Gerald Weston | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Sept lettres aux sept Églises

Si les quatre cavaliers de l’Apocalypse sont connus de bien des gens, qu’en est-il des sept lettres adressées aux sept Églises d’Asie, telles qu’elles sont décrites dans Apocalypse 2 et 3 ? Depuis plus de 19 siècles, ces lettres laissent perplexes les religieux et les laïcs. Ces lettres ont-elles une signification particulière pour vous et pour moi ? La réponse est affirmative, et c’est le sujet de l’émission d’aujourd’hui.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le livre de l’Apocalypse est un mystère pour beaucoup. Pourtant, le mot Apocalypse signifie révélation, qui veut dire « révéler, faire connaître quelque chose d’inconnu auparavant ». Ce livre vous intimide-t-il ? Le trouvez-vous impossible à comprendre et préférez-vous le ranger sur la proverbiale étagère ? Si c’est le cas, l’émission d’aujourd’hui du Monde de Demain est faite pour vous. Si les quatre cavaliers de l'Apocalypse sont connus de bien des gens, qu'en est-il des sept lettres adressés aux sept Église d'Asie, telles qu'elles sont décrites dans Apocalypse 2 et 3 ? Depuis plus de 19 siècles, ces lettres laissent perplexes les religieux et les laïcs. Ces lettres ont-elles une signification particulière pour vous et pour moi ?

La réponse est affirmative, et c’est le sujet de l’émission d’aujourd’hui. Alors, restez avec moi, car je reviendrai d’ici cinq secondes pour expliquer les sept lettres rédigées aux sept Églises.

Cinq questions essentielles au sujet de l’Apocalypse

Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue à tous, ici au Monde de Demain, où nous vous apportons la bonne nouvelle du Royaume de Dieu proclamée par Jésus, expliquant les prophéties qui se trouvent dans la Bible et donnant un sens au monde dans lequel nous vivons. Dans l’émission d’aujourd’hui, nous ouvrirons le livre de l’Apocalypse dans la Bible et découvrirons la signification des sept messages adressés aux sept Églises.

Le premier verset de ce livre nous donne des réponses à cinq questions essentielles :

  1. Qui peut nous aider à comprendre ce livre ?
  2. Quelle est la source de son message ?
  3. À qui est-il adressé ?    
  4. Quand ses prophéties commencent-elles ?
  5. Qui est chargé de transmettre le message ?

Commençons donc par lire Apocalypse 1 :1, où nous trouvons les réponses aux cinq questions :

« Révélation de Jésus-Christ… [nous savons donc que c’est Lui qui révèle le message], …que Dieu lui a donnée… [Dieu le Père est à l’origine du message] …pour montrer à ses serviteurs… [le message ne s’adresse donc pas en premier lieu au monde, mais aux serviteurs de Dieu] …les choses qui doivent arriver bientôt… [en d’autres termes, les événements prophétisés commenceraient bientôt], …et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean [l’apôtre Jean doit transmettre le message aux serviteurs de Dieu]. »

Ces premiers versets nous montrent que Jésus-Christ est Celui qui dévoile le message, que le message provient de Dieu le Père, qu’il est adressé aux serviteurs de Dieu et que l’apôtre Jean est chargé de le transmettre à Ses serviteurs. Mais, aussi riche que soit ce verset d’introduction, il ne révèle pas le thème du livre. Pour cela, nous devons nous reporter au verset 10, où Jean écrit : « Je fus saisi par l’Esprit au jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, comme le son d’une trompette. »

Qu’est-ce que le terme « le Jour du Seigneur » signifie-t-il ?

Que signifie être « saisi par l’Esprit au jour du Seigneur » ? Presque tous les traducteurs et les commentateurs soutiennent à tort l’idée que l’expression « au jour du Seigneur » veut dire que Jean célébrait son culte le dimanche. Eh bien, cela pose un énorme problème. Prétendre que l’expression « le jour du Seigneur » signifie le dimanche est erroné à plus d’un titre. S’il s’agissait d’un jour de la semaine, ce qui n’est pas le cas, il ne pourrait jamais s’agir du dimanche.

Si la Bible est notre source de vérité, nous constatons qu’elle ne désigne pas une seule fois le dimanche, le premier jour de la semaine, comme le jour du Seigneur. Au contraire, elle nous dit à trois reprises que Jésus est le « Maître [ou Seigneur] du sabbat » :

  • Matthieu 12 :8 – « Car le Fils de l’homme est maître du sabbat »
  • Marc 2 :28 – « De sorte que le fils de l’homme est seigneur aussi du sabbat » (Darby)
  • Luc 6 :5 – « Le fils de l’homme est seigneur aussi du sabbat » (Darby)

Ainsi, selon la Bible, si l’expression « jour du Seigneur » devait signifier un jour de la semaine, il ne peut être le premier jour de la semaine – le dimanche. Éventuellement, ce serait le septième jour – le samedi. Cependant, la déclaration « Je fus saisi par l’Esprit au jour du Seigneur » n’a absolument rien à voir avec un quelconque jour de la semaine. Le livre montre que Jean fut projeté en vision jusqu’au Jour du Seigneur, soit une période mentionnée plus de 30 fois dans les Écritures, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament.

