Gerald Weston | Le Monde de Demain

Gerald Weston

La résurrection n’eut pas lieu un dimanche!

Dans l’émission d’aujourd’hui du Monde de Demain, nous montrerons, à partir de la Bible, quel est le seul signe que Jésus dit qu’Il donnerait aux chefs religieux pour prouver qu’Il était celui qu’Il affirmait être – le Fils de Dieu – et comment les traditions du « Vendredi saint » et du « Dimanche des Pâques » contredisent ce signe.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Remettre en question des traditions anciennes

Le « Dimanche des Pâques » était un jour amusant lorsque j’étais enfant. Qui n’aime pas la chasse au trésor ? Nous décorions des œufs, écrivions des noms dessus et les cachions les uns aux autres. Puis nous partions à la recherche de ceux qui portaient notre nom. Parfois, nous participions à de grandes chasses au trésor où des dizaines d’enfants partaient à la recherche d’un œuf à ajouter à leur panier. Tout cela semblait être un amusement inoffensif. Qui pourrait y trouver à redire ?

Devenus adultes, nous ne nous sommes jamais arrêtés pour nous demander :

  • Pourquoi faisons-nous cela ?
  • Quel rapport ont ces traditions avec la résurrection du Christ ?
  • Qu’est-ce que des œufs et des lapins ont à voir avec la résurrection ?
  • D’où vient le nom des Pâques ?
  • Ces questions sont-elles vraiment pertinentes ?
  • Quelle différence cela fait-il ?

Malheureusement, trop d’adultes ne s’interrogent jamais à ce sujet. Il semble presque sacrilège de remettre en question des traditions aussi anciennes. Mais est-ce le cas ?

Dans l’émission d’aujourd’hui du Monde de Demain, je répondrai à ces questions. Je vous montrerai aussi, à partir de la Bible, quel est le seul signe que Jésus dit qu’Il donnerait aux chefs religieux pour prouver qu’Il était celui qu’Il affirmait être – le Fils de Dieu – et comment les traditions des Pâques contredisent ce signe. Je vous offrirai également une ressource informative qui répondra aux questions suivantes : Quel jour Jésus fut-Il crucifié et quel jour fut-Il ressuscité ? Si vous pensez que la crucifixion eut lieu un vendredi et la résurrection un dimanche matin, vous ne pouvez pas être davantage dans l’erreur, et je vous le prouverai à partir des pages de la Bible. Comme nous le disons souvent : « Ne nous croyez pas simplement parce que nous le disons. Croyez-le parce que vous pouvez le prouver par vous-même en lisant les pages de la Bible. » Dépoussiérez donc votre Bible, et ayez de quoi écrire pour noter les passages des Écritures, et pour commander notre brochure gratuite : La vérité au sujet des Pâques.

La tradition du “Vendredi saint” et du “Dimanche des Pâques” contredit les paroles de Jésus

Je vous souhaite à tous une chaleureuse bienvenue de la part de toute l’équipe du Monde de Demain. Dans l’émission d’aujourd’hui, je pose des questions sur la fête pascale et j’y réponds. Je vous montrerai également, à partir des pages de la Bible, que Jésus ne fut pas crucifié un vendredi et qu’Il ne fut pas ressuscité un dimanche matin. Je sais que cela en surprendra plus d’un, mais vous pouvez le prouver par vous-même, et vous devez le faire, parce que cette tradition contredit les propres paroles de Jésus sur le signe qu’Il avait dit qu’Il donnerait aux chefs religieux, qui montrerait qu’Il est le Messie.

Avant de répondre, évoquons quelques autres traditions qui devraient inciter toute personne réfléchie à s’asseoir et à s’interroger sérieusement. Pourquoi, par exemple, la fête devant célébrer la résurrection du Christ porte-t-elle en anglais le nom d’une déesse païenne ? Réfléchissez-y, pourquoi ? Voici une histoire documentée que vous pouvez lire dans notre brochure gratuite, La vérité au sujet des Pâques :

« Plusieurs ouvrages évoquent un lien entre Éostre et l’ancienne déesse très populaire Ishtar : “De la même manière, les érudits spéculent sur le fait qu’Éostre, la déesse anglo-saxonne du printemps, dont le nom est à l’origine du terme anglais actuel ‘Easter’ [les Pâques], pourrait être étymologiquement reliée à Ishtar” (“Ishtar”, New World Encyclopedia).

L’Église grecque-catholique melkite reconnaît ces informations sur l’origine du mot “Easter”, tout en donnant une orthographe un peu différente d’Ishtar. Le mot anglais actuel “Easter” vient du vieil anglais et il se référait originellement à la déesse nordique de la fertilité, Istra – qui était représentée sous la forme d’un lapin […] mais pourquoi Istra était-elle représentée par un lapin ? Les historiens confirment que cette divinité mythologique, dont le nom est à la fois orthographié Ishtar ou Istra, était connue comme la déesse de la fertilité et que le lapin est un symbole bien connu de la fertilité.

