Comment trouver la véritable Église de Dieu ?

Tableau blanc : Comment trouver la véritable Église de Dieu ?

Pour beaucoup, le mot « Église » évoque des cathédrales imposantes ou de petites chapelles. D’autres pensent aux méga-Églises modernes remplies de milliers de personnes. Mais que peut nous apprendre la Bible sur l’Église que Jésus fonda ? Dans cette vidéo, nous verrons cinq points simples que la Bible révèle pour identifier l’Église de Dieu que Jésus fonda.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]

Il existe plus de 45.000 dénominations chrétiennes qui enseignent une multitude de doctrines diverses et variées. Pour beaucoup, le mot « Église » évoque des cathédrales imposantes ou de petites chapelles. D’autres pensent aux méga-Églises modernes remplies de milliers de personnes. Mais que peut nous apprendre la Bible sur l’Église que Jésus fonda ? Dans cette vidéo, nous verrons cinq points simples que la Bible révèle pour identifier l’Église de Dieu que Jésus fonda.

N°1 – L’Église que Jésus fonda est un “petit troupeau”

Dans le Nouveau Testament, le mot grec traduit par Église est ekklesia, qui désigne le fait d’être appelé à une « assemblée » ou à un « rassemblement ». Il était couramment utilisé pour désigner les citoyens lors d’une assemblée légale (Actes 19 :39) ou les soldats lors d’une bataille. Ce terme s’applique au groupe (ou à l’assemblée) de personnes appelées à sortir du monde pour servir et obéir à Dieu (Jean 6 :44).

La nation d’Israël, que Dieu appela à sortir d’Égypte, est appelée « l’assemblée au désert » (Actes 7 :38), ou « le peuple […] assemblé dans le désert » (Le maîtstre de Sacy). De même, dans le Nouveau Testament, l’Église est décrite comme une assemblée de chrétiens, ceux qui sont spirituellement appelés hors du monde (Jean 15 :19) pour servir Dieu et suivre les traces de Jésus-Christ (1 Jean 2 :6). Le mot ekklesia est utilisé pour désigner l’Église dans son ensemble (Matthieu 16 :18 ; Actes 2 :47 ; 8 :3 ; Galates 1 :13), ainsi que des congrégations individuelles (Actes 11 :26 ; 13 :1 ; 14 :23).

La Bible révèle également que ce groupe serait petit, dispersé (Jean 16 :32) et persécuté (Matthieu 10 :17 ; Jean 15 :19). Jésus déclara que le vrai christianisme est un chemin « resserré […] et il y en a peu qui le[s] trouvent » (Matthieu 7 :13-14). Il ajouta qu’il y a « beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » (Matthieu 22 :14), et Il décrivit Ses disciples comme un « petit troupeau » (Luc 12 :32).

Il est intéressant de noter que l’Église fondée par Jésus ne sera jamais l’une des grandes dénominations acceptées par les masses. Écoutez cette déclaration de Jésus dans Jean 6 :44. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6 :44). Puis, au verset 65, Il dit : « Nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père » (Jean 6 :65). En d’autres termes, selon les paroles mêmes de Jésus, le véritable christianisme n’est pas quelque chose que nous pouvons simplement trouver par nous-mêmes.

La Bible montre donc que l’Église fondée par Jésus est un corps de croyants appelés à sortir du monde par Dieu le Père pour venir à Jésus-Christ, dispersée, persécutée et relativement peu nombreuse, qualifiée par Jésus de « petit troupeau ».

N°2 – L’Église que Jésus fonda s’appelle “l’Église de Dieu”

Dans Sa prière rapportée en Jean 17, s’adressant à Ses disciples, Jésus dit : « Pendant que j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom » (verset 12, Ostervald) et « Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous » (verset 11). Les disciples de Jésus-Christ seraient gardés – ou préservés – dans le nom de Dieu le Père.

En fait, tout au long du Nouveau Testament, l’Église est appelée « l’Église de Dieu », « les Églises de Dieu » ou « l’Église du Dieu vivant ». Voici une liste de versets que vous pouvez vérifier par vous-même : Actes 20 :28 ; 1 Corinthiens 1 :2 ; 10 :32 ; 11 :16, 22 ; 15 :9 ; 2 Corinthiens 1 :1 ; Galates 1 :13 ; 1 Thessaloniciens 2 :14 ; 2 Thessaloniciens 1 :4 ; 1 Timothée 3 :5, 15. Nous voyons donc que l’Église de Dieu dans la Bible ne porte pas le nom d’une ville, d’une personne, d’un ensemble de pratiques ou de doctrines, ou d’une forme de gouvernement. C’est l’Église de Dieu – qui appartient à Dieu et porte Son nom.

