Qu’y a-t-il derrière les fêtes de fin d’année ? | Le Monde de Demain

Qu’y a-t-il derrière les fêtes de fin d’année ?

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Ne vous êtes-vous jamais arrêté pour réfléchir aux activités intenses, souvent fébriles, qui marquent les derniers mois de l’année (Halloween, Noël, le Nouvel An), pour vous demander : « Pourquoi fais-je cela ? Que signifie tout cela ? Y a-t-il une raison à ces choses ? »

Peut-être, au fond de vous-même, vous pressentez les réponses, et vous évitez de vous poser ces questions. Si vous n’avez pas peur de la réalité, et si vous cherchez à découvrir la véritable signification et le but de l’existence humaine, lisez ce qui va suivre – parce que ces informations sont véridiques – bien qu’elles soient obscurcies par les coutumes populaires des fêtes de fin d’année !

Futiles – et vides

Dans beaucoup de pays, la saison des fêtes de fin d’année est une période de divertissements, d’espiègleries et de fantaisies ! Fin octobre, un nombre croissant d’adultes enfilent des déguisements macabres sur leur lieu de travail pour prendre part à Halloween, alors que des enfants, accoutrés pareillement, font des incursions nocturnes chez les gens pour se faire inviter. Aux États- Unis, les matchs de football et les farandoles remplissent plusieurs fins de semaine. Après les réunions familiales du Thanksgiving Day à la fin novembre, la folle bousculade du mois de décembre commence pour Noël – les dépenses de cadeaux, l’envoi d’innombrables cartes de vœux et un tas d’autres activités sociales. Le Nouvel An déclenche une nouvelle ronde de manifestations et aussi des prises de bonnes résolutions – peut-être sont-elles les mêmes depuis dix ans – afin de devenir meilleur dans le courant de l’année !

Malheureusement, après que les costumes d’Halloween sont mis de côté, que les dîners du jour de Thanksgiving ont été digérés, que le bel arbre de Noël a été débarrassé et que les maux de tête d’un Nouvel An bien arrosé ont disparu, beaucoup de gens se retrouvent devant les factures à payer et face à une sensation de vide – le désappointement des lendemains de fêtes ! Nous connaissons cela, mais nous cherchons rarement à examiner les réponses aux embarrassantes questions telles que : Pourquoi garnir un arbre, décorer la maison de lampes, de guirlandes, de branches de sapin, de rennes volants, de gui – et d’associer, aux yeux des enfants, le Père Noël à la naissance de Jésus-Christ ? Quelle est la « logique » de cette saison ? Pourquoi faire tinter les clochettes des luges, et entonner des chants d’allégresse qui sonnent creux, en disant « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté », alors que les manchettes des journaux relatent de plus en plus de crimes violents, d’actes de terrorisme internationaux, de sécheresses et de famines, de guerres persistantes et de déclin moral ? Pourquoi des millions de chrétiens éprouvent-ils du plaisir à se déguiser en sorcières et en démons ? Pourquoi des nations, censément chrétiennes, perpétuent-elles des coutumes anti-chrétiennes qui font de la vie un cercle sans fin d’activités sociales, momentanément plaisantes, mais largement vides de sens ?

L’origine surprenante de ces fêtes

Que vous le croyiez ou non, les coutumes qui entourent Noël n’ont rien de commun avec Jésus-Christ. De même que la tradition d’Halloween, elles tirent leurs origines des pratiques religieuses païennes. Il est possible que cela vous scandalise, mais c’est la vérité – et la preuve est facile à démontrer. Des douzaines de livres, d’articles et de preuves matérielles démontrent ce fait – mais, pour des raisons diverses, vous n’y avez pas fait attention ou vous n’en avez jamais entendu parler!

Halloween dérive des coutumes du Nouvel An celte, païen, d’Écosse et d’Irlande de la période pré-romaine, « longtemps avant l’ère chrétienne » (“Halloween” Encyclopædia Britannica, 11ème édition. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article). Les druides païens, « aux environs du 1er novembre [...] tenaient leur grande fête d’automne et allumaient des brasiers en l’honneur du dieu-soleil, pour le remercier de la récolte. Plus tard, vint la croyance druidique que la veille de ce festival, Saman [Samhein], seigneur de la mort, convoquait les âmes méchantes [...] condamnées à habiter des corps d’animaux » (Ibid.).

