Melchisédek et le Christ : Le lien entre les deux personnages

Melchisédek et le Christ : Le lien entre les deux personnages

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]

L’épître aux Hébreux parle d’un Roi appelé Melchisédek qui bénit Abraham et qui était souverain sacrificateur du Dieu Très-Haut. Dans Hébreux 6 :20 nous lisons que Jésus est devenu « souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek ». Qui était ce personnage et quel est Son lien avec Jésus ? La première référence à Melchisédek se trouve dans Genèse 14 :18-20 :

« Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : Il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre ! Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout. »

Examinons maintenant trois indices qui révèlent le lien entre le mystérieux Melchisédek et Jésus-Christ.

Indice N°1 : Melchisédek et Jésus-Christ sont tous deux des Rois confirmés

Le nom « Melchisédek » est traduit littéralement par « roi de justice », ce qui est mis en évidence dans l’épître aux Hébreux 7 :1-2 :

« En effet, ce Melchisédek était roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut ; il alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, il le bénit, et Abraham lui donna la dîme de tout ; il est d’abord roi de justice ».

La suite du verset 2 explique également que le titre « roi de Salem », trouvé premièrement dans Genèse 14 :18, signifie « roi de paix ». Jésus porte également le titre de Roi. Jésus, qui est né pour être Roi (Jean 18 :37, Martin), est appelé le Prince de la paix (Ésaïe 9 :5) et le Germe de justice (Jérémie 33 :15) qui exercera la justice et l’équité sur la Terre. Son règne à venir à Jérusalem donne à la ville le nom de « l’Éternel notre justice » (Jérémie 33 :16). Il est également appelé « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 :16).

Indice n°2 : Melchisédek et le Christ partagent un lien particulier avec Jérusalem

Melchisédek est appelé « roi de Salem » ou « roi de paix », comme nous venons de le voir. Mais Salem était aussi une ville. Salem était en fait un ancien nom de la ville de Jérusalem et Jérusalem est même parfois appelée Salem dans la Bible.

Dans le Psaume 76 :3, nous lisons : « Sa tente est à Salem, et sa demeure à Sion ». Tout comme le mot Salem est traduit par « paix », le mot Jérusalem signifie « cité de paix ». Melchisédek, Roi de Salem, a donc un lien direct avec Jérusalem.

Jésus-Christ régnera aussi à Jérusalem. Il régnera en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs depuis Jérusalem. Jérusalem est appelée « la ville du grand roi » dans Matthieu 5 :35, en parlant bien sûr de Jésus-Christ. Lorsque Jésus est entré à Jérusalem avant Sa dernière Pâque, Il a accompli les paroles d’une prophétie de Zacharie : « Voici, ton roi vient à toi, plein de douceur, et monté sur un âne » (Matthieu 21 :4-5 ; Zacharie 9 :9).

Dans Jérémie, il nous est dit du moment où Jésus reviendra ici-bas, qu’« on appellera Jérusalem le trône de l’Éternel ; toutes les nations s’assembleront à Jérusalem, au nom de l’Éternel » (Jérémie 3 :17). Nous voyons donc que Melchisédek était Roi de la ville connue aujourd’hui sous le nom de Jérusalem et que Jésus régnera en tant que Roi de Jérusalem, mais Il régnera aussi sur toute la Terre (Apocalypse 11 :15).

Indice n°3 : Melchisédek et le Christ sont tous deux des Souverains Sacrificateurs

Dans Hébreux 7 :3, nous lisons que Melchisédek est « sans père, sans mère, sans généalogie [ce qui signifie que son existence n’a pas eu de commencement], il n’a ni commencement de jours ni fin de vie [c’est-à-dire qu’Il possède la vie éternelle], mais il est rendu semblable au Fils de Dieu ; ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité. »

Le verset suivant dit : « Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin » (Hébreux 7 :4). Dans l’ancien Israël, les enfants d’Israël devaient payer leur dîme à la tribu de Lévi, tous issus d’Abraham. Mais le verset 6 explique que Melchisédek, qui n’était pas issu de la tribu de Lévi, « leva la dîme sur Abraham ».