N°3 – L’Église de Dieu observe les commandements, y compris les sabbats de Dieu

L’Apocalypse décrit l’Église comme étant composée de ceux qui « gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 12 :17). Jésus déclara : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes » (Matthieu 5 :17), et « Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5 :19).

L’Église de Dieu que Jésus fonda enseigne l’obéissance aux Dix Commandements. En fait, écoutez le contraste que Jésus fait de Ses vrais disciples avec ceux qui prétendent le suivre, mais ne le font pas :

« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23).

En d’autres termes, « éloignez-vous de moi, vous qui ne vivez pas dans l’obéissance à la loi. » L’obéissance à la loi divine inclut le quatrième commandement : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier » (Exode 20 :8 ; Deutéronome 5 :12). En fait, la Bible indique clairement que les sabbats hebdomadaires et annuels sont un signe qui identifie le peuple de Dieu. Dans Exode 31, Dieu dit à Son peuple : « Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie » (verset 13). Dans le livre d’Ézéchiel, Dieu dit : « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux » (Ézéchiel 20 :12, cf. 20).

Mais nous voyons qu’il ne s’agit pas seulement d’un enseignement de l’Ancien Testament. L’observance du sabbat est mentionnée tout au long du Nouveau Testament et, dans le livre des Actes, nous voyons qu’elle fut pratiquée des décennies après la mort de Jésus, et qu’elle fut enseignée aux congrégations d’origine païenne que Paul était en train d’établir. Voici une liste d’écritures montrant que l’Église du premier siècle observait le commandement du sabbat : Actes 13 :14-15, 42-44 ; 16 :13 ; 17 :2 ; 18 :4 ; Hébreux 4 :4, 9-10.

En outre, nous comprenons dans les prophéties du Millénium que le monde observera le sabbat et les Jours saints pendant cette période (Zacharie 14 :16-19 ; Ésaïe 66 :23). Nous voyons ainsi que l’Église de Dieu observe les commandements, y compris le signe entre Dieu et Son peuple – le sabbat et les Jours saints.

N°4 – Les enseignements de l’Église de Dieu sont entièrement fondés sur la Bible

Nous voyons dans les Écritures que l’Église bâtie par Jésus reconnaissait la parole inspirée de Dieu, la Bible – comme sa source pour toutes ses doctrines et pratiques : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3 :16).

Remarquez qu’il est dit que toute Écriture – c’est-à-dire toute la Bible – est la révélation complète de Dieu à l’humanité. L’apôtre Paul a été inspiré d’écrire que l’Église est édifiée « sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire » (Éphésiens 2 :20). Par conséquent, les écrits des apôtres et des prophètes inspirés par Dieu doivent être la base des doctrines et des pratiques – et non les opinions personnelles, les sentiments, voire les traditions humaines.

Jude exhorta l’Église du premier siècle « à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 1 :3). Comme Paul le dit à Timothée, la maison de Dieu est « l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité » (1 Timothée 3 :15). Ainsi, la véritable Église conserve, défend, protège et soutient la vérité – sans compromis – et tire entièrement ses enseignements de la Bible.

N°5 –L’Église de Dieu prêche l’Évangile du Royaume de Dieu au monde entier

Dans ce que l’on appelle « la mission de l’Église », Jésus ordonna à Ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28 :19-20). Marc le décrit ainsi : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Marc 16 :15).

Avant Son ascension, Jésus rappela à Ses disciples la responsabilité qui leur incombait de mener à bien cette œuvre mondiale, en disant : « vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 :8). C’est pourquoi Philippe « annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et [le] nom de Jésus-Christ » (Actes 8 :12). Et c’est pourquoi Paul, à Éphèse, « entra dans la synagogue, où il parla librement. Pendant trois mois, il discourut sur les choses qui concernent le royaume de Dieu » (Actes 19 :8). Le cœur du message de l’Évangile est le Royaume de Dieu à venir, que Jésus établira à Son retour – un gouvernement – unique, unifié et mondial – qui supervisera tout ce qui se passera ici-bas.

Il est intéressant de noter que Jésus dit qu’avant Son second Avènement, « cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24 :14). Ainsi, nous voyons que non seulement l’Église de Dieu établie par Jésus existera jusqu’à Son retour, mais qu’elle s’occupera de la prédication du message complet de l’Évangile – le même message prêché par Jésus – dans le monde entier.

