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Les promesses de Dieu à Abraham

Quelles sont les promesses faites au père des fidèles, Abraham ? Si vous devinez qu’il s’agit du « salut par Jésus-Christ », c’est certainement l’une des promesses. Mais savez-vous quelles autres promesses l’accompagnaient ? Et savez-vous que ces autres promesses expliquent ce qui se passe géopolitiquement dans notre monde aujourd’hui ? Dans cet épisode, nous allons examiner les promesses de Dieu à Abraham.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Abraham, le père d’une multitude de nations

L’hymne chrétien de Russell Carter, Me fiant aux promesses, est connu de la plupart des fidèles en Amérique. Mais quelles sont les promesses faites au père des fidèles ? Le savez-vous ? Si vous devinez qu’il s’agit du « salut par Jésus-Christ », c’est certainement l’une des promesses. Mais savez-vous à qui cette promesse fut donnée, et quelles autres promesses l’accompagnaient ? Et savez-vous que ces autres promesses expliquent ce qui se passe géopolitiquement dans notre monde aujourd’hui ?

Nous lisons dans Genèse 12 :2-3, qu’un homme nommé Abram reçut l’ordre de quitter son pays et de se rendre dans un lieu que Dieu avait choisi pour lui, et qu’il serait grandement béni s’il le faisait :

« Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12 :2-3).

Il est notoire que la promesse « toutes les familles de la terre seront bénies en toi », est une prophétie au sujet du Messie, Jésus-Christ. Mais qu’en est-il de la promesse de grandeur nationale ? Celle-ci est-elle accomplie par le petit État que nous appelons aujourd’hui Israël ? Ou s’agit-il du royaume d’Israël sous les rois David ou Salomon ? Ou cela signifie-t-il bien plus que cela ?

La promesse d’un Sauveur est généralement bien comprise, mais nous verrons dans l’émission d’aujourd’hui l’une des vérités les plus remarquables des Écritures. Il s’agit d’une vérité si simple qu’un enfant peut la comprendre, alors que les théologiens ne parviennent pas à expliquer. Cette vérité est la promesse de grandeur nationale faite à Abraham, et elle explique ce que nous voyons dans notre monde aujourd’hui. Restez avec moi maintenant, car nous allons examiner les promesses de Dieu à Abraham – des promesses que Dieu ne veut pas rompre, et qu’Il n’a pas rompues.

La place d’Abraham dans l’Histoire

Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue à tous, ici au Monde de Demain, où nous expliquons sans crainte, à partir des pages de la Bible, les promesses et les prophéties que d’autres ne comprennent pas ou ignorent tout simplement. Vous rendez-vous compte, chers amis, que Dieu fit de grandes promesses au patriarche Abraham, qu’Il transmit à ses descendants et les réalisa des milliers d’années plus tard ?

La plupart des croyants connaissent l’une de ces promesses, mais ignorent totalement l’autre. Pourquoi ? Et pourquoi cela devrait-il être important pour vous ? Lorsque les Américains chantent Me fiant aux promesses, sont-ils conscients des promesses nationales qui les concernent ? Les promesses de Dieu à Abraham se trouvent dans le livre de la Genèse. Commençons donc par Genèse 12 :1-3, où l’on nous présente un homme répondant au nom d’Abram :

« L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12 :1-3).

Au verset 7, nous lisons ce qui suit : « L’Éternel apparut à Abram, et dit : Je donnerai ce pays à ta postérité ». Comment se fait-il qu’une promesse faite il y a près de quatre mille ans puisse nous affecter au XXIème siècle ? Aujourd’hui, nous assistons à une lutte au Moyen-Orient pour la Terre promise à Abram et à ses descendants. Mais les promesses faites à Abraham sont bien plus larges. Dans Genèse 13, Dieu promet à cet homme, alors sans enfant, qu’il serait le père de millions de personnes et que sa descendance s’étendrait dans toutes les directions :

« L’Éternel dit à Abram […] Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident ; car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée » (Genèse 13 :14-16).

Les gens pensent souvent que la Terre promise se limite à la région située entre le Jourdain et la mer Méditerranée, comme nous l’entendons aujourd’hui dans les chants de colère : « Du fleuve à la mer ». Mais la Terre promise comprenait bien plus de territoire, comme nous le voyons dans Genèse 15 :18, où Dieu dit à Abram. « […] Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate. »

L’Euphrate prend sa source en Turquie, traverse la Syrie et l’Irak moderne et se jette dans le golfe Persique. Cela ne signifie pas que tout le territoire au sud et à l’ouest de l’Euphrate fut donné à Israël. Mais il est clair que c’est bien plus que ce que la plupart des gens pensent. Même dans l’Antiquité, Israël possédait des terres à l’est du Jourdain. Lorsqu’Abram eut 99 ans et avant la naissance d’Isaac, Dieu lui révéla ce qui suit :

« Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d’une multitude de nations. On ne t’appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations. Je te rendrai fécond à l’extrême, je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi » (Genèse 17 :4-6).

