aujourd’hui, en 2023, nous avons des hommes qui mentent sur leur sexe pour investir les sports féminins, les prisons pour femmes, les refuges pour femmes, les sororités, les toilettes, les vestiaires”.

Elle reproche à la société de donner une nouvelle image de la “masculinité comme étant toxique, mauvaise et indésirable” » (“Lia Thomas so ‘well-endowed’ I had to ‘refrain from looking’: Riley Gaines”, 5 août 2023).

Voilà une femme forte, non seulement dans la piscine, mais aussi dans le discours public, prête à défendre la vérité et l’équité, et franchement, la simple logique ! Pensez à la réalité à laquelle les nageuses sont confrontées lorsqu’elles rivalisent avec des hommes :

« À la fin de sa carrière de nageur à Penn State, en 2022, Thomas est passé de la 65ème place chez les hommes à la première place sur 457 mètres en nage libre féminine, et de la 554ème place chez les hommes à la 5ème place sur 182 mètres en nage libre féminine » (ibid.)

Qui, dans son bon sens, refuse d’admettre l’évidence ? Les hommes et les femmes sont différents et ces différences sont essentielles dans l’athlétisme et au-delà. Elles sont essentielles dans la manière dont nous interagissons et dans les rôles que nous jouons dans la société dans son ensemble. Les papas et les mamans sont tous deux indispensables à une société bien ordonnée. Les mères ont tendance à être plus attentionnées. Les pères, de par la nature de leur voix plus grave, mais aussi de par leur comportement et leur capacité à réprimer leurs émotions lorsque c’est nécessaire, ont tendance à maintenir une meilleure discipline au sein de la famille. Il y a des exceptions, bien sûr, mais il s’agit là de caractéristiques générales, et les deux sont indispensables, comme le savent les personnes sensées !

La démesure aux deux extrémités du balancier

Notre monde a toujours été imparfait et c’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit des relations homme/femme, avec de la démesure aux deux extrémités du balancier. Les femmes subissent l’oppression dans certaines cultures, en particulier au Moyen-Orient et en Asie, où les styles vestimentaires oppressifs, le refus de l’éducation formelle et les punitions abusives sont très éloignés de l’intention de Dieu lorsqu’Il créa Ève pour qu’elle soit l’aide d’Adam. Mais dans nos pays occidentaux, de nombreuses femmes ont abandonné tout effort de coopération pour devenir les concurrentes des hommes. Et aucun de ces deux extrêmes ne fonctionne !

Ici au Monde de Demain, nous croyons aux rôles que Dieu a donnés aux hommes et aux femmes. Nous croyons aux valeurs familiales où les maris et les épouses doivent être honorés. Dans quelques minutes, je voudrais rendre hommage à mes propres parents qui ont façonné ma vie. Alors permettez-moi de faire quelques commentaires personnels sur eux et sur la façon dont ils ont profondément influencé ma vie.

La vie semble “aller à rebours”

Mes parents, aucun était parfait, aucun parent ne l’est, mais je ne doute pas de l’amour qu’ils me portaient. Il y a de nombreuses années, je passais beaucoup de temps avec l’un de nos diacres visitant nos membres dans le Michigan. Je le considérais à l’époque comme un « homme âgé », aujourd’hui je suis plus âgé qu’il ne l’était au cours de l’époque passée ensemble. L’une de ses observations était que tout dans la vie semble aller à rebours :

« Nous nous marions, a-t-il déclaré, alors que nous ne savons pas grand-chose de ce qu’est le véritable amour. Nous avons des enfants alors que nous ne savons pas vraiment comment les élever. Nous avons peu de revenus lorsque nous démarrons et lorsque nous en avons le plus besoin. Notre premier logement est généralement petit alors que nous avons besoin d’un plus grand pour élever une famille, mais après le départ des enfants, nous avons un grand logement, un compte en banque bien rempli et une meilleure compréhension de la manière d’élever des enfants. »

Il déclarait cela avec un sens de l’humour, mais il y a beaucoup de vérité là-dedans. Un point que les enfants ne réalisent pas est que les parents apprennent à les élever en temps réel.

