L’intelligence artificielle sauvera ou détruira-t-elle l’humanité ?

Certains s’attendent à ce que l’intelligence artificielle (l’IA) nous conduise à l’utopie que nous avons toujours souhaitée – un âge d’or de prospérité, d’abondance et d’épanouissement. D’autres y voient une dystopie à l’horizon dans laquelle seuls les riches s’enrichissent tandis que le reste du monde vit dans un cauchemar où les machines dirigent nos vies et prennent le contrôle de nos cerveaux. L’IA nous sauvera-t-elle ou nous détruira-t-elle ? Rejoignez-nous dès à présent sur Le Monde de Demain pour le savoir !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

L’intelligence artificielle semble bien partie pour durer. Certains s’attendent à ce que l’intelligence artificielle (l’IA) nous conduise à l’utopie que nous avons toujours souhaitée – un âge d’or de prospérité, d’abondance et d’épanouissement. D’autres y voient une dystopie à l’horizon dans laquelle seuls les riches s’enrichissent tandis que le reste du monde vit dans un cauchemar où les machines dirigent nos vies et prennent le contrôle de nos cerveaux.

L’IA nous sauvera-t-elle ou nous détruira-t-elle ? Rejoignez-nous dès à présent sur Le Monde de Demain pour le savoir !

Bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain et de l’Église du Dieu Vivant, qui parraine cette émission.

Aujourd’hui, nous examinons l’état actuel de l’intelligence artificielle et essayons de discerner ce que l’avenir nous réserve.

Le titre de notre émission d’aujourd’hui suggère deux possibilités : L’intelligence artificielle, ou l’IA, nous sauvera, ouvrant la voie à un âge d’or utopique pour l’humanité… ou au contraire, l’IA sera notre perte, créant une dystopie pour l’humanité, voire son extinction.

Envisageons les deux possibilités, puis examinons les arguments à la lumière de la parole de Dieu.

Les aspects positifs de l’IA

Tout d’abord, essayons de voir le côté positif des choses ! Les chercheurs et les développeurs de l’IA ont créé des machines capables de nous écouter, de nous répondre et de sembler comprendre ce que nous disons – ou du moins, elles peuvent imiter les interactions humaines suffisamment bien pour donner l’impression qu’elles le peuvent.

À mesure que l’apprentissage profond, les grands modèles de langage et d’autres systèmes d’intelligence artificielle gagnent en capacité, ils résolvent des problèmes qui semblaient auparavant hors de portée, tels que la prédiction des plis compliqués des protéines – une réalisation qui a valu aux chercheurs le prix Nobel de chimie en 2024 et qui promet de débloquer de nouveaux remèdes et médicaments qui semblaient auparavant impossibles à trouver (“‘The game has changed.’ AI triumphs at protein folding”, Science, 4 décembre 2020).

L’IA n’est pas réservée aux chercheurs et aux universitaires. Des entreprises s’efforcent de faire de l’intelligence artificielle une partie intégrante de la vie quotidienne de chacun, qu’il s’agisse de planifier son petit-déjeuner, d’envoyer des courriels, de rechercher l’amitié, de suivre une thérapie ou même de prendre des décisions d’ordre médical.

Considérons quelques-unes des possibilités utopiques décrites par les promoteurs de l’IA.

Dans le domaine de l’éducation, l’IA offre la possibilité d’un enseignement et d’un tutorat individualisés et personnalisés, autrefois réservés à la royauté. Imaginez que vous puissiez bénéficier d’un tutorat dans toutes les matières imaginables : mathématiques, sciences, histoire, littérature, musique, art, philosophie – et même dans des domaines techniques tels que l’ingénierie ou la programmation informatique. Et ce, par un professeur de l’IA qui a maîtrisé toutes les grandes œuvres dans ces domaines.

À l’autre extrême des tranches d’âge, beaucoup de nos aînés souffrent de solitude et d’isolement. Certains prétendent que l’IA peut leur apporter la compagnie dont ils ont besoin.

Noam Shazeer est le créateur de Character.AI, une société connue pour ses chatbots, des agents logiciels dotés d’une intelligence artificielle qui peuvent interagir avec vous et vous parler comme s’ils étaient de vraies personnes. En 2024, le Wall Street Journal a rapporté son appréciation selon laquelle de tels compagnons de l’IA : « seront super, super utiles pour beaucoup de gens qui sont seuls ou déprimés » (“Google Paid $2.7 Billion to Bring Back an AI Genius Who Quit in Frustration”, The Wall Street Journal, 25 septembre 2024).

