D’où vient l’Ancien Testament ? | Le Monde de Demain

D’où vient l’Ancien Testament ?

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D’où vient notre Ancien Testament ? Qui décida que certains livres seraient saints, et devraient faire partie de la Bible ? Est-ce une sorte de concile de rabbins juifs, qui définit le canon ? Sinon, quand cela a-t-il été fait et qui le fit ? En outre, où allèrent-ils chercher l’autorité pour dire que certains livres appartenaient à la Bible, tandis que d’autres n’en faisaient pas partie ?

Beaucoup de commentateurs débattent et se disputent au sujet des divers auteurs de l’Ancien Testament. Y a-t-il un moyen de le savoir vraiment ? Pendant longtemps, beaucoup de soi-disant sommités argumentèrent que Moïse n’avait pas pu écrire les livres qu’on lui attribuait, parce que l’alphabet n’existait pas encore. Prenant exemple sur le modèle évolutionniste, ils essayèrent d’établir des phases au cours desquelles la religion juive aurait évolué. Ensuite, selon les thèmes traités par les rédacteurs, ils les rangèrent dans l’époque qui semblait leur convenir. De tels raisonnements circulaires les amenèrent à attribuer à de multiples auteurs certains livres de la Bible, et à assigner des livres entiers, ou des portions de livres, à des époques plus avancées que celles au cours desquelles ils avaient réellement été écrits.

Il est inutile de dire que ces critiques ont contribué à déprécier la Bible en tant que valeur documentaire historique. Ils ont particulièrement débattu sur l’authenticité des récits se rapportant aux époques des patriarches, des juges ou des premiers rois. Supposant que la Bible était une compilation de la tradition orale, transcrite des siècles après les événements, les critiques en déduisirent que de tels récits ne pouvaient pas être considérés comme fiables.

Il faudrait aussi noter que les Bibles catholiques romaines comportent plusieurs livres que les éditions protestantes omettent : les livres apocryphes. Il y a aussi d’autres livres comme Énoch, Jasher ou Jubilé que certains pensent être des livres perdus de la Bible. Est-il possible d’avoir la certitude que nous possédons TOUS les livres qui composent les Écritures légales de l’Ancien Testament ?

Le contenu de la Bible, étayé par l’histoire ancienne, peut-il fournir la preuve significative de l’origine et de l’évolution de l’Ancien Testament ? Comment celui-ci a-t-il été rédigé ? Pouvons-nous avoir la certitude qu’il constitue un ouvrage de référence ?

Le rôle de Moïse

Les cinq premiers livres de l’Ancien Testament sont appelés les livres de Moïse. Qu’est-ce qui porte à croire que Moïse ait véritablement écrit les livres qui lui sont attribués ? Au cours du 18ème et du 19ème siècle, certains érudits prétendaient même que l’alphabet et l’écriture n’existaient pas au 15ème siècle avant Jésus-Christ, c’est-à-dire à l’époque où la Bible situe Moïse. L’archéologie moderne a démontré la fausseté d’une telle idée. Notez ce que déclare Donald Wiseman, président de l’Ecole Britannique d’Archéologie en Irak : « À l’époque où les Hébreux firent leur entrée en Canaan [...] ils auraient dû être confrontés, sinon familiers, à cinq systèmes différents, au moins, d’écriture utilisés par huit langues et plus... » (The Expositor’s Bible Commentary, vol.1, page 319. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article). Des exemples de documents écrits, datant de presque 2000 ans avant Moïse, ont été mis à jour au Moyen-Orient.

Moïse, après tout, avait reçu la meilleure éducation qui existait à cette époque-là. Il avait grandi comme prince en Égypte, et n’avait pas seulement appris la forme d’écriture en usage en Égypte, mais aussi les alphabets utilisés par les proches voisins de celle-ci et par ses partenaires commerciaux. En d’autres termes, il est certain que Moïse, qui était instruit parmi les Égyptiens (Actes 7 :22), avait un bagage hautement littéraire.

