Gerald Weston | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Qu'arrive-t-il quand on meurt ?

La vie est merveilleuse lorsque nous sommes en bonne santé et que tout va bien. Dans ces conditions, nous voudrions qu’elle dure à jamais, mais nos corps ne sont pas éternels. Ils se dégradent et, finalement, la vie dans cette chair prend fin. Que se passe-t-il après ? Dans l’émission d’aujourd’hui, nous examinerons ce que dit la Bible sur la vie après la mort.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La vie est merveilleuse lorsque nous sommes en bonne santé et que tout va bien. Dans ces conditions, nous voudrions qu’elle dure à jamais, mais nos corps ne sont pas éternels. Ils se dégradent et, finalement, la vie dans cette chair prend fin. Que se passe-t-il après ? Beaucoup croient que nous avons une âme immortelle, que celle-ci va immédiatement au paradis ou descend dans un lieu de tourments éternels. Les ministres du culte enseignent cette idée à leurs fidèles et les fidèles devenus parents à leurs enfants. Mais est-ce bien ce que nous dit la Bible sur ce qui se passe lorsque nous mourons ?

Il n’y a pas de question plus importante que : « Qu’arrive-t-il quand on meurt ? » Pouvez-vous le savoir ? Où trouver la réponse ?

La science n’offre aucune réponse. Les philosophes spéculent et ne sont pas d’accord entre eux. Plusieurs religions orientales enseignent la réincarnation sans aucune preuve. Seule la Bible donne une réponse crédible, mais ce n’est pas celle à laquelle les gens pensent.

Vous avez besoin d’en avoir le cœur net. Dans l’émission d’aujourd’hui, nous examinerons ce que dit la Bible sur la vie après la mort. De plus, dans le cadre de l’émission d’aujourd’hui, j’offrirai une ressource gratuite qui communique des informations supplémentaires sur ce sujet. Veillez donc à disposer du nécessaire pour noter nos coordonnées afin de recevoir un exemplaire gratuit Que se passe-t-il après la mort ? Je serai de retour dans cinq secondes pour vous donner la réponse à cette question des plus importantes.

Je vous souhaite une chaleureuse bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain, où je pose aujourd’hui la question suivante : « Quand vous serez décédé, que se passera-t-il ? » Je vais vous donner une réponse extraite directement des pages de la Bible.

La fausse doctrine de l’immortalité de l’âme

Beaucoup de traditions, transmises de génération en génération, ont intégré dans ce sujet la doctrine païenne selon laquelle nous avons une âme éternelle, et que celle-ci va au paradis ou en enfer à la mort. Ces traditions doivent être remises en question selon la Bible.

Le mot traduit par « âme » dans l’Ancien Testament vient du terme hébreu « nephesh ». La version Nouvelle Édition de Genève utilise le terme « âme » pour la première fois pour décrire la création de l’homme. Remarquez-le dans Genèse 2 :7 : « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante [ou un nephesh vivant] ».

L’âme peut mourrir

D’autres versions le traduisent comme « un être vivant ». Mais quelle que soit la traduction, il devrait être évident pour toute personne réfléchie que ce nephesh n’est pas immortel. Si ce nephesh (ou cette âme) est vivant, cela n’indiquerait-il pas que vous pourriez avoir un nephesh mort ou une âme morte ? C’est exactement ce que nous disent les Écritures. Il y a de nombreux exemples, mais notons-en un, si évident, que même un enfant peut le comprendre. Dieu déclare dans Ézéchiel 18 :4 : « Voici, toutes les âmes sont à moi ; l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi ; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. »

Puis, au verset 20, Dieu répète cela pour mettre l’accent sur « l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra ».

Encore une fois, il existe de nombreuses preuves que tout ce que la Bible appelle une âme est mortel, mais voyons ce que Jésus dit dans Matthieu 10 :28 : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. »

Remarquez que le corps physique et l’âme – le principe de la vie – peuvent tous deux être détruits par Dieu. Voyons à présent ce qui est sans doute le passage le plus connu de toute la Bible : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 :16).

Dieu a donné Son Fils unique pour que nous ne périssions pas

Nous voyons ici que la mort et la vie éternelle sont opposées – elles sont contraires. Dieu a donné Son Fils en sacrifice pour nos péchés afin que nous ne périssions pas, mais que nous vivions éternellement. N’est-ce pas ce que confirme l’apôtre Paul dans Romains 6 :23 ? « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Oui, ce que nous récoltons par le péché est la mort éternelle, pas la vie éternelle dans le feu de l’enfer. Pourquoi est-ce si difficile à comprendre ? Je suis stupéfait de voir à quel point certains, qui se disent chrétiens, se mettent en colère lorsque vous leur dites que la punition de ceux qui ne seront pas sauvés n’est pas la vie éternelle dans un lieu de torture perpétuelle. Quelle amplitude de mal une personne peut-elle faire pour être punie pendant un milliard d’années puissance deux, et puissance deux encore un milliard de fois plus ! Cela ne ressemble guère à un Dieu d’amour. Non, la Bible parle d’un feu si ardent qu’il brûlera les méchants. Comme le dit Jean-Baptiste :

« Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point » (Matthieu 3 :11-12).

Par nature, le feu est inextinguible. Il brûle jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de combustible. Je sais qu’il y a d’autres Écritures qui ont besoin d’être expliquées, toutefois, pour des raisons de temps, elles devront attendre une autre émission.

Y a-t-il une différence entre le Royaume de Dieu et le Royaume des cieux ?

