Trois raisons à la souffrance humaine | Le Monde de Demain

Trois raisons à la souffrance humaine

Trois raisons à la souffrance humaine

Si Dieu existe et s’Il est un Dieu d’amour, pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ? Est-Il impuissant à y mettre fin ? Comment un Dieu d’amour peut-Il permettre des guerres qui tuent, mutilent et détruisent ? Pourquoi des maladies, des famines et des catastrophes naturelles ? Dans cette émission du Monde de Demain, je vais vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu aimant permet la douleur et la souffrance.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ?

Si Dieu existe et s’Il est un Dieu d’amour, pourquoi y a-t-il tant de souffrance dans notre monde ? Est-Il impuissant à y mettre fin ? Ce défi est souvent lancé par les athées, les agnostiques, mais aussi par des personnes sincères qui peinent à comprendre. Comment un Dieu d’amour peut-Il permettre des guerres qui tuent, mutilent et détruisent ? Pourquoi des maladies, des famines et des catastrophes naturelles ? Certains posent ces questions avec suffisance pour tenter de rejeter Dieu. D’autres regardent sincèrement la cruauté du monde et se demandent : pourquoi ? Pourquoi un Dieu d’amour ne met-Il pas fin aux guerres, aux maladies, aux catastrophes naturelles et à la cruauté envers les femmes et les enfants ?

Dans cette émission du Monde de Demain, je vais vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu aimant permet la douleur et la souffrance. Oui, il y a de grandes souffrances partout et il se peut que vous traversiez vous-même une épreuve douloureuse, mais notre Créateur est un Dieu d’amour, et c’est pourquoi je vous offre une brochure gratuite qui explique Son grand amour pour vous et pour moi. Jean 3 :16 – les vérités cachées du verset d’or est une brochure qui explique bien plus de choses que la plupart des gens ne le pensent. Oui, le verset Jean 3 :16 explique l’amour de Dieu pour l’humanité, malgré les difficultés que nous constatons actuellement ; il contient des vérités qui ne sont généralement pas comprises.

Je reviendrai d’ici cinq secondes pour vous donner trois raisons pour lesquelles un Dieu d’amour permet une telle souffrance sur cette planète troublée.

Deux aspects préalables à la question de la souffrance

Bonjour, nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue ici au Monde de Demain, où nous abordons sans crainte les questions difficiles et où nous vous disons la pure vérité, telle qu’elle se dégage des pages de la Bible. Les athées et les agnostiques pensent avoir l’argument parfait contre l’existence de Dieu, lorsqu’ils demandent comment peut-il y avoir un Dieu d’amour alors que des enfants sont maltraités, que des femmes sont violées, que des gens meurent de maladies atrocement douloureuses et que des innocents sont déplacés et tués dans des guerres ? Il y a des réponses et je vais vous en donner trois aujourd’hui, mais il y a deux aspects à cette question :

  1. Dieu existe-t-Il ? Et le cas échéant,
  2. Est-Il vraiment un Dieu d’amour ?

Des preuves de l’existence de Dieu

Soyez indulgents avec moi lorsque j’aborderai la question de l’existence de Dieu. Franchement, chers amis, ce n’est pas aussi difficile comme certains le prétendent. La question se résume à ceci : soit le vaste Univers et la vie sur cette planète sont le fruit d’un hasard aveugle, soit ils sont le résultat d’un Concepteur intelligent, en d’autres termes, Dieu. Si l’on met de côté l’immense question de savoir comment l’Univers est apparu, j’en viens au cœur de la question de la vie elle-même. La vie peut-elle surgir par hasard de la matière non vivante ?

L’évolutionniste Bill Bryson aborde la question de l’improbabilité de l’apparition de la vie par hasard lorsqu’il parle des protéines, les éléments constitutifs de la vie cellulaire. Comme toutes les personnes bien informées le savent, les protéines sont constituées de longues chaînes d’acides aminés reliés entre eux de manière précise et significative, un peu comme les lettres forment des phrases. On ne peut pas assembler des voyelles et des consonnes au hasard et former des phrases qui ont du sens. Il en va de même pour les acides aminés, qui ne peuvent être assemblés au hasard pour former des protéines fonctionnelles. À titre d’exemple, Bryson parle de la protéine la plus répandue chez nous, le collagène :

« Mais pour fabriquer du collagène, il vous faudrait disposer 1055 acides aminés selon une séquence précise. À ceci près – et c’est là le point crucial – que nous ne le fabriquons pas. Il se fabrique tout seul, spontanément, sans aucune indication, et c’est là que les choses se corsent vraiment. Les chances qu’une séquence de 1055 molécules comme le collagène s’assemble spontanément sont franchement nulles. Cela ne peut simplement pas se produire » (Une histoire de tout, ou presque…, Bill Bryson, éditions Payot, page 345, traduction Françoise Bouillot).

