Gerald Weston | Page 11 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Les épîtres aux sept Églises de l’Apocalypse

Pourquoi Jésus-Christ a-t-Il fait en sorte que l’apôtre Jean inclue les lettres à sept Églises différentes dans le livre de l’Apocalypse ? Ces lettres, ou ces épîtres, liées aux prophéties de la fin des temps dans la Bible, révèlent des avertissements, des récompenses et une sagesse pour les véritables serviteurs de Dieu au cours de différentes ères. Cette émission plonge en détail dans le contenu de ces lettres et leur signification.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le livre de l’Apocalypse intrigue des millions de personnes. Beaucoup le considèrent comme un livre scellé impossible à comprendre. D’autres y lisent leurs propres idées préconçues, divergentes et contradictoires. Parmi les nombreux mystères que recèle ce livre remarquable figurent sept lettres adressées à sept congrégations en Asie Mineure.

Pourquoi ces congrégations du premier siècle ont-elles été choisies parmi toutes celles qui existaient à l’époque ? Pourquoi leurs messages font-ils partie de l’Apocalypse ? Et sont-ils pertinents pour nous aujourd’hui ? Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses questions que les gens se posent au sujet des lettres aux sept Églises, consignées dans le deuxième et le troisième chapitre de l’Apocalypse.

Ces messages sont bien plus pertinents pour vous que vous ne l’imaginez, et vous devez savoir en quoi ils consistent. Alors, restez avec moi pour que je réponde à ces questions à partir des pages de la Bible.

La clé pour comprendre : un don de Dieu ?

Aujourd’hui, je vais vous expliquer un grand mystère qui se trouve dans ce dernier livre de la Bible, difficile à comprendre : l’Apocalypse. Des érudits se sont interrogés sur la signification des sept lettres adressées à sept congrégations en Asie Mineure, telles que décrites aux chapitres deux et trois, mais vous pouvez les comprendre, comme vous le verrez dans l’émission d’aujourd’hui.

Le livre de l’Apocalypse est rempli de symboles : d’étoiles, de chandeliers, de bêtes à plusieurs têtes avec des cornes, des trompettes, et bien plus encore. Le chiffre sept est significatif puisque nous y lisons au sujet de sept messagers, sept Églises, sept étoiles, sept chandeliers d’or, sept trompettes et sept derniers fléaux. Mais il n’y a pas de fin au nombre d’interprétations que les gens ont donné à ce livre déroutant, alors comment pouvez-vous en être sûr ? Comment pouvez-vous savoir si votre compréhension est correcte ?

Les réponses à ces questions essentielles se trouvent ailleurs dans ce recueil de livres que nous appelons « la Bible ».

« En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit :  Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants » (Matthieu 11 :25).

Et, voici ce que l’apôtre Paul écrivit dans la première épître aux Corinthiens :

« Aussi est-il écrit : Je détruirai la sagesse des sages, et je rendrai nulle l’intelligence des intelligents. Où est le sage ? où est le scribe ? où est le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ? » (1 Corinthiens 1 :19-20).

Paul continue en expliquant à partir du verset 26 :

« Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages […] afin que personne ne se glorifie devant Dieu » (1 Corinthiens 1 :26-27, 29).

Ainsi, mes chers amis, selon la Bible, ce n’est pas une question d’intelligence humaine, mais de Dieu qui choisit à qui Il révélera Son message. C’est ce que montre le chapitre suivant :

« Nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait prédestinée pour notre gloire, sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2 :7-9).

Si cela est vrai, quel espoir avons-nous ? La réponse se trouve au verset suivant : « Dieu nous les a révélées par l’Esprit » (1 Corinthiens 2 :10).

Si nous voulons comprendre correctement la Bible, y compris le livre de l’Apocalypse, il faut que Dieu nous le révèle par la puissance de Son Esprit. Beaucoup de gens pensent qu’ils ont l’Esprit de Dieu, mais est-ce le cas ? Et vous ? Et comment pouvez-vous le savoir ? Croirons-nous à la réponse donnée par la Bible ? Le cas échéant, reportez-vous au livre des Actes : « Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent » (Actes 5 :32).

Le professeur William Ramsay a écrit ce qui est considéré par beaucoup comme le livre définitif sur les lettres aux sept Églises. Il ne fait aucun doute que c’était un homme d’une grande intelligence et d’un grand savoir, mais il est évident qu’il n’a pas compris la raison fondamentale pour laquelle ces lettres se trouvent dans l’Apocalypse.

De la part de Dieu, par le Christ et pour les saints

Certaines personnes supposent souvent à tort que les érudits de la Bible croient qu’elle est la parole de Dieu. Mais ce n’est pas le cas de tous. Le raisonnement humain entre en jeu et beaucoup d’entre eux sélectionnent ce qu’ils acceptent être vrai dans la Bible.

À la lecture du livre Les lettres aux sept Églises d’Asie du professeur Ramsay, il est évident que celui-ci considérait le livre de l’Apocalypse comme l’œuvre de l’apôtre Jean. Ceci devient évident dans sa phrase d’ouverture au chapitre 4 où il se réfère au livre de l’Apocalypse comme étant « la révélation de saint Jean » (page 35).

Comment quelqu’un de son intelligence peut-il passer à côté de la vérité révélée dans les premiers mots du livre qu’il essaie d’expliquer ? Pour être juste, il n’est pas le seul, car même certains traducteurs de la Bible n’ont pas compris qu’il ne s’agit pas de la révélation de Jean, mais de celle de Jésus-Christ. Parmi eux, on trouve les traducteurs de la vénérable version King James, en anglais, qui donne son titre au livre : « La révélation de saint Jean le divin. »

La version New King James l’intitule correctement : « La révélation [non pas de Jean, mais] de Jésus-Christ. »

Ce n’est pas un petit détail, car il révèle l’état d’esprit de nombreux traducteurs et érudits. Le professeur Ramsay voit clairement le livre de l’Apocalypse comme l’œuvre d’un homme, plutôt que comme inspiré par Dieu. Cette citation, tirée du livre de Ramsay, illustre ce que j’entends :

« Dans cette œuvre, juive par son origine et son plan général […] est inséré cet épisode des sept lettres […] Il devrait donc y avoir une raison pour que l’auteur exige l’insertion impérative d’un tel épisode dans une œuvre si diverse » (page 35).

Ramsay explique ensuite que ces lettres étaient une réflexion après coup, puisque, à part les récits historiques des Évangiles et du livre des Actes, le reste du Nouveau Testament est constitué de lettres. Par conséquent :

« Dans le développement ultérieur de la pensée de saint Jean, il est clair qu’il avait reconnu les lacunes et l’insuffisance des formes littéraires juives courantes. Il est fort probable que la perception de ce fait lui est venue pendant la composition de l’Apocalypse, et que les sept lettres, bien que placées près du début et soigneusement adaptées à cette position, ont été la dernière partie de l’œuvre à être conçue » (page 36).

Mais loin d’être une réflexion après coup, les lettres aux sept Églises sont au cœur du thème du livre – c’est-à-dire le Jour du Seigneur, qui culmine avec le retour de Jésus-Christ.

Les premiers mots de l’Apocalypse sont tous importants car ils nous révèlent d’où vient le message, qui nous ouvre l’entendement, qui l’a écrit et à qui il est adressé. Si vous avez une Bible, je vous invite à vous y reporter et à la consulter. Comme nous le disons souvent dans cette émission, ne nous croyez pas simplement sur parole. Croyez-nous parce que vous l’avez lu dans votre propre Bible. Donc, si vous avez une Bible, reportez-vous au dernier livre, le livre de l’Apocalypse, au premier chapitre, où nous examinerons les deux premiers versets. Nous y lisons ce qui suit :

  • « Révélation de Jésus-Christ… »

Ainsi, Jésus, et non Jean, est Celui qui ouvre notre compréhension au message. C’est Lui qui nous le révèle. Mais quelle est la source de cette révélation ?

  • « …que Dieu lui a donnée… »

Le message vient de Dieu le Père et est révélé par Jésus-Christ. Mais à qui le message doit-il s’adresser ? Est-ce le monde en général ? Ou est-ce plus restreint que cela ?

  • « …pour montrer à ses serviteurs… »

Il est clair que le message est destiné aux serviteurs de Dieu. C’est pourquoi le message n’est pas compris par tous, comme nous allons le voir. Remarquez ensuite ce que cela implique :

  • « …les choses qui doivent arriver bientôt… »

Une lecture attentive du livre montre que beaucoup de choses parlent des temps dans un futur lointain, mais qu’il relate aussi des événements qui doivent se produire bientôt. Nous découvrons ensuite que ce message révélé devait être transmis à Jean.

  • « …et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean. »

Tout cela se trouve dans Apocalypse 1 :1. Le verset suivant explique que Jean a reçu trois choses à consigner. Il devait prendre :

  • la parole de Dieu
  • le témoignage de Jésus-Christ
  • et, tout ce qu’il a vu…

…aux serviteurs de Dieu, mais comment Dieu définit-Il ces serviteurs dans le livre ? C’est la question cruciale qui est presque universellement mal comprise. Pourtant, la réponse est juste sous nos yeux.

