| Le Monde de Demain

Un exode du christianisme moderne



Le Christian Post a rapporté en mars qu’un nombre croissant de personnes de générations successives ne s’intéressent tout simplement pas à la religion (tv5monde.com, 5 avril 2021).

Cinq mythes sur la résurrection de Jésus

Quelles sont vos croyances sur la résurrection de Jésus ? Le récit du Vendredi saint et du dimanche de Pâques est-il véridique ? Mettez vos croyances à l’épreuve. Rejoignez-nous dans cet épisode du Monde de Demain où nous examinerons cinq mythes sur la résurrection.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Des millions de personnes dans le monde croient, comme nous au Monde de Demain, qu’il y a près de 2000 ans, Jésus-Christ de Nazareth fut ressuscité des morts après avoir été crucifié par les Romains. Mais cette croyance centrale de la foi chrétienne a accumulé beaucoup de mythes et d’idées fausses au fil des siècles. Pouvons-nous séparer le vrai du faux ?

Rejoignez-moi dans ce nouvel épisode du Monde de Demain où nous examinerons cinq mythes concernant la résurrection de Jésus.

Aujourd’hui, nous allons examiner cinq mythes et fausses idées très répandus sur la résurrection de Jésus-Christ, l’un des événements les plus marquants de l’Histoire de l’humanité. Vous avez peut-être entendu d’autres personnes affirmer certains de ces mythes, et vous en avez peut-être cru d’autres vous-même. Aujourd’hui, nous allons dissiper ces mythes à la lumière de la parole de Dieu, de l’Histoire et de la logique, afin que seule la vérité demeure.

Commençons à déconstruire ces mythes.

Mythe 1 : Peu importe que Jésus soit vraiment ressuscité des morts. Il reste un grand enseignant.

Cette idée selon laquelle il n’est pas vraiment important que Jésus soit ressuscité est devenue populaire à cause de notre société incrédule qui est mal à l’aise avec tout ce qui relève du surnaturel ou du miraculeux.

Pourtant, l’Église du premier siècle ne s’imaginait pas de choses. En fait, regardez dans 1 Corinthiens 15. Permettez-moi de faire ici une remarque que nous répéterons à nouveau plus tard : Même les érudits laïques non-croyants affirment que la première épître aux Corinthiens fut rédigée ou dictée par Paul au début des années 50 de notre ère, donc seulement 20 ans environ après la crucifixion.

L’apôtre Paul croyait-il qu’il n’était pas vraiment important que la résurrection soit réelle ou non ? Voyons cela, en commençant par le verset 14.

« Et si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. Il se trouve même que nous sommes de faux témoins de Dieu ; car nous avons rendu ce témoignage à l’égard de Dieu, qu’il a ressuscité Christ, lequel il n’a point ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n’est pas non plus ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15 :14-19, Ostervald).

Paul comprit ce que nous devrions tous comprendre : si Jésus-Christ n’est pas réellement ressuscité des morts, alors le christianisme est une imposture ! Personne ne serait pardonné de ses péchés par le sang versé de Jésus, il n’y aurait aucune résurrection future pour ceux qui meurent, et les enseignements de Jésus ne seraient qu’une philosophie humaine de plus.

Jésus connaissait également l’importance de Sa résurrection. Bien qu’Il ait accompli de nombreux miracles au cours de Son ministère, lorsqu’on Lui demanda de donner un signe qu’Il était le Messie, notez Sa propre réponse dans Matthieu 12 :

« Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :39-40).

En fait, pensez-y. Les affirmations de Jésus selon lesquelles Il ressusciterait littéralement d’entre les morts sont omniprésentes dans Ses enseignements. S’Il n’est pas ressuscité, alors pourquoi Ses autres enseignements devraient-ils être crédibles ?

Non, l’idée que « peu importe que Jésus soit vraiment ressuscité des morts… » est totalement un mythe et est fondamentalement fausse.

Mythe N°2 : La résurrection n’était qu’une légende sur Jésus qui s’est développée longtemps après Sa mort.

Est-ce vrai ? Après tout, au fil des siècles, des légendes naissent avec les récits des personnages célèbres.

En fait, nous avons déjà répondu à cette question. Rappelez-vous ce que nous avons dit à propos du livre de 1 Corinthiens et de sa mention de la résurrection – que même les érudits laïques affirment qu’il fut rédigé par l’apôtre Paul au début des années 50 de notre ère, soit environ 20 ans seulement après la mort de Jésus. C’est peu de temps pour qu’une légende surgisse.

En fait, nous découvrirons que la croyance en la résurrection existait bien avant que cette épître soit rédigée. Lisez attentivement :

« Je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton » (1 Corinthiens 15 :3-8, Ostervald).