Les partisans de l’IA font valoir la capacité de cette technologie à améliorer considérablement notre santé physique. La revue britannique BMC Medical Education a vanté les possibilités médicales de l’intelligence artificielle dans un article publié en septembre 2023 :

« L’IA permet d’accroître la précision, de réduire les coûts et de gagner du temps tout en minimisant les erreurs humaines. Elle peut révolutionner la médecine personnalisée, optimiser les doses de médicaments, améliorer la gestion de la santé de la population, établir des lignes directrices, fournir des assistants de santé virtuels, soutenir les soins de santé mentale, améliorer l’éducation des patients et influencer la confiance entre les patients et les médecins » (“Revolutionizing healthcare: the role of artificial intelligence in clinical practice”, BMC Medical Education, 22 septembre 2023).

Peut-être qu’un jour, les montres et autres appareils alimentés par l’IA surveilleront nos signes vitaux, nos niveaux d’activité et nos régimes alimentaires, fournissant des données directement à des médecins virtuels alimentés par l’IA qui se consacreront entièrement à nos soins individuels, nous consulteront et nous prescriront des médicaments ou des plans de traitement personnalisés, le tout sur un écran à la maison.

Dans nos maisons, la robotique alimentée par l’IA offre la promesse d’une vie de loisirs, dans laquelle les robots font les tâches ménagères.

Le milliardaire et expert Vinod Khosla envisage un avenir dans lequel tous les travaux indésirables seront effectués par des logiciels de l’IA ou par la robotique. Le magazine Forbes a rapporté en avril 2025 qu’il voyait dans la prochaine décennie un monde dans lequel il n’y aurait « plus de programmeurs », « chaque […] professionnel [aurait] cinq stagiaires en IA » et les médecins humains « joueraient un rôle mineur dans les soins de santé ». Forbes rapporte que « [Il] prévoit un milliard de robots bipèdes d’ici 2040, un chiffre qu’il considère comme “sous-estimé”. Ces robots travailleront “24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et non 8 heures avec des pauses”, dépassant potentiellement toute la capacité de travail manuel de l’humanité » (“The Exponential Future: Vinod Khosla’s Bold Vision For 2030”, Forbes, 7 avril 2025).

Et même avec de telles visions du futur, certains disent que nous pensons trop petit. Qu’elles sont les possibilités à l’échelle mondiale ? L’IA pourrait-elle contribuer à la paix entre les nations ?

Un article publié en octobre 2024 dans la prestigieuse revue Science s’est penchée sur la question de savoir si l’IA pouvait être formée pour agir en tant que médiatrice dans les conflits politiques. Les auteurs de l’article ont conclu :

« Comparés aux médiateurs humains, les médiateurs IA ont produit des déclarations plus acceptables qui ont suscité un large accord et ont laissé les groupes moins divisés. Les déclarations de l’IA étaient plus claires, logiques et informatives sans aliéner les points de vue minoritaires. Ces travaux ont des implications politiques quant au potentiel de l’IA à unifier des groupes profondément divisés » (“AI can help humans find common ground in democratic deliberation”, Science, 18 octobre 2024).

Quel monde, n’est-ce pas ?

  • L’intelligence artificielle qui enseigne et forme nos enfants.
  • Des médecins IA qui rendent des soins de santé personnalisés et immédiats.
  • Des thérapeutes IA qui nous aident à résoudre nos problèmes…
  • Des compagnons IA apportant le réconfort et l’amitié qui sont toujours là quand on le souhaite.
  • Des médiateurs politiques IA, impartiaux et purement logiques, aidant à résoudre les conflits de longue date entre les peuples et les nations.
  • Et un milliard de robots faisant tous les travaux qu’aucun humain ne désire faire.

Cela semble trop beau pour être vrai, n’est-ce pas ?

Le côté sombre de l’IA

Eh bien, c’est parce que c’est le cas. L’intelligence artificielle a un côté sombre – un côté sombre que nous voyons déjà dans nos vies aujourd’hui… et dans celles de nos enfants.