Dans Matthieu 16 :18, Jésus dit : « Je bâtirai mon Église, et […] les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » En d’autres termes, même jusqu’à Son retour, quelque part sur cette planète, nous devrions toujours pouvoir trouver la véritable Église de Dieu. Comment identifier l’Église que Jésus fonda ? La véritable Église de Dieu est un groupe relativement petit de personnes – un petit troupeau. Elle porte le nom de Dieu : l’Église de Dieu. Elle observe les commandements, et elle respecte les sabbats de Dieu. Ses enseignements et Ses pratiques sont entièrement tirées de la Bible. Elle prêche l’Évangile du Royaume de Dieu au monde entier.

Tout comme l’Église originelle se réunissait régulièrement pour le culte le jour du sabbat et tenait compte de l’avertissement de ne pas abandonner « notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour » (Hébreux 10 :25), de même, la véritable Église continue de se réunir pour s’encourager mutuellement, apprendre et rester spirituellement fort, jusqu’au retour de Jésus-Christ. Il est donc possible d’identifier cette Église – quand on sait quels sont les critères à prendre en compte.

Afin d’avoir un exposé détaillé de l’Église authentique de Dieu qui ne fait pas partie de la Babylone religieuse du monde, commandez un exemplaire gratuit de notre brochure Où se trouve la véritable Église de Dieu de nos jours ?

Les oiseaux pourraient utiliser la mécanique quantique pour naviguer



Combien d’entre nous considèrent les oiseaux comme allant de soi ? Lorsqu’ils sont proches, nous entendons leur chant et les remarquons en train de voler. Lorsqu’ils migrent pour la saison, nous remarquons rarement leur absence. Pourtant, de nombreux oiseaux migrent sur des milliers de kilomètres deux fois par an, revenant à l’endroit exact qu’ils ont quitté six mois plus tôt.

Vivre ensemble avant le mariage est une mauvaise idée



Les taux de mariage sont en baisse dans de nombreux pays occidentaux. Et dans ces pays, beaucoup de ceux qui choisissent de se marier ont déjà vécu ensemble avant le mariage. On pense souvent que la cohabitation avant le mariage permet de découvrir s’il s’agit du bon partenaire pour la vie, et donc que le mariage éventuel sera plus réussi. Mais est-ce vraiment le cas ?

Trois clés bibliques pour une meilleure santé

Il y a des choses que vous pouvez faire, gratuitement, et qui peuvent avoir un impact considérable sur votre santé. Ils demandent un peu de temps et d’efforts. Ce sont des principes qui sortent des pages de la Bible et ils ne portent pas atteinte à votre portefeuille. Dans cet épisode, nous parlerons de trois principes simples et pratiques qui peuvent fondamentalement améliorer votre santé.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le coût des soins de santé augmente dans le monde entier. Partout dans le monde, les individus ressentent cette hausse, et vous êtes probablement l’un d’entre eux. Rester en bonne santé s’avère de plus en plus coûteux. Selon le site Internet du Forum économique mondial :

« Rien qu’en 2021, les dépenses mondiales de santé ont atteint le chiffre stupéfiant de 9.800 milliards de dollars, représentant 10,3% du PIB mondial » (“Health spending takes up 10% of the global economy: How can tech help reduce costs and improve lives?”, weforum.org, 5 août 2024).

C’est révoltant : plus de 10% du produit intérieur brut mondial sont consacrés aux soins de santé. C’est aux États-Unis que les dépenses sont les plus élevées. De tous les peuples du monde, ce sont les Américains qui dépensent le plus pour les soins de santé. Selon les données du gouvernement américain :

« Les dépenses de santé aux États-Unis ont augmenté de 7,5% en 2023, pour atteindre 4.900 milliards de dollars, soit 14.570 dollars par personne. Les dépenses de santé représentent 17,6% du produit intérieur brut du pays » (“National health expenditure data”, CMS.gov, 18 décembre 2024).

Il est difficile de comprendre comment il est devenu si coûteux de prendre soin de sa santé. Si je vous disais qu’il y a des choses que vous pouvez faire, gratuitement, et qui peuvent avoir un impact considérable sur votre santé ? Est-ce trop beau pour être vrai ?

Laissez-moi reformuler cette question. Il y a un prix. Il y a toujours un prix. Mais le prix dont je parle ne se mesurent pas en dollars, en livres ou en euros, mais en petits changements dans votre vie. Ils demandent un peu de temps et d’efforts. Ce sont des principes qui sortent des pages de la Bible. Mais ils ne portent pas atteinte à votre portefeuille.

Dans quelques instants, je vous montrerai trois principes simples et pratiques qui peuvent changer radicalement votre vie – parce qu’ils peuvent fondamentalement améliorer votre santé. Avant cela, préparez-vous à demander notre offre gratuite d’aujourd’hui, Des principes bibliques pour la santé. Elle vous ouvrira les yeux sur ce que Dieu dit à propos de ce sujet important mais souvent négligé.