Les six premiers sceaux constituent le prélude au thème central de l’Apocalypse

Les six premiers chapitres de l’Apocalypse plantent le décor du thème. Au chapitre 4, Jean a une vision de Dieu le Père, l’auteur de l’Apocalypse, sur Son trône céleste. Le chapitre 5 décrit un livre en forme de rouleau scellé par sept sceaux. Il est également expliqué dans ce chapitre que l’Agneau de Dieu, c’est-à-dire Jésus-Christ, est le seul capable d’ouvrir ces sceaux. Nous voyons ensuite dans le 6ème chapitre l’ouverture successive des six premiers sceaux sur les sept dont les quatre premiers sceaux sont les fameux quatre cavaliers.

Le cinquième sceau représente le martyre des serviteurs de Dieu. Puis vient le sixième sceau – les signes célestes terrifiants :

« Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme les figues vertes d’un figuier secoué par un vent violent. Le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6 :13-17).

Ces six premiers sceaux, ouverts tous dans un court chapitre, constituent le prélude au thème central de l’Apocalypse, le Jour de la colère divine envers une humanité rebelle. La colère divine est contenue dans le septième sceau qui se décompose elle-même en sept trompettes ou fléaux.

Nous voyons donc aux chapitres 4 et 5 qui est l’auteur de l’Apocalypse, qui est Celui qui peut ouvrir le rouleau à notre compréhension, et l’ouverture des six premiers sceaux qui nous amènent au thème du livre. Mais qu’en est-il des serviteurs de Dieu ? Qui sont-ils ?

Les sept lettres seraient-elles sans importance ?

William Ramsay a écrit un livre très respecté intitulé Les lettres aux sept Églises. Ce livre contient nombre d’excellentes informations, mais le professeur Ramsay est passé à côté de l’élément clé. Au lieu d’expliquer que les sept Églises identifient à qui le livre s’adresse et qu’elles sont un élément intégral de l’ensemble du livre, il considère les lettres à ces Églises comme une réflexion après coup :

« Dans cette œuvre, juive par son origine et son plan général […] il est inséré cet épisode des sept lettres, qui semble être presque entièrement de caractère non juif […] La raison en est que le genre épistolaire s’était déjà imposé comme l’expression la plus caractéristique de l’esprit chrétien, et comme presque obligatoire chez un écrivain chrétien » (The Letters to the Seven Churches, Ramsay, pages 35-36).

Ramsay poursuit en spéculant sur la raison de l’insertion de ces lettres, suggérant qu’il s’agissait d’une réflexion ultérieure, plutôt que d’un élément essentiel à la compréhension du livre.

« Dans le développement ultérieur de la pensée de saint Jean, il est clair qu’il avait reconnu les lacunes et l’insuffisance des formes littéraires juives courantes. Il est fort probable que la perception de ce fait lui est venue pendant la rédaction de l’Apocalypse, et que les sept lettres, bien que placées près du début et soigneusement adaptées à cette position, ont été la dernière partie de l’œuvre à être conçue » (Ibid.).

Il fait ensuite cette déclaration incroyable : « L’Apocalypse serait tout à fait complet sans les sept lettres » (ibid., page 37).

En d’autres termes, Ramsay suppose que les lettres ont été conçues après coup, que Jean s’est rendu compte que dans la composition de l’Apocalypse manquait la forme littéraire la plus courante à transmettre des enseignements dans le Nouveau Testament, c’est-à-dire des lettres manuscrites. Mais ces lettres ont-elles été conçues après coup, comme le suppose Ramsay ? Le livre serait-il, comme il l’a écrit, « tout à fait complet sans les sept lettres » ?

Quatre clés qui révèlent le mystère des sept lettres

Jean est chargé de transmettre ce message inspiré aux serviteurs de Dieu. Où se trouvent donc ces serviteurs ? Même si les érudits ne comprennent pas, vous le pouvez ! Cela vous semble-t-il trop prétentieux ? Ou n’est-ce pas ce que Jésus nous dit dans Matthieu 11 :25 : « En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. »

Voici quatre clés qui révèlent le mystère des sept lettres.