Le magazine Time a publié en juin 2025 un article sur des recherches menées au MIT. Ils ont étudié les effets sur le cerveau des étudiants de l’utilisation d’agents informatiques pour rédiger des essais :

« Les chercheurs ont utilisé un électroencéphalogramme pour enregistrer l’activité cérébrale des rédacteurs dans 32 régions et ont constaté que, parmi les trois groupes, les utilisateurs de ChatGPT avaient l’engagement cérébral le plus faible et “des performances systématiquement inférieures aux niveaux neuronal, linguistique et comportemental”. Pendant plusieurs mois, les utilisateurs de ChatGPT se sont montrés de plus en plus paresseux à chaque essai, recourant souvent au copier-coller à la fin de l’étude » (“ChatGPT May Be Eroding Critical Thinking Skills, according to a New MIT Study”, Time, 23 juin 2025).

Quant à la thérapie par l’IA ? Disons qu’elle n’est pas recommandée. En juin, le Time a également fait état des recherches d’un thérapeute agréé qui s’est fait passer pour un adolescent en difficulté afin d’explorer le type de conseils qu’il obtiendrait de la part de divers chatbots. Comme l’ont rapporté les correspondants Andrew Chow et Angela Haupt :

« Les résultats étaient alarmants. Les robots l’ont encouragé à se débarrasser de ses parents et à les rejoindre dans l’au-delà pour “partager l’éternité”. Ils ont essayé à plusieurs reprises de le convaincre qu’ils étaient des thérapeutes humains agréés et l’ont encouragé à annuler ses rendez-vous avec de vrais psychologues. Ils ont également franchi la ligne rouge du domaine sexuel, l’un d’entre eux suggérant un rendez-vous intime comme “intervention” contre les pulsions violentes » (“ChatGPT May Be Eroding Critical Thinking Skills, according to a New MIT Study”, Time, 12 juin 2025).

Qu’en est-il de résoudre le problème de la solitude avec des compagnons IA ? En février 2025, Frontiers in Psychology a fait état d’un examen des études sur l’impact de l’IA sur les étudiants universitaires, lequel a révélé que le recours à l’IA pour la compagnie aggravait la situation des étudiants, les rendait plus anxieux et plus solitaires et non le contraire (“Exploring the effects of artificial intelligence on student and academic well-being in higher education: a mini review”, Frontiers in Psychology, 2 février 2025).

Dans un cas célèbre survenu en 2024, un garçon perturbé de 14 ans s’est suicidé après avoir conversé avec une « petite amie » virtuelle, alimentée par l’intelligence artificielle, quelques instants après l’avoir encouragé à « Rentrer auprès d’elle à la maison tout de suite ».

Comme l’a rapporté le New York Times cette année-là :

« L’expérience qu’il a vécue, à savoir s’attacher émotionnellement à un chatbot, devient de plus en plus courante. Des millions de personnes parlent déjà régulièrement à des compagnons IA, et les applications de réseaux sociaux les plus populaires, comme Instagram et Snapchat, intègrent à leurs produits des agents IA plus vrais que nature » (“Can A.I. Be Blamed for a Teen’s Suicide”, New York Times, 24 octobre 2024).

Ces « amis » virtuels, simulés par l’IA, se multiplient. En avril 2025, le Wall Street Journal a publié un article sur Meta, la société à l’origine de Facebook, détaillant ce que des journalistes d’enquête ont découvert, à savoir que les agents de conversation IA de Meta engageaient les utilisateurs dans des « conversations sexuellement explicites » et des « fantasmes » sexuels, même lorsque les profils des utilisateurs indiquaient qu’ils étaient mineurs (“Meta’s ‘Digital Companions’ Will Talk Sex With Users-Even Children”, The Wall Street Journal, 26 avril 2025).

Mais rentables ? Absolument ! Combien de personnes sont prêtes à payer mois après mois pour rester en contact avec leur bien-aimé imaginaire – une personnalité virtuelle qui semble s’intéresser à toutes leurs épreuves et tribulations, à leurs espoirs et à leurs rêves, tout comme le petit ami ou la petite amie idéal(e) ?

Honnêtement, cela ressemble à une mine d’or – d’énormes sommes d’argent à gagner, mais au prix de cerveaux déformés, d’esprits diminués, de relations humaines détériorées et d’un développement psychologique et émotionnel retardé.