La Bible rapporte qu’à la fin de sa vie, Moïse donna au sacrificateur les livres qu’il avait écrits. Cet exemplaire officiel du Livre de la Loi fut ensuite déposé dans le Tabernacle, à côté de l’Arche de l’Alliance (Deutéronome 31 :9, 26). Il représentait l’original à partir duquel des copies furent rédigées par la prêtrise, à des fins d’enseignement. Voilà l’origine de ce que nous appelons le canon des Écritures.

Ces livres ne devaient pas être gardés hors de portée des gens. Au contraire, tous les sept ans, au cours de la Fête des Tabernacles, la Torah tout entière devait être lue au peuple d’Israël. Ceux qui allaient devenir rois étaient tenus de rédiger leurs exemplaires manuscrits personnels à partir des rouleaux qui reposaient dans le sanctuaire. Dès le début, Dieu avait l’intention que Sa parole fût parfaitement conservée, et qu’elle soit également accessible aux gens.

Quant aux affirmations des critiques prétendant que les cinq premiers livres de la Bible étaient écrits bien après Moïse, leurs idées reposaient tout simplement sur un raisonnement évolutionniste circulaire, et non pas sur des faits établis. Pendant des années, par exemple, les critiques rejetaient l’histoire de Sodome et de Gomorrhe pour motif qu’il n’existait pas d’anciennes références de villes portant ces noms. Cependant, plusieurs années plus tard, la fausseté de leurs affirmations fut démontrée par les fouilles de l’antique Ébla, en Syrie. Les tablettes d’Ébla datent du temps des patriarches et mentionnent beaucoup de cités et de noms de lieux, qui n’étaient précédemment connus que par la Genèse. Ce qu’il faut retenir, c’est que beaucoup de compte rendus de l’antiquité ont été perdus, mais ce qui a été retrouvé confirme inéluctablement le récit biblique.

La période de canonisation suivante

Environ quatre cents ans après les jours de Moïse, une grande réorganisation eut lieu dans le culte israélite de Dieu. Au début de son règne sur les douze tribus, le roi David conquit la citadelle des Jébusiens à Jérusalem et y établit sa capitale. Plus tard, il y fit venir l’arche de l’alliance, bien que le tabernacle de Moïse demeurât à Gabaon pour quelques années encore. Au cours de la dernière partie de son règne, David commença à faire les plans de construction d’un temple magnifique à Jérusalem.

Bien que Dieu n’eût pas permis à David de construire en son temps le temple, Il lui accorda néanmoins la permission d’en contrôler les préparatifs. Le roi David organisa en particulier les prêtres et les Lévites en 24 classes, qui devaient observer une rotation dans le service du temple. Il constitua aussi des groupes spéciaux de musiciens pour les chants et les accompagnements musicaux. Que chantaient-ils ? Le roi David avait la réputation d’être « l’agréable psalmiste d’Israël », et il fut l’auteur d’un nombre important d’entre ceux qui sont consignés dans le livre des Psaumes. Il est intéressant de remarquer que Psaume 72 :20 montre que ce Psaume 72 termine la compilation que le roi David avait assemblée à l’origine. Puisqu’il y avait 24 classes de chanteurs chez les Lévites, David avait utilisé un multiple de ce nombre (3 x 24 = 72) pour sélectionner les Psaumes originellement destinés au service du temple.

Salomon, fils de David, supervisa l’achèvement du temple que son père avait projeté. Durant sa vie, il fut l’auteur de nombreux chants et proverbes. Il enseigna au peuple beaucoup de choses pertinentes pour vivre et se conduire sagement (Écclésiaste 12 :9).

À cette époque-là, les écrits historiques de Josué et de Samuel étaient clairement reconnus comme tels. Il est dit que Samuel rédigea certains écrits et qu’il les « déposa devant l’Éternel » (1 Samuel 10 :25). Le changement majeur du cours de l’histoire des nations – à savoir l’institution de la monarchie et la construction du temple – fut supervisé par les prophètes de Dieu, dont Samuel et Nathan, les rois David et Salomon ; par ces hommes divinement aidés et guidés, le canon des Écritures s’est élargi.