Remarquez que le nom même d’Abraham signifie « père d’une multitude de nations ». Et son épouse Sarah, comme l’indique le verset 16, elle deviendrait : « la mère de plusieurs nations ; des rois de plusieurs peuples sortiront d’elle » (Semeur).

En parcourant le livre de la Genèse, nous constatons que Dieu élargit les promesses bien au-delà d’un minuscule pays situé sur la rive orientale de la mer Méditerranée. Cependant, Sarah était stérile et, au fil du temps, Abraham et Sarah firent preuve d’impatience. Sarah proposa à Abraham de faire naître un enfant par l’intermédiaire d’une mère porteuse. C’est ainsi que naquit Ismaël.

Les promesses faites à Abraham révélées

Nous lisons que Dieu mit Abraham à l’épreuve pour savoir que ferait-il passer en premier – Dieu ou son fils ? Il réussit ce test et Dieu lui répondit en rendant Ses promesses inconditionnelles et en donnant plus de détails :

« Je le jure par moi-même, parole de l’Éternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix » (Genèse 22 :16-18).

Jusqu’à présent, nous avons vu que Dieu a promis ce qui suit à Abraham :

  • No1 : Toutes les nations de la Terre seraient bénies en sa postérité.
  • No2 : Dieu accorderait de grandes bénédictions nationales à Abraham et à ses descendants.
  • No3 : Ses descendants seraient aussi nombreux que le sable sur le bord de la mer.
  • No4 : Ils s’empareraient de la porte de leurs ennemis.

L’apôtre Paul explique que cette première promesse, c’est-à-dire, « toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité », se réfère au Messie :

« Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance. Il n’est pas dit : Et aux descendances, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais comme il s’agit d’une seule : Et à ta descendance, c’est-à-dire à Christ » (Galates 3 :16).

Cette Semence unique, qui apporterait une bénédiction au monde entier, est la promesse de Jésus-Christ, qui donna Sa vie pour les péchés du monde en offrant le salut et la vie éternelle à l’humanité. Cette promesse est généralement comprise, mais qu’en est-il des autres aspects des promesses faites à Abraham ? Qu’en est-il des rois, des territoires, des descendants par millions et en possession des portes de leurs ennemis ?

Genèse 24 :60 montre comment ces promesses furent répétées à la belle-fille d’Abraham : « Ils donnèrent à Rebecca leur bénédiction en ces termes : Deviens, toi notre sœur, ancêtre de millions d’hommes. Et que tes descendants (au pluriel) s’emparent des cités de leurs ennemis ! » (Bible en Français courant).

Mes amis, ce sont des promesses remarquables, si elles sont vraies ! Et nous allons voir qu’elles sont vraies, qu’elles se sont réalisées et sont toujours en train de se réaliser sous nos yeux ! De plus, ces promesses ont un impact sur votre vie !

Nous arrivons à présent à une partie de l’histoire qui explique ce qui se passe au Moyen-Orient au moment même où je vous parle. Nous découvrons que la belle-fille d’Abraham, Rebecca, était enceinte de jumeaux qui se bousculaient dans son ventre. Lorsqu’elle demanda à Dieu pourquoi il y avait une telle lutte en elle, Il lui répondit :

« Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles ; un de ces peuples sera plus fort que l’autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit » (Genèse 25 :23).

Les deux fils s’appelaient Jacob et Ésaü. Vous rendez-vous compte que ce qui se passe dans cette partie du monde commença avec ce que nous lisons ici dans le livre de la Genèse ? Les luttes entre les descendants de Jacob et d’Ésaü, furent prédites près de quatre mille ans à l’avance, mais ce qui reste de cette histoire est encore plus remarquable.

Ésaü était l’aîné des deux et devait recevoir une double portion de l’héritage du fait de son rang de naissance. Mais Jacob était un homme rusé et il incita Ésaü à lui vendre son droit d’aînesse :

« Comme Jacob faisait cuire un potage, Ésaü revint des champs, accablé de fatigue. Et Ésaü dit à Jacob : Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C’est pour cela qu’on a donné à Ésaü le nom d’Édom. Jacob dit : Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse. Ésaü répondit : Voici, je m’en vais mourir ; à quoi me sert ce droit d’aînesse ? » (Genèse 25 :29-32).

La suite des événements montre qu’il n’était pas vraiment prêt à mourir :

« Et Jacob dit : Jure-le-moi d’abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d’aînesse à Jacob. Alors Jacob donna à Ésaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but, puis se leva et s’en alla. C’est ainsi qu’Ésaü méprisa le droit d’aînesse » (Genèse 25 :33-34).

Qui sont Ephraïm et Manassé ?

Au fil du temps, le nom de Jacob fut changé en Israël, et les promesses devinrent siennes. Reprenons l’histoire dans Genèse 35, où Dieu apparut au petit-fils d’Abraham, Jacob.