Dieu nous châtie avec amour pour notre bien

Le livre des Hébreux fait allusion à ce concept dans le contexte de la manière dont Dieu montre Son amour à notre égard en nous châtiant de temps à autre :

« D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté » (Hébreux 12 :9-10).

Comme la plupart des enfants, je reçus de temps à autre des corrections douloureuses. Mais à l’âge de 12 ans, les châtiments corporels prirent fin. Même après cela, bien qu’on m’ait dit non à de nombreuses reprises, je ne me souviens pas d’avoir été « puni » comme on dit. Mais, oui, il y eut des corrections aimantes, administrées pour mon bien, comme nous le lisons dans l’épître aux Hébreux : « Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (12 :11).

Les parents sont instruits ainsi dans Proverbes 29 :17 : « Châtie ton fils, et il te donnera du repos, et il procurera des délices à ton âme. »

Lorsque mon père disait de faire quelque chose, il s’attendait à ce que cela soit fait, mais je ne me souviens pas qu’il m’ait dit de faire quelque chose qui n’était pas raisonnable ou qui allait à l’encontre de mon bien… enfin, à cela, je suppose qu’il y eut une exception.

Un soir, alors que nous vivions en Alaska (bien avant que ce territoire ne devienne un État), la fillette d’à côté qui était plus âgée vint nous montrer qu’elle savait fumer. Mon père pensa qu’il serait drôle que son fils de six ans aille voir à son tour les parents de la fillette et leur montrer qu’il pouvait faire mieux en fumant un cigare. Cela ne se passa pas comme prévu, et depuis, je n’ai plus jamais fumé. Vu à long terme, je suppose que cela a bien fonctionné !

Éviter être des “parents hélicoptères”

Mes parents n’étaient pas des « parents hélicoptères ». Ils ne me surveillaient pas excessivement et ne m’empêchaient pas d’apprendre par moi-même les leçons de cause à effet. Ils voulaient savoir ce que je faisais et où j’allais, mais je pouvais m’absenter presque toute la journée pour jouer dans les bois, pêcher ou faire des parties de baseball ou de football. Nous avons beaucoup appris sur la manière de se fixer des règles, de régler les conflits – en général, à nous entendre.

Franchement, je m’émerveille que mes parents m’aient laissé autant de liberté, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de limites ou d’attentes. Ils n’ont jamais eu les convictions religieuses que j’adoptais dès l’âge de 16 ans, et je ne vis jamais mon père lire la Bible, mais il comprenait certains principes bibliques de manière innée. Par exemple, il comprenait un principe qui se trouve dans Proverbes 29 :15 : « La verge et la correction donnent la sagesse, mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère. »

Le succès dans la vie dépend dans une grande mesure de l’éducation reçue par nos parents

Mes parents connurent la grande dépression et la Seconde Guerre mondiale. Mon père servit dans l’armée et, une fois la guerre terminée, il fit carrière dans l’armée de l’air nouvellement créée. Un jour, je lui demandai pourquoi il avait abandonné son métier de photographe, où il prenait des photos de célébrités et d’accidents d’avion, pour devenir sergent-chef. Il m’expliqua que l’homme qui occupait ce poste avant lui ne parvenait pas à effectuer le travail et que son commandant d’escadron lui avait donc proposé le poste. Je savais, d’après le témoignage d’autres personnes, qu’il était très respecté à ce poste, et je lui demandai donc pourquoi il avait réussi là où son prédécesseur avait échoué. Sans hésiter, il me répondit :

« C’était mon éducation. Peu importe que ce soit mon père ou mon frère aîné (ils possédaient une ferme), lorsqu’ils me disaient de descendre la charrette vers le sud, ils attendaient de moi que je le fasse. Et ils ne disaient pas toujours “s’il te plaît”. »

Ne vous méprenez pas, à table on m’a bien appris à dire « S’il te plaît, passe-moi les pommes de terre » ou « S’il te plaît, passe-moi le beurre ». Mais il y a un temps pour les « s’il te plaît » et un temps pour simplement se faire dire ce qu’il faut faire.

