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Les fourmis soignent mutuellement leurs blessures



L’auteur du livre des Proverbes nous dit : « Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies, et deviens sage » (Proverbes 6 :6). En effet, l’étude des fourmis peut révéler beaucoup de sagesse. Une nouvelle étude montre que certaines fourmis prennent soin de leurs congénères blessées en nettoyant leurs plaies ou en amputant un membre blessé (National Geographic, 12 juillet 2024).

Jésus est-Il Dieu ?

Interrogez indifféremment cinq personnes au sujet de Jésus-Christ et vous obtiendrez probablement cinq opinions différentes. Cependant, il reste une question au cœur de la religion qui porte Son nom. Jésus est-Il Dieu ? Aujourd’hui, nous allons répondre à cette question. Restez à l’écoute.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Interrogez indifféremment cinq personnes au sujet de Jésus-Christ et vous obtiendrez probablement cinq opinions différentes. Cependant, il reste une question au cœur de la religion qui porte Son nom. Jésus est-Il Dieu ?

Aujourd’hui, nous allons répondre à cette question. Restez à l’écoute.

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Nous sommes heureux de vous accueillir et la question d’aujourd’hui est l’une des plus importantes que vous puissiez jamais poser : Jésus est-Il Dieu ?

Aujourd’hui, nous répondrons à cette question et nous vous donnerons l’occasion de vous procurer gratuitement notre brochure La restauration du christianisme originel. Croyez-le ou non, ce n’est pas le christianisme originel que vous trouverez dans la plupart des Églises.

Des croyances diverses au sein du christianisme au sujet de l’identité de Jésus

Cette question relative à Jésus est importante. Selon les estimations, environ 2,4 milliards de personnes dans le monde se réclament du christianisme, soit près d’un demi-milliard de plus que l’islam et plus d’un milliard de plus que l’hindouisme. Pourtant, alors que près d’un tiers de la planète se réclame d’une religion centrée sur la personne de Jésus-Christ, beaucoup de ces mêmes personnes ne sont pas d’accord sur qui Il est vraiment.

Pour certains, même parmi ceux qui se disent chrétiens, Jésus n’était qu’un homme, un enseignant juif du premier siècle, qui eut un impact considérable sur la culture mondiale. Feu Shelby Spong, évêque de l’Église épiscopale, était assez célèbre pour sa position selon laquelle Jésus n’était pas réellement Dieu, Il n’était pas né d’une vierge et n’est jamais ressuscité.

D’autres dénominations qui se réclament du christianisme enseignent d’autres doctrines sur la divinité de Jésus. Certaines enseignent que Jésus était un être créé, comme les anges. Certains l’identifient à l’archange Michaël. D’autres affirment que Jésus et le diable étaient frères dans le passé. D’autres encore déclarent que Jésus et le Père sont une seule et même entité, et pas du tout deux êtres divins distincts.

En dehors du christianisme nominal, les idées varient également. Certaines religions considèrent Jésus comme un saint homme, un gourou sage ou même un prophète, mais pas vraiment divin comme Dieu l’est. D’autres le considèrent comme une manifestation de Dieu, comme un avatar, ou une sorte de guide spirituel à la manière des enseignements du New Age.

Enfin, il y a ceux qui pensent qu’Il n’a jamais existé, comme s’Il était le fruit de l’imagination ou une fiction créée au premier siècle pour former la base d’une nouvelle religion.

Peut-être devrions-nous aborder cette question en premier lieu, au cas où certains d’entre vous auraient été victimes de ce mensonge pernicieux.

Jésus a-t-Il vraiment existé ?

Il existe de nombreuses preuves de l’existence de Jésus de Nazareth. Même si nous ne considérons pas le Nouveau Testament comme les Saintes Écritures, mais comme un simple récit historique humain, tout comme l’Iliade d’Homère ou les commentaires de Jules César, le Nouveau Testament fournit de nombreuses preuves que cet Homme Jésus fut un personnage réel, des preuves qui remontent à seulement deux ou trois décennies de Sa vie.

Nous disposons même d’un fragment de l’Évangile de Jean, le célèbre papyrus P52 de la bibliothèque Rylands, qui date d’une poignée d’années après la rédaction présumée de l’apôtre Jean. En dehors du Nouveau Testament, quelques documents historiques laïcs font référence à Jésus et à l’impact de Ses enseignements et de Son exemple au premier siècle. L’historien juif Flavius Josèphe, l’historien romain Tacite et Pline le Jeune parlent tous de Jésus-Christ vers la fin du premier siècle comme d’un personnage réel – bien trop tôt dans les archives historiques pour qu’un récit imaginaire ait pu s’imposer aussi profondément.

