Wallace Smith | Le Monde de Demain

Wallace Smith

Sept signes de l’Antéchrist



Savoir reconnaître l’Antéchrist sera bientôt une question de vie ou de mort. Beaucoup de gens ne le reconnaîtront pas, mais vous pouvez l’identifier !

Jésus est-Il Dieu ?

Interrogez indifféremment cinq personnes au sujet de Jésus-Christ et vous obtiendrez probablement cinq opinions différentes. Cependant, il reste une question au cœur de la religion qui porte Son nom. Jésus est-Il Dieu ? Aujourd’hui, nous allons répondre à cette question. Restez à l’écoute.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Interrogez indifféremment cinq personnes au sujet de Jésus-Christ et vous obtiendrez probablement cinq opinions différentes. Cependant, il reste une question au cœur de la religion qui porte Son nom. Jésus est-Il Dieu ?

Aujourd’hui, nous allons répondre à cette question. Restez à l’écoute.

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Nous sommes heureux de vous accueillir et la question d’aujourd’hui est l’une des plus importantes que vous puissiez jamais poser : Jésus est-Il Dieu ?

Aujourd’hui, nous répondrons à cette question et nous vous donnerons l’occasion de vous procurer gratuitement notre brochure La restauration du christianisme originel. Croyez-le ou non, ce n’est pas le christianisme originel que vous trouverez dans la plupart des Églises.

Des croyances diverses au sein du christianisme au sujet de l’identité de Jésus

Cette question relative à Jésus est importante. Selon les estimations, environ 2,4 milliards de personnes dans le monde se réclament du christianisme, soit près d’un demi-milliard de plus que l’islam et plus d’un milliard de plus que l’hindouisme. Pourtant, alors que près d’un tiers de la planète se réclame d’une religion centrée sur la personne de Jésus-Christ, beaucoup de ces mêmes personnes ne sont pas d’accord sur qui Il est vraiment.

Pour certains, même parmi ceux qui se disent chrétiens, Jésus n’était qu’un homme, un enseignant juif du premier siècle, qui eut un impact considérable sur la culture mondiale. Feu Shelby Spong, évêque de l’Église épiscopale, était assez célèbre pour sa position selon laquelle Jésus n’était pas réellement Dieu, Il n’était pas né d’une vierge et n’est jamais ressuscité.

D’autres dénominations qui se réclament du christianisme enseignent d’autres doctrines sur la divinité de Jésus. Certaines enseignent que Jésus était un être créé, comme les anges. Certains l’identifient à l’archange Michaël. D’autres affirment que Jésus et le diable étaient frères dans le passé. D’autres encore déclarent que Jésus et le Père sont une seule et même entité, et pas du tout deux êtres divins distincts.

En dehors du christianisme nominal, les idées varient également. Certaines religions considèrent Jésus comme un saint homme, un gourou sage ou même un prophète, mais pas vraiment divin comme Dieu l’est. D’autres le considèrent comme une manifestation de Dieu, comme un avatar, ou une sorte de guide spirituel à la manière des enseignements du New Age.

Enfin, il y a ceux qui pensent qu’Il n’a jamais existé, comme s’Il était le fruit de l’imagination ou une fiction créée au premier siècle pour former la base d’une nouvelle religion.

Peut-être devrions-nous aborder cette question en premier lieu, au cas où certains d’entre vous auraient été victimes de ce mensonge pernicieux.

Jésus a-t-Il vraiment existé ?

Il existe de nombreuses preuves de l’existence de Jésus de Nazareth. Même si nous ne considérons pas le Nouveau Testament comme les Saintes Écritures, mais comme un simple récit historique humain, tout comme l’Iliade d’Homère ou les commentaires de Jules César, le Nouveau Testament fournit de nombreuses preuves que cet Homme Jésus fut un personnage réel, des preuves qui remontent à seulement deux ou trois décennies de Sa vie.

Nous disposons même d’un fragment de l’Évangile de Jean, le célèbre papyrus P52 de la bibliothèque Rylands, qui date d’une poignée d’années après la rédaction présumée de l’apôtre Jean. En dehors du Nouveau Testament, quelques documents historiques laïcs font référence à Jésus et à l’impact de Ses enseignements et de Son exemple au premier siècle. L’historien juif Flavius Josèphe, l’historien romain Tacite et Pline le Jeune parlent tous de Jésus-Christ vers la fin du premier siècle comme d’un personnage réel – bien trop tôt dans les archives historiques pour qu’un récit imaginaire ait pu s’imposer aussi profondément.

En fait, l’un des défenseurs les plus efficaces de l’existence de Jésus-Christ est le spécialiste du Nouveau Testament Bart Ehrman. Bien que M. Ehrman ait déclaré publiquement qu’il ne croyait pas que Jésus était divin, qu’il ne croyait pas au surnaturel et qu’il ne se considérait pas comme un chrétien, il est tout aussi clair que les preuves de l’existence de Jésus sont accablantes.

Se référant à ceux qui prétendent que l’existence de Jésus n’est qu’un mythe, Ehrman écrit :

« Il est juste de dire que les adeptes du mythe, en tant que groupe et en tant qu’individus, ne sont pas pris au sérieux par la grande majorité des chercheurs dans le domaine du Nouveau Testament, du christianisme originel, de l’histoire ancienne et de la théologie » (Ehrman, Did Jesus Exist? The Historical Argument for Jesus of Nazareth, 2012, p. 20). 

En fait, presque tous les chercheurs, qu’ils soient laïcs ou religieux, sont d’accord sur ce point la plupart du temps. Comme le résume Ehrman :

« Malgré l’énorme diversité des opinions, il y a plusieurs points sur lesquels pratiquement tous les spécialistes de l’Antiquité sont d’accord. Jésus était un homme juif, connu pour être un prédicateur et un enseignant, qui fut crucifié (une forme romaine d’exécution) à Jérusalem sous le règne de l’empereur romain Tibère, alors que Ponce Pilate était le gouverneur de la Judée » (Ibid., p. 12).

En bref, ceux qui affirment que Jésus n’a jamais existé doivent être pris autant au sérieux que ceux qui affirment l’existence des sirènes ou du Père Noël.

Les faits sont les faits. L’Homme Jésus de Nazareth vécut bel et bien, Il marcha sur cette Terre il y a environ deux mille ans en Judée, enseignant dans les régions de la mer de Galilée et de Jérusalem. Le point central de notre discussion d’aujourd’hui, à savoir si Jésus est Dieu, est soit vrai, soit faux. Alors, quelle est la réponse ?

Que dit la Bible au sujet de la divinité de Jésus ?

Certes, l’idée que Jésus puisse être Dieu, comme Dieu le Père est Dieu, est une affirmation immense et audacieuse ! La seule façon de le savoir est de laisser Dieu Lui-même nous révéler la réponse.

Laissons aux érudits et aux sceptiques le soin d’exprimer leurs opinions et de débattre de leurs conclusions. Ce qui devrait nous préoccuper, c’est ce que Dieu dit de Jésus. Que dit la parole de Dieu ? Jésus était-Il un homme quelconque ? Ou était-Il un être supérieur à l’homme mais inférieur à Dieu, comme un ange ? Ou était-Il vraiment Dieu dans la chair ?