Clé n°1 : Les serviteurs de Dieu et les sept Églises sont identiques

Remarquez une fois de plus la mission de Jean : « Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs [c’est l’auditoire ciblé] les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean » (Apocalypse 1 :1). 

Oui, le message est adressé aux serviteurs de Dieu. Qui sont ceux à qui Jean s’adresse-t-il alors ? « Jean aux sept Églises qui sont en Asie » (Apocalypse 1 :4).

Ainsi, avant même que nous sachions de quelles Églises il s’agit, Jean mentionne immédiatement celles qui sont en Asie. En outre, Jean reçoit l’ordre de consigner dans un livre tout ce qu’il a vu – c’est-à-dire la totalité du message de l’Apocalypse, et pas seulement les lettres – et de l’envoyer à ces sept Églises. « Je suis l’alpha et l’oméga [le premier et le dernier] […] [et] ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie, et à Laodicée » (Apocalypse 1 :8, 11).

En d’autres termes, le message doit être adressé aux serviteurs de Dieu, et Jean doit le faire circuler entre les sept Églises désignées d’Asie. N’est-il pas évident que les serviteurs de Dieu et les sept Églises sont identiques ? Le dernier chapitre de l’Apocalypse le confirme. En un sens, le lien entre les serviteurs de Dieu et les sept Églises est établi par le premier et le dernier chapitre.

« Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt [et puis au verset 16] Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises » (Apocalypse 22 :6, 16).

La clé n°1 est donc la suivante : Les serviteurs de Dieu et les sept Églises sont identiques. Les termes serviteurs et Églises sont utilisés de manière interchangeable – ils sont synonymes – mais notez que toutes les congrégations chrétiennes d’Asie ne sont pas mentionnées. Le livre ne présente nulle part d’autres congrégations en dehors de ces sept-là. Il est évident qu’elles ont quelque chose de significatif ou de spécial.

Nous devons donc nous interroger : Pourquoi ces Églises ? Pourquoi seulement sept si Dieu parle à tous Ses serviteurs ? Cela signifie-t-il qu’aucune des autres congrégations du premier siècle n’était au service de Dieu ? Qu’en est-il aujourd’hui ? Sommes-nous, en quelque sorte, laissés à l’écart du rôle de serviteur de Dieu ? Pas du tout.

Clé n°2 : Il existe une relation spéciale entre ces sept Églises et Jésus-Christ

Nous arrivons maintenant à une vision remarquable. Après le son d’une trompette et la mention des sept Églises, nous lisons :

« Je me retournai [c’est-à-dire Jean] pour savoir quelle était la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine […] Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants ; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force » (Apocalypse 1 :12-13, 16).

Que signifie cette vision ? Nous pouvons être reconnaissants de ne pas avoir à spéculer, car le verset 20 l’explique : « Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les anges [ou messagers] des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises. »

Comme nous l’avons vu, les Églises et les serviteurs de Dieu sont synonymes, et le Christ est au milieu d’eux. Mystérieux ? Oui. Impossible à comprendre ? Non.

Il y a une troisième clé qui devrait être évidente maintenant, quelque chose que William Ramsay n’a manifestement pas compris, car il a suggéré que les lettres à ces Églises étaient une réflexion ultérieure.

Clé n°3 : Tout le livre de l’Apocalypse s’adresse aux sept Églises

Jean est chargé de transmettre le message du livre aux serviteurs de Dieu. Comme nous l’avons vu, les serviteurs et les Églises sont identiques. Il s’ensuit donc que tout le livre de l’Apocalypse est destiné aux sept Églises. Cela est confirmé, comme nous l’avons vu plus haut, dans le dernier chapitre de l’Apocalypse. Je le répète pour que vous puissiez vous y retrouver :

« Et il me dit : Ces paroles sont certaines et véritables ; et le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt […] Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises » (Apocalypse 22 :6, 16).

Il existe une quatrième clé importante, mais avant de la donner, notons deux leçons simples qui sont généralement comprises au sujet de ces lettres. Première leçon, les sept Églises sont des congrégations littérales et les messages adressés à chacune de ces congrégations décrivent les conditions qui existaient à leur époque. Ainsi, lorsqu’il est dit à Éphèse qu’elle a perdu son premier amour, il s’agit bien d’une observation propre à cette congrégation du premier siècle, établie à Éphèse.

La deuxième leçon se comprend à partir de ce leitmotiv qui est donné à chacune d’entre elles : « Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises » (Apocalypse 2 :7). L’avertissement ne se limite pas à cette seule Église, mais à toutes les Églises – au pluriel. Une condition existante dans une congrégation pourrait aussi affecter les membres des unes et des autres. La différence étant que la situation mentionnée prévalait dans l’Église en question. Dans l’exemple de l’Église de Laodicée, un esprit tiède prévalait, mais l’exhortation à « entend[r]e ce que l’Esprit dit aux Églises » indique que cette même attitude tiède pourrait se retrouver dans certaines des autres congrégations. C’est ainsi que les ministres ont principalement compris ces lettres au fil des siècles. Lorsque j’étais adolescent, je me souviens d’un aumônier qui avait donné une série de sept sermons sur ce sujet.

