Le pape, l’environnement et la loi sur le dimanche | Le Monde de Demain

Le pape, l’environnement et la loi sur le dimanche

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Depuis des années, le Vatican fait la promotion de sa lettre encyclique Laudato Si’ [Loué sois-tu] du pape. Ce plan, « conçu pour encourager les acteurs stratégiques à s’engager à atteindre une durabilité totale en s’inspirant du plaidoyer environnemental du pape François », a été lancé cette année (CruxNow, 25 mai 2021 ; aciafrique.org, 25 mai 2021). « Le pape François a déclaré que l’humanité a le devoir envers les générations futures de surmonter l’égoïsme, l’indifférence et les habitudes “irresponsables”, demandant aux fidèles de respecter la création et “d’inaugurer un style de vie et une société enfin éco-durable”. » Selon un responsable du Vatican, le plan est conçu pour durer sept ans en raison de la signification biblique du chiffre sept. La première année est une année de planification, suivie de cinq années d’action environnementale. La septième et dernière année « sera une année sabbatique consacrée à la louange et à la reconnaissance de Dieu ». L’idée est de commencer par les Églises et les organisations catholiques, puis de faire appel à d’autres Églises et organisations, pour finalement impliquer le monde entier. Un jour de repos hebdomadaire obligatoire fait partie intégrante du plan. « L’encyclique du pape demande que le dimanche soit mis en œuvre comme jour de repos hebdomadaire pour sauver l’environnement » (OpenPr.com, 11 décembre 2020 ; toutestlie.catholique.fr, 2 octobre 2020).

La prophétie biblique prévoit la montée en puissance d’une « bête » à la fin des temps en Europe centrale. Cette « bête » sera un puissant leader politique/militaire/économique qui travaillera de concert avec un puissant leader religieux (voir Apocalypse 13). Finalement, le chef religieux fera en sorte « que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête, ou le nombre de son nom » (versets 16-17). Le culte dominical obligatoire pourrait-il faire partie de cette mystérieuse « marque » de la bête, et la Laudato Si’ du pape François pourrait-elle y contribuer ? Pour en savoir plus, regardez notre émission télévisée « La marque de la bête est déjà présente ».