Emmanuel : Dieu avec nous

La Bible répond clairement à ces questions : Jésus est Dieu ! En fait, Son identité en tant que Dieu fut déclarée bien avant Sa naissance ! Matthieu explique dans son Évangile que la naissance virginale de Jésus avait été prophétisée bien avant par Ésaïe (1 :22-23) :

« Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous » (Matthieu 1 :22-23).

En effet, Jésus est littéralement « Dieu avec nous » ! L’apôtre Jean, dans son Évangile, explique cela en détail :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1 :1-5).

La Parole faite chair

La « Parole » – ou, en grec, le « Logos » ou « Porte-parole » – est Celui qui est devenu Jésus-Christ. Au cas où ce ne serait pas clair, Jean précise quelques versets plus loin :

« Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1 :14).

Jean est clair. Celui que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de Jésus-Christ avait été avec Dieu et était Lui-même Dieu ! Il était avec Dieu dans l’éternité, avant que la création n’existe. En fait, lors de Sa dernière Pâque sur cette Terre, Jésus pria pour être ramené à cet état de gloire avec Son Père après Sa résurrection – à l’état de coexistence éternelle qu’Ils avaient connue avant qu’Il ne devienne chair. Nous lisons cela dans Jean 17 :5, où Jésus prie : « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit. »

Oui, existant dans l’éternité avec Celui que nous appelons aujourd’hui le Père, Jésus, Lui aussi, était Dieu ! Jean l’appelle la Parole, ou le Logos en grec. C’est parce qu’Il a toujours été le Porte-parole de Dieu, représentant la volonté et la parole du Père. C’est ce que dit Jésus dans Jean 12 : « Car je n’ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer » (verset 49).

Le “Je Suis”

Jésus savait clairement qui Il était, l’un des deux membres divins de la Famille divine. Au cours de Son ministère, Il a fait de nombreuses déclarations illustrant cela si clairement que les autorités juives cherchèrent à Le lapider pour ce qu’elles considéraient comme des blasphèmes. Dans Jean 8, par exemple, Jésus parle de l’ancien patriarche Abraham :

« Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis » (Jean 8 :56-58).

Il ne devrait y avoir aucun doute sur cette affirmation ! Jésus ne dit pas : « Avant qu’Abraham fût, j’étais ». Il a dit « avant qu’Abraham fût, JE SUIS ». Cette déclaration, qui pourrait autrement être perçue comme grammaticalement incorrecte, est un rappel direct de la déclaration de Dieu à Moïse dans Exode 3 :14 :

« Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle “je suis” m’a envoyé vers vous. »

Les Juifs de l’époque de Jésus comprirent Son affirmation et cherchèrent à Le lapider à cause de cela. Plus tard, Il revendiqua de la même manière Sa propre divinité :

« Moi et le Père nous sommes un. Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur dit : Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu » (Jean 10 :30-33).

Tout a été fait par Lui et pour Lui

Oui, Jésus savait qui Il était et Ses disciples le savaient aussi. Dans Colossiens 2 :2, l’apôtre Paul évoque « le mystère de Dieu, aussi bien du Père que de Christ ». Oui, la divinité est composée du Père et du Christ, les deux membres de la Famille de Dieu. En parlant de Jésus-Christ, Paul écrit plus tôt dans Colossiens 1 :

« Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui » (versets 16-17).

Ces paroles font écho à ce que nous avons lu plus tôt dans Jean chapitre 1, à savoir que « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :3).

C’est une déclaration très complète ! On attribue à juste titre à Henry Ford le mérite d’avoir créé le « modèle T » en Amérique, mais ce sont d’autres mains qui ont accompli le travail. De même, Dieu le Père est notre Créateur, mais la Bible indique clairement les mains qui ont, pour ainsi dire, accompli le travail : celles de Celui qui est devenu Jésus-Christ ! Tout fut créé par Lui et pour Lui.

La signification du nom divin Elohim

Jésus-Christ est, d’une manière très réelle, notre Créateur, tout comme le Père ! Ensemble, Ils sont la raison pour laquelle Genèse 1 :26 dit : « Faisons l’homme à NOTRE image, selon NOTRE ressemblance ». Parce qu’il y avait deux êtres divins qui parlaient ! En fait, le mot hébreu traduit par « Dieu » dans ce passage, Elohim, a la particularité d’être un mot singulier qui est pluriel dans sa forme – un autre indice qu’il y a plus à dire sur « Dieu » qu’il n’y paraît !

Paul est tout aussi clair dans Éphésiens 3 :9, où il est dit « de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Ostervald).

Jésus n’était pas un ange

Ces passages et d’autres montrent clairement que Jésus-Christ n’est pas un ange, pas même l’archange Michaël. « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ? » (Hébreux 1 :5). Aussi : « Et auquel des anges a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ? » (Hébreux 1 :13).

Il s’agit de questions rhétoriques, car la réponse est censée être évidente : Dieu n’a jamais rien dit de tel à aucun des anges ! Ces paroles n’ont été adressées qu’au cocréateur du Père, qui était avec Dieu et qui était Dieu – Celui que nous appelons aujourd’hui Jésus-Christ.

Seulement Dieu pouvait payer l’amende de nos péchés à notre place

En fait, toutes les vérités fondamentales au cœur même de la foi de la Bible dépendent de la vérité que Jésus est Dieu. Pensez-y…. Comment se fait-il que Jésus-Christ ait pu mourir à notre place pour nos péchés ? Il a ce pouvoir parce que, en tant que Créateur, Il peut assumer personnellement cette responsabilité.

Comment se fait-il que Sa vie suffise à payer pour tous nos péchés ? C’est parce que, en tant que Dieu, Sa vie vaut infiniment plus que toutes nos vies réunies – une vie éternelle donnée en paiement de la mort éternelle que nous avons méritée.

Le plus grand exemple d’humilité

C’est ainsi que notre Créateur est devenu un être humain, né d’une femme, pour pouvoir mourir et payer cette pénalité. En expliquant cela, l’apôtre Paul, une fois de plus, démontra qui est vraiment Jésus. Lisez avec moi Philippiens 2, où certaines traductions ne communiquent pas toujours la plénitude de ce que Paul dit :

« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ : existant en forme de Dieu, il n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (versets 5-8).

La formulation de la version Louis Segond, Nouvelle Édition de Genève concernant le fait qu’Il « n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher » est maladroite, et d’autres traductions rendent ce verset différemment.

Par exemple, la version Semeur traduit les versets 6 et 7 de cette manière, en disant que le Christ, « qui était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition d’un serviteur en se rendant semblable aux hommes ».

Bien qu’Il ait existé dans la gloire avec Dieu depuis l’éternité, Il n’a pas considéré cela comme quelque chose à quoi Il devait absolument s’accrocher, au contraire, Il était prêt à se dépouiller de Sa gloire et à devenir comme nous, Sa création, pour nous servir par Sa vie et Sa mort.

