Les symptômes de la violence politique au Mexique | Le Monde de Demain

Les symptômes de la violence politique au Mexique

Commenter cet article

Les dernières élections locales et nationales au Mexique ont été « les plus violentes dans l’histoire récente » (Huffington Post, 15 juillet 2013). Les campagnes ont été marquées par des violences qui ont emporté la vie « de douze candidats, de membres de leur famille et de militants » et par plusieurs kidnappings. À l’intérieur comme à l’extérieur du pays, les spécialistes jettent le blâme sur les puissants cartels de drogue (Brookings, 17 juillet 2013).

Mais un observateur a fait remarquer : « Un État qui n’est pas capable de protéger ses candidats est un État qui ne peut pas protéger la démocratie. [La] reconstruction de l’État, après la fin du régime autoritaire [dans les années 1990] n’a jamais fait de la sécurité des gens sa priorité. Les détournements de fonds et la prise de pouvoir ont été, et continuent d’être, la principale motivation. » Malheureusement, les sociétés qui s’effondrent présentent des symptômes : « Le trafic d’armes et de drogue devient plus courant. Les forces de police se paralysent […] Pour leur protection, les citoyens se tournent naturellement vers les seigneurs de guerre et les autres hommes forts qui revendiquent une solidarité ethnique ou clanique, en mobilisant les forces vives à un moment où tout le reste, y compris l’État, est en train de s’effondrer » (Huffington Post, 15 juillet 2013).

La situation du Mexique n’est pas un cas à part dans le monde de Satan (2 Corinthiens 4 :4). Partout dans le monde, des dirigeants égoïstes s’intéressent plus à leurs intérêts qu’à ceux des peuples qu’ils servent (Ézéchiel 34 :1-6). Cependant, la « bonne nouvelle » est que Jésus-Christ reviendra pour juger les peuples du monde avec justice, selon les lois de Dieu (Psaume 96 :10). Que Dieu hâte ce jour !