Une justice à l’envers | Le Monde de Demain

Une justice à l’envers

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« Un juge fédéral [américain] a soutenu la plainte d’un groupe [ougandais] pour les droits des homosexuels affirmant que ses membres avaient été blessés par les enseignements bibliques d’un pasteur américain en Ouganda contre les comportements homosexuels » (WorldNetDaily, 15 août 2013).

Le groupe des Minorités sexuelles en Ouganda (SMUG) considère les propos du pasteur Lively comme « un crime contre l’humanité en violation avec les lois internationales ». Les avocats de Lively rappellent que sa « liberté d’expression » (protégée par le 1er amendement) l’empêche d’être poursuivi et qu’une jurisprudence a récemment eu lieu dans un tribunal américain, empêchant l’utilisation des « délits civils contre les étrangers » sous la loi américaine dans de tels cas. La plainte du SMUG demande au tribunal américain de « condamner un de ses citoyens […] pour “crime contre l’humanité” sous un traité international que les États-Unis ont officiellement rejeté ». Si ce genre de plainte venait à être reconnu aux États-Unis, tous ceux qui s’opposent à une législation supportant les droits des homosexuels pourraient être emprisonnés pour crime contre l’humanité (WorldNetDaily, 15 août 2013).

Lorsque le prophète Ésaïe annonçait que « la tête entière est malade », il parlait du fait que la nation d’Israël avait perdu sa capacité à raisonner de façon sensée (Ésaïe 1 :5) – cela s’applique également aux nations israélites actuelles qui ont commencé à « appeler le mal bien, et le bien mal » (Ésaïe 5 :20). De nos jours, la justice n’est plus basée sur la morale ou sur un code éthique, mais sur des opinions personnelles (voir Juges 17 :6). Pour en apprendre davantage sur ce phénomène de société, lisez notre article intitulé Lorsque les nations méprisent Dieu.