Chine : Le retour du Dragon | Le Monde de Demain

Chine : Le retour du Dragon

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Quelle est la véritable signification de l’ascension de la Chine ?
La Bible offre des « clés » importantes.

Après environ deux siècles d’humiliation et de décadence, le Dragon impérial chinois se remet en mouvement et avance à grands pas vers le centre de la scène internationale. La Chine, parfois appelée « le géant endormi » ou « le malade de l’Asie », a rapidement émergée pour devenir le nouvel épicentre de l’industrie, du commerce et des finances asiatiques – ainsi que de la puissance militaire !

De par son statut de nation la plus peuplée de la terre, avec la plus grande armée au monde, la Chine génère à nouveau de l’intérêt à travers l’est asiatique et ailleurs. L’ancien « dragon » rusé est déterminé à récupérer une position dominante, qu’il estime légitime pendant le 21ème siècle. L’apparition d’une superpuissance ambitieuse et belligérante, dans le lointain Orient, est extrêmement significative et aura des conséquences sinistres pour l’Amérique et l’Occident.

Napoléon avait prédit : « Lorsque la Chine se réveillera, cela secouera le monde. » Ces paroles deviennent une réalité. La Chine, la nation ascendante connue sous le nom de « Dragon Rouge », occupe déjà toute la partie orientale de l’Eurasie – la population la plus grande et la plus conflictuelle du monde. Cette pièce essentielle de la géographie est un « chaudron de civilisations », qui commence à bouillir sur toute sa surface, avec la résurgence d’un nationalisme profond et belliqueux. Les prophéties bibliques indiquent que juste avant le retour de Jésus-Christ, tout le continent eurasien explosera à cause de la confrontation de nations la plus spectaculaire et la plus dévastatrice que le monde ait jamais vu. Actuellement, nous sommes les témoins des « premiers rounds » de ce cataclysme ! Les commentateurs laïques sentent venir le danger, mais ils ne saisissent pas la profonde signification prophétique du retour du Dragon. Nous devons comprendre ce qui se passe avec la Chine, car les événements étonnants qui en découleront affecteront notre vie !

Un passé glorieux

La quête actuelle de prééminence internationale de la part de la Chine peut sembler audacieuse et présomptueuse, mais « ce qui est habituel pour la Chine est inhabituel pour l’Occident » (“China : À World Power Again”, Kaplan, Atlantic Monthly, août 1999, page 16. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article). Pendant la majeure partie de sa longue histoire, la Chine était un État puissant. Les Chinois constituent « la plus ancienne civilisation ininterrompue dans le monde […] et aussi le plus ancien État centralisé » (The Heart of the Dragon, Clayre, 1985, page 1). Tandis que les Empires d’Égypte, d’Assyrie, de Babylone, de Grèce et de Rome se levaient puis s’effondraient, l’Empire Chinois continuait à grandir en taille et en splendeur. Les Chinois appelaient leur pays « le Royaume du Milieu, car ils croyaient que c’était le centre, ou le milieu de la terre » (The Eagle and the Dragon, Lawson, 1985, page 32). Le Trône du Dragon de l’Empereur gouvernait « toutes choses sous les cieux ». Le gouvernement central était hiérarchique et autoritaire. Historiquement, les Chinois regardaient les étrangers comme des barbares – comme des individus inférieurs à eux.

Les Chinois ont inventé et utilisé le papier, l’imprimerie avec ses caractères amovibles, la poudre à canon, la boussole (utilisant le magnétisme), l’arc et la porcelaine « bien avant que cela fût connu en Europe » (China Today, Shanor & Shanor, 1995, page 78). Marco Polo avait raconté les splendeurs de la Chine qui paraissaient incroyables aux oreilles européennes. Au début du 15ème siècle, l’empereur Ming avait envoyé une flotte de bateaux luxueux – les plus grands bateaux de bois jamais construits – en Indonésie, en Inde et en Afrique pour établir des relations commerciales et pour impressionner les autres nations de la splendeur de la Chine (When China Ruled the Seas, Levathes, 1994, page 21).