Dans le Sermon sur la montagne, considéré comme le cœur du message de Jésus à l’humanité, nous trouvons ce que l’on appelle les béatitudes, ou les belles attitudes. Nous lisons dans Matthieu 5 :3 : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! »

Beaucoup pensent que cela signifie que nous allons au paradis, mais deux versets plus loin, au verset 5, nous lisons ce qui suit : « Heureux les humbles de cœur, car ils hériteront la terre ! »

Cela pose un problème. Les pauvres en esprit (verset 3) vont-ils au ciel, tandis que les humbles de cœur héritent la Terre (verset 5) ? De quoi s’agit-il ? Le ciel ou la Terre ? La réponse se trouve dans la signification du terme « le royaume des cieux ».

L’Évangile de Matthieu utilise ce terme, mais il utilise aussi le terme « royaume de Dieu » : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6 :33).  

Nous constatons également que Matthieu utilise les deux termes (« royaume des cieux » et « royaume de Dieu ») de manière interchangeable :

« Jésus dit à ses disciples : Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu » (Matthieu 19 :23-24).

Il est intéressant de noter que les autres auteurs des Évangiles – Marc, Luc et Jean – n’utilisent jamais, pas même une seule fois, l’expression « royaume des cieux ». Ils n’utilisent que l’expression « royaume de Dieu ». Dans le grec original, à partir duquel le Nouveau Testament fut traduit, les mots « ciel » et « Dieu » sont très différents – ils ne peuvent pas être confondus. Ainsi, lorsque Jésus dit : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » (Matthieu 5 :3) et deux versets plus loin : « Heureux les humbles de cœur, car ils hériteront la terre ! » (Matthieu 5 :5), nous devons examiner de plus près la signification des termes « royaume des cieux » et « royaume de Dieu ».

Quelle est la différence, s’il y en a une, entre les deux ? Quel rapport y a-t-il avec la récompense de ceux qui seront sauvés après la mort ? Permettez-moi de répondre à ces questions simples : L’expression « royaume de Dieu » signifie-t-elle que le Royaume est en Dieu ? Ou bien cette expression indique-t-elle que le Royaume appartient à Dieu ? Oui, il s’agit du Royaume de Dieu, et non d’un royaume en Dieu.

Permettez-moi de donner un exemple. Si nous parlons de la Banque de Morgan, supposerons-nous que la banque se trouve chez M. Morgan ou qu’elle appartient à M. Morgan ? La réponse est évidente. La banque n’est pas chez M. Morgan. C’est M. Morgan qui en est le propriétaire – c’est la banque de Morgan. Alors, pourquoi est-il si difficile pour les gens de comprendre que le Royaume des cieux n’est pas un royaume dans les cieux. C’est le Royaume des cieux, c’est-à-dire le Royaume de Dieu.

L’emplacement de la récompense de ceux qui seront sauvés

C’est pourquoi, lorsque Jésus dit : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » (Matthieu 5 :3), Il dit que le Royaume des cieux – le même que le Royaume de Dieu – est réservé aux pauvres en esprit. Mais le verset 5 montre l’emplacement de leur héritage, non pas dans les cieux, mais sur la Terre. Il y est dit : « Heureux les humbles de cœur, car ils hériteront la terre ! »

Il n’y a donc pas de contradiction entre les deux versets. La nuit où Il fut trahi, Jésus dit à Ses disciples :

« Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place » (Jean 14 :1-2).

À première vue, cela peut donner l’impression que nous irons au paradis pour vivre dans des demeures royales, mais le verset suivant clarifie le sujet en disant :

« Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14 :3).

Cela soulève une question importante : Où sera Jésus ? Si nous sommes là avec Lui, cela répond à la question de savoir où nous serons.

Un exemple de malentendu, que même les disciples de Jésus eurent, constitue un avertissement pour nous d’écouter et de lire attentivement. Il se trouve dans Jean 21. Le contexte est celui où Jésus parle à Pierre de son avenir :

« En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas » (Jean 21 :18).

C’est alors que Pierre voulut savoir ce qu’il adviendrait de Jean :

« En le voyant [c.-à-d. Jean], Pierre dit à Jésus : Et à celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi » (Jean 21 :21-22).

Remarquez à présent comment cette simple déclaration a été largement mal comprise :

« Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait point ; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » (Jean 21 :23).

Il n’est que trop facile de projeter nos propres idées à l’égard des Écritures, et c’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit d’une idée que nous avons entendue toute notre vie. C’est ce que font beaucoup de croyants. Ils ont entendu dire que les gens vont au paradis lorsqu’ils meurent, et ils pensent lire cela dans les Écritures alors qu’elles ne disent rien de tel. Comme nous l’avons déjà vu, lorsque les gens voient les mots « royaume des cieux », ils en déduisent que nous allons au ciel ; mais comme je l’ai montré, l’expression « royaume des cieux » indique l’appartenance plutôt que l’emplacement. En effet, lorsqu’il est question du Royaume de Dieu, cela ne signifie pas que le Royaume se trouve en Dieu, mais plutôt qu’il s’agit du Royaume de Dieu. Le Royaume appartient au ciel, c’est-à-dire à Dieu.

Il y a d’autres versets, lesquels je n’ai pas le temps d’aborder, qui sont aussi mal compris, comme s’ils prouvaient que nous allons au ciel, et beaucoup sont expliqués dans notre ressource gratuite – Que se passe-t-il après la mort ? Mais venons-en au cœur du problème. Jésus nous dit dans Jean 12 :26 : « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera. »

Où Jésus sera-t-Il ?