« Dieu lui dit : Ton nom est Jacob ; tu ne seras plus appelé Jacob, mais ton nom sera Israël. Et il lui donna le nom d’Israël. Dieu lui dit : Je suis le Dieu tout-puissant. Sois fécond, et multiplie : une nation et une multitude de nations naîtront de toi, et des rois sortiront de tes reins. Je te donnerai le pays que j’ai donné à Abraham et à Isaac, et je donnerai ce pays à ta postérité après toi » (Genèse 35 :10-12). 

Remarquez ce détail supplémentaire donné ici. Le nom d’Abram fut changé en Abraham, ce qui signifie père d’une multitude de nations. Mais ici, nous voyons que la promesse faite à son petit-fils incluait une nation spécifique et une multitude ou compagnie de nations. Que devons-nous en penser ? Cela devrait-il avoir de l’importance pour vous ? Absolument, comme nous allons le voir ! Allons à la fin de la Genèse et lisons quelques prophéties remarquables. Ceux qui étudient la Bible connaissent l’histoire des 12 fils de Jacob et savent qu’ils finirent tous par se retrouver en Égypte. L’un des fils de Jacob ou d’Israël était Juda, le père des Juifs. Un autre était Joseph. À la fin de sa vie, Jacob « adopta » les deux fils de Joseph, Manassé et Éphraïm. Nous lisons dans Genèse 48. Après avoir confirmé ce que Dieu lui avait promis, Israël dit quelque chose que presque personne ne comprend, et pourtant il n’y a rien de difficile là-dedans :

« Maintenant, les deux fils qui te sont nés au pays d’Égypte avant mon arrivée vers toi en Égypte, seront à moi ; Éphraïm et Manassé seront à moi, comme Ruben et Siméon. Mais les enfants que tu as engendrés après eux seront à toi ; ils seront appelés du nom de leurs frères dans leur héritage » (Genèse 48 :5-6).

Cette adoption des fils de Joseph par Israël est confirmée au verset 16 : « Qu’ils soient appelés de mon nom [c’est-à-dire du nom d’Israël] et du nom de mes pères, Abraham et Isaac, et qu’ils multiplient en abondance au milieu du pays ! »

Ce point est d’une importance capitale. Le nom d’Israël fut placé non pas seulement sur les fils de Juda, les Juifs, mais aussi sur les fils de son frère Joseph. Il faut maintenant bien comprendre. Je le répète, le nom d’Israël fut placé, non pas seulement sur les fils de Juda, les Juifs, mais aussi sur les fils de son frère Joseph. Et comme le démontrent les versets suivants, les bénédictions du droit d’aînesse, la promesse d’une grande nation et d’une multitude de nations, reviennent aux fils de Joseph, Manassé et Éphraïm. Les versets qui suivent le prouvent !

Jacob, c’est-à-dire Israël, ordonna à Joseph de lui présenter ses fils, afin que la bénédiction du droit d’aînesse leur soit transmise. Joseph plaça alors l’aîné, Manassé, devant son père de manière que la main droite d’Israël soit sur sa tête, et le cadet, Éphraïm, devant la main gauche d’Israël. Cependant, Israël croisa ses mains et octroya la plus grande bénédiction au frère cadet. Joseph protesta ici :

« Pas ainsi, mon père, car celui-ci est le premier-né ; pose ta main droite sur sa tête. Son père refusa, et dit : Je le sais, mon fils, je le sais ; lui aussi deviendra un peuple, lui aussi sera grand ; mais son frère cadet sera plus grand que lui, et sa postérité deviendra une multitude de nations » (Genèse 48 :18-19). 

Remarquez-le ! Le fils aîné deviendrait une grande nation, mais son frère cadet deviendrait une multitude ou une compagnie de nations. Cela devrait être une preuve suffisante que ces bénédictions du droit d’aînesse ne furent jamais accordées aux Juifs. Dans 1 Chroniques 5 nous voyons une déclaration claire que le droit d’aînesse n’est allé ni au premier-né d’Israël, Ruben, ni aux Juifs :

« Fils de Ruben, premier-né d’Israël. – Car il était le premier-né ; mais, parce qu’il souilla la couche de son père [par une inconduite sexuelle immorale], son droit d’aînesse fut donné aux fils de Joseph [Éphraïm et Manassé], fils d’Israël ; toutefois Joseph ne dut pas être enregistré dans les généalogies comme premier-né. Juda fut, à la vérité, puissant parmi ses frères, et de lui est issu un prince [qui est le Messie – Jésus-Christ] ; mais le droit d’aînesse [les bénédictions nationales] est à Joseph » (1 Chroniques 5 :1-2).

Comprenons bien. Jacob, dont le nom fut changé en Israël, eut douze fils. Parmi les douze, on trouve Juda, le père des Juifs, mais aussi Joseph, dont les descendants, par l’intermédiaire d’Éphraïm et de Manassé, étaient destinés à devenir une grande nation individuelle et une compagnie de nations. Ce sont des Juifs que viendrait le Messie, mais la promesse de grandeur nationale a été donnée à son frère Joseph et à ses fils. Ce n’est pas seulement ce que nous disent les Écritures, c’est aussi ce que nous dit l’Histoire ! Les Juifs ont-ils jamais été une grande nation et un groupe de nations possédant les richesses de la Terre ? Certains pensent que la division entre la maison de Juda et la maison d’Israël accomplit cette prophétie, mais ce n’est pas possible, car la maison d’Israël n’était pas composée de Juifs. Et les Juifs ne constituaient qu’une nation individuelle, jamais une multitude de nations.