En fait, l’un des défenseurs les plus efficaces de l’existence de Jésus-Christ est le spécialiste du Nouveau Testament Bart Ehrman. Bien que M. Ehrman ait déclaré publiquement qu’il ne croyait pas que Jésus était divin, qu’il ne croyait pas au surnaturel et qu’il ne se considérait pas comme un chrétien, il est tout aussi clair que les preuves de l’existence de Jésus sont accablantes.

Se référant à ceux qui prétendent que l’existence de Jésus n’est qu’un mythe, Ehrman écrit :

« Il est juste de dire que les adeptes du mythe, en tant que groupe et en tant qu’individus, ne sont pas pris au sérieux par la grande majorité des chercheurs dans le domaine du Nouveau Testament, du christianisme originel, de l’histoire ancienne et de la théologie » (Ehrman, Did Jesus Exist? The Historical Argument for Jesus of Nazareth, 2012, p. 20). 

En fait, presque tous les chercheurs, qu’ils soient laïcs ou religieux, sont d’accord sur ce point la plupart du temps. Comme le résume Ehrman :

« Malgré l’énorme diversité des opinions, il y a plusieurs points sur lesquels pratiquement tous les spécialistes de l’Antiquité sont d’accord. Jésus était un homme juif, connu pour être un prédicateur et un enseignant, qui fut crucifié (une forme romaine d’exécution) à Jérusalem sous le règne de l’empereur romain Tibère, alors que Ponce Pilate était le gouverneur de la Judée » (Ibid., p. 12).

En bref, ceux qui affirment que Jésus n’a jamais existé doivent être pris autant au sérieux que ceux qui affirment l’existence des sirènes ou du Père Noël.

Les faits sont les faits. L’Homme Jésus de Nazareth vécut bel et bien, Il marcha sur cette Terre il y a environ deux mille ans en Judée, enseignant dans les régions de la mer de Galilée et de Jérusalem. Le point central de notre discussion d’aujourd’hui, à savoir si Jésus est Dieu, est soit vrai, soit faux. Alors, quelle est la réponse ?

Que dit la Bible au sujet de la divinité de Jésus ?

Certes, l’idée que Jésus puisse être Dieu, comme Dieu le Père est Dieu, est une affirmation immense et audacieuse ! La seule façon de le savoir est de laisser Dieu Lui-même nous révéler la réponse.

Laissons aux érudits et aux sceptiques le soin d’exprimer leurs opinions et de débattre de leurs conclusions. Ce qui devrait nous préoccuper, c’est ce que Dieu dit de Jésus. Que dit la parole de Dieu ? Jésus était-Il un homme quelconque ? Ou était-Il un être supérieur à l’homme mais inférieur à Dieu, comme un ange ? Ou était-Il vraiment Dieu dans la chair ?

Emmanuel : Dieu avec nous

La Bible répond clairement à ces questions : Jésus est Dieu ! En fait, Son identité en tant que Dieu fut déclarée bien avant Sa naissance ! Matthieu explique dans son Évangile que la naissance virginale de Jésus avait été prophétisée bien avant par Ésaïe (1 :22-23) :

« Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous » (Matthieu 1 :22-23).

En effet, Jésus est littéralement « Dieu avec nous » ! L’apôtre Jean, dans son Évangile, explique cela en détail :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1 :1-5).

La Parole faite chair

La « Parole » – ou, en grec, le « Logos » ou « Porte-parole » – est Celui qui est devenu Jésus-Christ. Au cas où ce ne serait pas clair, Jean précise quelques versets plus loin :

« Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1 :14).

Jean est clair. Celui que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de Jésus-Christ avait été avec Dieu et était Lui-même Dieu ! Il était avec Dieu dans l’éternité, avant que la création n’existe. En fait, lors de Sa dernière Pâque sur cette Terre, Jésus pria pour être ramené à cet état de gloire avec Son Père après Sa résurrection – à l’état de coexistence éternelle qu’Ils avaient connue avant qu’Il ne devienne chair. Nous lisons cela dans Jean 17 :5, où Jésus prie : « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit. »

Oui, existant dans l’éternité avec Celui que nous appelons aujourd’hui le Père, Jésus, Lui aussi, était Dieu ! Jean l’appelle la Parole, ou le Logos en grec. C’est parce qu’Il a toujours été le Porte-parole de Dieu, représentant la volonté et la parole du Père. C’est ce que dit Jésus dans Jean 12 : « Car je n’ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer » (verset 49).

Le “Je Suis”

Jésus savait clairement qui Il était, l’un des deux membres divins de la Famille divine. Au cours de Son ministère, Il a fait de nombreuses déclarations illustrant cela si clairement que les autorités juives cherchèrent à Le lapider pour ce qu’elles considéraient comme des blasphèmes. Dans Jean 8, par exemple, Jésus parle de l’ancien patriarche Abraham :

« Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis » (Jean 8 :56-58).