N’est-ce pas conforme aux Écritures ? Remarquez la parabole de Jésus sur les serviteurs inutiles, qui se trouve dans Luc :

« Qui de vous, ayant un serviteur qui laboure ou paît les troupeaux, lui dira, quand il revient des champs : Approche vite, et mets-toi à table ? Ne lui dira-t-il pas au contraire : Prépare-moi à souper, ceins-toi, et sers-moi, jusqu’à ce que j’aie mangé et bu ; après cela, toi, tu mangeras et boiras ? Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu’il a fait ce qui lui était ordonné ? Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire » (Luc 17 :7-10).

Sans les conseils avisés de mon père, j’aurais très bien pu finir comme beaucoup de mes camarades de classe dans ces décennies turbulentes des années 1960 et 1970. Si mon père contribua à m’inculquer l’autodiscipline, ma mère contribua à élargir mon éducation. Elle veilla à ce que je sache lire et écrire. Elle m’inscrivit à des cours de natation, me fit participer à des sports collectifs, m’enseigna la musique et les bonnes manières. Eh oui, c’est elle qui m’apprit à me servir d’un marteau et d’une scie, ce que beaucoup de garçons d’aujourd’hui ne savent pas faire. Elle m’apprit aussi à repasser mes vêtements et à faire mon lit, mais c’est mon père qui m’apprit à cirer mes chaussures.

Je me souviens d’une année en particulier qui souligne l’importance des pères dans la vie de leurs enfants. Mon père fut déployé au Maroc en 1956 et, pendant une année entière, je ne pus bénéficier de la supervision masculine dont j’aurais bien eu besoin. Ma mère fit de son mieux, mais elle ne faisait tout simplement pas le poids pour tenir en respect un garçon de onze ans turbulent et parfois rebelle. L’un des conflits constants concernait mes leçons de piano. Rétrospectivement, il m’apparaît très clairement qu’aussi merveilleuse que fut ma mère, j’avais aussi besoin d’un père à cette époque-là. N’oubliez pas qu’il n’y avait pas d’Internet à l’époque et que les appels téléphoniques transatlantiques devaient être planifiés à l’avance et n’étaient guère fréquents. Chaque parent joue un rôle différent, mais essentiel, dans l’éducation des enfants. Chacun, par nature, est différent. Les deux sexes ne sont pas identiques et affirmer qu’ils le sont revient à nier les qualités intrinsèques de l’homme et de la femme, de la mère et du père.

Les enfants ont besoin d’un père et d’un mère – les deux sexes sont nécessaires

Les ingénieurs sociaux se déchaînent dans les universités, les gouvernements, les médias et les entreprises, grandes et petites. Faut-il s’étonner que nous nous trouvions dans une situation de confusion lorsque nous permettons à des hommes confus ou opportunistes de participer à des compétitions sportives féminines ?

Rien de tout cela ne pourrait se produire dans un monde instruit dans la parole de notre Créateur, mais la compréhension du fait que nous ayons été créés par un Dieu tout-puissant et plein de sagesse est attaquée depuis l’époque de Darwin et la compréhension correcte du plan et du mode de vie de Dieu est attaquée depuis des millénaires. Contrairement aux discours des activistes sociaux, et de ceux qu’ils ont réussi à semer la confusion, Dieu nous a créés en tant qu’homme et femme. Lorsque les pharisiens l’interrogèrent sur les motifs possibles de divorcer, Jésus cita le premier chapitre de la Genèse dans Matthieu 19 :4-5 :

« Il répondit : N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? » (Matthieu 19 :4-5).

La Bible souligne les différences – les forces et les faiblesses – entre les hommes et les femmes. Nous voyons ces différences dans la façon dont Paul parle des fonctions de chacun dans l’éducation des enfants dans 1 Thessaloniciens 2. Tout d’abord, nous voyons la nature douce des femmes au verset 7, où Paul utilise une caractéristique maternelle pour expliquer comment il est arrivé chez les Thessaloniciens : « mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants ».