Ces esprits défunts pouvaient rendre visite à leurs anciennes demeures (les druides croyaient à l’immortalité de l’âme) durant la dernière nuit de l’année celtique, lorsqu’ils étaient enfin libérés pour aller au ciel. Pendant le festival de Samhein, des chevaux, et parfois des hommes (remplacés plus tard par des chats noirs), étaient « attachés dans des cages en osier et brûlés vifs en sacrifice pour les âmes de leurs proches. À la fin, on voyait les célébrants affublés de masques et de costumes, défiler aux limites de la ville – un stratagème pour entraîner les âmes après eux » (Sunday Telegram, 27 octobre 1985, page 7).

L’Église, pour gagner de nouveaux convertis, mais réalisant son incapacité d’éliminer les coutumes populaires païennes, plaça tout simplement un label « chrétien » sur ces dates et ces pratiques traditionnelles. Au 8ème siècle, l’Église de Rome institua la fête de la Toussaint, le 1er novembre, en l’honneur des morts élevés dans les lieux saints. Le 2 novembre, le jour des morts, en l’honneur des esprits défunts qui ne sont pas élevés dans les lieux saints : « Avant de devenir une fête de l’Église en 998 de notre ère [...] ce jour était marqué par les célébrations du festival de Woden (Odin), le dieu de la mort » (The Pagan Book of Days, Pannick, page 124). Lors de cette fête, le peuple défilait sous des déguisements d’animaux. Il est étonnant que tant de chrétiens intelligents perpétuent et participent à ces coutumes festives, superstitieuses, dont la figure principale est le diable – sans tenir pas compte, ou en ignorant leurs origines païennes criantes.

L’histoire de Noël et de son folklore est similaire. Il est bien connu que l’idée largement répandue, selon laquelle Jésus naquit un 25 décembre est une pure invention. La Bible ne dit pas quand le Christ naquit, et elle ne montre pas que Sa naissance doit être célébrée. Des sources fiables et des faits historiques suggèrent que Jésus naquit aux environs de l’an 4 avant notre ère – lorsque Hérode mourut. Sa naissance eut probablement lieu en automne, parce que les troupeaux de moutons se trouvaient encore dans les pâturages (Luc 2 :8) – ce qui ne serait pas le cas en décembre. En outre, Jésus était de six mois le cadet de Jean-Baptiste, qui fut conçu fin juin (après que son père eut servi au temple avec la huitième classe d’Abia (voir Luc 1 :5 et 1 Chronique 24 :1-19). Josèphe, l’historien juif, indique qu’il y avait 24 classes de prêtres qui servaient au temple deux fois par an, pendant une semaine, à partir du mois de Nisan (au printemps, vers le mois d’avril). Si Jean était né en mars, Jésus serait né six mois plus tard, en septembre – pas le 25 décembre !

Pourquoi les gens célèbrent-ils alors la naissance du Christ, le 25 décembre ? La fin du mois de décembre est marquée par le solstice d’hiver, l’une des périodes de fêtes majeures du monde antique. Les historiens notent : « La naissance de nombreux sauveurs solaires et de dieux défunts est célébrée à cette époque, habituellement le 25 décembre », et « Noël est un extraordinaire amalgame de nombreuses traditions religieuses du paganisme antique et moderne, zoroastriennes, juives, mithriaques et chrétiennes » (Pennick, pages 132-133). Le Noël moderne est un composite de plusieurs fêtes de fin d’année, célébrées dans la Rome païenne. Les Saturnales (17-21 décembre) étaient une période de « décadence extravagante », au cours de laquelle les esclaves et les maîtres changeaient de rôles pour quelques jours. C’était une saison de festivités où l’on se saluait par « bonne saturnale ». Ensuite venait Sigillaria – la fête des poupées – le 22, où l’on achetait des jouets qui étaient offerts aux enfants. Brumalia (25 décembre) célébrait « l’anniversaire du Soleil Invincible, lorsque les jours commencent à s’allonger après le solstice » (Christmas and Christmas Lore, Crippen, page 7). C’étaient des moments de festivité, de beuverie et de débauche. Les Égyptiens célébraient aussi la renaissance du soleil à l’image d’un nouveau-né, plusieurs milliers d’années avant les Romains (voir The Golden Bough, éditions St. Martin, pages 471-472).