Où la Bible nous dit-elle que Jésus sera ? Après Sa résurrection et Son apparition à plusieurs reprises à Ses disciples et à d’autres personnes pendant 40 jours, nous lisons qu’Il fut enlevé au ciel alors qu’ils regardaient. Nous lisons ensuite dans les Actes des apôtres :

« Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (Actes 1 :10-11).

Nous lisons qu’Il reviendra sur Terre aussi dans Apocalypse 22 :12. Si vous avez une Bible utilisant des caractères rouges, vous verrez que ce sont les paroles de Jésus Lui-même qui sont rapportées : « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon son œuvre. » 

Oui, Il revient sur Terre et Il apportera des rétributions [ou récompenses] avec Lui. De nombreuses autres Écritures s’accordent sur ce point, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament. Par exemple, le prophète Zacharie est explicite lorsqu’il dit que le Messie reviendra pour régner sur la Terre. Il ne parle pas en termes sentimentaux de régner dans nos cœurs. Remarquez que le cadre temporel se situe au Jour du Seigneur – le moment où Dieu interviendra de manière spectaculaire dans les affaires du monde.

« Voici, le jour de l’Éternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem […] L’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des Oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient » (Zacharie 14 :1-4).

Remarquez que cela n’est pas encore arrivé. Il ne s’agit pas de Son premier Avènement, mais de Son second Avènement :

« La montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il se formera une très grande vallée : Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi » (Zacharie 14 :4).

Le prophète poursuit au verset 9 : « L’Éternel sera roi de toute la terre ». Il explique également que toutes les nations seront appelées à adorer le Roi, Jésus-Christ, à Jérusalem et que toute nation qui ne viendra pas célébrer la Fête des Tabernacles et adorer le Roi n’aura pas droit à la pluie. Vérifiez-le par vous-même. Lisez-le vous-même dans Zacharie 14 ! Notez-le et étudiez Zacharie 14.

La parabole des mines

Les Juifs de l’époque de Jésus savaient qu’Il prêchait la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à venir, les Juifs pensaient que Jésus l’établirait à leur époque. C’est la raison pour laquelle Il donna la parabole des mines. Nous lisons cette parabole dans Luc 19 :

« Il dit donc : Un homme de haute naissance s’en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l’autorité royale, et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. Mais ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous. Lorsqu’il fut de retour, après avoir été investi de l’autorité royale, il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné l’argent, afin de connaître comment chacun l’avait fait valoir. Le premier vint, et dit : Seigneur, ta mine a rapporté dix mines. Il lui dit : C’est bien, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes. Le second vint, et dit : Seigneur, ta mine a produit cinq mines. Il lui dit : Toi aussi, sois établi sur cinq villes » (Luc 19 :12-19).

Notez qu’il est dit que cet homme irait dans un pays lointain pour recevoir un royaume, et qu’Il reviendrait. Il s’agit d’une référence claire au départ de Jésus au ciel après Sa résurrection. Mais vous rendez-vous compte, chers amis, que cette remise d’un royaume fut annoncée des centaines d’années plus tôt ? Vous pouvez en prendre connaissance dans Daniel 7 :13-14 :

« Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. » 

Le Royaume des cieux sera établi ici-bas

Le livre de Daniel parle de cinq grands royaumes, ou empires – quatre empires humains, et un royaume divin – le Royaume de Dieu. Les quatre empires humains commencent avec l’Empire chaldéen de Nebucadnetsar, suivi de l’Empire médo-perse qui fut renversé par Alexandre le Grand et son Empire gréco-macédonien, et se termine par l’Empire romain, qui perdurera sous ses diverses résurgences jusqu’à la venue du Christ, lorsqu’Il le détruira et établira Son Royaume.

Comme nous le lisons dans la parabole des mines, le Royaume de Dieu sera gouverné par le Christ et Ses serviteurs qui auront démontré un caractère saint et juste. Voici comment Daniel l’explique au verset 27 :

« Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront. »

Si cela n’est pas assez clair, Apocalypse 5 :9-10 nous dit exactement où les serviteurs du Christ gouverneront :

« Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, [et remarquez ceci] et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 5 :9-10).

Il y a beaucoup à dire sur ce sujet et c’est pourquoi nous vous proposons une ressource gratuite : Que se passe-t-il après la mort ? J’espère sincèrement que vous profiterez de cette ressource essentielle.


Richard Ames : Enseigner la justice à la multitude

Beaucoup d’entre vous se souviennent de M. Richard Ames, pour avoir été pendant 25 ans présentateur de notre émission télévisée et rédacteur de la revue Le Monde de Demain. C’est avec tristesse que nous vous informons que M. Ames est décédé le 4 juillet de cette année. Aujourd’hui, je suis accompagné de mes collègues évangélistes et présentateurs, MM. Wallace Smith et Rod McNair, pour rendre hommage à notre cher ami et frère en Christ.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

[RFA] Chaleureuses salutations à tous nos amis du monde entier.

Nous vous invitons à nous rejoindre chaque semaine sur Le Monde de Demain.

La Bible nous donne des clés pour faire face aux défis de la vie.

Mes amis, le moment est venu de chercher Dieu.

Mes amis, nous devons faire face à la réalité.

L’un des plus grands mystères de la vie est la question suivante :

Que font les êtres humains ici-bas ?

Dieu a un plan grandiose pour tous les êtres humains.

