Gerald Weston | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Trois raisons à la souffrance humaine

Si Dieu existe et s’Il est un Dieu d’amour, pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ? Est-Il impuissant à y mettre fin ? Comment un Dieu d’amour peut-Il permettre des guerres qui tuent, mutilent et détruisent ? Pourquoi des maladies, des famines et des catastrophes naturelles ? Dans cette émission du Monde de Demain, je vais vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu aimant permet la douleur et la souffrance.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ?

Si Dieu existe et s’Il est un Dieu d’amour, pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ? Est-Il impuissant à y mettre fin ? Ce défi est souvent lancé par les athées, les agnostiques, mais aussi par des personnes sincères qui peinent à comprendre. Comment un Dieu d’amour peut-Il permettre des guerres qui tuent, mutilent et détruisent ? Pourquoi des maladies, des famines et des catastrophes naturelles ? Certains posent ces questions avec suffisance pour tenter de rejeter Dieu. D’autres regardent sincèrement la cruauté du monde et se demandent : pourquoi ? Pourquoi un Dieu d’amour ne met-Il pas fin aux guerres, aux maladies, aux catastrophes naturelles et à la cruauté envers les femmes et les enfants ?

Dans cette émission du Monde de Demain, je vais vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu aimant permet la douleur et la souffrance. Oui, il y a de grandes souffrances partout et il se peut que vous traversiez vous-même une épreuve douloureuse, mais notre Créateur est un Dieu d’amour, et c’est pourquoi je vous offre une brochure gratuite qui explique Son grand amour pour vous et pour moi. Jean 3 :16 – les vérités cachées du verset d’or est une brochure qui explique bien plus de choses que la plupart des gens ne le pensent. Oui, le verset Jean 3 :16 explique l’amour de Dieu pour l’humanité, malgré les difficultés que nous constatons actuellement ; il contient des vérités qui ne sont généralement pas comprises.

Je reviendrai d’ici cinq secondes pour vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu d’amour permet une telle souffrance sur cette planète troublée.

Deux aspects préalables à la question de la souffrance

Bonjour, nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue ici au Monde de Demain, où nous abordons sans crainte les questions difficiles et où nous vous disons la pure vérité, telle qu’elle se dégage des pages de la Bible. Les athées et les agnostiques pensent avoir l’argument parfait contre l’existence de Dieu, lorsqu’ils demandent comment peut-il y avoir un Dieu d’amour alors que des enfants sont maltraités, que des femmes sont violées, que des gens meurent de maladies atrocement douloureuses et que des innocents sont déplacés et tués dans des guerres ? Il y a des réponses et je vais vous en donner trois aujourd’hui, mais il y a deux aspects à cette question :

  1. Dieu existe-t-Il ? Et le cas échéant,
  2. Est-Il vraiment un Dieu d’amour ?

Des preuves de l’existence de Dieu

Soyez indulgents avec moi lorsque j’aborderai la question de l’existence de Dieu. Franchement, chers amis, ce n’est pas aussi difficile comme certains le prétendent. La question se résume à ceci : soit le vaste Univers et la vie sur cette planète sont le fruit d’un hasard aveugle, soit ils sont le résultat d’un Concepteur intelligent, en d’autres termes, Dieu. Si l’on met de côté l’immense question de savoir comment l’Univers est apparu, j’en viens au cœur de la question de la vie elle-même. La vie peut-elle surgir par hasard de la matière non vivante ?

L’évolutionniste Bill Bryson aborde la question de l’improbabilité de l’apparition de la vie par hasard lorsqu’il parle des protéines, les éléments constitutifs de la vie cellulaire. Comme toutes les personnes bien informées le savent, les protéines sont constituées de longues chaînes d’acides aminés reliés entre eux de manière précise et significative, un peu comme les lettres forment des phrases. On ne peut pas assembler des voyelles et des consonnes au hasard et former des phrases qui ont du sens. Il en va de même pour les acides aminés, qui ne peuvent être assemblés au hasard pour former des protéines fonctionnelles. À titre d’exemple, Bryson parle de la protéine la plus répandue chez nous, le collagène :

« Mais pour fabriquer du collagène, il vous faudrait disposer 1055 acides aminés selon une séquence précise. À ceci près – et c’est là le point crucial – que nous ne le fabriquons pas. Il se fabrique tout seul, spontanément, sans aucune indication, et c’est là que les choses se corsent vraiment. Les chances qu’une séquence de 1055 molécules comme le collagène s’assemble spontanément sont franchement nulles. Cela ne peut simplement pas se produire » (Une histoire de tout, ou presque…, Bill Bryson, éditions Payot, page 345, traduction Françoise Bouillot).