Le glorieux passé de la Chine est « considéré par la majorité des Chinois comme une source d’orgueil » (Understanding China, Starr, 1997, page 56). Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale de l’ancien président américain Carter, notait « qu’être Chinois signifiait être cultivé, et que pour cette raison, le reste du monde devait avoir de la déférence pour la Chine » (The Grand Chessboard, 1997, pages 13 et 14). La civilisation chinoise a depuis longtemps développé une « idée profonde et un sentiment enraciné de supériorité culturelle » (Ibid., page 13). Cela a rendu la Chine méfiante et fermée à toutes les idées extérieures, une nation avec laquelle il est difficile de s’entendre. Ce sont ces facteurs qui motivent le comportement de la Chine et son action pour récupérer une position dominante dans le monde.

Des centaines d’humiliations

Les profondes cicatrices des Guerres de l’Opium ont guidé les ambitions de la Chine. Au cours des années 1840, les Britanniques ont combattu et vaincu les Chinois à de nombreuses reprises pour protéger le commerce lucratif et illégal de l’opium en Chine. Les Britanniques ont conquis Hong Kong et ont étendu leurs transactions commerciales en Chine au moyen d’accords inégaux. D’autres puissances occidentales – le Portugal, l’Amérique, l’Allemagne et la Russie – ont également soutiré des accords similaires au gouvernement Mandchou, corrompu et malade, qui forçait la Chine à ouvrir ses portes au monde extérieur. Les missionnaires chrétiens arrivaient souvent dans les bateaux qui transportaient de l’opium, et leurs efforts pour convertir ces « païens » étaient perçus comme des attaques contre le mode de vie chinois. Cela leur semblait fourbe et hypocrite. Quand les Chinois ont essayé de mettre à l’exploitation impitoyable de leur pays par les « démons étrangers », avec la Révolte des Boxers en 1900, ils furent une fois encore battus par les puissance occidentales. Cette période d’humiliation est « quelque chose que la Chine n’oubliera pas de sitôt » (Lawson, page 42).

L’exploitation de la Chine, par des puissances étrangères, a « généré un profond sentiment d’humiliation culturelle, qui a motivé les Chinois pendant le 20ème siècle ; la plus importante humiliation avec la collision de leur sentiments enracinés, de supériorité culturelle, à la réalité humiliante de la Chine post impériale » (Brzezinski, page 15).

Brzezinski continue : « Dans cette perspective, la chute de la Chine – les cent cinquante dernières années d’humiliation de la Chine – est une aberration, une profanation de la qualité particulière de la Chine, et une insulte personnelle pour chaque Chinois. Cela doit être effacé, et ses auteurs [la Grande-Bretagne, l’Amérique, la Russie et le Japon] doivent être punis » (Ibid., page 158). Concernant les États-Unis, un général chinois a déclaré : « Pendant une période relativement longue, il sera nécessaire que nous cultivions notre sens de vengeance […] Nous devons cacher nos capacités et attendre notre tour » (The Coming Conflict with China, Bernstein & Munro, 1997, page 3). La Chine est déterminée à se venger des offenses passées.

Le retour du Dragon

En 1949, après un « siècle de honte », les communistes chinois ont établi la République Populaire de Chine, dans ce qui fut la « plus grande révolution de masse de l’histoire mondiale » (“China’s Communist Revolution : À Half-Century Perpective”;, Current History, Septembre 1999, page 243). Leurs objectifs étaient d’unifier la Chine et d’éliminer les incursions étrangères. En dépit des revers et des privations, « des progrès significatifs ont été faits concernant l’alimentation, le bien-être, la santé et l’éducation » (Ibid., page 246). Au cours des vingt-cinq dernières années, l’ouverture de la Chine aux idées occidentales a accéléré son développement et a propulsé son économie à la troisième place mondiale. L’Amérique et les autres nations occidentales ont aidé l’économie et le développement militaire chinois, pendant ces années, pour « contrebalancer » l’influence russe en Asie. Cependant, avec la soudaine implosion de l’Union soviétique, au début des années 1990, la Chine a émergé – presque en une nuit – comme la plus grande puissance en Asie.