Quel aveu étonnant ! Mais le collagène n’est qu’une des protéines nécessaires à la vie. Comme le souligne Bryson :

« On ignore le chiffre exact, mais on soupçonne que le corps humain peut contenir jusqu’à un million de types différents de protéines, chacune étant en soi un petit miracle. Selon toutes les lois de probabilité, les protéines ne devraient pas exister » (Ibid).

Pourquoi les appelle-t-il « petits miracles » ? Et pourquoi ne devraient-ils pas exister ? Bryson explique les lois de la probabilité et souligne que la probabilité qu’une protéine typique de 200 acides aminés s’autoassemble est de 1 sur 10260 (soit 1 suivi de 260 zéros) ! À propos de quoi Bryson déclare : « C’est plus que tous les atomes que contient l’Univers » (Ibid).

Pensez-y ! Il ne s’agit que d’une protéine typique, dont le corps humain peut compter jusqu’à un million de types différents.

Mais ma citation préférée de Bryson est tirée de son ouvrage intitulé Une histoire du corps humain à l’usage de ses occupants, dans lequel il explique :

« Même si vous réunissiez la totalité du savoir humain au travers des plus grands génies de notre temps et du passé, vous ne parviendriez pas à fabriquer ne serait-ce une seule cellule vivante, sans parler d’un Benedict Cumberbatch complet [un acteur britannique] » (Bryson, Une histoire du corps humain à l’usage de ses occupants, éditions Payot, page 17, traduction Françoise Bouillot et Mario Pasa).

Qui croit encore aux miracles ? Les commentaires de Bryson reflètent ceux de Michael Denton, docteur en biochimie. On entend souvent parler de « cellule simple ». Voici ce que ce biochimiste dit de cette soi-disant cellule simple :

« La complexité des types de cellules les plus simples que l’on connaisse est si grande qu’on ne peut pas admettre qu’un tel objet ait pu être assemblé soudainement par un événement fantastiquement improbable. Un tel phénomène équivaudrait à un miracle » (Évolution : Une théorie en crise, Michael Denton, éditions Flammarion, page 273, traduction Nicolas Balbo).

Il explique ce que de nombreux scientifiques sont en train de comprendre et pourquoi d’anciens évolutionnistes changent d’avis sur le sujet :

« Malgré sa taille incroyablement minuscule […] la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire […] beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique » (Denton, p. 258).

La preuve que l’Intelligence – c’est-à-dire Dieu – est à l’origine de la vie est extrêmement convaincante pour quiconque prêt à examiner les faits. Alors, pourquoi y a-t-il de terribles souffrances dans notre monde ? Si Dieu est tout-puissant, pourquoi ne peut-Il pas, ou pourquoi ne veut-Il pas, mettre fin à toutes les horribles souffrances qui existent ici-bas ?

Un Dieu d’amour et de compassion

Comme nous l’avons vu dans la partie précédente de cette émission, la réponse n’est pas que Dieu n’existe pas. Ce n’est pas qu’Il est trop faible. Et ce n’est pas qu’Il ne s’en soucie pas. Non, Dieu existe. Il est tout-puissant. Il est vraiment un Dieu d’amour et de compassion, comme l’explique la ressource que nous vous proposons aujourd’hui. Je vous invite donc à profiter de cette offre gratuite : Jean 3 :16 – les vérités cachées du verset d’or.

Mais une fois de plus, nous nous interrogeons : Si Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique pour que nous ayons la vie, pourquoi permet-Il la guerre, l’enlèvement d’enfants, le viol de femmes et la mort de personnes atteintes de maladies longues et douloureuses ?

Posons-nous une question pertinente : Regardons-nous dans la mauvaise direction en rejetant la faute sur Dieu ? La réponse est oui. Ainsi, la première raison à la souffrance sur Terre est la suivante :

N°1 : Nous nous infligeons cette souffrance à nous-mêmes

Prenons l’exemple suivant. Des parents disent à leur fils adolescent de ne pas fumer, car le tabac peut provoquer des cancers du poumon, des cancers de la bouche, des maladies cardiaques, de l’emphysème et toute une série d’autres maladies. Ses parents l’aiment profondément et ne veulent pas qu’il se fasse du mal, mais comme c’est le cas pour de nombreux adolescents, il rejette le conseil affectueux de ses parents et choisit plutôt de suivre ses amis et son propre jugement. Il se met donc à fumer ou, plus probablement aujourd’hui, à vapoter. Bien sûr, il ne pense pas qu’il sera dépendant, ni qu’il subira les conséquences dont on l’a mis en garde. Non, il pense être l’exception. Mais 35 ans plus tard, il est atteint d’un cancer du poumon et sa vie, ses espoirs et ses rêves sont interrompus par une mort longue et douloureuse. À qui la faute ? À ses parents ? Non, ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient raisonnablement faire pour l’empêcher de prendre cette dangereuse habitude.