L’Amérique et la Grande-Bretagne dans la prophétie ?

Avant sa mort, Jacob (c’est-à-dire Israël) appela ses douze fils et leur prédit ce qu’il adviendrait d’eux au temps de la fin : « Jacob appela ses fils, et dit : Assemblez-vous, et je vous ferai savoir ce qui vous arrivera à la fin des jours » (Genèse 49 :1, Darby).

Pour Juda (c’est-à-dire les Juifs), nous lisons la promesse d’une lignée de rois qui culminera avec le retour du Messie. « Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent » (Genèse 49 :10).

Nous voyons également que les Juifs constitueront une force militaire puissante au temps de la fin, et n’est-ce pas exactement ce que nous voyons dans nos actualités ?

« Juda […] ta main sera sur la nuque de tes ennemis […] Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils ! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, comme une lionne : Qui le fera lever ? » (Genèse 49 :8-9).

Cela est confirmé par une prophétie concernant les Juifs et Jérusalem, que l’on trouve dans Zacharie 12 :6 :

« En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda comme un foyer ardent parmi du bois, comme une torche enflammée parmi des gerbes ; ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d’alentour, et Jérusalem restera à sa place, à Jérusalem. »

Mais qu’en est-il des descendants de Joseph, détenteurs du droit d’aînesse, au temps de la fin – ces temps mêmes que nous vivons aujourd’hui ?

« Joseph est le rejeton d’un arbre fertile […] les branches s’élèvent au-dessus de la muraille. Ils l’ont provoqué, ils ont lancé des traits ; les archers l’ont poursuivi de leur haine. Mais son arc est demeuré ferme, et ses mains ont été fortifiées par les mains du Puissant de Jacob […] C’est l’œuvre du Dieu de ton père, qui t’aidera ; c’est l’œuvre du Tout-Puissant, qui te bénira des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. Les bénédictions de ton père s’élèvent au-dessus des bénédictions de mes pères jusqu’à la cime des antiques collines : Qu’elles soient sur la tête de Joseph, sur le sommet de la tête du prince de ses frères ! » (Genèse 49 :22-26).

Chers amis, il y a beaucoup plus dans cette histoire qui implique les peuples descendants des Britanniques et le peuple américain. Ce n’est qu’en comprenant les prophéties de la Bible que vous pourrez comprendre ce que nous voyons dans les nouvelles d’aujourd’hui et ce qui en résultera.

J’espère que cette vidéo vous a été utile. Si vous l’avez trouvée utile et que vous voulez en savoir plus, assurez-vous d’obtenir votre DVD gratuit sur « L’ascension et la chute de la Grande-Bretagne et des États-Unis » sur notre site Internet MondeDemain.org.


Le virage à droite de l’Europe



Comme prévu, les élections parlementaires européennes ont vu de nombreux gauchistes perdre leur poste et être remplacés par des dirigeants de droite (Ouest-France, 10 juin 2024).

L’engagement allemand en Terre sainte



Les prophéties bibliques indiquent qu’une puissante « bête » européenne dirigée par l’Allemagne aura une présence militaire en Terre sainte à la fin des temps. En fait, la Bible prophétise que Jérusalem « sera foulée aux pieds par les nations » non-israélites (païennes) peu avant le retour du Christ (Luc 21 :24). Comment une force européenne dirigée par l’Allemagne pourrait-elle être directement impliquée dans les affaires d’Israël et de Jérusalem à l’avenir ? La Bible fournit rarement tous les détails sur la manière dont ses prophéties se réaliseront.

Qu'est-ce que la Fête des Tabernacles ?

Si vous interrogez un citoyen moyen sur la Fête des Tabernacles, vous obtiendrez des réactions embarrassées. La plupart des gens, à moins qu’ils ne soient juifs, n’auront même pas la moindre idée de ce dont vous parlez. Pourtant, la Fête des Tabernacles n’est pas seulement observée par les juifs. Un nombre croissant de chrétiens célèbrent chaque année cette fête automnale. Pourquoi observent-ils cette Fête ? Nous répondrons aujourd’hui à cette question dans cette émission du Monde de Demain.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La plupart de gens n’ont pas la moindre idée de ce qu’est la Fête des Tabernacles

Demandez à n’importe qui ce qu’est Noël et vous obtiendrez une réponse. Tout le monde connaît Noël. Il en va de même pour les Pâques, fêtés au printemps. Même le président des États-Unis organise chaque année une chasse aux œufs de Pâques sur la pelouse de la Maison Blanche. Qu’en est-il de la sombre et sinistre fête d’Halloween ? Cette fête est également connue dans le monde entier, même si elle célèbre des esprits maléfiques et démoniaques.