Il ne devrait y avoir aucun doute sur cette affirmation ! Jésus ne dit pas : « Avant qu’Abraham fût, j’étais ». Il a dit « avant qu’Abraham fût, JE SUIS ». Cette déclaration, qui pourrait autrement être perçue comme grammaticalement incorrecte, est un rappel direct de la déclaration de Dieu à Moïse dans Exode 3 :14 :

« Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle “je suis” m’a envoyé vers vous. »

Les Juifs de l’époque de Jésus comprirent Son affirmation et cherchèrent à Le lapider à cause de cela. Plus tard, Il revendiqua de la même manière Sa propre divinité :

« Moi et le Père nous sommes un. Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur dit : Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu » (Jean 10 :30-33).

Tout a été fait par Lui et pour Lui

Oui, Jésus savait qui Il était et Ses disciples le savaient aussi. Dans Colossiens 2 :2, l’apôtre Paul évoque « le mystère de Dieu, aussi bien du Père que de Christ ». Oui, la divinité est composée du Père et du Christ, les deux membres de la Famille de Dieu. En parlant de Jésus-Christ, Paul écrit plus tôt dans Colossiens 1 :

« Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui » (versets 16-17).

Ces paroles font écho à ce que nous avons lu plus tôt dans Jean chapitre 1, à savoir que « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :3).

C’est une déclaration très complète ! On attribue à juste titre à Henry Ford le mérite d’avoir créé le « modèle T » en Amérique, mais ce sont d’autres mains qui ont accompli le travail. De même, Dieu le Père est notre Créateur, mais la Bible indique clairement les mains qui ont, pour ainsi dire, accompli le travail : celles de Celui qui est devenu Jésus-Christ ! Tout fut créé par Lui et pour Lui.

La signification du nom divin Elohim

Jésus-Christ est, d’une manière très réelle, notre Créateur, tout comme le Père ! Ensemble, Ils sont la raison pour laquelle Genèse 1 :26 dit : « Faisons l’homme à NOTRE image, selon NOTRE ressemblance ». Parce qu’il y avait deux êtres divins qui parlaient ! En fait, le mot hébreu traduit par « Dieu » dans ce passage, Elohim, a la particularité d’être un mot singulier qui est pluriel dans sa forme – un autre indice qu’il y a plus à dire sur « Dieu » qu’il n’y paraît !

Paul est tout aussi clair dans Éphésiens 3 :9, où il est dit « de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Ostervald).

Jésus n’était pas un ange

Ces passages et d’autres montrent clairement que Jésus-Christ n’est pas un ange, pas même l’archange Michaël. « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ? » (Hébreux 1 :5). Aussi : « Et auquel des anges a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ? » (Hébreux 1 :13).

Il s’agit de questions rhétoriques, car la réponse est censée être évidente : Dieu n’a jamais rien dit de tel à aucun des anges ! Ces paroles n’ont été adressées qu’au cocréateur du Père, qui était avec Dieu et qui était Dieu – Celui que nous appelons aujourd’hui Jésus-Christ.

Seulement Dieu pouvait payer l’amende de nos péchés à notre place

En fait, toutes les vérités fondamentales au cœur même de la foi de la Bible dépendent de la vérité que Jésus est Dieu. Pensez-y…. Comment se fait-il que Jésus-Christ ait pu mourir à notre place pour nos péchés ? Il a ce pouvoir parce que, en tant que Créateur, Il peut assumer personnellement cette responsabilité.

Comment se fait-il que Sa vie suffise à payer pour tous nos péchés ? C’est parce que, en tant que Dieu, Sa vie vaut infiniment plus que toutes nos vies réunies – une vie éternelle donnée en paiement de la mort éternelle que nous avons méritée.

Le plus grand exemple d’humilité

C’est ainsi que notre Créateur est devenu un être humain, né d’une femme, pour pouvoir mourir et payer cette pénalité. En expliquant cela, l’apôtre Paul, une fois de plus, démontra qui est vraiment Jésus. Lisez avec moi Philippiens 2, où certaines traductions ne communiquent pas toujours la plénitude de ce que Paul dit :

« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ : existant en forme de Dieu, il n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (versets 5-8).

La formulation de la version Louis Segond, Nouvelle Édition de Genève concernant le fait qu’Il « n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher » est maladroite, et d’autres traductions rendent ce verset différemment.

Par exemple, la version Semeur traduit les versets 6 et 7 de cette manière, en disant que le Christ, « qui était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition d’un serviteur en se rendant semblable aux hommes ».

