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« Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13 :37).
Avant son investiture début mai, le prochain chancelier allemand, Friedrich Merz, réagissait déjà à un « effondrement » de la relation transatlantique. Lors d’un débat faisant suite aux élections fédérales, Merz a déclaré : « Ma priorité absolue sera de renforcer l’Europe le plus rapidement possible, de manière à ce que nous obtenions peu à peu une véritable indépendance vis-à-vis des États-Unis. » Le sentiment d’urgence est tel que le journal L’Écho pose la question : « Parlera-t-on encore de l’Otan dans sa forme actuelle d’ici à son prochain sommet, fin juin ? L’Allemand pose ouvertement la question, et celle, corollaire, de savoir “si nous ne devrons pas établir beaucoup plus rapidement une capacité de défense européenne autonome” » (L’Écho, 24 février 2025).
Il semble que Merz soit beaucoup plus affirmé que son prédécesseur et qu’il ait des objectifs plus ambitieux pour renforcer le rôle de leader de l’Allemagne en Europe (Politico, 21 février 2025). Certains analystes mettent en garde contre d’éventuels conflits entre le nouveau chancelier et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en raison de leur passé politique. D’autres pensent que ces deux dirigeants travailleront ensemble pour propulser l’Allemagne à la tête de l’Europe. Friedrich Merz veut accélérer l’indépendance vis-à-vis des États-Unis. Il souhaite non seulement créer une armée européenne forte et autonome ainsi qu’une force de dissuasion nucléaire, mais aussi obtenir le soutien total et rapide des autres pays de l’UE. Cela pourrait convenir à certaines nations, mais probablement pas pour toutes, conduisant à un retour en force de l’expression « une Europe à deux vitesses » (Conseil européen pour les relations internationales, 20 février 2025).
De nombreuses nations européennes ont désormais la volonté politique (et sont sous la pression géopolitique) de pousser au moins certains pays de l’UE à agir ensemble. Ceux qui ne le feront pas pourraient être laissés pour compte. Les mesures prises par les dirigeants européens dans les mois à venir pourraient « conduire à l’institutionnalisation d’une Europe à deux vitesses […] définissant un camp hautement intégré [dans le nord de l’Europe], l’Europe méditerranéenne du sud restant à la traîne » (ibid.). Les semaines à venir apporteront sans aucun doute de grands changements dans l’orientation et les ambitions européennes et dans la position de l’Allemagne qui est appelée à jouer un rôle prophétique important en Europe.
Alors que des chercheurs étudiaient l’impact des engrais sur le rendement des cultures depuis près de 170 ans dans le comté de Hertfordshire, en Angleterre, cette étude sur la production de foin s’est réorientée sur l’impact des engrais sur d’autres espèces végétales poussant dans les exploitations fourragères. Ces recherches ont permis de tirer des conclusions claires : « L’engrais diminuait de moitié l’abondance des pollinisateurs et réduisait leur diversité dans les prairies agricoles » (GEO, 21 janvier 2025).
Selon un article récent des chercheurs, l’augmentation des quantités d’azote, de potassium et de phosphore épandues sur les pâturages a divisé par cinq le nombre de fleurs et par deux le nombre d’insectes pollinisateurs. Les abeilles sont les plus touchées. Dans les terres cultivées où aucun engrais n’a été utilisé, les abeilles étaient neuf fois plus nombreuses que dans les champs ayant reçu des quantités maximales d’engrais. Les chercheurs ont également appris que les engrais favorisent la prolifération des herbes à croissance rapide, ce qui a pour effet d’évincer les autres herbes et fleurs, ainsi que de réduire le nombre de pollinisateurs.
Bien que les pollinisateurs ne soient pas trop importants pour les cultures céréalières comme le blé et l’orge, ils sont essentiels pour les fruits et légumes. Lorsque le nombre de pollinisateurs s’effondre en raison de l’utilisation d’engrais dans les pâturages, leur nombre diminue également dans les terres voisines produisant des fruits et des légumes. Paradoxalement, pour maintenir le nombre de pollinisateurs à un niveau élevé, il faut accepter une réduction du rendement des cultures. Il s’agit d’un compromis essentiel pour maintenir un écosystème agricole fort et sain, mais il est peu probable que ce compromis soit accepté dans une société focalisée sur le rendement.
Les « méga-fermes » sont-elles vraiment idéales ? La Bible montre que l’agriculture pourra revenir à un environnement plus personnel et plus familial après le retour du Christ (Michée 4 :4). Lorsque le volume et les profits ne seront plus le moteur principal de la production alimentaire, la création fonctionnera à nouveau comme Dieu l’a prévu.
