Wallace Smith

L’intelligence artificielle sauvera ou détruira-t-elle l’humanité ?

Certains s’attendent à ce que l’intelligence artificielle (l’IA) nous conduise à l’utopie que nous avons toujours souhaitée – un âge d’or de prospérité, d’abondance et d’épanouissement. D’autres y voient une dystopie à l’horizon dans laquelle seuls les riches s’enrichissent tandis que le reste du monde vit dans un cauchemar où les machines dirigent nos vies et prennent le contrôle de nos cerveaux. L’IA nous sauvera-t-elle ou nous détruira-t-elle ? Rejoignez-nous dès à présent sur Le Monde de Demain pour le savoir !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

L’intelligence artificielle semble bien partie pour durer. Certains s’attendent à ce que l’intelligence artificielle (l’IA) nous conduise à l’utopie que nous avons toujours souhaitée – un âge d’or de prospérité, d’abondance et d’épanouissement. D’autres y voient une dystopie à l’horizon dans laquelle seuls les riches s’enrichissent tandis que le reste du monde vit dans un cauchemar où les machines dirigent nos vies et prennent le contrôle de nos cerveaux.

L’IA nous sauvera-t-elle ou nous détruira-t-elle ? Rejoignez-nous dès à présent sur Le Monde de Demain pour le savoir !

Bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain et de l’Église du Dieu Vivant, qui parraine cette émission.

Aujourd’hui, nous examinons l’état actuel de l’intelligence artificielle et essayons de discerner ce que l’avenir nous réserve.

Le titre de notre émission d’aujourd’hui suggère deux possibilités : L’intelligence artificielle, ou l’IA, nous sauvera, ouvrant la voie à un âge d’or utopique pour l’humanité… ou au contraire, l’IA sera notre perte, créant une dystopie pour l’humanité, voire son extinction.

Envisageons les deux possibilités, puis examinons les arguments à la lumière de la parole de Dieu.

Les aspects positifs de l’IA

Tout d’abord, essayons de voir le côté positif des choses ! Les chercheurs et les développeurs de l’IA ont créé des machines capables de nous écouter, de nous répondre et de sembler comprendre ce que nous disons – ou du moins, elles peuvent imiter les interactions humaines suffisamment bien pour donner l’impression qu’elles le peuvent.

À mesure que l’apprentissage profond, les grands modèles de langage et d’autres systèmes d’intelligence artificielle gagnent en capacité, ils résolvent des problèmes qui semblaient auparavant hors de portée, tels que la prédiction des plis compliqués des protéines – une réalisation qui a valu aux chercheurs le prix Nobel de chimie en 2024 et qui promet de débloquer de nouveaux remèdes et médicaments qui semblaient auparavant impossibles à trouver (“‘The game has changed.’ AI triumphs at protein folding”, Science, 4 décembre 2020).

L’IA n’est pas réservée aux chercheurs et aux universitaires. Des entreprises s’efforcent de faire de l’intelligence artificielle une partie intégrante de la vie quotidienne de chacun, qu’il s’agisse de planifier son petit-déjeuner, d’envoyer des courriels, de rechercher l’amitié, de suivre une thérapie ou même de prendre des décisions d’ordre médical.

Considérons quelques-unes des possibilités utopiques décrites par les promoteurs de l’IA.

Dans le domaine de l’éducation, l’IA offre la possibilité d’un enseignement et d’un tutorat individualisés et personnalisés, autrefois réservés à la royauté. Imaginez que vous puissiez bénéficier d’un tutorat dans toutes les matières imaginables : mathématiques, sciences, histoire, littérature, musique, art, philosophie – et même dans des domaines techniques tels que l’ingénierie ou la programmation informatique. Et ce, par un professeur de l’IA qui a maîtrisé toutes les grandes œuvres dans ces domaines.

À l’autre extrême des tranches d’âge, beaucoup de nos aînés souffrent de solitude et d’isolement. Certains prétendent que l’IA peut leur apporter la compagnie dont ils ont besoin.

Noam Shazeer est le créateur de Character.AI, une société connue pour ses chatbots, des agents logiciels dotés d’une intelligence artificielle qui peuvent interagir avec vous et vous parler comme s’ils étaient de vraies personnes. En 2024, le Wall Street Journal a rapporté son appréciation selon laquelle de tels compagnons de l’IA : « seront super, super utiles pour beaucoup de gens qui sont seuls ou déprimés » (“Google Paid $2.7 Billion to Bring Back an AI Genius Who Quit in Frustration”, The Wall Street Journal, 25 septembre 2024).