Le développement de l’économie chinoise et sa position grandissante de puissance ont rallumé la fierté nationale, la confiance en soi, et ont réveillé des ambitions impériales longtemps enfouies. Le président Jiang Zemin a juré « d’unifier la Chine et de rétablir sa puissance » (Newsweek, 11 octobre 1999, page 49). Les publications contrôlées par le gouvernement se vantent du retour de Hong Kong et de Macao « démontrant la force de la Chine » et rendant tous les Chinois « extrêmement fiers de la gloire de l’Asie au 20ème siècle » (“Macao : Yesterday, Today et Tomorrow”, Fugen, China Today, décembre 1999, page 34). La Chine est décrite comme « un grand pays avec d’anciennes origines », qui a « apporté d’excellentes contributions à l’humanité » (Ibid., page 7). La Chine moderne apparaît « comme un dragon, s’élevant vers le 21ème siècle » (Ibid.). La Chine rebondit et elle a l’intention de reprendre sa place prééminente dans le monde. Le réveil longtemps espéré est en train d’avoir lieu. Mais où cela va-t-il aboutir ?

Le Grand Jeu

Les indicateurs de la direction future de la Chine sont déjà disponibles dans l’histoire, la géographie et la philosophie de l’Asie, ainsi que dans les déclarations des dirigeants chinois. Pendant des siècles, la Chine a été participant, spectateur et victime des grands conflits sur le continent eurasien. Au 19ème siècle, la course pour l’empire en Asie centrale entre la Russie tsariste et la Grande-Bretagne victorienne fut appelée « le Grand Jeu » et a engendré la « grandiose théorie selon laquelle le contrôle de “zone centrale” de l’Eurasie assurerait la maîtrise du monde » (Tournament of Shadows, Meyer & Brisac, 1999, pages XVIII et 569).

La Chine est située sur le bord oriental de la « zone centrale » de l’Eurasie, et elle a sérieusement l’intention de devenir un acteur majeur dans le « Grand Jeu ». La Chine s’est emparée du Tibet, « car le contrôle du Tibet donne aux Chinois les terres les plus élevées d’où ils peuvent menacer toute l’Asie du Sud » (Red Dragon Rising, Timperlake & Triplett, 1999, page 57). En fournissant en armes la Birmanie et le Pakistan, la Chine essaye d’encercler et de neutraliser son rival (aussi peuplé), l’Inde.

La Chine a passé des accords avec trois États de l’Asie centrale, et a établi un nouveau « partenariat stratégique » avec la Russie (“China’s Search for a Global Role”, Yahunda, Current History, septembre 1999, page 269). La Chine est en passe de contrôler toute la « zone centrale » eurasienne. Un des généraux chinois les plus hauts placés a déclaré : « Depuis le début des années 1990, nous nous sommes adaptés et préparés à la stratégie de suprématie mondiale et à la politique de fer » (Timperlake & Triplett, page 145).

La philosophie chinoise a aussi influencé la politique étrangère de la Chine. Le célèbre commentaire de Mao Tsé Toung « le pouvoir est au bout du fusil » est toujours d’actualité. La République Populaire de Chine « s’est maintenant engagée dans une des prises de positions militaires les plus rapides et les plus vastes dans le monde » (“The Coming Conflict with China”, Bernstein & Munro, Foreign Affairs, mars-avril 1997, page 25). Sun Tsu, le sage militaire chinois, disait que « l’essence de la guerre c’est la tromperie » et que « l’armée est établie en secret » (The Complete Art of War, Sawyer, 1996, page 24). La Chine est comme cela, « établissant, essentiellement en secret, une vaste machine de guerre basée sur les armes et les tactiques les plus modernes » (Timperlake & Triplett, page 14). Cette philosophie explique aussi pourquoi la Chine a souvent démenti et dissimulé ses véritables intentions. Les instructions de Sun Tsu disant « d’acquérir les bénéfices de la terre » sont reflétées par les mouvement stratégiques de la Chine, pour occuper les îles du sud de la mer de Chine, qui sont à cheval sur deux voies maritimes stratégiques, et pour prendre possession des ports clés aux extrémités du canal de Panama. Ces actions peuvent menacer les politiques économiques du Japon et de l’Amérique.