Quel aveu étonnant ! Mais le collagène n’est qu’une des protéines nécessaires à la vie. Comme le souligne Bryson :

« On ignore le chiffre exact, mais on soupçonne que le corps humain peut contenir jusqu’à un million de types différents de protéines, chacune étant en soi un petit miracle. Selon toutes les lois de probabilité, les protéines ne devraient pas exister » (Ibid).

Pourquoi les appelle-t-il « petits miracles » ? Et pourquoi ne devraient-ils pas exister ? Bryson explique les lois de la probabilité et souligne que la probabilité qu’une protéine typique de 200 acides aminés s’autoassemble est de 1 sur 10260 (soit 1 suivi de 260 zéros) ! À propos de quoi Bryson déclare : « C’est plus que tous les atomes que contient l’Univers » (Ibid).

Pensez-y ! Il ne s’agit que d’une protéine typique, dont le corps humain peut compter jusqu’à un million de types différents.

Mais ma citation préférée de Bryson est tirée de son ouvrage intitulé Une histoire du corps humain à l’usage de ses occupants, dans lequel il explique :

« Même si vous réunissiez la totalité du savoir humain au travers des plus grands génies de notre temps et du passé, vous ne parviendriez pas à fabriquer ne serait-ce une seule cellule vivante, sans parler d’un Benedict Cumberbatch complet [un acteur britannique] » (Bryson, Une histoire du corps humain à l’usage de ses occupants, éditions Payot, page 17, traduction Françoise Bouillot et Mario Pasa).

Qui croit encore aux miracles ? Les commentaires de Bryson reflètent ceux de Michael Denton, docteur en biochimie. On entend souvent parler de « cellule simple ». Voici ce que ce biochimiste dit de cette soi-disant cellule simple :

« La complexité des types de cellules les plus simples que l’on connaisse est si grande qu’on ne peut pas admettre qu’un tel objet ait pu être assemblé soudainement par un événement fantastiquement improbable. Un tel phénomène équivaudrait à un miracle » (Évolution : Une théorie en crise, Michael Denton, éditions Flammarion, page 273, traduction Nicolas Balbo).

Il explique ce que de nombreux scientifiques sont en train de comprendre et pourquoi d’anciens évolutionnistes changent d’avis sur le sujet :

« Malgré sa taille incroyablement minuscule […] la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire […] beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique » (Denton, p. 258).

La preuve que l’Intelligence – c’est-à-dire Dieu – est à l’origine de la vie est extrêmement convaincante pour quiconque prêt à examiner les faits. Alors, pourquoi y a-t-il de terribles souffrances dans notre monde ? Si Dieu est tout-puissant, pourquoi ne peut-Il pas, ou pourquoi ne veut-Il pas, mettre fin à toutes les horribles souffrances qui existent ici-bas ?

Un Dieu d’amour et de compassion

Comme nous l’avons vu dans la partie précédente de cette émission, la réponse n’est pas que Dieu n’existe pas. Ce n’est pas qu’Il est trop faible. Et ce n’est pas qu’Il ne s’en soucie pas. Non, Dieu existe. Il est tout-puissant. Il est vraiment un Dieu d’amour et de compassion, comme l’explique la ressource que nous vous proposons aujourd’hui. Je vous invite donc à profiter de cette offre gratuite : Jean 3 :16 – les vérités cachées du verset d’or.

Mais une fois de plus, nous nous interrogeons : Si Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique pour que nous ayons la vie, pourquoi permet-Il la guerre, l’enlèvement d’enfants, le viol de femmes et la mort de personnes atteintes de maladies longues et douloureuses ?

Posons-nous une question pertinente : Regardons-nous dans la mauvaise direction en rejetant la faute sur Dieu ? La réponse est oui. Ainsi, la première raison à la souffrance sur Terre est la suivante :

N°1 : Nous nous infligeons cette souffrance à nous-mêmes

Prenons l’exemple suivant. Des parents disent à leur fils adolescent de ne pas fumer, car le tabac peut provoquer des cancers du poumon, des cancers de la bouche, des maladies cardiaques, de l’emphysème et toute une série d’autres maladies. Ses parents l’aiment profondément et ne veulent pas qu’il se fasse du mal, mais comme c’est le cas pour de nombreux adolescents, il rejette le conseil affectueux de ses parents et choisit plutôt de suivre ses amis et son propre jugement. Il se met donc à fumer ou, plus probablement aujourd’hui, à vapoter. Bien sûr, il ne pense pas qu’il sera dépendant, ni qu’il subira les conséquences dont on l’a mis en garde. Non, il pense être l’exception. Mais 35 ans plus tard, il est atteint d’un cancer du poumon et sa vie, ses espoirs et ses rêves sont interrompus par une mort longue et douloureuse. À qui la faute ? À ses parents ? Non, ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient raisonnablement faire pour l’empêcher de prendre cette dangereuse habitude.

