L’Europe se prépare-t-elle pour la guerre ? | Le Monde de Demain

L’Europe se prépare-t-elle pour la guerre ?

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L’Europe met actuellement sur pied ses propres capacités guerrières. Quels facteurs ont provoqué ce changement et comment cela affectera-t-il le monde ?

« Il semble que le monde se prépare pour la guerre. » Ces paroles publiées le 26 janvier 2017 dans le magazine Time ont été écrites par l’ancien dirigeant de l’Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev. Effectivement, la stabilité du monde est plus précaire qu’au cours des décennies écoulées. Le monde devient un lieu de plus en plus instable et dangereux.

Dans cet environnement, qui dominera le reste du 21ème siècle ?

Nous ne considérons pas souvent l’Europe comme une puissance militaire, mais ce qui s’y passe devrait attirer notre attention – quelque chose de différent de tout ce qui s’y est déroulé au cours des 70 années écoulées depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Voyez ces titres d’articles publiés récemment : « Défense : les clés du réarmement allemand » (Les Échos, 20 septembre 2017) ; « L’Europe franchit une étape majeure pour la construction d'une union de la défense » (Les Échos, 13 novembre 2017) ; « Angela Merkel se prononce en faveur d’une “véritable armée européenne” » (Le Monde, 14 novembre 2018). Les dirigeants européens assument davantage la responsabilité de leur propre défense. Tout cela se déroule alors que les prophéties bibliques annoncent l’émergence spectaculaire d’une superpuissance qui apparaîtra soudainement sur la scène mondiale à la fin des temps.

Que se passe-t-il actuellement en Europe et où cela nous mènera-t-il ? L’Europe se prépare-t-elle pour la guerre ?

Le continent est dans une situation beaucoup plus dangereuse et imprévisible qu’au cours des dernières décennies. Plusieurs facteurs importants changent déjà la face du Vieux Continent, en exerçant sur les Européens une pression qui les poussent à mettre sur pied leur propre système de défense. Ces facteurs sont la hausse du terrorisme lié à l’islamisme extrémiste, l’essor de la menace russe et le déclin des États-Unis. Il est nécessaire d’examiner chacun de ces points pour comprendre où cela nous mènera.

 

La hausse du terrorisme lié à l’islamisme extrémiste

Ces dernières années, l’Europe a affronté une crise majeure provoquée par une immigration hors de contrôle. Plus de 1,5 million de migrants sont arrivés sur le continent entre 2014 et 2017, principalement à cause de la guerre en Syrie. Une vague de terrorisme causé par des islamistes radicaux a immédiatement suivi. Rien qu’en 2016, des attentats ont été commis dans six villes européennes – Berlin et Hambourg, Bruxelles, Nice, Paris et Saint-Étienne-du-Rouvray en Normandie – tuant 150 personnes et causant des centaines de blessés. L’immigration a ralenti, mais la menace terroriste continue d’être un facteur important qui pousse les Européens à adopter des mesures renforcées de sécurité.

Après les attentats de janvier 2015 à Paris et la traque des terroristes dans la région bruxelloise, « les autorités belges ont déployé pour la première fois depuis trente ans des parachutistes pour appuyer les milliers de policiers mobilisés dans tout le pays » (“Interventions policières dans toute l’Europe après l’attentat contre Charlie Hebdo”, Mondialisation.ca, 20 janvier 2015). La constitution allemande interdit à son armée de se déployer au sein de ses frontières, mais en juillet 2016, suite à la hausse de l’activité terroriste, le ministre de l’Intérieur de Bavière déclara que cette loi était « obsolète » (Deutsche Welle, 25 juillet 2016).

La crise de l’immigration a renforcé les partis politiques les plus à droite. En octobre 2015, le président du Parti populaire européen (PPE) Joseph Daul a déclaré à Madrid : « Nous allons mettre en place une armée européenne bien plus vite que les gens ne le pensent » (Euractiv, 16 octobre 2015).