L’Église chrétienne ne célébra pas la naissance de Jésus aussi longtemps que les enseignements des apôtres restèrent intacts. En fait, à la fin de l’an 245 apr. J.-C., Origène « repoussa l’idée pécheresse de l’observance de l’anniversaire de la naissance du Christ » (Encyclopædia Britannica. 11ème édition). Cependant, au quatrième siècle, pour tenter de faire plus d’adeptes, « l’Église de Rome fixa catégoriquement l’anniversaire de naissance du Seigneur le 25 décembre » (Crippen, page 6). Le choix du festival du solstice d’hiver et de l’anniversaire de naissance du dieu-soleil était délibéré. Les nouveaux « convertis » pouvaient ainsi continuer, sans interruption, leurs anciennes coutumes populaires païennes – mais sous une nouvelle appellation « chrétienne » ! Les gens font la même chose aujourd’hui – ignorant, pour la plupart, ce qui se dissimule derrière cette façade « chrétienne ».

La célébration du Nouvel An, en janvier, date également de l’époque romaine. L’atmosphère festive des réunions, l’usage exagéré des boissons et le comportement débridé sont une relique des Saturnales païennes romaines. On retrouve les débuts du Nouvel An dans la fête turbulente gréco-romaine de Dionysos (Bacchus – le dieu du vin) au commencement de l’année. Le Maître du Temps, un homme aux cheveux blancs tenant une faux, représente le dieu grec Cronos (Saturne), le « moissonneur muet » qui mutila son père et mangea ses propres enfants au cours de scènes de cannibalisme (Encyclopedia Americana, volume 3, page 13). Nous admettons et perpétuons ces symboles païens dépravés dans le cycle sans fin d’amusements superficiels des activités des fêtes. Mais vous êtes-vous jamais demandé s’il n’y avait rien d’autre qui eût plus de consistante que cela ? Le folklore païen, adopté par la chrétienté traditionnelle, s’est-il substitué aux pratiques bibliques beaucoup plus significatives ?

La dimension cachée

Même si cela vous surprend, la Bible décrit une série définie de jours de Fêtes qu’il est ordonné au peuple de Dieu d’observer. Beaucoup ont déclaré que ces Fêtes étaient des pratiques de l’Ancien Testament, qui ne concernaient plus les chrétiens du Nouveau Testament. Rien n’est plus éloigné de la vérité ! Les Fêtes mentionnées dans les Écritures (voir Lévitique 23 et Deutéronome 16) ont une signification extrêmement intense et importante. Elles illustrent le plan divin de salut pour l’humanité. Elles révèlent les étapes majeures ou les événements de ce plan. La structure générale de ces Fêtes rappelle le véritable enjeu de la vie humaine. Ce but est enthousiasmant, inspirant – et il nous rend humbles. Cependant, il a été dissimulé par les traditions païennes que les Églises chrétiennes ont adoptées ! Les services de l’Église – qui sont des assemblées commandées – lors des Jours Saints rappellent la signification des Fêtes. Notez ce que l’historien W.D. Davies a écrit au sujet des pratiques des premiers chrétiens :

« Partout, spécialement à l’orient de l’Empire romain, il y aurait eu des chrétiens juifs dont la façon de vivre, vue de l’extérieur, n’était pas différente de celle des Juifs. Ils considéraient que l’Évangile en était la continuation [de la religion de Moïse] ; pour eux, la Nouvelle Alliance établie par Jésus lors du Souper du Seigneur avec Ses disciples [...] ne voulait pas dire que l’alliance faite entre Dieu et Israël n’avait plus de valeur. Ils observaient encore les Fêtes de Pâque, de la Pentecôte et des Tabernacles ; ils pratiquaient encore la circoncision et observaient le sabbat hebdomadaire, ainsi que les règles mosaïques concernant les aliments. » (Judéo-christianisme, “Paul and Jewish Christianity” 1972, page 72, cité par Samuele Bacchiocchi, From Sabbath to Sunday, page 151).