« De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l’a payée, pour ainsi dire, par Abraham ; car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d’Abraham » (Hébreux 7 :9-10). En d’autres termes, ce Melchisédek était le Souverain Sacrificateur auquel même le patriarche Abraham et, par conséquent, tous les enfants d’Israël payaient la dîme.

Il s’agissait d’un sacerdoce différent et supérieur au sacerdoce d’Aaron et des Lévites, établi à l’époque de l’ancien Israël. Si l’on revient au verset 3, il est dit qu’Il fut « rendu semblable au Fils de Dieu », c’est-à-dire à Jésus-Christ, et qu’Il « demeure sacrificateur à perpétuité ». Le verset 17 cite le Psaume 110 :4, qui dit que Jésus-Christ est « sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 7 :17).

Jésus est appelé « souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 6 :20). D’autres passages désignent également Jésus-Christ comme Souverain Sacrificateur. L’un de ces passages se trouve dans Hébreux 4 :14 : « nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu ».

Ainsi, comme nous le voyons, Melchisédek et Jésus-Christ détiennent les mêmes titres de noblesse, « Roi de paix » et « Roi de justice », et ils sont profondément rattachés au même lieu : Jérusalem. Jésus-Christ et Melchisédek occupent également la même fonction de Souverain Sacrificateur du même ordre.

L’examen de ces trois indices ne mène qu’à une seule conclusion : Melchisédek est Jésus-Christ. En d’autres termes, c’est Lui qui est devenu Jésus-Christ

Pour avoir une explication approfondie des enseignements de Jésus-Christ au sujet de la dîme, commandez gratuitement notre brochure Le peuple de Dieu et la dîme.

Que signifie le nombre 666 dans la Bible ?

Que signifie le nombre 666 dans la Bible ?

L’un des nombres les plus intrigants et les plus tristement célèbres concerne le sinistre et mystérieux 666. Ce nombre n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible, dans le livre de l’Apocalypse. Dans cette vidéo, nous examinerons cinq points clairs de la Bible au sujet de ce nombre.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]

L’un des nombres les plus intrigants et les plus tristement célèbres concerne le sinistre et mystérieux « six cent soixante-six ». Ce nombre n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible, dans le livre de l’Apocalypse. Depuis la rédaction de l’Apocalypse par l’apôtre Jean, il y a près de 2000 ans, la signification du nombre six cent soixante-six a fait l’objet de nombreuses spéculations au fil des siècles. Dans cette vidéo, nous nous en tiendrons à l’essentiel et nous nous contenterons de tirer cinq points clairs de la Bible au sujet de ce nombre. Ces points s’appuieront les uns sur les autres, chacun ajoutant plus de détails et de spécificités.

Point n°1 – La Bible montre que certains nombres ont une signification et un symbolisme particuliers

Le meilleur exemple est le chiffre sept, avec sept jours de la semaine, le sabbat étant le septième jour, et les sept Fêtes annuelles. L’Apocalypse décrit sept Églises, sept sceaux, sept trompettes et sept coupes. La Bible contient de nombreux autres exemples de ce chiffre.

Ces exemples et bien d’autres montrent que Dieu utilise le chiffre sept pour symboliser l’achèvement et la perfection. Le six n’est pas utilisé aussi souvent que le sept, mais deux exemples méritent d’être notés :

  1. L’homme fut créé le sixième jour (Genèse 1 :26-31), et
  2. Dans le quatrième commandement, Dieu ordonne à l’homme de travailler pendant six jours, comme Il le fit lorsqu’Il créa les cieux et la Terre, puis de se reposer le septième jour (Exode 20 :8-11).

Nous ne pouvons que spéculer, mais ces exemples suggèrent la possibilité que le chiffre six symbolise l’humanité et le monde actuel, par opposition au monde parfait à venir, que Dieu symbolise par le chiffre sept.

