Une direction divisée en Europe | Le Monde de Demain

Une direction divisée en Europe

Commenter cet article

Ce vendredi, les dirigeants européens vont se réunir pour nommer Jean-Claude Juncker comme prochain président de la Commission européenne.

La plupart des Européens soutiennent activement M. Juncker, tandis que beaucoup de Britanniques le considèrent comme anglophobe à cause de ses commentaires prononcés en 2005 au Parlement européen (Telegraph, 22 juin 2014). L’année dernière, M. Juncker a été forcé de se mettre en retrait, à cause d’un scandale, de son poste de dirigeant au Luxembourg. Il a également été prouvé qu’il avait menti en public afin d’accomplir des objectifs importants pour l’UE (Telegraph, 4 juin 2014).

Le Premier ministre britannique David Cameron a menacé d’appeler à un « vote par OUI ou par NON » sans précédent sur la nomination de M. Juncker à la présidence de la Commission pendant le dîner d’investiture de vendredi soir (Telegraph, 22 juin 2014). La France et les Pays-Bas, deux nations récemment opposées à la nomination de M. Juncker, ont changé d’opinion en sa faveur – laissant la Grande-Bretagne seule, avec la Hongrie (Telegraph, 23 juin 2014).

Les décisions décisives prises par les élites européennes semblent briser de longues relations au sein de l’UE, tandis que les actions des Britanniques pourraient les éloigner davantage des nations autrefois amies. Cela correspond aux anciennes prophéties bibliques plaçant les nations de souche israélite, comme la Grande-Bretagne, à « l’extérieur » de la puissance de la bête qui émergera en Europe (voir Ézéchiel 23 :9-10, 22-30 ; Osée 5 :1-9 ; 11 :3-7).