L’historien Edward Gibbon fit cette même observation : « Les quinze premiers évêques de Jérusalem étaient tous des Juifs circoncis ; et la congrégation sur laquelle ils présidaient, associait la loi de Moïse aux doctrines du Christ. Il était normal que la tradition primitive d’une Église, fondée cinquante ans plus tôt et gouvernée durant presque toutes ces années sous le contrôle presque immédiat d’un de ses apôtres, ait pu servir de norme quant à l’orthodoxie. Les Églises éloignées en appelaient fréquemment à l’autorité de leur vénérable parente » (The Decline and Fall of the Roman Empire, chapitre 15, section 1, page 389).

Dans un article récent (Tomorrow’s World, mars-avril 2000), nous parlions de la signification des Fêtes du printemps et du début de l’été – la Pâque, les Jours des Pains sans Levain, et de Pentecôte. La Pâque arrive au printemps (quand Dieu débute l’année – Exode 12 :2), et nous rappelle annuellement notre besoin d’un Sauveur et du pardon de nos péchés. L’agneau pascal, offert dans l’Ancien Testament (Exode 12 :3-6), préfigurait la venue de Jésus-Christ, qui devait mourir pour les péchés de toute l’humanité (Jean 3 :16). Quoique Jésus eût accompli le symbolisme de l’agneau sacrificiel (Ésaïe 53 :7 ; Jean 1 :29) les apôtres et l’Église primitive continuèrent à observer la Pâque (Luc 22 :14-16 ; 1 Corinthiens 11 :23-26) comme mémorial annuel du sacrifice du Christ. Durant les sept jours des Pains sans Levain, on élimine le levain des habitations, afin d’apprendre que pour obéir à Dieu, il faut retirer le péché (symbolisé par le levain) de notre vie. C’est en cela que consiste la croissance chrétienne – se repentir, changer, grandir et vaincre. Les apôtres et l’Église primitive observèrent les Jours des Pains sans Levain, afin de perpétuer le sens de ces jours (Actes 2 :38 ; 20 :6 ; 1 Corinthiens 5 :7-8).

L’Église du Nouveau Testament débuta à la Pentecôte, avec la descente du Saint-Esprit sur les disciples (Actes 2). La Fête de la Pentecôte (qui signifie “cinquantième”) est aussi appelée la Fête de la moisson ou des prémices, parce qu’elle tombe au commencement de la moisson d’été. C’était une petite moisson, préfigurant que Dieu n’appelle maintenant qu’un petit groupe de gens (Matthieu 13 :10-17 ; Jean 6 :44-66 ; 1 Corinthiens 1 :26-28), avant de commencer à œuvrer avec toute l’humanité. L’observance annuelle de la Pentecôte est un rappel constant que Dieu a un dessein spécial pour ceux qui sont appelés à devenir les prémices (Apocalypse 14 :1-5), et qu’une compréhension spéciale est donnée en recevant – et en étant nourri – du Saint-Esprit (Jean 14 :15-16, 26 ; 16 :13 ; 2 Timothée 1 :6-7).

Dans le plan de salut divin, les Fêtes de printemps et du début de l’été décrivent des événements qui se sont déjà passés. La mort de Jésus-Christ a accompli le symbolisme de la Pâque, il y a deux mille ans ; en conséquence, nous n’offrons plus d’agneau, mais nous observons la Pâque comme un mémorial de cet événement important. Les Jours des Pains sans Levain décrivent un processus continu d’élimination du péché. Les événements de la Pentecôte – le don du Saint-Esprit et le commencement de l’Église du Nouveau Testament – inaugurèrent l’ère chrétienne au 1er siècle après Jésus-Christ. Les Fêtes restantes qui tombent en automne sont prophétiques ; elles décrivent des événements majeurs encore à venir ! L’observance de ces Fêtes d’automne nous permet de comprendre le futur et d’espérer. Les quatre Fêtes d’automne marquent les étapes culminantes du plan divin pour l’humanité – une dimension qui a été largement cachée au monde – occultée par les fêtes populaires païennes !