Est-ce la faute de Dieu ? Pourquoi Le blâmer alors que Dieu lui a ordonné d’obéir à ses parents ? Notez cet avertissement supplémentaire à chacun de ne pas se fier à son propre cœur : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort » (Proverbes 14 :12). Cet avertissement est si important qu’il est répété au Proverbes 16 :25. Ne pouvons-nous pas juger rationnellement que cela relève de sa propre faute ? Bien qu’il ait été averti par ses parents, par Dieu, par le médecin généraliste et probablement par de nombreuses autres personnes, le plaisir immédiat de s’intégrer à ses pairs était plus important que ce qui pourrait se produire des décennies plus tard.

La confiance en nos propres voies, en ce qui nous semble juste à nos propres yeux, et notre myopie ont été le problème de l’homme depuis le début. Cependant, le problème est bien plus profond que cela. Lorsque Dieu créa le premier homme et la première femme, Il les plaça dans un magnifique jardin rempli de fruits et légumes biologiques les plus délicieux que l’on puisse imaginer. Dans ce jardin, Il y planta deux arbres particuliers :

« L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2 :9).

Ces deux arbres étaient symboliques. Manger de l’arbre de la vie, c’était choisir de faire confiance à Dieu pour déterminer le bien et le mal, et vivre en conséquence. En revanche, manger de l’autre arbre constituait un acte de rébellion contre la règle de Dieu, symbolisant le choix de l’homme de déterminer par lui-même le bien et le mal. Nous ne sommes pas des animaux qui agissent selon leur instinct. Dieu nous a donné le libre arbitre. Nous devons faire des choix moraux et Ses lois nous indiquent quels sont les bons choix. Il nous informe également que nos décisions entraînent des conséquences :

« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 :19).

Il n’y a aucune ambiguïté : d’un côté la bénédiction et la vie, de l’autre la malédiction et la mort. Alors pourquoi blâmer Dieu pour les choix que nous faisons librement ? Comme dans le cas d’un adolescent rebelle à ses parents, nous pensons que nous savons mieux que Dieu. Nous pensons qu’Il nous cache quelque chose de bon parce que nous nous focalisons sur le bénéfice temporaire. Pour l’adolescent, être accepté et bien paraître aux yeux de ses amis semble valoir la peine de prendre le risque qui pourrait ou non se produire dans le futur. N’en est-il pas de même pour nous, les adultes ?

Comme je l’ai montré plus tôt, pour quiconque a un esprit objectif, la plus grande responsabilité de notre douleur et de notre souffrance nous incombe à nous-mêmes, et non à Dieu. Il nous a donné le libre arbitre et nous laisse choisir. Pourtant, les gens affirment qu’un Dieu tout-puissant et aimant devrait arrêter toute souffrance. Examinons maintenant comment Dieu pourrait nous empêcher de prendre de mauvaises décisions et d’en subir les conséquences.

Pour ce faire, Dieu devrait nous priver de notre libre arbitre. En fait, Il devrait nous forcer à faire les bons choix. Mais en se rebellant contre Dieu et en prenant de l’arbre interdit, nos premiers parents ont dit : « Dieu, ne Te mêle pas de nos affaires. Ne nous dis pas ce que nous devons faire. Nous voulons faire ce que nous voulons ». Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous devons admettre que nous ne sommes pas si différents que nos parents. Oui, nous pouvons rationaliser en pensant que nous sommes différents, mais nous nous leurrons nous-mêmes. Comme Dieu nous l’a dit dans Jérémie 17 :9 : « Le cœur [c’est-à-dire l’esprit de l’homme] est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? »

Les guerres se déroulent entre nations, entre voisins, et même au sein des foyers entre époux. Qu’il s’agisse de violence domestique ou d’une nation en guerre contre une autre, le résultat est la douleur et le chagrin. Lorsqu’il y a un conflit entre des individus ou des nations, il y a des causes. L’une d’entre elles nous est révélée dans Jacques 4 :1-2 :

« D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes ».

Les désirs égoïstes, la convoitise et la cupidité aboutissent dans le conflit, mais nous apprenons ailleurs une autre cause de conflit, à savoir l’orgueil humain. Remarquez ces Proverbes :

« C’est seulement par orgueil qu’on excite des querelles, mais la sagesse est avec ceux qui écoutent les conseils » (Proverbes 13 :10).