Mais notre quatrième clé est la moins bien comprise et c’est peut-être la plus importante d’entre toutes. Revenons à Apocalypse 1 :1-2, où Jean reçoit trois sources d’information qu’il doit consigner : « et qu’il [Dieu] a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean ; celui-ci a attesté [source n°1] la parole de Dieu et [remarquez tout spécialement la source n°2] le témoignage de Jésus-Christ [et source n°3] ; soit tout ce qu’il a vu » (Apocalypse 1 :1-2). 

Nous avons déjà vu que Jean avait reçu l’ordre d’écrire dans un livre ce qu’il avait vu et l’envoyer aux sept Églises. Mais il devait aussi rapporter la parole de Dieu (c’est-à-dire, se référer aux Écritures de l’Ancien Testament) et le témoignage de Jésus-Christ.

Le témoignage de Jésus-Christ, il s’agit bien sûr des paroles de Jésus, et ces paroles dans l’Apocalypse sont de nature prophétique. « Adore Dieu. Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie » (Apocalypse 19 :10).

Si vous avez une Bible avec des versets en caractères rouges, les traducteurs croient traduire les paroles effectives de Jésus. Et où se trouve l’écrasante majorité des paroles du Christ ? Si vous avez deviné qu’il s’agit des sept lettres aux sept Églises, vous avez deviné juste. En d’autres termes, ces lettres ont une signification prophétique.

Il est évident, en étudiant ce livre, que ce sujet commence à l’époque de Jean et se termine dans notre avenir. Ainsi, en plus de décrire les particularités dans des congrégations bien réelles du premier siècle et de mettre en garde contre des attitudes qui peuvent s’appliquer à n’importe qui :

Clé n°4 : Les sept lettres ont en plus une signification prophétique

Pourquoi est-il important de le comprendre ? Notre brochure L’Église de Dieu à travers les âges, décrit sept ères chronologiques par lesquelles la véritable Église de Dieu progresserait du premier siècle jusqu’au retour du Christ. Comme l’explique l’auteur de cette brochure, feu John Ogwyn :

« Lorsque nous examinons le contexte de l’Apocalypse, nous sommes forcés de reconnaître que ce livre est essentiellement prophétique. Apocalypse 1 :1 révèle que le but de ce livre consiste à montrer aux véritables serviteurs de Dieu les choses qui vont se réaliser dans le futur. Il est donc évident que les sept Églises devraient d’abord représenter toute l’histoire de l’Église de Dieu, fractionnée en sept ères – ou époques – successives » (L’Église de Dieu à travers les âges, Ogwyn, page 23).

Pourquoi ce fait est-il généralement si mal compris ? Ce n’est pas que d’autres n’aient pas essayé de retracer l’histoire de l’Église en sept étapes distinctes, mais ils ont échoué dans leurs efforts. Pourquoi ? La réponse est fort simple. Ils essaient de faire entrer le christianisme dominant dans les Écritures, mais le christianisme dominant ne s’y adapte tout simplement pas. En d’autres termes, ils cherchent la réponse au mauvais endroit.

Notre brochure L’Église de Dieu à travers les âges retrace l’histoire de la véritable Église de Dieu depuis le premier siècle jusqu’au second avènement du Christ. Cela signifie que la véritable Église de Dieu existe actuellement en cette dernière ère – l’ère de Laodicée – qui est décrite comme étant aveugle, tiède et complaisante. En conséquence, elle sera confrontée à la grande tribulation. Pourtant, il y a de l’espoir. Il existe un vestige de l’ère précédente (celle de Philadelphie) et ceux qui en font partie bénéficieront d’une protection contre la plus grande détresse de l’Histoire de l’humanité.


Craignez-vous Dieu?

De qui ou de quoi avez-vous peur ? Des hauteurs ? De l’eau ? De parler en public ? De la mort ? Ou êtes-vous de ceux qui prétendent ne rien craindre ? Qu’en est-il de Dieu ? Le craignez-vous ? Devriez-vous Le craindre ? La réponse vous surprendra peut-être. Dans l’émission d’aujourd’hui, nous aborderons le sujet important de la crainte, et plus particulièrement celle de la crainte de Dieu.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

De qui ou de quoi avez-vous peur ?