La vérité impressionnante de Jésus-Christ – la Parole, le Porte-parole divin de la Famille de Dieu – est une véritable leçon d’humilité. Il s’est abaissé du haut de Sa gloire pour devenir comme nous, afin de pouvoir un jour nous élever pour Le rejoindre, Lui et Son Père, dans cette même gloire !

Lorsque nous comprenons qui est vraiment Jésus, il n’est pas étonnant que l’apôtre Thomas, après avoir vu le Christ ressuscité, l’ait appelé « mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20 :28). Il n’est pas étonnant non plus que ceux qui vivront au sein de la Famille de Dieu dans le règne millénaire du Royaume de Dieu l’appelleront « Dieu puissant » ! (Ésaïe 9 :5)

La Parole, le Logos, le Porte-parole divin de la Famille de Dieu mit volontairement de côté la gloire, la puissance et la majesté indescriptibles qu’Il avait éternellement partagées avec le Père pour vivre une vie humaine parfaite, nous donner un exemple de justice et devenir notre sacrifice parfait afin que nous puissions être purifiés de nos péchés. Puis, trois jours et trois nuits plus tard, après Sa mort, Il fut, selon les mots de Paul, « déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts, Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 1 :4).

Jésus est le Rocher d’Israël, le Dieu de l’Ancien Testament

Pourtant, beaucoup de ceux qui se disent chrétiens cherchent à éviter toutes les implications de l’identité de Jésus en tant que Dieu. Par exemple, beaucoup qualifient le Dieu de l’Ancien Testament de cruel et sans cœur, contrairement à Jésus, qui est perçu comme aimant et miséricordieux. Les commandements de Dieu sont souvent dénoncés comme étant trop restrictifs et trop durs.

Pourtant, pensez-y : Qui a tonné les Dix Commandements à l’ancien Israël sur le mont Sinaï et qui est le chef de l’armée de l’Éternel (Josué 5 :14), comme Il se présenta Lui-même à Josué ? L’apôtre Paul répond à la question :

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10 :1-4).

Oui, c’est Jésus-Christ – en tant que Logos ou Porte-parole divin – qui tonna les Dix Commandements ! Réfléchissez : Exode 33-34 expliquent que Moïse vit Dieu de dos, de ses propres yeux. Le récit d’Exode 24 est encore plus explicite :

« Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix anciens d’Israël. Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté » (versets 9-10).

Notez qu’il est dit clairement : « Ils virent le Dieu d’Israël ». Comparez cela à Jean 1 :18, qui dit, « personne n’a jamais vu Dieu », et aux paroles de Jésus dans Jean 6 :46, « c’est que nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père. »

Oui, les anciens d’Israël virent Dieu, mais ils ne virent pas le Père. Le membre de la Famille divine qu’ils virent était Celui qui deviendrait le Fils, le Logos divin !

Des implications profondes pour tous les disciples du Christ

Ainsi, si c’est Jésus-Christ qui énonça ces Dix Commandements, y compris le commandement relatif au sabbat, ne devraient-ils pas être pris plus au sérieux par les disciples de Jésus-Christ qu’ils ne semblent l’être par la plupart des chrétiens autoproclamés d’aujourd’hui ? Considérons également notre ultime destinée :

« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3 :2).

Si nous devons devenir comme le Christ l’est maintenant, et que le Christ possède maintenant la gloire qu’Il avait avec le Père avant que le monde ne soit, alors qu’est-ce que cela révèle de l’existence future et glorieuse réservée à ceux qui attendent Son retour ? Et qu’est-ce que cela dit de la prière de Jésus lors de Sa dernière Pâque pour que Ses disciples puissent un jour être un, tout comme Lui et Son Père sont un ?

Si vous êtes intéressé par la brochure La restauration du christianisme originel vous pouvez la commander en cliquant sur le lien.

 


Cinq clés pour connaître Dieu

Dans ce monde de chaos politique, de guerres, de pandémies et de troubles civils, nous avons besoin d’une source de stabilité, de calme et de paix qui dépasse toutes nos préoccupations, et cette source, c’est Dieu. Il est possible d’avoir une relation profonde avec Celui qui vous a créé, qui vous aime et qui a un but pour votre vie. Rejoignez-nous pour découvrir aujourd’hui, les « Cinq clés pour connaître Dieu ».

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Nous vivons à une époque stressante. Dans ce monde de chaos politique, de guerres, de pandémies et de troubles civils, nous avons besoin d’une source de stabilité, de calme et de paix qui dépasse toutes nos préoccupations, et cette source, c’est Dieu.

Il est possible d’avoir une relation profonde avec Celui qui vous a créé, qui vous aime et qui a un but pour votre vie. Rejoignez-nous pour découvrir aujourd’hui, les « Cinq clés pour connaître Dieu ».

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Nous sommes très heureux que vous regardiez cette émission.

Dans l’émission de ce jour, nous vous offrons l’un des DVD gratuits les plus encourageants de toute notre bibliothèque : « Le Dieu de promesses infaillibles. »

Nous avons plus besoin des promesses de Dieu

Franchement, nous avons plus que jamais besoin des promesses de Dieu. Le monde tel que nous le connaissons semble s’effondrer. Nos rues sont le théâtre d’une agitation croissante. Nos assemblées gouvernementales sont remplies soit d’incompétence et de blocage, soit de chaos et de conflits. Les guerres et les conflits font rage alors que nos dirigeants semblent de plus en plus incapables de gérer le nombre croissant de crises dans le monde.

Même en dehors des gouvernements, les institutions qui sont au cœur de la civilisation semblent se révéler chaque semaine comme étant, au mieux, indignes de confiance et, au pire, motivées par une idéologie.

Nos établissements d’enseignement semblent souvent se consacrer davantage à l’endoctrinement ou à la programmation de nos enfants qu’à leur véritable éducation. De nombreux domaines scientifiques semblent de plus en plus motivés par une idéologie sociale et un activisme politique plutôt que par un désir sincère de découvrir la vérité et un dévouement à la réalité.

Le chaos de notre monde n’est pas seulement abstrait ou académique, et il ne se limite pas aux pages de nos journaux. Il a un impact sur notre vie. La nourriture et les autres produits de première nécessité semblent coûter de plus en plus cher, alors même que nous semblons avoir moins d’argent à dépenser. Les parents regardent leurs enfants et se demandent, à juste titre, de quel monde ils vont hériter.

La cause du déclin et du chaos dans notre monde

Bien qu’il y ait toujours des hauts et des bas, la prophétie biblique révèle que la tendance est exactement ce qu’elle semble être : les choses vont vraiment empirer avant de s’améliorer fondamentalement. Les nations autrefois sources de stabilité globale dans le monde, telles que les États-Unis ou la Grande-Bretagne, poursuivront leur déclin, et aucun changement à la présidence ou au poste de premier ministre de ces nations n’arrêtera complètement le déclin et ne résoudra pas le chaos croissant. La raison, ce déclin et ce chaos croissant ne sont fondamentalement pas dus à des politiques, à des plans économiques, ni-même à quoi que ce soit de ce genre.