« L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute » (Proverbes 16 :18).

« L’orgueilleux excite les querelles, mais celui qui se confie en l’Éternel est rassasié » (Proverbes 28 :25).

Comme nous le voyons, la convoitise, la cupidité, l’orgueil et les désirs égoïstes font partie de la nature humaine. En d’autres termes, nous voulons ce que nous voulons et nous rejetons la loi divine de la sollicitude envers autrui. Le résultat final est le conflit, la misère et le chagrin.

La croyance en l’existence de Dieu repose sur des bases solides. Elle est bien plus logique qu’un monde d’organismes merveilleusement complexes surgissant par un hasard aveugle. De plus, la Bible nous dit que Dieu est amour.

Avant la pause, j’ai dit que je vous donnerais deux autres causes à la souffrance ici-bas. Comme je l’ai expliqué précédemment, plutôt que de blâmer Dieu, la première raison est la suivante : nous nous infligeons cette souffrance à nous-mêmes.

Il est facile de blâmer Dieu, mais c’est une erreur. La plupart de nos épreuves sont le résultat direct de nos propres actions. Comment peut-on blâmer Dieu d’un cancer du poumon si nous refusons d’écouter les avertissements ? Il en va de même pour les guerres, les accidents et les blessures. Ne blâmez donc pas Dieu. La faute incombe aux êtres humains ! Mais il y a aussi d’autres raisons à la souffrance.

N°2 : Dieu est un parent aimant qui parfois nous châtie pour notre propre bien

Non seulement il y a des conséquences naturelles pour la désobéissance, mais Dieu intervient également en tant que parent aimant pour nous le rappeler lorsque nous nous égarons :

« Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment : C’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils » (Hébreux 12 :5-8).

Dieu a une vision à long terme. La souffrance, qu’elle soit le résultat de notre propre folie, de celle des autres ou de la discipline de Dieu, forme le caractère nécessaire en nous pour pouvoir faire partie de la Famille divine : « Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (Hébreux 12 :11). Cela m’amène à la principale cause de la souffrance humaine.

N°3 : Dieu désire que nous vivions éternellement dans Son royaume en tant que Ses enfants

La plupart des gens n’ont aucune idée de la raison pour laquelle Dieu nous a créés. Pour eux, nous sommes ici pour accumuler dans la vie autant de bonheur, de plaisir et de succès que possible avant de mourir. Ils considèrent cette vie comme le dessert, et tout ce qui viendra plus tard comme les légumes. Peu d’entre eux comprennent ce qui est en jeu : quelques années sur Terre ou une vie pour l’éternité. Quel genre d’éternité ? La Bible est claire. Tant de versets démontrent que nous deviendrons des enfants de Dieu. L’apôtre Paul nous appelle même « cohéritiers du Christ ».

« Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! [Papa] Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8 :14-17).

C’est dans ce contexte que Dieu met en perspective les souffrances temporaires qui émanent de cette vie.

« Car j'estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8 :18-21, Ostervald).

“On n’a rien sans peine”

Dans le même ordre d’idées, on peut citer l’adage « On n’a rien sans peine ». Oui, cette existence temporaire avec toutes ses épreuves, aussi sévères soient-elles, n’est rien en comparaison de ce que l’avenir réserve à ceux qui apprennent à donner la priorité à Dieu. C’est pourquoi Paul a également dit : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8 :28).

Il y a beaucoup de souffrances dans notre monde, certaines atroces et durables, mais blâmer Dieu est une erreur. Il nous a donné le libre arbitre moral pour prendre des décisions. La plupart des maux dont nous souffrons sont le résultat d’une mauvaise décision. Parfois, ce sont les décisions des autres qui nous causent du chagrin, mais la plupart du temps, ce sont les nôtres. Certaines souffrances sont le résultat direct de l’intervention divine, en tant que parent aimant, qui nous fait savoir que nous sommes sur la mauvaise voie. Il veut que nous réussissions. Il veut que nous soyons dans Son Royaume. Quelques années de souffrance aujourd’hui peuvent rapporter une bien plus grande récompense. « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (Psaume 16 :11).

Toute souffrance doit être comprise selon le contexte de Jean 3 :16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »


La résurrection n’eut pas lieu un dimanche!