Plus loin, Paul utilise l’approche masculine et paternelle pour expliquer sa relation avec les Thessaloniciens. Tout en restant doux, il fait preuve d’une autorité et d’une exigence accrues, caractéristiques d’un père, en vue d’une réussite à long terme :

« Vous êtes témoins, et Dieu l’est aussi, que nous avons eu envers vous qui croyez une conduite sainte, juste et irréprochable. Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire » (1 Thessaloniciens 2 :10-12).

La Bible signale également des pièges, tant chez les hommes que chez les femmes, des faiblesses naturelles exprimées par les deux sexes qui peuvent gravement nuire à leur foyer. Proverbes 21 :9, révèle un piège dans lequel les femmes sont plus enclines à tomber : « Mieux vaut habiter à l’angle d’un toit, que de partager la demeure d’une femme querelleuse. »

Cela est également répété dans Proverbes 25 :24. Les femmes ne doivent donc pas négliger cette instruction. Mais Paul met en garde les pères contre une tendance qu’ils ont. Dans leur zèle, ils peuvent être trop exigeants envers leurs enfants et les amener à se décourager : « Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » (Éphésiens 6 :4).

Dieu nous a créés spécifiquement homme et femme. Il existe des variations et des exceptions évidentes en termes de personnalité et de tempérament, mais nous sommes toujours constitués en tant qu’homme et femme. Les deux sexes sont nécessaires à la procréation, et les deux sont nécessaires à une société ordonnée et stable. Ni l’un ni l’autre ne doit être écarté.

Si certains souhaitent s’aventurer dans un monde imaginaire concernant le sexe et le genre, libres à eux, mais ceux qui sont ancrés dans les valeurs que Dieu nous a inculquées devraient être plus avisés.

Si vous vous voulez en savoir plus, n’oubliez pas de vous procurer votre exemplaire gratuit de notre brochure Principes éternels pour l’éducation des enfants.


Choisissez la vie en abondance

Comment allez-vous financièrement ? Faites-vous partie des nombreuses personnes qui craignent ce que l’avenir leur réserve et qui vivent d’un salaire à l’autre ? Le Dieu de la création veut que vous prospériez. Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, nous parlerons d’une loi qui contribue à une vie plus abondante selon Dieu.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Nos peuples souffrent sous le poids des dettes exorbitantes

Aux États-Unis, la dette nationale s’élève aux 34.000 milliards de dollars. Dans une mesure plus ou moins grande, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ont leurs propres problèmes d’endettement, comme la plupart des pays. Pourquoi nos nations sont-elles si lourdement endettées ? Comment notre monde s’est-il retrouvé dans ce marasme financier ?

Mais, qu’en est-il de vous ? Comment allez-vous financièrement ? Faites-vous partie des nombreuses personnes qui craignent ce que l’avenir leur réserve et qui vivent d’un salaire à l’autre ? Partout, l’inflation pèse sur les budgets personnels, mais savez-vous que le Dieu de la création veut que vous prospériez ? Ne me croyez pas sur parole. Croyez les paroles de Jésus-Christ : « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 :10).

Bien que cette vie abondante concerne bien plus que votre portefeuille, il y est certainement inclus. Alors, comment Dieu nous octroie-t-Il une vie plus abondante ? S’agit-il seulement du pardon des péchés ? Ou y a-t-il plus que cela ? Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, je vais vous exposer une loi de Dieu qui nous concerne en tant qu’individus et qui concerne nos nations dans leur ensemble. Je vous offrirai également notre brochure la moins médiatisée, alors assurez-vous d’avoir de quoi noter nos coordonnées pour commander notre brochure. Restez à l’écoute, car je reviendrai tout de suite pour vous parler d’une loi qui contribue à une vie plus abondante selon Dieu.

Jésus est venu pour que nous ayons la vie en abondance

Je vous souhaite une chaleureuse bienvenue de la part de nous tous ici au Monde de Demain, où je vous parlerai aujourd’hui d’une loi qui contribue à une vie abondante. Lorsque Jésus a dit qu’Il était venu pour que nous ayons la vie en abondance, Il en parlait au sens large. Il est venu nous montrer un meilleur mode de vie, un mode de vie qui évite les souffrances causées par la transgression des lois divines. Contrairement à ce que beaucoup pensent, Il n’est pas venu abolir les lois immuables de Dieu. Comme Il l’a dit dans Matthieu 5 :17 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » 

Il est venu, de plus, effacer la souillure du péché par Son sacrifice, nous libérant ainsi de la culpabilité des péchés passés. Il a également apporté la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à venir, donnant de fait, un but à nos vies. Tout cela contribue à une vie plus abondante.