Son désir est que tous les hommes soient sauvés.

Priez pour que Son règne vienne.

La Bible révèle clairement un mode de vie prospère et abondant.

Quel est le but et la signification de votre vie ? Savez-vous ce que vous ferez durant l’éternité ?

Savez-vous ce qui vous attend dans votre avenir ultime ?

Les réponses vous surprendront, vous étonneront même.

Restez à l’écoute.

[Gerald Weston] Beaucoup d’entre vous, chers téléspectateurs, se souviennent de M. Richard Ames, pour avoir été pendant 25 ans présentateur de notre émission télévisée et rédacteur de la revue Le Monde de Demain, où il proclamait courageusement la vérité pure et simple, directement à partir des pages de la Bible. Il faisait connaître les enseignements inspirants de Jésus-Christ, la bonne nouvelle encourageante de l’instauration du Royaume de Dieu et du monde glorieux à venir. Il expliquait également les prophéties passionnantes de la fin des temps et leur signification.

C’est avec tristesse que nous vous informons que M. Ames est décédé le 4 juillet de cette année, à l’âge de 88 ans. Aujourd’hui, je suis accompagné de mes collègues évangélistes et présentateurs du Monde de Demain, MM. Wallace Smith et Rod McNair, pour rendre hommage à notre cher ami et frère en Christ. Richard Ames était un enseignant de longue date et un ami pour beaucoup d’entre vous qui appréciaient tant ses nombreuses émissions télévisées, que ses articles dans la revue et les brochures qu’il rédigeait.

Certains d’entre vous, téléspectateurs, l’ont rencontré personnellement lors de l’une de nos Conférences du Monde de Demain. Et certains d’entre vous, membres de l’Église du Dieu Vivant, qui produit Le Monde de Demain, lui ont probablement parlé lors de l’une de nos assemblées de sabbat hebdomadaires, ou des Fêtes bibliques annuelles. Joignez-vous donc à nous pendant cette émission, alors que MM. Wallace Smith, Rod McNair et moi-même évoquons la vie dynamique de Richard Franklin Ames, un homme qui était familier à tant d’entre vous.

[Gerald Weston] Nous vous souhaitons à tous une chaleureuse bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain. J’étais en route pour le Texas au moment du décès de notre ami et collègue de longue date, Richard Ames. Mon épouse, Carol, et moi-même avons pris l’avion pour Charlotte pour les obsèques, mais en raison d’une hernie discale, il me fut impossible d’officier à l’inhumation comme prévu.

M. Rod McNair me remplaça à la toute dernière minute. Vous ne le savez peut-être pas, mais M. Ames était un oncle par alliance de Rod McNair, et il était donc naturel que ce fut lui qui me remplaça. M. McNair, vous aviez une relation spéciale avec M. Ames parce que vous étiez un membre de sa famille, et je suis sûr que vous avez eu l’occasion de partager de nombreuses occasions, en particulier les deux dernières semaines de sa vie.

Vous et votre frère avez passé beaucoup de temps à l’hôpital pour l’aider et l’encourager, pour écouter ce qu’il avait à dire et les choses qu’il voulait transmettre, et pour aider son épouse également. Peut-être pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cet homme que nous honorons aujourd’hui.

[Rod McNair] Merci, M. Weston. Ce fut un véritable honneur d’officier aux obsèques de M. Ames. Il a été un tel pilier de l’œuvre pendant tant d’années. Peut-être serait-il utile pour nos téléspectateurs de connaître un peu le parcours de cet homme qu’ils ont, pour beaucoup d’entre eux, appris à connaître à travers nos émissions télévisées. M. Ames naquit et grandit à Meriden, dans le Connecticut. Alors qu’il n’était encore qu’un adolescent, il fut co-capitaine de son équipe de football et déjà présentateur d’une station de radio locale.

Il obtint son diplôme d’ingénieur civil à l’institut polytechnique de Rensselaer en 1959, et un certificat d’études supérieures à Yale en ingénierie de la circulation et des transports en 1961. Il s’installa à Norfolk, en Virginie, après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur civil, et travailla pendant une courte période pour la Commission de planification régionale du sud-est de la Virginie. À cette époque, il regardait l’émission du Monde à Venir de M. Herbert Armstrong et il recevait la revue La Pure Vérité.

Pour M. Ames, cela ne correspondait à rien de ce qu’il avait entendu jusqu’alors. Cela venait directement de la Bible, cela expliquait la prophétie au plus fort de la guerre froide, cela donnait de l’espoir pour l’avenir à une époque où les choses étaient très risquées. C’était donc vraiment très encourageant pour lui, et il commença à apprendre la vérité biblique grâce à M. Armstrong.

Il s’inscrivit ensuite à l’Ambassador College en 1961, à Pasadena, en Californie. C’est là qu’il rencontra son épouse, Kathryn, et ils furent mariés durant de nombreuses années. À deux mois près, ils auraient partagé tout juste 60 ans de vie conjugale au moment de son décès. Il fut professeur à l’Ambassador College pendant de nombreuses années. C’est là que j’ai commencé à le côtoyer de près lorsque j’étais à l’Ambassador College.

Il fut ordonné ministre de Jésus-Christ en 1965, et c’est ainsi que commença sa vocation ministérielle. Dans l’Église du Dieu Vivant, il fut directeur des médias et présentateur des émissions télévisées. Mais je voudrais également signaler à nos téléspectateurs que lorsque M. Armstrong est décédé en janvier 1986, M. Ames fut l’un de ceux sélectionnés pour devenir présentateur des émissions télévisées.