La véritable histoire de l’Église de Dieu

Revoyons d’abord ce que nous avons appris dans Apocalypse 1 :1-2. Le message de l’Apocalypse provient de Dieu, mais il faut que Jésus-Christ l’ouvre à notre compréhension.

Le message du livre entier devait être livré aux serviteurs de Dieu. Et Jean devait consigner par écrit la parole de Dieu, le témoignage de Jésus-Christ et tout ce qu’il a vu.

Qui sont donc les serviteurs de Dieu ? Cette question peut sembler simple, mais le livre de l’Apocalypse révèle une réponse surprenante. Jean a reçu l’ordre de transmettre le message à ces serviteurs et c’est exactement ce qu’il a fait, comme il est indiqué immédiatement après le prologue : « Jean aux sept Églises qui sont en Asie » (Apocalypse 1 :4).

Les sept Églises d’Asie Mineure sont synonymes de serviteurs de Dieu. On le voit encore au verset 11, où les Églises sont mentionnées par leur nom :

« Ce que tu vois… » [Cela veut dire toutes les choses qu’il a vues, pas seulement les sept lettres, mais l’ensemble de l’Apocalypse.] Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée » (Apocalypse 1 :11).

Nous lisons ensuite aux versets 12 à 16 que Jean a consigné une vision du Christ glorifié marchant au milieu de sept chandeliers d’or avec sept étoiles dans Ses mains. Que peuvent bien signifier ces chandeliers et ces étoiles ? La réponse se trouve au verset 20 :

« Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises » (Apocalypse 1 :20).

Il y avait d’autres congrégations en Asie Mineure à l’époque, mais ces sept-là avaient quelque chose de spécial. D’une part, elles se situaient toutes le long d’une voie postale où le livre pouvait être acheminé d’une Église à la prochaine. De plus, on voit le Christ marchant au milieu d’elles, alors qu’elles sont représentées par les chandeliers. N’est-il pas clair maintenant que les sept Églises d’Asie Mineure représentent les serviteurs de Dieu à travers le temps ? Cela est confirmé à la fin du livre, où l’on utilise indifféremment les termes « serviteurs » et « Églises ».

« Il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22 :6).

« Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises » (Apocalypse 22 :16)

Loin d’être une réflexion après coup, les messages aux sept Églises sont au cœur du thème de l’ensemble du livre, à savoir le Jour du Seigneur, qui culmine avec le retour de Jésus-Christ.

Le plan de l’Apocalypse est assez impressionnant quand on y regarde de plus près. Les serviteurs de Dieu sont synonymes des sept Églises.

Les chapitres 2 et 3 nous disent qui sont les serviteurs de Dieu à travers l’Histoire.

Le chapitre 4 décrit le trône de Dieu, qui est la source du message.

Le chapitre 5 montre que le message du livre scellé est ouvert par l’Agneau de Dieu.

Mais pour en revenir aux lettres elles-mêmes, elles s’appliquent de trois manières différentes.

  1. Les lettres décrivent sept attitudes ou conditions spirituelles trouvées dans sept congrégations littérales.

Les messages comportent à la fois des encouragements positifs ainsi que des avertissements et des d’appels à se repentir des mauvaises attitudes que l’on trouve dans chaque Église. Mais les avertissements vont au-delà d’une seule congrégation et concernent tous les serviteurs de Dieu. C’est pourquoi nous trouvons cette exhortation à la fin de chaque lettre :

  1. « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apocalypse 2 :7).

Les messages, tout en étant spécifiquement destinés à des congrégations en particulier, contiennent également des conseils et des avertissements pour toutes les autres. Il existe également une troisième application de ces lettres, qui a intrigué des érudits et ceux qui étudient la Bible depuis des siècles.

  1. Les Églises représentent les ères, ou les époques, à travers lesquelles le vrai christianisme parcourt les siècles.

On constate qu’il y a des étapes ou des époques historiques, en analysant les lettres à la deuxième Église, Smyrne, et à la sixième Église, Philadelphie. Regardons d’abord Smyrne :

« Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie » (Apocalypse 2 :10).

Ceux qui étudient la Bible connaissent le principe d’un jour pour une année que l’on trouve dans les Écritures. L’Histoire révèle qu’il y a eu une période de tribulation sévère, comme le prédisait cette Écriture. Remarquez le principe d’un jour pour une année tel qu’il s’applique à dix années de persécution, expliqué dans le commentaire d’Adam Clarke :

« Puisque les jours dans ce livre sont ce qu’on appelle communément des jours prophétiques, chacun correspondant à une année, les dix années de tribulation peuvent signifier “dix années de persécution” ; et c’était précisément la durée de la persécution sous Dioclétien, pendant laquelle toutes les Églises asiatiques ont été gravement affligées » (“Apocalypse 2 :10”, Adam Clarke’s Commentary, 1967, page 1335).

Cette persécution s’est produite entre 303 et 313 apr. J.-C., soit plus de 200 ans après que Jean eut écrit ces messages. De plus, cette persécution s’est abattue sur toutes les Églises d’Asie Mineure, et pas seulement sur celle de Smyrne. Ce message ne peut donc pas s’appliquer uniquement à une seule congrégation du vivant de Jean, mais aussi à une ère de l’Église de Dieu.

Regardons maintenant la sixième Église : Philadelphie. Nous trouvons ici une référence claire au temps de la fin tel qu’il est décrit dans l’Apocalypse :

« Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3 :10).

Ainsi, la deuxième Église, Smyrne, a connu un temps de persécution, au cours du 4ème siècle apr. J.-C. et la sixième Église, Philadelphie, est active à la fin des temps, quand une époque de tribulation s’abattra sur le monde entier. Mais il y a un problème. Si les preuves montrent clairement une progression de l’histoire de l’Église dans le temps, toutes les pièces du puzzle ne semblent pas s’emboîter. Alors, que pourrait-il nous manquer ?

D’éminents érudits ne peuvent pas relier l’Église censément chrétienne avec les sept Églises d’Asie Mineure. Pourquoi ?

Un avertissement pour les croyants à notre époque

Nous avons évoqué précédemment l’introduction de ce livre mystérieux :

« Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean » (Apocalypse 1 :1).

Les chapitres suivants apportent des précisions complémentaires :

Le chapitre 4 donne la source du message, qui est Dieu le Père sur Son trône.

Le chapitre 5 dit que le message se trouve dans un livre scellé de sept sceaux que seul l’Agneau de Dieu peut ouvrir. 

Nous connaissons donc la source et Celui qui révèle le message. Mais qu’en est-il des serviteurs de Dieu, à qui le message devait être adressé ?

Les chapitres 2 et 3 s’adressent aux serviteurs de Dieu à travers les siècles.

Alors, pourquoi cette connaissance est-elle si peu comprise ? La réponse peut être discernée à partir de deux autres chapitres de l’Apocalypse. Le chapitre 12 décrit l’Église de Dieu comme une petite Église persécutée qui dut fuir les grandes métropoles de l’Empire romain pendant une grande partie des deux mille dernières années. Parce que ce chapitre se réfère à la nation physique d’Israël au début, certains supposent qu’il n’a rien à voir avec l’Église, mais le fait qu’il se réfère à l’Église apparaît clairement dans la progression du chapitre, depuis la naissance, la mort et la résurrection du Christ jusqu’à la fin.

Le verset 9 nous apprend que Satan, le diable, séduit le monde entier. Comment cela peut-il être possible si la plus grande religion du monde se veut professer le christianisme ? Nous apprenons ensuite que Satan essaiera une fois de plus de s’emparer du trône de Dieu, mais qu’il sera à nouveau précipité sur cette Terre où il s’emploiera immédiatement à détruire et à persécuter l’Église.

« Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté le fils » (Apocalypse 12 :13).

La femme, c’est-à-dire l’Église, doit alors fuir dans le désert pour être protégée du serpent qui tente de la détruire, mais tous les membres de l’Église ne fuient pas.

« Et, de sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule » (Apocalypse 12 :15-16).

Remarquez bien. Il ne s’agit pas de l’Israël dans le sens physique, mais de la vraie Église de Dieu.

« Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus » (Apocalypse 12 :17).

Les chapitres 2, 3 et 12 font référence à la véritable Église de Dieu, mais le chapitre 17 parle d’une autre femme, une femme déchue – une Église apostate. Certains pensent savoir de quelle Église il s’agit. Elle est appelée la mère des prostituées. Voici sa description :

« Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre » (Apocalypse 17 :5).

Voici maintenant l’une des questions les plus importantes que l’on ne vous posera jamais : Si vous pouvez identifier la « mère des prostituées », alors qui sont ses filles, ces Églises prostituées ?

La raison pour laquelle si peu de gens peuvent relier l’histoire de l’Église, telle qu’elle est révélée dans les sept lettres aux sept Églises d’Asie, est qu’ils cherchent l’Église au mauvais endroit.