Deux modes de vie symbolisés par deux arbres

Dieu donna à nos premiers parents un choix entre deux modes de vie, symbolisés par deux arbres. Le fruit de l’un, conduirait à de merveilleuses bénédictions, aboutissant à la vie. Mais le fruit de l’autre arbre, conduirait à des malédictions, aboutissant à la mort. Ces deux arbres nous sont présentés dans Genèse 2 :9, mais reprenons-les aux versets 16 et 17 :

« L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. »

Ce dernier arbre interdit symbolisait l’homme lui-même choisissant de déterminer le bien et le mal, le bon et le mauvais. D’ailleurs, Dieu ne l’a pas empêché de prendre cette décision désastreuse. Comme vous le savez sans doute, Adam et Ève choisirent de désobéir. Le résultat ? Ils furent chassés d’un magnifique jardin paradisiaque où la nourriture était abondante et la vie agréable. Après cela, ils furent condamnés aux difficultés, à la souffrance et à la mort. Malheureusement, leurs enfants, y compris vous et moi, ont suivi la même voie – rejetant la révélation de Dieu et déterminant par eux-mêmes le bien et le mal – ils ont connu les mêmes résultats. Dieu rappela ce choix au peuple d’Israël :

« Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Car je te prescris aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession » (Deutéronome 30 :15-16).

Il résuma au verset 19 : « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. »

Ce choix semble être, comme ils l’appellent, une évidence ; mais si c’est le cas, pourquoi la majorité de l’humanité opte-t-elle pour la mort ? L’Amérique était autrefois la plus grande nation créancière du monde, aujourd’hui, elle est la plus grande nation débitrice. Pourquoi ?

Dieu a mis en place des lois spirituelles qui apportent la prospérité

Il existe des lois spirituelles qui, si elles sont respectées, apportent la prospérité, mais qui, si elles sont enfreintes, entraînent un désastre financier. À la nation d’Israël, Dieu déclara :

« Si tu obéis à la voix de l’Éternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, l’Éternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. […] Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs. Le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, le fruit de tes troupeaux, les portées de ton gros et de ton menu bétail, toutes ces choses seront bénies » (Deutéronome 28 :1, 3-4).

Dieu donna ensuite une longue liste de malédictions qui s’abattraient sur le peuple en cas de désobéissance. Parmi elles, nous lisons aux versets 43-44 :

« L’étranger qui sera au milieu de toi s’élèvera toujours au-dessus de toi, et toi, tu descendras toujours plus bas ; il te prêtera, et tu ne lui prêteras pas ; il sera la tête, et tu seras la queue. »

Nous allons au contre-courant de ce monde en enseignant le respect des lois divines

Les téléspectateurs de longue date au Monde de Demain savent que nous ne craignons pas de dire la vérité. Nous montrons à partir de la Bible ce que peu de gens semblent réaliser. Comparé à notre société actuelle, nous allons à contre-courant en enseignant le sabbat du septième jour et les Jours saints bibliques, à la place des observances païennes auxquelles le nom du Christ est attaché de manière blasphématoire. Mais il y a une loi que nous pratiquons et que nous ne mentionnons presque jamais dans cette émission, c’est la loi de la dîme. Cela pour une raison évidente. Nous suivons le commandement de Jésus dans Matthieu 10 :8 : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. »

C’est pourquoi toutes nos ressources sont distribuées gratuitement. Nous nous chargeons de l’affranchissement et de la production des publications que vous demandez. Je pense que vous savez que notre émission est différente. Nous refusons de commercialiser la parole de Dieu. C’est pourquoi, afin d’éviter ne serait-ce que l’apparence d’une contradiction avec notre désir sincère de donner la vérité gratuitement, nous évitons généralement le sujet biblique de la dîme. Cependant, lorsque l’apôtre Paul réunit les anciens d’Éphèse, il expliqua dans Actes 20 :20 : « Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons. » Puis, au verset 27, il dit : « car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher. » 