C’est très important ! Non seulement Paul parle de plus de 500 personnes, pour la plupart encore vivantes, y compris les plus proches disciples de Jésus, comme témoins de Sa résurrection, mais il dit que c’était l’une des toutes premières choses qu’il avait enseignées à ceux de Corinthe quelques années auparavant. Et il dit qu’il avait reçu cette vérité d’autres personnes, encore quelque temps avant cela.

Ces éléments datent la croyance en la résurrection de Jésus beaucoup plus tôt que la première épître aux Corinthiens, qui, elle-même, était déjà très proche de l’époque de la crucifixion.

Désolé, mais une poignée d’années après la crucifixion n’est pas du tout suffisante pour qu’une légende se développe sur un Fils de Dieu ressuscité et glorifié. La résurrection de Jésus était un élément fondamental de la foi chrétienne depuis le tout début de cette foi.

Mythe N°3 : Jésus survécut secrètement à la crucifixion et reprit simplement vie dans la fraîcheur du tombeau. Il n’est jamais vraiment mort et fit semblant d’être ressuscité.

Je sais, ce mythe est complètement absurde. Mais, croyez-le ou non, certains y adhèrent – ou à des différentes variantes de ce mythe. Ses origines remontent au moins au 18e siècle et elle connut une résurgence plus récemment après la parution d’ouvrages tels que L’Énigme sacrée, Jésus et l’énigme des manuscrits de la Mer morte, et L’énigme Jésus.

Si l’idée que Jésus a survécu à la crucifixion constitue un sujet d’intérêt dans les émissions télévisées sensationnalistes et dans les livres sur les conspirations, peu ou aucun des érudits sérieux qui ont examiné les preuves y croient réellement.

Et leur rejet est compréhensible. Réfléchissez : Les Évangiles (Matthieu 27 :26 ; Marc 15 :15 ; Jean 19 :1) expliquent que Jésus fut flagellé avant Sa crucifixion – une flagellation brutale qui déchirait la chair de la victime, tuant la victime parfois purement et simplement. Puis, après avoir été battu à nouveau par les gardes, Il fut sorti, cloué par les mains et les pieds à un morceau de bois pour être exposé, où un soldat romain finit par Lui planter une lance dans le corps, faisant couler le sang et d’autres fluides.

Les soldats romains étaient des tueurs aguerris et savaient comment effectuer les mises à mort et à quoi ressemblait un cadavre. Sérieusement, pouvez-vous imaginer Jésus se remettant dans le tombeau après cette torture, après avoir été déclaré pour mort, et penser : « Hé, je me sens beaucoup mieux ! Je pense que je vais me lever, déplacer cette énorme pierre à l’extérieur de mon tombeau, me faufiler parmi les gardes qui ont été mis en place pour surveiller ma résurrection autoproclamée, trouver mes disciples et les convaincre que j’ai été ressuscité dans une gloire puissante et divine ! » ?

Je ne veux pas être trop sévère, mais de telles idées sont complètement ridicules. Même si c’était possible de survivre une telle torture, l’idée que les disciples voient un homme échappant d’un tombeau agonisant, saignant à mort, méconnaissable et défiguré, concluent que Dieu L’a ressuscité dans la puissance et la gloire est tout simplement ahurissante. Une fois encore, même les chercheurs érudits trouvent cette idée ridicule – et nous devrions en faire autant.

Mythe N°4 : Jésus mourut et ressuscita exactement comme le dit le récit des Pâques : crucifié le « Vendredi saint » et ressuscité le matin du « Dimanche de Pâques ».

Maintenant, nous tous, ici au Monde de Demain – moi et les autres présentateurs, les caméramen, les formidables personnes dans la salle de contrôle – chaque personne croit bien que Jésus-Christ fut crucifié et ressuscité à la vie éternelle par Dieu !

Mais la chronologie de « Vendredi saint/dimanche de Pâques » n’est tout simplement pas conforme à ce qu’enseigne la Bible.

Vous verrez cela expliqué de manière extrêmement détaillée lorsque vous recevrez l’offre gratuite d’aujourd’hui : La vérité au sujet des Pâques. Pour l’instant, permettez-moi de résumer certains des points clés :

  • Le récit des Pâques affirme que Jésus mourut et fut enterré le vendredi au coucher du soleil et qu’Il ressuscita le dimanche matin : Soit un total de deux nuits et un jour.
  • Pourtant, comme nous l’avons vu précédemment, Jésus dit clairement qu’Il resterait dans le tombeau trois jours et trois nuits.
  • Les explications selon lesquelles « trois jours et trois nuits » est une sorte d’expression idiomatique ou pourrait être satisfait par d’infimes parties de trois jours ne règlent pas le problème, car Jésus relia spécifiquement la durée dans le tombeau aux trois jours et trois nuits de Jonas dans le ventre du grand poisson – et le terme utilisé dans Jonas 2 :1 en hébreu est très explicite et signifie littéralement : trois jours et trois nuits.
  • Pourtant, la Bible AFFIRME que Jésus est mort la veille d’un « sabbat » et qu’Il fut enterré au coucher du soleil, juste au moment où ce « sabbat » commençait. Et elle révèle qu’au moment du lever du soleil le dimanche, son tombeau était vide. Alors, quelle est l’explication ?