La crainte est une émotion ressentie tant par les êtres humains que par les animaux. Elle peut devenir une puissante motivation pour échapper à un danger. C’est ce que l’on voit souvent dans des documentaires animaliers, où des antilopes et d’autres animaux de troupeaux s’enfuient pour ne pas devenir le repas d’un lion affamé. Plus au nord de notre hémisphère, les caribous fuient instinctivement les meutes de loups, sentant que ce n’est pas une bonne idée de rester dans les parages pour connaître les intentions de ces canidés.

La crainte motive les êtres humains également. Nous craignons les éruptions volcaniques. Ceux qui ne sont pas mus par la crainte risquent de s’apercevoir trop tard du danger. C’est ce qui s’est passé lors de l’éruption du Vésuve, le 24 août 79 apr. J.-C., qui a déversé des cendres brûlantes sur la ville de Pompéi et transformé ceux qui n’avaient pas pris garde en statues dépeignant la vie licencieuse de cette ville romaine du premier siècle.

De qui ou de quoi avez-vous peur ? Des hauteurs ? De l’eau ? De parler en public ? De la mort ? Ou êtes-vous de ceux qui prétendent ne rien craindre ? Qu’en est-il de Dieu ? Le craignez-vous ? Devriez-vous Le craindre ? La réponse vous surprendra peut-être. Restez avec moi, et je vous donnerai la réponse directement à partir des pages de la Bible !

Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue au Monde de Demain où nous nous tournons vers le Dieu de la Bible pour trouver les réponses aux questions les plus importantes de la vie : Qu’est-ce que l’homme ? Quel est le but de la vie ? Pourquoi la mort ? Où va notre monde aujourd’hui ? Dans l’émission d’aujourd’hui, j’aborderai le sujet important de la crainte, et plus particulièrement celle de la crainte de Dieu.

Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel

Il existe de nombreuses références à la crainte de Dieu dans la Bible, mais que signifie-t-elle exactement ? Le Psaume 111 :10 nous révèle que : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours » (Ostervald).

Notez que le psalmiste rattache la crainte de Dieu à l’observance et à la compréhension de Ses Commandements, ce qui nous inspire à louer Dieu. Dans Proverbes 1 :7, il est expliqué que « la crainte de l’Éternel est le commencement de la science ; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction. »

Notez ici que la crainte de Dieu est opposée au rejet de la sagesse et de l’instruction. Il est clair que la crainte de Dieu est définie comme une qualité. Elle est le fondement même de la sagesse et de la connaissance véritables. Dieu qualifie d’insensés ceux qui Le rejettent, qui haïssent Ses Commandements et qui refusent de reconnaître Son autorité dans leur vie. Notez le Psaume 53 :2 : « L’insensé dit en son cœur : il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’en est aucun qui fasse le bien. »

Il devrait être évident, même à partir de ces quelques passages, que la crainte de Dieu a quelque chose à voir avec notre comportement, notre mode de vie. Mais que signifie exactement craindre Dieu ? Nous entendons souvent des personnes atténuer la crainte de Dieu en disant qu’il s’agit simplement de Le respecter. Bien que la crainte implique le respect, nous ne devons pas commettre l’erreur de penser que craindre Dieu se limite à un « respect » nébuleux à Son égard. La Bible, pour de très bonnes raisons, établit un contraste entre la crainte de Dieu et la crainte de l’homme. Remarquez l’avertissement de Jésus dans Matthieu 10 :28 : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. »

“Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes”

Oui, c’est Dieu qui a finalement le pouvoir de vie et de mort, et s’il est naturel de craindre les hommes, c’est Dieu que nous devons craindre le plus. Lorsque les apôtres furent convoqués devant le sanhédrin et menacés, nous lisons comment ils réagirent à l’interrogatoire auquel ils furent soumis dans Actes 5 :29 : « Pierre et les apôtres répondirent : il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »

Un autre exemple de priorités justes se trouve dans le livre de Daniel, où le roi Nebucadnetsar érigea une statue géante et ordonna à tous ses sujets de se prosterner devant elle. S’ils ne le faisaient pas, ils risquaient d’être brûlés vifs. Quel être humain rationnel ne serait pas effrayé par une telle menace ? Il est naturel de craindre de nous approcher trop près d’un feu, et ce pour de bonnes raisons. Nous avons probablement tous commis cette erreur un jour ou l’autre et en avons tiré une douloureuse leçon.