Mais si l’on regarde au bon endroit, il y a un message sérieux pour nous. Alors que la sixième ère de l’Église proclame avec zèle le véritable Évangile dans le monde entier et avertit le monde de la direction qu’il prend, la toute dernière ère est marquée par un esprit tiède, pensant qu’elle n’a besoin de rien. En conséquence, le Christ la vomira de Sa bouche dans la grande tribulation pour la réveiller. Maintenant, je vous laisse avec une dernière question. Quelle situation vous correspond le mieux, mes chers amis ? Pensez-y.

Merci d’avoir regardé. Pour en savoir plus sur ce qui est arrivé à l’Église que Jésus a bâtie, commandez un exemplaire gratuit ou lisez en ligne : L’Église de Dieu à travers les âges.


2022 selon la prophétie biblique

Malheur sur malheur : des révoltes civiles, l’augmentation du prix de l’énergie, des tempêtes hivernales catastrophiques, des incendies, l’inflation galopante, des rayons vides dans les magasins, des pénuries de carburant, des sécheresses, une rupture de la chaîne d’approvisionnement… Quand tous ces grands problèmes sont-ils apparus simultanément ou sans laisser suffisamment de temps pour s’en remettre ? Voyons les événements qui ont eu lieu en 2021 et ce à quoi nous attendre en 2022, selon la prophétie biblique

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le monde devient de plus en plus instable et dangereux, et de nombreuses personnes commencent à s’inquiéter et à se poser des questions sérieuses. Une guerre se profile-t-elle à l’horizon ? Nous dirigeons-nous vers un effondrement économique ? Entrons-nous dans une période d’hyperinflation ? Qu’en est-il de la chaîne d’approvisionnement ? Pourrons-nous nourrir nos familles ?

Les guerres, les troubles civils, les crises économiques, l’inflation, les rayons vides des commerces et la sécheresse affectant les réserves alimentaires ont toujours été des situations quelque part dans le monde à un moment donné, mais depuis quand tous ces problèmes ont-ils été une préoccupation sérieuse en même temps dans nos nations occidentales ?

Chaque année à cette époque, nous vous donnons, ici au Monde de Demain, les tendances à surveiller pour l’année à venir et au-delà. Dans l’émission de l’année dernière intitulée « 2021 selon la prophétie biblique », j’ai fait une prédiction. Était-elle exacte ? Je répondrai à cette question en passant en revue l’année écoulée, avant de vous donner trois prédictions pour 2022 et au-delà, directement tirées des pages de la Bible.

Un retour sur l’année écoulée

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous donnons des nouvelles puisées dans les pages de la Bible. Outre les mauvaises nouvelles actuelles du monde, nous attendons avec impatience la plus grande des bonnes nouvelles – l’espérance certaine du retour de Jésus-Christ pour réparer le désordre que nous avons créé.

Au début de l’année dernière, j’ai passé en revue les prédictions et les tendances que M. Wallace Smith et moi-même avions données pour 2019 et 2020 – montrant que chacune de nos prédictions était en plein dans le mille, y compris l’avertissement de M. Wallace Smith concernant les épidémies. Et, soit dit en passant, cette émission a été enregistrée plusieurs mois avant que le Covid ne soit sur le radar de quiconque. Après avoir passé en revue les deux années précédentes, j’ai révélé seulement une prédiction pour 2021 :

« Dans cette émission, nous avons passé en revue les prédictions et les tendances à surveiller au cours des deux dernières années. J’ai ensuite promis de vous parler d’une seule tendance à observer en 2021 et dans les années qui suivront. Nous ne pouvons pas connaître le moment exact, mais la tendance est certaine :

« Il y aura désastre après désastre pour l’Amérique et les peuples de souche britannique.

« Remarquez comment le prophète Ézéchiel décrit ce qui attend l’anglosphère :

« “L’angoisse vient. Ils chercheront la paix, mais ils ne la trouveront pas. Il arrivera malheur sur malheur, une rumeur succédera à une autre rumeur. Ils réclameront sans succès une vision aux prophètes, les prêtres ne connaîtront plus la loi, les anciens n’auront plus de conseils à donner. Le roi prendra le deuil, le prince aura la consternation pour habit, les mains de la population du pays seront tremblantes. Je les traiterai en fonction de leur conduite, je les jugerai d’après leurs jugements, et ils reconnaîtront que je suis l’Éternel” (Ézéchiel 7 :25-27) » (extrait de l’émission “2021 selon la prophétie biblique”, diffusée le 29 janvier 2021).

La prédiction d’une succession de catastrophes n’est pas quelque chose que j’ai imaginé, mais comme mentionné dans ce clip vidéo, cela provient du livre biblique d’Ézéchiel, chapitre 7, au verset 26. Des catastrophes d’un genre ou d’un autre se produisent de temps à autre, mais ce passage prédit des catastrophes majeures en chaîne. Il prédit des temps extraordinaires. Avons-nous vu cela en 2021 ?

Je ne me souviens pas d’une année de mon vivant où des événements plus catastrophiques se sont empilés les uns sur les autres, mais ne me croyez pas sur parole. Il s’est passé tellement de choses en 2021 que je n’ai pas le temps de mentionner brièvement ces événements extraordinaires, alors commençons par un rapide « bilan de l’année ». Il n’a pas fallu longtemps pour que la catastrophe n°1 se produise.

1. La prise d’assaut du Capitole américain (le 6 janvier 2021)

Dois-je en dire plus ? Deux semaines plus tard, le désastre n°2 a frappé. Le 20 janvier, le jour de son entrée en fonction, le président Biden a annulé le projet de l’oléoduc Keystone XL, qui aurait permis d’acheminer du pétrole brut du Canada vers les raffineries de la côte du Golfe. Ce n’était que le prélude à ce qui s’est avéré être une guerre contre les énergies fossiles qui a laissé l’Amérique et son allié canadien dans le froid, comme le montre cet article paru le 14 octobre 2021 à New York et intitulé « Les factures de chauffage vont augmenter en hiver à cause de l’inflation » :

« Préparez-vous à payer des factures de chauffage nettement plus élevées cet hiver, de même que pour tout le reste, selon toute probabilité. Avec la hausse mondiale des prix du mazout, du gaz naturel et d’autres combustibles, le gouvernement américain a déclaré mercredi qu’il s’attendait à ce que les ménages voient leurs factures de chauffage augmenter de 54% par rapport à l’hiver dernier » (Associated Press, 13 octobre 2021).

Les prix du carburant sont également montés en flèche et, ironiquement, tout en faisant la guerre aux producteurs américains et canadiens, le président a supplié l’OPEP d’augmenter l’offre. Si cette déclaration semble politique, ce n’est pas mon intention. C’est juste pour rappeler les faits. L’Amérique était récemment devenue indépendante sur le plan énergétique, mais la guerre contre le gaz, le pétrole et le charbon a mis fin à cette indépendance.

Certains diront que la guerre contre l’énergie fossile est une bénédiction plutôt qu’un désastre. Il est vrai que le sujet est controversé, mais pas pour les personnes à faible revenu ou à revenu fixe qui grelottent dans leur maison ou pour ceux qui doivent choisir entre la nourriture ou le carburant pour remplir leur réservoir afin de se rendre au travail. Oublions donc la politique. Pour des millions de gens, la guerre contre les énergies fossiles est un désastre personnel. Donc voici le désastre n°2 de 2021 :

2. Les conséquences de la guerre contre les énergies fossiles

La prise du Capitole par la foule le 6 janvier et la guerre contre les énergies fossiles ne furent que le début. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’une autre catastrophe majeure se produise. Du 11 au 20 février, ce fut le désastre n°3 :

3. Les tempêtes hivernales historiques qui ont frappé le Texas et les États américains des plaines centrales

Une série de tempêtes se sont succédé et ont paralysé la vie quotidienne, perturbant l’acheminement de marchandises essentielles vers le reste du pays. Au Texas, les températures sont descendues jusqu’à 6°F (-14°C), et les tempêtes de verglas catastrophiques qui les ont accompagnées ont fait tomber des arbres et des lignes électriques. La glace et les températures glaciales ont également stoppé les éoliennes produisant de l’électricité, mettant ainsi hors service le réseau électrique sur une grande partie de l’État.

Le service national de météorologie a rendu compte de l’ampleur des tempêtes :

« Il s’agit de l’un des événements hivernaux les plus marquants de l’histoire récente, entraînant des fermetures de routes sur plusieurs jours, des coupures de courant, des pannes de chauffage, des ruptures de canalisations entraînant d’autres impacts sociétaux dans la région. Alors que les dommages sont encore en cours d’évaluation, il est probable que cette catastrophe sera la première catastrophe d’un milliard de dollars de 2021 à l’échelle mondiale, et potentiellement la catastrophe météorologique la plus coûteuse de l’histoire pour l’État du Texas, dépassant même l’ouragan Harvey de 2017 » (“Valentine’s Week Winter Outbreak 2021 : Snow, Ice, & Record Cold”, National Weather Service, Weather.gov).

Une crise après l’autre… où cela va-t-il nous mener ?