Bien qu’Il ait existé dans la gloire avec Dieu depuis l’éternité, Il n’a pas considéré cela comme quelque chose à quoi Il devait absolument s’accrocher, au contraire, Il était prêt à se dépouiller de Sa gloire et à devenir comme nous, Sa création, pour nous servir par Sa vie et Sa mort.

La vérité impressionnante de Jésus-Christ – la Parole, le Porte-parole divin de la Famille de Dieu – est une véritable leçon d’humilité. Il s’est abaissé du haut de Sa gloire pour devenir comme nous, afin de pouvoir un jour nous élever pour Le rejoindre, Lui et Son Père, dans cette même gloire !

Lorsque nous comprenons qui est vraiment Jésus, il n’est pas étonnant que l’apôtre Thomas, après avoir vu le Christ ressuscité, l’ait appelé « mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20 :28). Il n’est pas étonnant non plus que ceux qui vivront au sein de la Famille de Dieu dans le règne millénaire du Royaume de Dieu l’appelleront « Dieu puissant » ! (Ésaïe 9 :5)

La Parole, le Logos, le Porte-parole divin de la Famille de Dieu mit volontairement de côté la gloire, la puissance et la majesté indescriptibles qu’Il avait éternellement partagées avec le Père pour vivre une vie humaine parfaite, nous donner un exemple de justice et devenir notre sacrifice parfait afin que nous puissions être purifiés de nos péchés. Puis, trois jours et trois nuits plus tard, après Sa mort, Il fut, selon les mots de Paul, « déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts, Jésus Christ notre Seigneur » (Romains 1 :4).

Jésus est le Rocher d’Israël, le Dieu de l’Ancien Testament

Pourtant, beaucoup de ceux qui se disent chrétiens cherchent à éviter toutes les implications de l’identité de Jésus en tant que Dieu. Par exemple, beaucoup qualifient le Dieu de l’Ancien Testament de cruel et sans cœur, contrairement à Jésus, qui est perçu comme aimant et miséricordieux. Les commandements de Dieu sont souvent dénoncés comme étant trop restrictifs et trop durs.

Pourtant, pensez-y : Qui a tonné les Dix Commandements à l’ancien Israël sur le mont Sinaï et qui est le chef de l’armée de l’Éternel (Josué 5 :14), comme Il se présenta Lui-même à Josué ? L’apôtre Paul répond à la question :

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10 :1-4).

Oui, c’est Jésus-Christ – en tant que Logos ou Porte-parole divin – qui tonna les Dix Commandements ! Réfléchissez : Exode 33-34 expliquent que Moïse vit Dieu de dos, de ses propres yeux. Le récit d’Exode 24 est encore plus explicite :

« Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix anciens d’Israël. Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté » (versets 9-10).

Notez qu’il est dit clairement : « Ils virent le Dieu d’Israël ». Comparez cela à Jean 1 :18, qui dit, « personne n’a jamais vu Dieu », et aux paroles de Jésus dans Jean 6 :46, « c’est que nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père. »

Oui, les anciens d’Israël virent Dieu, mais ils ne virent pas le Père. Le membre de la Famille divine qu’ils virent était Celui qui deviendrait le Fils, le Logos divin !

Des implications profondes pour tous les disciples du Christ

Ainsi, si c’est Jésus-Christ qui énonça ces Dix Commandements, y compris le commandement relatif au sabbat, ne devraient-ils pas être pris plus au sérieux par les disciples de Jésus-Christ qu’ils ne semblent l’être par la plupart des chrétiens autoproclamés d’aujourd’hui ? Considérons également notre ultime destinée :

« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3 :2).

Si nous devons devenir comme le Christ l’est maintenant, et que le Christ possède maintenant la gloire qu’Il avait avec le Père avant que le monde ne soit, alors qu’est-ce que cela révèle de l’existence future et glorieuse réservée à ceux qui attendent Son retour ? Et qu’est-ce que cela dit de la prière de Jésus lors de Sa dernière Pâque pour que Ses disciples puissent un jour être un, tout comme Lui et Son Père sont un ?

Si vous êtes intéressé par la brochure La restauration du christianisme originel vous pouvez la commander en cliquant sur le lien.

 


Des milliers de décharges toxiques au Royaume-Uni



Une étude récente publiée dans le British Medical Journal a révélé qu’il existe plus de 21.000 décharges publiques de longue date en Grande-Bretagne qui contiennent des substances inconnues (The Guardian, 28 juin 2024). Pendant des décennies, la gestion standard d’élimination des déchets chimiques toxiques était connue sous le nom de « diluer et disperser ».