Toutefois, trois compatriotes de Daniel refusèrent de se prosterner devant la statue. Quiconque pensant que Schadrac, Méschac et Abed-Nego n’éprouvaient pas une crainte naturelle du roi serait taxé de naïf. Après tout, Nebucadnetsar avait le pouvoir de les faire périr et il leur donna cet ultimatum que nous lisons dans Daniel 3 :15 :

« Maintenant tenez-vous prêts, et au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d’instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue que j’ai faite ; si vous ne l’adorez pas, vous serez jetés à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »

Qu’auriez-vous fait si vous aviez été à leur place ? N’oubliez pas que vous connaissez la fin de l’histoire. Ils ne la connaissaient pas ! Même s’ils craignaient le roi, ils éprouvaient une plus grande crainte, et c’était celle de Dieu. Voici leur réponse audacieuse aux menaces de Nebucadnetsar, à partir du verset 16, Shadrach, Meshach, et Abed-Nego répliquèrent au roi :

« Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (Daniel 3 :16-18).

Comme vous pouvez l’imaginer, cette réponse ne correspondait pas aux attentes du roi dictateur. Il n’était pas habitué à ce que quelqu’un puisse défier un ordre direct venant de sa part. Nous lisons sa colère au verset 19 :

« Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’il ne convenait de la chauffer. »

Comme tous ceux qui étudient la Bible le savent, Nebucadnetsar ne bluffait pas. Les trois jeunes gens furent jetés dans la fournaise, mais Dieu les épargna de manière surnaturelle. Le croyez-vous, mes amis ? Vous rendez-vous compte que de nombreux membres du clergé d’aujourd’hui ne croient pas aux miracles bibliques comme celui-ci, et même rejettent la résurrection de Celui qu’ils prétendent adorer ? Il n’est pas étonnant que de nombreuses Églises traditionnelles enseignent des doctrines contraires à la Bible. L’une des doctrines que certains rejettent est l’observance de la loi de Dieu, sous prétexte qu’elle n’a plus besoin d’être observée. Pourtant, comme nous l’avons vu, Daniel et ses trois amis respectèrent le commandement contre l’idolâtrie. Ils le firent parce qu’ils craignaient Dieu davantage que l’homme le plus puissant du monde à l’époque.

Craindre de déformer ou de prendre la parole de Dieu à la légère

Feu M. Roderick Meredith écrivit ce qui suit dans un article du Monde de Demain de 2004 intitulé « La crainte de Dieu » :

« Toutes les Églises et tous les ministres qui professent le christianisme connaissent l’enseignement fondamental de Jésus, qui consiste à vivre “de toute parole qui sort de la bouche de Dieu”… Pourquoi contredisent-ils directement ce commandement inspiré ? Pourquoi persistent-ils à se dire “chrétiens”, tout en contredisant directement des dizaines d’enseignements clairs du fondateur même du christianisme ? Pourquoi ? Franchement, ils agissent ainsi parce que Dieu semble “lointain” à la plupart d’entre eux. C’est un concept intellectuel irréel ou vague pour beaucoup d’entre eux, y compris pour ceux qui ont reçu une éducation poussée dans les instituts et les séminaires de ce monde. En d’autres termes, ils n’ont pas ce que la Bible appelle “la crainte de Dieu” » (Meredith, “The Fear of God”, Novembre/Décembre 2004, World Tomorrow).

À présent, je dois vous demander : est-ce que cela pourrait être votre cas, mes amis ? Notez ce passage du prophète Ésaïe et demandez-vous : Est-ce avec cette attitude que j’étudie la parole de Dieu ? « Et voici à qui je regarde : à celui qui est humble, qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma parole » (Ésaïe 66 :2, Ostervald).

En d’autres termes, nous craignons de déformer ou de prendre à la légère ce que la parole de Dieu dit. Au lieu de trembler devant la parole divine, la grande majorité de ceux qui se disent chrétiens raisonnent autour de ses déclarations claires et sans ambiguïté. Lorsque Jésus dit qu’Il est « le maître du sabbat », ils pensent qu’Il voulait en fait dire qu’il est possible de choisir le jour que l’on veut.

Lorsqu’Il déclare dans Matthieu 5 :17, « ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir [la loi] », ces personnes disent qu’Il garda la loi pour nous afin que nous n’ayons pas à le faire – la loi et les prophètes auraient été cloués sur la croix, selon leur raisonnement. Ils font exactement le contraire de ce que Jésus enseigna. Quiconque lit les versets suivants doit comprendre que, plutôt que de supprimer la loi, Jésus l’éleva à un niveau supérieur, en disant :

« Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; celui qui tuera est passible de jugement. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère est passible de jugement » (Matthieu 5 :21-22).

Non seulement Il dit qu’il était mal de nourrir de la haine à l’égard de son prochain, mais Il expliqua ensuite comment Ses serviteurs devaient s’efforcer de respecter le septième commandement à un niveau plus élevé : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).

Comment se fait-il que de nombreux gens professant la foi chrétienne, y compris des ministres du culte, certainement pas tous, mais beaucoup, pensent que les Dix Commandements n’ont plus besoin d’être respectés ? Qu’est-ce que les gens trouvent offensant dans ces Commandements ?