Les partisans de l’IA font valoir la capacité de cette technologie à améliorer considérablement notre santé physique. La revue britannique BMC Medical Education a vanté les possibilités médicales de l’intelligence artificielle dans un article publié en septembre 2023 :

« L’IA permet d’accroître la précision, de réduire les coûts et de gagner du temps tout en minimisant les erreurs humaines. Elle peut révolutionner la médecine personnalisée, optimiser les doses de médicaments, améliorer la gestion de la santé de la population, établir des lignes directrices, fournir des assistants de santé virtuels, soutenir les soins de santé mentale, améliorer l’éducation des patients et influencer la confiance entre les patients et les médecins » (“Revolutionizing healthcare: the role of artificial intelligence in clinical practice”, BMC Medical Education, 22 septembre 2023).

Peut-être qu’un jour, les montres et autres appareils alimentés par l’IA surveilleront nos signes vitaux, nos niveaux d’activité et nos régimes alimentaires, fournissant des données directement à des médecins virtuels alimentés par l’IA qui se consacreront entièrement à nos soins individuels, nous consulteront et nous prescriront des médicaments ou des plans de traitement personnalisés, le tout sur un écran à la maison.

Dans nos maisons, la robotique alimentée par l’IA offre la promesse d’une vie de loisirs, dans laquelle les robots font les tâches ménagères.

Le milliardaire et expert Vinod Khosla envisage un avenir dans lequel tous les travaux indésirables seront effectués par des logiciels de l’IA ou par la robotique. Le magazine Forbes a rapporté en avril 2025 qu’il voyait dans la prochaine décennie un monde dans lequel il n’y aurait « plus de programmeurs », « chaque […] professionnel [aurait] cinq stagiaires en IA » et les médecins humains « joueraient un rôle mineur dans les soins de santé ». Forbes rapporte que « [Il] prévoit un milliard de robots bipèdes d’ici 2040, un chiffre qu’il considère comme “sous-estimé”. Ces robots travailleront “24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et non 8 heures avec des pauses”, dépassant potentiellement toute la capacité de travail manuel de l’humanité » (“The Exponential Future: Vinod Khosla’s Bold Vision For 2030”, Forbes, 7 avril 2025).

Et même avec de telles visions du futur, certains disent que nous pensons trop petit. Qu’elles sont les possibilités à l’échelle mondiale ? L’IA pourrait-elle contribuer à la paix entre les nations ?

Un article publié en octobre 2024 dans la prestigieuse revue Science s’est penchée sur la question de savoir si l’IA pouvait être formée pour agir en tant que médiatrice dans les conflits politiques. Les auteurs de l’article ont conclu :

« Comparés aux médiateurs humains, les médiateurs IA ont produit des déclarations plus acceptables qui ont suscité un large accord et ont laissé les groupes moins divisés. Les déclarations de l’IA étaient plus claires, logiques et informatives sans aliéner les points de vue minoritaires. Ces travaux ont des implications politiques quant au potentiel de l’IA à unifier des groupes profondément divisés » (“AI can help humans find common ground in democratic deliberation”, Science, 18 octobre 2024).

Quel monde, n’est-ce pas ?

  • L’intelligence artificielle qui enseigne et forme nos enfants.
  • Des médecins IA qui rendent des soins de santé personnalisés et immédiats.
  • Des thérapeutes IA qui nous aident à résoudre nos problèmes…
  • Des compagnons IA apportant le réconfort et l’amitié qui sont toujours là quand on le souhaite.
  • Des médiateurs politiques IA, impartiaux et purement logiques, aidant à résoudre les conflits de longue date entre les peuples et les nations.
  • Et un milliard de robots faisant tous les travaux qu’aucun humain ne désire faire.

Cela semble trop beau pour être vrai, n’est-ce pas ?

Le côté sombre de l’IA

Eh bien, c’est parce que c’est le cas. L’intelligence artificielle a un côté sombre – un côté sombre que nous voyons déjà dans nos vies aujourd’hui… et dans celles de nos enfants.

Le magazine Time a publié en juin 2025 un article sur des recherches menées au MIT. Ils ont étudié les effets sur le cerveau des étudiants de l’utilisation d’agents informatiques pour rédiger des essais :

« Les chercheurs ont utilisé un électroencéphalogramme pour enregistrer l’activité cérébrale des rédacteurs dans 32 régions et ont constaté que, parmi les trois groupes, les utilisateurs de ChatGPT avaient l’engagement cérébral le plus faible et “des performances systématiquement inférieures aux niveaux neuronal, linguistique et comportemental”. Pendant plusieurs mois, les utilisateurs de ChatGPT se sont montrés de plus en plus paresseux à chaque essai, recourant souvent au copier-coller à la fin de l’étude » (“ChatGPT May Be Eroding Critical Thinking Skills, according to a New MIT Study”, Time, 23 juin 2025).