Point n°2 – La sagesse et l’intelligence spirituelles sont nécessaires pour calculer le nombre 666

C’est ce que l’on trouve dans le seul verset qui mentionne le six cent soixante-six. « C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13 :18). Ce point est important car il explique que les personnes dotées de sagesse et d’intelligence – des attributs qui proviennent de Dieu (Proverbes 2 :6) – seront en mesure de calculer le nombre au moment opportun. Mais à qui Dieu accorde-t-Il la sagesse et l’intelligence ? Le Psaume 111 :10 l’explique : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages » (Psaume 111 :10, Ostervald).

Ceux, qui éprouvent la crainte de Dieu en respectant profondément Ses commandements et en les observant, sont ceux qui obtiennent Sa sagesse et Son intelligence. Une remarque similaire est faite dans Actes 5 :32 qui explique que Dieu octroie Son Saint-Esprit à ceux qui Lui obéissent.

Un exemple de ce principe dans l’Ancien Testament se trouve dans Daniel 5, où le roi Belschatsar vit la fameuse « écriture sur la muraille ». Cet exemple montre également que Dieu utilise parfois des mots et des chiffres pour transmettre une connaissance cachée qu’Il révèle aux personnes qu’Il choisit. Le message que Belschatsar vit sur la muraille était un puzzle de mots et de chiffres en araméen écrit par une main mystérieuse. Belschatsar fit appel à ses sages et à ses astrologues pour déchiffrer l’inscription, mais ils n’y parvinrent pas. Mais l’un des serviteurs de Dieu, le prophète Daniel, qui avait l’Esprit de Dieu (Daniel 5 :11, 14), put expliquer l’énigme au roi :

« Voici l’écriture qui a été tracée : Compté, compté, pesé, et divisé. Et voici l’explication de ces mots. Compté : Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. Pesé : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Divisé : Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses […] Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué » (Daniel 5 :25-28, 30).

Ce point nous aide à comprendre que nous ne pouvons pas faire confiance à tous les prédicateurs à la télévision et sur YouTube pour expliquer le nombre six cent soixante-six, mais que nous devons nous tourner vers les véritables serviteurs de Dieu qui enseignent et s’appliquent à garder Ses commandements et qui détiennent Son Saint-Esprit.

Point n°3 – 666 est le nombre de la bête

Apocalypse 13 :18 dit que six cent soixante-six est le nombre de la bête. Le verset 17 l’appelle « le nombre de son nom », en référence à la première bête décrite dans Apocalypse 13 :1-8, celle qui monte de la mer. L’explication la plus ancienne sur la signification de six cent soixante-six – le nombre du nom de la bête – est attribuée à Polycarpe, il fut un disciple de l’apôtre Jean qui rédigea l’Apocalypse.

Rappelez-vous, au point n°2, qu’Apocalypse 13 :18 dit aussi que ce nombre est calculé. Comment Polycarpe aurait-il calculé le nombre d’un nom ? Dans l’Antiquité, il était courant d’utiliser des lettres comme chiffres. Par exemple, il est courant d’utiliser les chiffres romains, dont les lettres de l’alphabet latin ont une valeur numérique, comme I qui égale 1, V qui égale 5, et X qui égale 10. La proposition de Polycarpe était que les lettres grecques pour « Lateinos », un terme se référant aux Romains, s’additionnaient pour donner six cent soixante-six. De même, l’expression « le royaume latin » en grec a également une valeur numérique de six cent soixante-six, et les écrivains grecs désignaient souvent l’Empire romain de cette manière. Il est à noter que le livre de l’Apocalypse fut rédigé en grec parce qu’il était destiné aux congrégations d’expression grecque de l’ancienne Asie Mineure.