Le lapin n’est pas le seul symbole de la fertilité qui nous est parvenu depuis l’Antiquité. “Le jour férié a lieu au début du printemps, et il est clairement associé aux anciens mythes de la fertilité et de la renaissance des héros […] Pour beaucoup, les Pâques [Easter] sont associées avec des symboles de la fertilité comme le lapin de Pâques, les œufs de Pâques et le lys de Pâques” (“Easter”, Oxford Companion to World Mythology, page 111) » (Weston, La vérité au sujet des Pâques, pp. 8-9).

Ces propos sont extraits de notre brochure La vérité au sujet des Pâques, que vous pouvez vous procurer gratuitement. En plus d’associer des coutumes et des traditions païennes à l’adoration du vrai Dieu, contrairement à l’ordre divin, nous constatons que même la partie des Pâques qui est censée provenir de la Bible est terriblement entachée d’erreurs.

Un examen attentif du signe de Jonas

Nombreux sont ceux qui croient que Jésus fut crucifié en fin d’après-midi, un vendredi, mis dans un sépulcre ce jour-là et qu’Il ressuscita tôt le dimanche matin. Mais est-ce bien ce que nous dit la Bible qui est la seule source légitime capable de répondre correctement à cette question ? Alors, qu’est-ce que la Bible dit exactement ?

« Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent : Maître, nous voudrions te voir faire un miracle. Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :38-40).

Réfléchissez. Jésus dit qu’aucun miracle ne serait donné à cette génération méchante et adultère, si ce n’est le miracle de Jonas : Jésus serait dans la tombe exactement aussi longtemps que Jonas l’a été dans le ventre d’un grand poisson. Quelle fut cette durée ? Trois jours et trois nuits !

Entre le vendredi après-midi et le dimanche matin, vous avez beau essayer, vous n’arriverez jamais à trouver trois jours et trois nuits. Même si vous comptiez des jours partiels vous n’y parviendrez pas, mais essayons.

Les Écritures nous disent que Jésus fut mis dans le sépulcre juste avant le coucher du soleil, certains comptant quelques minutes du vendredi avant le coucher du soleil comme le premier jour. La nuit du vendredi compterait pour une nuit et la partie diurne du samedi serait le deuxième jour et la nuit du samedi serait la deuxième nuit. Maintenant, si Jésus fut ressuscité le dimanche matin après le lever du soleil, nous pourrions compter cela comme le troisième jour, mais où est la troisième nuit ? Elle n’existe tout simplement pas !

Nous devons donc conclure à l’une des trois possibilités suivantes concernant la tradition du « Vendredi saint » et du « Dimanche des Pâques » :

  1. Jésus s’est trompé et n’est donc pas notre Sauveur.
  2. La tradition du « Vendredi saint » et du « Dimanche des Pâques » est erronée.
  3. Nous n’avons pas bien compris le signe que Jésus donna.

Alors, laquelle de ces trois est correcte ? Si Jésus s’est trompé, nous avons un sérieux problème. Or, c’est exactement ce que prétend une source. Avons-nous bien compris le signe ? Lisons donc à nouveau le passage de Matthieu 12, et voyons ce qu’il dit attentivement :

« Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :39-40).

Jésus voulait-Il littéralement dire trois jours et trois nuits ? Aussi choquant que cela puisse paraître, le commentaire biblique Abingdon nous dit carrément que Jésus s’est trompé : « La déclaration faite n’est pas correcte, car Jésus fut seulement dans le tombeau du vendredi soir au dimanche à l’aube » (Abingdon Bible Commentary, à propos de Matthieu 12 :40).

En réalité, la plupart des commentateurs ne considèrent pas la déclaration du Christ comme littérale. Pourquoi ? Principalement parce qu’ils ne veulent pas renoncer à leurs traditions et qu’ils doivent trouver un moyen de les adapter aux Écritures. Pour ce faire, ils déclarent qu’un jour et une nuit combinés signifient simplement un seul jour de 24 heures, mais qu’un segment de n’importe quelle durée de la journée est suffisant.