L’animateur Dennis Prager fait cette observation perspicace dans le contexte des sage-femmes qui choisirent d’aller à l’encontre du Pharaon d’Égypte en ne noyant pas les bébés hébreux dans le Nil :

« Les gens craignent ceux qui sont plus puissants qu’eux. Par conséquent, la seule façon de ne pas craindre les personnes puissantes est de craindre Dieu […] La crainte de Dieu est une émotion libératrice, qui permet de se libérer de la peur invalidante des personnes puissantes et malveillantes. Il convient d’insister sur ce point, car de nombreuses personnes considèrent la crainte de Dieu comme un fardeau plutôt que comme une source de libération » (Prager, The Rational Bible, Exodus, page 11).

Il poursuit en disant : « Celles qui craignaient Dieu sauvèrent des bébés hébreux. Celles qui craignaient Pharaon aidèrent à noyer des bébés hébreux » (Prager, Ibid., page 12).

Mettre Dieu toujours en première place

Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ nous montre l’importance de Le placer en premier dans notre vie, avant toute chose ou personne. J’ai souvent dit que Luc 14 :26 constitue le passage le plus effrayant de la Bible, car Il sépare les gens qui font semblant de suivre le Christ des vrais disciples du Christ : « Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14 :26).

Nous comprenons à partir de nombreux passages que nous ne devons pas « haïr » notre prochain, comme certaines versions traduisent ce verset. Nous pouvons le démontrer à partir de nombreuses Écritures. Ce que Jésus disait est correctement traduit dans la version Louis Segond et d’autres et devrait être évident pour toute personne ayant un esprit ouvert et du bon sens. Nous devons mettre Dieu en premier par rapport à tout. Il donne comme exemple ceux qui nous sont les plus chers, comme la famille et même notre propre vie. Pourtant, combien mettent la famille, les amis, les collègues, les voisins, ce monde en général, eh oui, même la crainte de la mort, avant le Christ ? Permettez-moi de vous donner un exemple simple.

Il est facile de montrer à partir de la Bible que Jésus, Ses apôtres et les chrétiens du premier siècle observèrent tous le sabbat du septième jour comme jour de repos et de culte, mais pour gagner du temps, je ne mentionnerai que deux preuves. La première se trouve dans Luc 4 :16 : « Il [c’est-à-dire le Christ] se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture. »

La seconde se trouve dans Actes 13 :42, où les apôtres Paul et Barnabé arrivèrent à Antioche de Pisidie, et entrèrent dans la synagogue le jour du sabbat. Des Juifs et des Gentils étaient présents, comme nous le lisons : « Lorsqu’ils sortirent, on les pria de parler le sabbat suivant sur les mêmes choses. »

Cela aurait été le moment idéal pour Paul d’expliquer que le sabbat était remplacé par le dimanche et qu’ils pouvaient simplement se réunir le lendemain, mais ni Paul ni Barnabé ne le firent :

« Et, à l’issue de l’assemblée, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui s’entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu. Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu » (Actes 13 :43-44). 

Toutes les Écritures démontrent que c’est le sabbat du septième jour qui fut observé par Jésus et l’Église du premier siècle. Il est tout aussi facile de prouver, à partir de l’Histoire, que le passage au dimanche ne provient pas de la Bible, mais de l’empereur Constantin au IVe siècle apr. J.-C. Les faits sont tout à fait clairs pour quiconque a l’esprit ouvert. Alors pourquoi y a-t-il si peu de gens prêts à suivre l’exemple de Christ, et au contraire à suivre la tradition païenne en choisissant le jour mis de côté par un empereur romain païen ? Voyez cette citation de Eerdmans’ Handbook to the History of Christianity :

« Il est important de comprendre l’ancienne religion de Constantin, le culte du soleil invaincu […] Lorsque Constantin décida en 321 [apr. J.-C.] de faire du premier jour de la semaine un jour saint, il l’appela le “vénérable jour du soleil” (dimanche) […] L’Église chrétienne a adopté de nombreuses idées et représentations païennes. Par exemple, l’adoration du soleil est devenue la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre, l’anniversaire de la naissance du soleil » (Eerdmans’ Handbook to the History of Christianity, page 131).

Malheureusement, beaucoup préfèrent suivre Constantin plutôt que le Christ. Pourquoi ? N’est-ce pas parce qu’ils raisonnent autour des Écritures, ne voulant pas contrarier ainsi ni leur famille, ni leurs amis, ni la société en général ? De qui ont-ils peur ? De Dieu ou de l’homme ? Qu’en est-il de vous, mes chers amis ?