Un élément clé de la réponse réside dans le fait qu’en plus du sabbat hebdomadaire allant du coucher du soleil au coucher du soleil le septième jour de la semaine, ordonné dans les Dix Commandements, il y a également sept sabbats annuels appelés aussi « grands jours » qui peuvent tomber sur d’autres jours de la semaine. En fait, Jésus ayant été crucifié le jour de la Pâque, le jour suivant, le Premier Jour des Pains sans Levain, était l’un de ces sabbats annuels, « un grand jour », comme révélé dans Jean 19 :31 :

« Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève » (Jean 19 :31).

Donc, puisque les sabbats annuels, des « grands jours », peuvent tomber sur divers jours de la semaine, à quel jour de la semaine celui-ci eut lieu ?

La réponse est un jeudi. Marc 16 :1 précise que Marie de Magdala, Marie, la mère de Jacques, et Salomé sortirent après le sabbat annuel pour acheter des aromates pour embaumer Jésus, mais Luc 23 :56 dit qu’elles durent arrêter de préparer les aromates au coucher du soleil parce que le sabbat du 7ème jour hebdomadaire tel qu’ordonné allait commencer.

Par conséquent, le jour où elles achetèrent et préparèrent les aromates et les parfums correspondait au vendredi, faisant du jeudi un sabbat « grand jour », et du mercredi la Pâque où Jésus mourut.

Ainsi, le corps sans vie de Jésus fut déposé dans le sépulcre de Joseph d’Arimathée au coucher du soleil le mercredi soir, ce qui signifie que, trois jours et trois nuits plus tard, Il ressuscita au coucher du soleil du 7ème jour, le samedi soir. C’est pourquoi, lorsque les femmes arrivèrent dans la matinée du dimanche, le 1er jour, le tombeau était déjà vide (Jean 20 :1 ; Matthieu 28 :6).

La période allant du coucher du soleil du mercredi au coucher du soleil du samedi est la seule qui correspond à toutes les données bibliques. Le mythe du « Vendredi saint/Dimanche matin de Pâques » ne correspond pas à tous les éléments donnés par la Bible. 

Nous avons analysé quatre mythes sur la résurrection, et nous avons le temps d’en traiter un autre. Celui-ci est, d’une certaine manière, l’un des plus préjudiciables. 

Mythe N°5 : Il n’y a aucune preuve de la résurrection de Jésus. Vous devez y croire avec une « foi aveugle ».

Bien sûr, de nombreux athées et sceptiques le prétendent, mais vous pourriez être surpris de constater que beaucoup de ceux qui croient que Jésus est ressuscité des morts croient également à ce mythe. Soit ils n’ont jamais vérifié les preuves par eux-mêmes, soit ils croient à l’une des conceptions populaires mais inexactes de la « foi », selon laquelle la foi exige de croire en quelque chose dont on n’a aucune preuve. En fait, certains disent que la foi consiste à croire malgré les preuves !

Une telle idée représente une mauvaise conception de la vraie foi. Par exemple, nous devons avoir la foi que Dieu existe :

« Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11 :6).

La création qui nous entoure est remplie de preuves que Dieu existe ! En fait, Romains 1 :20 nous dit que les choses que Dieu a créées révèlent Sa puissance éternelle et Sa divinité à un tel point que ceux qui ne croient pas n’ont aucune excuse !

Dieu veut que nous examinions les preuves, et Il a fait en sorte qu’il y ait des preuves de la résurrection de Jésus – des preuves qui continuent à témoigner de la résurrection, presque 2000 ans plus tard !

Un examen équitable de ces preuves mériterait beaucoup plus de temps que je n’en ai dans cette émission, mais permettez-moi d’en souligner quelques points saillants.

Deux preuves de la résurrection de Jésus

Preuve n° 1 – Considérez le tombeau vide de Jésus.

Maintenant, vous pourriez vous demander : Comment pouvons-nous savoir, deux millénaires plus tard, que le tombeau de Jésus était réellement vide ? En fait, l’histoire est assez claire à ce sujet – pas besoin d’avoir une « foi aveugle ».

Par exemple, regardez Matthieu 28 :13-15. Et je vous encourage à ne pas lire seulement ces versets comme un croyant – lisez-les plutôt comme un historien ou un sceptique.