Cependant, nous devons nous rappeler que les paroles de Jésus furent consignées en langue grecque, et il se peut que l’expression grecque utilisée dans ce verset signifie des segments de trois jours, bien que, comme je viens de le lire, le commentaire biblique Abingdon rejette cette idée. Mais il y a un plus grand problème ici. Matthieu 12 :40 ne dépend pas d’une seule langue. Plus important encore, nous devons nous rappeler ce que Jésus dit dans Matthieu 12 :40 : « Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. »

Combien de temps Jonas resta-t-il dans le ventre du grand poisson ? Jonas 2 :1 nous apprend ce qui suit : « Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » Le livre de Jonas fut rédigé en hébreu, et nous devons nous tourner vers cette langue et son usage pour comprendre cette expression. L’annexe 144 de la Bible Companion explore la signification de l’expression « trois jours et trois nuits » selon l’usage hébraïque. Après avoir donné une explication technique, elle résume l’expression de la manière suivante : « Par conséquent, lorsqu’il est dit que “Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits” (Jonas 2 :1), cela signifie ce qui est écrit, et c’est la seule signification possible pour l’expression dans Matthieu 12 :40 » (The Companion Bible, annexe 144).

Trois preuves que l’affirmation de Jésus signifie 72 heures

C’est la première raison pour laquelle nous savons que l’affirmation de Jésus signifie trois jours et trois nuits complets :

  • Preuve no1 : Le sens de Matthieu 12 :40 ne dépend pas d’une seule langue. Mais il y a une deuxième preuve.
  • Preuve no2 : 72 heures est la seule durée qui puisse satisfaire toutes les déclarations faites par Jésus sur la durée de Son séjour dans le sépulcre.

Jésus parla de Son corps au sens figuré en l’appelant de façon symbolique « ce temple » : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps » (Jean 2 :19-21).

« En trois jours » signifie qu’Il devait être ressuscité dans les trois jours, mais à d’autres occasions, il est indiqué qu’Il serait ressuscité « trois jours après ». Remarquez-le dans Marc 8 :31 : « Alors il commença à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite trois jours après. »

Après Sa résurrection, Il expliqua à Ses disciples ce qui s’était passé et pourquoi. Nous lisons cela dans Luc 24 :46 : « Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour ».

Nous avons donc ici trois expressions différentes qui nous aident à comprendre combien de temps Jésus est resté dans le sépulcre : « en trois jours » ; « trois jours après » ; et « le troisième jour ».

Lorsque nous considérons ces expressions ensemble avec l’explication de la Bible Companion sur la signification de l’expression hébraïque « trois jours et trois nuits », il ne peut y avoir qu’une seule période qui corresponde aux quatre expressions – exactement 72 heures ; pas une minute avant ou une minute après. La durée est exacte.

Mais il y a une troisième preuve que Jésus est resté dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits, et c’est la suivante :

  • Preuve no3 : La chronologie biblique des événements

Cette preuve, chers amis, je la considère comme la preuve la plus passionnante et la plus définitive sur le sujet. Nul ne peut la contourner ; pourtant, c’est quelque chose que peu de gens comprennent parce que, la plupart de ceux qui se disent chrétiens ont rejeté les Fêtes et les Jours saints que l’on trouve dans la Bible et les ont remplacés par des traditions païennes.

Pourquoi la plupart des gens supposent-ils que Jésus fut crucifié un vendredi ? En vérité, beaucoup n’en ont aucune idée, ils respectent ce qu’on leur a enseigné. Ceux qui connaissent un peu mieux la Bible ont lu qu’Il fut crucifié un jour de la semaine précédant un jour de sabbat. Par exemple, nous avons la déclaration dans Luc 23, où il décrit à quel moment Joseph d’Arimathée déposa Jésus dans le sépulcre :

« Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer » (Luc 23 :52-54).

La connaissance des Fêtes et Jours saints bibliques éclaircit la compréhension du sujet

Comme tous ceux qui étudient la Bible le savent bien, le sabbat biblique hebdomadaire commence au coucher du soleil le vendredi et se termine au coucher du soleil le samedi. Il semblerait donc dans un premier regard que Jésus ait été crucifié un vendredi matin et mis au tombeau en fin d’après-midi. Mais oublions-nous quelque chose ?

Nombre des erreurs que nous commettons sont le résultat d’une fausse hypothèse négligemment assumée et c’est le cas sur ce sujet. Il ne fait aucun doute que Jésus fut crucifié le jour de la préparation d’un sabbat. L’hypothèse erronée désigne ce sabbat comme un sabbat hebdomadaire. Mais était-ce bien le cas ?

Ce que beaucoup appellent le repas du Seigneur, ou le dernier repas, était en fait le repas de la Pâque. Il n’y a aucun doute à ce sujet, bien que certains érudits essaient de dire le contraire. Les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc appellent tous le dernier repas de Jésus avec Ses disciples « la Pâque ». Jetons un coup d’œil sur l’un de ces récits, le récit de Luc :

« Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva, et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera, et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? […] Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir » (Luc 22 :7-11, 13-15).

Peut-on douter que le dernier repas fut bien une Pâque ? La Pâque est une Fête très spéciale, mais elle n’est pas un jour de repos, un sabbat. Cependant, le jour qui suit la Pâque est un jour sabbatique :

« Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Éternel. Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l’honneur de l’Éternel […] Le premier jour, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23 :5-7).