Dans l’émission d’aujourd’hui du Monde de Demain, nous montrerons, à partir de la Bible, quel est le seul signe que Jésus dit qu’Il donnerait aux chefs religieux pour prouver qu’Il était celui qu’Il affirmait être – le Fils de Dieu – et comment les traditions du « Vendredi saint » et du « Dimanche des Pâques » contredisent ce signe.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Remettre en question des traditions anciennes

Le « Dimanche des Pâques » était un jour amusant lorsque j’étais enfant. Qui n’aime pas la chasse au trésor ? Nous décorions des œufs, écrivions des noms dessus et les cachions les uns aux autres. Puis nous partions à la recherche de ceux qui portaient notre nom. Parfois, nous participions à de grandes chasses au trésor où des dizaines d’enfants partaient à la recherche d’un œuf à ajouter à leur panier. Tout cela semblait être un amusement inoffensif. Qui pourrait y trouver à redire ?

Devenus adultes, nous ne nous sommes jamais arrêtés pour nous demander :

  • Pourquoi faisons-nous cela ?
  • Quel rapport ont ces traditions avec la résurrection du Christ ?
  • Qu’est-ce que des œufs et des lapins ont à voir avec la résurrection ?
  • D’où vient le nom des Pâques ?
  • Ces questions sont-elles vraiment pertinentes ?
  • Quelle différence cela fait-il ?

Malheureusement, trop d’adultes ne s’interrogent jamais à ce sujet. Il semble presque sacrilège de remettre en question des traditions aussi anciennes. Mais est-ce le cas ?

Dans l’émission d’aujourd’hui du Monde de Demain, je répondrai à ces questions. Je vous montrerai aussi, à partir de la Bible, quel est le seul signe que Jésus dit qu’Il donnerait aux chefs religieux pour prouver qu’Il était celui qu’Il affirmait être – le Fils de Dieu – et comment les traditions des Pâques contredisent ce signe. Je vous offrirai également une ressource informative qui répondra aux questions suivantes : Quel jour Jésus fut-Il crucifié et quel jour fut-Il ressuscité ? Si vous pensez que la crucifixion eut lieu un vendredi et la résurrection un dimanche matin, vous ne pouvez pas être davantage dans l’erreur, et je vous le prouverai à partir des pages de la Bible. Comme nous le disons souvent : « Ne nous croyez pas simplement parce que nous le disons. Croyez-le parce que vous pouvez le prouver par vous-même en lisant les pages de la Bible. » Dépoussiérez donc votre Bible, et ayez de quoi écrire pour noter les passages des Écritures, et pour commander notre brochure gratuite : La vérité au sujet des Pâques.

La tradition du “Vendredi saint” et du “Dimanche des Pâques” contredit les paroles de Jésus

Je vous souhaite à tous une chaleureuse bienvenue de la part de toute l’équipe du Monde de Demain. Dans l’émission d’aujourd’hui, je pose des questions sur la fête pascale et j’y réponds. Je vous montrerai également, à partir des pages de la Bible, que Jésus ne fut pas crucifié un vendredi et qu’Il ne fut pas ressuscité un dimanche matin. Je sais que cela en surprendra plus d’un, mais vous pouvez le prouver par vous-même, et vous devez le faire, parce que cette tradition contredit les propres paroles de Jésus sur le signe qu’Il avait dit qu’Il donnerait aux chefs religieux, qui montrerait qu’Il est le Messie.

Avant de répondre, évoquons quelques autres traditions qui devraient inciter toute personne réfléchie à s’asseoir et à s’interroger sérieusement. Pourquoi, par exemple, la fête devant célébrer la résurrection du Christ porte-t-elle en anglais le nom d’une déesse païenne ? Réfléchissez-y, pourquoi ? Voici une histoire documentée que vous pouvez lire dans notre brochure gratuite, La vérité au sujet des Pâques :

« Plusieurs ouvrages évoquent un lien entre Éostre et l’ancienne déesse très populaire Ishtar : “De la même manière, les érudits spéculent sur le fait qu’Éostre, la déesse anglo-saxonne du printemps, dont le nom est à l’origine du terme anglais actuel ‘Easter’ [les Pâques], pourrait être étymologiquement reliée à Ishtar” (“Ishtar”, New World Encyclopedia).

L’Église grecque-catholique melkite reconnaît ces informations sur l’origine du mot “Easter”, tout en donnant une orthographe un peu différente d’Ishtar. Le mot anglais actuel “Easter” vient du vieil anglais et il se référait originellement à la déesse nordique de la fertilité, Istra – qui était représentée sous la forme d’un lapin […] mais pourquoi Istra était-elle représentée par un lapin ? Les historiens confirment que cette divinité mythologique, dont le nom est à la fois orthographié Ishtar ou Istra, était connue comme la déesse de la fertilité et que le lapin est un symbole bien connu de la fertilité.