Les enfants profitent du temps passé à l’extérieur



Selon l’American Academy of Child and Adolescent Psychology, les enfants américains âgés de huit à douze ans passent en moyenne quatre à six heures par jour devant des écrans (Washington Post, 4 août 2024 ; manuvie.ca), et les adolescents passent jusqu’à neuf heures par jour devant des écran

La problématique du mal

Notre monde est rempli de mal et de souffrance. Comment concilier ce mal et cette souffrance avec le fait que Dieu, le Créateur du monde, est bon et aimant ? Les philosophes se sont battus avec cette « problématique du mal » pendant des siècles. Rejoignez-nous dès à présent au Monde de Demain où nous vous donnerons la réponse de Dieu sur la problématique du mal.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Notre monde est rempli de mal et de souffrance. Comment concilier ce mal et cette souffrance avec le fait que Dieu, le Créateur du monde, est bon et aimant ? Les philosophes se sont battus avec cette « problématique du mal » pendant des siècles. Mais Dieu révèle la réponse à la question – la raison du mal et de la souffrance dans le monde – dans les pages de Sa parole. Cette réponse est peut-être la plus grande source d’espérance que l’esprit humain soit capable de comprendre.

Vous avez besoin de cette espérance.

Rejoignez-nous dès à présent au Monde de Demain où nous vous donnerons la réponse de Dieu sur la problématique du mal.

La problématique du mal : une “preuve” de la non-existence de Dieu ?

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous donnons un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Le sujet d’aujourd’hui est l’un de ceux que nombre d’entre nous ont du mal à comprendre : Pourquoi le monde est-il autant rempli de mal et de souffrance si Dieu est bon et aimant ?

Tout en explorant la réponse biblique à cette question, nous vous donnerons l’occasion de demander votre propre exemplaire de l’une des brochures les plus inspirantes et les plus révélatrices que vous lirez dans votre vie – notre ressource gratuite, Quel est le but de la vie ?

Dans les cercles philosophiques, le sujet que nous abordons aujourd’hui est connu comme « la problématique du mal ». Il a été énoncé de bien des façons, mais nous pouvons le résumer ainsi : « Dieu est censé être tout-puissant et bon. Pourtant, le mal existe manifestement dans le monde entraînant beaucoup de douleur, de misère et d’agonie. Soit Dieu est trop faible pour faire quoi que ce soit, soit Il ne s’en soucie pas. Dans les deux cas, un Dieu faible ou un Dieu indifférent implique cette forme de réalité, il n’y a pas de Dieu du tout. »

L’existence du mal et de la souffrance prouverait donc (soi-disant) qu’il n’y aurait pas de Dieu. En bref, elle soutient qu’un Dieu tout-puissant et bon ne peut tout simplement pas exister, parce qu’il y a tellement de mal dans le monde et qu’Il ne fait rien pour y remédier. Si vous cherchez sur YouTube et sur des forums remplis de discussions inutiles sur Internet, vous verrez que la problématique du mal est brandie en quelque sorte comme si elle avait « fait tomber Dieu » !

Pourtant, en tant que prétendue « preuve » que Dieu n’existe pas, beaucoup reconnaissent depuis longtemps que la problématique du mal est une « preuve » insuffisante. De nombreux arguments ont été soulignés, notamment le fait que, pour vraiment exclure l’existence de Dieu, il faudrait prouver qu’il est impossible que Dieu ait une bonne raison de permettre au mal d’exister. Et ce n’est pas une mince affaire ! Par exemple, lorsque nos enfants grandissent, nous devons parfois les laisser subir les conséquences de leurs mauvais choix au lieu d’intervenir pour les prévenir des problèmes. Il serait naïf de qualifier de « mauvais parents » tous ceux qui agissent ainsi.

Le libre arbitre et la souffrance humaine

Dans les années 1970, l’argument du philosophe Alvin Plantinga, selon lequel la valeur du libre arbitre humain donne à Dieu une raison morale suffisante pour permettre le mal, a été largement perçu comme ayant « gagné la partie », pour ainsi dire – démontrant que, oui, il est possible que Dieu ait une bonne raison de permettre aux gens de choisir le mal. Si les humains sont libres de choisir, il n’est pas raisonnable de s’attendre à ce qu’ils choisissent toujours le bien.

Cependant, la problématique du mal n’est pas simplement d’ordre philosophique, n’est-ce pas ? Lorsque nous-mêmes ou ceux que nous aimons sont personnellement frappés par la douleur et la souffrance, les arguments des philosophes n’apportent qu’un piètre réconfort. Et ce monde est vraiment rempli de douleur et de souffrance.