Je vous disais que j’allais vous montrer deux façons de craindre Dieu. La première consiste à soumettre volontairement et humblement notre volonté à celle de notre Créateur en Le plaçant en premier dans notre vie – non seulement par nos paroles, mais aussi par nos actions. C’est la meilleure façon. Mais, vous n’aimerez pas la deuxième proposition.

Dieu va attirer l’attention de l’humanité

Dieu parla à Israël par l’intermédiaire de Son prophète Amos en lui montrant comment Il attirait l’attention de Son peuple par des perturbations météorologiques, des fléaux, des guerres et bien d’autres choses encore. Mais ils étaient têtus et refusèrent d’accepter le message. Amos 4 l’explique :

« Je vous ai bouleversés, comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit ; et vous avez été comme un tison arraché de l’incendie. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel… C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! Car voici celui qui a formé les montagnes et créé le vent, et qui fait connaître à l’homme ses pensées, celui qui change l’aurore en ténèbres, et qui marche sur les hauteurs de la terre : Son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4 :11-13).

Dieu va attirer l’attention de l’humanité. Jésus est très différent de l’image que beaucoup s’en font. Oui, Il est aimant, patient et attentionné et Il donna Sa vie pour nous. Mais Il ne supportera pas éternellement la rébellion et le manque de respect. N’avons-nous pas lu ce qui attend l’humanité impénitente ? Ceux qui étudient la Bible connaissent ce que symbolisent les quatre cavaliers de l’Apocalypse, mais remarquez ce qui les suit. L’événement suivant est un futur martyre de certains membres du peuple de Dieu, suivi de signes terrifiants dans les cieux et sur la Terre. Voici l’effet qu’auront ces signes sur l’humanité rebelle :

« Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6 :15-17).

Voilà une facette du Fils de Dieu que la plupart ne reconnaissent pas ! Oui, le Jour du Seigneur, le Jour de la colère du Christ arrive. Ce Jour est également évoqué dans le livre d’Ésaïe. Voyez comment l’humanité arrogante apprendra à craindre de force Dieu :

« Entre dans les cavernes des rochers, et cache-toi dans la poussière, pour éviter la terreur de l’Éternel et l’éclat de sa majesté. L’homme au regard hautain sera abaissé, et l’orgueilleux sera humilié : l’Éternel seul sera élevé ce jour-là. Car il y a un jour pour l’Éternel des armées contre tout homme orgueilleux et hautain, contre quiconque s’élève afin qu’il soit abaissé […] L’homme orgueilleux sera humilié, et le hautain sera abaissé : l’Éternel seul sera élevé ce jour-là […] On entrera dans les cavernes des rochers et dans les profondeurs de la poussière, pour éviter la terreur de l’Éternel et l’éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour effrayer la terre » (Ésaïe 2 :10-12, 17-19).

Craindre Dieu comme un fils qui respecte son père

La meilleure façon d’appréhender la crainte de Dieu est peut-être de comprendre la relation entre un père et son fils. Le respect et la crainte vont de pair. Lorsqu’un fils respecte son père, il obéit aux règles du foyer, il se sent en sécurité et à l’aise, il comprend l’amour de son père, il communique librement avec lui et lui demande même des faveurs. Mais s’il enfreint de manière flagrante les règles paternelles, s’il devient arrogant et oublie qui est le chef de la famille, il peut très bien avoir des raisons d’avoir une autre sorte de crainte. C’est une bonne chose, car les enfants ne savent pas toujours ce qui est le mieux pour eux. Il est important que les enfants respectent et craignent parfois leurs parents. Cela peut leur éviter bien des ennuis.


La marque de la bête: une astucieuse contrefaçon



Beaucoup ont entendu parler de la marque de la bête et les spéculations abondent à ce sujet. Comment pouvez-vous savoir précisément de quoi il s’agit ?

Mesurer la réussite



Tout le monde ne mesure pas la réussite de la même façon. Pour beaucoup, cela signifie mener une existence heureuse, généralement une vie avec suffisamment d’argent pour faire ce que nous aimons. Pour certains, cela signifie se marier, avoir des enfants et des petits-enfants. Pour d’autres, cela signifie gravir les échelons dans leur carrière professionnelle ou devenir une célébrité. Dans l’éditorial de la revue précédente, je parlais du sens de la vie.

Où trouver le véritable sens de la vie?



Quel est le sens de la vie ? Connaissez-vous la réponse ? Cela vous préoccupe-t-il ? Les philosophes débattent de cette question depuis des millénaires. Pourtant, le débat est loin d’être clos. Les nombreuses idées et croyances à ce sujet ne cessent de croître. Sommes-nous laissés à nous-mêmes pour définir le sens de la vie ou partageons-nous un but transcendant pour notre existence ? La réponse fait toujours l’objet de débats.

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