En revanche, si vous interrogez un citoyen moyen sur la Fête des Tabernacles, vous obtiendrez des réactions embarrassées. La plupart des gens, à moins qu’ils ne soient juifs, n’auront même pas la moindre idée de ce dont vous parlez.

Pourtant, la Fête des Tabernacles n’est pas seulement observée par les juifs. Un nombre croissant de chrétiens célèbrent chaque année cette fête automnale. Pourquoi observent-ils cette Fête ?

Il est peut-être temps de lever le voile de confusion qui recouvre la Fête des Tabernacles. Découvrons la vérité sur cette importante festivité décrite dans la Bible.

Donc en quoi consiste la Fête des Tabernacles ? Pourquoi devriez-vous vous en préoccuper ? Je vais répondre à ces questions dans quelques instants. N’oubliez pas de vous préparer à demander aujourd’hui notre brochure gratuite, Les Jours saints : le magistral plan divin.

Qu’est-ce que donc la Fête des Tabernacles ? Nous répondrons aujourd’hui à cette question dans cette émission du Monde de Demain. À tout de suite…

Un bref aperçu des sept Fêtes bibliques et leur signification

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. De nos jours, la plupart des gens célèbrent les fêtes traditionnelles de Noël, des Pâques et d’Halloween. Même si les gens ne sont pas religieux, ils considèrent ces fêtes comme des occasions de se réunir avec leurs amis et leurs familles. Mais si vous leur demandez ce qu’est la Fête des Tabernacles, ils seront probablement déconcertés. S’ils en ont entendu parler, ils penseront peut-être qu’il s’agit d’une de ces anciennes fêtes juives que le Christ abolit sur la croix. Mais est-ce bien le cas ?

La Bible révèle les Fêtes que Dieu institua pour Son peuple. Eh oui, elles se trouvent dans l’Ancien Testament. Mais il peut être surprenant de constater qu’elles figurent également dans le Nouveau Testament. Les tout premiers chrétiens comprenaient et observaient ces Fêtes. Passons en revue brièvement les Fêtes annuelles et les Jours saints bibliques.

La première Fête est la Pâque. Elle se tient au printemps dans l’hémisphère nord, généralement au mois d’avril. La Pâque nous rappelle que Jésus remplit le rôle de l’Agneau de Dieu immolé pour nos péchés. C’est pourquoi la Pâque est importante pour les chrétiens. Comme le dit Paul dans 1 Corinthiens 5 :7 : « car Christ, notre Pâque, a été immolé. »

En d’autres termes, la Pâque est la première étape cruciale du plan divin, qui représente le sacrifice rédempteur du Christ pour l’humanité pécheresse.

La deuxième des Fêtes annuelles est la Fête des Pains sans Levain. Pour les chrétiens du Nouveau Testament, ces Jours nous enseignent que nous devons changer et croître. Le sacrifice du Christ nous libère, mais nous ne pouvons pas demeurer dans le péché. Nous devons résister au péché et apprendre un nouveau mode de vie, avec l’aide divine. Comme le dit Paul dans 1 Corinthiens 5 :8 : « Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. »

Le troisième Jour saint du calendrier de Dieu représente la Fête des prémices. Dans le Nouveau Testament, elle est appelée la Pentecôte, ce qui signifie « cinquantième ». On l’appelle ainsi parce que la date exacte de ce Jour saint est calculée en comptant cinquante jours commençant avec le jour où on présentait l’offrande de la gerbe agitée lors de la saison de la Fête des Pains sans Levain. La Pentecôte a lieu entre la mi-mai et la mi-juin. En Terre sainte, c’était l’époque du début de la récolte du blé.

Pour les chrétiens du Nouveau Testament, en l’an 31 de notre ère, la première Pentecôte fut le Jour où le Saint-Esprit fut répandu sur l’Église originelle. « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux […] Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit » (Actes 2 :1-2, 4).

Ce que nous apprend cette Fête, c’est que Dieu n’appelle pas tout le monde aujourd’hui, mais seulement un petit groupe de prémices, la première moisson. Les autres auront leur opportunité ultérieurement.

Le Jour saint suivant, ou jour de Fête, s’appelle la Fête des Trompettes. La Fête des Trompettes a généralement lieu entre le milieu et la fin de septembre, ou début octobre, selon le calendrier romain, et représente prophétiquement le retour triomphal de Jésus-Christ. Il reviendra ici-bas une seconde fois. Mais cette fois-ci, Il reviendra avec puissance et gloire. Pour en savoir plus, consultez notre site Internet MondeDemain.org. Il suffit de regarder l’émission « Qu’est-ce que la Fête des Trompettes ? »

Après la Fête des Trompettes vient le Jour des Expiations. Le Jour des Expiations a lieu également en automne. Il symbolise la mise à l’écart du diable, la source du péché, et la réconciliation de l’humanité avec Dieu.

