Gerald Weston | Page 13 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

La mariage est-il important?

La nouvelle morale, ou notre absence de morale, nous a-t-elle rendus meilleurs ou pires ? N’est-il pas temps de la réévaluer ? Quels sont les faits ? Où la raison humaine nous a-t-elle conduits ? Examinons trois conséquences de la nouvelle morale fondée sur le raisonnement humain.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le vingtième siècle a connu des changements radicaux dans le comportement moral, en particulier dans ce que l’on appelle les sociétés occidentales, principalement en Europe et le monde anglophone du Canada, des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Dans une large mesure, c’est le résultat de la vision darwinienne du monde, selon laquelle nous serions le produit d’un hasard aveugle plutôt que la création d’une intelligence surnaturelle.

Les atrocités de la Seconde Guerre mondiale ont également amené les gens à se demander comment un Dieu aimant pouvait permettre un tel carnage. La pénicilline et la « pilule » ont contribué à libérer les gens de deux des plus grandes peurs de l’intimité en dehors du mariage : la grossesse et la maladie. Seules les perceptions ont changé, pas les problèmes. Les grossesses avant le mariage se produisent toujours à un rythme alarmant et les maladies sexuellement transmissibles [MST] sont omniprésentes, invalidantes et mortelles ! Ensuite, il y a eu les intellectuels, les prédicateurs laïques de la nouvelle morale : Freud, Kinsey, William Masters et Virginia Johnson, Edward Brecher et d’autres. Ils avaient pour but de nous « libérer » de notre passé victorien répressif.

Quelles qu’en soient les causes, les effets ont été néfastes. Des comportements qui étaient autrefois considérés honteux sont maintenant vus comme normaux. N’est-il pas temps de s’interroger sur l’efficacité du mode de vie que nous avons choisi ? La nouvelle morale, ou plutôt, notre absence de morale, nous a-t-elle rendus meilleurs êtres humains ou pires ? N’est-il pas temps de la réévaluer ?

Aujourd’hui, dans cette émission du Monde de Demain, je pose et réponds à la question : Le mariage est-il important ? Alors, ne partez pas, car je reviens tout de suite pour répondre à cette question !

Une question importante

Bienvenue au Monde de Demain où nous allons explorer aujourd’hui la question suivante : Le mariage est-il important ? Ce n’est pas une question banale, car je vous garantis que chacun d’entre vous, qui regardez cette émission, êtes concernés par la réponse, d’une façon ou d’une autre.

Au cours du siècle dernier, les valeurs morales se sont considérablement dégradées. La plupart des personnes dans les sociétés prétendument chrétiennes en Amérique, en Europe et ailleurs, avaient autrefois une certaine conscience de Dieu. Les chrétiens et les juifs considéraient, dans une certaine mesure, la Bible et surtout les Dix Commandements comme le guide du comportement humain. Ces règles tempéraient le comportement humain brut, mais au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, la croyance en Dieu et la morale ont rapidement décliné dans ces nations. La philosophie de l’humanisme séculier a remplacé les Dix Commandements dans les tribunaux et les institutions éducatives. L’humanisme exprime l’idée que les humains peuvent être éthiques et moraux sans religion ni Dieu. Mais, est-ce vrai ?

Le problème est que les êtres humains ne sont pas du même avis sur ce qui est moral ou éthique. Une simple recherche sur Internet sur le thème de l’adultère illustre ce point. L’auteur Michael Austin de la revue Psychology Today rapporte :

« Dans mes cours d’éthique, je traite avec mes élèves des sujets d’éthique familiale concernant le mariage et la parentalité. Nous parlons souvent au sujet d’un essai du philosophe contemporain Richard Wasserstrom intitulé : “L’adultère est-il immoral ?” Je crois que la réponse est clairement oui. »

Mais, dans un autre essai paru dans Psychology Today, Clifford N. Lazarus, détenant lui aussi un doctorat, écrit :

« Dans d’autres termes, il y a tant de bonnes comme de mauvaises raisons pour avoir des relations extraconjugales. Ironiquement, dans certains cas, un mariage peut être affermi par une infidélité. »

Tandis que la plupart d’entre nous qui sommes mariés croit qu’il est moralement juste de rester fidèle à notre conjoint, tous ne sont pas du même avis. Dans l’essai de Richard Wasserstrom, il aborde le sujet avec le raisonnement humain, en présentant des arguments en faveur et contre l’adultère. Le raisonnement humain c’est de la philosophie et les programmes éducatifs dans tous les niveaux se basent sur le raisonnement humain.

L’ouvrage de Thomas Paine intitulé Le siècle de la raison fut publié en trois parties entre les années 1794 et 1807. Paine était un déiste. Il croyait en une puissance supérieure, mais il rejetait la connaissance révélée par les grandes religions et les livres religieux tels que la Bible. En effet, il substitua le raisonnement humain à la révélation.

Dans l’introduction de l’émission d’aujourd’hui, j’ai posé ces questions : La direction que nous avons prise fonctionne-t-elle ? La nouvelle morale, ou notre absence de morale, nous a-t-elle rendus meilleurs êtres humains ou pires ? Et, n’est-il pas temps de la réévaluer ?

Quels sont les faits ? Où la raison humaine nous a-t-elle conduits ? Examinons trois conséquences de la nouvelle morale fondée sur le raisonnement humain.

Conséquence n° 1 : La nouvelle morale nuit au mariage

Ce point est intéressant car le raisonnement humain et la perception du plus grand nombre ne correspondent pas aux faits. Le raisonnement humain dit qu’il est bon de tester une personne avant le mariage, pour savoir si elle est compatible avec vous, comme on testerait une automobile ou un bateau avant de l’acheter. Les Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis font état de ce constat dans un rapport national sur les statistiques de santé de 2016 :

« De 2011 à 2013, 60% des femmes et 67% des hommes étaient d’accord pour dire que “vivre ensemble avant le mariage peut aider à prévenir le divorce”. »

C’est ce que la majorité des gens pensent, mais quels sont les faits ? Jay Teachman de l’Université Western de Washington explique dans une étude intitulée, La sexualité avant le mariage, la cohabitation et le risque de divorce parmi les femmes :

« L’une des corrélations les plus évidentes de la cohabitation prémaritale est un risque accru de dissolution du mariage… Les mariages précédés d’une période de cohabitation sont jusqu’à 50% plus susceptibles de se terminer par un divorce, quelle que soit la durée du mariage, que les mariages non précédés de cohabitation. »

Ce n’est pas ce que les chercheurs s’attendaient à trouver et cela rend les résultats encore plus impressionnants. De nombreuses études sont menées pour défendre un certain point de vue, mais lorsque les résultats sont différents et qu’ils sont tout de même rapportés honnêtement, l’étude est intéressante ! Voici ce qu’ils s’attendaient à trouver :

« Les premiers enquêteurs ont exprimé leur surprise face à ce résultat car on avait parfois émis l’hypothèse que la cohabitation avant le mariage agirait comme un dispositif de dépistage qui permettrait aux couples de choisir un conjoint avec lequel ils pourraient former un mariage réussi. »

Dans cette émission du Monde de Demain, je pose la question suivante : Le mariage est-il important ? Dans le segment précédent, nous avons examiné une conséquence du raisonnement humain en ce qui concerne la façon dont nous nous comportons avant le mariage.

La première conséquence est que la nouvelle morale nuit au mariage. Voyons maintenant une autre raison pour laquelle le mariage est important.