Matthieu décrit comment les chefs juifs soudoyèrent les gardes du tombeau de Jésus pour qu’ils ne disent ce qu’ils avaient vu, et qu’ils s’étaient enfuis et avaient abandonné leur poste par peur, en leur instruisant :

« Dites : Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions. Et si le gouverneur l’apprend, nous l’apaiserons, et nous vous tirerons de peine. Les soldats prirent l’argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s’est répandu parmi les Juifs, jusqu’à ce jour » (Matthieu 28 :13-15).

Pourquoi Matthieu rapporta-t-il ce récit ? Parce que c’est l’une des accusations auxquelles les premiers chrétiens furent confrontés. L’accusation selon laquelle ils auraient dérobé le corps de Jésus. Matthieu expliquait l’origine de cette accusation.

Mais voici le point clé: Pourquoi y avait-il eu une accusation au premier siècle que les disciples avaient dérobé le corps ? Parce que le tombeau était vide ! Si le tombeau n’était pas vide, il n’y aurait pas eu besoin de les accuser de quoi que ce soit !

Pensez-y… Si vous étiez un ancien gouverneur romain ou un dirigeant juif, et que cette nouvelle secte religieuse affirmant que Jésus était ressuscité gagnait beaucoup d’adeptes – comme le disent les sources bibliques et historiques – quel aurait été le moyen le plus facile de le faire cesser ?

Produisez simplement le corps. Montrez-nous la dépouille de l’homme qui s’appelle « Jésus ». Après tout, Il mourut et fut enterré à Jérusalem, la ville même où se trouvait le siège de la foi controversée. Pourtant, il n’y a littéralement aucun document attestant que les Juifs ou les Romains n’aient jamais produit un corps pour prouver que les affirmations des apôtres étaient fausses.

Au lieu de cela, les ennemis de l’Église du premier siècle ont trouvé des moyens d’expliquer le tombeau vide, prouvant ainsi que le tombeau était bel et bien vide !

Dans ce monde où des chefs religieux, de Mahomet à Bouddha, ont leurs dépouilles vénérées dans des sites un peu partout dans le monde, l’Histoire n’enregistre aucune vénération de la dépouille du chef religieux le plus influent jamais né, Jésus de Nazareth. Parce qu’Il fut ressuscité, et qu’il n’y a pas de restes à vénérer.

Preuve n° 2 – Comme autre élément de preuve, considérez le témoignage des apôtres et des disciples de l’époque concernant la résurrection.

Rappelez-vous le passage que nous avons lu plus tôt dans 1 Corinthiens 15. Il énumère de nombreux témoins oculaires de la résurrection de Jésus par leur nom, tels que Céphas (ou Pierre), et Jacques, le frère de Jésus, ainsi que les autres apôtres, et d’autres disciples encore, ainsi que plus de 500 autres témoins, et Paul lui-même.

Leur témoignage de la résurrection de Jésus, écrit pour les siècles à venir, est également une preuve.

Bien sûr, certains diront qu’ils mentaient tous, qu’ils dérobèrent peut-être le corps dans le sépulcre, comme les chefs juifs du premier siècle les en accusèrent. Comment savons-nous qu’ils ne le firent pas ? Parce qu’ils ont scellé leur témoignage avec leur propre sang.

La Bible et l’Histoire laïque montrent comment les premiers chrétiens furent arrêtés, torturés et tués, y compris ceux qui étaient témoins de la résurrection. Actes 12 :2, dit que l’apôtre Jacques fut exécuté par le roi Hérode – l’historien juif Josèphe rapporte que l’autre Jacques, le propre frère de Jésus, fut également exécuté pour son témoignage. L’histoire suggère que Paul fut décapité pour son témoignage et que Pierre fut lui aussi exécuté, tous deux à l’époque de l’empereur Néron – le même empereur qui, selon l’historien romain Tacite, crucifiait les chrétiens, les faisait dévorer par des chiens et les brûlait sur des pieux pour éclairer la nuit.

Demandez-vous : Qui se sacrifierait pour ce qu’il sait être un mensonge ?

Leurs actions nous disent, même 2000 ans plus tard, qu’ils croyaient sans l’ombre d’un doute qu’ils avaient vu Jésus-Christ vivant et ressuscité.

En fait, pour ces raisons et d’autres encore, même la plupart des érudits laïques ne doutent pas de la sincérité du témoignage des disciples. Par exemple, l’érudit sceptique Gerd Lüdemann écrit, avec son assistant Alf Özen, dans l’ouvrage classique Ce qui est vraiment arrivé à Jésus : Une approche historique de la résurrection :

« On peut considérer comme historiquement certain que Pierre et les disciples eurent, après la mort de Jésus, des expériences au cours desquelles Jésus leur est apparu comme étant le Christ ressuscité » (Gerd Lüdemann et Alf Özen, What Really Happened to Jesus : A Historical Approach to the Resurrection, 1995, page 80).