En utilisant une méthodologie similaire dans laquelle les lettres représentent des nombres, une idée bien connue concerne l’infâme empereur romain Néron (qui est mort environ 25 ans avant que Jean ne rédige l’Apocalypse). Lorsque la forme grecque de son nom est écrite en lettres hébraïques, la valeur numérique est de six cent soixante-six. Ceci est lié au dernier point, car le règne de Néron représente un archétype des prophéties de la fin des temps liées à l’Empire romain.

Une autre explication intéressante au sujet de six cent soixante-six concerne le fondateur de la Rome antique, Romulus. La traduction hébraïque de son nom, Romiith, donne également six cent soixante-six. Ces explications plausibles sont intéressantes dans la mesure où des noms importants se rapportant à l’Empire romain s’additionnent à ce nombre.

Nous n’allons pas entrer dans les détails de l’identité de la bête dans cette, mais en comparant les chapitres 2, 7 et 8 de Daniel avec les chapitres 13 et 17 d’Apocalypse, nous apprenons que la bête qui monte de la mer dans Apocalypse 13 représente le système d’Empires humains issues de Babylone, y compris l’Empire romain et sa dernière résurgence à la fin des temps, dirigée par un puissant chef politique. (Voir nos vidéos sur Daniel 2 et Apocalypse 17 dans la description pour plus d’informations.) La résurgence finale de l’Empire romain concernera une forme d’alliance politique en Europe avec un chef éminent, suivant les traces des résurgences passées de l’Empire romain et de leurs leaders charismatiques.

Point no4 – Le nombre 666 n’est pas précisément la marque de la bête

Apocalypse 13 ne parle pas seulement du nombre de la bête, mais aussi de la mystérieuse marque de la bête :

« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (versets 16-17).

Ces versets, ainsi que d’autres, indiquent que la marque de la bête et le nombre six cent soixante-six sont liés d’une certaine manière, bien qu’ils ne soient pas identiques. La marque de la bête est un signe de désobéissance à Dieu, tandis que le nombre six cent soixante-six sera spécifiquement lié à l’identité de la bête, son nom ou le titre qu’elle porte, comme nous le verrons dans notre prochain point. Pour plus de détails sur la marque de la bête, consultez notre vidéo : « Sept faits concernant la marque de la bête ». 

Point no5 – 666 est le numéro du nom ou du titre d’un homme

Relisons Apocalypse 13 :18 : « C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » Ce point indique fortement que le nombre six cent soixante-six se rapportera à un homme spécifique, probablement le leader de la résurgence de l’Empire romain à la fin des temps, qui, dans une certaine mesure, suivra les traces de ses prédécesseurs, tels que Justinien dans les années 500, Charlemagne dans les années 800, Otton le Grand dans les années 900, Napoléon dans les années 1800 et Hitler et Mussolini dans les années 1900. Notez que ces personnages historiques se situaient tous en Europe. Cet individu sera probablement à la tête d’une puissance politique qui émergera en Europe, composée de dix nations ou leaders principaux, représentés par les dix cornes de la bête dans Apocalypse 17 et les dix orteils de la statue de Nebucadnetsar dans Daniel 2.

Satan lui accordera un pouvoir extrême, l’amenant à proférer de grands blasphèmes contre Dieu, ce qui culminera par une adoration et un culte ultimes et mondiaux de cet homme et du diable lui-même, comme le décrit Apocalypse 13 :4 : « Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? » Son nom ou son titre se rapportera au nombre six cent soixante-six, peut-être de la même manière que les noms de Néron ou de Romulus l’eurent été, comme mentionné précédemment.

Les chrétiens sincères ne devraient pas se focaliser sur le nombre six cent soixante-six, mais devraient adopter une approche de patience, de sagesse et de compréhension. Il est bien plus important, d’ici à la montée de la bête, de rechercher la sagesse et l’intelligence qui viennent de l’obéissance à Dieu et de la mise en pratique de Ses commandements.

Pour avoir un exposé détaillé des prophéties dans Daniel et l’Apocalypse concernant la bête, commandez un exemplaire gratuit de notre brochure La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?