Nous savons ainsi que le jour suivant la Pâque était un jour de sabbat annuel, appelé « un grand jour » dans Jean 19, où le travail journalier ne devait pas être effectué. Rappelons que Dieu compte les jours d’un coucher de soleil à l’autre. Jésus célébra la Pâque avec Ses disciples au début du jour de la Pâque (peu après le coucher du soleil). Il fut ensuite déposé dans un sépulcre à la fin du jour de la Pâque, juste avant le prochain coucher du soleil. Lorsque le soleil se coucha ce soir-là, c’était le premier Jour des Pains sans Levain, un sabbat annuel, un Jour de Fête ; et c’est exactement ce que l’apôtre Jean révèle :

« Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, [et prenez note de ce qui suit] – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève » (Jean 19 :31).

Pourquoi cela n’est-il pas connu de tous ? Pourquoi n’avez-vous jamais entendu cela dans le christianisme dominant d’aujourd’hui ?

Permettez-moi de revenir sur Jean 19 :31, car il est essentiel à notre compréhension : « Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, [et prenez note de ce qui suit] – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève » (Jean 19 :31).

Comme nous l’avons expliqué, un « grand jour » veut dire un sabbat annuel, et non un sabbat hebdomadaire. Lisons à présent Marc 16 :1 : « Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Jésus. » Puis, Luc 23 :54-56 nous dit qu’elles préparèrent les aromates et se reposèrent ensuite le jour du sabbat :

« C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi. »

Réfléchissez-y, chers amis. Vous ne pouvez pas préparer des aromates avant de les avoir en votre possession ! Marc nous dit que le sabbat (dans ce cas le sabbat annuel) était un délai trop court pour acheter les aromates. Elles ont donc dû attendre la fin du sabbat annuel. Mais Luc nous dit ensuite qu’elles les préparèrent et se reposèrent le jour du sabbat (dans ce cas, il s’agissait du sabbat hebdomadaire). Ces deux passages prouvent de manière irréfutable qu’il y a eu deux sabbats distincts cette semaine-là, avec un jour ordinaire entre les deux. C’est la seule façon de comprendre ces versets. Soit il y avait deux sabbats, avec un jour ordinaire entre les deux, soit la Bible se contredit.

Le chronologique biblique des trois jours et trois nuits

Permettez-moi de schématiser ceci pour vous. Jésus célébra la Pâque avec Ses disciples après le coucher du soleil le mardi soir. Il fut arrêté plus tard dans la nuit et crucifié le mercredi. Il fut déposé dans le sépulcre juste avant le coucher du soleil, mercredi en fin d’après-midi. Comptons maintenant trois jours et trois nuits. Mercredi, au coucher du soleil, commença le sabbat annuel du premier jour de la Fête des Pains sans Levain et la nuit de mercredi à jeudi fut la première nuit. Le jeudi, pendant la période diurne, le sabbat annuel du grand jour se poursuivit et constitua le premier jour. Le sabbat annuel prit fin au coucher du soleil de jeudi. Dans l’intervalle entre les deux sabbats, les femmes achetèrent et préparèrent les aromates. La nuit du jeudi est notre deuxième nuit et la partie diurne du vendredi constitua notre deuxième jour, un jour ordinaire. Lorsque le soleil se couche le vendredi en fin d’après-midi, le sabbat hebdomadaire commença. Le vendredi soir constitua notre troisième nuit et la partie diurne du samedi notre troisième jour. Jésus sortit du sépulcre le samedi en fin d’après-midi (juste avant le coucher du soleil), mais les femmes n’arrivèrent que tôt le lendemain matin (ce qu’on appelle communément le dimanche) et lorsqu’elles arrivèrent, Il était déjà parti !

Notre brochure – La vérité au sujet des Pâques – explique cette chronologie en détail et vous fournit les Écritures pour que vous puissiez les consulter dans votre propre Bible. Alors assurez-vous de commander votre exemplaire gratuit dès aujourd’hui.

J’espère que vous avez apprécié cette vidéo. Si vous l’avez trouvée utile et que vous souhaitez en savoir plus, n’oubliez pas de vous procurer votre exemplaire gratuit de notre brochure La vérité au sujet des Pâques.


La bonne vie



Il est naturel d’aspirer à une vie confortable, sans douleur ni chagrin. Qui ne souhaite pas une vie facile ? Mais une vie continue de confort, de facilité et de divertissement est-elle ce qu’il y a de mieux ? Existe-t-il un mode de vie plus gratifiant ?

“Crie à plein gosier, ne te retiens pas”



Beaucoup de gens rejettent le message de Dieu car ils ne veulent pas entendre que leur comportement est mauvais, mais nous devons avoir le courage de dire la vérité avec amour.

