« Quand la pandémie sera passée, le monde devra se rassembler » est le titre d’un tout récent article du magazine TIME rédigé par l’ancien président russe Mikhaïl Gorbatchev. M. Gorbatchev revient sur les succès diplomatiques des années 1980 et la fin de la guerre froide.

 La pandémie de coronavirus a amplifié les fissures des fondations de l’Union européenne, ce qui a poussé de nombreux pays membres à faire cavalier seul dans leurs tentatives de juguler la crise. Pendant des années, l’Allemagne a été le principal défenseur d’une Union européenne forte et centralisée, mais en réponse à cette pandémie, elle s’est sentie obligée de prendre des décisions unilatérales.

Cette semaine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tenu la 73ème assemblée mondiale de la santé par téléconférence, au lieu de se réunir à Genève, en Suisse. Ce qui rend cette réunion unique est le fait qu’elle s’est tenue au beau milieu de la pire pandémie de l’Histoire moderne, qui a mis en quarantaine la plus grande partie du monde (VOA Afrique, 18 mai 2020).

Les ruines d’un ancien mur, construit en 122 apr. J.-C. dans le nord de l’Europe, sont toujours visibles de nos jours. Ce mur marquait la limite entre la Calédonie (l’Écosse) et la province romaine de la Britannie (jadis composée de l’Angleterre, du Pays de Galles et des Cornouilles). L’empereur Hadrien construisit ce mur pour contrôler la frontière face aux « barbares » calédoniens dans cette région éloignée de l’Empire romain. A-t-il rempli son rôle avec succès ? Temporairement, oui. Mais l’Empire finit par s’effondrer et les tribus nordiques franchirent le mur sans problème.