Ainsi, jusqu’en avril 2024, quelques mois avant sa mort, il a enregistré des émissions de télévision pendant près de 40 ans. Toute une génération de téléspectateurs connaissent donc M. Ames qui fut un exemple remarquable d’un serviteur de Dieu œuvrant sur le terrain, pour ainsi dire, depuis fort longtemps.

[Gerald Weston] Si je me souviens bien, j’ai rencontré M. Ames pour la première fois sur le terrain de basket-ball de l’Ambassador College à Big Sandy, au Texas. Je doute qu’il se souvenait de cette rencontre, contrairement à moi. J’étais stagiaire ministériel dans le sud-est du Texas et dans certains comtés de la Louisiane. Mais je sais que vous, M. Smith, vous avez beaucoup d’histoires à partager – vos premiers souvenirs de lui, avec bien d’autres, alors que vous travailliez à la rédaction sous la direction de M. Ames, où il était le chef du département de la rédaction et des médias.

Je sais que vous avez vécu des expériences uniques, en examinant les choix de couverture pour la revue et les articles à publier. Peut-être, vous pourriez partager certaines anecdotes sur M. Ames à partir de votre expérience.

[Wallace Smith] Avec plaisir. Je me souviens de la toute première fois où j’ai échangé avec lui sur le plan professionnel, il rendait visite à une congrégation au sein de laquelle je servais avant d’exercer mon ministère au Texas. Il se trouve que je prenais la parole ce jour-là. Ce fut un court message, et il était dans l’auditoire. Vers la fin de la journée, alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui, il me fit savoir que si je me sentais assez courageux, de ne pas hésiter à lui demander de m’évaluer plus tard.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Rod vient de mentionner qu’il fut professeur de nombreux étudiants à l’Ambassador College, il était en quelque sorte reconnu pour ses évaluations très approfondies mais affectueuses. Je n’imaginais pas que je travaillerais si étroitement avec lui plus tard, lorsque j’ai rejoint les rangs de l’émission de télévision en 2006. Il avait une telle passion pour la précision et la justesse des mots.

Je me souviens que l’un des premiers commentaires qu’il me fit lors de l’enregistrement d’une émission fut la suivante : « Tu sais, Wally, on n’est plus au Texas. Il faut dire Zechariah, et non pas Zachariah. » Il voulait s’assurer que tout était juste. Puis, comme on vient de le dire, il était le directeur de nos médias dont fait partie la rédaction.

En tant que rédacteur exécutif, j’ai travaillé avec lui pour peaufiner les articles et essayer de comprendre exactement ce que nous voulions mettre en évidence dans telle ou telle situation, et pourquoi il était si pointilleux, en particulier, car il voulait que les Écritures soient mentionnées avec exactitude. Il voulait s’assurer que ce que nous disions était exactement ce qui devait être dit, exactement ce que Dieu attendait de ce message en particulier.

Il disait qu’en cas de confusion sur la formulation d’un propos, il nous fallait peut-être examiner la Bible pour voir la façon divine de dire les choses. Souvent, il recentrait notre attention en nous rappelant les mots exacts d’un verset. Les Écritures étaient si importantes pour lui qu’il n’avait pas souvent besoin de les consulter pour nous dire ce qu’elles disaient précisément, parce qu’il les connaissait très bien.

Le roi David consigna dans le Psaume 119 le fait « de serrer Sa parole sur son cœur ». M. Ames soulignait souvent que tel ou tel verset méritait d’être appris par cœur. Au fil du temps, il eut la conviction que toute la Bible valait la peine d’être mémorisée, et il semblait que c’était ce qu’il cultivait en lui. Travailler sous sa direction au sein du département éditorial fut donc un véritable privilège.

[Gerald Weston] Votre référence à sa correction sur la prononciation du mot Zacharie me rappelle une correction qu’il me communiqua et que j’ai toujours appréciée parce qu’elle était faite avec amour, et je savais que c’était le cas. Il m’avait mentionné que je ne devrais pas prononcer « pa’ce que » – c’était la façon dont j’ai appris à prononcer « parce que ». Mais il disait que c’était « parce que ». Au début, c’était un peu difficile pour moi parce que je devais fournir un effort pour m’en souvenir. Souvent, je disais « pa’ce que », puis je me corrigeais en disant « parce que », ce qui agaçait mon épouse, parce que je disais les deux, l’un après l’autre. Ce fut donc une période transitoire. Il me fallut plusieurs mois pour changer cela, et il m’arrive encore de revenir à « pa’ce que », mais j’essaie de dire « parce que ».

[Rod McNair] L’une des choses dont il me parla quelques semaines avant son décès – comme vous l’avez mentionné, il se trouvait à l’hôpital avant d’être transféré dans un centre de physiothérapie – lors d’une de mes visites, j’étais là, nous parlions et il me fit cette remarque : « Rod, tu viens de dire “ouais” ». J’avais tendance à dire « ouais » au lieu de dire « oui ». Il ajouta : « Il y a environ sept ans, [et je me suis souvenu que c’était bien il y a sept ans,] je t’avais repris sur le fait de ne pas utiliser le mot “ouais”, [et il précisa,] après sept ans, je pense qu’il est temps de t’en reparler. » Je dois dire qu’à chaque fois que ce genre de sujet était abordé, il avait raison et cela m’aidait beaucoup.