La guerre contre la parentalité

La parentalité fait aujourd’hui l’objet d’attaques. Les guides publiés par les établissements d’enseignement, les entreprises, les gouvernements et les médias sur la manière de révolutionner notre façon de nous exprimer mutuellement sont légion. Où nous mènera cette dévalorisation des mères et des pères ? Dans cette épisode, nous parlerons de la guerre contre la parentalité.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Les tentatives d’éliminer du langage des termes tels que “mère” et “père”

La parentalité fait aujourd’hui l’objet d’attaques. Les universités, les gouvernements, les entreprises et, oui, même certaines Églises, tentent d’éliminer du langage des termes tels que « mère » et « père », « maman » et « papa ». Comme le rapporte cet article du New York Post du 10 mars 2021 :

« Une école privée de Manhattan désireuse d’utiliser un “langage plus inclusif” encourage ses élèves à ne plus utiliser les termes “maman”, “papa” et “parents”, car ces mots impliquent des “suppositions” sur la vie familiale des enfants » (“NYC school encourages kids to stop using words like ‘mom,’ ‘dad’ in ‘inclusive language’ guide”, NYPost.com, 10 mars 2021).

L’école Grace Church, qui accueille des élèves de la maternelle à la terminale à Noho, dans l’État de New York, propose un guide de 12 pages à l’intention des élèves et du personnel pour faire de cette école épiscopale un établissement ouvert à tous. Le guide explique qu’au lieu d’utiliser les termes « maman » et « papa », les élèves et le personnel doivent utiliser « adultes, personnes ou famille ». Et au lieu de « mari, femme, petit ami ou petite amie », ils devraient utiliser « conjoint, partenaire ou autre personne importante » (“Grace Inclusive Language Guide”).

Les guides publiés par les établissements d’enseignement, les entreprises, les gouvernements et les médias sur la manière de révolutionner notre façon de nous exprimer mutuellement sont légion. Tout y est sauf ce qui fut normal pendant la plus grande partie de l’histoire de l’humanité. Où nous mènera cette dévalorisation des mères et des pères ? Restez avec moi car je n’utiliserai pas seulement des termes tels que « maman » et « papa » dans l’émission d’aujourd’hui, mais j’honorerai les mères et les pères partout dans le monde. Je vous proposerai également une ressource importante pour les parents, les grands-parents et tous ceux qui souhaitent s’investir dans les générations futures.

Cette brochure, Principes éternels pour l’éducation des enfants, de Jeffrey Fall, vous est offerte gratuitement. Restez à l’écoute car je serai de retour d’ici cinq secondes pour parler de la guerre contre la parentalité.

Les fêtes des mères et des pères montrent les différences émotionnelles entre les deux sexes

Chaque année, un peu près partout dans le monde, les gens célèbrent la parentalité à l’occasion de la fête des mères et de la fête des pères. Dans certains pays, notamment dans certains pays catholiques d’Amérique du Sud, la fête des mères célèbre Marie, la mère de Jésus, mais cela n’a aucun rapport avec les célébrations nord-américaines. Grâce à la détermination d’Anna Jarvis d’honorer sa propre mère, et au soutien financier d’un marchand de Philadelphie, John Wanamaker, que :

« En 1914, le président Woodrow Wilson approuva une résolution faisant du deuxième dimanche de mai un jour férié en l’honneur de “cette armée tendre et douce, les mères d’Amérique” » (“Father’s Day 2023”, History.com, 15 mai 2023).

Honorer les pères n’était pas si facile pour diverses raisons, et ce n’est qu’en 1972 (soit 58 ans plus tard) que le président Richard Nixon proclama la fête des pères comme jour férié fédéral, aux États-Unis. Si cela prit autant de temps, c’est en grande partie parce que les hommes et les femmes sont tout simplement différents, même si les ingénieurs sociaux d’aujourd’hui ont du mal à l’accepter. Comme l’explique History.com :

« La campagne visant à célébrer les pères de famille ne suscita pas le même enthousiasme, peut-être parce que, comme l’a expliqué un fleuriste, “les pères n’ont pas le même attrait sentimental que les mères”. »

Les différences physiques entre les deux sexes

Les différences entre les hommes et les femmes vont au-delà de la perception. La nageuse Riley Gaines est une femme qui comprend non seulement les différences physiques entre les deux sexes, mais aussi ce que les hommes devraient être. Dans cet article du New York Post qui traite de la réaction de Gaines lorsqu’elle dut partager les vestiaires et nager contre un homme de 1m93 qui prétend être une femme, on peut lire ce qui suit :

« Les militants des droits des transgenres affirment que les femmes transgenres sont de vraies femmes et qu’elles doivent être incluses dans le sport.

Mme Gaines, qui est originaire du Tennessee et qui nageait pour l’équipe de l’université du Kentucky, déclara que l’Amérique avait besoin de “plus d’hommes masculins” et fit l’éloge des vétérans de la Seconde Guerre mondiale.