Conséquence n° 2 : La nouvelle morale nuit aux enfants

Les grossesses non planifiées sont courantes au sein du mariage. Combien d’entre nous ont été des « accidents » ? Dans le mariage, il y a une mère et un père pour aimer et prendre soin d’un enfant, même lorsqu’une grossesse non planifiée survient. Mais un enfant qui vient au monde en dehors d’une relation parentale stable est une question complétement différente. La dynamique n’est pas la même.

Selon le magazine TIME en ligne, dans un article d’Amy Sullivan concernant le boom des mères célibataires adultes, le groupe qui présente le taux le plus élevé de grossesses non planifiées chez les femmes célibataires n’est pas celui des adolescentes, comme beaucoup le supposent. Ce sont les femmes célibataires dans la vingtaine. Et 70% des grossesses de ces femmes dans la vingtaine n’ont pas été planifiées.

Cela crée un problème. De nombreuses femmes choisissent d’avorter, mais cela a des conséquences morales et peut engendrer des problèmes psychologiques de longue durée non prévus. Mais qu’en est-il de celles qui donnent naissance à leur enfant ? Quelles sont les conséquences pour la mère et l’enfant ? Je cite à nouveau Mme Sullivan dans l’article du TIME :

« Des études successives ont montré que les bébés nés de mères célibataires ont un risque plus élevé de vivre dans la pauvreté et que les mères elles-mêmes sont confrontées à des obstacles éducatifs et économiques » (“Behind the Boom in Adult Single Motherhood”).

Et que dire du 30% des femmes célibataires dans la vingtaine qui envisagent d’avoir un enfant en dehors du mariage ? De nombreuses excuses sont données pour expliquer pourquoi tant d’entre elles choisissent d’avoir un bébé avant de s’engager, l’une d’entre elles étant la pauvreté. Les hommes n’auraient pas les moyens d’élever une famille. Ce raisonnement est-il valable ? La chroniqueuse conseil Emily Yoffe, qui écrit sous le pseudonyme de Prudence pour Slate, une revue libérale américaine en ligne, écrit ce qui suit en réponse à cet argument :

« L’érudite Kay Hymowitz […] renverse l’argument et affirme que ce ne sont pas de conditions économiques difficiles qui conduisent des femmes à avoir des enfants sans père, mais que la décision d’avoir des enfants sans père conduit à des conditions économiques difficiles qui s’auto-perpétuent. Elle explique qu’avoir la conviction qu’un mariage solide est au cœur de la vie – qu’il précède la fondation d’une famille – encourage les femmes et les hommes à faire des choix importants fondés sur l’autodiscipline et la délibération. Il s’agit d’une formule “nécessaire à la mobilité sociale ascendante, qualités d’autant plus importantes dans une nouvelle ‘économie du savoir’ difficile” » (“… And Baby Makes Two”, 20 mars 2008).

Mme Yoffe décrit la situation actuelle des parents célibataires aux États-Unis comme une « catastrophe nationale ». Alors qu’elle met en avant l’importance du mariage et de la famille, des lecteurs répondent par diverses excuses, telles que :

« “Avoir un enfant est suffisamment stressant et change la vie. Les parents doivent travailler sur leur relation selon leur emploi du temps” ; “Je pense qu’un bébé est une bénédiction en soi. Recevez cette bénédiction avant de vous marier” ; “Comment osez-vous insinuer qu’une grossesse inattendue devrait conduire au mariage ?” »

Notez que toutes ces excuses sont fondées sur l’émotion et non sur les faits. Lorsque Mme Yoffe est confrontée à l’accusation selon laquelle elle est tout simplement déconnectée de la culture moderne, elle répond :

« C’est possible. Mais cela signifie aussi que la culture moderne est déconnectée des besoins des enfants. Certains chercheurs identifient les naissances hors mariage comme la cause principale de la stratification et de l’inégalité croissantes de la vie américaine, la première étape qui jette les enfants dans un système de classes sociales toujours plus rigide. Des études ont montré que les enfants nés de mères célibataires sont beaucoup plus susceptibles d’être pauvres, d’avoir des problèmes comportementaux et psychologiques, d’abandonner l’école et d’avoir eux-mêmes des enfants hors mariage. »

Le problème avec le raisonnement humain c’est que les êtres humains raisonnent tous différemment, rendant cette méthode de prise de décisions non fiable.

Les émotions et les agendas politiques se mettent en travers de la pensée rationnelle. Malheureusement, les enfants sont parfois conçus pour de mauvaises raisons. Et le résultat n'est pas bon pour les enfants. Citant une fois de plus Mme Sullivan :

« Les femmes sont également vulnérables à l’idée fausse qu’une grossesse, même involontaire, peut cimenter une relation et rapprocher un couple. En fait, toutes les statistiques montrent que les bébés mettent à mal les relations ; plus de couples finissent par se séparer… plutôt que de se marier » (“Behind the Boom in Adult Single Motherhood”).

Jusqu’à présent, nous avons vu que les choix moraux sont importants. Ils sont importants pour les mariages et pour les enfants. On pourrait dresser une longue liste des conséquences négatives de choisir le raisonnement humain au lieu de la vérité divine. Les historiens et les services sociaux savent que l’éclatement des familles a un effet désastreux sur le fonctionnement de la société. Mais dans ce segment de notre émission, je vais me concentrer sur une conséquence négative indiscutable qui devrait être évidente pour tous : la propagation de maladies mortelles et invalidantes.

Conséquence n° 3 : La nouvelle morale nuit à votre santé

Même si l’année 2008 semble être de l’histoire ancienne pour la plupart des adolescents, peu de choses ont changé depuis que ce titre choquant des Centres pour le contrôle des maladies parut dans des journaux américains : « CDC : Au moins une adolescente sur 4 est atteinte d’une maladie sexuellement transmissible. » L’article expliquait alors :

« Au moins une adolescente sur quatre dans tout le pays souffre d’une maladie sexuellement transmissible, soit plus de 3 millions d’adolescentes, selon la première étude de ce type dans cette tranche d’âge. Un virus qui provoque le cancer du col de l’utérus est de loin l’infection sexuellement transmissible la plus courante chez les adolescentes de 14 à 19 ans […] a révélé l’étude des centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies. Parmi les filles qui ont admis avoir déjà eu des rapports sexuels, le taux était de 40% » (Associated Press).

Un titre plus récent du CDC rapporte ceci pour l’année 2016 : « Les MST augmentent dans tout le pays pour la troisième année. »

Mais ne vous inquiétez pas ! Le raisonnement humain va y remédier. Notez ce conseil donné aux jeunes femmes. Au lieu de leur conseiller d’être politiquement incorrects et de prendre des décisions basées sur la révélation biblique, les conseils donnés sont basés sur le raisonnement humain. Voici un peu de ce que le CDC conseille aux jeunes femmes. Notez qu’il s’agit d’une tentative de détecter le résultat d’un comportement dangereux plutôt que de l’éviter.

« Si vous êtes une femme sexuellement active de moins de 25 ans, ou si vous présentez des facteurs de risque tels que des partenaires sexuels nouveaux ou multiples, vous devriez demander des tests annuels de dépistage de la chlamydia et de la gonorrhée. Si vous n’avez jamais été testée pour le VIH, vous devriez demander un test VIH. »

Soyons clairs à ce sujet. Ce ne sont pas des infections inoffensives. Ces MST peuvent provoquer la stérilité, des douleurs chroniques, des grossesses extra-utérines potentiellement mortelles, des maladies entraînant des cocktails de traitements médicamenteux pour le reste de la vie, voire la mort. Et quelle joie cela doit être de devoir annoncer à la personne avec laquelle vous voulez passer le reste de votre vie, que vous avez l’une des nombreuses maladies incurables qui peuvent lui être transmises !