L’aspect le plus sérieux de la prise de position militaire de la Chine implique de disposer d’armements high-tech et d’équipements informatiques pour la guerre de l’information. Cela inclut l’usage des missiles de précision longue portée, et aussi le brouillage ou le piratage des ordinateurs ennemis pour désorganiser les communications et le trafic aérien, pour provoquer des coupures sur les réseaux électriques, vider les comptes bancaires et contaminer l’approvisionnement de l’eau potable. L’Armée de Libération Populaire a développé « le plus grand programme de guerre de l’information après les États-Unis » (Timperlake & Triplett, page 123). Les stratèges occidentaux, qui surnomment l’armée chinoise de « plus grande armée de brocante au monde », et rigolent en comparant les forces chinoises et américaines, oublient ce point. Les stratèges chinois ne s’occupent pas de reproduire l’équipement américain, mais ils veulent « développer tout un nouveau système d’armement » qui « pourrait rendre obsolète toutes les catégories d’armes traditionnelles » (voir The American Spectator, janvier 2000, page 69 ; Commentary, juillet-août 1999, page 32). Cela coïncide avec l’approche de Sun Tsu disant que le but suprême de la guerre est de vaincre l’ennemi sans combattre, et d’utiliser des méthodes « peu orthodoxes ». Mais que cela signifie-t-il pour l’Amérique ?

L’Amérique et la Chine dans la prophétie

Les experts en relations internationales reconnaissent que l’Amérique et l’Occident entre dans une période critique – mais ils ne voient qu’une partie du tableau. Aujourd’hui, l’Amérique est indiscutablement la plus grande puissance mondiale, et les nations occidentales ont gouverné le globe au cours des deux derniers siècles. Cela est en train de changer. Comme l’ont montré Samuel Huntington de Harvard et d’autres historiens, « l’expansion de l’Occident » est terminée, et « la révolte contre l’Occident » a commencé (The Clash of Civilizations, 1996, page 53). Les principaux concurrents de l’Occident sont les civilisations islamiques et asiatiques – particulièrement la Chine. Selon Huntington, le boom économique de l’Asie orientale est « un des développements les plus significatifs dans le monde pendant la seconde moitié du 20ème siècle » (Ibid., page 103). Beaucoup d’Asiatiques attribuent cela à « la supériorité de leur culture et à la décadence de l’Occident », et ils pensent qu’il est temps pour l’Asie de « répondre » à l’Occident (Ibid., pages 107 et 108).

Les anti-américains augmentent aussi en Asie – particulièrement en Chine. En 1995, le président chinois Jiang Zemin a déclaré aux généraux de l’Armée de Libération Populaire : « Je suis conscient du fait que l’Occident [les États-Unis] restent notre ennemi principal » (Timperlake & Triplett, page 133). L’Amérique est perçue comme le principal obstacle dans la quête de la Chine à redevenir une puissance régionale et globale. La Chine est offensée de l’ingérence américaine dans ses affaires internes et « l’intimidation internationale », pour que « la Chine reste en bas ». Beaucoup de Chinois perçoivent l’Amérique comme un « tigre de papier édenté » que l’on peut acquérir – si le prix est correct. La Chine voit les États-Unis comme une superpuissance dont les jours sont comptés – une superpuissance qui devra être remplacée. Les analystes politiques étrangers mettent en garde que l’Amérique et la Chine « se dirigent vers un désastre » (China Briefing, Joseph, 1997, page 9), et que les conflits d’intérêts entre les deux nations « seront les principales rivalités mondiales dans les prochaines décennies du 21ème siècle » (Bernstein & Munro, page 4). Une explosion pourrait avoir lieu concernant Taiwan, ou le contrôle du sud de la mer de Chine.