Un sépulcre vide. Des centaines de témoins oculaires, dont certains ont scellé leur témoignage véridique en se faisant torturer à mort. Ces preuves, et d’autres encore, nous parlent toujours à travers les siècles. Il ne faut pas une « foi aveugle » pour conclure que Jésus de Nazareth fut bel et bien ressuscité des morts. Ce dernier mythe n’est que cela – un mythe.

J’espère que le fait d’aborder ces mythes sur la résurrection aujourd’hui vous a été profitable. Mais pour conclure, nous devons nous demander : Que signifie la résurrection ?

Pour beaucoup de ceux qui affirment croire en Jésus, Sa mort et Sa résurrection ne concernent que leur salut personnel. Mais lorsque vous lisez la Bible, et les paroles de Jésus et des disciples, elles concernent beaucoup plus que cela. 

La résurrection du Christ fut la validation par Dieu de tout ce que Jésus enseigna et promit au cours des trois années et demie de Son ministère. La résurrection était la marque de l’approbation divine quant au mode de vie que Jésus avait exemplifié, et elle était la garantie que le royaume qu’Il avait promis, et sur lequel Il régnera avec Ses disciples, viendra.

Si Jésus-Christ fut vraiment ressuscité du séjour des morts, alors Ses enseignements sur la façon dont nous devons conduire notre vie et adorer Dieu ne sont pas seulement des bonnes suggestions d’un enseignant sage – ce sont des enseignements qui vous sont transmis par Dieu. Vous voyez, la résurrection de Jésus n’est pas seulement une question d’ordre académique. Elle a de puissantes implications sur la façon dont vous vivez le reste de votre vie. Si vous êtes vraiment prêts à embrasser ces implications, alors nous, ici au Monde de Demain, sommes prêts à vous aider.

 


Vos os qui parlent



Les squelettes font souvent penser à la mort. Nous avons également tendance à les considérer comme la simple « structure de soutien » du corps. La science médicale a compris depuis longtemps que les os fabriquent des globules blancs et des globules rouges, qu’ils constituent un réservoir de calcium et d’autres minéraux et qu’ils possèdent des propriétés curatives remarquables. Cependant, des recherches récentes démontrent que les os sont bien plus que ce que l’on croit !

Le dimanche deviendra-t-il un jour de repos mondial?



En mars de cette année, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié son dernier rapport sur les carburants. L’AIE est un organisme international composé de 39 pays membres et membres associés, dont beaucoup sont des acteurs majeurs des affaires internationales. Dans son rapport, l’AIE propose un plan en dix points pour réduire la consommation mondiale de pétrole.

Les disciples de Jésus célébraient-ils le dimanche de Pâques?

Le dimanche de Pâques est considéré le jour le plus sacré de l’année par des millions de personnes. Cependant, les disciples du Christ célébraient-ils le dimanche de Pâques pour honorer Sa résurrection ?

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le dimanche de Pâques… C’est le jour le plus saint de l’année pour des centaines de millions de personnes. Dans l’hémisphère nord, les traditions se concentrent sur l’arrivée du printemps. L’hiver s’est achevé. Les champs et les fermes se parent de couleurs. Les arbres et les fleurs éclatent d’une nouvelle vie. Et les traditions pascales sont observées dans le monde entier. Le site Internet « Woman’s Day » met en évidence certains exemples des plus inhabituels, comme celui des jeunes garçons qui arrosent les jeunes filles avec de l’eau, en Pologne et en Hongrie. Selon ce site, cette tradition ludique puise ses racines dans des anciens rites de fertilité. D’autres traditions pascales sont également liées aux rituels de fertilité du printemps, destinés à assurer de bonnes récoltes. À Florence, en Italie, par exemple, on fait sauter des charrettes avec des explosifs. Et sur l’île grecque de Corfou, on laisse tomber des pots d’argile des fenêtres du deuxième étage.

Si cela vous paraît étrange, que dire des traditions américaines, comme le lapin de Pâques qui pond des œufs ?

Et qu’est-ce que tout cela a à voir avec la résurrection de Jésus ?

Voyez-vous, de nombreuses personnes bien intentionnées pratiquent ces traditions plutôt inhabituelles, elles considèrent le dimanche de Pâques comme une célébration pour honorer Jésus-Christ. Après tout, la Bible dit bien que Jésus est mort au printemps. Et après Sa mort, Il fut mis dans un sépulcre, puis Il fut miraculeusement ressuscité. Il est ressuscité !