Pourquoi le livre d’Hénoch ne fait-il pas partie de la Bible ?

Tableau blanc : Pourquoi le livre d’Hénoch ne fait-il pas partie de la Bible ?

Vous avez probablement entendu parler du livre d’Hénoch. Certains le qualifient de « livre manquant » de la Bible et soutiennent qu’il faut le lire pour avoir une compréhension complète de la Bible. Dans cette vidéo, nous allons effectuer trois tests pour vérifier si le livre d’Hénoch devrait avoir sa place dans la Bible.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]

Vous avez probablement entendu parler du livre d’Hénoch. Certains le qualifient de « livre manquant » de la Bible et soutiennent qu’il faut le lire pour avoir une compréhension complète de la Bible. Dans cette vidéo, nous allons effectuer trois tests pour vérifier si le livre d’Hénoch devrait avoir sa place dans la Bible. Comme toujours, nous vous encourageons à ne pas vous contenter de nous croire, mais à vérifier ce que nous enseignons dans les pages de votre propre Bible. Tout d’abord, nous testerons la crédibilité de son contenu. 

Test n°1 : Le livre d’Hénoch a-t-il une crédibilité historique ?

Le livre parle de géants dont certains mesuraient jusqu’à 3000 aunes. En utilisant un moteur de recherche en ligne pour convertir 3000 aunes en mètres, nous parlons de géants qui auraient mesuré 3429 mètres (bien que les définitions de ces mesures varient). Le bâtiment le plus haut du monde est le Burj Khalifa, situé à Dubaï, qui mesure 828 mètres de haut.

Ces géants auraient été quatre fois plus grands ! Il est évident qu’il n’existe aucune preuve historique ou archéologique d’une race d’êtres humains de plus de trois kilomètres de haut déambulant sur la Terre. Le livre d’Hénoch manque de crédibilité dans la réalité et n’a pas de sens.

Test n°2 : Le livre d’Hénoch est-il en accord avec la Bible ?

Examinons trois déclarations du livre d’Hénoch et voyons si elles concordent avec la Bible. Premièrement, le livre d’Hénoch affirme (et je cite) : « Pas un ange ne pouvait entrer et voir la face du Glorieux et du Magnifique, et aucun être de chair ne pouvait le regarder » (Livre d’Hénoch [éthiopien], chapitre XIV, traduction de François Martin, etc. 1906).

Cependant, Apocalypse 7 :11 déclare : « Et tous les anges se tenaient autour du trône, des vieillards et des quatre êtres vivants, ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu ». De plus, Jésus explique dans Matthieu 18 :10 : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. »

Deuxièmement, l’auteur du livre d’Hénoch affirme ce qui suit : « Et moi, Hénoch, moi seul, j’ai vu la vision, la fin de tout ; et aucun homme ne verra comme moi j’ai vu » (Livre d’Hénoch [éthiopien], chapitre XIX, traduction de François Martin, etc. 1906). Pourtant, le Nouveau Testament contient des visions de la fin des temps. Rappelons les visions données par Dieu à l’apôtre Jean, consignées pour nous dans le livre de l’Apocalypse.

Troisièmement, le livre d’Hénoch affirme que « les anges […] se sont unis aux femmes […] pour qu’ils les fécondent, et qu’ils en aient des enfants » (Livre d’Hénoch (éthiopien), chapitre XV, traduction de François Martin, etc. 1906). Pourtant, Jésus Lui-même dit, en expliquant ce que sera la vie éternelle des saints ressuscités, que « les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel » (Matthieu 22 :30). En d’autres termes, Jésus déclara sans ambages que les anges ne se marient pas. Ce ne sont là que trois exemples dans lesquels le livre d’Hénoch est en contradiction avec les Écritures. Ce qui nous amène à notre troisième test. 

Test n°3 : Qui a écrit le livre d’Hénoch ?