Pour être juste, le CDC propose quelques options pour éviter les MST, mais elles sont présentées comme des options. Il n’y a aucun encouragement à choisir l’une plutôt que l’autre. Les cinq options proposées sont les suivantes :

  • L’abstinence
  • La réduction du nombre de partenaires
  • La monogamie
  • La vaccination
  • Les préservatifs

Il convient de noter que seules deux de ces mesures garantissent la protection contre ces maladies dangereuses : l’abstinence et la monogamie. Bien sûr, cette dernière n’est vraie que si deux partenaires sont fidèles avant et après leur mariage. Je déteste le dire ainsi, car je trouve le terme « partenaire » répugnant, à moins qu’il ne soit précédé du mariage !

Quelle est donc la réponse ? La réponse est que le mariage est essentiel lorsqu’on envisage la plus intime des relations humaines et qu’il existe des lois spirituelles qui régissent son succès ou son échec.

La révolution sexuelle, que l’on appelle souvent la nouvelle morale, a vraiment pris son essor dans les années 60. Cela ne veut pas dire que personne ne se comportait comme des chats de gouttière avant cette époque. Loin de là, mais les années 60 ont vu un changement radical des attitudes dans le monde occidental.

Edward Brecher écrit ce qui suit en 1969 :

« Voici, je pense, une tâche pour la recherche sur la sexualité : une enquête objective sur les effets à court et à long terme sur les hommes, les femmes et les enfants de l’émancipation de la répression sexuelle, du sentiment de honte et de la culpabilité. » 

Cette citation se trouve dans l’ouvrage de Wendy Shalit, Un retour à la modestie. Mme Shalit répond à cette déclaration par ce qui suit :

« Bienvenue donc, M. Brecher, dans le monde de la morale sexuelle postmoderne. À certains égards, il s’est avéré plus odieux que même les “inhibés” auraient pu l’imaginer. La question, je suppose, devient alors, est-ce que notre nouvelle morale est aussi bonne que les anciennes règles. »

Quelles sont ces « anciennes règles » ? Thomas Paine n’était pas le premier à exalter le raisonnement humain au lieu de la révélation biblique, mais comme nous l’avons vu le raisonnement humain est défaillant.

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous avons examiné les résultats de l’abandon de ces « anciennes règles » :

  1. La nouvelle morale nuit au mariage
  2. La nouvelle morale nuit aux enfants
  3. La nouvelle morale nuit à votre santé

Des instructions dès le commencement

Bien avant Thomas Paine, les deux premiers êtres humains ont reçu l’enseignement d’un Être intelligent bien plus grand qu’eux. Cet Être intelligent savait tout de la chimie, de la biologie, de l’anatomie et des lois spirituelles qui, lorsqu’elles sont respectées, produisent de bons résultats, mais qui, lorsqu’elles sont enfreintes, entraînent la douleur, le chagrin et même la mort. Cet Être comprenait ces choses, car il était leur Créateur. Il a offert un choix à nos premiers parents. Ils pouvaient accepter la connaissance révélée qui les éclairerait sur ces lois spirituelles, ou ils pouvaient choisir eux-mêmes la prérogative de déterminer le bien et le mal. Comme tous ceux qui étudient la Bible le savent, ils optèrent pour un très mauvais choix. Ils firent confiance à leurs cinq sens et à leur propre raisonnement. Ils auraient été fiers de Thomas Paine. Quels sont les résultats de leur expérience ?

Les résultats sont partout autour de nous : conflits entre les peuples et les nations, familles brisées, divorces, maladies et souffrances de toutes sortes. Le Dieu de la Bible n’est pas vague lorsqu’il s’agit de relations intimes. La Bible indique clairement que Dieu nous a créés pour l’intimité. Voici le tout premier chapitre de ce livre qu’est la Bible… « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la » (Genèse 1 :27-28).

Un peu plus tard, Dieu instruit l’homme de former une union que nous appelons le mariage. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2 :24-25).

Notez bien qu’il n’y avait aucune honte à ce stade, mais cela allait bientôt changer. Après avoir pris la décision de faire confiance à leur propre raisonnement, ils se sont vus différemment. « Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché » (Genèse 3 :9-10).

Voici un point critique que la plupart des gens ignorent – remarquez le verset 11 : « Et l’Éternel Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? »

Ce n’est qu’après que nos parents eurent rejeté la connaissance révélée par Dieu et choisi leur propre voie qu’ils ont vu leur corps sous un mauvais jour. Oui, il existe une puissance spirituelle qui perturbe la relation la plus intime entre les hommes et les femmes, mais ce n’est pas notre Créateur ! La Bible affirme que la pleine intimité au sein du mariage est bonne et appropriée. Le mariage est une institution à honorer, mais remarquez la différence entre l’état marié et l’état non marié : « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères » (Hébreux 13 :4).

L’apôtre Paul nous conseille également d’éviter l’immoralité sexuelle car elle entraîne des conséquences douloureuses. Notez ceci dans 1 Corinthiens 6 :18 : « Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. »

Notre expérience du raisonnement humain n’a que trop duré. Les preuves sont là. Si nous avons des yeux pour voir, nous devons conclure que le Dieu de la Bible sait mieux que nous.

Ici, au Monde de Demain, nous ne sommes pas naïfs au point de penser que nous avons la capacité de changer le comportement de quiconque, mais nous croyons que nous pouvons présenter la vérité de la Bible, ainsi que des informations factuelles avec lesquelles les individus peuvent faire de choix.

Les résultats du comportement humain sont évidents. La désobéissance aux lois de Dieu entraîne de la douleur et de la souffrance. L’obéissance à Ses lois apporte le bonheur à la vie.


Votre avenir dans un Livre



Il y a quelques années, le futurologue Michio Kaku avait prédit que, sous dix ans, nous passerions « de l’Internet au “cerveau-net”, un réseau dans lequel pensées, émotions, sentiments et souvenirs seront diffusés instantanément à l’autre bout du monde ».

Dieu est-Il réel pour vous?



Aucun d’entre nous n’a jamais vu Dieu, mais des milliards de gens affirment croire en Lui. À quel point Dieu est-Il réel pour vous ?

Vous pouvez connaître la guérison divine

Beaucoup de gens acceptent que Jésus-Christ ait accompli des miracles de guérison, mais ils doutent que Dieu agisse encore aujourd’hui à travers des hommes pour faire de même. Pourtant, Jésus Lui-même fit une déclaration remarquable peu avant Sa crucifixion.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Vous avez probablement déjà vu cette scène. Une grande émotion plane dans l’air, sur fond d’un cantique sentimental, les gens regardent vers le haut, agitent les bras et des larmes coulent sur leurs joues en criant « Louez le Seigneur » et « Merci Jésus ». Puis un homme infirme est amené en fauteuil roulant. L’évangéliste bien connu lui demande depuis combien de temps il est infirme et s’il croit que Jésus va le guérir. Puis il frappe le pauvre homme sur le front en lui disant à haute voix : « Sois guéri ! » L’homme tombe en arrière, dans une sorte de transe, dans les bras d’un assistant. Lorsqu’il se réveille, il se lève et quitte la scène en louant le Seigneur sans l’aide de béquilles ou d’un fauteuil roulant.