Est-ce la faute de Dieu ? Pourquoi Le blâmer alors que Dieu lui a ordonné d’obéir à ses parents ? Notez cet avertissement supplémentaire à chacun de ne pas se fier à son propre cœur : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort » (Proverbes 14 :12). Cet avertissement est si important qu’il est répété au Proverbes 16 :25. Ne pouvons-nous pas juger rationnellement que cela relève de sa propre faute ? Bien qu’il ait été averti par ses parents, par Dieu, par le médecin généraliste et probablement par de nombreuses autres personnes, le plaisir immédiat de s’intégrer à ses pairs était plus important que ce qui pourrait se produire des décennies plus tard.

La confiance en nos propres voies, en ce qui nous semble juste à nos propres yeux, et notre myopie ont été le problème de l’homme depuis le début. Cependant, le problème est bien plus profond que cela. Lorsque Dieu créa le premier homme et la première femme, Il les plaça dans un magnifique jardin rempli de fruits et légumes biologiques les plus délicieux que l’on puisse imaginer. Dans ce jardin, Il y planta deux arbres particuliers :

« L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2 :9).

Ces deux arbres étaient symboliques. Manger de l’arbre de la vie, c’était choisir de faire confiance à Dieu pour déterminer le bien et le mal, et vivre en conséquence. En revanche, manger de l’autre arbre constituait un acte de rébellion contre la règle de Dieu, symbolisant le choix de l’homme de déterminer par lui-même le bien et le mal. Nous ne sommes pas des animaux qui agissent selon leur instinct. Dieu nous a donné le libre arbitre. Nous devons faire des choix moraux et Ses lois nous indiquent quels sont les bons choix. Il nous informe également que nos décisions entraînent des conséquences :

« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 :19).

Il n’y a aucune ambiguïté : d’un côté la bénédiction et la vie, de l’autre la malédiction et la mort. Alors pourquoi blâmer Dieu pour les choix que nous faisons librement ? Comme dans le cas d’un adolescent rebelle à ses parents, nous pensons que nous savons mieux que Dieu. Nous pensons qu’Il nous cache quelque chose de bon parce que nous nous focalisons sur le bénéfice temporaire. Pour l’adolescent, être accepté et bien paraître aux yeux de ses amis semble valoir la peine de prendre le risque qui pourrait ou non se produire dans le futur. N’en est-il pas de même pour nous, les adultes ?

Comme je l’ai montré plus tôt, pour quiconque a un esprit objectif, la plus grande responsabilité de notre douleur et de notre souffrance nous incombe à nous-mêmes, et non à Dieu. Il nous a donné le libre arbitre et nous laisse choisir. Pourtant, les gens affirment qu’un Dieu tout-puissant et aimant devrait arrêter toute souffrance. Examinons maintenant comment Dieu pourrait nous empêcher de prendre de mauvaises décisions et d’en subir les conséquences.

Pour ce faire, Dieu devrait nous priver de notre libre arbitre. En fait, Il devrait nous forcer à faire les bons choix. Mais en se rebellant contre Dieu et en prenant de l’arbre interdit, nos premiers parents ont dit : « Dieu, ne Te mêle pas de nos affaires. Ne nous dis pas ce que nous devons faire. Nous voulons faire ce que nous voulons ». Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous devons admettre que nous ne sommes pas si différents que nos parents. Oui, nous pouvons rationaliser en pensant que nous sommes différents, mais nous nous leurrons nous-mêmes. Comme Dieu nous l’a dit dans Jérémie 17 :9 : « Le cœur [c’est-à-dire l’esprit de l’homme] est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? »

Les guerres se déroulent entre nations, entre voisins, et même au sein des foyers entre époux. Qu’il s’agisse de violence domestique ou d’une nation en guerre contre une autre, le résultat est la douleur et le chagrin. Lorsqu’il y a un conflit entre des individus ou des nations, il y a des causes. L’une d’entre elles nous est révélée dans Jacques 4 :1-2 :

« D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes ».