Le Jour des Expiations était tenu en haute estime par les chrétiens du Nouveau Testament, comme le montre Actes 27. Dans ce passage, Luc décrit les voyages de Paul et de ses compagnons de route sur la mer Méditerranée :

« Nous avons avancé avec beaucoup de peine le long de la côte et sommes arrivés à un endroit appelé Bons-Ports, près de la ville de Lasée. Nous avions perdu beaucoup de temps et il devenait dangereux de continuer à naviguer, car le jour du jeûne d’automne était déjà passé » (Actes 27 :8-9, Version français courant).

Comment comprendre cela ? Eh bien, comme nous l’avons déjà mentionné, le Jour des Expiations avait lieu habituellement à la fin du mois de septembre ou même au début du mois d’octobre. Cette période de l’année est une saison dangereuse pour naviguer sur la mer Méditerranée. Mais l’auteur, Luc, utilisa un repère temporel comme le Jour des Expiations que ses lecteurs, même les chrétiens d’origine païenne, connaissaient fort bien. Pourquoi s’intéresseraient-ils au Jour des Expiations, à moins qu’ils ne le célébrèrent, même des années après la fondation de l’Église en l’an 31 de notre ère ?

La Fête biblique suivante est celle dont nous parlons aujourd’hui, la Fête des Tabernacles. En bref, la Fête des Tabernacles est une période de sept jours qui débute peu après le Jour des Expiations et qui préfigure mille ans de paix, de prospérité et d’abondance ici-bas. C’est encore à venir. Jésus-Christ régnera personnellement sur Terre. Toute l’humanité – ceux qui survivront à la grande tribulation et au Jour du Seigneur – jouira des avantages et des bénédictions de la vie sous le règne de Jésus-Christ. Nous aborderons cette saison des Jours saints dans notre prochaine section.

Cela nous amène au dernier jour de Fête des Jours saints bibliques de Dieu. C’est ce qu’on appelle le Dernier Grand Jour. Il succède à la Fête des Tabernacles et représente le moment de la résurrection générale. C’est le moment où la vaste majorité des milliards de personnes non sauvées qui n’ont jamais eu une véritable occasion de salut seront ramenées à la vie et se verront offrir cette opportunité. Ce Jour leur est réservé. C’est après le Millénium. Leur entendement sera ouvert, l’Esprit de Dieu sera mis à leur disposition et la vie éternelle leur sera offerte.

Les Fêtes bibliques sont aussi des Fêtes du Nouveau Testament

Voilà donc un bref aperçu des sept Fêtes bibliques telles qu’elles sont décrites dans la Bible. Ce ne sont pas les Fêtes des juifs. Elles ne sont pas réservées aux seuls Israélites. Elles ne sont pas enseignées uniquement dans l’Ancien Testament. Ce sont des Fêtes aussi du Nouveau Testament qui ont une signification importante pour les chrétiens d’aujourd’hui.

Mais revenons à notre question initiale : qu’est-ce que la Fête des Tabernacles ? Tout d’abord, examinons le mot « tabernacle ». Le mot « tabernacle » signifie simplement « tente ». Le livre de l’Exode mentionne que Moïse construisit un « tabernacle » ou une « tente » dans le désert consacré au lieu d’adoration du vrai Dieu. Cette tente n’était qu’une habitation temporaire. Ce n’était pas une construction pérenne – comme le temple – édifiée plus tard par Salomon à Jérusalem.

Comprendre la signification spirituelle des “tentes” ou “tabernacles”

Pour comprendre la signification des « tentes » ou des « tabernacles », nous devons revenir à la nation d’Israël lors de sa sortie d’Égypte. Après avoir souffert sous la domination oppressive de leurs maîtres égyptiens, Dieu les libéra vers l’an 1446 av. J.-C. Ils quittèrent l’Égypte et se dirigèrent vers la Terre promise. Mais en chemin, ils vécurent sous des tentes, alors qu’ils traversaient le désert.

Comparez cela à notre vie d’aujourd’hui. Nous vivons une existence humaine temporaire. Nous ne sommes que des étrangers et des passagers sur la Terre, comme l’écrivit Pierre dans 1 Pierre 2 :11. Nous recherchons une existence future meilleure dans le Royaume de Dieu, tout comme les enfants d’Israël recherchaient la Terre promise. En fait, l’apôtre Pierre utilisa l’analogie des tentes pour décrire sa propre vie :

« Voilà pourquoi je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. Et je regarde comme un devoir, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous tenir en éveil par des avertissements, car je sais que je la quitterai subitement, ainsi que notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître » (2 Pierre 1 :12-14).

Pierre comparait son corps physique à une tente – bonne pour un abri temporaire contre la pluie, le vent et les tempêtes de la vie, mais qui finit par s’user. Dieu veut que nous apprenions et comprenions que notre vie n’est qu’un court voyage et qu’il y a quelque chose de meilleur à venir.

Cette vie et le monde actuel est temporaire – un monde meilleur viendra

Pourquoi est-ce important ? Eh bien, nous sommes tous confrontés à des épreuves et à des luttes dans cette vie. Nous souffrons tous. Mais un monde meilleur est en train de naître. Et franchement, lorsque le Royaume de Dieu viendra, le Christ régnera non pas dans les cieux, mais ici même, sur cette Terre troublée. C’est ici-bas que la guérison et le réconfort doivent avoir lieu. C’est ici-bas que la violence, la guerre et la haine doivent cesser. Et c’est ici que la confusion morale cédera la place à une véritable compréhension de la bonne façon de vivre.