Le lapin n’est pas le seul symbole de la fertilité qui nous est parvenu depuis l’Antiquité. “Le jour férié a lieu au début du printemps, et il est clairement associé aux anciens mythes de la fertilité et de la renaissance des héros […] Pour beaucoup, les Pâques [Easter] sont associées avec des symboles de la fertilité comme le lapin de Pâques, les œufs de Pâques et le lys de Pâques” (“Easter”, Oxford Companion to World Mythology, page 111) » (Weston, La vérité au sujet des Pâques, pp. 8-9).

Ces propos sont extraits de notre brochure La vérité au sujet des Pâques, que vous pouvez vous procurer gratuitement. En plus d’associer des coutumes et des traditions païennes à l’adoration du vrai Dieu, contrairement à l’ordre divin, nous constatons que même la partie des Pâques qui est censée provenir de la Bible est terriblement entachée d’erreurs.

Un examen attentif du signe de Jonas

Nombreux sont ceux qui croient que Jésus fut crucifié en fin d’après-midi, un vendredi, mis dans un sépulcre ce jour-là et qu’Il ressuscita tôt le dimanche matin. Mais est-ce bien ce que nous dit la Bible qui est la seule source légitime capable de répondre correctement à cette question ? Alors, qu’est-ce que la Bible dit exactement ?

« Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent : Maître, nous voudrions te voir faire un miracle. Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :38-40).

Réfléchissez. Jésus dit qu’aucun miracle ne serait donné à cette génération méchante et adultère, si ce n’est le miracle de Jonas : Jésus serait dans la tombe exactement aussi longtemps que Jonas l’a été dans le ventre d’un grand poisson. Quelle fut cette durée ? Trois jours et trois nuits !

Entre le vendredi après-midi et le dimanche matin, vous avez beau essayer, vous n’arriverez jamais à trouver trois jours et trois nuits. Même si vous comptiez des jours partiels vous n’y parviendrez pas, mais essayons.

Les Écritures nous disent que Jésus fut mis dans le sépulcre juste avant le coucher du soleil, certains comptant quelques minutes du vendredi avant le coucher du soleil comme le premier jour. La nuit du vendredi compterait pour une nuit et la partie diurne du samedi serait le deuxième jour et la nuit du samedi serait la deuxième nuit. Maintenant, si Jésus fut ressuscité le dimanche matin après le lever du soleil, nous pourrions compter cela comme le troisième jour, mais où est la troisième nuit ? Elle n’existe tout simplement pas !

Nous devons donc conclure à l’une des trois possibilités suivantes concernant la tradition du « Vendredi saint » et du « Dimanche des Pâques » :

  1. Jésus s’est trompé et n’est donc pas notre Sauveur.
  2. La tradition du « Vendredi saint » et du « Dimanche des Pâques » est erronée.
  3. Nous n’avons pas bien compris le signe que Jésus donna.

Alors, laquelle de ces trois est correcte ? Si Jésus s’est trompé, nous avons un sérieux problème. Or, c’est exactement ce que prétend une source. Avons-nous bien compris le signe ? Lisons donc à nouveau le passage de Matthieu 12, et voyons ce qu’il dit attentivement :

« Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :39-40).

Jésus voulait-Il littéralement dire trois jours et trois nuits ? Aussi choquant que cela puisse paraître, le commentaire biblique Abingdon nous dit carrément que Jésus s’est trompé : « La déclaration faite n’est pas correcte, car Jésus fut seulement dans le tombeau du vendredi soir au dimanche à l’aube » (Abingdon Bible Commentary, à propos de Matthieu 12 :40).

En réalité, la plupart des commentateurs ne considèrent pas la déclaration du Christ comme littérale. Pourquoi ? Principalement parce qu’ils ne veulent pas renoncer à leurs traditions et qu’ils doivent trouver un moyen de les adapter aux Écritures. Pour ce faire, ils déclarent qu’un jour et une nuit combinés signifient simplement un seul jour de 24 heures, mais qu’un segment de n’importe quelle durée de la journée est suffisant.