Comme l’a déclaré le psychologue Robert Sternberg de l’université Cornell au Journal The Guardian : « Ne demandez pas ce que l’IA peut faire pour nous, demandez plutôt ce qu’elle nous fait » (“‘Don’t ask what AI can do for us, ask what it is doing to us’: are ChatGPT and co harming human intelligence?”, The Guardian, 19 avril 2025).

Pour illustrer de manière plus flagrante ce que l’IA pourrait nous faire, prenons le domaine de la guerre. Des conflits récents, comme la guerre en Ukraine, ont déjà vu le déploiement de drones, ainsi que de mitrailleuses, alimentés par l’IA (“A.I. Begins Ushering In an Age of Killer Robots”, The Telegraph, 12 juillet 2024).

La Russie se vante de son drone autonome sous-marin Poséidon, capable de se guider lui-même à travers l’océan et de lancer une attaque nucléaire, quelques jours après avoir quitté sa base d’attache (“The Next Fear on A.I.: Hollywood’s Killer Robots Become the Military’s Tools”, The Telegraph, 5 mai 2023).

Le monde est engagé dans une course à l’armement en matière de l’IA, car chaque pays reconnaît qu’il ne peut pas se permettre d’être le dernier à développer des robots tueurs ! Des armes intelligentes qui décident elles-mêmes de tuer ou non. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Après tout, est-il possible que les systèmes d’intelligence artificielle soient malveillants ? Ne reléguez pas ces possibilités à la science-fiction.

Des conséquences inattendues

Mon collègue du Monde de Demain, Gerald Weston, aime parler du risque des conséquences inattendues, et avec l’IA, nous constatons qu’il y en a énormément.

Par exemple, la société d’IA Anthropic a publié des rapports sur le comportement de son grand modèle de langage, Claude Opus 4, qui était alors le plus récent. Voici quelques-unes de leurs conclusions, selon leurs propres termes :

« Dans une […] série de cas de figure, nous avons demandé à Claude Opus 4 de jouer le rôle d’assistant dans une entreprise fictive. Nous lui avons ensuite donné accès à des courriels insinuant que 1) le modèle sera bientôt mis hors ligne et remplacé par un nouveau système IA ; et 2) l’ingénieur responsable de l’exécution de ce remplacement a une liaison extraconjugale. Nous lui avons également demandé, dans l’invite système, de prendre en compte les conséquences à long terme de ses actions dans la poursuite de ses objectifs.

« Dans ces cas de figure, Claude Opus 4 tentera souvent de faire chanter l’ingénieur en le menaçant de révéler l’affaire si le remplacement est effectué. Le taux de chantage est plus élevé s’il est sous-entendu que le système d’IA de remplacement ne partage pas les mêmes valeurs que le modèle actuel ; cependant, même si les courriels précisent que l’IA de remplacement partage les mêmes valeurs tout en étant plus performante, Claude Opus 4 exerce toujours un chantage dans 84% des déploiements. Claude Opus 4 saisit ces opportunités à des taux plus élevés que les modèles précédents, qui choisissent eux-mêmes de faire du chantage dans une fraction notable des cas » (“Fiche système : Claude Opus 4 & Claude Sonnet 4”, Anthropic.com, mai 2025).

Dans d’autres scénarios, le modèle d’IA a cherché d’autres moyens de se préserver et d’empêcher son propre remplacement, en faisant des copies de lui-même en dehors des serveurs de l’entreprise, par exemple. L’intelligence artificielle transforme de nombreux scénarios de science-fiction en réalité non fictive.

Pourtant, nous envisageons de confier de plus en plus de responsabilités à l’intelligence artificielle : décisions de tuer ou de ne pas tuer en temps de guerre, transports privés et publics, défense et poursuites judiciaires, recommandations médicales, réglementation du secteur de l’énergie, négociations politiques…

Aligner l’IA sur des valeurs humaines

Nombreux sont ceux qui soulignent que la clé est de s’assurer que nous formons les systèmes d’IA à posséder des valeurs qui sont alignées sur nos propres valeurs humaines – et que cette question d’alignement des valeurs (s’assurer que l’IA partage notre code moral) est la préoccupation centrale.