La peur du terrorisme islamique force clairement les Européens à revoir leur vision de l’immigration, de la sécurité et même de leurs propres libertés individuelles. En décembre 2016, la revue Diplomatie (Les grands dossiers, n°36) mentionnait au sujet de la mise en place de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes que cette institution controversée avait reçu le pouvoir de prendre le contrôle des frontières d’un pays membre sans son consentement « si l'État membre concerné est incapable d'agir ou refuse de prendre les mesures nécessaires ». Naturellement, les détracteurs ont protesté en affirmant que ce nouveau corps pourrait subvertir la souveraineté des nations dans l’Union européenne. Bien que cette agence semble être une réponse rationnelle contre le terrorisme, pensez à la puissance qu’elle pourrait potentiellement procurer si elle était placée entre les mains d’un dictateur.

Pourquoi les choses se déroulent-elles ainsi ? Les prophéties bibliques mentionnent-elles que les relations entre le Moyen-Orient et l’Europe pourraient devenir une source de conflit et d’accroissement du potentiel militaire ? Oui, la Bible en parle : « Au temps de la fin, le roi du midi [du Sud] se heurtera contre lui [le roi du Nord]. Et le roi du septentrion [du Nord] fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont […] Il étendra sa main sur divers pays, et le pays d’Égypte n’échappera point » (Daniel 11 :40-42).

D’autres prophéties montrent que le « roi du Nord », ou du septentrion, sera probablement un dirigeant qui, à la fin des temps, essaiera de ranimer la gloire de l’Empire romain au cœur de l’Europe. Le « roi du Sud », ou du midi, peut être localisé géographiquement au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord – au sud de l’État d’Israël et de Jérusalem. Un dictateur européen partira-t-il en guerre contre un nouveau califat arabo-islamique ? La menace actuelle de terrorisme poussera-t-elle l’Europe vers une position plus centralisée et militarisée ? Le temps nous le dira.

Un autre facteur poussant l’Europe à augmenter ses capacités de défense est la Russie – ce voisin sur la frontière Est qui est de plus en plus agressif.

 

L’essor de la menace russe

Le mur de Berlin est tombé en 1989 et le rideau de fer isolant l’Europe de l’Est s’est levé. Alors que l’Empire soviétique s’est effondré, beaucoup de gens ont commencé à croire que la Russie était presque devenue insignifiante et qu’elle n’était plus une grande puissance mondiale. À l’automne 2003, le président russe Vladimir Poutine parla de l’Europe comme étant le « plus important partenaire naturel » de son pays (Institut d’études de sécurité, Dov Lynch, mars 2004).

Mais depuis lors, la Russie a adopté une position plus agressive. En 2014, elle a envahi quelques régions d’Ukraine et elle s’est emparée de la Crimée en mer Noire. Les Européens voient désormais la Russie comme une menace plus dangereuse. Voici quelques exemples de ce revirement :

Le système de défense russe anti-missiles S-400 actuel serait beaucoup plus performant que le système américain Patriot. En défiant les objections américaines, la Russie a livré en juillet de cette année des S-400 à la Turquie, qui est membre de l’OTAN – une décision agressive destinée à augmenter l’influence de Moscou au détriment de celle de Washington (“Le S-400, fleuron de la défense antiaérienne russe”, L’Orient-Le Jour, 12 juillet 2019).

Il n’est pas surprenant que les Européens veuillent redoubler d’efforts pour renforcer leur défense et leur armée, car ils partagent une frontière majeure avec une Russie qui cherche de plus en plus à s’imposer. De nombreux pays européens ont remis en place le service militaire. L’Allemagne a posté des chars en Pologne. Pour la première fois en 50 ans, la Suède a fourni des rations de survie à tous ses habitants. La Hongrie veut rétablir l’entraînement militaire obligatoire pour les jeunes à l’école. L’Union européenne souhaite l’instauration d’une académie militaire permanente et le développement d’un quartier général militaire européen.

