Le déchaînement du mal en Afghanistan | Le Monde de Demain

Le déchaînement du mal en Afghanistan

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Le retrait des États-Unis d’Afghanistan a été critiqué par les dirigeants mondiaux et par le propre parti du président Biden, mais ses ramifications vont bien au-delà de la politique. La région est un bourbier pour d’autres nations depuis près de deux millénaires. Plus récemment, la Grande-Bretagne tenta de contrôler le pays à trois reprises au cours des 100 dernières années. La Russie tenta également de soumettre l’Afghanistan à trois reprises, de 1939 à 1979. L’effort le plus récent dans la région, mené par les États-Unis, a également échoué – un échec mis en évidence par la mort de 13 soldats américains et de 169 Afghans dans deux attentats suicides au cours de l’opération de retrait. Comme l’a écrit Jeff Goodson, agent du service extérieur américain à la retraite, « la région Afghanistan-Pakistan abrite le plus grand nombre d’organisations terroristes au monde, dont 20 des 61 groupes désignés par le département d’État américain comme des organisations terroristes étrangères. Tous – y compris Al-Qaïda et l’État islamique – célèbrent maintenant cette victoire épique sur les infidèles. » Plutôt que de faire la paix et de mettre fin au conflit, le président Joe Biden a « ouvert les portes de l’enfer », selon Goodson, qui conclut : « Quatorze siècles de guerre entre l’islam et l’Occident viennent d’être accélérés sous stéroïdes » (MSN, 30 août 2021). Le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, note qu’« il est clair que la nécessité d’une défense européenne plus importante n’a jamais été aussi évidente qu’aujourd’hui après les événements en Afghanistan […] Parfois, il se passe quelque chose qui crée une percée et je pense que les événements survenus cet été en Afghanistan en font partie » (Moustique.be, 2 septembre 2021).

L’Afghanistan peut agir comme un « catalyseur » qui pousse l’histoire dans une nouvelle direction – à la fois pour une puissance européenne à venir, appelée la « bête », et un « roi du sud » du Moyen-Orient (voir Daniel 11 :40-45). Le retrait de l’Amérique rappelle déjà la prophétie contre l’Israël coupable, selon laquelle « vous fuirez sans que l’on vous poursuive » (Lévitique 26 :17). Il semble que les événements prophétiques s’accélèrent. Pour en savoir plus sur l’histoire de l’Afghanistan et la fin des temps qui auront un impact sur l’Europe, le Moyen-Orient et les États-Unis, ne manquez pas d’écouter ou de lire La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?