Le chaos et le déclin sont dus aux péchés de ces nations. Et à moins qu’il n’y ait une repentance nationale fondamentale de la part des peuples eux-mêmes et un retour de leurs cœurs vers les lois de leur Créateur, il faut s’attendre à ce que le chaos et le déclin se poursuivent !

Alors, que pouvons-nous faire pour trouver la paix d’esprit et la stabilité dans un monde qui en est si dépourvu ?

Dieu est notre source de réconfort et d’espoir

En fait, il n’y a qu’une seule source de réconfort et d’espoir : Le Dieu qui vous a créé, qui vous aime et qui a un dessein remarquable pour votre vie.

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous allons vous donner cinq clés pour connaître Dieu profondément – cinq clés que vous pouvez utiliser pour établir une relation profonde avec le Dieu éternel qui veut vraiment construire une relation avec vous.

Loin d’être un Dieu distant et inaccessible, notre Créateur est proche et très approchable. Mais nous devons faire notre part pour Le chercher. Dieu l’explique par l’intermédiaire du prophète Jérémie, en encourageant Son peuple :

« Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. Vous m’invoquerez, et vous partirez ; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur » (Jérémie 29 :11-13).

Mais toute recherche doit commencer quelque part ! Si vous êtes prêt à tirer parti de ces cinq clés, vous vous trouverez sur la bonne voie pour un cheminement plus vivifiant et plus profond avec votre Créateur.

Clé n°1 : la création

La première clé que vous pouvez utiliser pour connaître Dieu concerne la création. Le monde entier qui nous entoure est l’œuvre du Maître et Créateur de toutes choses, et Il nous dit dans Sa parole que nous pouvons mieux Le connaître en passant du temps à nous imprégner de Sa création. Dans Romains 1 :20, l’apôtre Paul dénonce le déni ridicule de ceux qui regardent la création qui nous entoure et nient l’existence de Dieu :

« En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables ».

En effet, de nombreux attributs invisibles de Dieu peuvent être clairement discernés et compris à travers les choses créées – y compris Sa puissance éternelle et Sa divinité, ou Sa déité. Malheureusement, ici-bas, dans ce monde, la plupart d’entre nous sont de plus en plus séparés du monde naturel. Nous passons une grande partie de notre vie avec du béton sous nos pieds et des lampes au néon au-dessus de nos têtes. Mais si vous voulez vraiment connaître Dieu, consacrez un peu de temps à passer dans Sa création.

Faites une promenade dans un parc local, si vous le pouvez – sortez dans un environnement naturel. Levez les yeux vers un ciel nocturne dégagé et laissez vos yeux parcourir les étoiles. Considérez l’étonnante variété de formes de vie complexes qui résident avec nous sur la planète Terre. La création est une louange au Créateur en toute clarté pour ceux qui sont prêts à écouter son chant.

L’ordre cohérent et fiable du monde et du cosmos nous indique que Dieu est ordonné et respectueux des lois. Sa complexité et sa conception témoignent de Son inimaginable intelligence. La variété que nous voyons autour de nous témoigne d’un Dieu qui aime la créativité et la beauté. Pour ceux qui aspirent à connaître leur Créateur, la création elle-même est l’un des plus précieux trésors de l’humanité.

Si vous voulez connaître Dieu, profitez de la création et laissez-la vous apprendre qui est Dieu et quelle est votre relation avec Lui. Comme l’écrivit le roi David, le poète guerrier de l’ancien Israël, dans le Psaume 19 :2 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament annonce l’œuvre de ses mains » (Crampon).

Clé n°2 : la Bible

La deuxième clé pour connaître Dieu est la Bible – la parole sacrée de Dieu. Si vous voulez vraiment connaître le Dieu réel, cette clé est absolument essentielle. Trop souvent aujourd’hui, les gens disent qu’ils « connaissent » Dieu, mais ce n’est pas le cas. Ce qu’ils considèrent comme « Dieu » est un produit de leur imagination – c’est ce qu’ils imaginent que Dieu est. Mais si Dieu est réel – et Il l’est – alors nous voulons connaître le vrai Dieu. Celui qui a créé l’Univers. Celui qui a le pouvoir d’agir dans nos vies.

Ce Dieu-là nous a donné Sa parole pour travailler avec nous. La Bible est la pensée de Dieu imprimée. Lorsque nous la lisons, nous découvrons comment Il pense, ce qui compte pour Lui, ce qui Le rend heureux ou Le met en colère, quels sont Ses plans et Ses désirs – à la fois pour le monde et pour vous. La lecture de la Bible est la clé qui nous permet de déverrouiller ces choses.

Mais nous devons la lire correctement. Dans Ésaïe 28, Dieu inspira le prophète à parler de la compréhension du message divin :

« À qui veut-on enseigner la sagesse ? À qui veut-on donner des leçons ? Est-ce à des enfants qui viennent d’être sevrés, qui viennent de quitter la mamelle ? Car c’est précepte sur précepte, précepte sur précepte, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là » (versets 9-10).

Nous devons être prêts à assembler tous les éléments. On ne peut pas se contenter de lire une partie de la Bible – par exemple, seulement le Nouveau Testament ou seulement l’Ancien. Il faut être prêt à considérer le livre dans son entier, dans son ensemble, pour se faire une idée précise de la pensée divine.

Imaginez que vous possédiez une grande collection de lettres écrites par un bisaïeul décédé avant votre naissance. Lire seulement une ou deux lettres ne vous donnerait pas vraiment une image complète – et pourrait même vous donner une fausse idée ou vous amener à en tirer une conclusion à son sujet sans suffisamment de contexte.

C’est ce que font beaucoup de gens avec la Bible qui pensent comprendre Dieu en n’étudiant que le Nouveau Testament, et les Psaumes ou quelques autres livres de l’Ancien Testament. Mais dans 2 Timothée 3 :16, il nous est dit ce qui suit : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice ».

L’Écriture – toute Écriture – est « inspirée de Dieu » – ou, comme le disent certaines traductions, « divinement inspirée ». Si l’idée d’étudier toute la Bible vous intimide, je vous recommande de commencer par visiter notre site Internet à MondeDemain.org. Nous avons beaucoup de ressources gratuites pour vous aider à commencer, y compris le DVD gratuit d’aujourd’hui.

Cependant, il ne suffit pas de lire et d’étudier. La connaissance, en elle-même, ne fait que nous rendre vaniteux. Nous devons mettre en pratique ce que nous apprenons !

Clé n°3 : respecter les commandements divins

Cela nous amène à notre prochaine clé pour connaître notre Créateur : respecter les commandements divins. La parole de Dieu contient Sa Loi et Ses commandements – les Dix Commandements.

Il est trop facile (et erroné) de considérer les commandements de Dieu comme une simple liste de choses à faire et à ne pas faire, alors qu’ils sont bien plus que cela. La loi de Dieu représente un mode de vie qui fait partie intégrante de notre cheminement vers la vie éternelle. Elle nous aide également à comprendre la pensée et le caractère divins. Mais elle ne révèle cette pensée et ce caractère qu’à ceux qui font plus que lire à leur sujet – elle doit être mise en pratique et vécue. Comme le dit Psaume 111 :10 : « Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages » (Ostervald).