Les dirigeants européens veulent désormais montrer à la Russie qu’ils ne dépendent plus des États-Unis. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré qu’une « armée commune à tous les Européens ferait comprendre à la Russie que nous sommes sérieux quand il s'agit de défendre les valeurs de l’Union européenne » (“Face à la Russie, Jean-Claude Juncker veut une armée européenne”, L’Express, 8 mars 2015).

Comme nous l’avons déjà mentionné, les prophéties annoncent que le roi du Nord aura de sérieux problèmes avec un roi du Sud situé au Moyen-Orient. Mais d’autres forces sont aussi en jeu. Alors même que le roi du Nord sera engagé dans un conflit au Moyen-Orient, le livre du prophète Daniel montre qu’il aura d’autres inquiétudes : « Des nouvelles de l’orient et du septentrion viendront l’effrayer, et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes » (Daniel 11 :44).

Cette prophétie annonce un combat dévastateur entre un dirigeant européen et une puissance orientale (au nord-est de Jérusalem) qui pourrait bien comprendre un dictateur russe. La géographie est en adéquation avec la prophétie. De plus, la Russie et l’Europe ont une longue histoire de conflits sanglants. Les craintes actuelles sont réelles et la construction d’une gigantesque armée européenne prend forme sous nos yeux. Ce ne sont pas des spéculations ! Ces informations sont rapportées dans les actualités. « Plusieurs pays d’Europe centrale et orientale ont aussi fortement augmenté l’an dernier leurs dépenses militaires […] “en grande partie dues aux sentiments grandissants d’une menace russe” » (“Les dépenses militaires mondiales décollent”, La Croix, 30 avril 2019).

Entre-temps, que deviennent les relations entre l’Europe et les États-Unis ?

 

Le déclin des États-Unis

Après la Deuxième Guerre mondiale, les États-Unis ont fortement aidé l’Europe à se reconstruire. L’Alliance atlantique (l’OTAN) prévoyait que des troupes américaines soient stationnées de façon permanente sur le sol européen. Mais ces dernières années, le rôle de l’Amérique a changé. Avec la fin de la guerre froide, l’OTAN a du mal à bien comprendre sa mission dans ce nouvel environnement. Au fil des ans, les présidents américains ont exhorté leurs homologues européens à consacrer davantage d’argent pour leur propre défense. En juin 2015, le secrétaire à la Défense des États-Unis, Ashton Carter, félicitait le gouvernement allemand pour son leadership dans la crise ukrainienne. Dans le même temps, il pressait l’Allemagne d’augmenter ses dépenses militaires « pour s’assurer que les investissements militaires allemands soient en corrélation avec le rôle de gouvernance de l’Allemagne » (Deutsche Welle, 22 juin 2015).

Donald Trump a également encouragé les gouvernements européens à augmenter leur participation financière au sein de l’OTAN. Selon le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, cette approche fonctionne. En avril 2019, il a déclaré devant le Congrès américain que les alliés de l’OTAN, principalement les Européens, allaient consacrer 100 milliards de dollars supplémentaires pour la défense d’ici à 2020. Avant d’ajouter que « cet argent nous permet d’investir dans les nouvelles capacités dont nos forces armées ont besoin. Il s'agit d’avions de combat, d’hélicoptères d'attaque, d’une défense antimissile et de drones de surveillance sophistiqués » (“Discours du secrétaire général de l’OTAN”, nato.int, 3 avril 2019).