Alors, rejoignez-nous aujourd’hui sur Le Monde de Demain, alors que nous dévoilons « Trois clés bibliques pour une meilleure santé ».

À tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous donnons un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Jésus se souciait de la santé de Ses semblables sur cette Terre. Il guérissait les malades de toutes sortes d’affections très graves. En fait, c’était une partie importante de Son ministère. Remarquez ce qu’Il dit dans Jean 10 :10, expliquant ce fait : « moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. »

Dieu nous offre la vie éternelle spirituelle au sein de Sa Famille. Cela constituera toujours la vie la plus importante que Dieu offre à toute l’humanité. Mais nous pouvons aussi comprendre un deuxième sens à cette déclaration comme signifiant que notre Sauveur désire que nous ayons une vie physique abondante et bénie dès maintenant. Cela inclut certainement notre santé.

Certains facteurs, tels que les facteurs génétiques ou environnementaux, échappent à notre contrôle. L’usure normale de notre corps par le processus de vieillissement fait partie de la vie. Par ailleurs, une grande partie de notre santé est affectée par les choix que nous faisons en matière de mode de vie, et qui peuvent avoir de bonnes ou de mauvaises conséquences.

Quels sont donc les principes bibliques que vous pouvez mettre en pratique pour une meilleure santé dès aujourd’hui ? Le premier est le suivant :

Clé n°1 : Bouger davantage – et rester assis moins souvent

Nous avons été créés par notre Dieu d’amour. Il nous a donné un corps physique et attend de nous que nous en prenions soin. Remarquez ce que l’apôtre Paul écrit :

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix » (1 Corinthiens 6 :19-20).

Comment glorifier Dieu dans son corps ? Eh bien, tout simplement, en en prenant soin du mieux que l’on peut. L’un des aspects de cette démarche est de comprendre que Dieu a créé notre corps pour qu’il bouge. Nous avons besoin d’exercice. Remarquez ce que l’apôtre Paul écrit à Timothée : « L’exercice physique a son utilité, certes, mais celle-ci est limitée. L’attachement à Dieu, lui, est utile à tout puisqu’il possède la promesse de la vie pour le présent et pour l’avenir » (1 Timothée 4 :8, Semeur).

L’apôtre Paul mettait l’accent sur la valeur spirituelle durable de la piété. Elle dure pour toujours. Mais d’un autre côté, l’exercice physique est profitable pendant un certain temps. Cela vaut particulièrement la peine d’être souligné dans notre monde moderne, caractérisé par des emplois de bureau sédentaires et par l’explosion du temps passé devant un écran. En d’autres termes, la plupart d’entre nous sont assis beaucoup trop longtemps et bougent trop peu.

Il est intéressant de noter que, de Son vivant, Jésus-Christ parcourait la Judée, la Samarie et la Galilée, faisant de multiples allers-retours à Jérusalem. Dans la brochure Des principes bibliques pour la santé, l’évangéliste et auteur du Monde de Demain Douglas Winnail écrit :

« Jésus voyageait généralement à pied à travers le territoire montagneux de la Galilée […] Juste pour observer les Jours saints, Jésus aurait donc marché plus de 700 km par an. En considérant que Jésus ait marché au minimum 1 km (ou plus) les autres jours, nous voyons qu’Il aurait facilement pu marcher plus de 1000 km par an. Cela représente beaucoup d’activité physique ! » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, édition 1.0 septembre 2020, p. 37).

Bien sûr, nous ne vivons pas dans la Judée du 1er siècle. Mais pensez-y. Jésus était actif physiquement. Peut-être pouvons-nous suivre Son exemple un peu plus dans cet aspect de Sa vie. Comme l’a écrit l’apôtre Jean : « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :6).

Certes, il s’agit principalement de Ses enseignements et de Sa vie spirituelle. Mais nous pouvons tous nous permettre de marcher davantage et de nous asseoir moins souvent. Et peut-être qu’au cours de ces promenades, nous pouvons profiter de la chance de converser avec Dieu, de le remercier pour le Soleil, les arbres et l’air frais. Peut-être que l’expression « marcher avec Dieu » pourrait être prise un peu plus au pied de la lettre. Cela ne coûte rien.

Le site Internet du gouvernement de l’État de Victoria, en Australie, résume ainsi l’importance de ce mode de vie actif :

« L’être humain est fait pour se tenir debout. Le cœur et le système cardiovasculaire fonctionnent plus efficacement de cette manière. Les intestins fonctionnent aussi plus efficacement lorsque vous êtes debout…. L’inactivité physique est à l’origine de plus de trois millions de décès évitables dans le monde chaque année (soit 6% de la mortalité mondiale). C’est la quatrième cause de mortalité due aux maladies non transmissibles » (“The dangers of sitting: why sitting is the new smoking”, Victoria State Department of Health, betterhealth.vic.gov.au, 4 juillet 2022).