Cependant, nous devons nous rappeler que les paroles de Jésus furent consignées en langue grecque, et il se peut que l’expression grecque utilisée dans ce verset signifie des segments de trois jours, bien que, comme je viens de le lire, le commentaire biblique Abingdon rejette cette idée. Mais il y a un plus grand problème ici. Matthieu 12 :40 ne dépend pas d’une seule langue. Plus important encore, nous devons nous rappeler ce que Jésus dit dans Matthieu 12 :40 : « Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. »

Combien de temps Jonas resta-t-il dans le ventre du grand poisson ? Jonas 2 :1 nous apprend ce qui suit : « Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » Le livre de Jonas fut rédigé en hébreu, et nous devons nous tourner vers cette langue et son usage pour comprendre cette expression. L’annexe 144 de la Bible Companion explore la signification de l’expression « trois jours et trois nuits » selon l’usage hébraïque. Après avoir donné une explication technique, elle résume l’expression de la manière suivante : « Par conséquent, lorsqu’il est dit que “Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits” (Jonas 2 :1), cela signifie ce qui est écrit, et c’est la seule signification possible pour l’expression dans Matthieu 12 :40 » (The Companion Bible, annexe 144).

Trois preuves que l’affirmation de Jésus signifie 72 heures

C’est la première raison pour laquelle nous savons que l’affirmation de Jésus signifie trois jours et trois nuits complets :

  • Preuve no1 : Le sens de Matthieu 12 :40 ne dépend pas d’une seule langue. Mais il y a une deuxième preuve.
  • Preuve no2 : 72 heures est la seule durée qui puisse satisfaire toutes les déclarations faites par Jésus sur la durée de Son séjour dans le sépulcre.

Jésus parla de Son corps au sens figuré en l’appelant de façon symbolique « ce temple » : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps » (Jean 2 :19-21).

« En trois jours » signifie qu’Il devait être ressuscité dans les trois jours, mais à d’autres occasions, il est indiqué qu’Il serait ressuscité « trois jours après ». Remarquez-le dans Marc 8 :31 : « Alors il commença à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite trois jours après. »

Après Sa résurrection, Il expliqua à Ses disciples ce qui s’était passé et pourquoi. Nous lisons cela dans Luc 24 :46 : « Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour ».

Nous avons donc ici trois expressions différentes qui nous aident à comprendre combien de temps Jésus est resté dans le sépulcre : « en trois jours » ; « trois jours après » ; et « le troisième jour ».

Lorsque nous considérons ces expressions ensemble avec l’explication de la Bible Companion sur la signification de l’expression hébraïque « trois jours et trois nuits », il ne peut y avoir qu’une seule période qui corresponde aux quatre expressions – exactement 72 heures ; pas une minute avant ou une minute après. La durée est exacte.

Mais il y a une troisième preuve que Jésus est resté dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits, et c’est la suivante :

  • Preuve no3 : La chronologie biblique des événements

Cette preuve, chers amis, je la considère comme la preuve la plus passionnante et la plus définitive sur le sujet. Nul ne peut la contourner ; pourtant, c’est quelque chose que peu de gens comprennent parce que, la plupart de ceux qui se disent chrétiens ont rejeté les Fêtes et les Jours saints que l’on trouve dans la Bible et les ont remplacés par des traditions païennes.

Pourquoi la plupart des gens supposent-ils que Jésus fut crucifié un vendredi ? En vérité, beaucoup n’en ont aucune idée, ils respectent ce qu’on leur a enseigné. Ceux qui connaissent un peu mieux la Bible ont lu qu’Il fut crucifié un jour de la semaine précédant un jour de sabbat. Par exemple, nous avons la déclaration dans Luc 23, où il décrit à quel moment Joseph d’Arimathée déposa Jésus dans le sépulcre :

« Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer » (Luc 23 :52-54).

La connaissance des Fêtes et Jours saints bibliques éclaircit la compréhension du sujet

Comme tous ceux qui étudient la Bible le savent bien, le sabbat biblique hebdomadaire commence au coucher du soleil le vendredi et se termine au coucher du soleil le samedi. Il semblerait donc dans un premier regard que Jésus ait été crucifié un vendredi matin et mis au tombeau en fin d’après-midi. Mais oublions-nous quelque chose ?

Nombre des erreurs que nous commettons sont le résultat d’une fausse hypothèse négligemment assumée et c’est le cas sur ce sujet. Il ne fait aucun doute que Jésus fut crucifié le jour de la préparation d’un sabbat. L’hypothèse erronée désigne ce sabbat comme un sabbat hebdomadaire. Mais était-ce bien le cas ?

Ce que beaucoup appellent le repas du Seigneur, ou le dernier repas, était en fait le repas de la Pâque. Il n’y a aucun doute à ce sujet, bien que certains érudits essaient de dire le contraire. Les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc appellent tous le dernier repas de Jésus avec Ses disciples « la Pâque ». Jetons un coup d’œil sur l’un de ces récits, le récit de Luc :

« Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva, et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera, et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? […] Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir » (Luc 22 :7-11, 13-15).

