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L’un des nombres les plus intrigants et les plus tristement célèbres concerne le sinistre et mystérieux 666. Ce nombre n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible, dans le livre de l’Apocalypse. Dans cette vidéo, nous examinerons cinq points clairs de la Bible au sujet de ce nombre.
[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]
L’un des nombres les plus intrigants et les plus tristement célèbres concerne le sinistre et mystérieux « six cent soixante-six ». Ce nombre n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible, dans le livre de l’Apocalypse. Depuis la rédaction de l’Apocalypse par l’apôtre Jean, il y a près de 2000 ans, la signification du nombre six cent soixante-six a fait l’objet de nombreuses spéculations au fil des siècles. Dans cette vidéo, nous nous en tiendrons à l’essentiel et nous nous contenterons de tirer cinq points clairs de la Bible au sujet de ce nombre. Ces points s’appuieront les uns sur les autres, chacun ajoutant plus de détails et de spécificités.
Le meilleur exemple est le chiffre sept, avec sept jours de la semaine, le sabbat étant le septième jour, et les sept Fêtes annuelles. L’Apocalypse décrit sept Églises, sept sceaux, sept trompettes et sept coupes. La Bible contient de nombreux autres exemples de ce chiffre.
Ces exemples et bien d’autres montrent que Dieu utilise le chiffre sept pour symboliser l’achèvement et la perfection. Le six n’est pas utilisé aussi souvent que le sept, mais deux exemples méritent d’être notés :
Nous ne pouvons que spéculer, mais ces exemples suggèrent la possibilité que le chiffre six symbolise l’humanité et le monde actuel, par opposition au monde parfait à venir, que Dieu symbolise par le chiffre sept.
C’est ce que l’on trouve dans le seul verset qui mentionne le six cent soixante-six. « C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13 :18). Ce point est important car il explique que les personnes dotées de sagesse et d’intelligence – des attributs qui proviennent de Dieu (Proverbes 2 :6) – seront en mesure de calculer le nombre au moment opportun. Mais à qui Dieu accorde-t-Il la sagesse et l’intelligence ? Le Psaume 111 :10 l’explique : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages » (Psaume 111 :10, Ostervald).
Ceux, qui éprouvent la crainte de Dieu en respectant profondément Ses commandements et en les observant, sont ceux qui obtiennent Sa sagesse et Son intelligence. Une remarque similaire est faite dans Actes 5 :32 qui explique que Dieu octroie Son Saint-Esprit à ceux qui Lui obéissent.
Un exemple de ce principe dans l’Ancien Testament se trouve dans Daniel 5, où le roi Belschatsar vit la fameuse « écriture sur la muraille ». Cet exemple montre également que Dieu utilise parfois des mots et des chiffres pour transmettre une connaissance cachée qu’Il révèle aux personnes qu’Il choisit. Le message que Belschatsar vit sur la muraille était un puzzle de mots et de chiffres en araméen écrit par une main mystérieuse. Belschatsar fit appel à ses sages et à ses astrologues pour déchiffrer l’inscription, mais ils n’y parvinrent pas. Mais l’un des serviteurs de Dieu, le prophète Daniel, qui avait l’Esprit de Dieu (Daniel 5 :11, 14), put expliquer l’énigme au roi :
« Voici l’écriture qui a été tracée : Compté, compté, pesé, et divisé. Et voici l’explication de ces mots. Compté : Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. Pesé : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Divisé : Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses […] Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué » (Daniel 5 :25-28, 30).
Ce point nous aide à comprendre que nous ne pouvons pas faire confiance à tous les prédicateurs à la télévision et sur YouTube pour expliquer le nombre six cent soixante-six, mais que nous devons nous tourner vers les véritables serviteurs de Dieu qui enseignent et s’appliquent à garder Ses commandements et qui détiennent Son Saint-Esprit.
Apocalypse 13 :18 dit que six cent soixante-six est le nombre de la bête. Le verset 17 l’appelle « le nombre de son nom », en référence à la première bête décrite dans Apocalypse 13 :1-8, celle qui monte de la mer. L’explication la plus ancienne sur la signification de six cent soixante-six – le nombre du nom de la bête – est attribuée à Polycarpe, il fut un disciple de l’apôtre Jean qui rédigea l’Apocalypse.