L’époque d’Ézéchias et de Josias

Environ trois cents ans après la mort du roi Salomon, un de ses descendants, Ézéchias, monta sur le trône à Jérusalem. Il rouvrit le temple de Salomon, fermé depuis plusieurs années, amorça une époque de réforme religieuse, et réveilla le pays. Guidé par le prophète Ésaïe, il fit des ajouts au canon des Écritures. Les sept derniers chapitres du livre des Proverbes furent ajoutés à ce moment-là (voir Proverbe 25 :1). Ce fut aussi Ézéchias qui ajouta des Psaumes supplémentaires, à commencer par les Psaumes d’Asaph, du 73ème au 83ème (2 Chroniques 29 :30). Il ajouta aussi les quinze cantiques des degrés, les Psaumes 120-134, composés à l’occasion de sa guérison miraculeuse et du don de Dieu de quinze ans de vie supplémentaires (Ésaïe 38 :20). Il en est de même pour la majeure partie des deux livres des Rois, rassemblés par Ésaïe (2 Chroniques 32 :32) à cette époque, avec le livre prophétique qui porte son nom.

Presque cent ans après Ézéchias, un autre roi juste accéda au trône ; il s’agit de Josias, son arrière petit-fils. Devenu roi, Josias, encouragé et soutenu par le prophète Jérémie, fut l’acteur du dernier sursaut spirituel majeur national en Juda, avant sa captivité. Le temple avait été verrouillé par son grand-père Manassé, et se trouvait dans un état de délabrement sérieux. Josias collecta des fonds pour le nettoyage et la remise à neuf de l’édifice ; il exécuta son projet ambitieux en utilisant la prêtrise pour veiller à son bon déroulement.

Des copies des Écritures furent retrouvées pendant les travaux et furent immédiatement rapportées au roi (2 Chroniques 34 :14-18). Cachées sans doute par des sacrificateurs fidèles, qui voulaient protéger les rouleaux des émissaires du méchant roi Manassé, ces copies de la parole de Dieu remontaient à la lumière une fois encore au bon moment. Sans se soucier des tentatives mal intentionnées de Ses ennemis, le Créateur a toujours parfaitement sauvegardé Sa parole. En supplément des textes retrouvés, les écrits de Jérémie, incluant les Lamentations (2 Chroniques 35 :25) vinrent les compléter. Ces écrits, déposés dans le temple avec les autres textes sacrés, furent sans doute emportés à Babylone avec les trésors du temple, lorsque Nébucadnetsar détruisit le bâtiment.

Nous avons une indication montrant que Daniel avait accès à ces écrits alors qu’il était à Babylone (Daniel 9 :2, 13). En vue d’assurer la préservation intégrale de Sa propre parole inspirée, il est clair que Dieu avait fait en sorte que Daniel et ses trois amis jouissent de situations éminentes à Babylone. Ils étaient, en fait, les chefs des sages de Babylone (Daniel 2 :48) et, comme tels, ils avaient sans nul doute un accès tout à fait libre à la bibliothèque royale. De cette façon, la Bible fut non seulement préservée jusqu’à l’époque où Dieu restaura le culte à Jérusalem, mais encore, Daniel, Son vrai serviteur, pouvait la consulter pour étudier et enseigner la parole de Dieu.

Le temps d’Esdras

L’Ancien Testament, comme nous le savons, fut complété à l’époque du sacrificateur Esdras et du gouverneur Néhémie. Le roi Artaxerxes avait permis à Esdras de revenir à Jérusalem avec les rouleaux du temple et d’autres trésors qui avaient été emmenés à Babylone, depuis l’époque de Nébucadnetsar (Esdras 7 :14). Esdras revint pour enseigner les Écritures (verset 10) et pour réorganiser la religion en direction de ceux qui étaient sur le point de perdre leur identité, en se laissant absorber par le syncrétisme païen de leurs voisins. Quelques années après le retour d’Esdras, Néhémie revint comme gouverneur avec le pouvoir d’exiger que les réformes entreprises par Esdras soient exécutées.

Durant les décennies passées à Babylone, les Juifs avaient adopté un nouveau style d’écriture pour les lettres de leur alphabet. Ils avaient également pris l’habitude d’utiliser des noms babyloniens pour désigner les mois de leur calendrier, et de parler l’araméen, en usage à Babylone comme langue équivalente à l’hébreu pour l’expression populaire.