Peut-on douter que le dernier repas fut bien une Pâque ? La Pâque est une Fête très spéciale, mais elle n’est pas un jour de repos, un sabbat. Cependant, le jour qui suit la Pâque est un jour sabbatique :

« Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Éternel. Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l’honneur de l’Éternel […] Le premier jour, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23 :5-7).

Nous savons ainsi que le jour suivant la Pâque était un jour de sabbat annuel, appelé « un grand jour » dans Jean 19, où le travail journalier ne devait pas être effectué. Rappelons que Dieu compte les jours d’un coucher de soleil à l’autre. Jésus célébra la Pâque avec Ses disciples au début du jour de la Pâque (peu après le coucher du soleil). Il fut ensuite déposé dans un sépulcre à la fin du jour de la Pâque, juste avant le prochain coucher du soleil. Lorsque le soleil se coucha ce soir-là, c’était le premier Jour des Pains sans Levain, un sabbat annuel, un Jour de Fête ; et c’est exactement ce que l’apôtre Jean révèle :

« Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, [et prenez note de ce qui suit] – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève » (Jean 19 :31).

Pourquoi cela n’est-il pas connu de tous ? Pourquoi n’avez-vous jamais entendu cela dans le christianisme dominant d’aujourd’hui ?

Permettez-moi de revenir sur Jean 19 :31, car il est essentiel à notre compréhension : « Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, [et prenez note de ce qui suit] – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève » (Jean 19 :31).

Comme nous l’avons expliqué, un « grand jour » veut dire un sabbat annuel, et non un sabbat hebdomadaire. Lisons à présent Marc 16 :1 : « Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Jésus. » Puis, Luc 23 :54-56 nous dit qu’elles préparèrent les aromates et se reposèrent ensuite le jour du sabbat :

« C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi. »

Réfléchissez-y, chers amis. Vous ne pouvez pas préparer des aromates avant de les avoir en votre possession ! Marc nous dit que le sabbat (dans ce cas le sabbat annuel) était un délai trop court pour acheter les aromates. Elles ont donc dû attendre la fin du sabbat annuel. Mais Luc nous dit ensuite qu’elles les préparèrent et se reposèrent le jour du sabbat (dans ce cas, il s’agissait du sabbat hebdomadaire). Ces deux passages prouvent de manière irréfutable qu’il y a eu deux sabbats distincts cette semaine-là, avec un jour ordinaire entre les deux. C’est la seule façon de comprendre ces versets. Soit il y avait deux sabbats, avec un jour ordinaire entre les deux, soit la Bible se contredit.

Le chronologique biblique des trois jours et trois nuits

Permettez-moi de schématiser ceci pour vous. Jésus célébra la Pâque avec Ses disciples après le coucher du soleil le mardi soir. Il fut arrêté plus tard dans la nuit et crucifié le mercredi. Il fut déposé dans le sépulcre juste avant le coucher du soleil, mercredi en fin d’après-midi. Comptons maintenant trois jours et trois nuits. Mercredi, au coucher du soleil, commença le sabbat annuel du premier jour de la Fête des Pains sans Levain et la nuit de mercredi à jeudi fut la première nuit. Le jeudi, pendant la période diurne, le sabbat annuel du grand jour se poursuivit et constitua le premier jour. Le sabbat annuel prit fin au coucher du soleil de jeudi. Dans l’intervalle entre les deux sabbats, les femmes achetèrent et préparèrent les aromates. La nuit du jeudi est notre deuxième nuit et la partie diurne du vendredi constitua notre deuxième jour, un jour ordinaire. Lorsque le soleil se couche le vendredi en fin d’après-midi, le sabbat hebdomadaire commença. Le vendredi soir constitua notre troisième nuit et la partie diurne du samedi notre troisième jour. Jésus sortit du sépulcre le samedi en fin d’après-midi (juste avant le coucher du soleil), mais les femmes n’arrivèrent que tôt le lendemain matin (ce qu’on appelle communément le dimanche) et lorsqu’elles arrivèrent, Il était déjà parti !

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La bonne vie



Il est naturel d’aspirer à une vie confortable, sans douleur ni chagrin. Qui ne souhaite pas une vie facile ? Mais une vie continue de confort, de facilité et de divertissement est-elle ce qu’il y a de mieux ? Existe-t-il un mode de vie plus gratifiant ?

“Crie à plein gosier, ne te retiens pas”



Beaucoup de gens rejettent le message de Dieu car ils ne veulent pas entendre que leur comportement est mauvais, mais nous devons avoir le courage de dire la vérité avec amour.

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