Sur le plan personnel, combien de personnes ont été victimes de vols, d’agressions, de viols ou de meurtres ? Combien souffrent de la part de ceux qui profitent de leur souffrance ? Beaucoup d’entre vous qui nous regardent connaissent le fardeau de la maladie ou de l’infirmité. Il semble qu’aucun âge – jeune ou moins jeune – ne soit à l’abri de la maladie. Des maladies de toutes sortes frappent l’humanité, elles apportent douleur et chagrin même aux plus jeunes et aux plus innocents d’entre nous.

À plus grande échelle, combien de vies ont été ravagées par les fléaux que sont les massacres, l’esclavage, les génocides et les guerres ? Les êtres humains font preuve d’une créativité consternante dans leur capacité à générer de la souffrance à leurs semblables.

Au-delà de la cruauté de l’homme envers l’homme, il y a les séismes, les inondations, la sécheresse et la famine, les ouragans et les typhons, la peste, la pestilence et les parasites. La nature semble vouloir nous rappeler, encore et toujours, que nous ne contrôlons rien et que nos vies sont à la merci de forces impitoyables bien plus grandes que nous.

Que nous soyons assis au milieu de nos affaires brûlées dans les ruines fumantes que nous appelions autrefois notre maison, ou que nous tenions la main d’un fils ou d’une fille dans une chambre d’hôpital, souffrant d’une maladie que nous ne pouvons pas guérir, la problématique du mal et de la souffrance dans le monde est très réelle, et très personnelle.

Se remonter au tout début pour découvrir la raison de la souffrance

Pourquoi le mal existe-t-il ? Comment la souffrance s’inscrit-elle dans les plans d’un Dieu prétendument miséricordieux et aimant ? Nous avons un besoin au-delà de l’assurance abstraite des philosophes. Nous avons besoin de réponses concrètes. Dieu nous les fournit. Lorsque nous comprenons la raison d’être de l’humanité et le but de la vie, alors notre vie, et même nos souffrances prennent du sens, suscitent de l’espérance et, croyez-le ou non, même une joie profonde et inébranlable.

La meilleure façon de comprendre le but de la vie humaine est de remonter à son commencement – jusqu’au tout début, dans le livre de la Genèse. Ce faisant, nous comprenons que Dieu ne créa pas le monde pour qu’il soit un lieu de souffrance. Les chapitres 1 et 2 de la Genèse décrivent le monde créé par Dieu comme un paradis. Il nous raconte la création des premiers êtres humains, Adam et Ève :

« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse 1 :26-27).

Contrairement à tous les animaux que Dieu créa, nous voyons qu’Il fit de l’être humain un reflet de Lui-même, partageant avec Lui Sa propre image et Sa ressemblance, avec la capacité de raisonner, de juger et d’avoir des valeurs morales. L’homme s’est vu attribuer un certain niveau de domination sur la création – encore une fois, il s’agit d’une image des capacités de Dieu, mais à une échelle beaucoup moindre.

On ne saurait trop insister sur l’importance d’être créé à l’image de Dieu. Nous lisons dans Genèse 5 :3 qu’Adam engendra un fils, Seth : « Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. » L’utilisation de cette expression n’est pas une coïncidence.

Le message ultime des Écritures, soutenu de la Genèse à l’Apocalypse, est le suivant : Dieu créa l’homme dans le cadre d’un processus de reproduction et de croissance de Sa famille divine, avec l’intention de concevoir d’innombrables enfants ! La ressource gratuite d’aujourd’hui vous démontrera cette étonnante vérité sans l’ombre d’un doute. Dieu veut que l’homme partage un jour Son existence divine et glorieuse, en régnant et en créant à l’échelle du cosmos pour l’éternité !

C’est pourquoi, contrairement aux animaux, l’homme fut créé à l’image de Dieu et se vit attribuer des capacités et des responsabilités analogues, mais il lui manquait quelque chose d’essentiel. Alors que Dieu est Esprit, comme le dit Jésus dans Jean 4 :24, l’homme est physique, limité. Et contrairement à Dieu qui détient la vie éternelle inhérente en Lui, l’homme fut créé avec le potentiel de la vie éternelle, mais aussi de la mort éternelle. Parce qu’être un enfant de Dieu pour l’éternité exige un caractère saint et juste, et développer un caractère selon Dieu exige un choix.

Le choix d’Adam et Ève

Adam et Ève eurent donc la possibilité de choisir. Dieu planta dans le jardin un arbre qui pouvait leur donner la vie éternelle, et un autre qui représentait la connaissance du bien et du mal – et avec amour, Il leur conseilla lequel choisir. En choisissant le bon arbre, l’arbre de la vie, Dieu aurait pu continuer à œuvrer avec eux, à les instruire, à prendre soin d’eux. En revanche s’ils Le rejetaient, Lui et Ses instructions, ils finiraient par mourir, refusant la vie éternelle et l’obéissance à leur Créateur.