“C’est la dernière fois que nous avons eu des hommes forts”, a-t-elle déclaré.

“Pensez-y, dans les années 1940, la Seconde Guerre mondiale, les hommes mentaient sur leur âge pour s’engager. Aujourd’hui, en 2023, nous avons des hommes qui mentent sur leur sexe pour investir les sports féminins, les prisons pour femmes, les refuges pour femmes, les sororités, les toilettes, les vestiaires”.

Elle reproche à la société de donner une nouvelle image de la “masculinité comme étant toxique, mauvaise et indésirable” » (“Lia Thomas so ‘well-endowed’ I had to ‘refrain from looking’: Riley Gaines”, 5 août 2023).

Voilà une femme forte, non seulement dans la piscine, mais aussi dans le discours public, prête à défendre la vérité et l’équité, et franchement, la simple logique ! Pensez à la réalité à laquelle les nageuses sont confrontées lorsqu’elles rivalisent avec des hommes :

« À la fin de sa carrière de nageur à Penn State, en 2022, Thomas est passé de la 65ème place chez les hommes à la première place sur 457 mètres en nage libre féminine, et de la 554ème place chez les hommes à la 5ème place sur 182 mètres en nage libre féminine » (ibid.)

Qui, dans son bon sens, refuse d’admettre l’évidence ? Les hommes et les femmes sont différents et ces différences sont essentielles dans l’athlétisme et au-delà. Elles sont essentielles dans la manière dont nous interagissons et dans les rôles que nous jouons dans la société dans son ensemble. Les papas et les mamans sont tous deux indispensables à une société bien ordonnée. Les mères ont tendance à être plus attentionnées. Les pères, de par la nature de leur voix plus grave, mais aussi de par leur comportement et leur capacité à réprimer leurs émotions lorsque c’est nécessaire, ont tendance à maintenir une meilleure discipline au sein de la famille. Il y a des exceptions, bien sûr, mais il s’agit là de caractéristiques générales, et les deux sont indispensables, comme le savent les personnes sensées !

La démesure aux deux extrémités du balancier

Notre monde a toujours été imparfait et c’est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit des relations homme/femme, avec de la démesure aux deux extrémités du balancier. Les femmes subissent l’oppression dans certaines cultures, en particulier au Moyen-Orient et en Asie, où les styles vestimentaires oppressifs, le refus de l’éducation formelle et les punitions abusives sont très éloignés de l’intention de Dieu lorsqu’Il créa Ève pour qu’elle soit l’aide d’Adam. Mais dans nos pays occidentaux, de nombreuses femmes ont abandonné tout effort de coopération pour devenir les concurrentes des hommes. Et aucun de ces deux extrêmes ne fonctionne !

Ici au Monde de Demain, nous croyons aux rôles que Dieu a donnés aux hommes et aux femmes. Nous croyons aux valeurs familiales où les maris et les épouses doivent être honorés. Dans quelques minutes, je voudrais rendre hommage à mes propres parents qui ont façonné ma vie. Alors permettez-moi de faire quelques commentaires personnels sur eux et sur la façon dont ils ont profondément influencé ma vie.

La vie semble “aller à rebours”

Mes parents, aucun était parfait, aucun parent ne l’est, mais je ne doute pas de l’amour qu’ils me portaient. Il y a de nombreuses années, je passais beaucoup de temps avec l’un de nos diacres visitant nos membres dans le Michigan. Je le considérais à l’époque comme un « homme âgé », aujourd’hui je suis plus âgé qu’il ne l’était au cours de l’époque passée ensemble. L’une de ses observations était que tout dans la vie semble aller à rebours :

« Nous nous marions, a-t-il déclaré, alors que nous ne savons pas grand-chose de ce qu’est le véritable amour. Nous avons des enfants alors que nous ne savons pas vraiment comment les élever. Nous avons peu de revenus lorsque nous démarrons et lorsque nous en avons le plus besoin. Notre premier logement est généralement petit alors que nous avons besoin d’un plus grand pour élever une famille, mais après le départ des enfants, nous avons un grand logement, un compte en banque bien rempli et une meilleure compréhension de la manière d’élever des enfants. »

Il déclarait cela avec un sens de l’humour, mais il y a beaucoup de vérité là-dedans. Un point que les enfants ne réalisent pas est que les parents apprennent à les élever en temps réel.

Dieu nous châtie avec amour pour notre bien

Le livre des Hébreux fait allusion à ce concept dans le contexte de la manière dont Dieu montre Son amour à notre égard en nous châtiant de temps à autre :

« D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté » (Hébreux 12 :9-10).