De telles scènes se produisent régulièrement dans des Églises du monde entier, mais la question demeure : « S’agit-il de véritables guérisons de Dieu ? » De nombreux rapports au fil des ans indiquent que, dans la plupart des cas, ce n’était pas le cas. Des prédicateurs itinérants parcouraient autrefois les États-Unis en installant des tentes pour des réunions de « guérison ». Trop souvent, il n’y avait pas de véritable guérison. Des acteurs aidaient à duper de pauvres gens crédules qui étaient plus que disposés à faire des offrandes généreuses. Ceux qui avaient vraiment besoin de guérison étaient souvent tenus à l’écart de la scène, sous prétexte que le temps manquait pour s’occuper d’eux. Et même lorsque certaines de ces personnes montaient sur scène, elles étaient manipulées de manière à tromper le public en lui faisant croire qu’un miracle avait eu lieu alors qu’il n’en était rien.

Si certaines de ces personnes ont été vraiment guéries, Dieu seul le sait, mais nous pouvons être sûrs d’une chose, on ne trouve pas cette façon de procéder dans les Écritures. Certes, nous y lisons des histoires de guérison divine, mais pas de la manière décrite ci-dessus – pas dans la Bible !

Dans l’émission d’aujourd’hui, je pose des questions simples : « Dieu guérit-Il de nos jours ? » et plus important encore : « Pouvez-vous être divinement guéri(e) ? » Je vous donnerai également quatre clés essentielles que vous devez connaître si vous voulez obtenir la guérison divine dans votre vie. Je vous offrirai également un des ouvrages les plus équilibrés jamais écrits sur ce sujet, alors ne partez pas. Je reviens tout de suite avec les réponses à ces questions.

La guérison est-elle réelle ?

« Dieu guérit-Il de nos jours ? » Ce n’est pas une question anodine car votre vie peut dépendre de la réponse à cette question. Je vous proposerai également une publication gratuite qui vous donnera plus d’informations sur ce sujet que le temps ne me permet de couvrir dans l’émission d’aujourd’hui.

Je me souviens avoir entendu parler, à un âge relativement précoce, d’un célèbre guérisseur autoproclamé et j’ai été très réconforté de savoir que si je tombais gravement malade, je pourrais aller le voir. Enfin, c’est ce que je pensais naïvement. Quelques années plus tard, alors que je voyageais dans la région, près du lieu où opérait cet homme, je fus tristement déçu par ce que j’ai appris. Les habitants de la ville racontèrent des histoires de pauvres gens ignorants voyageant pour voir ce supposé grand guérisseur. Ils rapportèrent que beaucoup sont repartis avec rien de plus qu’un portefeuille vide. Les autorités locales devaient trop souvent fournir des bus pour les renvoyer chez eux. En plus des nombreux appels à l’argent, des livres et des enregistrements de prétendues guérisons et de démons chassés étaient partout en vente. Il était évident que ceux qui venaient se faire guérir étaient pauvres et sans instruction.

Un autre guérisseur célèbre construisit plus tard un grand hôpital de recherches, où il affirmait qu’ils allaient découvrir le remède au cancer. Bien sûr, ils utiliseraient les dernières méthodes scientifiques : chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais si un homme pouvait m’imposer les mains et me guérir d’une maladie redoutable, je pense que je choisirais cela plutôt que des opérations douloureuses, des radiations et des intoxications. Qu’est-il arrivé à ce célèbre évangéliste ? A-t-il perdu sa capacité à guérir ? Ou bien ne l’a-t-il jamais eue ?

Aucun de nous ne peut savoir exactement ce qui se trouve dans l’esprit d’une personne et nous pouvons donc laisser ces questions délicates à Dieu pour qu’Il en juge. Mon but aujourd’hui est de regarder dans la Bible et de voir ce que ce manuel nous dit sur ce sujet très sérieux, car votre vie peut littéralement en dépendre !

Certains seront surpris d’apprendre que la Bible a beaucoup à dire sur la maladie et la guérison. Par exemple, un de mes Psaumes préférés est le Psaume 103. Je ne vais pas le lire en entier, mais notez ces paroles encourageantes : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies » (Psaume 103 :2-3).

Soit cette affirmation est vraie, soit elle ne l’est pas ! Dieu guérit-Il toutes les maladies ? Est-ce qu’Il vous guérira ?

C’était le cas lorsque Jésus vécut ici-bas. Les quatre Évangiles du Nouveau Testament, ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean, sont pleins d’exemples de guérison. Une des premières guérisons réalisées par Jésus fut celle de la belle-mère de Pierre. D’ailleurs, combien de gens se proclamant chrétiens savent-ils que Pierre était marié ? Lisons le récit de cette guérison dans Matthieu 8 :14-15 : « Jésus se rendit ensuite à la maison de Pierre, dont il vit la belle-mère couchée et ayant la fièvre. Il toucha sa main, et la fièvre la quitta ; puis elle se leva, et le servit. »

La lèpre était une malédiction redoutée, mais apparemment courante, au Moyen-Orient au premier siècle. Il y eut un certain nombre d’occasions où Jésus guérit des individus atteints de cette maladie. Un autre exemple se trouve dans l’Évangile de Luc où nous y lisons l’histoire d’un homme « couvert de lèpre » :

« Jésus était dans une des villes ; et voici, un homme couvert de lèpre, l’ayant vu, tomba sur sa face, et lui fit cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta » (Luc 5 :12-13).

À une autre occasion, Jésus guérit dix lépreux, mais un seul est revenu vers Lui pour rendre grâce. Le Nouveau Testament est rempli de guérisons de maladies. Il est impossible de le lire sans en rencontrer. Nous voyons que Jésus guérit un homme paralytique, un homme à la main sèche, une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans.

Un récit célèbre relate celui d’un homme aveugle de naissance. Il s’agit d’un miracle étonnant, mais les pharisiens ne pouvaient pas le croire. Ils ont rigoureusement interrogé l’homme. Comment cela s’était-il produit ? Qui en était responsable ? Que pensait-il de Celui qui l’avait guéri ? Lisons ce récit :

« Les Juifs ne crurent point qu’il avait été aveugle et qu’il avait pu voir, jusqu’à ce qu’ils aient fait venir ses parents. Et ils les interrogèrent, disant : Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? Ses parents répondirent : Nous savons que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle ; mais comment il voit maintenant, ou qui lui a ouvert les yeux, c’est ce que nous ne savons. Interrogez-le lui-même, il a de l’âge, il parlera de ce qui le concerne » (Jean 9 :18-21).

Il y a une note d’humour dans cette histoire, car les pharisiens ne pouvaient pas accepter ce qu’ils voyaient de leurs propres yeux. Continuons à partir du verset 24 :

« Les pharisiens appelèrent une seconde fois l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : Donne gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur. Il répondit : S’il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois. Ils lui dirent : Que t’a-t-il fait ? Comment t’a-t-il ouvert les yeux ? Il leur répondit : Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté ; pourquoi voulez-vous l’entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? » (Jean 9 :24-27).