Mais Ses disciples ont-ils célébré le dimanche de Pâques pour honorer Sa résurrection ? C’est une question importante à se poser. Et c’est ce à quoi nous allons répondre dans l’émission d’aujourd’hui.

Le dimanche de Pâques est une séduction religieuse

Les traditions du dimanche de Pâques se perpétuent dans le monde entier. Dans l’hémisphère nord, la plupart d’entre elles sont centrées sur le renouveau printanier. L’hiver s’est achevé, les arbres et les fleurs éclosent. Mais même dans l’hémisphère sud, où les mois de mars et d’avril sont synonymes d’automne, les Pâques sont célébrées, mais avec une petite différence. Au lieu de manger des lapins en chocolat, les enfants australiens mangent des chocolats ayant la forme d’une créature ressemblant à une souris appelée « Bilby ». En matière de Pâques, il semble qu’il y en ait pour tous les goûts.

Pour beaucoup de ceux qui fréquentent l’Église, le dimanche de Pâques est le jour le plus saint de l’année. Et quoi de plus important que de célébrer la résurrection de Jésus ?

C’est ce que cherchent à faire de nombreuses personnes sincères et bien intentionnées. Mais les Pâques (au pluriel) sont-elles bibliques ?

Comme nous l’avons déjà dit, de nombreuses personnes croient sincèrement qu’elles honorent la résurrection de Jésus en célébrant le dimanche de Pâques. Eh oui, la résurrection se trouve mentionnée dans la Bible. Les quatre auteurs des Évangiles en ont témoigné. Et nous, dans cette Œuvre, nous éprouvons un respect profond pour ce que Jésus fit en mourant pour nos péchés. Nous croyons par la foi en Lui, que par Son sang versé, nous pourrons aussi être ressuscités. C’est la merveilleuse espérance de tout chrétien.

Mais revenons à la question initiale : Les disciples de Jésus célébraient-ils le dimanche de Pâques ? S’ils l’ont fait, nous devons suivre leur exemple. S’ils ne l’ont pas fait, nous devons nous poser la question « Pourquoi pas ? » Découvrons ce qu’ils ont fait et ce qu’ils ont enseigné. Nous allons le décomposer en trois points dont voici le premier point :

N°1 – En tant que chrétiens, nous devons suivre l’exemple de Jésus et de Ses disciples

Ce point peut sembler simple, mais ne négligez pas l’évidence. Trop souvent, les gens fondent leurs croyances beaucoup trop sur la tradition et pas assez sur les Écritures. Nous pensons que beaucoup d’entre vous lisent fidèlement la Bible. Vous voulez être comme les Béréens cités dans Actes 17 :11, qui « examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact ». Au cours de Son ministère, Jésus appela de nombreux disciples. Il leur ordonna de Le suivre comme mentionné dans Marc 2 :14. Ce n’était pas seulement une invitation à marcher avec Lui jusqu’au prochain village. Ce n’était pas seulement une invitation d’ordre sentimental. Dans un sens très réel, Il disait : « Regardez ce que je fais et suivez mon exemple. »

Il a répété cela de nombreuses fois. Dans Matthieu 10 :38, Jésus dit : « celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. » Vous voyez, suivre l’exemple et l’enseignement du Christ est ce qui est attendu d’un disciple.

Après la mort et la résurrection de Jésus, les apôtres suivirent le même chemin. Ils exhortèrent les frères à suivre leur exemple dans la pratique et la doctrine. Remarquez ce que Paul dit aux Philippiens : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous » (Philippiens 3 :17).

Notez ce que Paul dit également au jeune évangéliste, Timothée : « Pour toi, tu as suivi de près mon enseignement, ma conduite, mes projets, ma foi » (2 Timothée 3 :10).

Paul voulait-il dire que les frères devaient simplement le suivre aveuglément ? Non. Dans 1 Corinthiens 11 :1, il dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11 :1).

Paul n’était pas parfait. Les autres apôtres non plus. Le Nouveau Testament est très honnête quant à leurs erreurs. Et pourtant, le Christ travaillait à travers eux, afin qu’ils puissent enseigner par la parole et l’exemple. Paul dit, en d’autres termes : « Ne faites pas aveuglément tout ce que je fais ou dis… regardez mon exemple, et s’il est conforme à celui du Christ, alors suivez-le. »

C’est un thème constant dans tout le Nouveau Testament. C’est ce qui devrait guider notre vie : Suivre l’exemple de Jésus et des apôtres. C’est pourquoi le Nouveau Testament fut préservé, afin que nous puissions savoir ce qu’ils ont fait. Luc écrit dans :

« En passant par les villes [Paul et Silas], ils recommandaient aux frères d’observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem. Les Églises se fortifiaient dans la foi, et augmentaient en nombre de jour en jour » (Actes 16 :4-5).