Le président Trump est allé plus loin en remettant en question l’intérêt même pour les États-Unis de faire partie de l’Alliance atlantique. Il déclencha une tempête politique en 2017 en refusant de s’engager sur l’article 5 de l’OTAN. Celui-ci stipule que toute attaque contre un de ses pays membres implique l’assistance mutuelle des autres membres. La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que « l'époque où nous pouvions entièrement compter les uns sur les autres est quasiment révolue ». Puis, en faisant allusion à l’absence de fiabilité des États-Unis, elle a ajouté : « Nous, Européens, devons prendre notre destin en main » (“Pour Angela Merkel, l’époque ‘où on pouvait compter les uns sur les autres est quasiment révolue’”, RTBF.be, 29 mai 2017). D’autres responsables du gouvernement américain ont réaffirmé le soutien des États-Unis à l’OTAN et, pour l’instant, l’Amérique reste la première puissance militaire de l’Alliance pour contrer la Russie. Mais pour combien de temps encore ?

Les effets de l’éloignement entre l’Amérique et l’Europe sont accentués par la baisse de l’influence d’un des alliés les plus proches des États-Unis : la Grande-Bretagne. Lorsque les Britanniques ont voté pour sortir de l’Union européenne, certains membres de l’UE ont vu le Brexit comme une opportunité pour faire avancer leur projet militaire, car le Royaume-Uni n’était pas favorable à une armée européenne. Peu après l’élection de Donald Trump en novembre 2016, l’Union européenne avait adopté « une feuille de route pour renforcer sa défense », alors que « l’avenir de la défense européenne avait en effet déjà été remis sur le tapis après le référendum du Brexit. “L’autonomie stratégique de l’Europe s’impose quels que soient les présidents des États-Unis” […] a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian » (“Après le Brexit, Trump force l’UE à revoir sa défense”, Euractiv, 15 novembre 2016). Le meilleur résumé de la situation a peut-être été écrit par le journaliste irlandais Henry Farrell : « L’Allemagne et l’Europe vont probablement jouer un rôle plus conséquent et indépendant qu’au cours des 70 dernières années » (The Independent, 29 mai 2017).

 

L’avenir de l’Europe

Nous ne voyons pas encore en détail la forme finale de l’Europe unifiée, mais les événements actuels préparent la voie à une superpuissance qui prendra finalement le monde par surprise. Les faits montrent que l’Europe se prépare pour la guerre. Le terrorisme islamique, les agressions russes et l’isolationnisme américain ont contribué à l’émergence d’un nouveau désir européen de prendre entièrement en charge leur sécurité. Les dirigeants européens ont beau avoir les meilleures intentions du monde en créant un nouvel ordre basé sur la loi, les principes démocratiques, les libertés individuelles et une politique économique libérale, les prophéties bibliques annoncent que cette expérimentation européenne, issue de bons sentiments, s’achèvera par un désastre. Comment pouvons-nous le savoir ?

Apocalypse 17 :9-10 déclare : « C’est ici l’intelligence qui a de la sagesse. – Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. Ce sont aussi sept rois : cinq sont tombés, un existe, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. » La Bible parle de sept résurgences de ce système – jadis appelé le « Saint-Empire romain ». Depuis la chute de l’Empire romain originel en 476 apr. J.-C., beaucoup ont essayé de former une Europe unifiée sous le contrôle d’un régime unique, dont Justinien, Charlemagne, Otton le Grand, Charles Quint de la dynastie des Habsbourg, Napoléon Bonaparte et, plus récemment, l’alliance entre Hitler et Mussolini. Mais le passage biblique précédent montre qu’une autre renaissance doit apparaître – une dernière résurgence qui prendra fin avec le retour du Christ.

Un individu puissant s’élèvera et dix dirigeants nationaux lui feront allégeance et lui remettront leur autorité. Nous lisons au sujet de cet individu appelé « la bête » : « Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête » (Apocalypse 17 :12-13).