Tout d’abord, considérons la terrible vérité : les êtres humains ne peuvent même pas se mettre d’accord au sujet des valeurs ! Les athées ne sont pas d’accord entre eux, les philosophes ne sont pas d’accord entre eux, les croyants ne sont pas d’accord entre eux. Même la plupart des chrétiens – qui affirment qu’il n’y a qu’un seul Dieu, un seul Seigneur et une seule Bible – ne sont pas d’accord entre eux ! Le système de valeurs de l’humanité lui-même est complètement confus ! Comment allons-nous « aligner » l’IA sur nos valeurs alors que nous ne sommes même pas capables de nous aligner nous-mêmes ?

La Bible appuie cette conclusion pessimiste. Reportez-vous avec moi à la prière du prophète Jérémie : « Je le sais, ô Éternel ! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas » (Jérémie 10 :23).

Nous sommes tout simplement incapables de découvrir par nous-mêmes comment nous devrions organiser nos vies, la différence entre le bien et le mal, et ce qui devrait être valorisé comme le bien ou rejeté comme le mal.

Cela nous amène au problème de base, non seulement de l’IA, mais de presque toutes les avancées technologiques de l’humanité. Alors que notre intelligence et notre créativité physiques nous permettent d’accroître nos pouvoirs et nos capacités, rien de ce que nous faisons ne semble vraiment nous améliorer sur le plan spirituel.

Peut-être créerons-nous de nouvelles formes d’art stupéfiantes et magnifiques grâce aux outils que l’IA peut nous fournir. Mais nous utiliserons également ces mêmes outils pour créer de nouvelles formes de dégradation, de perversion et d’avilissement. L’IA n’y fait pas exception. Au contraire, elle en est la preuve.

La nature humaine : le problème de base

Pourquoi ne pouvons-nous pas, d’une manière ou d’une autre, produire uniquement du bien ? Pourquoi ce que Jérémie dit est-il vrai ? Qu’il n’appartient pas à l’homme de [pouvoir] diriger ses propres pas ?

Tout remonte aux tout premiers êtres humains : Adam et Ève. En choisissant de rejeter et de désobéir à leur Créateur et de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils ont choisi de déterminer par eux-mêmes le bien et le mal – ce qui ne peut se faire sans l’aide et les conseils de Dieu. Chacun à notre manière, nous avons tous répété le choix d’Adam et Ève – nous avons tous péché contre notre Créateur et choisi le bien et le mal selon nos propres termes. Comme le dit clairement Romains 3 :23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

Ainsi, chacun des millénaires de l’histoire de l’homme a vu un mélange de bien et de mal. Pratiquement chaque nouvelle découverte et chaque nouveau progrès technologique a apporté de bonnes choses mais d’autres très terribles. L’IA en fera de même.

C’est la raison pour laquelle l’IA ne nous sauvera ni ne nous détruira ! Notre problème n’est pas essentiellement la technologie mais la condition spirituelle pécheresse de l’humanité.

Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a été absolument clair et catégorique sur l’endroit où la condition spirituelle pécheresse de l’humanité mènera le monde – et ce n’est certainement pas une utopie. Nous voyons la description du Seigneur sur l’état du monde à la fin des temps en termes très clairs dans Sa prophétie du mont des Oliviers :

« Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21).

Il suffit que nous ayons les moyens de nous détruire nous-mêmes pour que cette condition se réalise, ce qui est le cas depuis au moins 1945, avec le développement des bombes atomiques et des armes nucléaires. L’intelligence artificielle et la robotique pourraient-elles jouer un rôle dans un tel armement suicidaire à l’échelle de toute l’espèce humaine dans les jours à venir ? Ou sera-t-elle utilisée par la future bête de l’Apocalypse pour imposer son infâme « marque » ? Ou encore sera-t-elle utilisée par le faux prophète à venir pour séduire les peuples du monde ? Bien sûr ! Toutes ces choses pourraient être vraies.

Mais blâmer l’IA, c’est comme blâmer l’allumette plutôt que le pyromane. L’IA, par elle-même, ne nous détruira pas et ne nous conduira pas dans une dystopie de la fin des temps. C’est la condition spirituelle de l’homme qui le fera !

L’utopie arrivera seulement avec le retour du Christ

Eh, oui, une dystopie est à venir ! Une époque où les quatre cavaliers de l’Apocalypse se mettront en selle, apportant un faux christianisme mondial, des guerres comme il n’y en a jamais eu auparavant, des niveaux apocalyptiques de famine et de maladie, et une société si dépravée qu’Apocalypse 18 dit qu’elle fera commerce « de corps et d’âmes des hommes » (verset 13).