Aperçu du futur

La Fête des Trompettes décrit le prochain événement du plan divin – un événement qui changera définitivement le cours de l’Histoire humaine – le retour de Jésus-Christ. La Bible fait coïncider la seconde venue du Christ avec la sonnerie de la septième trompette (Apocalypse 11 :15). Les trompettes étaient employées pour annoncer quelque chose, marquer les Fêtes, sonner l’alarme en temps de guerre (Nombres 10 :1-10). Des événements cataclysmiques précèderont le second avènement du Christ (Matthieu 24 ; Apocalypse 6 ; 8 ; 9). Jésus reviendra sur une planète ravagée par la guerre et la détresse, afin de sauver l’humanité d’une auto-destruction totale (Matthieu 24 :3-7, 21-22). Il conquerra les armées humaines qui s’opposeront à Son avènement (Apocalypse 19 :11-19). À Son retour, les saints (les « prémices ») obtiendront l’immortalité (1 Corinthiens 15 :51-54) et régneront sur la terre avec le Christ (Daniel 7 :26-27 ; Apocalypse 5 :10). L’observance annuelle de la Fête des Trompettes nous fait prendre conscience de ces événements incroyables. Elle procure un réel espoir dans un monde rempli de mauvaises nouvelles.

Le Jour des Expiations dépeint le fait que Satan – qui est le véritable instigateur des maux et des troubles en ce monde – sera lié pour mille ans, lorsque le Christ reviendra (Apocalypse 20 :1-2). Cet événement futur était symbolisé, dans l’Ancien Testament, par un bouc qui était lâché dans le désert en portant sur lui les péchés d’Israël. Alors que certaines traductions modernes de la Bible se réfèrent à cet animal comme le « bouc émissaire », suggérant par là qu’il n’était pas coupable, les traditions juives identifient correctement ce bouc comme le symbole du prince des anges déchus – c’est-à-dire Satan (Lévitique 16 :8-10). L’autre bouc était tué pour les péchés de la nation. Le jeûne du Jour des Expiations enseigne notre besoin d’être humbles et de devenir un avec Dieu (voir Lévitique 23 :27 ; Psaume 35 :13 ; Jean 17 :11).

La Fête des Tabernacles est le point culminant, physique et spirituel, de l’année. Alors que l’enseignement chrétien dit, depuis des siècles, que les bons iront au ciel – et qu’en « faisant la noce » durant les saturnales et Noël, on essaie de recréer le paradis sur terre pendant quelques jours. La Fête des Tabernacles dépeint, quant à elle, la venue effective du Royaume de Dieu sur cette terre. Cette Fête qui dure sept jours, donne chaque année un avant-goût des mille ans du règne du Christ et des saints ressuscités (Apocalypse 20 :4-6). Durant cette période (le Millénium) le gouvernement de Dieu établira la paix et la justice sur cette terre, et restaurera toutes choses (Ésaïe 9 :6-7 ; Actes 3 :19-21). Ce sera une époque où régneront l’harmonie (Ésaïe 11 :6-9), la bonne santé et l’abondance (Ésaïe 35 ; Amos 9 :13). Des villes seront reconstruites (Ésaïe 61 :4 ; Ézéchiel 6 :10). Le gouvernement de Dieu annoncera publiquement au monde entier les lois de Dieu à partir de Jérusalem (Ésaïe 2 :2-4).

Le Dernier Grand Jour est la dernière Fête du calendrier sacré de Dieu. Il décrit la période de Jugement du Grand Trône Blanc dont l’apôtre Jean a parlé (Apocalypse 20 :11-12), et qui sera celle durant laquelle le Saint-Esprit sera offert à toute l’humanité (Jean 7 :37-39 ; Ézéchiel 36 :24-27). Après le Millénium, il y aura une grande résurrection de tous ceux qui auront vécu antérieurement (Apocalypse 20 :5). Le message du Dernier Grand Jour révèle que ceux qui sont morts, sans avoir entendu l’Évangile, ne sont pas perdus. Ils ne sont pas destinés automatiquement à l’enfer. Ils attendent cette grande résurrection dans l’inconscience de la tombe ; ils auront leur opportunité personnelle de saisir le salut et la vie éternelle (voir Job 14 :10-15). Ceux qui rejetteront la voie divine, lors de cette période de jugement (qui durera apparemment cent ans, selon les indications d’Ésaïe 65 :20), seront consumés dans un étang de feu (Apocalypse 20 :14- 15). Cependant, ceux qui choisiront de vivre selon la voie divine obtiendront la vie éternelle.