La plupart des hommes ignorent le but de Dieu, qui consiste à former Son propre caractère à l’intérieur de nous. Paul souligna un élément de ce but lorsqu’il écrivit dans Philippiens 2 :5 : « Qu’il y ait donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus » (Darby). Chercher à vivre selon les commandements divins fait partie du processus par lequel Dieu forme en nous la pensée et le caractère de Jésus-Christ. C’est ainsi que nous apprenons comment Dieu et Jésus voient le bien et le mal, comment ils veulent être adorés et comment ils veulent que nous interagissions avec eux et avec notre prochain. C’est en obéissant à ces commandements que nous commençons à assimiler leur caractère.

Mais il ne peut s’agir d’une simple recherche académique. Il ne s’agit pas seulement d’apprendre à connaître Dieu à travers ce que nous lisons avec nos yeux ou entendons avec nos oreilles. C’est une question très personnelle d’apprendre à Le connaître, à travers ce que nous choisissons de faire avec nos mains et où nous choisissons d’aller avec nos pieds.

Respecter les commandements divins est tellement essentiel pour connaître Dieu qu’Il inspira l’apôtre Jean à nous mettre très clairement en garde : « Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui » (1 Jean 2 :3-4).

Ce sont des mots forts, tirés directement de la Bible ! Quiconque cherche à connaître Dieu doit respecter Ses commandements, et cela nous inclut, vous et moi.

Passons en revue les trois premières clés.

Tout d’abord, nous vous avons orienté vers la création, vous encourageant à vraiment ouvrir les yeux sur tout ce que vous pouvez apprendre sur le Dieu qui vous a créé en prenant le temps de vous imprégner de la conception du monde naturel qui vous entoure.

Ensuite, nous vous avons orienté vers la parole divine, la Bible. Les Saintes Écritures représentent la pensée même de Dieu en caractères d’imprimerie – elles nous révèlent Ses intentions, Son plan et Son dessein. Bien que notre monde oublie de plus en plus le miracle que représente ce livre, il reste une clé puissante et nécessaire pour comprendre le Dieu qui l’a inspirée.

Troisièmement, nous vous avons souligné la nécessité de respecter les commandements divins. La Bible déclare avec force que ceux qui prétendent connaître Dieu mais qui ne gardent pas Ses commandements sont des menteurs, qu’ils le sachent ou non. Nous apprenons le caractère et le cœur de Dieu non seulement en connaissant Ses commandements, mais aussi en les mettant en pratique nous-mêmes.

Notre quatrième clé aujourd’hui pour connaître Dieu, personnellement et intimement, peut sembler de plus en plus difficile dans un monde au rythme effréné qui exige de plus en plus de notre temps, de la seconde où nous nous réveillons jusqu’au moment où nous nous allongeons sur nos lits, pour une courte nuit de sommeil avant de tout recommencer. Mais cette clé est une nécessité, et nous ne pouvons pas connaître Dieu sans elle.

Clé n°4 : la pratique régulière de la prière

Ici, dans les studios du Monde de Demain, nous savons que cette émission est diffusée auprès de peuples et de nations du monde entier. Lorsque je parle de « prière », beaucoup d’entre vous peuvent avoir des idées différentes sur ce que cela signifie. Pour certains, il peut s’agir de paroles mémorisées ou d’une formule que vous récitez, peut-être à l’aide d’un accessoire tel qu’un chapelet de prière. Il peut même s’agir d’une sorte de louange rituelle. Mais rien de tout cela n’est biblique, ni suffisant pour vous aider à connaître Dieu. Jésus est très clair à ce sujet :

« En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez » (Matthieu 6 : 7-8).

Non, le type de prière dont parle la Bible est une conversation de tout cœur avec Dieu, en Lui parlant de ce qui vous préoccupe et de ce qui vous tient à cœur.

Pensez à la façon dont vous avez appris à connaître votre conjoint, ou à la façon dont vous vous êtes rapproché de vos amis les plus proches et les plus chers. Ces relations ont pris du temps et ont nécessité des échanges – un partage de pensées, d’idées, de préoccupations, d’espoirs et de rêves. Si vous voulez connaître Dieu, vous devez également passer ce genre de moments à Lui parler.

Peu de gens le font, du moins pour la durée dont nous parlons. En fait, l’un des reproches de Dieu au sujet de Son peuple reflète un tel manque de prière fervente. La traduction du Semeur de la Bible rend Ses paroles dans Osée 7 :14 comme suit : « Ils ne crient pas vers moi du fond du cœur ».

Mais il y a tant à gagner en priant du fond du cœur, en nous humiliant, en nous agenouillant devant Dieu et en Lui déversant notre cœur. Ce genre de prière sincère n’invite pas Dieu seulement à nous décharger de nos fardeaux, mais il ouvre aussi une voie par laquelle nous pouvons croître pour Le trouver et Le connaître. Comme Il le dit à l’ancien Israël : « Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous, dit l’Éternel » (Jérémie 29 :13-14).

Dans une certaine mesure, cette clé de la prière va avec notre deuxième clé d’aujourd’hui, la Bible, et agissent ensemble à la manière d’un circuit électrique.

Si vous vous souvenez de vos cours de sciences au lycée, vous vous rappelez peut-être que l’électricité a besoin d’un circuit fermé pour circuler. Pour qu’une ampoule s’allume, l’électricité doit passer par l’ampoule, ce qui n’est pas possible lorsque le circuit est ouvert. De la même manière, la prière fonctionne avec notre étude de la Bible. Au fur et à mesure que Dieu nous parle par l’étude de Sa parole, nous pouvons à notre tour Lui parler de ce que nous apprenons par la prière, de la manière dont Sa parole se reflète dans notre vie, et nous pouvons Lui faire part de nos questions, de nos espoirs et de nos inquiétudes. En retour, Il ouvrira davantage notre esprit à la compréhension de la Bible.

Beaucoup de ceux qui prétendent ne pas pouvoir trouver Dieu n’ont pas vraiment cherché à établir une relation avec Lui de cette manière. Mais si vous recherchez ce genre de relation avec Dieu, alors vous devez appliquer la clé de la prière.

Clé n°5 : Jésus-Christ

La dernière clé rajoute de la puissance à toutes les autres, et sans elle, nous ne pouvons pas aller très loin dans la connaissance de Dieu. Cette dernière clé est le Fils de Dieu, Jésus-Christ, Lui-même.

La Bible nous dit que bien avant que ce monde, ou cet Univers, n’existe, l’Être que nous appelons aujourd’hui Jésus-Christ existait déjà. Il existait depuis l’éternité avec Celui que nous appelons aujourd’hui Dieu le Père. Au tout début de son évangile, l’apôtre Jean appelle le Christ avant Son incarnation « le Logos » ou « la Parole » de Dieu. Jean décrit l’unité harmonieuse entre ces deux Êtres divins, le Logos et Dieu, qu’ils partageaient avant même que le monde ne soit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1 :1).