Vous pouvez lire le choix qu’ils firent dans Genèse 3. En bref, ils choisirent la désobéissance. Ils choisirent d’accepter les tentations du diable et de s’arroger le « droit » de décider ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est bon et ce qui est mauvais, par eux-mêmes. Ils rejetèrent les instructions divines, rejetèrent Dieu en tant que leur Créateur, rejetèrent le but qu’Il avait pour eux et rejetèrent la sollicitude qu’Il manifestait à l’égard de leur vie.

Toute la souffrance du monde découle de ce choix. Pourtant, il est facile de s’asseoir ici et de juger Adam et Ève. L’apôtre Paul dit clairement que chacun d’entre nous, à sa manière, a répété leur erreur dans sa propre vie. Comme il l’écrit dans Romains 3 : « Il n’y a point de juste, pas même un seul […] car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (versets 10, 23).

Pensez-y et soyez honnête avec vous-même. À un moment donné de votre vie, y avait-il une bonne chose à faire, et avez-vous choisi la mauvaise ? Y avait-il un bon choix à faire, et avez-vous opté pour un choix égoïste ? Y a-t-il jamais eu quelque chose que Dieu dit de faire, et avez-vous choisi de ne pas le faire – ou quelque chose que Dieu dit de ne pas faire, et l’avez-vous fait quand même ?

Chacun d’entre nous, à sa manière, n’a pas atteint la mesure du caractère divin et, par conséquent, n’a pas atteint Son but, qui est de devenir Son enfant. Le monde qui nous entoure reflète cette condition. Nous péchons et nous souffrons. Ceux qui nous entourent souffrent. Nos enfants souffrent. Nous excluons Dieu du monde qu’Il créa pour nous en Lui déclarant que nous pouvons le gérer sans Lui, et ce même monde devient alors un lieu de souffrance.

Pourtant, même au milieu de tout ce mal, de toute cette souffrance, le dessein de Dieu demeure. En effet, la Bible dit dans Proverbes 26 :2 : « Comme l’oiseau s’échappe, comme l’hirondelle s’envole, ainsi la malédiction sans cause n’a point d’effet. » La raison pour laquelle nous souffrons est le péché – la désobéissance à un Dieu qui nous aime trop pour nous empêcher d’apprendre, en tant que civilisation, ce que signifie de s’ériger en maître du « bien et du mal » au lieu d’accepter les conseils d’un Dieu aimant qui a de bien meilleurs projets pour nous. Si nous examinons la souffrance dont nous faisons l’expérience, nous constatons qu’elle est entièrement due au choix de l’humanité de désobéir à Dieu.

Nous souffrons également des conséquences des actions des autres

Parfois, nous souffrons à cause de nos propres péchés. Nous le constatons dans de nombreux problèmes qui nous affligent : les dépendances, les maladies sexuellement transmissibles, certains cas de pauvreté et de vies gâchées. Mais nous souffrons également des conséquences des péchés des autres, tout comme un caillou lancé sur la surface d’un lac perturbe l’eau dans toutes les directions. Nos sociétés subissent les ravages de maladies qui n’existeraient pas si nous observions la loi divine comme notre guide en matière de santé, et si nous nous tournions vers le Dieu des cieux qui a le pouvoir de guérir et de bénir. La création subit des désastres, l’humanité refuse de se tourner vers le Créateur, Celui qui peut contrôler les forces de la nature qui nous échappent.

La raison pour laquelle Dieu ne se contente pas de claquer des doigts et d’arranger les choses prend tout son sens lorsque nous considérons le but de notre vie en premier lieu. Les êtres humains ne sont pas simplement des « animaux de compagnie » pour Dieu – des jouets amusants dont Il prend soin en s’assurant que nous sommes nourris, hydratés et heureux en permanence. Il cherche à faire de nous des membres de Sa famille – des enfants à part entière et glorieux de la divine Famille de Dieu ! Et contrairement aux animaux domestiques, nous avons un rôle à jouer dans ce but – nous devons apprendre à penser comme Dieu, à réagir comme Dieu… et à choisir comme Dieu !

Nous sommes ici pour développer en nous la pensée et le caractère de Dieu Lui-même – croître afin de Le refléter à l’intérieur de soi de la même manière qu’Il nous créa pour Le refléter à l’extérieur, à Son image et à Sa ressemblance.

Les leçons de la souffrance

Lorsque nous comprenons cela, notre souffrance prend du sens, car nous savons que ce que nous apprenons dans cette souffrance, la façon dont nous réagissons au mal dans le monde et le caractère divin que nous développons font partie d’une récompense éternelle qui dépassera de loin toute douleur et angoisse que nous connaîtrons jamais dans cette vie. Lorsque nous comprenons cela, la façon dont nous croissons dans nos épreuves contribue à cet avenir glorieux.