Le système lymphatique est un exemple de la nécessité du mouvement. Notre système lymphatique est un réseau d’organes, de tissus et de vaisseaux qui facilite le transport des fluides dans l’ensemble du corps. « CP+R » est un service privé de réadaptation cardiaque basé à Londres, en Angleterre. Sur son site Internet, il décrit la fonction du système lymphatique de la manière suivante :

« Les contractions des muscles squelettiques compriment les vaisseaux lymphatiques et ouvrent les valves à sens unique, favorisant l’élimination des liquides contenant des déchets et des toxines… Une mauvaise circulation de la lymphe entraîne une inflammation ou une maladie, il est donc impératif de modifier son mode de vie pour maintenir le système lymphatique en bonne santé. L’exercice physique est la solution » (“Exercise, lifestyle and the lymphatic system”, cpandr.co.uk, consulté le 7 janvier 2025).

Faut-il donc être un athlète de haut niveau pour être en bonne santé ? Bien sûr que non. Nous devons simplement bouger, quelle que soit la manière dont nous pouvons le faire. L’âge n’est pas un facteur limitant. Quel qu’il soit, nous pouvons ressentir les bienfaits d’une activité physique plus accrue. Il n’est pas nécessaire de s’abonner à une salle de sport ou de s’équiper d’un matériel sophistiqué et coûteux. Il suffit de bouger un peu. Comme l’explique Dr. Winnail dans Des principes bibliques pour la santé :

« Les personnes âgées qui commencent à faire de l’exercice ou qui restent physiquement actives, dans la limite de leurs capacités, peuvent aussi en tirer des bénéfices. Elles peuvent maintenir une masse musculaire et une densité osseuse […] L’activité physique régulière permet aussi de réduire le surpoids, de gérer le stress, d’améliorer son état d’esprit, de réduire les risques ou les effets du diabète, des maladies cardiovasculaires et des cancers. Les seniors qui restent actifs sont moins sujets à la dépression et ils nécessitent moins de soins médicaux coûteux. Leur espérance de vie augmente, leur qualité de vie s’en trouve améliorée et leur sentiment d’indépendance est renforcé » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, édition 1.0 septembre 2020, p. 34).

Quelle que soit votre situation, que vous soyez déjà très actif ou que votre mobilité soit fortement réduite, faites ce que vous pouvez pour bouger. C’est gratuit, de plus les bénéfices peuvent être considérables.

La deuxième clé biblique pour une meilleure santé est la suivante :

Clé n°2 : Réfléchir à ce que l’on mange

La Bible donne des directives très précises sur ce que nous devons manger et ce que nous ne devons pas manger. Pour commencer, prenons l’exemple de Pierre dans le livre des Actes des apôtres. Alors qu’il séjournait chez un tanneur qui vivait au bord de la mer, il eut une vision très déroutante :

« Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier. Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu’on lui préparait à manger, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur » (Actes 10 :9-14).

Lorsque Pierre dit « impur », il parlait des animaux que Dieu ordonne de ne pas consommer. Des listes de ces animaux se trouvent dans Lévitique 11 et Deutéronome 14. Il est important de noter que, tout comme Dieu a créé notre corps pour que celui-ci bouge, Il a également créé certaines viandes que nous pouvons manger et d’autres que nous ne devons pas manger. Comme l’explique Dr Winnail dans la brochure Des principes bibliques pour la santé, de nombreux animaux figurant sur la liste des interdits sont souvent impliqués dans la transmission de maladies à l’homme. En voici quelques-uns :

  • La tularémie (transmise par les lapins et les rongeurs).
  • Le virus d’Ebola (transmis par les chauves-souris et les singes).
  • Le MERS (transmis par les chauves-souris et les chameaux).
  • Le SRAS, la grippe porcine, le Covid-19 (transmis par les chauves-souris, les porcs, les civettes et autres viandes dites “exotiques”).
  • La trichinose (transmise par les porcs, les ours, les morses, les écureuils, les rats, les chats, les lapins, les renards, les panthères, les lions et les chevaux).
  • Le choléra, la typhoïde, l’hépatite A, le virus de Norwalk, la salmonelle, l’intoxication paralysante par les coquillages (ces maladies sont souvent liées aux crustacés).