Ce membre de la Divinité, le Logos, s’est fait chair et sang, habitant et enseignant parmi nous il y a deux mille ans en tant que Fils de Dieu. Ce faisant, Il voulait notamment nous révéler le Père. Comme Il le dit Lui-même dans Matthieu 11 :27 : « Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

Si nous voulons vraiment connaître Dieu, les enseignements de Jésus-Christ sont une clé indispensable. En effet, dans Jean 14 :9, Il dit à Ses disciples : « Celui qui m’a vu a vu le Père ». Il ne dit pas qu’Il est le Père ! Le Christ dit plutôt que tout ce que nous avons besoin de savoir sur Dieu le Père est révélé par Son intermédiaire !

Jésus-Christ est la révélation parfaite de Dieu à l’humanité. Par Son amour, Sa miséricorde et Sa compassion pour les autres, par Sa sagesse, Son intelligence et Ses enseignements remarquables ; par Son caractère, Son exemple et Son obéissance aux lois et aux voies divines, Jésus-Christ est la révélation que nous avons besoin de l’amour, de la sagesse et de la bonté de Dieu Lui-même. Ressuscité du sépulcre, glorifié et régnant sur Son Église depuis les cieux jusqu’à Son retour prochain, Jésus est vivant aujourd’hui, en ce moment même, capable d’accorder le pouvoir de vaincre à tous ceux qui veulent se soumettre sincèrement à Lui et apprendre à connaître leur Créateur.

Si vous désirez vraiment avoir une relation avec Dieu, alors Jésus-Christ est le seul moyen d’y parvenir complètement ! En fait, votre connaissance de Dieu et votre relation avec Lui ne seront pas à la hauteur si vous ne cherchez pas le Fils de Dieu dans votre vie. Comme le dit Jésus dans Jean 14 :6 : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

Une relation avec Dieu qui vous aidera dans les temps difficiles

Ces cinq clés – la création, la Bible, le respect des commandement divins, la prière et Jésus-Christ – peuvent vous aider à vous engager sur la voie d’une relation avec Dieu qui vous permettra non seulement de traverser les temps difficiles d’aujourd’hui, mais aussi d’atteindre le Royaume de Dieu pour l’éternité.

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Réfuter le mythe de l’enlèvement



Aussi surprenant que cela puisse paraître à de nombreuses personnes, l’enlèvement n’aura jamais lieu. La Bible fournit des preuves irréfutables à ce sujet.

La beauté des Dix Commandements

Les Dix Commandements dépeignent un magnifique tableau de la pensée de Dieu et joueront un rôle clé dans la transformation du monde que Jésus-Christ accomplira à Son retour. Rejoignez-nous pour cet épisode du Monde de Demain, où nous découvrirons La beauté des Dix Commandements.

Saviez-vous que la Bible contient des cantiques d’amour ? Difficile à imaginer pour certains, mais c’est pourtant vrai ! Certains de nos téléspectateurs les plus avertis sur le plan biblique penseront peut-être au Cantique des Cantiques qui est, en effet, une partie magnifique de la Bible. Mais ce n’est pas à cela que je pense !

Je pense plutôt au Psaume 119 que son auteur, le roi David, remplit de passion, de louanges et de dévotion sincère. Quel était l’objet d’une telle émotion ? Croyez-le ou non, il s’agit des Dix Commandements !

En êtes-vous surpris ?

Vous ne devriez pourtant pas l’être. Parce que les Dix Commandements dépeignent un magnifique tableau de la pensée de Dieu et joueront un rôle clé dans la transformation du monde que Jésus-Christ accomplira à Son retour.

Rejoignez-nous pour cet épisode du Monde de Demain, où nous découvrirons La beauté des Dix Commandements.

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

L’un des plus grands dons de Dieu à l’humanité

Aujourd’hui, nous allons parler de l’un des plus grands dons de Dieu à l’humanité Les Dix Commandements. Nous allons également vous donner l’occasion de demander notre importante ressource sur la mise en pratique des commandements, notre brochure gratuite intitulée, tout simplement, Les Dix Commandements.

À y regarder de près, les doctrines fondamentales du christianisme prédominant semblent vous dire que ces commandements divins auraient été abolis – comme si nous n’aurions plus aucune obligation envers Dieu et que nous aurions été libérés de la nécessité d’obéir – libérés des Dix Commandements.

Mais lorsqu’on comprend les Commandements et ce qu’ils représentent, on s’aperçoit que si les commandements étaient abolis, on pourrait tout aussi bien parler d’être « libérés » de la nourriture et de l’eau, ou de l’air et de la lumière ! Ou, d’ailleurs, libérés de la compréhension, libérés de la justice, libérés du libre arbitre et libérés de la liberté elle-même ! En fait, dans son épître (très) inspirée, Jacques, le frère de Jésus-Christ, fait référence aux commandements à deux reprises, les appelant « une loi de liberté » – et même « la loi parfaite, la loi de la liberté » (Jacques 2 :11-12 ; 1 :25).

Peu de gens prennent aux sérieux les Dix Commandements

Certains prédicateurs pourraient hésiter et dire qu’ils ne prêcheraient jamais contre les Dix Commandements. Pourtant, la plupart d’entre eux prêchent en chaire le dimanche, après être passés au centre commercial, au lac ou à un match de baseball le samedi, en transgression du quatrième commandement. En mars 2021, Christianity Today exposa l’opinion du christianisme moderne sur le septième commandement, qui impose de maintenir les relations sexuelles dans les limites du mariage, en rapportant que « pour certains évangéliques, surtout ceux de moins de 40 ans, la cohabitation est de plus en plus considérée comme moralement acceptable. La plupart des jeunes évangéliques la pratiquent ou l’envisagent » (“The Cohabitation Dilemma Comes for America’s Pastors”, ChristianityToday.com, 16 mars 2021).

Et combien de cathédrales sont remplies de statues et de représentations devant lesquelles des gens débordant de dévotion religieuse s’inclinent, prient ou même pleurent – alors que le deuxième commandement interdit formellement d’avoir recours à de tels objets de culte ?

Oui, les Dix Commandements sont souvent invoqués pour la forme, mais peu de gens les prennent vraiment au sérieux, comme le font Dieu le Père et Jésus-Christ. Et c’est bien dommage ! Quand les Commandements sont adoptés et pris au sérieux en tant qu’instructions d’amour données par un Dieu miséricordieux et compatissant, les Dix Commandements constituent une source de beauté dans la vie, qui n’est égalée par aucune loi concurrente ou philosophie des hommes.

Le roi de David aimait profondément les lois de Dieu

Au début de l’émission, j’ai mentionné le « cantique d’amour » du roi David à l’égard des Dix Commandements. Lisons quelques-unes des paroles de louange et d’affection que le chantre d’Israël rédigea à l’égard de ces belles lois divines. Nous les trouverons dans le Psaume 119. Par exemple :

  • Verset 35 : « Conduis-moi dans le sentier de tes commandements ! Car je l’aime. »
  • Verset 47 : « Je fais mes délices de tes commandements, je les aime. »
  • Verset 73 : « Tes mains m’ont créé, elles m’ont formé ; donne-moi l’intelligence, pour que j’apprenne tes commandements ! »
  • Verset 127 : « C’est pourquoi j’aime tes commandements, plus que l’or et que l’or fin. »
  • Verset 131 : « J’ouvre la bouche et je soupire, car je suis avide de tes commandements. »
  • Verset 143 : « La détresse et l’angoisse m’atteignent : Tes commandements font mes délices. »

Croyez-moi, il y en a bien d’autres, pour autant celles-ci devraient nous aider à avoir une idée !