Rappelez-vous, au point n°2, qu’Apocalypse 13 :18 dit aussi que ce nombre est calculé. Comment Polycarpe aurait-il calculé le nombre d’un nom ? Dans l’Antiquité, il était courant d’utiliser des lettres comme chiffres. Par exemple, il est courant d’utiliser les chiffres romains, dont les lettres de l’alphabet latin ont une valeur numérique, comme I qui égale 1, V qui égale 5, et X qui égale 10. La proposition de Polycarpe était que les lettres grecques pour « Lateinos », un terme se référant aux Romains, s’additionnaient pour donner six cent soixante-six. De même, l’expression « le royaume latin » en grec a également une valeur numérique de six cent soixante-six, et les écrivains grecs désignaient souvent l’Empire romain de cette manière. Il est à noter que le livre de l’Apocalypse fut rédigé en grec parce qu’il était destiné aux congrégations d’expression grecque de l’ancienne Asie Mineure.
En utilisant une méthodologie similaire dans laquelle les lettres représentent des nombres, une idée bien connue concerne l’infâme empereur romain Néron (qui est mort environ 25 ans avant que Jean ne rédige l’Apocalypse). Lorsque la forme grecque de son nom est écrite en lettres hébraïques, la valeur numérique est de six cent soixante-six. Ceci est lié au dernier point, car le règne de Néron représente un archétype des prophéties de la fin des temps liées à l’Empire romain.
Une autre explication intéressante au sujet de six cent soixante-six concerne le fondateur de la Rome antique, Romulus. La traduction hébraïque de son nom, Romiith, donne également six cent soixante-six. Ces explications plausibles sont intéressantes dans la mesure où des noms importants se rapportant à l’Empire romain s’additionnent à ce nombre.
Nous n’allons pas entrer dans les détails de l’identité de la bête dans cette, mais en comparant les chapitres 2, 7 et 8 de Daniel avec les chapitres 13 et 17 d’Apocalypse, nous apprenons que la bête qui monte de la mer dans Apocalypse 13 représente le système d’Empires humains issues de Babylone, y compris l’Empire romain et sa dernière résurgence à la fin des temps, dirigée par un puissant chef politique. (Voir nos vidéos sur Daniel 2 et Apocalypse 17 dans la description pour plus d’informations.) La résurgence finale de l’Empire romain concernera une forme d’alliance politique en Europe avec un chef éminent, suivant les traces des résurgences passées de l’Empire romain et de leurs leaders charismatiques.
Apocalypse 13 ne parle pas seulement du nombre de la bête, mais aussi de la mystérieuse marque de la bête :
« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (versets 16-17).
Ces versets, ainsi que d’autres, indiquent que la marque de la bête et le nombre six cent soixante-six sont liés d’une certaine manière, bien qu’ils ne soient pas identiques. La marque de la bête est un signe de désobéissance à Dieu, tandis que le nombre six cent soixante-six sera spécifiquement lié à l’identité de la bête, son nom ou le titre qu’elle porte, comme nous le verrons dans notre prochain point. Pour plus de détails sur la marque de la bête, consultez notre vidéo : « Sept faits concernant la marque de la bête ».
Relisons Apocalypse 13 :18 : « C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » Ce point indique fortement que le nombre six cent soixante-six se rapportera à un homme spécifique, probablement le leader de la résurgence de l’Empire romain à la fin des temps, qui, dans une certaine mesure, suivra les traces de ses prédécesseurs, tels que Justinien dans les années 500, Charlemagne dans les années 800, Otton le Grand dans les années 900, Napoléon dans les années 1800 et Hitler et Mussolini dans les années 1900. Notez que ces personnages historiques se situaient tous en Europe. Cet individu sera probablement à la tête d’une puissance politique qui émergera en Europe, composée de dix nations ou leaders principaux, représentés par les dix cornes de la bête dans Apocalypse 17 et les dix orteils de la statue de Nebucadnetsar dans Daniel 2.
Satan lui accordera un pouvoir extrême, l’amenant à proférer de grands blasphèmes contre Dieu, ce qui culminera par une adoration et un culte ultimes et mondiaux de cet homme et du diable lui-même, comme le décrit Apocalypse 13 :4 : « Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? » Son nom ou son titre se rapportera au nombre six cent soixante-six, peut-être de la même manière que les noms de Néron ou de Romulus l’eurent été, comme mentionné précédemment.
Les chrétiens sincères ne devraient pas se focaliser sur le nombre six cent soixante-six, mais devraient adopter une approche de patience, de sagesse et de compréhension. Il est bien plus important, d’ici à la montée de la bête, de rechercher la sagesse et l’intelligence qui viennent de l’obéissance à Dieu et de la mise en pratique de Ses commandements.
Pour avoir un exposé détaillé des prophéties dans Daniel et l’Apocalypse concernant la bête, commandez un exemplaire gratuit de notre brochure La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?