Avertissements et espoir

Maintenant, vous pouvez penser que tout cela est intéressant, mais est-ce vraiment utile d’observer ces Fêtes de l’Ancien Testament ? Ne pouvez-vous pas « aimer le Seigneur » sans voir de mal à vous costumer pour Halloween ? Vous pensez peut-être honorer Jésus en fêtant Sa naissance, et en tant que personne raisonnable, vous savez éviter les excès du Nouvel An. Est-il mal de donner un nouveau sens à l’ambiance « joyeuse » de l’ancien folklore païen ? Vous pourriez dire qu’après tout, « nous n’adorons pas les divinités païennes, nous démontrons seulement notre amour envers Dieu ».

La Bible répond précisément à ces questions ! Dieu a dit à la nation d’Israël d’observer Ses commandements sans les altérer (Deutéronome 4 :1-2). Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu mit les Israélites continuellement en garde de ne pas oublier Ses commandements (Deutéronome 8 :10-14) et de fuir la séduction des mauvaises pratiques religieuses des nations païennes. Dieu a spécifiquement déclaré : « Garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant [...] Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Éternel » (Deutéronome 12 :30-31). Dieu dit encore, dans ce contexte : « Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien » (Deutéronome 12 :32).

Ces avertissements précis sont répétés à travers l’Ancien Testament et le Nouveau. Le prophète Jérémie a dit, de façon significative, aux Israélites : « N’imitez pas la voie des nations [...] Car les coutumes des peuples ne sont que vanité » (Jérémie 10 :2-3). Jésus a également dit : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’il m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Matthieu 15 :8-9). L’apôtre Paul fit la même remarque (1 Corinthiens 10 : 6-7 ; 2 Corinthiens 6 :14-17). Cependant, l’histoire des Israélites – et des Églises chrétiennes modernes – montre qu’ils ont ignoré et qu’ils n’ont pas tenu compte de ces instructions précises. C’est pourquoi Dieu inspira Moïse à dire, il y a des milliers d’années : « Car je sais qu’après ma mort vous vous corromprez, et que vous vous détournerez de la voie que je vous ai prescrite ; et le malheur finira par vous atteindre, quand vous ferez ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, au point de l’irriter par l’œuvre de vos mains » (Deutéronome 31 :29).

Cette époque de punition nationale est prête à tomber sur les descendants des anciens Israélites (comme cela est expliqué dans notre brochure intitulée Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie). Dieu a béni les peuples occidentaux, mais ces derniers se sont laissés égarer en suivant des coutumes païennes qui sont « amusantes », mais fausses et vides de toute signification réelle ! Ils ont substitué des coutumes déclarées mauvaises par Dieu aux Fêtes qu’Il a ordonné d’observer, pour que l’on se souvienne de Son magnifique plan de salut et du vrai but de la vie. Ils ont prêté attention aux faux enseignants « qui appellent le mal bien, et le bien mal » (Ésaïe 5 :20). Ils ont été trompés par des chefs religieux « qui retiennent injustement la vérité captive » (Romains 1 :18). Ils ont « changé la vérité de Dieu en mensonge » et « ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur » (Romains 1 :25). Lorsque vous commencerez personnellement à observer les Fêtes ordonnées par Dieu, vous commencerez à comprendre le pourquoi de la vie. La Bible et le monde qui vous entoure commenceront à vous sembler logiques. Les frivolités et les fantaisies des fêtes de fin d’année vous sembleront complètement vides, en comparaison de l’intérêt que vous porterez à cette nouvelle connaissance et à sa mise en pratique dans votre vie. Il est peut-être temps d’ouvrir vos yeux sur ce qui se cache, en fin de compte, derrière les fêtes de fin d’année !

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