La Bible dit que le roi David fut un homme selon le cœur de Dieu (Actes 13 :22), et dans ses épreuves, David trouva du réconfort dans les commandements divins. Dans sa détresse, il y puisa la sagesse. Il les considéra plus beaux et plus précieux que l’or et l’argent, et il désirait ardemment les comprendre et les mettre en pratique, comme le cerf soupire après les sources d’eaux vives.

Personne n’écrit de tels cantiques chargés de dévotion et de passion sincères au sujet des limitations de vitesse ou des réglementations décrétés par le gouvernement !

Le respect des Dix Commandements nous transforme intérieurement

Les Dix Commandements sont différents – ils apportent des conseils, de l’aide et de la compréhension. Ils représentent l’essentiel du mode de vie du Créateur de l’humanité, qui les a partagés avec nous dans Sa miséricorde. Lorsque nous apprenons à les connaître et à les comprendre – pas seulement dans notre esprit, mais avec le type de compréhension qui ne vient que de l’action et de leur mise en pratique – nous commençons à mieux discerner le caractère et l’Esprit de Dieu Lui-même.

En fait, avec l’aide de Dieu, c’est plus que cela : Le respect des Dix Commandements nous transforme intérieurement et nous aide non seulement à comprendre la pensée divine, mais aussi à commencer à avoir la pensée de Dieu et à penser comme Lui. Comme l’écrit David dans Psaume 19 :8 : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ». Il n’est pas étonnant que Jésus-Christ ait répondu à un jeune homme qui l’interrogeait sur le salut : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Il est clair que les Dix Commandements habitaient Jésus-Christ. En fait, ils sont si importants que l’apôtre Jean écrivit dans sa première épître, en 1 Jean 2 :4, en parlant du Christ : « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. »

Quiconque prêche l’inutilité de respecter les Commandements pour connaître Jésus-Christ est un menteur et un prédicateur mensonger, qu’il le sache ou non, il doit être évité.

Les Dix Commandements énumérés

Vous savez, si nous devons passer tout ce temps à parler des Dix Commandements, je devrais peut-être prendre le temps de les lire ! Ils sont énumérés dans Exode 20, où nous trouvons le cœur de la loi de Dieu en seulement 16 versets :

  1. Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
  2. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
  3. Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
  4. Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.
  5. Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne.
  6. Tu ne tueras point.
  7. Tu ne commettras point d’adultère.
  8. Tu ne déroberas point.
  9. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
  10. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.

Oui, l’ensemble des Dix Commandements tient dans ces seize versets. Mais l’art de vivre selon ces Commandements et la profondeur de leur compréhension ne s’acquièrent que par leur mise en pratique, à la lumière des enseignements de Jésus et avec l’aide de l’Esprit Saint de Dieu.

La structure des Dix Commandements se base sur l’amour pour Dieu et l’amour pour son prochain

Prenons le temps d’apprécier leur structure et leur organisation. Dans Matthieu 22, nous lisons le récit d’un jeune docteur de la loi qui posa une question importante à Jésus :

« Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22 :36-40).

Remarquez que Jésus dit que l’ensemble de la loi et des prophètes repose sur ces deux grands commandements : Aimer Dieu et aimer son prochain.

À présent, analysons à nouveau les Dix Commandements pour voir comment ils sont structurés. Les quatre premiers des Dix Commandements nous enseignent comment accomplir le premier grand commandement, celui d’aimer Dieu. Les six commandements suivants nous enseignent comment accomplir le deuxième grand commandement, qui consiste à aimer son prochain.

Les Dix Commandements ne sont pas simplement une liste légaliste de choses à faire et à ne pas faire. Lorsque l’on comprend ce que dit Jésus, on voit qu’il s’agit d’instructions essentielles en matière d’amour. En fait, permettez-moi de vous poser la question suivante : Qu’y a-t-il de plus beau que l’amour de Dieu ? Pas seulement de le recevoir, mais de croître nous-mêmes sur ce plan, en compassion et en sollicitude débordante ?

Si nous cherchons à connaître la beauté de l’amour de Dieu dans notre vie, nous voudrons respecter les Dix Commandements ! Ne me croyez pas sur parole, mais croyez celle de l’apôtre Jean ! Souvent appelé l’apôtre de l’amour parce que l’amour était un thème central de ses écrits dans la Bible, il nous enseigne une vérité très importante sur Dieu dans sa première épître : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Lorsque vous comprenez ce lien entre la façon dont les Dix Commandements sont essentiels pour nous apprendre à aimer Dieu et à nous aimer les uns les autres et le fait que, comme le dit 1 Jean 4 :8, « Dieu est amour », vous commencez à voir comment les Dix Commandements représentent la pensée et le caractère de Dieu Lui-même en noir et blanc. Et comment le fait d’apprendre à les mettre en pratique et à les intégrer dans notre vie est une partie essentielle de la belle transformation que Dieu cherche à réaliser en chacun de nous.

Examiner la profondeur des Commandements

Examinons quelques-uns des Commandements eux-mêmes. Tout comme la beauté d’une pierre précieuse est façonnée par la façon dont ses différentes facettes révèlent son éclat, chacun des Commandements contribue à la beauté globale de ces lois de Dieu. Prenons par exemple le premier, énoncé dans Exode 20 :2-3 : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. »

Comparez ce premier commandement aux premiers paragraphes de la Déclaration d’indépendance des États-Unis, par exemple, lesquels posent les bases où repose l’idée que tous les hommes sont créés égaux, ou comparez-le à la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies laquelle affirme dans son premier article que tous les êtres humains sont libres et égaux en dignité et en droit.

Dans la ressource gratuite d’aujourd’hui, Les Dix Commandements, Roderick Meredith explique la différence frappante entre de tels textes et les Commandements :

« À notre époque où prédominent le raisonnement humain et l’agnosticisme, il est important de remarquer que le Tout-Puissant parla d’abord, non pas de la “fraternité humaine”, mais de l’obéissance et du culte à l’égard de Dieu – le Créateur et le Dirigeant des cieux et de la Terre, le Dieu personnel de ceux qui le Servent et qui Lui obéissent ! » (Roderick Meredith, Les Dix Commandements, page 7).

Quelle différence ! Contrairement aux philosophes et politiciens qui établissent nos obligations mutuelles sur des théories morales ou des modes éthiques éphémères, Dieu établit nos obligations sur Son propre statut éternel et immuable de Créateur de toutes choses, qui ne change pas (Malachie 3 :6) !