[Wallace Smith] Et cela était fait d’une manière affectueuse. Il n’essayait pas de vous prendre de haut ni de vous rabaisser parce qu’il commençait par quelque chose de positif, quelque chose d’encourageant avant d’enfoncer un peu plus le clou. Parfois, j’ai l’impression qu’il avait du mal à trouver quelque chose de positif à dire avant de formuler une critique, mais il était vraiment cohérent à ce sujet. J’ai toujours eu l’impression que son influence sur chacun d’entre nous nous guidait en quelque sorte, tant elle était paternelle et très affectueuse.

[Rod McNair] Vous savez, l’autre chose à ce sujet, c’est qu’il acceptait également les corrections, les critiques.

[Gerald Weston] Il disait souvent au moment de la Pâque et de l’examen de soi, qu’il demandait à son épouse, Mme Ames, de lui dire « une chose » qu’il devait changer, comme il le faisait chaque année. Eh bien sûr, il précisait qu’il ne demandait qu’une seule chose, et non pas deux, ni trois ou quatre choses. Il reconnaissait donc qu’il avait un certain nombre de défauts, et je me souviens qu’il avait un petit carnet, si je me rappelle bien, en permanence sur lui dans lequel il notait les leçons que la vie lui avait enseignées. Il était très précis et très attentif à ce sujet.

[Rod McNair] Il était en quelque sorte un étudiant de la vie, n’est-ce pas ? Comme vous le dites. Je me souviens et cela m’impressionnait, il y a des années, de le voir déambuler avec un petit carnet pour y noter les choses que l’on apprend dans toutes sortes de situations, et qu’il numérotait. Il était un étudiant de la vie.

[Gerald Weston] Vous savez, l’une des choses que j’ai toujours appréciées, ce sont ses petites phrases lapidaires qu’il répétait, du genre : « Ne négligez pas l’évidence ! » Je ne sais plus combien de fois je l’ai entendu dire cela dans des réunions où nous discutions d’une situation. Ou peut-être si un nouveau ministre préparait un sermon sur le thème du jour du sabbat chrétien, par exemple (et nous savons beaucoup de choses sur ce thème, et nous pouvons tous nous exprimer sur ce sujet), il lui dirait : « Ne négligez pas l’évidence ! » En d’autres termes, revenez aux fondamentaux, lisez la brochure parce qu’il y a peut-être quelque chose qui vous a échappé. Il voulait que nous nous penchions sur les choses que nous avions déjà écrites. Ce n’est pas que nous ne pouvions pas nous améliorer, ni que nous ne pouvions pas croître, mais il ne fallait pas « négliger l’évidence ! » sur les choses que nous avions déjà acquises sur le sujet.

[Wallace Smith] C’était aussi l’un de ses principes éditoriaux lorsqu’il s’agissait de choisir les couvertures de la revue ou les titres d’articles. Vous savez, nous faisons souvent de notre mieux pour créer quelque chose d’intéressant. Nous voulons attirer l’attention de nos lecteurs et il nous arrive parfois de faire preuve de trop d’ingéniosité. Ou du moins, nous pensons que nous sommes trop astucieux. Il devait nous rappeler de ne pas « négliger l’évidence ! » Ce lecteur saura-t-il vraiment ce qu’il s’apprête à lire en fonction de ce titre ? C’est ainsi qu’il s’exprimait très clairement.

Il y a une de ses phrases que j’appréciais notamment – je pense que je l’ai énoncée plusieurs fois au cours de cette émission, parce qu’elle me touche – et il disait l’avoir d’abord reçue de M. Armstrong, mais je n’en suis pas certain. Il aimait nous répéter à l’envi que « Dieu règne en Maître ».

Il voyait sa vie comme étant une vie dans laquelle Dieu régnait en Maître. Vous nous avez dit qu’il notait tout dans un carnet, et il était probablement l’une des premières personnes que j’ai rencontrées dans ma vie à s’engager de manière si assidue pour s’améliorer et croître dans la vie. J’y vois le reflet de cette déclaration selon laquelle « Dieu règne en Maître ». Dans tous les domaines de sa vie, et dans tout ce qui se passait dans le monde, il était réconforté par cette réalité.

Et il était aussi réconfortant pour nous de l’entendre répéter que « Dieu règne en Maître ». Il y a des moments, à la vitesse prodigieuse où le monde va, avec tant de défis différents ici et là et tant d’agitation, où je lui suis très reconnaissant d’avoir souligné cela si souvent. Je réfléchis au fait que même si nous ne connaissons pas tous les détails, ou si quelque chose peut sembler difficile sur le plan personnel ou dans le monde, nous trouvons un grand réconfort dans ces quelques mots : « Dieu règne en Maître ».

J’ai trouvé que c’était une merveilleuse expression de sa foi, car sa vie semblait refléter une réelle croyance en cette affirmation.

[Rod McNair] Il disait que c’était la plus grande réalité de l’Univers. En quelques mots, « Dieu règne en Maître ».

Vous savez, une autre phrase qu’il répétait souvent était de dire « réclamez les promesses de Dieu ». Dans plusieurs messages qu’il préparait, il passait en revue les nombreuses promesses bibliques. Car, bien sûr, la Bible est remplie des promesses divines.

Il avait une façon spéciale de les regrouper et de les mettre en évidence. Pour lui c’était précieux. C’était significatif que Dieu fasse de promesses afin que nous les réclamions – réclamez les promesses de Dieu.