Une nouvelle crise à la frontière sud des États-Unis a commencé au début de l’année et s’est amplifiée au fil des mois. Des centaines de milliers de migrants d’Amérique centrale et du Sud, d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient sont entrés illégalement aux États-Unis par le Mexique. Nombre d’entre eux ont été transportés par bus et par avion vers des villes lointaines aux premières heures du jour, dans le but de dissimuler l’ampleur du problème. Et avec ce déferlement de personnes sont également venus la drogue, les membres de gangs, et, presque certainement, des terroristes. Il faudra du temps avant de connaître l’impact complet d’une frontière ouverte, mais il y aura des conséquences, donc la catastrophe n°4 de 2021 était :

4. La crise à la frontière sud des États-Unis

Le désastre n°5 était à la fois inattendu et décourageant. De nouveaux vaccins promettaient de libérer l’humanité de l’emprise du virus Covid-19, mais le variant Delta est arrivé, et les États-Unis et la plupart du reste du monde ont vu leurs espoirs anéantis. Le Covid de 2021 s’est avéré être pire que celui de 2020. Notez ce titre de Daily Mail du 7 octobre 2021 : « Le nombre de décès liés au Covid aux États-Unis en 2021 dépasse celui de 2020 » (MSN.com, 10 juillet 2021). Et ce, alors qu’il restait encore trois mois dans l’année ! Donc le désastre n° 5 était :

5. Le variant Delta et la persistance de la pandémie de Covid-19

Les cyberattaques sont plus courantes et plus coûteuses que la plupart des gens ne le pensent. L’attaque par rançongiciel du 7 mai contre l’oléoduc Colonial, basé à Houston, a interrompu l’acheminement du carburant vers les États du sud-est et du centre du littoral atlantique. Et même après avoir recommencé à couler, il a fallu des jours pour qu’il arrive à destination. La société aurait déboursé cinq millions de dollars pour résoudre le problème, mais une partie a été récupérée, selon les rapports. Avant la fin du mois de mai, JBS, la plus grande usine de conditionnement de viande au monde, a été frappée par une attaque similaire, entraînant la fermeture d’usines en Amérique du Nord et en Australie. JBS aurait payé 11 millions de dollars pour éviter une longue fermeture, sans compter les pertes de revenus et de salaires, ainsi qu’une foule d’autres dépenses. Ces deux événements ne sont que les exemples les plus publics de la très réelle cyberguerre en cours, et c’est pourquoi la sixième catastrophe est :

6. La cyber-guerre silencieuse en cours

Cette guerre est réelle, elle coûte aux gouvernements des villes, des États et des nations, aux chaînes de télévision, aux agences d’évaluation de crédit, aux banques, aux centrales nucléaires et à des milliers d’entreprises publiques et privées, ainsi qu’aux particuliers, bien plus que n’importe quelle catastrophe naturelle.

Ces attaques sont quotidiennes et, à moins qu’elles ne vous touchent personnellement, elles passent généralement inaperçues – délibérément, car aucune entreprise ne souhaite la publicité négative associée à une cyberattaque réussie. Certaines attaques volent des secrets commerciaux ou des données personnelles. D’autres extorquent des millions en crypto-monnaies. Mais, fait inquiétant, des pays sondent discrètement les installations militaires et les infrastructures de leurs ennemis en vue d’une guerre armée.

Mes amis, 2021 a vu des catastrophes encore plus grandes ! Nous sommes loin d’avoir assez de temps dans cette émission pour vous rappeler tous les défis auxquels nous avons été confrontés en 2021. Nous n’avons pas non plus le temps de couvrir à l’avance toutes les nouvelles tirées des pages de la Bible. Jésus reviendra-t-Il bientôt pour redresser la situation ? Il donna des signes pour indiquer quand Son retour serait proche.

Une augmentation des tribulations, comme Jésus l’avait annoncé

Avant de continuer, passons rapidement en revue les six premières catastrophes que j’ai mentionnées :

  1. La prise d’assaut du Capitole le 6 janvier
  2. Les conséquences de la guerre contre les énergies fossiles
  3. Les tempêtes désastreuses au Texas et dans les États américains des plaines centrales
  4. La crise à la frontière sud des États-Unis
  5. Le variant Delta et la persistance de la pandémie de Covid-19
  6. La cyber-guerre silencieuse en cours

Mais, de l’avis général, la plus grande calamité de 2021 fut la manière dont les États-Unis se sont retirés d’Afghanistan. Ce fut un désastre humiliant aux proportions monumentales. Les amis de l’Amérique réévaluent leur confiance dans cette superpuissance en déclin, et ses ennemis se frottent les mains. Notez cette tribune publiée dans The Hill le 30 août, sous le titre : « En Afghanistan, nous avons ouvert les portes de l’enfer. » L’article poursuit, en faisant référence à Winston Churchill après l’apaisement d’Adolf Hitler par Neville Chamberlain :

« La débâcle du président Joe Biden n’aura pas de tel sauveur ; le jihad islamique n’est pas ce genre de guerre. Au lieu de nous faire sortir d’Afghanistan et d’apporter la paix à notre époque, il a ouvert les portes de l’enfer. En une seule manœuvre stratégique désastreuse et grossièrement mal conçue, Biden a armé et renforcé les talibans et a réjoui tous les fanatiques musulmans du Maroc à Mindanao. Depuis le 11 septembre 2001, aucun événement n’a autant galvanisé nos ennemis – les forces américaines abandonnant le terrain, les militaires afghans déposant les armes et les talibans rétablissant leur émirat islamique » (The Hill, 30 août 2021).

Donc, le septième désastre est le suivant :

7. La manière humiliante dont l’Amérique a quitté l’Afghanistan

Pour gagner du temps, permettez-moi d’en mentionner quelques autres en ne faisant que de brefs commentaires.

8. La rupture de la chaîne d’approvisionnement

Celle-ci est si évidente qu’il n’est pas nécessaire d’en dire plus, mais qui y aurait pensé il y a un an ?

9. L’inflation

Cela aussi est énorme, mais là encore, pas besoin d’en dire plus. Nous le constatons tous quotidiennement et ce sont les personnes à faible revenu ou à revenu fixe qui le ressentent davantage. Ensuite, il y a le n°10 :

10. La pénurie de main-d’œuvre

Les gouvernements ont emprunté pour inciter les gens à ne pas travailler. Il est incongru de voir des panneaux « Postes vacants » partout, alors que des mendiants et des campements de sans-abri se multiplient un peu partout. Alors que les statistiques du chômage sont faibles, on rapporte que cinq millions de travailleurs américains ont abandonné le marché du travail. Et cette pénurie de main-d’œuvre est aggravée par la onzième catastrophe.

Quelle que soit votre position sur le sujet, une chose est certaine : des policiers, des pilotes, des chauffeurs routiers, des personnels de santé et des travailleurs essentiels dans de nombreux secteurs ont choisi de laisser tomber leur emploi plutôt que de se faire vacciner. Nombre de ceux qui ont mis leur vie en danger et qui ont été salués comme des héros au plus fort de la pandémie ont été écartés. C’est pourquoi la catastrophe n°11 est :

11. L’obligation vaccinale

Voici un autre problème qui n’a fait qu’empirer en 2021 :

12. Des nations divisées contre elles-mêmes au sujet des masques, des vaccins, de l’immigration, du changement climatique et de bien d’autres sujets…

La société civile s’effondre. Quel que soit le camp dans lequel on se situe par rapport à ces questions, les citoyens des États-Unis, du Canada, d’Australie, d’Afrique du Sud, de France, des Pays-Bas, d’Allemagne, pour n’en citer que quelques-uns, ont perdu confiance dans leurs gouvernements et leurs citoyens deviennent des contestataires.

La prédiction du Monde de Demain pour 2021 était « malheur sur malheur ». Quelqu’un peut-il nier que 2021 fut un désastre pour les États-Unis ? Et je n’ai pas le temps de parler des sécheresses, des feux de brousse, des inondations et d’une infestation de souris en Australie, ni des pénuries de carburant au Royaume-Uni, ni de la sécheresse record et du déclin économique et politique en Afrique du Sud, ni de la pire marée noire de l’histoire d’Israël.

Il y en a eu beaucoup d’autres, comme la sécheresse extrême qui a sévi dans la majeure partie de l’ouest américain et du Canada. La ville de Lytton, en Colombie-Britannique, située à environ 160 km au nord de la frontière étasunienne a enregistré une température étonnante de 121,3°F (49,6°C) avant d’être rayée de la carte par un incendie de forêt.

Des prophéties pour 2022

Alors que pouvons-nous attendre en 2022 et au-delà selon la prophétie biblique ? Aucun d’entre nous, ici au Monde de Demain, n’est prophète. Nous lisons simplement la Bible et attirons votre attention sur ce qu’elle révèle. Le problème est que nous ne pouvons pas savoir exactement à quel moment certains événements auront lieu, mais nous pouvons en avoir une vue d’ensemble. Alors, à quoi devons-nous nous attendre pour 2022 et les années suivantes ?

Jésus emmena Ses disciples sur le mont des Oliviers et ils Lui posèrent la question suivante : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matthieu 24 :3).

