La loi danoise contre la liberté religieuse

Une nouvelle loi en cours d’examen au Danemark exigerait que tous les sermons qui ne sont pas prononcés en langue danoise soient traduits et soumis à l’État (Le Figaro, 8 février 2021). Selon le gouvernement, l’objectif de la nouvelle loi est « de créer une plus grande transparence lorsque les leaders religieux prêchent dans des langues autres que le danois » – ce qui pourrait faire partie d’une tentative de lutte contre l’extrémisme islamique croissant. Cependant, beaucoup s’inquiètent du fait que la législation proposée représente une avancée gouvernementale extrême qui étoufferait la liberté d’expression religieuse – car elle touche toutes les minorités religieuses du pays, et pas seulement les musulmans. En outre, beaucoup craignent que, si la loi est adoptée, « d’autres pays pourraient [la] copier » à une époque où les minorités religieuses constatent généralement une atteinte à leurs libertés (francais.rt.com, 10 février 2021 ; The Guardian, 31 janvier 2021). À l’heure actuelle, il n’est pas précisé si les sermons traduits devront être soumis avant ou après leur diffusion.

La liberté de religion, la liberté d’expression et la liberté de pensée sont toutes des principes fondamentaux de la civilisation occidentale, et ce depuis des siècles. Ces libertés ont permis à l’Église de Dieu de prêcher librement l’Évangile du Royaume de Dieu aux nations du monde entier (Matthieu 28 :18-20). Cependant, les prophéties bibliques indiquent que la liberté de prêcher la vérité des Écritures sera grandement restreinte à l’approche de la fin de cette ère (Amos 8 :11-12). Les prophéties bibliques révèlent également qu’une puissance européenne, « la bête », émergera et contrôlera non seulement le commerce, mais aussi les idées et les enseignements religieux. La nouvelle proposition de loi danoise pourrait être un petit avant-goût de ce qui nous attend dans les années à venir. Pour un plus ample aperçu de l’avenir de l’Europe, ne manquez pas de lire ou d’écouter La bête de l’Apocalypse : mythe, métaphore ou réalité à venir ?