Renoncement de Mme Merkel | Le Monde de Demain

Renoncement de Mme Merkel

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Suite à « une chute dans les sondages, une coalition impopulaire et inefficace, des performances désastreuses lors des récentes élections et d’incessantes luttes houleuses au sein de son alliance  de centre-droite », Angela Merkel a décidé de se retirer à la fin de son mandat en 2021, après avoir été chancelière pendant 13 ans en Allemagne (The Guardian, 3 novembre 2018 ; Libération, 28 octobre 2018). Le mois prochain, elle commencera à se retirer des fonctions les plus importantes en politique allemande en renonçant à la présidence de son parti politique qu’elle dirige depuis 18 ans, l’Union chrétienne-démocrate (CDU). Elle a été qualifiée de « femme la plus puissante du monde », et a aussi été celle qui de facto a dirigé l’Europe pendant de nombreuses années – celle qui a œuvré à la construction d’un consensus – et a influencé de manière stable à la fois son pays et l’Union européenne. Même si ses détracteurs disent qu’elle a trop cherché à plaire à l’opinion publique tout en ayant fait preuve d’une vision étriquée, la bonne opinion publique à son égard a changé depuis sa décision « d’ouvrir les frontières » en 2015 aux migrants. Actuellement, il n’y a pas de successeur au poste de la chancelière Merkel en 2021 – en tous cas, pas pour le moment. Avec la montée du populisme et du nationalisme, beaucoup d’Européens sont inquiets que son départ laisse un vide en Allemagne et en Europe. Certains voient en Emmanuel Macron le leader européen « par défaut », même si sa popularité est quelque peu fragilisée en France. D’autres se réfèrent à lui de manière fataliste comme « étant le dernier ayant une mission claire et un instinct pour la bonne cause », mais beaucoup craignent qu’il soit trop faible pour influer vraiment sur l’avenir de l’Europe (New York Times, 30 octobre 2018 ; Slate, 11 mai 2018).

Le prochain ou les prochains dirigeant(s) de l’Allemagne et de l’Europe jouera/ont un rôle très important en déterminant le cours de l’histoire européenne. Les prophéties bibliques révèlent qu’un homme fort prendra la barre en Europe et dirigera une puissante « bête » européenne, en impactant durablement le monde – économiquement, politiquement, militairement et religieusement (Apocalypse 13 ; 17). Pour en savoir plus sur ce dirigeant à venir, lisez notre brochure qui s’intitule La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?