De nombreuses prophéties indiquent clairement qu’une ère meilleure, un monde nouveau, est à venir. Ce monde meilleur sera instauré au second Avènement de Jésus-Christ – un événement qui ébranlera le monde. Cela ne se produira pas en 2022 ou même dans un très proche avenir, mais cela arrivera. En fait, vous feriez mieux d’espérer qu’il se produise, car si ce n’est pas le cas, nous nous anéantirons littéralement nous-mêmes – c’est ce que dit Jésus.

« Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21-22).

Certains se moquent de l’idée que le Christ doit revenir pour sauver l’humanité de la destruction, ou même qu’Il reviendra tout court. Ils expérimentent ce que l’apôtre Pierre appelle une sorte de constance sur le plan historique. Voici ce que Pierre a prédit pour notre temps :

« Sachez avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, et marchant selon leurs propres convoitises. Ils disent : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création » (2 Pierre 3 :3-4).

Mais tout ne demeure pas figé. Le monde devient plus dangereux d’année en année. Le prophète Ézéchiel nota également cette attitude identique chez les sceptiques qui prétendent à tort que la prophétie a échoué.

« Fils de l’homme, voici, la maison d’Israël dit : Les visions qu’il a ne sont pas près de s’accomplir ; il prophétise pour des temps éloignés. C’est pourquoi dis-leur : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Il n’y aura plus de délai dans l’accomplissement de mes paroles ; la parole que je prononcerai s’accomplira, dit le Seigneur, l’Éternel » (Ézéchiel 12 :27-28).

Nous devons être assez humbles pour reconnaître que nous ne connaissons pas le mois ou l’année où chaque prophétie de la Bible se réalisera, même si les deux dernières années sont une indication, le temps est compté pour que les peuples d’origine britannique et américaine se repentent avant qu’il ne soit trop tard. Voici donc la tendance n°1 à surveiller en 2022 et au-delà :

Tendance n°1 : Alors que vous pensez que le pire est arrivé, quelque chose de plus grave surgit

Oui, il y aura des hauts et des bas. Il y aura des périodes qui sembleront bonnes, mais la tendance à long terme est claire : des désastres en chaîne sur les peuples d’origine britannique et pour les États-Unis à cause de nos péchés. Par conséquent, la tendance n°2 pour 2022 et les années suivantes est :

Tendance n°2 : Des crises se succéderont en chaîne

Cette prédiction vient d’Ézéchiel 7 :26, que nous avons lu au tout début de cette émission : « Il arrive malheur sur malheur » Mais remarquez qu’il y a une deuxième déclaration dans ce verset – « il y aura rumeur sur rumeur » (Martin). Donc, la dernière tendance à surveiller est la continuation de quelque chose qui existe déjà malheureusement :

Tendance n°3 : Les rumeurs ne feront qu’empirer

Y a-t-il jamais eu une période plus riche en théories du complot et en rumeurs qu’aujourd’hui, toutes alimentées par les réseaux sociaux et Internet ? Attendez-vous à ce que les rumeurs, les théories du complot et les fausses nouvelles provenant de toutes sortes de sources imaginables continuent à déferler.

Mais la bonne nouvelle est que, lorsque les choses ne pourront vraiment pas empirer, notre Créateur interviendra pour nous sauver de notre folie. Il établira alors un Royaume mondial qui apportera la paix et la prospérité à toute la planète. Les guerres et les maladies prendront fin et les gens apprendront à s’entendre les uns avec les autres. Tel est le message du Monde de Demain.


Fixez-vous des limites?

Dieu est-Il réel pour vous ? Combien de vos croyances à Son sujet proviennent-elles réellement de la Bible qu’Il a inspirée ? Examinons de plus près qui est vraiment Dieu, ce qu’Il attend de chacun d’entre nous et à quel point nous sommes prêts à agir selon Ses instructions.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pariez-vous pour ou contre l’existence de Dieu ? Pensez-y ! Vous ne vous considérez peut-être pas comme un joueur, mais la façon dont vous vivez votre vie est le plus grand pari que vous aurez jamais à faire. Soit Dieu existe, soit Il n’existe pas. Et s’Il existe, jusqu’où irez-vous pour vivre selon Sa volonté ? Allez-vous vous engager à fond avec Dieu ? Ou allez-vous fixer des limites en disant : « Jusqu’ici et pas plus loin » ?

Ce sont des questions auxquelles nous ferions bien de réfléchir, car nous parions, par la façon dont nous menons nos vies, sur les réponses à ces questions importantes.

Avez-vous une foi “à toute épreuve” ?

Bienvenue au Monde de Demain où nous aborderons les grandes questions de la vie, et je vous pose cette question aujourd’hui : « Jusqu’où irez-vous pour obéir à Dieu – jusqu’au bout, ou bien fixez-vous des limites ? » Pariez-vous pour ou contre l’existence de Dieu ? Vos actions en disent plus que ce que vous professez.

Aucun d’entre nous n’a vu Dieu en face à face, mais des milliards de personnes proclament croire en une certaine forme de Dieu. Mais à quel point est-Il réel pour vous ? Êtes-vous si sûr de Son existence que vous êtes prêt à tout mettre en jeu ? En d’autres termes, si vous êtes familier avec le poker, jouez-vous votre « va-tout » ? De peur que quelqu’un ne se méprenne, je ne fais pas la promotion de l’industrie des jeux de hasard, mais le fait est que vous effectuez par vos choix, par vos décisions, et par vos actions quotidiennes, un pari très réel sur l’existence, ou la non-existence de Dieu. Et lorsqu’il s’agit du Dieu de la Bible, vous devez faire « tapis ». C’est ce que dit Jésus : « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas [c.-à-d. aimer moins par comparaison] son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14 :26, LSG).

Vous avez sans doute vu l’autocollant sur des pare-chocs utilisant divers symboles religieux pour épeler le mot « COEXISTER ». C’est une merveilleuse platitude, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Prend-on Dieu au sérieux ou s’agit-il du « signalement moral » ? Cela ne veut-il pas dire : « Toutes les religions se valent, alors mettons-nous d’accord » ? Nous devrions nous entendre, c’est certain, mais est-il vrai que ce que nous croyons exactement, quand il s’agit de Dieu, n’a-t-Il pas d’importance ? Pas selon le Dieu de la Bible ! Le tout premier des Dix Commandements déclare catégoriquement : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20 :3) et Jésus proclama : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 :6).

Lorsque les apôtres Pierre et Jean ont été traînés devant les chefs religieux de leur époque pour avoir enseigné au Nom de Jésus, Pierre leur a dit avec audace qu’ils étaient coupables d’avoir rejeté le Messie et qu’il n’y avait pas d’autre chemin vers le salut.

« Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :11-12).

Je pense que la plupart des téléspectateurs de cette émission sont au moins nominalement des croyants en Christ, mais quelle est la solidité de votre foi et jusqu’où êtes-vous prêt à aller ? Considérez ce qui suit.

La Bible nous dit qu’un homme nommé Jésus parcourait les collines arides d’Israël il y a environ deux mille ans. Il déclarait avoir été envoyé par Dieu et qu’Il retournerait à Lui. Il fut torturé et crucifié, et des centaines de témoins ont affirmé l’avoir vu après Sa résurrection. De plus, Jésus proclama qu’Il reviendrait pour régner sur toute la Terre et donner le pouvoir à un groupe de personnes qui, dans cette vie, sont appelés, élus et fidèles.

Soyons honnêtes. C’est beaucoup à accepter. Même Ses plus proches disciples, qui ont vu tous Ses miracles et qui ont été entraînés par Lui pendant trois ans et demi, ont eu du mal à croire la résurrection. Thomas, l’un de Ses disciples, a même dit : « Montre-moi les preuves. »

« Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point » (Jean 20 :25).

Cela montre clairement que Thomas était convaincu de Sa mort. Il n’était pas question que cela soit simulé. Bien sûr, une fois que Jésus lui apparut, Thomas crut. Mais il y a là un message pour nous tous lorsque nous lisons la suite de la conversation. « Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20 :28-29).

Qu’en est-il de vous ? Croyez-vous, sans l’avoir vu ? Jusqu’où êtes-vous prêt à aller dans votre croyance ? Le placerez-vous avant tout, comme nous l’avons lu précédemment ? Ou allez-vous fixer des limites en disant « pas plus loin » ? Malheureusement, la plupart de ceux qui se disent chrétiens fixent des limites, en raisonnant autour de déclarations claires des Écritures, pour éviter d’aller à l’encontre des traditions humaines.

Voire signifie-t-il croire ?

Nos actions révèlent la profondeur de notre conviction. Il est facile de professer sa foi en Dieu, mais les choix que nous faisons racontent souvent une histoire bien différente. L’exemple de l’ancien Israël concluant une alliance avec Dieu est instructif : « Moïse vint appeler les anciens du peuple, et il mit devant eux toutes ces paroles, comme l’Éternel le lui avait ordonné. Le peuple tout entier répondit : Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit. Moïse rapporta les paroles du peuple à l’Éternel » (Exode 19 :7-8).