Un certain nombre d’animaux ont été créés par Dieu pour être les éboueurs et les nettoyeurs du monde naturel. Lorsque nous comprenons que les viandes déclarées comme impures par Dieu comportent effectivement des risques sérieux à la santé des êtres humains, n’est-il pas logique de les éviter ?

Pierre reçut une vision l’invitant à tuer et à manger toutes sortes d’animaux impurs. Vous souvenez-vous de sa réponse ? Lisons-la à nouveau :

« Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé » (Actes 10 :13-15).

Que signifiait donc cette vision ? Pierre répond lui-même à cette question un peu plus loin dans le récit. Le centurion romain Corneille fit venir Pierre, et Pierre se rendit à Césarée pour le rencontrer. Il faut bien comprendre que Corneille était d’origine païenne. Jusque-là, tous les membres de l’Église fondée par le Christ étaient des Juifs circoncis ou des prosélytes. Mais Pierre était sur le point de vivre une expérience qui allait changer l’Église pour toujours. Dieu était sur le point de permettre à des païens physiquement incirconcis de rejoindre l’Église.

Reprenons, le récit de la rencontre de Pierre avec Corneille et de ceux qui l’accompagnaient :

« Et conversant avec lui, il entra, et trouva beaucoup de personnes réunies. Vous savez, leur dit-il, qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui ; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur » (Actes 10 :27-28).

Le but de cette vision était de montrer à Pierre que les non-Juifs pouvaient être accueillis dans l’Église fondée par le Christ, à condition que ceux-ci se repentent aussi, acceptent Jésus comme leur Sauveur, soient baptisés et reçoivent l’Esprit de Dieu. La vision ne concernait pas du tout les viandes impures. Il s’agissait de la conversion des païens.

Un autre passage souvent mal compris par beaucoup se trouve dans 1 Timothée 4 : 

« Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience ; ils prescrivent de ne pas se marier, et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité » (versets 1-3).

Tout d’abord, les lois de Dieu dans Lévitique 11 et Deutéronome 14 ne seraient jamais appelées « doctrines de démons ». Par ailleurs, au verset 3, on remarque que Dieu créa certains aliments pour qu’ils soient pris avec actions de grâces. Quels aliments ? Ceux qui sont appelés « purs » dans Lévitique 11 et Deutéronome 14. Lisons plus loin : « Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière » (versets 4-5).

Certains interprètent ce verset comme signifiant que toutes les créatures sont bonnes à manger si l’on prie avant les consommer. Même s’il s’agit d’escargots, de rats ou de poulpes. Mais est-ce bien ce qu’il dit ? Non. Il dit : « tout est sanctifié [ou mis à part] par la parole de Dieu ». Mais de quelle « parole de Dieu » Paul parle-t-il ? La parole de Dieu, ce sont les Écritures hébraïques, y compris les lois alimentaires dans Lévitique 11 et Deutéronome 14.

Alors, que constatons-nous ? Nous avons noté qu’une deuxième clé de la santé biblique est de « Réfléchir à ce que l’on mange ».

Dans le segment restant, examinons un autre principe biblique fondamental pour une meilleure santé. Ce principe est le suivant :

Clé n°3 : Rester connecté à Dieu par la prière

Lorsque mon épouse était à l’université, elle suivit un cours en microbiologie. Le professeur, parlant de l’explosion des maladies résistantes aux antibiotiques, fit une déclaration remarquable. Il dit : « Nous pourrions bientôt en arriver au point où nous devrons recommencer à prier au chevet des malades. »

Réfléchissez-y. Il reconnut qu’en raison de l’utilisation excessive d’antibiotiques, les maladies pouvaient devenir résistantes à tous les médicaments. Il reconnut le danger d’un tel monde.

Nous entrons dans une période de maladies et d’épidémies sans précédent. Le Covid n’était qu’un début. Les prophéties de la fin des temps nous disent qu’avant le retour du Christ, il y aura de grandes souffrances dues à des maladies virulentes. Il est temps pour nous de commencer à nous tourner vers notre Père et notre Sauveur pour qu’Ils prennent soin de notre santé. Remarquez que Dieu pourvoit à la guérison, par l’onction et la prière :

« Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné » (Jacques 5 :13-15).

La prière et l’onction par les ministres du Christ au chevet des malades n’est pas une solution de dernier recours. Pour les vrais chrétiens, cela devrait être un mode de vie. Cela devrait être notre première approche, et non une considération de second plan.

Dieu ne guérit pas toujours immédiatement, même après une prière sincère. Mais même s’il semble que Dieu ne réponde pas à nos prières, nous devons rester en contact avec Lui. Paul en fit l’expérience. Il avait une « écharde dans la chair », et il priait ardemment Dieu de la lui enlever :

« Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi » (2 Corinthiens 12 :7-8).