Ne soyez pas leurré par le nom du livre. Tout au long de l’Histoire, de nombreux imposteurs ont écrit des lettres au nom d’hommes et de femmes de la Bible. L’apôtre Paul met en garde contre de tels individus dans 2 Thessaloniciens 2 :2. Ces faux ouvrages sont appelés pseudépigraphes. Le terme « pseudépigraphe » vient du grec signifiant « qui porte faussement le titre de ».

Les deux principales caractéristiques des textes pseudépigraphiques sont :

  1. Qu’ils furent rédigés pendant une période de plus ou moins 200 ans après la naissance de Jésus-Christ, et
  2. Qu’ils portent faussement le titre en prétendant avoir été rédigés par un personnage biblique, probablement dans le but d’asseoir leur crédibilité, alors qu’ils ne furent pas du tout écrits par ces personnages bibliques (dans ce cas, Hénoc), mais plutôt par des imposteurs.

Certains affirment que Jude, aux versets 14-15, cite le livre d’Hénoch et que cela démontre donc que ce livre devrait faire partie de la Bible :

« C’est aussi pour eux qu’Hénoc, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d’impiété qu’ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu’ont proférées contre lui des pécheurs impies » (Jude 1 :4-15).

Ce passage est très similaire à un passage contenu dans le livre d’Hénoch. Cependant, on remarquera que Jude ne mentionna pas un livre d’Hénoch. Jude n’a pas déclaré : « le livre d’Hénoch dit ». Au lieu de cela, il cita une prophétie d’Hénoc qui, bien qu’elle ne soit pas consignée ailleurs dans la Bible, faisait partie des connaissances et des traditions orales transmises à l’époque. Rien ne prouve que Jude citait le livre d’Hénoch, et le livre d’Hénoch lui-même aurait très bien pu citer autre chose ressemblant à ce passage.

Donc comment reconnaître un imposteur ? Il est possible que l’imposteur qui rédigea le livre d’Hénoch se soit renseigné et qu’il ait eu connaissance de certains faits réels concernant le véritable Hénoc. La plupart des érudits réputés s’accordent à dire que l’Hénoc de Genèse 5 n’est pas l’auteur du livre qui porte son nom à une lettre près.

En raison de ces preuves, il est largement admis que le livre d’Hénoch ait été écrit des millénaires après l’époque du véritable Hénoc (Genèse 5 :24). Le livre d’Hénoch, qui fait partie des écrits pseudépigraphiques et dont l’une des caractéristiques principales est de revendiquer faussement Hénoc comme auteur, échoue au test de la paternité. L’auteur, qui ment sur son identité, se révèle être un imposteur.

Quel est donc le rapport entre le livre d’Hénoch et la Bible ? Il ne s’y rattache pas. Il n’a aucune crédibilité historique et sa revendication d’Hénoc en tant qu’auteur est un mensonge. En bref, suivez l’avertissement de Paul « de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par une parole, ou par une lettre qui semblerait venir de nous » (2 Thessaloniciens 2 :2). Tenez-vous-en plutôt à la parole inspirée de Dieu.

Pour apprendre comment le texte biblique a été fidèlement préservé à travers les siècles, commandez un exemplaire gratuit de notre brochure La Bible : Réalité ou fiction ?

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Le pouvoir de l’allaitement



Selon une nouvelle étude israélienne, « les enfants qui sont nourris au sein pendant de longues périodes au cours de la petite enfance présentent moins de retards de développement et un risque réduit de troubles neurodéveloppementaux, y compris des troubles tels que l’autisme et le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité » (StudyFinds, 24 mars 2025). En bref, « l’allaitement des bébés pendant au moins six mois semble favoriser leur développement ».

L'Europe prépare ses citoyens à la guerre



Dans des lignes directrices récemment publiées, la Commission européenne avertit les citoyens qu’ils doivent commencer à collecter de la nourriture et de l’eau pour une durée d’au moins trois jours (fr.euronews.com, 26 mars 2025).

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