Un état palestinien ?

Les interventions à l’ONU de la semaine dernière ont forcé les discussions sur l’avenir de la Palestine.

Depuis que le président palestinien Abbas a déposé sa demande, cinq nations européennes, dont la France, ont appuyé une « amélioration » du statut des territoires palestiniens comme « membre à part entière » à l’ONU. Trois autres nations ont rejoint la Grande-Bretagne et les États-Unis dans le camp de l’opposition. De nombreux états de l’ONU évitent d’aborder le sujet pour permettre une reprise des pourparlers en faveur de la paix. « Le vote à l’ONU sur le statut de la Palestine pourrait finir par diviser l’Union européenne et créer un clash avec les États-Unis, conduisant à un “bilan catastrophique”, selon le terme employé par les diplomates » (EUObserver.com, 26 septembre 2011).

Après son discours aux Nations Unies, M. Abbas est rentré chez lui, en jurant de refuser les pourparlers de paix jusqu’à ce que la Palestine soit reconnue comme un état et qu’Israël stoppe l’extension de ses colonies en Cisjordanie (Reuteurs, 25 septembre 2011). Cependant, il a annoncé qu’un « printemps palestinien » avait commencé (Associated Press, 25 septembre 2011). L’état palestinien met de plus en plus la pression sur Israël et ses voisins.

Le Christ avait averti qu’un jour, Jérusalem serait investie par des armées, avant d’être finalement « foulée » par des « nations étrangères » pendant 3 ans et demi (Luc 21 :20-24 ; Apocalypse 11 :2). Les événements actuels convergent vers cette époque prophétisée.