Il est prophétisé que les dix rois – ou dix dirigeants – formeront le cœur d’une remarquable superpuissance politique, économique et militaire sous la direction de cette bête, aussi appelée le « roi du Nord », ou du septentrion, dans Daniel 11. La dernière puissance mondiale décrite dans Apocalypse 17 et dans Daniel 2 sont une seule et même superpuissance, symbolisée par les jambes et les pieds de fer et d’argile de la statue (Daniel 2 :41-43). Dix rois sont décrits dans Apocalypse et les pieds de fer et d’argile de la statue dans Daniel ont dix orteils. Ces deux prophéties parlent de la même puissance mondiale dominante qui sera détruite par le Christ à Son retour – elles se réfèrent au même événement ! Daniel écrivit que Dieu lui montra en vision une pierre qui « se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue, et les mit en pièces » et la pierre « devint une grande montagne » – un royaume – qui remplit toute la Terre (Daniel 2 :34-35). Cette pierre représente le Royaume de Dieu, « un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui […] subsistera éternellement » (verset 44).

 

De bonnes intentions,
des conséquences catastrophiques

Cette superpuissance de la fin des temps (qui sera détruite et remplacée par le Royaume de Dieu) débutera-t-elle avec l’intention de mener le monde entier au bord de la destruction ? Probablement pas. Au départ, elle sera pleine de bonnes intentions. L’année dernière, le ministre français de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a déclaré au journal allemand Handelsblatt que l’Europe devait devenir un « empire paisible ». Il a déclaré : « J’utilise [ce] terme pour sensibiliser l’opinion sur le fait que le pouvoir sera au cœur du monde de demain […] Le pouvoir fera la différence : le pouvoir technologique, économique, financier, monétaire et culturel sera crucial. L’Europe ne devrait plus hésiter à jouer de son pouvoir… » (“Le Maire souhaite que l’UE devienne un ‘empire’ pour peser face à la Chine et aux États-Unis”, RT France, 12 novembre 2018).

Où cela va-t-il nous mener ? Lorsque nous comprenons tous ces passages bibliques à la lumière des prophéties de Jésus dans Matthieu 24, nous voyons que ce dictateur conduira la planète vers la guerre mondiale et la dévastation. Cette époque de destruction sera si terrible qu’aucune chair ne survivrait sans une intervention extérieure spectaculaire et globale. Mais le Christ interviendra, Il combattra les armées de cet individu appelé « la bête » et de ses partisans, et Il écrasera cette dernière résurgence de l’Empire romain. L’Apocalypse déclare que les armées de la bête « combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi » (Apocalypse 17 :14).

L’Europe sombrera-t-elle à nouveau dans la guerre ? Malheureusement, ce sera le cas. La Bible montre que cette puissance européenne deviendra inquiétante et elle mènera le monde au bord d’une destruction totale – mais le Dieu des cieux interviendra et Il mettra fin à cette folie. Nous lisons au sujet de l’intervention directe de Dieu : « Voici, le jour de l’Éternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées […] L’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers » (Zacharie 14 :1-4).

À Son retour, Jésus-Christ écrasera les nations qui essaieront de Le combattre. Les armes les plus sophistiquées ne seront rien par rapport à la puissance absolue du Fils de Dieu lorsqu’Il descendra sur la Terre. Il mettra fin à toute rébellion et la déclaration dans Apocalypse 11 :15 se réalisera : « Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Ostervald).

Que ses dirigeants s’en rendent compte ou non, l’Europe se prépare pour la guerre. Des forces invisibles et méconnues la poussent vers un avenir sombre et inquiétant. Cependant, lorsque Jésus-Christ reviendra établir Son Royaume sur la Terre, Il abolira la guerre et l’Europe connaîtra finalement un repos durable, après avoir enduré une Histoire sanglante. Ésaïe prophétisa au sujet de cette époque : « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes […] Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :2, 4). Jésus-Christ établira Ses lois en tant que nouvelle norme pour toute l’humanité. Il apportera la paix mondiale, l’ordre et la véritable harmonie, en opposition au chaos et à la violence qui ont tourmenté l’humanité pendant des siècles. Au lieu de se préparer pour la guerre, les peuples d’Europe – et ceux du monde entier – se prépareront à apprendre la voie de la paix en bâtissant une nouvelle civilisation sous la direction attentionnée du Christ. Que Dieu hâte ce jour !

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