L’apôtre Paul parle de ce temps à venir, et de cette existence à venir, dans Romains 8 :18 :

« J’estime que les souffrances du temps présent ne sont point comparables à la gloire à venir qui doit être révélée en nous » (Martin).

Paul dit que comparer la lumière de la plus petite allumette à la lumière du soleil, ou un grain de poussière à une chaîne de montagnes, aurait plus de sens que de comparer les souffrances de cette vie à la gloire que Dieu construit en ceux avec lesquels Il œuvre pour développer Son propre caractère juste. Poursuivons :

« Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (versets 19-21).

Dieu veut donner l’ensemble de la création, l’Univers entier, à Ses enfants glorifiés – vous et moi, si nous nous repentons et nous nous soumettons à Jésus-Christ pour permettre à Dieu le Père de se reproduire et de mettre en œuvre Son caractère en nous ! Paul écrit que toute la création – l’ensemble de la réalité créé – attend la liberté et la gloire qui viendront avec la révélation des enfants de Dieu lors du retour du Christ !

« Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre des douleurs de l’enfantement » (verset 22).

Voilà, mes amis, la réponse à la question du mal et de la souffrance – voir cette souffrance non pas comme une condition permanente, mais comme une phase passagère qui, tout comme les douleurs de l’accouchement, sert un but qui finalement apportera une telle joie et bonheur que cette souffrance ne reviendra plus jamais à l’esprit !

Un tel fait devrait nous rappeler les paroles de Jésus, prononcées lors de la dernière Pâque de Son ministère terrestre :

« La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde » (Jean 16 :21).

Et quelle joie encore plus profonde lorsque cette naissance sera celle d’un nouvel être dans la Famille de Dieu, élargie et glorifiée !

Dieu comprend nos souffrances et Il est compatissant

Mes amis, Dieu ne nous regarde pas silencieusement souffrir dans un froid et obscur lointain. Pour ceux qui sont prêts à Lui soumettre leur vie, à se repentir de leurs péchés et à se tourner vers Son Fils, en acceptant Son magnifique dessein pour leur vie, Il est présent lors de nos souffrances – œuvrant en nous selon Son dessein, construisant en nous un avenir et créant en nous une existence glorieuse qui durera à jamais.

L’un des deux membres de la Famille divine, Celui que Jean 1 :1 appelle la Parole, le Logos, a daigné devenir comme Sa création, comme nous. Devenir l’Homme Jésus-Christ. Il vint et, contrairement à nous, Il suivit parfaitement les lois et le mode de vie de Son Père. Son obéissance à Dieu ne Lui suscita pas les louanges des hommes, mais leur haine, leur mépris et leur violence. Le prophète Ésaïe décrit les souffrances que le Messie endurerait dans cette vie :

« Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance […] ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé […] il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités […] Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie » (Ésaïe 53 : 3-7).

Celui dont la vie d’amour et de générosité ne méritait que louanges et adoration eut droit, au contraire, aux moqueries, aux menaces, aux coups, à l’abandon, à la torture et à l’exécution. En dépit de tout cela, Il resta fidèle à Dieu, Son Père.

Comme l’explique Philippiens 2, bien qu’Il ait existé sous la forme de Dieu, Il était prêt à se dépouiller de Sa gloire et à devenir comme nous afin de pouvoir souffrir comme nous :

« Et, étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Philippiens 2 :8, Darby).

Après avoir fait cela, Dieu l’a ressuscité, Il retrouva la gloire qu’Il avait mise de côté et l’existence qu’Il avait auparavant. Depuis les cieux, Il se rend disponible pour vivre à nouveau Sa vie par l’intermédiaire de Son Esprit en ceux qui sont prêts à se repentir, à obéir et à accomplir le dessein de Dieu pour leur vie en Le suivant.

Des douleurs de l’enfantement

Pour ceux qui le font, alors ces temps de mal et de souffrance peuvent être vécus pour ce qu’ils sont vraiment – de simples douleurs de l’enfantement avant qu’ils ne naissent, eux aussi, dans la Famille de Dieu et dans la gloire que Jésus-Christ a dès à présent avec Son Père, et qui sera révélée à Son retour. Un temps où ils Le rejoindront dans Son Royaume pour commencer à bâtir un nouveau monde, et finalement un Univers, qui ne connaîtra plus jamais le mal et la souffrance.

L’apôtre Jean fut informé en vision de cette situation finale :

« Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21 :3-4).

Puisse Dieu envoyer bientôt Son Fils pour résoudre, une fois pour toutes, la véritable problématique du mal !


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