Quelle fut la réponse de Dieu ? Remarquez, en continuant : « Et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (verset 9).

Dieu ne guérit pas Paul, mais Il lui donna la force et l’encouragea à supporter l’affliction dont il souffrait. Il l’aida à comprendre que les infirmités ne sont pas toujours des châtiments divins, mais souvent des épreuves qui nous enseignent de précieuses leçons. Remarquez la réponse de Paul :

« Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (versets 9-10).

Paul en vint à comprendre sa raison d’être. Il comprit que Dieu l’entraînait pour un but supérieur. Il lui apprenait à ne pas dépendre de sa propre force, mais plutôt à compter sur la force divine pour le soutenir, jour après jour.

La prière et la communication avec notre Créateur ne sont pas seulement un sentiment suranné d’une époque révolue. C’est le moyen de rester fort et en bonne santé dans le monde moderne d’aujourd’hui. Remarquez ce commentaire du Dr Winnail, à la page 57 de la brochure que nous vous proposons aujourd’hui :

« Des études de psychologie positive montrent que les personnes reconnaissantes prennent mieux soin d’elles-mêmes, font plus régulièrement de l’activité physique, ont une alimentation plus saine, gèrent mieux le stress, sont plus optimistes, ont un système immunitaire plus résistant et qu’elles ont des taux plus bas de maladies cardiaques et de cancers. Les adolescents reconnaissants qui apprécient ce qu’ils ont sont plus heureux, positifs, optimistes et ils ont un meilleur comportement. Ils ont des notes plus élevées, plus d’amis, dorment mieux et plus longtemps, sont moins déprimés, ont un système immunitaire plus résistant et ils présentent une meilleure santé en général » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, Winnail, p. 57).

Pour ceux qui connaissent la Bible, ce n’est pas une surprise. Il y a près de 2000 ans, l’apôtre Paul écrivit :

« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4 :6-7).

Dans un monde de cynisme, de doute et de négativité, nous avons plus que jamais besoin de cette paix et de ce sentiment d’utilité. Il n’en coûte rien de passer du temps à prier Dieu. Les bénéfices pour notre santé physique, notre guérison et même notre état d’esprit peuvent être considérables.

La santé nous concerne tous. Lorsque nous nous sentons bien, tout semble mieux fonctionner. Nous sommes capables de mieux nous acquitter de nos tâches et de notre travail ; nous apprécions mieux nos interactions avec nos amis et nos proches ; la vie est tout simplement plus agréable.

Au contraire, lorsque nous ne nous sentons pas bien, que nos articulations soient douloureuses, que nous ayons mal à la tête ou que nous souffrions d’une maladie grave, la vie est beaucoup plus difficile.

Nous considérons souvent qu’une bonne santé va de soi au début de notre vie. La force et la vitalité de la jeunesse peuvent sembler éternelles. Et avant que l’on s’en rende compte, les années filent, les ravages du temps font leur œuvre et nous souffrons des conséquences du vieillissement, et de tous les problèmes de santé qui en découlent. C’est ce que dit Moïse dans le Psaume 90 :

« Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, et ; pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère […] Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse » (versets 10-12).

Moïse demande à Dieu de nous apprendre « à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse ». Assurément, tout au long de notre vie, nous devrions rechercher la sagesse pour comprendre le but de la vie, pourquoi nous sommes ici, et ce que nous devrions faire pour Lui obéir et Lui plaire. Songez-y. Nous avons accès du bout des doigts aux meilleurs conseils de l’Univers sur la façon d’être heureux et en bonne santé. Cela ne coûte rien, tout juste un peu de notre temps et de notre énergie. De plus, tout cela en vaut la peine.


Melchisédek et le Christ : Le lien entre les deux personnages

Melchisédek et le Christ : Le lien entre les deux personnages

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]

L’épître aux Hébreux parle d’un Roi appelé Melchisédek qui bénit Abraham et qui était souverain sacrificateur du Dieu Très-Haut. Dans Hébreux 6 :20 nous lisons que Jésus est devenu « souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek ». Qui était ce personnage et quel est Son lien avec Jésus ? La première référence à Melchisédek se trouve dans Genèse 14 :18-20 :

« Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : Il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre ! Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout. »

Examinons maintenant trois indices qui révèlent le lien entre le mystérieux Melchisédek et Jésus-Christ.

Indice N°1 : Melchisédek et Jésus-Christ sont tous deux des Rois confirmés

Le nom « Melchisédek » est traduit littéralement par « roi de justice », ce qui est mis en évidence dans l’épître aux Hébreux 7 :1-2 :

« En effet, ce Melchisédek était roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut ; il alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, il le bénit, et Abraham lui donna la dîme de tout ; il est d’abord roi de justice ».