Vous n’êtes peut-être pas aveugle, et la lèpre n’est probablement pas votre plus grande crainte, mais le cancer, le diabète, les maladies rénales ou cardiaques le sont peut-être. Vous pouvez croire que lorsque Jésus vécut ici-bas, Il pouvait les guérir, mais qu’en est-il de nos jours ? Va-t-Il vous guérir de ces maladies et d’une foule d’autres affections effrayantes à notre époque ? Je vous donnerai la réponse dans un instant, mais d’abord, j’aimerais vous offrir notre brochure intitulée Dieu guérit-Il de nos jours ? Roderick Meredith y proposait une approche honnête, équilibrée et encourageante de ce sujet. Alors, contactez-nous et réclamez votre exemplaire de Dieu guérit-Il de nos jours ?

Des guérisons à notre époque ?

Beaucoup de gens acceptent que Jésus-Christ ait accompli des miracles de guérison, mais ils doutent que Dieu agisse encore aujourd’hui à travers des hommes pour faire de même. Pourtant, Jésus Lui-même fit cette déclaration remarquable la nuit où Il fut trahi :

« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14 :12-15).

Le récit biblique est clair à ce sujet : Jésus n’était pas le seul à accomplir des miracles de guérison. Comme nous le lisons dans Matthieu 10 :1 : « Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité. » Puis, aux versets 7 et 8 : « Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. »

Mes amis, ce même commandement a été donné à 70 autres disciples, en plus des apôtres. Et nous ne connaissons même pas les noms de ces 70 disciples !

« Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller […] [Et Jésus leur a dit] guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous » (Luc 10 :1, 9).

Il est évident, d’après ces deux passages, que la guérison des malades accompagnait la prédication de l’Évangile. Mais c’était à l’époque. Qu’en est-il aujourd’hui ? Dieu guérit-Il de nos jours ?

Tout d’abord, il est important de noter que Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement comme cela est rappelé dans Hébreux 13 :8. Notez-le ! Voyez-le et lisez-le par vous-même ! C’est dans Hébreux 13 :8. Deuxièmement, Jésus chargea Ses disciples, à travers les siècles, de prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu au monde entier, et le signe de la guérison devait accompagner la prédication de l’Évangile. Vous pouvez lire cela dans Marc 16 :15-18.

Dieu n’a jamais voulu que la guérison devienne un cirque. Au contraire, nous trouvons les serviteurs de Dieu évitant les foules. Il est vrai que Jésus guérissait des gens sur place alors qu’une foule le suivait, mais rien n’indique qu’Il dressait une tente ou construisait un grand espace de réunion pour donner un spectacle de guérison. À une occasion, des gens vinrent dans une maison où Il séjournait et il est évident que les gens étaient autorisés à entrer, de manière ordonnée. Nous voyons que Sa mère et Ses frères n’ont pu entrer à cause de la foule à l’extérieur.

Une autre fois, Il ne prit avec Lui qu’un petit nombre de Ses disciples lorsqu’Il vint guérir la fille de Jaïrus : « Et il ne permit à personne de l’accompagner, si ce n’est à Pierre, à Jacques, et à Jean, frère de Jacques » (Marc 5 :37).

Puis, au verset 40, nous lisons comment Il mit les gens dehors avant de guérir la jeune fille : « Alors, ayant fait sortir tout le monde, il prit avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’avaient accompagné, et il entra là où était l’enfant » (Marc 5 :40).

Lorsqu’on Lui amena un homme sourd et qui avait un trouble de la parole, nous lisons que Jésus « le prit à part loin de la foule » (Marc 7 :33). Ce n’est qu’ensuite qu’Il le guérit.

Mais ramenons cela à vous personnellement. Peut-être souffrez-vous en ce moment d’une maladie pour laquelle vous aimeriez être soulagé. Vous êtes allé chez le médecin et c’est très bien, mais avez-vous laissé Dieu de côté ? Savez-vous que la Bible donne des instructions précises sur ce qu’il faut faire pour rechercher la guérison ? Avez-vous suivi ces instructions ?

Je répondrai à ces questions dans les plus brefs délais, mais je tiens à vous rappeler l’offre précieuse d’aujourd’hui intitulée : Dieu guérit-Il de nos jours ? Cette brochure d’une importance vitale qui examine la situation dans son ensemble et répond à la question à partir de la Bible elle-même. M. Meredith, l’auteur de cette brochure claire et nette, passa toute sa vie d’adulte, pendant plus de 67 ans, à s’efforcer de vivre selon le christianisme originel, le christianisme de Jésus-Christ et des apôtres

Comment pouvez-vous être guéri(e) par Dieu ?

Mes amis, Dieu guérit de nos jours, mais vous devez savoir ce que Dieu attend de vous si vous souhaitez Son intervention dans votre vie. Et la première exigence est que vous devez demander à un vrai ministre de Dieu de prier pour vous.

Beaucoup de chrétiens lisent rarement, voire jamais, la Bible et n’ont aucune idée que Jacques 5 :14 se trouve dans les Écritures :

« Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. »

Donc, si vous êtes souffrant, si vous avez une infirmité tenace dont vous n’avez pas pu trouver de soulagement durable, avez-vous suivi ce commandement ? Je ne parle pas d’aller à un faux service de guérison semblable à un spectacle de cirque. Je parle d’aller voir un vrai serviteur de Dieu qui s’agenouillera avec vous pour prier humblement en demandant l’intervention divine.

La guérison des malades faisait partie du ministère de Jésus. Il ordonna Ses disciples, appelés plus tard apôtres, de guérir les malades lorsqu’ils prêchaient l’Évangile du Royaume de Dieu. Il envoya 35 équipes de deux hommes pour Lui préparer le chemin et leur ordonna de guérir les malades. Et Il nous dit que l’un des signes de Ses vrais ministres est qu’ils guérissent les malades.

Parfois, il n’est pas possible de trouver un ministre à proximité qui a une foi vivante et qui est capable de vous oindre, mais cela ne doit pas être un problème.

« Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient » (Actes 19 :11-12).

Ici, à l’Église du Dieu Vivant, qui réalise cette émission, nous avons de nombreuses demandes de téléspectateurs, tout comme vous, qui demandent l’onction et nous envoyons de petits linges sur  (lesquels on prie et qui sont oints d’huile. Donc, si vous avez besoin de l’intervention divine pour vous en ce qui concerne une quelconque affection physique, vous devez commencer par suivre la première clé :

  1. Demander à un vrai ministre de Jésus-Christ de prier pour vous.

Voici la deuxième clé :

  1. Éprouver une foi authentique pour la guérison.

Revenons aux instructions de Jacques concernant les malades. Après nous avoir exhortés de demander aux anciens de l’Église de nous oindre d’huile et de prier pour nous, il nous dit au verset suivant : « La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera » (Jacques 5 :15).

Le ministre qui effectue l’onction doit avoir la foi. Il doit croire aux promesses de Dieu et les revendiquer avec assurance, mais vous, en tant que personne ointe, devez également avoir la foi. Paul en parle dans Hébreux 11 : 6 : « Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

En parlant de demander la sagesse, Jacques met aussi en évidence le principe selon lequel nous ne devons pas penser que nos demandes à Dieu seront satisfaites si nous ne demandons pas avec foi.

« Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur » (Jacques 1 :6-7).

Nous voyons la foi en action lorsque deux aveugles supplièrent Jésus pour qu’Il ouvre leurs yeux. Comme nous l’avons mentionné plus haut dans cette émission, cela ne s’est pas fait dans le cadre d’une assemblée de guérison où les gens agitent leurs bras, au son d’un orgue pour susciter des émotions et des larmes coulant sur leurs joues. Ce n’était pas un spectacle de cirque ! Jésus les emmena à l’écart, dans une maison, et leur posa une question pertinente.

« Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils. Alors il toucha leurs yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s’ouvrirent » (Matthieu 9 :28-30).

Il est également important de savoir que Dieu nous guérit selon Sa volonté et non la nôtre. Notez l’exemple de l’apôtre Paul :

« Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12 :8-10).

Il y a des moments où Dieu dit « Oui », d’autres fois « Non ». Parfois aussi, il répond : « Oui, mais pas tout de suite. » Souvent, le problème repose simplement sur un manque de foi. La foi est très importante !

Les deux premières clés pour la guérison sont :

  1. Demander à un vrai ministre de Jésus-Christ de prier pour vous.
  2. Éprouver une foi authentique pour la guérison.

Obéir à Dieu et se repentir du péché

Je ne fais qu’effleurer la surface dans cette émission et de nombreux autres points pourraient être abordés, mais il nous reste juste assez de temps pour deux autres points. La prochaine clé est :

  1. Obéir à Dieu !

L’apôtre Jean est souvent considéré comme l’apôtre de l’amour, et c’était le cas. Il parle d’amour dans son Évangile relatant la vie de Jésus, ainsi que dans ses trois épîtres qui se trouvent vers la fin du Nouveau Testament. Il est généralement admis qu’il écrivit à la fin du premier siècle, après que la plupart, sinon la totalité, du reste du Nouveau Testament eut été rédigée.

Contrairement à ce qu’enseignent de nombreux ministres et Églises, Jean enseignait que la loi était toujours en vigueur. Et comment pourrait-on l’affirmer plus clairement ?

« Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :3-6).

Mais ne vous a-t-il été dit que le fait d’observer les commandements de Dieu constitue un fardeau ? J’ai assurément entendu cela quand j’étais jeune ! Mais que nous dit l’apôtre que Jésus aimait ? Ne me croyez pas sur parole ! Lisez-le dans la Bible :

« Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :2-3).

Mes amis, quel est le lien entre cela et la guérison ? La réponse est : Tout ! Notez encore ce que Jean nous dit : « Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable » (1 Jean 3 :22).

La troisième clé est donc :

  1. Obéir à Dieu.

La dernière et quatrième clé est :

  1. Se repentir d’avoir transgressé les lois divines.

De nombreuses maladies et blessures surviennent parce que nous avons transgressé les lois divines. La toxicomanie, la gloutonnerie et l’imprudence en général entraînent souvent des maladies et des blessures. « Brûler la chandelle par les deux bouts », comme le dit le dicton, a des conséquences néfastes sur notre corps. Trop peu d’exercice et trop de sucreries et d’aliments transformés engendrent des maladies. Le tabagisme, les drogues, l’excès d’alcool et les relations sexuelles en dehors du mariage ont des conséquences physiques. Voyez l’exhortation de l’apôtre Paul dans 1 Corinthiens 6 :18-20 : « Fuyez la débauche. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à la débauche pèche contre son propre corps. »

Pour en revenir aux instructions de Jacques qui nous exhorte de demander à des ministres fidèles de prier pour nous et de nous oindre d’huile, il nous donne également ces consignes :

« Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficacité » (Jacques 5 :16).

Il ne s’agit pas d’un confessionnal. Il nous dit d’être honnêtes sur ce qui a pu causer notre maladie. Car ce n’est que lorsque nous confessons nos péchés à Dieu et que nous nous en repentons, en nous détournant de la chose même qui nous a rendus malades, que Dieu sait que nous sommes sérieux à ce sujet.

Pourquoi le repentir est-il si important dans la guérison ?

Notre brochure Dieu guérit-Il de nos jours ? donne une réponse surprenante, tirée directement des pages de la Bible.

 


Peut-on croire à la Bible?

Le manuel que nous appelons la Bible constitue-t-il la parole de Dieu ou est-ce l’œuvre de simples hommes ? Avez-vous vérifié la réponse par vous-même ? Vous devez en avoir la certitude, car la réponse à cette question aura un impact considérable sur la façon dont vous vivez. Mais par où commencer pour prouver la validité de la Bible ? Nous devons d'abord vérifier l’existence du Dieu qui l’a inspirée.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La Bible est-elle la parole de Dieu ? Ou n’est-elle que des écrits illusoires d’hommes ? Selon un des plus véhéments athées de notre époque, ce serait la seconde hypothèse. On peut sentir le mépris chez Richard Dawkins lorsqu’il déclara dans son ouvrage intitulé Pour en finir avec Dieu :

« Pour être honnête, une grande partie de la Bible n’est pas systématiquement mauvaise, mais tout simplement bizarre, comme si vous vous trouviez devant une anthologie constituée par un bric-à-brac hétéroclite de documents disparates, qui ont été composés, puis revus, traduits, déformés, et “améliorés” par des centaines d’auteurs, de correcteurs et de copistes anonymes, inconnus de nous et surtout les uns des autres sur neuf siècles » (éditions Perrin, pages 299-300, traduction Marie-France Desjeux-Lefort).

À première vue, Dawkins peut sembler bien instruit pour ceux qui ne connaissent pas la Bible, mais les faits qu’il avance sont incorrects. Il refuse de voir la vue d’ensemble et l’unité présente dans les Écritures. Quelle est donc la réponse à cette question ? Le manuel que nous appelons la Bible constitue-t-il la parole de Dieu ou est-ce l’œuvre de simples hommes ?

Je répondrai à cette question aujourd’hui dans l’émission Le Monde de Demain et je vous donnerai trois raisons pour lesquelles vous pouvez avoir confiance en la Bible. Je vous proposerai également une brochure pour renforcer votre compréhension : La Bible : Réalité ou fiction ?

Je suis heureux que vous vous joigniez à nous aujourd’hui, car vous devez connaître la réponse à la question suivante : « Le manuel que nous appelons la Bible constitue-t-il la parole de Dieu, ou est-ce l’œuvre de simples hommes ? » Vous pouvez croire qu’il l’est ou pas, mais avez-vous non simplement cru la réponse à cette question, mais l’avez-vous vérifiée par vous-même ? Vous devez en avoir la certitude, car la réponse à cette question aura un impact considérable sur la façon dont vous vivez. Ce livre est-il fiable ? Pouvez-vous compter sur ses enseignements et ses promesses au sujet de la vie après la mort ?

Vous devez prouver s’il est vrai ou faux. Et j’affirme aujourd’hui que vous pouvez prouver que la Bible est plus que l’œuvre de simples hommes. C’est l’œuvre du Créateur de la vie – Celui qui sait le mieux comment nous devrions vivre et Celui qui a un plan pour chaque être humain. Pour compléter le thème d’aujourd’hui, nous vous offrons une brochure qui apporte encore plus d’informations sur ce sujet : La Bible : Réalité ou fiction ?

Par où commencer pour prouver la validité de la Bible ? La réponse est que nous devons commencer par vérifier l’existence du Dieu qui l’a inspirée. Pour prouver la Bible, nous devons d’abord prouver l’existence de Dieu.

Raison n°1 : L’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence

La théorie de l’évolution a beaucoup miné la foi des gens. Dès notre plus jeune âge, nous sommes bombardés par des documentaires TV sur la nature et en cours de biologie à l’école avec l’idée que la vie n’a pas été créée, mais que c’est le résultat de processus évolutifs. Des individus tels que Dawkins ridiculisent ceux qui croient en Dieu.