Aujourd’hui en tant que chrétiens, nous devons vivre selon la même règle. Pierre s’est fait l’écho d’un thème similaire dans sa deuxième lettre aux frères. Il dit ceci :

« Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence, afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres » (2 Pierre 3 :1-2).

Pierre venait-il simplement d’inventer des commandements qu’ils devaient suivre ? Non, il leur enseigna ce qu’il avait appris du Seigneur et Sauveur Jésus. Et il le mit en pratique dans sa propre vie.

Jean répéta le même enseignement :

« La vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée – ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous » (1 Jean 1 :2-3).

Jean et les autres apôtres transmettaient ce qu’ils avaient vu Jésus faire, et ce qu’ils avaient entendu Jésus enseigner. Pourquoi est-ce important ? Parce que de nombreuses traditions du christianisme traditionnel vont tout simplement à l’encontre de l’exemple de Jésus et de Ses disciples. Les disciples observaient la Pâque… pas le dimanche de Pâques. Avec cette base, passons au point suivant.

N°2 – Il n’y a aucune trace des disciples de Jésus célébrant le dimanche de Pâques

Dr Samuele Bachiocchi est un éminent spécialiste de l’histoire de l’Église qui a rédigé le livre Du sabbat au dimanche. Il y a écrit ceci :

« Il semble donc que si la résurrection est souvent mentionnée dans le Nouveau Testament et la littérature patristique primitive, rien ne suggère que les premiers chrétiens aient commémoré cet évènement par un Dimanche hebdomadaire ou annuel » (Du sabbat au dimanche, Samuele Bachiocchi, éditions Lethielleux, page 71). 

Vous pouvez parcourir le Nouveau Testament d’un bout à l’autre, vous ne trouverez pas les disciples observant le dimanche de Pâques. En 1986, un livre intitulé L’apostasie du siècle perdu fut rédigé par S. Gusten Olsen. Remarquez ce qu’il écrit :

« Lorsque Polycarpe rédigea son épître, le dimanche était encore un jour ouvrable… Même l’association de la résurrection avec le symbolisme du soleil ne semble pas très saillante avant le milieu du deuxième siècle » (The Apostasy of the Lost Century, S. Gusten Olsen, page 100).

Avez-vous compris ? M. Olsen déclare que l’observance du soleil levant symbolisant la résurrection de Jésus – pensez à l’office de « l’aube pascale » – ne faisait pas partie du culte des premiers disciples. La tradition du soleil levant représentant la résurrection du Christ remonte au 2ème siècle. Est-ce parce que les disciples de Jésus ne se souciaient pas de la résurrection ? Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité ! Lorsque Jésus est apparu à Ses disciples au sortir du sépulcre « dans leur joie, ils ne croyaient point encore, et [ils] étaient dans l’étonnement » (Luc 24 :41). Ils étaient stupéfaits – et reconnaissants ! Lorsque Thomas, qui le vit plus tard, réalisa ce qui s’était passé, comment a-t-il réagi ? Jean 20 :28 rapporte : « Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Les disciples éprouvaient un profond respect et étaient émerveillés par le miracle de la résurrection. Mais nous n’avons nulle part trace d’un service religieux pour le commémorer. Même s’ils l’avaient célébré, cela n’aurait pas pu être le dimanche matin. Nous trouvons ce passage dans Jean 20 :1 :

« Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis » (Jean 20 :1-2).

Avez-vous compris ? Marie était allée au sépulcre avant le lever du soleil. Il faisait encore nuit et Jésus était déjà ressuscité mais pas à l’aube, comme beaucoup le pensent.

Les premiers disciples parlaient-ils de la résurrection ? Oui, à de nombreuses reprises ! Paul, dans sa défense devant le sanhédrin, dit : « C’est à cause de l’espérance et de la résurrection des morts que je suis mis en jugement » (Actes 23 :6). Il écrivit tout un chapitre entier sur la résurrection dans 1 Corinthiens 15. Et remarquez ce que l’apôtre Pierre dit :

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts […] C’est là ce qui fait votre joie » (1 Pierre 1 :3, 6).

Les apôtres furent témoins de la résurrection de Jésus. Et ils devaient en parler au monde entier. Mais nulle part dans le Nouveau Testament nous ne trouvons trace de la célébration d’un culte un dimanche de Pâques. Cela n’existe tout simplement pas.

Au contraire, les disciples célébraient une autre fête en l’honneur de Jésus-Christ. Quel était ce jour de fête qui était différent ? Cela nous amène à notre dernier point dans cette émission.

N°3 – Les disciples de Jésus célébraient la Pâque chrétienne pour commémorer Sa mort

Jésus célébra la Pâque (au singulier) avec Ses disciples. Lors de Sa dernière Pâque, juste avant Sa mort, Il apporta une signification symbolique au pain et au vin. Remarquez comment Marc le décrit :

« Pendant qu’ils mangeaient [la Pâque], Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Prenez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup » (Marc 14 :22-24).