Les désirs égoïstes, la convoitise et la cupidité aboutissent dans le conflit, mais nous apprenons ailleurs une autre cause de conflit, à savoir l’orgueil humain. Remarquez ces Proverbes :

« C’est seulement par orgueil qu’on excite des querelles, mais la sagesse est avec ceux qui écoutent les conseils » (Proverbes 13 :10).

« L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute » (Proverbes 16 :18).

« L’orgueilleux excite les querelles, mais celui qui se confie en l’Éternel est rassasié » (Proverbes 28 :25).

Comme nous le voyons, la convoitise, la cupidité, l’orgueil et les désirs égoïstes font partie de la nature humaine. En d’autres termes, nous voulons ce que nous voulons et nous rejetons la loi divine de la sollicitude envers autrui. Le résultat final est le conflit, la misère et le chagrin.

La croyance en l’existence de Dieu repose sur des bases solides. Elle est bien plus logique qu’un monde d’organismes merveilleusement complexes surgissant par un hasard aveugle. De plus, la Bible nous dit que Dieu est amour.

Avant la pause, j’ai dit que je vous donnerais deux autres causes à la souffrance ici-bas. Comme je l’ai expliqué précédemment, plutôt que de blâmer Dieu, la première raison est la suivante : nous nous infligeons cette souffrance à nous-mêmes.

Il est facile de blâmer Dieu, mais c’est une erreur. La plupart de nos épreuves sont le résultat direct de nos propres actions. Comment peut-on blâmer Dieu d’un cancer du poumon si nous refusons d’écouter les avertissements ? Il en va de même pour les guerres, les accidents et les blessures. Ne blâmez donc pas Dieu. La faute incombe aux êtres humains ! Mais il y a aussi d’autres raisons à la souffrance.

N°2 : Dieu est un parent aimant qui parfois nous châtie pour notre propre bien

Non seulement il y a des conséquences naturelles pour la désobéissance, mais Dieu intervient également en tant que parent aimant pour nous le rappeler lorsque nous nous égarons :

« Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment : C’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils » (Hébreux 12 :5-8).

Dieu a une vision à long terme. La souffrance, qu’elle soit le résultat de notre propre folie, de celle des autres ou de la discipline de Dieu, forme le caractère nécessaire en nous pour pouvoir faire partie de la Famille divine : « Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (Hébreux 12 :11). Cela m’amène à la principale cause de la souffrance humaine.

N°3 : Dieu désire que nous vivions éternellement dans Son royaume en tant que Ses enfants

La plupart des gens n’ont aucune idée de la raison pour laquelle Dieu nous a créés. Pour eux, nous sommes ici pour accumuler dans la vie autant de bonheur, de plaisir et de succès que possible avant de mourir. Ils considèrent cette vie comme le dessert, et tout ce qui viendra plus tard comme les légumes. Peu d’entre eux comprennent ce qui est en jeu : quelques années sur Terre ou une vie pour l’éternité. Quel genre d’éternité ? La Bible est claire. Tant de versets démontrent que nous deviendrons des enfants de Dieu. L’apôtre Paul nous appelle même « cohéritiers du Christ ».

« Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! [Papa] Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8 :14-17).

C’est dans ce contexte que Dieu met en perspective les souffrances temporaires qui émanent de cette vie.

« Car j'estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8 :18-21, Ostervald).

“On n’a rien sans peine”

Dans le même ordre d’idées, on peut citer l’adage « On n’a rien sans peine ». Oui, cette existence temporaire avec toutes ses épreuves, aussi sévères soient-elles, n’est rien en comparaison de ce que l’avenir réserve à ceux qui apprennent à donner la priorité à Dieu. C’est pourquoi Paul a également dit : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8 :28).

Il y a beaucoup de souffrances dans notre monde, certaines atroces et durables, mais blâmer Dieu est une erreur. Il nous a donné le libre arbitre moral pour prendre des décisions. La plupart des maux dont nous souffrons sont le résultat d’une mauvaise décision. Parfois, ce sont les décisions des autres qui nous causent du chagrin, mais la plupart du temps, ce sont les nôtres. Certaines souffrances sont le résultat direct de l’intervention divine, en tant que parent aimant, qui nous fait savoir que nous sommes sur la mauvaise voie. Il veut que nous réussissions. Il veut que nous soyons dans Son Royaume. Quelques années de souffrance aujourd’hui peuvent rapporter une bien plus grande récompense. « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (Psaume 16 :11).

Toute souffrance doit être comprise selon le contexte de Jean 3 :16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »


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Jean 3:16

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

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