En d’autres termes, ne vous découragez pas lorsque vous voyez de mauvaises choses se produire. La Fête des Tabernacles nous enseigne que cette vie physique est temporaire. Elle nous enseigne aussi qu’il y aura un temps où le Christ régnera ici-bas pour apporter la paix et la prospérité à tous. De nombreuses prophéties le précisent. « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines » (Ésaïe 2 :2).

Dans certains passages, quand on parle de montagnes dans la Bible, on parle symboliquement de gouvernements. Ainsi, cette prophétie dit que dans la suite des temps, le gouvernement de Dieu sera établi ici-bas pour régner sur toutes les nations. Cela n’est pas encore arrivé. C’est encore à venir :

« Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :3-4).

Voyez-vous cela se produire aujourd’hui ? Bien sûr que non. Aujourd’hui, aux quatre coins de la planète, nos frères et sœurs attendent avec impatience un monde meilleur. En Europe et en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, en Amérique du Sud et en Amérique du Nord et dans la Caraïbe, nous voyons la corruption, la guerre, la pauvreté et la violence à grande échelle. C’est déchirant. Notre civilisation touche à sa fin.

Jésus-Christ instaurera personnellement ce nouveau monde

Jésus-Christ mettra personnellement fin à la haine, à la colère et à l’effusion de sang : « Un rameau sortira du tronc d’Isaï » (Ésaïe 11 :1). Isaï était le père de David. Le Messie est décrit comme le fils de David. Il s’agit donc de Jésus-Christ : « Et un rejeton naîtra de ses racines. L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel » (Ésaïe 11 :1-2). C’est ainsi que Jésus-Christ gouvernera à Son retour. Avec équité, avec justice et avec une sagesse spirituelle qu’il nous est difficile d’appréhender dans ce monde.

« Il ne jugera point sur l’apparence, il ne prononcera point sur un ouï-dire. Mais il jugera les pauvres avec équité, et il prononcera avec droiture un jugement sur les malheureux de la terre ; il frappera la terre de sa parole comme d’une verge, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses flancs, et la fidélité la ceinture de ses reins » (Ésaïe 11 :3-5).

Remarquez ce résumé au verset 9 : « Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. »

Posez-vous la question suivante : La Terre est-elle aujourd’hui remplie de la connaissance de l’Éternel comme les eaux recouvrent la mer ? Toute personne saine d’esprit et rationnelle devrait répondre par la négative. Ce monde n’est pas gouverné par la Bible. Mais cela changera radicalement. Tout le monde apprendra la voie de Dieu, et Jésus-Christ y veillera personnellement ici-bas.

La Fête des Tabernacles symbolise le règne millénaire de Jésus-Christ

Il est vrai que la Fête des Tabernacles – révélée dans la Bible, qui se déroule chaque année en automne – est une période de sept jours symbolisant le règne millénaire de Jésus-Christ, et c’est une très bonne nouvelle. En réalité, cette période millénaire est juste au coin de la rue.

Allons plus loin. En quoi cela vous concerne-t-il ? Les chrétiens doivent-ils célébrer la Fête des Tabernacles ? Pour répondre à cette question, voyons la déclaration que Dieu fit aux anciens Israélites au sujet de la Fête des Tabernacles :

« Et tu mangeras devant l’Éternel, ton Dieu […] afin que tu apprennes à craindre toujours l’Éternel, ton Dieu […] [verset 25] et tu iras au lieu que l’Éternel, ton Dieu, aura choisi. Là, tu achèteras avec l’argent tout ce que tu désireras, des bœufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir, tu mangeras devant l’Éternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille » (Deutéronome 14 :23, 25-26).

Il s’agit de la Fête des Tabernacles qui, dans l’hémisphère nord, a lieu en automne. Dans l’ancien Israël, dans une société agraire, la vie des individus était intimement liée à l’agriculture. Lorsque la période de la production estivale était terminée, ils célébraient l’abondance de la récolte en rendant grâces à Dieu.

Il est ironique que certains présentent à tort les Fêtes de Dieu comme un lourd fardeau. Ceux qui pensent ainsi n’ont peut-être jamais lu ce qu’étaient ces Fêtes. Qui ne voudrait pas célébrer une récolte abondante par une nourriture abondante et des festivités ? Et ce, pendant sept jours entiers. Cela semble être une période merveilleuse. Si c’est un fardeau, je suis partant.

Une Fête pour apprendre à craindre l’Éternel et à pratiquer Son mode de vie

De plus, la Fête des Tabernacles ne consistait pas seulement à se réjouir. C’était une célébration dont la toile de fond consistait à honorer Dieu, à Le glorifier pour Son merveilleux mode de vie. Il s’agissait aussi de s’engager à apprendre à L’honorer et à Le respecter, pour Sa majesté et Sa puissance, Son amour et Sa miséricorde. La Fête des Tabernacles était aussi une préfiguration du règne à venir de Jésus-Christ ici-bas.