[Gerald Weston] Je me souviens qu’il parlait de son rêve de se rendre un jour à Jérusalem, et il citait les versets qui parlent des désirs de notre cœur. Dieu nous accorde les désirs de notre cœur, des désirs qui sont positifs et bons. Il réclama cette promesse pour pouvoir aller à Jérusalem, ou en Israël, et cela prit beaucoup, beaucoup d’années. Mais Dieu lui ouvrit cette porte et il put s’y rendre. C’est ce qu’il vécut en réclamant les promesses de Dieu. Ce n’était pas seulement qu’une simple phrase, mais c’était un principe auquel et il croyait et dont il a fait l’expérience. Vous savez, il était un excellent étudiant de la Bible.

Cela va de soi, il avait beaucoup de versets préférés. Ce que j’aime vraiment de ses versets préférés, c’est que certains d’entre eux sont plutôt évidents. Certains d’entre eux sont des versets à mémoriser. Mais j’aimerais en lire un et auquel je n’avais jamais vraiment pensé de cette façon-là. M. Ames avait une façon d’extraire un passage ambigu ou un passage que vous pourriez simplement lire sans vous arrêter à y réfléchir. Mais il savait en faire ressortir la signification.

C’est ici, dans Éphésiens 3 :20, où il est dit : « Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons. » Cela signifie que Dieu est capable de faire pour nous tellement plus au-delà de tout ce que nous Lui demandons en prières, au-delà même de l’imagination.

En d’autres termes, nous pouvons demander certaines choses sans même penser à certains détails, mais Dieu est capable d’aller bien au-delà dans Ses bénédictions à notre égard. Cela va de pair avec le fait de réclamer les promesses de Dieu. Il est confirmé dans Éphésiens 3 :20 que Dieu nous bénit même au-delà des promesses que nous réclamons. C’était très profond pour moi, parce que je lisais ce verset sans en avoir saisi la signification. M. Ames était capable d’en faire ressortir le sens, et il avait beaucoup d’autres versets bien connus sur lesquels il aimait s’attarder de la sorte.

[Wallace Smith] Vous savez, certains versets sur lesquels il s’attardait sont plus complexes que d’autres qui sont plus évidents à première vue. Pourtant, il utilisait même les plus évidents dans sa vie quotidienne. Ainsi, parfois, si un verset nous est plus familier, nous pouvons le prendre pour acquis et perdre en quelque sorte l’attention qu’il devrait susciter.

L’un d’entre eux qui me vient à l’esprit est Matthieu 6 :33, où Jésus-Christ dit que nous devons « cherche[r] premièrement le royaume et la justice de Dieu ». Si nous le faisons, toutes les autres choses dont nous nous préoccupons seront ajoutées par-dessus. Pensez donc à ce verset : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu. »

Pour M. Ames, c’était vraiment un principe fondamental. Il s’agissait de prendre des décisions journalières, même minimes, en se basant sur ce que disait ce verset. Je sais que lorsqu’il s’agissait de l’émission – parce que nous parlions de beaucoup de choses, de différentes choses qui se passent dans le monde, de différents problèmes – il aimait rappeler que le but de tout cela était de prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu.

Peu importe le sujet dont nous parlons, que ce soit dans un article ou dans une émission télévisée, nous voulons que nos lecteurs et nos téléspectateurs entendent la bonne nouvelle. Qu’ils pensent au Royaume de Dieu. Nous voulons qu’ils le placent en premier plan dans leur vie, dans tout ce qu’ils font en fait. Ainsi, pour lui, ces versets à mémoriser n’étaient pas qu’un simple exercice académique. Il s’agissait en fait de balises qu’il intégrait dans sa propre vie, dans ses choix et dans les conseils qu’il prodiguait aux autres.

[Rod McNair] Il utilisait également Matthieu 6 :33 pour parler aux étudiants qui assistaient à ses cours.

[Wallace Smith] Bien sûr, et j’ai entendu cela de la part de nombreux étudiants, même de ceux qui ne l’avaient pas vu depuis des années. Quand ils apprirent que je travaillais avec lui, ils me demandaient : « Oh, est-ce qu’il en parle toujours ? »

Il parlait de régler votre réveil à des heures précises pour vous rappeler de certains versets. Ainsi, si vous vous leviez à 6h30, il vous disait que « si vous vous accordiez trois minutes de sommeil supplémentaires, vous pourriez programmer votre réveil à 6h33 et vous réveiller en pensant : “Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu”. »

Il encourageait les étudiants à essayer de composer leur réveil de cette manière pour mémoriser certains versets importants.

[Rod McNair] Je me souviens qu’il en parlait un jour, qu’il l’expliquait dans l’un de ses cours, un élève levait la main pour dire : « M. Ames, mon passage favori c’est Romains 8 :28. Je veux donc régler mon réveil à 8h28 ». Mais c’est un autre aspect du verset qui saute aux yeux. Romains 8 :28 : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Je pense aux différentes épreuves qu’il a traversé au fil du temps – ce dont il parlait très franchement – dont des problèmes de dos qu’il rencontra il y a des années. Lorsqu’il mentionnait certains d’entre eux, il nous rappelait qu’il avait appris des leçons grâce à cela.

Tout concoure à notre bien si nous aimons Dieu et si nous sommes appelés selon Son dessein, cela ne veut pas dire que tout ira bien partout dans le monde. Mais si nous aimons Dieu, que nous sommes appelés et que nous répondons à cet appel, tout ira mieux.

