Le pape permet-il l’homosexualité ?

Les propos récents du pape sont-ils une ouverture de l’Église catholique vers l’homosexualité ?

En rentrant des Journées mondiales de la jeunesse au Brésil, où il fut traité comme une rock star (Telegraph, 27 juillet 2013), le pape François a tenu une conférence de presse pendant laquelle il a rappelé « la position de l’Église catholique qui considère les actes homosexuels comme un péché », mais « l’Église ne condamnait que les actes et non l’orientation homosexuelle » (Le Nouvel Observateur, 29 juillet 2013).

« En 2005, de nouvelles consignes édictées par Benoît XVI interdisaient même l’entrée […] à la prêtrise, aux hommes “qui […] présentent des tendances homosexuelles profondément enracinées” », mais le pape François a déclaré que si « un prêtre, une religieuse a fait un péché et s’est converti, le Seigneur pardonne » (Le Monde ; Le Figaro, 30 juillet 2013). Plus tard, le cardinal Timothy Dolan a clarifié la position de l’Église catholique : « L’homosexualité n’est pas un péché, les actes homosexuels en sont un » (Catholic World Press, 31 juillet 2013).

Son rejet clairement affiché du train de vie fastueux des papes l’a rendu très populaire chez les masses catholiques, particulièrement dans les pays en développement. Mais il apparaît davantage comme un personnage politique charismatique faisant des déclarations qui accommodent les électeurs, au lieu de rester ferme avec les Écritures qui déclarent que l’homosexualité est un péché et une abomination pour Dieu (Lévitique 18 :22).

Les prophéties bibliques ont annoncé qu’à la fin des temps, un individu « prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très-Haut, et il espérera changer les temps et la loi » (Daniel 7 :25). Il s’agit de la « femme » (l’Église) qui chevauche la bête à venir et qui la conduira (voir Apocalypse 17). Pour en apprendre davantage sur l’Antéchrist des temps de la fin, lisez notre brochure intitulée Quelle est l’identité de l’Antéchrist ?