Lors de cette Fête, Jésus institua ces nouveaux symboles concernant Son sacrifice qui approchait à grands pas. Il expliqua qu’en prenant ces symboles, Ses disciples faisaient partie de la nouvelle alliance. Il leur expliquait comment Son sang versé pouvait s’appliquer à eux pour être pardonnés de leurs péchés !

L’apôtre Jean raconta également cette même dernière Pâque, mais avec d’autres détails. Il révéla que Jésus lava les pieds de Ses disciples. Remarquez ce que Jésus dit : « Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait […] Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13 :15, 17).

C’est un ordre direct de suivre Ses traces. Jésus ordonna à Son peuple de prendre du pain et du vin, symboles de Son corps meurtri et de Son sang versé. Jésus ordonna également de laver les pieds les uns aux autres, en signe d’humilité et de fraternité chrétienne. Jésus institua la Pâque chrétienne.

C’est très différent de ce que la plupart des chrétiens du monde observent aujourd’hui. Mais c’est consigné dans la Bible. Jésus dit que nous serions bénis si nous suivons Son exemple.

Qu’en est-il des apôtres ? Nous disent-ils d’observer la Pâque chrétienne ? Oui. Paul écrivit à ce sujet :

« Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi » (1 Corinthiens 11 :23-24).

Jésus institua les nouveaux symboles de la Pâque et Paul enseignait exactement la même chose. Il poursuivit :

« De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez » (1 Corinthiens 11 :25).

Paul suivait l’exemple du Christ. Et Paul enseigna les frères à suivre également l’exemple de Jésus. Dans cette optique, il est intéressant de noter ce que Philip Schaff, historien de l’Église primitive au 19ème siècle, dit de la Pâque chrétienne. Voici ce qu’il écrit :

« Les chrétiens d’Asie Mineure, suivant la chronologie juive, et faisant appel à l’autorité des apôtres Jean et Philippe, ont célébré la Pâque chrétienne… [Cette observance] était probablement la plus ancienne et [la plus] conforme à la tradition synoptique de la dernière Pâque de notre Seigneur, qu’elle commémorait » (History of the Christian Church, volume II, Philip Schaff, pages 201-202).

En d’autres termes, il s’agit de l’observance la plus ancienne de la véritable Église. Jésus et Ses disciples célébrèrent la Pâque chrétienne, en mémoire des souffrances et de la mort de Jésus. Même après Sa résurrection, il n’y eut aucune allusion à un service célébrant une aube pascale par les apôtres. Remarquez ce que M. Schaff écrit d’autre :

« La Pâque chrétienne s’est naturellement développée à partir de la Pâque juive… C’est certainement la fête annuelle la plus ancienne et la plus importante de l’Église, et on peut la faire remonter au premier siècle, ou en tout cas au milieu du deuxième, où elle était universellement observée, bien qu’avec une différence quant au jour » (History of the Christian Church, Volume II, Philip Schaff, page 198).

Avez-vous remarqué ? La Pâque chrétienne est « la fête annuelle la plus ancienne et la plus importante de l’Église ». Quelle affirmation ! Et pourtant, combien de chrétiens aujourd’hui observent la Pâque chrétienne ?

Observer la Pâque en esprit et en vérité

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous avons vu que les fidèles chrétiens doivent suivre l’exemple de Jésus et de Ses disciples. Nous avons vu qu’il n’existe aucune écriture faisant référence aux disciples de Jésus célébrant le dimanche de Pâques. Au lieu de cela, nous avons vu qu’ils observaient la Pâque chrétienne. Si vous voulez être un disciple du Christ, ne devriez-vous pas observer la Pâque chrétienne aujourd’hui ?

Lorsque les chrétiens observent la Pâque chrétienne biblique, ils prennent du pain et du vin, en mémoire de la mort de Jésus. Ils placent leur foi en Son sacrifice pour couvrir leurs péchés. Si vous souhaitez en savoir plus sur la Pâque chrétienne biblique et son importance dans votre vie, faites-le-nous savoir. Nous avons des représentants qui peuvent prendre contact avec vous, si vous le souhaitez. L’Église du Dieu Vivant a des ministres, engagés et dévoués à enseigner la vérité de Dieu et prêts à travailler avec ceux qui répondent à l’appel de Dieu.

Et n’oubliez pas de commander votre brochure gratuite. Elle s’intitule La vérité au sujet des Pâques. Apprenez comment le christianisme de ce monde a remplacé la Pâque chrétienne originale en un jour honorant une déesse païenne de la fertilité. Vous pourriez être très surpris.


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