C’était leur mission – ils devaient obéir. Mais dans quelle mesure le faisaient-ils lorsqu’ils étaient confrontés à des choix difficiles ? Faisaient-ils confiance à Dieu ou à eux-mêmes ? Tous ceux qui étudient la Bible savent que l’ancien Israël a échoué lamentablement lorsqu’il s’agissait d’obéir à Dieu, mais quelle était la cause fondamentale de leur problème ?

« Contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchèrent, et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité. (Hébreux 3 :17-19).

Comme il est facile de professer une croyance, mais de la traduire en actes, c’est autre chose. Même les disciples de Jésus n’ont pas compris Ses déclarations selon lesquelles Il mourrait et serait ressuscité après trois jours et trois nuits dans un sépulcre. Cela est surprenant, étant donné qu’ils savaient que d’autres personnes avaient été ressuscitées.

Ce n’était pas comme si une résurrection d’entre les morts n’avait jamais eu lieu auparavant. Les disciples de Jésus connaissaient le récit de l’homme qui revint à la vie après avoir été jeté dans le sépulcre d’Élisée. Vous pouvez lire ce récit dans 2 Rois 13 :21. Et ils connaissaient les Écritures qui prophétisaient une résurrection des morts :

  • Job 14 :15.15
  • Psaume 17 :15
  • Daniel 12 :1-2

Mais lire au sujet de quelque chose qui s’est passé il y a longtemps, ou entendre parler de quelque chose qui se réalisera dans le futur, ce n’est pas le même que de le vivre dans le présent. Et même l’expérience d’un événement vécu de son vivant s’efface rapidement de la mémoire. Par exemple, les disciples de Jésus connaissaient un homme qui fut ressuscité des morts peu de temps avant la crucifixion.

Lazare, le frère de Marthe et de Marie, était mort et Jésus vint au tombeau où il avait été mis. « Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là » (Jean 11 :39). Puis, « ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller » (versets 43-44).

Cela a dû être surréaliste ! Mais est-ce vraiment arrivé ? La résurrection de Lazare suscita un grand émoi parmi les habitants de Judée. Même les détracteurs de Jésus ne pouvaient pas le nier. Remarquez ce que nous lisons un peu plus loin :

« Une grande multitude de Juifs apprirent que Jésus était à Béthanie ; et ils y vinrent, non pas seulement à cause de lui, mais aussi pour voir Lazare, qu’il avait ressuscité des morts. Les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs se retiraient d’eux à cause de lui, et croyaient en Jésus » (Jean 12 :9-11).

Malgré cela, les propres disciples de Jésus avaient du mal à croire en Sa propre résurrection. Cela pourrait être dû à une différence fondamentale. Ils étaient là lorsque Jésus fit sortir Lazare du tombeau. Ils ont vu de nombreux autres miracles accomplis par Jésus, mais lorsque le faiseur de miracles était tué, vers qui se tourner alors ? Jésus est venu leur révéler le Père. Ils ont vu Jésus – mais personne n’a jamais vu le Père, comme il est dit dans Jean 1 :18 : « Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu, le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. »

Jésus accomplit de nombreux autres miracles. Il guérit toutes sortes de maladies, chassa les démons, changea l’eau en vin, calma une mer agitée et marcha sur l’eau. De nombreuses personnes étaient encore en vie et se souvenaient de ces miracles lorsque les Évangiles furent rédigés. Ils savaient que ces choses étaient arrivées ! Et même les pharisiens contestataires ont dû admettre que ces miracles de guérison étaient réels, comme le montre cette confession de Nicodème : « Mais il y eut un homme d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3 :1-2).

Donc, des questions demeurent. Croyez-vous que ces miracles se sont produits ? Croyez-vous qu’il existe un Dieu tout-puissant qui travaille avec l’humanité sur cette petite planète, qui tourne autour d’une étoile de taille moyenne – l’une des dizaines de milliards d’étoiles de notre galaxie, une seule galaxie parmi les quelque deux mille milliards de milliard de galaxies qui composent actuellement notre Univers ?

En vérité, nous devrions nous interroger comme le roi David lorsqu’il regardait le ciel nocturne en méditant : « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? » (Psaume 8 :4-5).

Voilà, chers amis, une question de grande envergure ! Si Dieu existe, quel EST Son plan pour vous et pour moi ? Nous devons savoir, et être convaincus, que nous sommes le fruit d’un Esprit Supérieur, d’un grand Dieu créateur. Et si nous le croyons vraiment, cette croyance doit guider nos décisions.

Quelle preuve vous convaincra ?

La plupart d’entre nous pensent que nous croirons si seulement nous pouvions témoigner d’un miracle, mais c’est un faux raisonnement, qui ne s’appuie pas sur les faits. Les enfants d’Israël témoignèrent des miracles après miracles. Ils traversèrent la mer Rouge et furent nourris de façon surnaturelle grâce à la manne, mais le miracle de la manne était bien plus grand que ce que la plupart des gens comprennent. Pendant quarante ans, elle tomba du ciel six jours par semaine, mais jamais le septième. De toute évidence, Dieu leur enseignait une leçon concernant l’un de Ses Dix Commandements ! Mais avons-nous appris cette leçon ?

Les miracles sont comme la nourriture et l’eau. Ils ne survivent que peu de temps dans notre esprit, jusqu’à ce que le prochain défi apparaisse. Ceux qui s’appuient sur les miracles, doivent avoir miracle après miracle pour satisfaire leur faim. Cela ne veut pas dire que les miracles ne sont pas importants, et nous en trouvons beaucoup dans la Bible. Peut-être en avez-vous fait l’expérience. En fait, c’est le cas, car la vie elle-même est un miracle, si nous voulons bien ouvrir les yeux. Paul nous dit que « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables » (Romains 1 :20).

Et comme le roi David l’écrivit en considérant sa propre existence : « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien » (Psaume 139 :13-14).

Pensez-y ! Votre âme le reconnaît-elle bien ? La foi de certains est éphémère. La foi ne doit pas être aveugle, mais notre nature est telle que l’évidence des miracles ne demeure pas longtemps.

Il est naturel de penser que l’Église primitive avait une grande foi, contrairement à aujourd’hui. C’est peut-être vrai, mais peut-être pas au niveau que nous imaginons. On trouve un récit plutôt drôle lorsque Pierre fut jeté en prison. Hérode était bien décidé à l’exécuter, comme il l’avait fait avec l’apôtre Jacques. De nombreuses personnes étaient réunies et priaient pour que Pierre soit libéré d’une mort certaine, et Dieu envoya un ange pour le sauver. Lorsque Pierre arriva à la porte après cette délivrance miraculeuse, ceux qui priaient ne semblaient pas pouvoir accepter qu’un tel miracle se trouvait à la porte d’entrée.

« Revenu à lui-même, Pierre dit : Je vois maintenant d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a délivré de la main d’Hérode et tout ce que le peuple juif attendait. Après avoir réfléchi, il se dirigea vers la maison de Marie […] où beaucoup de personnes étaient réunies et priaient. Il frappa à la porte du vestibule, et une servante, nommée Rhode, s’approcha pour écouter. Elle reconnut la voix de Pierre : et, dans sa joie, au lieu d’ouvrir, elle courut annoncer que Pierre était devant la porte. Ils lui dirent : Tu es folle. Mais elle affirma que la chose était ainsi. Et ils dirent : C’est son ange. Cependant Pierre continuait à frapper. Ils ouvrirent, et furent étonnés de le voir » (Actes 12 :11-16).

Sommes-nous, vous et moi, meilleurs que ces personnes dévouées ? Serions-nous aussi incrédules dans une situation similaire ?

Je vais vous montrer pourquoi il est impossible de plaire à Dieu sans une foi vivante. Et il ne s’agit pas de mon opinion, mais d’une déclaration des Écritures. Hébreux 11 est connu comme le chapitre de la foi. Nous y lisons cette déclaration profonde que nous ferions bien de considérer : « Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11 :6).

Pourquoi en est-il ainsi ? Un examen de ce chapitre révèle que toutes les personnes qui y sont citées entretenaient le genre de foi qui génère des actions. Nous lisons l’histoire de Noé, qui construisit un énorme bateau pour préserver la vie au cours d’un déluge mondial – ses voisins se moquèrent probablement de lui, jusqu’à ce que le déluge les emportât tous.

Abraham fit preuve d’obéissance à Dieu lorsqu’il quitta son confortable foyer pour aller dans un pays où il serait un étranger, et il crut que Dieu lui donnerait un fils dans sa vieillesse. Puis il y eut Moïse :

« C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; il préféra être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; il regarda l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. C’est par la foi qu’il quitta l’Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible » (Hébreux 11 :24-27).

Remarquez que chacun de ces personnages fit plus que professer la foi. Ils agirent par la foi. Lequel d’entre nous aurait fait la même chose ? Certains pensent : « Eh bien, si Dieu me parlait directement, je le ferais. » Mais n’est-ce pas ce qu’Il fait à travers Sa parole, la Bible ? Alors, le croyons-nous ?

Si Dieu parla directement à certains par des songes et des visions, beaucoup d’autres, à travers les siècles, n’ont eu que la parole à s’accrocher. Et tous n’ont pas été épargnés :

« Ils furent lapidés, sciés, torturés ; ils moururent tués par l’épée ; ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités – eux dont le monde n’était pas digne, – errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis. Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11 :37-40). 