La loi de la dîme fait partie de l’ensemble du conseil de Dieu

La loi de la dîme fait partie de l’ensemble du conseil de Dieu. Elle est enseignée dans l’Ancien Testament et affirmée par Jésus. Dieu veut ce qu’il y a de mieux pour nous. Mais pour que cela se produise, nous devons choisir le chemin de l’amour et de la sollicitude sincère envers autrui, plutôt qu’une voie de vie égoïste. Ce mode de vie égoïste est illustré dans Matthieu 23 :23. Jésus y fustige les scribes et les pharisiens qui comptaient méticuleusement les graines et les feuilles pour payer la dîme, mais qui dédaignaient la manière avec laquelle ils traitaient les autres :

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : C’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses » (Matthieu 23 :23).

Oui, la justice, la miséricorde et la foi sont des questions « plus importantes » que le comptage méticuleux de chaque dixième en graine, mais notez ce que Jésus dit : « sans négliger les autres choses [c’est-à-dire la dîme]. » Tenons-nous compte ici au Monde de Demain de cette loi lorsque nous enseignons la justice ? Nous voulons que tout le monde sache que nous ne demandons pas de dons au public.

Comme nous l’avons déjà vu, nos premiers parents ont choisi de faire confiance à leur propre jugement plutôt qu’à celui de leur Créateur. Nous avons également vu que Dieu présenta à Israël le même choix dans des termes les plus simples. Chacun de ces deux choix produirait des résultats radicalement différents, comme le montre Deutéronome 30 :19 :

« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. »

Dieu leur laissa bien le libre arbitre, Il les exhorta à faire le bon choix – choisir la vie et la bénédiction. Même si l’obéissance était pour leur bien, Dieu se plaint que l’humanité n’a pas à cœur de Lui obéir. Nous le voyons dans Deutéronome 5 :29 : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils soient heureux à jamais, eux et leurs enfants ! »

Les commandements auxquels Dieu se réfère sont clairement les Dix Commandements. Ils sont énumérés dix versets avant cette déclaration. Et l’un de ces commandements est clair : « Tu ne déroberas point » (Deutéronome 5 :19).

Jacques nous enseigne que nous ne devons pas sélectionner les commandements à respecter et ceux à ignorer. Il fit clairement référence à tous les Dix Commandements lorsqu’il écrivit :

« Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté » (Jacques 2 :10-12).

Choisir la vie selon Dieu, c’est choisir le mode de vie révélé par Dieu. Ici, au Monde de Demain, nous enseignons tout le conseil de Dieu, ce qui inclut toutes les lois de Dieu, même une loi dont nous parlons rarement au public concernant la dîme. Nous voulons que tout le monde sache que nous ne vendons pas notre littérature. Nous dépendons des membres de l’Église du Dieu Vivant et des co-ouvriers qui choisissent, de leur propre gré, de soutenir cette Œuvre par leurs dîmes et leurs offrandes.

Enfreindre la loi de la dîme équivaut à voler Dieu

Mais comment pouvons-nous, en bonne conscience, ne pas vous dire, à vous, nos auditeurs, si possiblement vous êtes en train de pécher, alors qu’Ésaïe nous ordonne de le faire dans Ésaïe 58 :1 : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés ! » Encore une fois, le 6ème des Dix Commandements est le suivant : « Tu ne déroberas point » (Deutéronome 5 :19).

La majorité des gens comprennent que nous ne devons pas voler notre prochain, mais est-ce un moindre péché de voler Dieu ? Trop d’hommes se disent : « Mais Dieu comprend ». Oui, chers amis, Il le comprend. Mais nous, le comprenons-nous ? Malachie pose la question : « Un homme peut-il voler Dieu ? » (Malachie 3 :8, Semeur).