Esdras fut à l’origine de la retranscription des Écritures du temple selon un arrangement babylonien, qui demeure la forme écrite de ce que nous pensons communément être de l’hébreu, aujourd’hui. Il arrangea également les livres dans l’ordre qui est encore respecté par les Juifs fidèles.

Flavius Josèphe, historien et prêtre juif du premier siècle relate l’histoire des écritures hébraïques et les compare aux versions grecques existant à son époque : « Nous n’avons pas un nombre incalculable de livres parmi nous, en désaccord et se contredisant l’un l’autre [comme chez les Grecs], mais seulement 22 livres [...] qui sont à juste titre considérés comme d’inspiration divine... » (Against Apion, 1, 8). Josèphe déclare que les Écritures juives étaient arrangées dans leur forme finale à l’époque du roi Artaxerxes, qui régna aux jours d’Esdras et de Néhémie. Il souligne que de nombreux livres en circulation chez les Juifs, depuis cette époque-là, n’étaient pas considérés comme ayant une autorité divine, car il n’y avait plus eu de prophètes depuis les jours de Malachie – le dernier en date, contemporain d’Esdras et de Néhémie.

Les Juifs accordaient une importance significative au nombre 22, qui est celui des livres des Écritures hébraïques. C’est parce qu’il correspond aux 22 lettres de l’alphabet hébreu. L’on en trouve l’illustration dans le Psaume 119. Dans la version anglaise King James, ainsi que dans beaucoup d’autres versions, chaque section de huit versets du Psaume commence par un caractère différent de l’alphabet hébreu. En hébreu, les huit premiers versets commencent tous par la lettre « a » (aleph), les huit versets suivants commencent tous par la lettre « b » (beth), et ainsi de suite. L’idée en était que lorsque toutes les lettres auraient été épuisées, le sujet aurait été complètement couvert et rien de plus ne devait y être ajouté. C’est ainsi que ce système était perçu. La révélation divine en langue hébraïque était complète. Après tout, l’alphabet avait été « épuisé » !

Les 22 livres répertoriés par les Juifs correspondent aux livres de notre Ancien Testament – dont les traductions modernes en décomptent 39. La différence vient de la façon dont les livres sont comptés. Les douze prophètes mineurs, par exemple, étaient conservés sur un seul rouleau en hébreu, et ne comptaient que pour un livre seulement, au lieu de douze livres séparés. Il existe également plusieurs autres combinaisons similaires. Les deux livres de Samuel et les deux livres des Rois ne faisaient partie que d’un seul livre. 1 Chroniques et 2 Chroniques étaient réunis en un seul livre. Les deux autres ensemble étaient Josué-Juges et Esdras-Néhémie.

Les preuves de la pertinence de l’Ancien Testament

Les critiques modernes persistent à mépriser la pertinence et la véracité des Écritures de l’Ancien Testament. Par exemple, ils ont mis en doute l’existence historique de Daniel. Pourquoi ces critiques ont-ils tout spécialement choisi de viser Daniel ? Premièrement, à cause des prophéties spécifiques que ce livre contient.

Il donne, par exemple, une description détaillée de l’histoire des empires perse, grec et romain, qui devaient occuper, dans la suite des temps, la scène politique mondiale après l’époque de Daniel. Il se réfère aussi aux Séleucides et aux Ptolémées, de même qu’aux Maccabées, qui tous s’élevèrent trois siècles et plus après la datation de ce livre. Daniel donne aussi une chronologie prophétique, qui indique clairement l’époque de la première venue du Messie. Tout cela est de trop pour les critiques. Ce sont des « érudits » qui ne croient pas en un Dieu réel, capable « d’annoncer la fin et le commencement ».