La grippe aviaire H5N1 continue de faire parler d’elle. Elle infecte des oiseaux, du bétail, des otaries et même des êtres humains. Les scientifiques avertissent que cette souche de grippe aviaire est unique, agissant comme une maladie « panzootique » qui a la capacité de franchir les barrières entre plusieurs espèces (Science & Vie, 8 janvier 2025). Comme l’a fait remarquer un professeur de l’université de Nottingham, « la panzootie est presque une nouveauté, et nous ne savons pas quel type de menace elle représente […] Certains virus peuvent infecter plusieurs espèces et d’autres peuvent provoquer des épidémies massives, mais nous n’avons pas tendance à avoir cette combinaison – c’est un phénomène nouveau […] C’est ce que le H5N1 est en train de faire et c’est pourquoi cela le rend si imprévisible […] C’est unique et nouveau dans notre vie et notre mémoire » (The Guardian, 15 janvier 2025).
Le virus H5N1 a désormais été transmis à plus de 48 espèces différentes de mammifères et il semble continuer à se propager. Comme l’a souligné le chercheur Ed Hutchinson, travaillant pour le Conseil de la recherche médicale à l’université de Glasgow, « il est très difficile pour les maladies infectieuses de cesser de s’attaquer à des espèces spécialisées et de s’étendre à une nouvelle espèce. Lorsque cela se produit, c’est spectaculaire et inquiétant. » Ce virus a entraîné la mort de millions d’oiseaux de mer entraînant un déclin massif de leurs populations, ainsi que la mort de dizaines de milliers d’otaries et d’éléphants de mer. « La réduction des habitats, la perte de biodiversité et l’intensification de l’agriculture créent des incubateurs parfaits pour que les maladies infectieuses passent d’une espèce à l’autre ». Alors que « les trois quarts des maladies émergentes peuvent [désormais] être transmises entre les animaux et les humains », certains tirent la sonnette d’alarme : « La panzootie pourrait devenir une des principales menaces de notre époque pour la santé et la sécurité des êtres humains » (The Guardian, 15 janvier 2025).
Heureusement, la grippe aviaire n’est pas encore contagieuse entre les êtres humains eux-mêmes, mais les implications de telles maladies panzootiques donnent à réfléchir. Jésus-Christ révéla à l’apôtre Jean qu’avant Son retour, l’humanité connaîtrait la pire période de maladies, d’épidémies, de pestes et de mortalité de son histoire, y compris des morts causées par les animaux (Apocalypse 6 :7-8). Ce nouveau phénomène de panzootie est à surveiller à l’approche de la fin des temps.
Les combats se poursuivent au Congo pour le contrôle des ressources. Récemment, les forces rebelles du M23, basées au Rwanda, se sont emparées de Goma, le plus grand centre régional du Congo, où vivent environ deux millions de personnes. Alors que le M23 continue de prendre le contrôle d’autres villes dans la région, la ville de Goma « est un site clé dans la province du Nord-Kivu, ravagée par le conflit, dont les minerais sont essentiels à une grande partie de la technologie mondiale. Des groupes rebelles différents se disputent depuis longtemps le contrôle des richesses minières de l’Est du Congo. Le conflit a souvent dressé les groupes ethniques les uns contre les autres, les civils étant contraints de fuir leurs maisons et de chercher refuge auprès des groupes armés » (AP News, 27 janvier 2025).
Le gouvernement congolais a annoncé se trouver « en situation de guerre » avec les rebelles rwandais du M23. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné l’attaque du M23 et appelé au retrait ainsi qu’au rétablissement de la souveraineté du Congo. « Les conflits armés [en République démocratique du Congo] ont provoqué le déplacement interne de plus de sept millions de personnes. Les organisations de défense des droits de l’homme ont fait état d’atrocités, notamment des massacres, des violences sexuelles et le recrutement d’enfants soldats » (Deutsche Welle, 28 janvier 2025).
Bien que de nombreux groupes aient combattu le gouvernement congolais pendant des années, essayant de tirer profit des richesses du Congo, l’escalade actuelle des combats est très inquiétante. Plus de sept millions de Congolais ont déjà été déplacés en raison des combats qui se déroulent dans tout le pays. La paix entre les belligérants semble inatteignable.
L’apôtre Jacques écrivit que la cause de toutes les guerres est étroitement liée à la convoitise et à la cupidité des hommes (Jacques 4 :1-3). Seul le Sauveur de ce monde, Jésus-Christ, pourra apporter une paix réelle et durable.