Ce que ces analystes ne comprennent pas, c’est que la situation sino-américaine commence à ressembler aux prophéties décrites dans la Bible. Les Écritures révèlent que la fin des temps approche, et que Dieu est en train de « briser la force » de la puissante Amérique – à cause de ses péchés (Lévitique 26 :19). Cette époque est juste devant nous. Dans les prophéties bibliques des temps de la fin, « Israël » représente principalement les peuples descendant des Américains et des Britanniques comme cela est expliqué dans notre brochure gratuite, intitulée Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie. Le livre d’Osée décrit l’Israël des temps de la fin comme « une colombe stupide, sans intelligence » (Osée 7 :11) qui « va vers ses amants » (Osée 2 :13), qui « poursuit le vent d’orient » (Osée 12 :1), et qui réjouit ses dirigeants par sa méchanceté et ses mensonges (Osée 7 :1-3). C’est une description incroyablement juste concernant les relations de l’Amérique avec la Chine, au cours de ces dernières années. L’Amérique a naïvement cherché à joindre les Chinois aux profits financiers et humanitaires. Elle leur a donné une technologie sensible, en ignorant les intentions militantes de la Chine, espérant que les Chinois adopteraient la démocratie et deviendraient comme les Américains – mais il n’en est rien ! En tant que la plus grande nation du lointain Orient et principale partenaire commerciale, la Chine est mentionnée par la référence au vent d’orient.

Osée avertit Israël que « des peuples s’assembleront contre eux », et que « le vent d’orient viendra » agitant une « épée » (Osée 10 :10 ; 13 :15-16). Actuellement, la Chine arme des nations contre l’Occident, et les missiles nucléaires chinois, pointés sur les villes et les bases américaines dans l’ouest du Pacifique, sont des modèles Dongfeng (vent d’orient) (“China’s Nuclear Forces : An Assessment”, Goodwin, Current History, Septembre 1999, page 260).

Osée 10 :14 indique que les « forteresses [d’Israël] seront détruites ». Le livre de Deutéronome avertit Israël qu’il se fera battre par ses « ennemis ; il sortira contre eux par un seul chemin, et il s’enfuira devant eux par sept chemins ; et il sera un objet d’effroi pour tous les royaumes de la terre » (Deutéronome 28 :25). Les troupes chinoises ont combattu les Américains dans une impasse en Corée, et les armées chinoises ont contribué à la débâcle de l’Amérique au Vietnam. L’Amérique est le point central du ressentiment en Asie et dans les pays islamiques.

D’autres prophéties, à propos de l’Israël des temps de la fin, mentionnent que « des étrangers consument sa force, et il ne s’en doute pas » (Osée 7 :9). Cela décrit avec justesse les efforts de la Chine, récemment révélés, pour s’emparer des secrets militaires américains (Time, 7 juin 1999). Osée révèle aussi que « l’orgueil d’Israël » causera sa chute (Osée 5 :5) et qu’Israël « aura honte de ses desseins » (Osée 10 :6). Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’Amérique a initié des visites d’échanges qui ont permis au personnel militaire chinois de voir ses équipements militaires les plus sophistiqués et des manœuvres – et même de poser des questions au sujet de la vulnérabilité et des failles des porte-avions américains (The New Republic, 19 avril 1999, page 13). Des analystes perspicaces ont observé que « nous ne devrions pas aiguisé l’épée qui pourrait être utilisée par le peuple chinois, nos alliées régionaux, ou même contre nous-mêmes » (Timperlake & Triplett, page 200). Inconsciemment, l’Amérique est en train « d’armer la Chine contre elle », et cela pourrait apparaître comme « une bévue stratégique majeure » (Commentary, juillet-août 1999, pages 27 et 33).