C’est une question assez simple. Il est certain que nous ne ferions jamais cela ! Ou le ferions-nous ? Lisons la suite : « Pourtant, vous me volez, et puis vous demandez : “En quoi t’avons-nous donc volé ?” » (Malachie 3 :8, Semeur). La réponse de Dieu ? « Vous me volez sur les dîmes et sur les offrandes ! » (Malachie 3 :8, Semeur). Tout comme à cette époque, aujourd’hui, les hommes argumentent autour des lois de Dieu.

Je ne saurais trop insister sur le fait que toutes nos ressources sont envoyées gratuitement. Nous prenons en charge la production et l’affranchissement des ouvrages que vous nous demandez. Comme le savent tous nos téléspectateurs de longue date, nous ne vous demandons pas de faire des dons. Cela ne signifie pas que nous n’enseignons pas tout le conseil de Dieu. Cela ne signifie pas que nous ne crions pas à plein gosier et que nous ne révélons pas les péchés à nos nations. Cela ne veut pas dire que nous enseignons qu’il ne faut pas voler son prochain, mais que nous omettons d’enseigner qu’il est possible de voler Dieu. Nous vous exposons la vérité et vous pouvez agir comme bon vous semble. Mais je vous encourage vivement à obéir aux lois de Dieu – toutes Ses lois – mais vous seul pouvez déterminer si vous aller payer la dîme et à qui la remettre.

Dieu est Celui qui nous donne la vie et tout ce que nous avons

Nous sommes en vie ici, non pas à cause d’une évolution aveugle, mais parce qu’il y a un Dieu dans les cieux qui a créé toutes choses. Cet Univers, ce système solaire, cette merveilleuse planète sur laquelle nous vivons, y compris l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, et même la poussière sous nos pieds, sont le résultat de la création divine. Nous Lui devons tout, littéralement tout. Comme l’a écrit le roi David dans Psaume 24 :1 : « À l’Éternel la terre et ce qu’elle renferme, le monde et ceux qui l’habitent ! » Ou, comme nous le lisons dans le Psaume 50 :10-12 :

« Car tous les animaux des forêts sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers ; je connais tous les oiseaux des montagnes, et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient. Si j’avais faim, je ne te le dirais pas, car le monde est à moi et tout ce qu’il renferme. »

Tout a été créé par Dieu. Nous Lui devons notre existence même. À présent, réfléchissez. Si vous louez un appartement ou une maison, vous devez payer le loyer au bailleur. Il ne s’agit pas de donner, mais de payer pour avoir le privilège de vivre dans sa propriété. De la même manière, Dieu nous offre une belle maison, mais nous demande de payer un forfait de 10% pour notre nourriture, notre logement, nos vêtements et nos commodités. Que l’on soit riche ou pauvre, le pourcentage du forfait est le même. Quand on y pense, c’est plutôt une très bonne affaire !

Mais allons plus loin. Dieu, et Lui seul, a le pouvoir de prolonger notre vie dans l’éternité. Il nous recommande de choisir Sa voie plutôt que la nôtre. Cependant, ce n’est pas seulement la vie éternelle qu’Il nous offre. Il nous offre une vie meilleure dès maintenant – des bénédictions de toutes sortes, par opposition à des malédictions. Comme nous le lisons dans Deutéronome 30 :19 : « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. »

Comme nous l’avons lu précédemment, Jésus déclare : « Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 :10). Et l’apôtre Jean écrit : « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3 Jean 1 :2).

L’obéissance aux lois de Dieu produit des bénédictions dans cette vie

Oui, Dieu veut que nous prospérions. Il veut que nous obéissions à toutes Ses lois, parce qu’Il sait que c’est la voie qui produit des bénédictions dans cette vie et, en fin de compte, la voie qui mène à la vie éternelle. Dieu nous donne le temps sur cette Terre pour choisir l’arbre de la vie (lequel représente Sa voie révélée de l’amour et de la sollicitude), plutôt que le choix de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, qui représente la voie du raisonnement humain influencé par Satan le diable.