Dieu était réel pour eux ! Et si Dieu est réel pour nous, et nous croyons vraiment que notre obéissance est récompensée, nous observerons nous aussi Ses commandements. Chers amis, observez-vous le sabbat hebdomadaire, tel que décrit dans Genèse 2, tel que consigné dans les Dix autres Commandements, et tel que Dieu l’a révélé à Israël pendant quarante ans en retenant la manne chaque septième jour ? Ou bien suivez-vous les traditions des hommes et choisissez-vous le jour que Constantin décréta pour l’Église ? Observez-vous les mêmes Jours saints que Jésus, Ses apôtres et les chrétiens du premier siècle célébrèrent ? Ou suivez-vous les traditions humaines de fêtes païennes sur lesquelles le nom du Christ a été apposé ? Faites-vous ce que Jésus dit de faire dans Matthieu 19 :17 ? « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. »

Ou faites-vous des compromis pour ne pas créer de vagues au travail ou dans votre famille ? Rappelez-vous les paroles de Jésus dans Matthieu 10 :

« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi » (Matthieu 10 :34-38).

Mes amis, c’est là où la théorie devient réalité. Mettez-vous le Christ en premier dans tout ? Mettez-vous tout en jeu ? Ou fixez-vous des limites et dites-vous, par vos actions, que vous irez jusqu’à un certain point, mais pas plus loin ?


Tout a commencé au jardin…



Comment l’Église de Dieu originelle comprenait-elle la rencontre avec un serpent doté de la parole, décrite dans le troisième chapitre de la Genèse ?

Dieu aime-t-Il tout le monde?

L’impartialité de Dieu est une question à laquelle beaucoup se sont heurtés. Les théologiens tentent d’expliquer cette énigme de nombreuses façons, mais toutes les explications provenant du christianisme traditionnel manquent la cible.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Est-il vrai que les milliards de personnes qui vivent et meurent sans avoir accepté Jésus-Christ sont perdues à jamais ? Si oui, cela inclurait-il ceux qui n’ont jamais entendu Son nom ? Qu’en est-il des nourrissons qui sont morts avant d’être assez âgés pour comprendre ce que cela signifie, d’accepter le seul nom sous le ciel par lequel on peut être sauvé ? Qu’en est-il si leurs parents étaient hindous, musulmans, athées, ou simplement non intéressés par la religion ? Y a-t-il un espoir pour eux ou, d’ailleurs, pour leurs parents ? Qu’en est-il de l’avertissement de l’apôtre Paul selon lequel même Satan a des ministres qui se déguisent en ministres de justice ? Comme il l’a dit, certains adorent un autre Jésus, et reçoivent un autre esprit et un autre Évangile. Cela signifie-t-il que tous ces gens sont perdus ? Quelle que soit la sincérité d’une personne, toutes les différentes confessions et dénominations qui enseignent des doctrines très diverses, avec des approches radicalement différentes, peuvent-elles toutes avoir raison ?

Toutes ces personnes séduites qui ignorent la vérité sont-elles perdues à jamais ? Dieu est-Il juste ? Aime-t-Il tout le monde, ou seulement une minorité ?

La réponse surprenante vient directement des pages de la Bible.

Le nom par lequel nous sommes sauvés

Aujourd’hui, nous allons répondre aux questions suivantes, avec toutes leurs ramifications : Dieu aime-t-Il tout le monde ? Donne-t-Il à chacun une opportunité équitable ? Les personnes qui n’ont jamais entendu parler du Christ sont-elles perdues à jamais ?

L’apôtre Jean cite les paroles de Jésus : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 :16).

C’est probablement le verset le plus cité de toute la Bible, mais combien de personnes le comprennent ? Combien comprennent que Jésus a dit que Son Père n’aime pas seulement quelques personnes, mais le monde entier ? Et Il poursuivit en disant : « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3 :17).

Le monde n’est pas une référence à la planète Terre, mais plutôt aux personnes qui l’habitent. Mais il y a aussi ce verset clé qui nous dit qu’il n’y a qu’un seul Nom sous le ciel par lequel on peut être sauvé. Nous le trouvons dans le quatrième chapitre des Actes. Le contexte est l’occasion où Pierre a invoqué le Nom de Jésus-Christ pour guérir un homme infirme. Le résultat a été que Pierre et Jean ont été traînés devant le conseil. Nous reprenons l’histoire à partir du verset 9 :

« Puisque nous sommes interrogés aujourd’hui sur un bienfait accordé à un homme malade, afin que nous disions comment il a été guéri, sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous » (Actes 4 :9-10).

Puis, au verset 12, en référence au Nom de Jésus-Christ, nous lisons : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :12).

Nous sommes donc face à un dilemme. Quelle que soit la façon dont vous faites le calcul, en gardant ce passage à l’esprit, il y a toujours eu plus de « non sauvés » que de « sauvés ». Pensez aux milliards de personnes qui ont vécu et sont mortes sans même connaître la Bible ou son message. Pensez aux personnes qui sont mortes en Amérique du Nord ou du Sud ou sur une île lointaine avant l’avènement de Jésus-Christ.

Ne font-elles pas partie du monde ? Sont-elles perdues à jamais ? Dieu est-Il si impuissant qu’Il est incapable de sauver le monde qu’Il dit aimer ? L’adversaire est-il plus fort que Dieu ? Si ce n’est pas le cas, cela nous conduit aux inévitables questions : « Dieu est-Il juste ? » ; « Fait-Il acception de personnes ? » ; « Est-ce que tout le monde a – ou aura – une opportunité réelle et équitable d’obtenir le salut ? »

Un soir, nous avons reçu un dépanneur chez nous et nous avons entamé une discussion sur ce sujet. Il soutenait que si quelqu’un à l’autre extrémité de la terre voulait vraiment connaître Dieu, Dieu l’atteindrait d’une manière ou d’une autre. Non seulement c’est illogique, mais c’est contraire aux Écritures. Notez ce que l’apôtre Paul nous dit : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ?  Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? » (Romains 10 :13-14)

L’impartialité de Dieu est une question à laquelle beaucoup se sont heurtés. Les théologiens tentent d’expliquer cette énigme de nombreuses façons, mais toutes les explications provenant du christianisme traditionnel manquent la cible.

Dieu n’appelle pas tout le monde actuellement

Comment se fait-il que les ecclésiastiques et leurs dénominations ne voient pas ce qui est évident dans la Bible lorsqu’il s’agit des millions de personnes non sauvées – dont beaucoup n’ont jamais entendu parler de Jésus ? La réponse est complexe, mais laissez-moi vous donner deux réponses bibliques simples. La première est la suivante :

  1. Dieu n’appelle pas tout le monde en ce moment !

Je comprends que ce n’est pas ce que la plupart d’entre vous ont entendu dire, mais cette vérité se trouve dans la Bible. Cela peut vous choquer, mais Jésus nous dit clairement que seules les personnes appelées peuvent venir à Lui. Lisez-le par vous-même. Si vous n’avez pas de Bible en main, notez ces versets et vérifiez-les plus tard par vous-même. Comme nous le disons toujours ici au Monde de Demain, ne nous croyez pas simplement parce que nous le disons – croyez-le parce que vous le lisez dans la Bible. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6 :44).

Nous savons qu’un principe est particulièrement important surtout lorsqu’il est répété et c’est exactement ce que nous voyons ici. Jésus répète cette vérité frappante au verset 65 : « Et il ajouta : C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père » (Jean 6 :65).

Et ce n’est pas tout, car il existe de nombreux autres passages qui révèlent la même vérité. Par exemple, beaucoup de gens savent que Jésus parlait souvent en paraboles, mais combien comprennent la raison. Quel était le but de parler en paraboles ? Mon instructeur de l’école du dimanche pensait qu’Il le faisait pour en faire comprendre le sens à une bande de pêcheurs et de bergers. Était-ce exact ? Pouvons-nous le savoir ? La réponse est « Oui, nous pouvons le savoir », car les propres disciples de Jésus Lui ont posé cette question. Le croirons-nous ? « Les disciples s’approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » (Matthieu 13 :10).

Voilà la question. Maintenant, quelle est la réponse ? La voici, directement de la bouche de Jésus : « Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné » (Matthieu 13 :11).

Marc relate également le même incident et ajoute quelques détails supplémentaires :

« Lorsqu’il fut à l’écart, ceux qui l’entouraient avec les douze l’interrogèrent sur les paraboles. Il leur dit : C’est à vous qu’a été donné le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux qui sont dehors tout se passe en paraboles, afin qu’en voyant ils voient et n’aperçoivent point, et qu’en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu’ils ne se convertissent, et que les péchés ne leur soient pardonnés » (Marc 4 :10-12).

Jésus explique alors à Ses disciples la parabole du semeur. Dans cette parabole, les graines sont semées. Certaines tombent le long du chemin, d’autres sur un endroit pierreux et peu fertile. Certaines des graines commencent à pousser, mais sont étouffées par les épines, et d’autres tombent sur une bonne terre où elles germent et produisent des quantités variables de fruits. Puis, après avoir déclaré quelques paraboles supplémentaires, nous lisons le commentaire de Marc, souvent ignoré : « Il ne leur parlait point sans parabole ; mais, en particulier, il expliquait tout à ses disciples » (Marc 4 :34).