La suite du verset 2 explique également que le titre « roi de Salem », trouvé premièrement dans Genèse 14 :18, signifie « roi de paix ». Jésus porte également le titre de Roi. Jésus, qui est né pour être Roi (Jean 18 :37, Martin), est appelé le Prince de la paix (Ésaïe 9 :5) et le Germe de justice (Jérémie 33 :15) qui exercera la justice et l’équité sur la Terre. Son règne à venir à Jérusalem donne à la ville le nom de « l’Éternel notre justice » (Jérémie 33 :16). Il est également appelé « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 :16).

Indice n°2 : Melchisédek et le Christ partagent un lien particulier avec Jérusalem

Melchisédek est appelé « roi de Salem » ou « roi de paix », comme nous venons de le voir. Mais Salem était aussi une ville. Salem était en fait un ancien nom de la ville de Jérusalem et Jérusalem est même parfois appelée Salem dans la Bible.

Dans le Psaume 76 :3, nous lisons : « Sa tente est à Salem, et sa demeure à Sion ». Tout comme le mot Salem est traduit par « paix », le mot Jérusalem signifie « cité de paix ». Melchisédek, Roi de Salem, a donc un lien direct avec Jérusalem.

Jésus-Christ régnera aussi à Jérusalem. Il régnera en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs depuis Jérusalem. Jérusalem est appelée « la ville du grand roi » dans Matthieu 5 :35, en parlant bien sûr de Jésus-Christ. Lorsque Jésus est entré à Jérusalem avant Sa dernière Pâque, Il a accompli les paroles d’une prophétie de Zacharie : « Voici, ton roi vient à toi, plein de douceur, et monté sur un âne » (Matthieu 21 :4-5 ; Zacharie 9 :9).

Dans Jérémie, il nous est dit du moment où Jésus reviendra ici-bas, qu’« on appellera Jérusalem le trône de l’Éternel ; toutes les nations s’assembleront à Jérusalem, au nom de l’Éternel » (Jérémie 3 :17). Nous voyons donc que Melchisédek était Roi de la ville connue aujourd’hui sous le nom de Jérusalem et que Jésus régnera en tant que Roi de Jérusalem, mais Il régnera aussi sur toute la Terre (Apocalypse 11 :15).

Indice n°3 : Melchisédek et le Christ sont tous deux des Souverains Sacrificateurs

Dans Hébreux 7 :3, nous lisons que Melchisédek est « sans père, sans mère, sans généalogie [ce qui signifie que son existence n’a pas eu de commencement], il n’a ni commencement de jours ni fin de vie [c’est-à-dire qu’Il possède la vie éternelle], mais il est rendu semblable au Fils de Dieu ; ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité. »

Le verset suivant dit : « Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin » (Hébreux 7 :4). Dans l’ancien Israël, les enfants d’Israël devaient payer leur dîme à la tribu de Lévi, tous issus d’Abraham. Mais le verset 6 explique que Melchisédek, qui n’était pas issu de la tribu de Lévi, « leva la dîme sur Abraham ».

« De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l’a payée, pour ainsi dire, par Abraham ; car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d’Abraham » (Hébreux 7 :9-10). En d’autres termes, ce Melchisédek était le Souverain Sacrificateur auquel même le patriarche Abraham et, par conséquent, tous les enfants d’Israël payaient la dîme.

Il s’agissait d’un sacerdoce différent et supérieur au sacerdoce d’Aaron et des Lévites, établi à l’époque de l’ancien Israël. Si l’on revient au verset 3, il est dit qu’Il fut « rendu semblable au Fils de Dieu », c’est-à-dire à Jésus-Christ, et qu’Il « demeure sacrificateur à perpétuité ». Le verset 17 cite le Psaume 110 :4, qui dit que Jésus-Christ est « sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 7 :17).

Jésus est appelé « souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 6 :20). D’autres passages désignent également Jésus-Christ comme Souverain Sacrificateur. L’un de ces passages se trouve dans Hébreux 4 :14 : « nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu ».

Ainsi, comme nous le voyons, Melchisédek et Jésus-Christ détiennent les mêmes titres de noblesse, « Roi de paix » et « Roi de justice », et ils sont profondément rattachés au même lieu : Jérusalem. Jésus-Christ et Melchisédek occupent également la même fonction de Souverain Sacrificateur du même ordre.

L’examen de ces trois indices ne mène qu’à une seule conclusion : Melchisédek est Jésus-Christ. En d’autres termes, c’est Lui qui est devenu Jésus-Christ

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