Comme la plupart des enfants, je reçus de temps à autre des corrections douloureuses. Mais à l’âge de 12 ans, les châtiments corporels prirent fin. Même après cela, bien qu’on m’ait dit non à de nombreuses reprises, je ne me souviens pas d’avoir été « puni » comme on dit. Mais, oui, il y eut des corrections aimantes, administrées pour mon bien, comme nous le lisons dans l’épître aux Hébreux : « Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (12 :11).

Les parents sont instruits ainsi dans Proverbes 29 :17 : « Châtie ton fils, et il te donnera du repos, et il procurera des délices à ton âme. »

Lorsque mon père disait de faire quelque chose, il s’attendait à ce que cela soit fait, mais je ne me souviens pas qu’il m’ait dit de faire quelque chose qui n’était pas raisonnable ou qui allait à l’encontre de mon bien… enfin, à cela, je suppose qu’il y eut une exception.

Un soir, alors que nous vivions en Alaska (bien avant que ce territoire ne devienne un État), la fillette d’à côté qui était plus âgée vint nous montrer qu’elle savait fumer. Mon père pensa qu’il serait drôle que son fils de six ans aille voir à son tour les parents de la fillette et leur montrer qu’il pouvait faire mieux en fumant un cigare. Cela ne se passa pas comme prévu, et depuis, je n’ai plus jamais fumé. Vu à long terme, je suppose que cela a bien fonctionné !

Éviter être des “parents hélicoptères”

Mes parents n’étaient pas des « parents hélicoptères ». Ils ne me surveillaient pas excessivement et ne m’empêchaient pas d’apprendre par moi-même les leçons de cause à effet. Ils voulaient savoir ce que je faisais et où j’allais, mais je pouvais m’absenter presque toute la journée pour jouer dans les bois, pêcher ou faire des parties de baseball ou de football. Nous avons beaucoup appris sur la manière de se fixer des règles, de régler les conflits – en général, à nous entendre.

Franchement, je m’émerveille que mes parents m’aient laissé autant de liberté, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de limites ou d’attentes. Ils n’ont jamais eu les convictions religieuses que j’adoptais dès l’âge de 16 ans, et je ne vis jamais mon père lire la Bible, mais il comprenait certains principes bibliques de manière innée. Par exemple, il comprenait un principe qui se trouve dans Proverbes 29 :15 : « La verge et la correction donnent la sagesse, mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère. »

Le succès dans la vie dépend dans une grande mesure de l’éducation reçue par nos parents

Mes parents connurent la grande dépression et la Seconde Guerre mondiale. Mon père servit dans l’armée et, une fois la guerre terminée, il fit carrière dans l’armée de l’air nouvellement créée. Un jour, je lui demandai pourquoi il avait abandonné son métier de photographe, où il prenait des photos de célébrités et d’accidents d’avion, pour devenir sergent-chef. Il m’expliqua que l’homme qui occupait ce poste avant lui ne parvenait pas à effectuer le travail et que son commandant d’escadron lui avait donc proposé le poste. Je savais, d’après le témoignage d’autres personnes, qu’il était très respecté à ce poste, et je lui demandai donc pourquoi il avait réussi là où son prédécesseur avait échoué. Sans hésiter, il me répondit :

« C’était mon éducation. Peu importe que ce soit mon père ou mon frère aîné (ils possédaient une ferme), lorsqu’ils me disaient de descendre la charrette vers le sud, ils attendaient de moi que je le fasse. Et ils ne disaient pas toujours “s’il te plaît”. »

Ne vous méprenez pas, à table on m’a bien appris à dire « S’il te plaît, passe-moi les pommes de terre » ou « S’il te plaît, passe-moi le beurre ». Mais il y a un temps pour les « s’il te plaît » et un temps pour simplement se faire dire ce qu’il faut faire.

N’est-ce pas conforme aux Écritures ? Remarquez la parabole de Jésus sur les serviteurs inutiles, qui se trouve dans Luc :

« Qui de vous, ayant un serviteur qui laboure ou paît les troupeaux, lui dira, quand il revient des champs : Approche vite, et mets-toi à table ? Ne lui dira-t-il pas au contraire : Prépare-moi à souper, ceins-toi, et sers-moi, jusqu’à ce que j’aie mangé et bu ; après cela, toi, tu mangeras et boiras ? Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu’il a fait ce qui lui était ordonné ? Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire » (Luc 17 :7-10).

Sans les conseils avisés de mon père, j’aurais très bien pu finir comme beaucoup de mes camarades de classe dans ces décennies turbulentes des années 1960 et 1970. Si mon père contribua à m’inculquer l’autodiscipline, ma mère contribua à élargir mon éducation. Elle veilla à ce que je sache lire et écrire. Elle m’inscrivit à des cours de natation, me fit participer à des sports collectifs, m’enseigna la musique et les bonnes manières. Eh oui, c’est elle qui m’apprit à me servir d’un marteau et d’une scie, ce que beaucoup de garçons d’aujourd’hui ne savent pas faire. Elle m’apprit aussi à repasser mes vêtements et à faire mon lit, mais c’est mon père qui m’apprit à cirer mes chaussures.