Les prophéties bibliques indiquent que l’ascension de la Chine jouera un rôle significatif dans le déclin de l’Amérique. Mais la Bible en révèle encore plus, concernant les actions futures de la Chine de par le monde.

Le futur de l’Eurasie

Pendant près de deux mille ans, beaucoup de gens se sont demandés comment les prophéties des temps de la fin, des livres de Daniel et de l’Apocalypse, se réaliseraient. Avec l’incroyable vitesse à laquelle démarre le 21ème siècle, la majorité des nations du continent Eurasien sont déjà sur la même ligne prophétisée, il y a des millénaires, dans les Écritures.

La population concentrée sur les terres eurasiatiques – y compris la Chine – représente près de 75% de la population mondiale. Le continent eurasien, qui a vu l’ascension et la chute de la plupart des grands Empires de l’Histoire, a été décrit comme « l’échiquier sur lequel les combats pour la primauté mondiale continuent d’être joués » et l’endroit où « un rival potentiel de l’Amérique pourrait s’élevait » (Brzezinski, pages 31 et 39). Tandis que l’Amérique donne actuellement une certaine stabilité en Eurasie, le « retrait soudain de l’Amérique [ou] l’émergence soudaine d’un rival prospère pourrait provoquer une grave instabilité internationale » (Ibid., page 30). Le rival dont parle Brzezinski est la Chine – une superpuissance émergeante à l’est de l’Eurasie. Samuel Huntington écrivit que

« l’ascension de la Chine est la source potentielle à une grande guerre de civilisations entre les États » (Huntington, page 209). Cela préparerait la scène sur le contient eurasien pour les événements décrits dans Daniel et dans l’Apocalypse.

La Bible révèle aussi qu’une alliance puissante de dix nations en Europe Centrale (l’ouest de l’Eurasie) se lèvera juste avant la fin de cette ère (voir Daniel, chapitres 2 et 7 ; Apocalypse, chapitres 13 et 17). Daniel révèle qu’aux « temps de la fin », le roi du midi [ou roi du sud] attaquera le roi du septentrion [ou roi du nord], et que le septentrion contre-attaquera et envahira une grande partie du Moyen-Orient (Daniel 11 :40-43). C’est exactement le scénario qui se déroule, aujourd’hui ! Le roi du septentrion sortira de la Communauté européenne en formation – qui a déjà été défiée par les nations islamiques du sud. Quelques nations arabes ont pointé des missiles vers l’Europe, et les armées américaines et européennes ont envahi, à plusieurs reprises, des pays arabes au cours des dernières années. La majorité des grands acheteurs d’armes de destruction massive « se trouvent dans la périphérie méridionale [au sud] de l’Europe », et ce sont des clients de la Chine (Timperlake & Triplett, page 95). La menace d’une destruction massive de l’Europe par le sud est réelle !

Daniel écrivit que le roi du septentrion sera inquiété par « des nouvelles de l’orient et du septentrion » (Daniel 11 :44). Au nord et à l’est de Jérusalem, il y a la Russie et la Chine, qui sont avec l’Europe (notamment la France et l’Allemagne), les acteurs principaux du continent eurasien « motivé par une vision ambitieuse » (Brzezinski, pages 43-44). Alors que la bête européenne émergeante devient la première puissance dans l’ouest de l’Eurasie, la Russie et la Chine commenceront à s’opposer ou à faire contrepoids. Cela aussi a déjà commencé. La Chine a créé un « couloir pour le pétrole » avec les nations islamiques, et elle a fait de la Russie son « partenaire stratégique ». En Russie, l’eurasianisme – c’est-à-dire la mise en place d’alliance vers le sud avec les nations islamiques et vers l’est avec la Chine – est toujours en vogue (“Dreams of the Eurasian Heartland : The Reemergence of Geopolitics”, Clover, Foreign Affairs, mars-avril 1999, page 9). Huntington a écrit que « la Russie et la Chine unifiées feraient pencher la balance de façon décisive contre l’Occident » (page 241). Brzezinski craint que « le scénario le plus dangereux soit une grande alliance entre la Chine, la Russie, et peut-être l’Iran […] unifiés non pas idéologie, mais pour des griefs complémentaires » (page 55). C’est essentiellement ce que la Bible a prédit depuis longtemps – et c’est ce qui se déroule sur la scène mondiale, aujourd’hui !