« La foi est la grande échappatoire, la grande excuse, pour échapper au besoin de penser et d’évaluer les preuves. La foi est la croyance malgré ou, peut-être, à cause du manque de preuves » (The Independent, 20 avril 1992).

Selon Dawkins, la foi en Dieu est basée sur une foi aveugle, tandis que la théorie de l’évolution est fondée sur des preuves tangibles. Cependant, tous les évolutionnistes ne partagent pas son mépris, mais reconnaissent que l’évolution requiert également la foi. Le 13 février 1993, l’Association américaine pour l’avancement de la science organisa un colloque autour du thème dont le sujet de discussion était la façon de traiter le « nouvel antiévolutionnisme ». Michael Ruse, une référence dans le domaine de l’évolution et de la philosophie, reconnut dans son intervention :

« Il n’y a assurément aucun doute que dans le passé, et je pense aussi dans le présent, pour beaucoup d’évolutionnistes, que l’évolution a fonctionné comme quelque chose comportant des éléments qui sont, avouons-le, semblables à une religion séculière » (Evolution and Creationism, Young et Largent, Greenwood Press, pages 253-260).

Ne vous méprenez pas, Ruse est un évolutionniste « pur et dur », comme il le confirma abondamment dans son intervention pendant ce colloque et dans ses réponses ultérieures. Cependant, il continua d’affirmer que l’évolution est une religion séculière :

« Mais je viens ici pour vous dire que, philosophiquement, je pense que tout un chacun devrait être sensible à ce que l’Histoire nous montre, à savoir, cette évolution, […] semblable à une religion, implique d’avoir certains a priori ou des hypothèses métaphysiques, qui a un certain niveau ne peuvent pas être prouvées empiriquement » (ibid.).

Tandis que Dawkins et d’autres comme lui ridiculisent la foi en Dieu comme si elle était sans preuves, ils devraient, comme Russe l’expliqua à son public, d’abord se regarder dans le miroir et admettre leur propre foi en leur dieu darwinien.

Nous ne pouvons pas prouver que Dieu existe en réfutant la théorie de l’évolution, mais franchement, y a-t-il d’autres conclusions ? Si l’évolution s’avère être une fausse religion, peut-être faut-il examiner de plus près l’autre alternative.

Ceci m’amène à un point crucial des faits scientifiques. Avant de déclencher un processus évolutif, il faut d’abord qu’il y ait de la vie, et la vie apparaissant par hasard est tout simplement impossible. La vie évoluant à partir d’un bouillon de culture semble être une certitude attrayante. Réunissez les bonnes conditions et cela devrait se produire, mais est-ce bien le cas ? Est-il facile d’assembler un organisme vivant, aussi « simple » soit-il ?

Michael Denton souligne ce que tous les biologistes avertis doivent admettre concernant la complexité inouïe de la vie :

« Malgré sa taille incroyablement minuscule […] la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire […] beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique » (Évolution : Une théorie en crise, éditions Flammarion, page 258, traduction Nicolas Balbo).

Pensez-y ! « La plus petite des bactéries » est « beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme ». Et cela mes amis n’est pas une exagération. Il déclare plus loin :

« La complexité des types de cellules les plus simples que l’on connaisse est si grande qu’on ne peut pas admettre qu’un tel objet ait pu être assemblé soudainement par un événement fantastiquement improbable. Un tel phénomène équivaudrait à un miracle » (ibid., page 273).

La prochaine fois que vous entendrez parler que de l’eau a été trouvée sur d’autres planètes, comme s’il s’agissait du seul élément nécessaire pour générer la vie, pensez à cette déclaration de Bill Bryson dans son nouvel ouvrage intitulé Une histoire du corps humain à l’usage de ses occupants :

« Même si vous réunissiez la totalité du savoir humain au travers des plus grands génies de notre temps et du passé, vous ne parviendriez pas à fabriquer ne serait-ce une seule cellule vivante » (éditions Payot, page 17, traduction Françoise Bouillot et Mario Pasa).

Félicitations à tous ces évolutionnistes pour leur foi inégalée ! Quelques paragraphes plus loin, il qualifie la vie de « miracle ». Bryson comprend que l’ADN est nécessaire pour former nos cellules, mais qu’est-ce que l’ADN ? Il écrit : « En fait, votre ADN n’est rien d’autre que le manuel de fabrication de vous-même » (ibid., page 19).

Mais comment ce « manuel de fabrication » est-il apparu ? Qui en a rédigé le message codé ? Et remarquez bien ceci : Il faut une puissante machinerie en protéines pour exécuter les instructions de fabrication des protéines ! Alors, comment les premières protéines ont-elles vu le jour ?

Si la vie n’est pas apparue par hasard, alors la meilleure déduction est qu’il y a un Dieu d’intelligence au-delà de notre imagination. Et notre existence même appelle la question, pourquoi ? Pourquoi existons-nous, dans quel but ? Et ce Créateur ne nous donnerait-Il pas la compréhension de ce but ? Alors, où pouvons-nous chercher Sa révélation ? Serait-ce ce merveilleux livre qu’est la Bible ?

Le premier point était que l’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence.

Raison n°2 : L’accomplissement des prophéties prouve que la Bible constitue la parole de Dieu

Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’un quart à un tiers de la Bible est constitué de prophéties. Et à travers les mots de ce livre extraordinaire, Quelqu’un prétend être le Dieu tout-puissant, Celui qui peut prédire l’Histoire à l’avance. Remarquez ce défi que l’on trouve dans Ésaïe 46 :9-10 :

« Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté. »

La Bible a-t-elle prédit l’avenir avec exactitude ? Oui, assurément ! De nombreuses prophéties faciles à comprendre se sont déjà accomplies, comme certaines qui se trouvent dans le livre de Daniel.

Peu après avoir pris le trône de l’Empire chaldéen (ou babylonien), le roi Nebucadnetsar fit un rêve inhabituellement réaliste. Il y vit l’image d’un homme et Daniel fut appelé à en interpréter la signification. Voici comment Daniel décrit l’image de Nebucadnetsar :

« La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient d’airain ; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue, et les mit en pièces » (Daniel 2 :32-34).

Daniel expliqua ensuite que la tête d’or représentait Nebucadnetsar et son royaume chaldéen et qu’il y aurait trois royaumes à suivre :

« Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (Daniel 2 :39-40).

L’Histoire confirme l’existence des quatre royaumes suivants :

  • Empire babylonien
  • Empire médo-perse
  • Empire gréco-macédonien
  • Empire romain

Les descriptions de ces quatre puissances mondiales sont relatées plus en détail dans Daniel 7 et Apocalypse chapitres 13 et 17, mais nous ne prendrons pas le temps dans cette émission d’entrer dans ces détails. Cependant, dans Daniel 8, des détails très spécifiques sont donnés concernant la relation entre le deuxième et le troisième royaume où ils sont décrits comme représentant un bélier et un bouc : « Le bélier que tu as vu, et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses. Le bouc, c’est le roi de Javan. La grande corne entre ses yeux, c’est le premier roi » (Daniel 8 :20-21).

Fidèle à cette prophétie, Alexandre le Grand de Macédoine se leva sur la péninsule grecque et renversa les Mèdes et les Perses. Son Empire s’étendit de la Grèce à l’Inde et au sud jusqu’en Égypte. Nous lisons plus loin dans cette prophétie qu’à sa mort, en 323 av. J.-C., son royaume serait divisé entre quatre de ses généraux en quatre royaumes distincts : « Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne brisée, ce sont quatre royaumes qui s’élèveront de cette nation, mais qui n’auront pas autant de force » (Daniel 8 :22).