Alors, en quoi cela concerne-t-il les chrétiens d’aujourd’hui ? Le livre de l’Apocalypse donne un aperçu fascinant de la période du Millénium qui suivra le retour du Christ. « Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger […] ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. » (Apocalypse 20 :4).

Il s’agit de l’un des passages les plus clairs de la Bible concernant le Millénium. Le Christ régnera ici-bas pendant mille ans. Mais comme nous venons de le lire, les saints glorifiés régneront avec Lui.

Les premiers chrétiens et la croyance dans le retour du Christ et l’instauration du Royaume de Dieu

Alors pourquoi on n’entend pas parler de cela dans la plupart des Églises ? Après tout, c’est ce que croyaient les premiers chrétiens. L’éminent érudit et historien anglais Edward Gibbon écrivit en 1789 l’ouvrage Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain. Il y explique comment l’Église originelle considérait la doctrine du règne millénaire du Christ :

« L’ancienne doctrine des millénaires, qui eut tant de partisans, tenait intimement à l’opinion de la seconde venue du Messie. Comme les ouvrages de la création avaient été finis en six jours, leur état actuel était fixé à six mille ans, selon une tradition attribuée au prophète Élie. Par la même analogie on prétendait qu’à cette longue période, alors presque accomplie, de travaux et de disputes, succéderait un joyeux sabbat de dix siècles, et que Jésus-Christ, suivi de la milice triomphante des saints et des élus échappés à la mort, ou miraculeusement rappelés à la vie, régnerait sur la terre jusqu’au temps désigné pour la dernière et générale résurrection » (Gibbon, Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain, tome 1, éd. Laffont, pages 343-344., traduction François Guizot).

C’est exactement ce que nous avons lu dans les Écritures. Les prophéties d’Ésaïe, de Michée et de l’Apocalypse parlent d’un règne millénaire à venir gouverné par le Messie. Mais encore une fois, pourquoi la plupart des Églises n’en parlent-elles pas ?

Laissons M. Gibbon lui-même l’expliquer :

« Cette idée […] paraît avoir été dominante parmi les chrétiens orthodoxes ; et elle semble si bien adaptée aux désirs et aux craintes du genre humain, qu’elle a dû contribuer au progrès de la religion chrétienne. Mais lorsque l’édifice de l’Église eut été presque entièrement achevé, on mit de côté les instruments qui avaient servi à sa construction. La doctrine du règne de Jésus-Christ sur la terre, traitée d’abord d’allégorie profonde, parut par degrés incertaine et inutile ; elle fut enfin rejetée comme l’invention absurde de l’hérésie et du fanatisme » (Ibid.).

En d’autres termes, les premiers chrétiens croyaient au règne millénaire du Christ. Il s’agissait d’un élément fondamental de leur foi. Cela leur donnait de l’espérance en l’avenir.

Mais quelque part, il est dit aux gens que le Royaume réside dans leur cœur. Il est dit que le Royaume était l’Église elle-même. Au fil du temps, la vérité du règne millénaire du Christ s’est perdue pour beaucoup. Mais pas pour tous. Aujourd’hui, il y a encore des chrétiens qui observent ces Jours. Il y a encore des chrétiens qui attachent de l’importance à ce que l’Église originelle enseigna. Ils attendent avec impatience le retour triomphal du Christ instaurant Son règne sur Terre. Après tout, Jésus-Christ Lui-même la célébrait. C’est ce qu’explique Jean 7 :10. Si nous suivons les traces du Christ, ne devrions-nous pas cheminer comme Il le fit ?

Toutes les nations observeront la Fête des Tabernacles dans le monde de demain

De plus, lorsque Jésus reviendra ici-bas, les gens du monde entier observeront les Jours saints. C’est ce que déclare Zacharie 14 :16 : « Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour adorer le roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles. »

Cette prophétie fait suite à la grande tribulation et au Jour de l’Éternel. Il est révélé que tous ceux qui auront combattu Jésus-Christ Lui-même observeront cette Fête. Pensez-y. Les musulmans, les hindous, les bouddhistes, les shintoïstes, les agnostiques, les athées, et oui, tous ceux qui se disent chrétiens aujourd’hui, tous observeront ces Jours saints. Mais que se passera-t-il si certaines nations résistent ?

« S’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem pour adorer le roi, l’Éternel des armées, la pluie ne tombera pas sur elles. Si la famille d’Égypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle ; elle sera frappée de la plaie dont l’Éternel frappera les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles » (Zacharie 14 :17-18).

Dieu sait que Ses lois sont si importantes qu’Il ne peut se contenter d’inviter les nations du monde à célébrer la Fête. Il doit les leur imposer, pour leur propre bien. Lorsqu’elles respecteront enfin ces Jours, elles commenceront à éprouver la profonde satisfaction de vivre à la manière divine et les bénédictions qui découlent du fait de marcher dans Ses pas.

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