Maintenant, examinons brièvement le genre d’affirmations que déclarent ces soi-disant sommités, et voyons quels sont les faits. Par exemple, un récent livre de Peter Lemche, l’un des plus grands spécialistes biblique danois, a attiré l’attention des cercles « éduqués ». Dans celui-ci, il déclare qu’il est impossible de localiser l’Israël historique. Lui, et un certain nombre de ses collègues affirment que l’Israël de l’Ancien testament n’est qu’un produit de l’imagination littéraire d’écrivains des derniers temps de la Perse et de la Grèce antique.

Romuald Hendel, professeur d’hébreu biblique au Département des Études Orientales à l’université de Californie, à Berkeley, mentionne le manque de profondeur de la thèse de Dr Lemche dans une récente révision du livre. Il écrit : « Nous possédons des inscriptions hébraïques certifiées de peuples nommés dans la Bible, notamment dès le huitième au sixième siècles avant Jésus-Christ, qui attestent l’existence de ces peuples à la bonne époque et au bon endroit. Comment des fanatiques religieux auraient-ils pu connaître ces petits détails 500 ans plus tard ? En outre, l’étude historique des langues sémites du nord ouest coïncide précisément à la chronologie des écrits bibliques, que les érudits ont établie en travaillant sur d’autres bases. Comment les Juifs auraient-ils pu reproduire les caractéristiques du langage à la fin de la Perse et de la Grèce antique des Hébreux d’avant l’exil, alors que ces caractéristiques avaient disparu depuis des centaines d’années ? » (Biblical Archeologie Review, novembre-décembre 1999, page 60).

Pendant longtemps, les critiques ont affirmé qu’il n’était pas possible que l’araméen du livre de Daniel eût pu être écrit avant l’an 167 av. J.-C. La trouvaille et l’étude des textes des rouleaux de la mer Morte de Qumram ont jeté un nouvel éclairage sur la langue araméenne du deuxième siècle. Le texte de Daniel est tout à fait différent des rouleaux araméens de Qumram. Ainsi que le professeur William Lasor le souligne dans son article sur les rouleaux de la mer Morte pour le compte de The Expositor’s Bible Commentary, la langue du livre de Daniel « est linguistiquement plus proche du cinquième ou du quatrième siècle av. J.-C. que du second ou premier siècle » (volume 1, page 403). Dr R. K. Harrison, professeur de l’Ancien Testament à l’université de Toronto, déclare dans différents articles du même commentaire : « L’araméen de Daniel était du même type que celui qui était en usage dans les cercles gouvernementaux du septième siècle, et donc semblable à celui des papyrus d’Éléphantine au cinquième siècle av. J.-C., et du livre d’Esdras » (page 247).

Pendant longtemps, des érudits ont désigné avec moquerie ce qu’ils surnommaient les incohérences historiques dans Daniel, c’est-à-dire les événements tels que la folie de Nébucadnetsar et les règnes de Belshatsar et de Darius le Mède. Les faits réels démontrent, cependant, que c’étaient les érudits – et non Daniel – qui avaient tort. Par exemple, il est fait allusion à la folie de Nébucadnetsar, dans les écrits de Berossus, un prêtre babylonien du troisième siècle av. J.-C. Un autre chroniqueur babylonien antique, Abydenus, raconte que Nébucadnetsar était « possédé par quelque dieu ou autre », et après un déchaînement de prophéties effrayantes disparut de Babylone.

Il y a plusieurs années, des découvertes archéologiques ont révélé que Belschatsar était associé comme co-régent à son père Nabonide, et qu’il était celui qui gouvernait Babylone à l’époque où elle tomba. La découverte de la chronique de Nabonide à Haran, il y a peu d’années, a jeté la lumière sur Darius le Mède, resté longtemps un mystère pour les historiens.

Comme nous pouvons voir, l’archéologie moderne confirme point par point la véracité des récits bibliques et confond les allégations des critiques suspicieux. L’Ancien Testament en trois volets préservé par les Juifs – la Loi, les Prophètes et les Écrits – nous est parvenu comme parole exacte et inspirée de Dieu. Il est le compte rendu digne de foi des origines de l’humanité et des rapports du Créateur envers elle. En outre, il contient des prophéties véritablement écrites des siècles avant qu’elles ne s’accomplissent, ce qui atteste la divine inspiration du Livre des livres : la Sainte Bible.

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