La simple vérité biblique est que Dieu n’appelle pas tout le monde à l’heure actuelle, ce qui échappe malheureusement aux membres du clergé comme aux laïcs.

Le véritable but de la loi

Pour rappel, la Bible nous dit que Dieu n’appelle pas tout le monde en ce moment !

La raison numéro 2 est :

  1. Dieu ne donne Son Esprit de compréhension qu’à ceux qui Lui obéissent !

Prêcher au nom de Jésus-Christ était une entreprise périlleuse au premier siècle et dans de nombreuses régions du monde depuis lors. À une occasion, les premiers apôtres ont été jetés en prison, mais miraculeusement libérés par un ange qui leur a ordonné de retourner au temple et d’annoncer les paroles de cette vie. Ils ont de nouveau été convoqués devant le Conseil :

« Après qu’ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes : Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là ? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme ! » (Actes 5 :27-28).

La réponse des apôtres était une réprimande cinglante, à laquelle le souverain sacrificateur et son entourage n’étaient pas habitués. Pour qui se prenaient ces hommes sans éducation venus de Galilée ?

« Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés » (Actes 5 :29-31).

Remarquez maintenant cette déclaration que l’on trouve au milieu de ce récit : « Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. Furieux de ces paroles, ils voulaient les faire mourir » (Actes 5 :32-33).

Ce que Pierre et les autres ont fortement laissé entendre, c’est que ces chefs religieux n’obéissaient pas à Dieu et n’étaient donc pas conduits par l’Esprit de Dieu. Il y a là une puissante leçon pour nous. Si nous n’obéissons pas à Dieu, nous ne recevrons pas le Saint-Esprit, et c’est le Christ vivant en nous par la puissance du Saint-Esprit qui ouvre notre esprit à la compréhension.

Lorsque le prophète Daniel a voulu comprendre la chronologie des visions qui lui ont été données, il a reçu des instructions :

« Il répondit : Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin. Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront » (Daniel 12 :9-10).

La méchanceté ne se limite pas à la toxicomanie, à l’immoralité sexuelle, au meurtre et au vol. Toutes ces choses sont mauvaises, mais au cœur de la méchanceté se trouve le déni et la rébellion envers Dieu et Sa volonté, telle qu’elle est exprimée dans sa loi. Comment se fait-il que les gens ne puissent pas comprendre que la nouvelle alliance, au lieu de supprimer la loi, la rend plus stricte ?

Jésus n’a pas mâché Ses mots lorsqu’Il a prononcé Son célèbre sermon sur la montagne :

« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé » (Matthieu 5 :17-18).

Le ciel et la Terre ont-ils disparu ? Alors pourquoi tentent-ils de réfuter Sa déclaration si claire ? L’une des tactiques qu’ils utilisent consiste à dire que l’expression « tout est accompli » signifie que la loi a été abolie à la crucifixion du Christ, que tout a été fait à ce moment-là, mais cela correspond-il au contexte de Sa déclaration ? Pas vraiment. Au lieu de supprimer la loi, Il montre qu’Il attend davantage de nous. Il nous impose des normes plus élevées. « Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 5 :20).

Il poursuivit en donnant des exemples de ce qu’Il voulait dire. Il a rappelé le sixième commandement qui interdit le meurtre, mais Il a ensuite montré qu’avoir de la haine dans son cœur est l’esprit du meurtre. « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).

Y a-t-il quelqu’un qui pense que la lettre de la loi (éviter l’acte même d’adultère) est plus difficile à respecter que l’esprit de la loi tel que Jésus l’a expliqué ? Pourtant, nous constatons une attaque constante de la loi de Dieu par ceux-là mêmes qui affirment croire en Jésus ! Il n’est pas étonnant que Jésus ait réprimandé les gens de Son époque : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! [signifiant Maître, Maître] et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

La Bible est claire à ce sujet. Au lieu de supprimer la loi de Dieu, Jésus l’a rendue plus stricte et, par la puissance de Son Esprit, elle devient notre mode de vie. C’est la voie de l’amour de Dieu, du vrai amour authentique. « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Et encore : « Voici l’alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leurs cœur, et je les écrirai dans leur esprit… » (Hébreux 10 :16).

Revoyons encore une fois notre deuxième point :

  1. Dieu ne donne Son Esprit de compréhension qu’à ceux qui Lui obéissent !

Pourquoi ce point est-il si important pour comprendre l’amour de Dieu pour toute l’humanité ? Cela explique pourquoi tant de personnes ne parviennent pas à comprendre l’équité de Dieu et l’espoir qu’Il offre à des millions de personnes qui semblent perdues aujourd’hui.

Le plan magistral de Dieu est révélé dans les pages de la Bible. Malheureusement, les traditions humaines ont remplacé les statuts de Dieu qui révèlent un plan magistral qui donne de l’espoir pour des millions de personnes qui n’ont jamais entendu le Nom de Jésus-Christ : Ceux qui sont morts trop jeunes pour accepter le salut par le Christ et ceux qui ont simplement été séduits.

Les Jours saints annuels de Dieu montrent la voie

La Bible nous apprend qu’il existe des Jours saints et des Fêtes que Jésus, Ses apôtres et d’autres observaient. L’Histoire confirme également que l’Église chrétienne du premier siècle observait ces jours, des Jours très différents des fêtes du christianisme traditionnel d’aujourd’hui. Malheureusement, les Jours que Jésus observait ont été négligés et sont à peine connus, même s’ils se trouvent dans les pages de la Bible.

En voici une liste, ainsi que quelques-unes des nombreuses références dans le Nouveau Testament à leur sujet :

  • La Pâque (Luc 2 :41 ; 22 :8, 11, 15)
  • Les Pains sans Levain (1 Corinthiens 5 :7-8)
  • La Pentecôte (Actes 2 ; 20 :16 ; 1 Corinthiens 16 :8)
  • La Fête des Trompettes (Matthieu 24 :31 ; 1 Thessaloniciens 4 :16 ; 1 Corinthiens 15 :52 ; Apocalypse 11 :15)
  • Le Jour des Expiations (Actes 27 :9)
  • La Fête des Tabernacles (Jean 7)
  • Le Dernier Grand Jour (Jean 7 :37-39)

Ce ne sont là que quelques-unes des Écritures ; il y en a beaucoup d’autres auxquelles le Nouveau Testament fait référence pour ces jours. Maintenant, à titre de comparaison, dressons la liste de tous les endroits où l’on trouve les fêtes populaires suivantes dans la Bible :

  • Le Carême
  • Les Pâques        
  • Halloween
  • Noël

Quelqu’un voit-il un problème ici dans cette énumération ?

La Pâque nous rappelle le sacrifice du Christ, qui a payé l’amende de nos péchés. Les jours des Pains Sans Levain viennent après la Pâque et nous montrent qu’elle devrait être notre réponse à ce sacrifice.

« Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5 :7-8).

La Pentecôte est la Fête suivante et elle nous rappelle que nous avons besoin que le Christ demeure en nous [par Son Saint-Esprit], écrivant la loi de Dieu dans nos cœurs et nos esprits. La Fête des Trompettes est la suivante dans Lévitique 23. Sa signification dans le Nouveau Testament est établie en recherchant les Écritures qui font référence au son des trompettes. Nous découvrons que cette Fête fait référence aux sept trompettes que l’on trouve dans le livre de l’Apocalypse, comprenant le son de la septième trompette qui proclame le retour du Christ pour régner sur toute la Terre.

Le Jour des Expiations suit de près et nous enseigne qu’il n’y aura jamais d’harmonie ici-bas tant que Satan sera là. Ce jour décrit le retrait de Son influence sur l’humanité pendant 1000 ans. Ce règne de mille ans est représenté par ce que l’on appelle la Fête des Tabernacles.

La septième et dernière Fête dans le plan de Dieu est appelée le Dernier Grand Jour. Et c’est un grand jour ! Elle annonce un moment très précis dans l’avenir, lorsque Dieu ressuscitera à la vie, c’est-à-dire à la vie physique, tous ceux qui n’ont jamais entendu le véritable message de l’Évangile, ou s’ils l’ont entendu, ils ont été tellement séduits par Satan qu’ils n’ont pas pu le comprendre. Cette Fête préfigure le moment où des milliards de personnes auront leur première véritable occasion de choisir la voie de Dieu. « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux » (Apocalypse 20 :11).

C’est après le règne millénaire du Christ. « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres » (Apocalypse 20 :12).

Les livres qui sont ouverts sont les livres de la Bible qui ont été fermés à la compréhension des esprits de ces personnes. Notez également que le livre de vie est ouvert, et non fermé. Jésus a fait référence à ce temps de jugement dans Matthieu 11 : « Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts ; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi » (Matthieu 11 :23-24).

Notez qu’il ne s’agit pas d’une seconde chance, mais d’une véritable première chance, lorsque leur esprit sera ouvert.


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