Un jour, un jeune homme riche est venu poser une question importante à Jésus. Nous le lisons dans Matthieu 19 :16 : « Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui répond en lui disant d’observer les commandements. Le jeune homme demanda : « Lesquels ? » Et Jésus répondit en énumérant plusieurs des Dix Commandements, y compris l’interdiction de voler. Poursuivons au verset 20 : « Le jeune homme lui dit : j’ai observé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore ? »

C’est alors que Jésus aborda le cœur du problème perçu chez le jeune homme. Il transgressait l’esprit du premier commandement parce qu’il faisait passer sa richesse avant Dieu, et il transgressait l’esprit, ou l’intention, du dixième commandement, qui interdit la convoitise. Cela est devenu évident lorsque Jésus lui dit de vendre tout ce qu’il possédait, de le donner aux pauvres. Comprenez bien, il ne s’agit pas d’un commandement pour tout le monde, mais seulement pour ceux qui placent leur confiance dans leurs richesses avant de placer leur confiance en Dieu, comme le montre le récit parallèle de Marc 10 :24 :

« Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait ainsi. Et, reprenant, il leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »

Toute la Bible montre que Dieu ne s’oppose pas à ce que vous prospériez. En fait, Dieu promet de bénir ceux qui obéissent à Son commandement sur la dîme. Je vous le montrerai dans la dernière partie de cette émission, mais ne vous méprenez pas. Il ne s’agit pas d’un appel au soutien, ni d’une promotion d’un évangile de la prospérité. Si c’est ce que vous cherchez, vous devrez aller ailleurs. Ici, au Monde de Demain, nous enseignons tout le conseil de Dieu. Nous enseignons les Dix Commandements, y compris le commandement du sabbat, le commandement interdisant d’adorer des idoles, et bien d’autres choses encore. Tout le conseil de Dieu inclut le commandement contre le vol – que ce soit de votre prochain ou de Dieu.

Pourquoi nos nations rencontrent des difficultés financières ?

Par l’intermédiaire de Malachie, Dieu s’est adressé à un peuple cynique, qui argumentait et se justifiait lui-même, lorsqu’Il posa la question suivante : « Un homme peut-il voler Dieu ? » La réponse était qu’ils ne payaient pas leur dîme, ce que nous pourrions considérer comme leur juste loyer sur la belle planète de Dieu. En conséquence, il est précisé dans Malachie 3 :

« Vous êtes sous le coup d’une malédiction parce que tout ce peuple, vous tous, vous me volez. Apportez donc vos dîmes dans leur totalité au trésor du Temple pour qu’il y ait des vivres dans ma demeure ! De cette façon-là, mettez-moi à l’épreuve, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes : alors vous verrez bien si, de mon côté, je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, et ne vous comble pas avec surabondance de ma bénédiction » (versets 9-10, Semeur).

Faut-il s’étonner que nos nations rencontrent des difficultés financières ? Faut-il s’étonner que tant d’individus traversent des remous financiers ? Pensons-nous vraiment que nous pouvons voler Dieu sans en subir les conséquences ? Je sais que certains pensent qu’ils ne peuvent pas se permettre de payer la dîme, mais peuvent-ils se permettre de ne pas payer la dîme ? Vous souvenez-vous de ce que Jésus a dit à propos des questions les plus importantes de la loi : « La justice, la miséricorde, et la fidélité » (Matthieu 23 :23) ?

Abraham, le père des fidèles, paya la dîme

La Bible désigne Abraham comme le père des fidèles dans Romains 4 :16. Outre d’autres actes de foi, la dîme nous est présentée pour la première fois dans la Genèse 14 :19-20, lorsque Abraham montra l’exemple en versant la dîme au « Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre » :

« Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre ! Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna [à Melchisédek] la dîme de tout. »

L’exemple remarquable de la veuve de Sarepta

Avez-vous la foi d’Abraham ? Une veuve de l’époque d’Élie en fit la preuve. Elle en avait à peine pour son ultime repas lorsqu’elle choisit de faire passer Dieu en premier. Remarquez aussi comment Jésus la loua pour sa foi :

« Je vous le dis en vérité : Il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu’il y eut une grande famine sur toute la terre ; et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon » (Luc 4 :25-26).


“Massada ne tombera plus jamais”



Quelle est la source de la résilience d’Israël ? Que révèle la prophétie à propos du présent et de l’avenir de ce petit État ?

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