[Gerald Weston] Je me rappelle une fois où j’étais au camp d’été dans le Michigan, et votre frère Jonathan et moi étions assis au fond de la salle, et nous avions environ 200 campeurs et membres du personnel assis devant nous, tandis que M. Ames passait en revue les sept lois du succès.

Et quand il arriva à la quatrième loi du succès « Faire preuve de dynamisme », il irradiait de dynamisme lui-même. C’était très clair parce qu’il était une personnalité de type A. Ainsi, avec les étudiants de l’Ambassador College, lorsqu’il arrivait à la quatrième loi, il demandait haut et fort : « La quatrième loi du succès, c’est… » Et il attendait d’eux qu’ils lèvent la main et crient à tue-tête : « Faire preuve de dynamisme. »

Nous étions donc assis au fond de la salle, avec tous ces jeunes campeurs, et ils n’avaient aucune idée de la façon dont M. Ames procédait. Aussi, votre frère et moi étions assis au fond de la salle, et nous avions prévu de nous lever au moment de la quatrième loi et de clamer à haute voix « Faire preuve de dynamisme », et c’est ce que nous avons fait. Tout le monde se demandait ce qui se passait. Je pense que nous l’avons également surpris, mais c’était lui qui avait appris à tous les étudiants à mettre en application cette loi.

[Rod McNair] Il y a tellement de souvenirs quand on pense à la vie de M. Ames. Je pense notamment à la façon dont il s’impliquait dans la congrégation locale. S’il y avait un pique-nique, ou une quelconque activité, il était toujours là.

Il parlait à tout le monde. En particulier aux jeunes. J’ai beaucoup de souvenirs de lui parlant à des adolescents, à des enfants, car il était toujours désireux d’apprendre quelque chose sur leur vie, et il s’en souvenait. Plus tard, lorsqu’il échangeait avec eux, il leur demandait : « Comment se passe tel projet à l’école ? » Ou bien, « Où en êtes-vous dans le sport que vous pratiquez ? » Il prenait toujours le temps de se soucier des autres.

[Wallace Smith] Vous savez, cela me rappelle le dernier échange que j’ai eu avec lui à l’hôpital, alors qu’il était en soins palliatifs, il me donnait l’impression qu’il me servait plus que je ne le servais.

L’une des choses qu’il fit, c’est de me demander : « Dis-moi, quelle est la chose la plus importante qui se passe avec chacun de tes fils ? » Il se souvenait de leurs prénoms. Il ne perdait jamais de vue qu’il s’agissait vraiment de personnes, et ce n’était pas seulement faire preuve de politesse, mais aussi de transmettre la vérité aux gens. Il se souciait des gens.

L’une de mes histoires préférées est celle de l’une de nos célébrations de la Fête des Tabernacles, au lac des Ozarks, dans le Missouri, où il y avait un grand groupe de personnes. Il y avait tant de personnes qui voulaient rencontrer M. Ames, tant de gens qui avaient pris rendez-vous avec lui. Son carnet « de bal » était quasiment plein, car M. Ames était très sollicité. Ma belle-mère l’avait approché un jour pour lui demander s’il pouvait passer dîner chez nous, dans notre appartement, ou ailleurs, et passer un peu de temps ensemble.

Il était tout simplement trop occupé. Il aurait aimé pouvoir le faire, mais le temps dont nous disposions à l’époque ne lui permettait pas d’être disponible. Mais il n’avait pas oublié cette dame dans cette foule de gens. Alors qu’ils s’organisaient pour prendre leur vol, et qu’il était très occupé à mettre tous les bagages dans la voiture, il était allé retrouver ma belle-mère en lui disant : « Je pourrais dégager un peu de temps. J’aimerais prendre le petit-déjeuner avec vous et votre famille, si c’est possible. » Ils s’étaient donc arrêtés pour prendre le petit-déjeuner avec nous. Nous avions mangé des tacos, ce n’était pas quelque chose d’élaboré, vu que ce n’était pas prévu. Aussi occupé qu’il ait pu l’être pour quelqu’un que vous pourriez ne pas considérer comme important, juste une personne ordinaire, une famille quelconque avec deux enfants qui pleurent, M. & Mme Ames avaient quand même décidé de donner de leur temps aux membres du peuple de Dieu, et d’apprendre un peu plus à leur sujet. Aucun d’entre nous n’était trop petit pour M. Ames. Il était juste l’un d’entre nous, et il nous aimait, et nous l’aimions pour cela.

[Gerald Weston] M. Smith, merci d’avoir partagé ces choses que vous avez apprises de M. Ames et merci à M. McNair. Je pense que nous avons apporté à notre public un éclairage qu’il ne connaissait peut-être pas sur M. Ames. Mais je vois que nous n’avons plus de temps et que nous devons conclure. Je dois donc poser la question : comment résumer une vie de 88 ans en une demi-heure ?

Nous ne vous avons parlé que de quelques points forts, quelques moments mémorables concernant notre frère et ami. Il toucha la vie de plusieurs milliers de personnes et chacun pourrait ajouter son propre souvenir de la vie de cet homme. Nous n’avons pas mentionné tout à l’heure Daniel 12 :3, qui dit : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. »

Eh oui, sa mission dans la vie était d’enseigner la justice à la multitude. Il avait compris le but de la vie dans les pages de la Bible.

Richard Ames avait compris le plan de Dieu pour l’humanité et c’est la raison pour laquelle il recherchait d’abord et avant tout le Royaume de Dieu. La mission de sa vie était d’enseigner la justice à la multitude, afin qu’ils puissent eux aussi participer à ce dessein magistral.


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