Bien que nous puissions nous tourner vers les prophéties accomplies, et il y en a bien plus que la plupart des gens ne peuvent l’imaginer, il y a d’autres prophéties qui s’accomplissent en ce moment même sous nos yeux. Comme nous l’avons montré à de nombreuses reprises dans cette émission, Daniel décrit avec précision le temps de la fin comme étant un temps de grande explosion de connaissances. « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera » (Daniel 12 :4).

Il y a beaucoup, et je dis bien beaucoup, de prophéties qui doivent encore s’accomplir. Après tout, la Bible est composée d’un quart à un tiers de prophéties, ce qui est considérable.

La première raison que nous avons abordée dans l’émission d’aujourd’hui est que l’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence. La deuxième raison est que l’accomplissement des prophéties prouve que la Bible constitue la parole de Dieu.

Raison n°3 : C’est au fruit qu’on juge l’arbre

En d’autres termes, Dieu sait mieux que quiconque comment nous devons nous comporter. Considérez ce défi donné dans Deutéronome 30 :19 : « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité… »

C’est le défi qui est lancé à chacun d’entre nous. Mais la Bible révèle également quelque chose d’important sur notre nature : nous préférons nous fier à notre propre jugement plutôt qu’à celui de notre Créateur. Ce point est évoqué dans de nombreuses Écritures ainsi qu’au travers de l’Histoire de l’humanité, mais remarquez comment cela est résumé dans Proverbes 14 :12 : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. »

Dieu révèle qu’il existe deux modes de vie. L’une mène à toutes sortes de bénédictions et à la vie. L’autre mène à toutes sortes de problèmes et à la mort. La propension de l’homme est de choisir ce dernier. Voyons donc comment la Bible nous indique la bonne façon de vivre.

Un des Dix Commandements dit très simplement : « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :14).

J’ai choisi celui-ci parce que nous sommes peut-être tous d’accord pour dire que le meurtre et le vol ne sont pas bons, au moins pour notre prochain. Rejeter la tentation de l’adultère profite non seulement aux autres, mais l’obéissance à ce commandement nous protège nous-mêmes. Malheureusement, nombreux sont ceux qui, dans notre monde, transgressent ce commandement. La plupart des personnes rationnelles reconnaissent que l’adultère est un fléau pour la société qui nuit au mariage, tant aux enfants qu’aux individus qui commettent ce péché. Comme il nous est conseillé dans 1 Corinthiens 6 :18 : « Fuyez l’immoralité sexuelle. Tout autre péché qu'un homme commet est extérieur à son corps, mais celui qui se livre à l'immoralité sexuelle pèche contre son propre corps » (Segond 21).

Quelqu’un est-il d’avis que les maladies sexuellement transmissibles ne sont qu’un des résultats négatifs de l’immoralité sexuelle ? Ces maladies pourraient être éradiquées en une seule génération si ces actes intimes étaient limités aux relations conjugales monogames et fidèles. Pourtant, la raison humaine permet aux individus d’argumenter autrement contre les faits et toute sagesse évidente. Nous pourrions citer de nombreux exemples montrant que Dieu sait mieux que quiconque, mais je veux me concentrer sur un autre exemple de la loi de Dieu telle qu'elle est révélée dans la Bible, et c'est une loi pour laquelle le monde entier paie actuellement un lourd tribut pour l'avoir rejetée.

Des animaux purs et impurs

Dans un souci d’amour, Dieu a révélé à l’humanité des lois sur les aliments purs et impurs. Il nous a dit ce qui est bon à consommer pour l’homme et ce qui ne l’est pas. Cette distinction est mentionnée pour la première fois dans le récit du déluge, où il fut demandé à Noé d’accueillir des animaux à bord de l’arche, mais tous les animaux n’étaient pas identiques : « Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle… » (Genèse 7 :2).

C’était donc bien longtemps avant l’époque de Moïse. Cependant, la Bible rappelle à Moïse de faire les différences entre ce qui est pur et impur. Lévitique 11 et Deutéronome 14 précisent ces différences. La majorité de l’humanité rejette ces instructions et le résultat tient en un mot : Coronavirus.

L’année 2020 restera dans les annales comme celle où le Covid-19 a pris des millions de vies et mis à mal l’économie d’individus et de nations. Que le coronavirus provienne d’un « marché d’animaux exotiques » ou d’un laboratoire de virologie, l’origine remonte aux chauve-souris rhinolophes. Depuis l’épidémie de SRAS de 2003-2004, les chauves-souris et le coronavirus qu’elles véhiculent ont fait l’objet d’études approfondies, car on pense qu’elles sont à l’origine du SRAS. Cependant, même si les chauves-souris sont prisées dans la pharmacopée chinoise voire consommées en Chine, les virus qu’elles transmettent doivent normalement d’abord infecter un autre animal avant de pouvoir se propager à l’humanité.

Popular Science publia un article pendant la crise du SRAS dans lequel on pouvait lire ce qui suit :

« En théorie, le SRAS est passé de l’animal sauvage à l’être humain lorsqu’il a acquis les “clés” moléculaires lui permettant de pénétrer dans nos cellules, explique [Michael] Lai. Pour ce faire, il a pu d’abord se mélanger à un virus humain se développant par l’intermédiaire d’une autre espèce animale. Un porc, par exemple, peut servir de récipient de mélange génétique lorsqu’il est co-infecté par deux virus, ce qui leur permet d’échanger des gènes. » (“SRAS : Where Did It Come From?” PopSci.com, 2 juillet 2003).

L’article poursuit en faisant cette déclaration remarquable : « Le fait que le SRAS et la plupart des virus de la grippe viennent de Chine méridionale n’est pas une surprise », déclare le virologue Michael Lai, qui pense que les traditions locales de manger des animaux sauvages exposent la population aux virus d’animaux.

Considérez les implications profondes de ceci ! La cause de la plupart des virus grippaux sont connus et si vous supprimez la cause, vous enrayez la grippe ! Le gibier n’est pas le problème, mais l’espèce animale l’est. Notez que la chauve-souris et le porc sont tous deux considérés comme impurs par la Bible. Il en va de même pour les chameaux, les primates (comme les singes) et d’autres chairs exotiques consommés en Asie, en Afrique et ailleurs dans le monde. Le MERS, les virus Nipah et Ébola, la pandémie de grippe de 1918, le Covid-19 et de nombreuses autres maladies sont le résultat de la consommation de ces aliments bibliquement impurs.

Conclusion

Si les scientifiques ont compris cela, ce n’est pas le cas de l’humanité en général. Nous n’avons pas réussi à comprendre la vérité révélée par Dieu telle qu’elle est présentée dans la Bible. Nous pensons que nous pouvons nous passer de cette révélation et nous en tirer à bon compte.

Alors qui est le plus intelligent ? Nous ferions bien de respecter le manuel d’instructions de Dieu destiné à l’humanité !

Vous pouvez prouver que la Bible constitue la parole de Dieu. Comme nous l’avons vu dans l’émission d’aujourd’hui :

  1. L’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence.
  2. L’accomplissement des prophéties prouve que la Bible constitue la parole de Dieu.
  3. C’est au fruit qu’on juge l’arbre.

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