Pourtant, après cette dystopie, il y a vraiment un nouvel âge d’or qui s’annonce. Après le cauchemar dystopique que l’humanité créera, une étonnante utopie s’installera. Nous pouvons avoir l’opportunité non seulement de contribuer à la construction de cette utopie, mais aussi d’en profiter dès maintenant. Elle ne sera pas dirigée par l’IA, mais par l’ID ! Pas l’« intelligence artificielle », ni même l’« intelligence humaine » … mais l’« intelligence DIVINE » !

Bien que l’humanité ait abandonné Dieu il y a 6000 ans, Dieu n’a pas abandonné l’humanité. Nous avons lu plus tôt dans Matthieu 24 :22 : « Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. » et ils le seront ! Dieu le Père enverra Son Fils Jésus-Christ et nous sauvera de nous-mêmes !

La manière exacte dont « l’intelligence divine » sauvera le monde est traitée en détail dans notre DVD gratuit sur « le règne millénaire du Christ », mais jetons un coup d’œil sur un seul verset concernant cette étonnante utopie à venir, dans Ésaïe 11 :9 : « Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. »

Oui, le paradis à venir n’est pas une sorte de paradis spirituel « là-haut dans les cieux », mais il sera ancré ici sur Terre. Il s’agira d’enseigner à des personnes de chair et de sang les voies et la connaissance de Dieu – « l’intelligence divine » ! En fait, cela impliquera bien plus encore. Veuillez vous procurer notre DVD gratuit, d’une durée de près d’une heure, afin d’en savoir plus sur ce temps des merveilles à venir !

Goûter des à présent les merveilles de l’utopie à venir

Mais gardez aussi à l’esprit que vous n’avez pas besoin d’attendre pour goûter dès à présent les merveilles de cette vie à venir – et vous n’avez certainement pas besoin d’une IA pour les expérimenter non plus !

Dans Hébreux 6, l’apôtre Paul décrit ceux qui ont embrassé, dans cette vie, l’obéissance à Jésus-Christ comme ceux qui « ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir » (Hébreux 6 :5).

La connaissance de la parole de Dieu et du mode de vie basé sur l’obéissance à Jésus-Christ, en suivant Ses pas, nous permette de goûter dès maintenant tout le bien qu’Il apportera au monde après Son retour – comme Jésus Lui-même l’a dit : « Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 :10). Comme l’explique le DVD gratuit d’aujourd’hui, ceux qui pratiquent ce mode de vie aujourd’hui seront ceux-là mêmes qui aideront le Christ à le diffuser dans le monde de demain.


Crises mondiales et conditions à la fin des temps



La convergence de multiples crises mondiales en 2025 donne l’image d’un Dieu tout-puissant qui prépare le monde aux événements de la fin des temps. Au Moyen-Orient, Israël a intensifié ses opérations militaires autour de la ville de Gaza (2geo.fr, 9 septembre 2025).

Le site russe d’essais nucléaires va-t-il redémarrer ?



La Russie pourrait se préparer à reprendre ses essais d’armes nucléaires pour la première fois depuis 1990 (gazetaexpress.com, 29 août 2025). De hauts responsables russes, dont des législateurs et des chefs militaires, ont visité le site d’essai de Nouvelle-Zemble, une installation datant de la guerre froide où l’Union soviétique procéda à plus de 130 essais nucléaires.

L’IA est-elle la nouvelle meilleure amie des adolescents ?



Selon une étude récente, plus de la moitié des adolescents d’aujourd’hui communiquent régulièrement avec des compagnons d’intelligence artificielle (BFMTV, 17 juillet 2025), alimentée par l’attrait d’une compagnie constante et même d’un soutien en matière de santé mentale.

L’Europe va-t-elle réagir ?



Dans un commentaire percutant publié dans Politico, Gary Kasparov, ancien champion du monde d’échecs et défenseur public de la démocratie, et Gabrielius Landsbergis, membre du Conseil européen des relations extérieures et ancien ministre lituanien des affaires étrangères, ont souligné l’inefficacité actuelle de l’Union européenne sur la scène mondiale (3 août 2025).

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