Je me souviens d’une année en particulier qui souligne l’importance des pères dans la vie de leurs enfants. Mon père fut déployé au Maroc en 1956 et, pendant une année entière, je ne pus bénéficier de la supervision masculine dont j’aurais bien eu besoin. Ma mère fit de son mieux, mais elle ne faisait tout simplement pas le poids pour tenir en respect un garçon de onze ans turbulent et parfois rebelle. L’un des conflits constants concernait mes leçons de piano. Rétrospectivement, il m’apparaît très clairement qu’aussi merveilleuse que fut ma mère, j’avais aussi besoin d’un père à cette époque-là. N’oubliez pas qu’il n’y avait pas d’Internet à l’époque et que les appels téléphoniques transatlantiques devaient être planifiés à l’avance et n’étaient guère fréquents. Chaque parent joue un rôle différent, mais essentiel, dans l’éducation des enfants. Chacun, par nature, est différent. Les deux sexes ne sont pas identiques et affirmer qu’ils le sont revient à nier les qualités intrinsèques de l’homme et de la femme, de la mère et du père.

Les enfants ont besoin d’un père et d’un mère – les deux sexes sont nécessaires

Les ingénieurs sociaux se déchaînent dans les universités, les gouvernements, les médias et les entreprises, grandes et petites. Faut-il s’étonner que nous nous trouvions dans une situation de confusion lorsque nous permettons à des hommes confus ou opportunistes de participer à des compétitions sportives féminines ?

Rien de tout cela ne pourrait se produire dans un monde instruit dans la parole de notre Créateur, mais la compréhension du fait que nous ayons été créés par un Dieu tout-puissant et plein de sagesse est attaquée depuis l’époque de Darwin et la compréhension correcte du plan et du mode de vie de Dieu est attaquée depuis des millénaires. Contrairement aux discours des activistes sociaux, et de ceux qu’ils ont réussi à semer la confusion, Dieu nous a créés en tant qu’homme et femme. Lorsque les pharisiens l’interrogèrent sur les motifs possibles de divorcer, Jésus cita le premier chapitre de la Genèse dans Matthieu 19 :4-5 :

« Il répondit : N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? » (Matthieu 19 :4-5).

La Bible souligne les différences – les forces et les faiblesses – entre les hommes et les femmes. Nous voyons ces différences dans la façon dont Paul parle des fonctions de chacun dans l’éducation des enfants dans 1 Thessaloniciens 2. Tout d’abord, nous voyons la nature douce des femmes au verset 7, où Paul utilise une caractéristique maternelle pour expliquer comment il est arrivé chez les Thessaloniciens : « mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants ».

Plus loin, Paul utilise l’approche masculine et paternelle pour expliquer sa relation avec les Thessaloniciens. Tout en restant doux, il fait preuve d’une autorité et d’une exigence accrues, caractéristiques d’un père, en vue d’une réussite à long terme :

« Vous êtes témoins, et Dieu l’est aussi, que nous avons eu envers vous qui croyez une conduite sainte, juste et irréprochable. Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire » (1 Thessaloniciens 2 :10-12).

La Bible signale également des pièges, tant chez les hommes que chez les femmes, des faiblesses naturelles exprimées par les deux sexes qui peuvent gravement nuire à leur foyer. Proverbes 21 :9, révèle un piège dans lequel les femmes sont plus enclines à tomber : « Mieux vaut habiter à l’angle d’un toit, que de partager la demeure d’une femme querelleuse. »

Cela est également répété dans Proverbes 25 :24. Les femmes ne doivent donc pas négliger cette instruction. Mais Paul met en garde les pères contre une tendance qu’ils ont. Dans leur zèle, ils peuvent être trop exigeants envers leurs enfants et les amener à se décourager : « Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » (Éphésiens 6 :4).

Dieu nous a créés spécifiquement homme et femme. Il existe des variations et des exceptions évidentes en termes de personnalité et de tempérament, mais nous sommes toujours constitués en tant qu’homme et femme. Les deux sexes sont nécessaires à la procréation, et les deux sont nécessaires à une société ordonnée et stable. Ni l’un ni l’autre ne doit être écarté.

Si certains souhaitent s’aventurer dans un monde imaginaire concernant le sexe et le genre, libres à eux, mais ceux qui sont ancrés dans les valeurs que Dieu nous a inculquées devraient être plus avisés.

Si vous vous voulez en savoir plus, n’oubliez pas de vous procurer votre exemplaire gratuit de notre brochure Principes éternels pour l’éducation des enfants.


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