Comme nous l’avons écrit dans nos articles, Apocalypse 9 :1-12 indique que la puissante bête européenne, en réponses aux nouvelles troublantes venant du nord et de l’est – peut-être une coalition anti-occidentale – lancera une attaque dans cette direction. Les « rois de l’orient » (la Russie, le Chine et leurs alliés) lanceront une contre-attaque en direction de l’Europe avec une armée de 200 millions de soldats (Apocalypse 9 :13-19 ; 16 :12). Cet événement détruira un tiers de l’humanité. Voici la grande « guerre de civilisations » crainte par Huntington. Cela est décrit dans les prophéties bibliques, et se mettra en place juste avant le retour de Jésus-Christ.

La Bible indique que les armées orientales et occidentales se rassembleront une fois encore à Harmaguédon (la vallée de Meguiddo, là ou ont eu lieu d’importantes batailles depuis les temps anciens jusqu’à la Première Guerre mondiale), dans une lutte finale pour contrôler le monde (Apocalypse 16 :12-16). Jésus-Christ, de retour, battra ces armées dans une impressionnante confrontation surnaturelle (Apocalypse 19 :19-21). D’autres prophéties dans Ézéchiel 38 et 39 révèlent que les armées de Gog (la Russie) et Magog (les nations orientales dont la Chine) essayeront d’envahir Jérusalem avant que le Royaume de Dieu ne soit établi sur la terre, mais le Dieu suprême les mettra en défaite.

Ces glorieuses nations anciennes apprendront qui est vraiment le Dieu des cieux, et que la paix et la véritable puissance ne sont pas au bout du fusil, mais en apprenant à vivre par les lois divines (voir Ésaïe 59 :8 ; Psaume 119 :165). Pendant la longue période connue sous le nom de Millénium, toutes les nations et tous les peuples, y compris la Chine, auront leur part à jouer dans la paix et l’harmonie sous le Royaume de Dieu (voir Ésaïe 2 :2-4).

Un des journalistes les mieux informés d’Europe a déclaré que les événements à venir, en Chine, auraient « d’énormes » implications pour le reste du monde (China, Hong Kong, Taiwan, Inc., van Kemenade, 1997, page 32). Des analystes américains affirment que « les pays démocratiques seront désagréablement surpris par l’émergence d’une superpuissance expansionniste, non démocratique, équipée des armes les plus modernes […] L’Amérique et ses alliés souffriront bientôt des conséquences dévastatrices d’avoir ignoré l’ascension du Dragon à l’est » (Timperlake & Triplett, pages 12 et 17). Les prophéties bibliques expliquent quelles en seront les conséquences – pour l’Amérique et pour le monde. L’ascension de la Chine causera la mort de l’Amérique et une menace grandissante pour l’Europe – juste avant l’avènement de Jésus-Christ. Le retour du Dragon est très significatif, au-delà de ce qu’en comprenne mes commentateurs laïcs. Vous devez connaître le Dieu qui a inspiré toutes ces prophéties incroyables, et qui vous donne « la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme » (Luc 21 :36). Demandez-nous, dès à présent, un exemplaire gratuit de notre brochure intitulée Le Dieu réel – Preuves et promesses. Elle vous aidera à avoir un bon point de départ – et cela pourrait changer votre vie !