Par conséquent, les Dix Commandements magnifiques et inébranlables sont établis sur la base la plus solide qui soit. Par exemple :

  • Le quatrième commandement concerne le jour que Dieu Lui-même sanctifia lors de la Création, le sabbat.
  • Le sixième commandement contre le meurtre est basé sur le fait que l’homme est fait à l’image de Dieu, comme il est dit dans Genèse 9 :6.
  • Le neuvième commandement nous est donné parce que le faux témoignage va à l’encontre du fait que Dieu est un Dieu « plein… de vérité » (Deutéronome 32 :4, Bible français courant) et que Sa parole est la vérité (Jean 17 :17).

Cet enracinement dans la nature et le caractère du Dieu éternel qui a créé toute vie – en fait, le Dieu qui a créé l’Univers entier ! – confère à ces Commandements inspirés une richesse et une profondeur que peu de gens prennent le temps d’explorer.

Considérons par exemple le troisième commandement qui interdit de prendre le nom de Dieu en vain. Combien de fois ce commandement est-il bafoué dans ce monde – souvent par ceux-là mêmes qui déclarent mener une vie pieuse ! Pourtant, ne pas prendre le nom de Dieu en vain est bien plus qu’une simple interdiction d’utiliser Son nom à l’occasion de jurons ou d’insultes. Par exemple, toute personne qui affirme être chrétienne prend, d’une manière très réelle, le nom de Jésus-Christ – pourtant, si nous nous comportons d’une manière non chrétienne et donnons un mauvais exemple, nous prenons ce nom en vain.

Respecter le troisième commandement signifie prendre notre vie suffisamment au sérieux pour faire honneur au nom de notre Maître. Ainsi, le commandement devient bien plus qu’un guide concernant les déclarations que nous formulons avec notre bouche, mais une motivation pour considérer les valeurs que nous exprimons par notre vie.

Même les commandements qui peuvent sembler évidents – comme le sixième commandement, « Tu ne tueras point » – ont tellement plus à dire que ces quatre mots semblent révéler !

Jésus-Christ Lui-même le dit clairement, en expliquant dans Matthieu 5 :22 que haïr son frère dans son cœur est l’esprit de meurtre, et que haïr notre prochain transgresse l’intention de ce sixième commandement.

Lorsque nous regardons le monde d’aujourd’hui, nous voyons à quel point il est rempli de colère, et nous reconnaissons que c’est l’esprit de meurtre que nous voyons dans l’expression haineuse des visages qui remplissent nos rues et nos actualités. Nous réalisons soudain à quel point nous sommes éloignés de la volonté divine.

Comme nous l’avons vu, le commandement contre le meurtre se base sur le fait que chaque être humain est créé à l’image de Dieu. Contrairement à la culture de la mort qui nous entoure – où l’avortement, l’euthanasie et le suicide assisté sont considérés comme étant progressistes au lieu d’être des signes de la dégradation morale qu’ils représentent réellement – la volonté de vivre les valeurs du sixième commandement est une volonté de respecter la belle image de Dieu inhérente à toute vie humaine, non seulement la vie des personnes saines et fortes, mais aussi celle des infirmes et des faibles. Comme Dieu le dit à Moïse dans Exode 4 :11 : « Qui a fait la bouche de l’homme ? Ou qui a fait le muet, le sourd, le voyant ou l’aveugle ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? » (Martin).

Le sixième commandement déclare qu’aucune vie n’est sans valeur et sans signification aux yeux de Dieu. Même un commandement apparemment simple et « évident » comme « Tu ne tueras point » recèle de belles profondeurs qui valent la peine d’être explorées.

Comment serait le monde si tous respectaient les Dix Commandements ?

Avant de conclure aujourd’hui, j’aimerais prendre un moment pour vous demander d’imaginer un monde apparemment utopique, mais qui deviendra bientôt réalité lors du retour de Jésus-Christ – un monde dans lequel tout le monde respecte les Dix Commandements.

Imaginez un monde dans lequel chaque être humain, dans chaque pays de ce globe, n’a d’autre Dieu que celui de la Bible. Un monde dans lequel chaque âme vivante qui respire comprend que rien dans ses dévotions ne doit venir avant Dieu le Père et Jésus-Christ, et où chacun n’adore exclusivement qu’eux. Un culte dépourvu de toute trace de paganisme.

Il n’y a pas de statues ou de représentations de soi-disant saints ou d’autres accessoires. Chaque âme ici-bas utilise le nom de Dieu avec un sentiment de respect pour tout ce qu’Il représente, parce qu’elle sait que les mots qu’elle prononce ont de l’importance. Par conséquent, plus personne n’utilise un langage grossier. Personne, nulle part sur la planète, ne prononce le nom de Dieu en jurant, et il ne vient même pas à l’esprit de quelqu’un de jurer ou de parler de manière inconvenante.

Imaginez un monde où tout le monde respecte le sabbat du septième jour. L’époque où l’on travaille sept jours par semaine est à jamais révolue, remplacée par le respect joyeux et mondial de la cessation du travail ordonnée par Dieu – un moment où les familles réaffirment leur affection les unes pour les autres et recherchent ensemble la face de leur Dieu.

Chaque semaine, tous les habitants de la Terre se rassemblent comme Dieu l’ordonna, lors d’une sainte convocation, pour chanter des louanges à leur Créateur et à leur Sauveur, et pour étudier ensemble les enseignements contenus dans les Écritures.

Imaginez également que, dans ce monde, les familles ont été reconstruites en tant que composantes fondamentales de la civilisation. Les parents sont honorés et aimés, conformément au cinquième commandement, et les grands-parents et arrière-grands-parents sont tenus en haute estime, tandis que les enfants apprennent à respecter ceux qui les ont précédés. Ces mêmes enfants jouent en toute sécurité dans les rues et les familles passent du temps ensemble dans le quartier, car la violence et la haine ne font plus partie de l’expérience de chacun. Les familles restent intactes pour la vie et les mariages restent solides, car les hommes et les femmes apprennent la joie et la paix qui découlent de réserver l’intimité physique au cadre pour lequel elle fut conçue par Dieu : le mariage.

Aucune porte ne sera verrouillée et les enfants laisseront leurs bicyclettes sur l’herbe, car il ne viendra à l’idée de personne de prendre quelque chose ne lui appartenant pas. Les relations au sein de la communauté, mais aussi entre les gens et leurs dirigeants, seront fondées sur la confiance et le respect mutuels, et tout le monde se parlera en toute sincérité.

Imaginez ensuite qu’au-dessus de tout cela règne un sentiment de satisfaction et de gratitude, car l’idée que le bonheur dépende du nombre de biens matériels que l’on peut acheter ou accumuler pour être à la hauteur de ses voisins aura depuis longtemps disparu. Chacun trouvera sa plus profonde satisfaction dans le travail productif de ses mains, dans la joie qu’il ressentira grâce à l’amour de ses amis et de sa famille, en étant convaincu que le Dieu qu’il adore est celui qui le connaît, qui l’aime et qui œuvre personnellement dans ce monde et dans sa vie pour faire fructifier le dessein qu’Il a en réserve pour lui, lorsqu’il rejoindra Sa propre famille et entrera dans l’éternité avec Lui, pour toujours.

Ce monde magnifique – que Jésus-Christ établira à Son retour – est un environnement dans lequel tous respecteront les Dix Commandements.


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