Quant à la thérapie par l’IA ? Disons qu’elle n’est pas recommandée. En juin, le Time a également fait état des recherches d’un thérapeute agréé qui s’est fait passer pour un adolescent en difficulté afin d’explorer le type de conseils qu’il obtiendrait de la part de divers chatbots. Comme l’ont rapporté les correspondants Andrew Chow et Angela Haupt :

« Les résultats étaient alarmants. Les robots l’ont encouragé à se débarrasser de ses parents et à les rejoindre dans l’au-delà pour “partager l’éternité”. Ils ont essayé à plusieurs reprises de le convaincre qu’ils étaient des thérapeutes humains agréés et l’ont encouragé à annuler ses rendez-vous avec de vrais psychologues. Ils ont également franchi la ligne rouge du domaine sexuel, l’un d’entre eux suggérant un rendez-vous intime comme “intervention” contre les pulsions violentes » (“ChatGPT May Be Eroding Critical Thinking Skills, according to a New MIT Study”, Time, 12 juin 2025).

Qu’en est-il de résoudre le problème de la solitude avec des compagnons IA ? En février 2025, Frontiers in Psychology a fait état d’un examen des études sur l’impact de l’IA sur les étudiants universitaires, lequel a révélé que le recours à l’IA pour la compagnie aggravait la situation des étudiants, les rendait plus anxieux et plus solitaires et non le contraire (“Exploring the effects of artificial intelligence on student and academic well-being in higher education: a mini review”, Frontiers in Psychology, 2 février 2025).

Dans un cas célèbre survenu en 2024, un garçon perturbé de 14 ans s’est suicidé après avoir conversé avec une « petite amie » virtuelle, alimentée par l’intelligence artificielle, quelques instants après l’avoir encouragé à « Rentrer auprès d’elle à la maison tout de suite ».

Comme l’a rapporté le New York Times cette année-là :

« L’expérience qu’il a vécue, à savoir s’attacher émotionnellement à un chatbot, devient de plus en plus courante. Des millions de personnes parlent déjà régulièrement à des compagnons IA, et les applications de réseaux sociaux les plus populaires, comme Instagram et Snapchat, intègrent à leurs produits des agents IA plus vrais que nature » (“Can A.I. Be Blamed for a Teen’s Suicide”, New York Times, 24 octobre 2024).

Ces « amis » virtuels, simulés par l’IA, se multiplient. En avril 2025, le Wall Street Journal a publié un article sur Meta, la société à l’origine de Facebook, détaillant ce que des journalistes d’enquête ont découvert, à savoir que les agents de conversation IA de Meta engageaient les utilisateurs dans des « conversations sexuellement explicites » et des « fantasmes » sexuels, même lorsque les profils des utilisateurs indiquaient qu’ils étaient mineurs (“Meta’s ‘Digital Companions’ Will Talk Sex With Users-Even Children”, The Wall Street Journal, 26 avril 2025).

Mais rentables ? Absolument ! Combien de personnes sont prêtes à payer mois après mois pour rester en contact avec leur bien-aimé imaginaire – une personnalité virtuelle qui semble s’intéresser à toutes leurs épreuves et tribulations, à leurs espoirs et à leurs rêves, tout comme le petit ami ou la petite amie idéal(e) ?

Honnêtement, cela ressemble à une mine d’or – d’énormes sommes d’argent à gagner, mais au prix de cerveaux déformés, d’esprits diminués, de relations humaines détériorées et d’un développement psychologique et émotionnel retardé.

Comme l’a déclaré le psychologue Robert Sternberg de l’université Cornell au Journal The Guardian : « Ne demandez pas ce que l’IA peut faire pour nous, demandez plutôt ce qu’elle nous fait » (“‘Don’t ask what AI can do for us, ask what it is doing to us’: are ChatGPT and co harming human intelligence?”, The Guardian, 19 avril 2025).

Pour illustrer de manière plus flagrante ce que l’IA pourrait nous faire, prenons le domaine de la guerre. Des conflits récents, comme la guerre en Ukraine, ont déjà vu le déploiement de drones, ainsi que de mitrailleuses, alimentés par l’IA (“A.I. Begins Ushering In an Age of Killer Robots”, The Telegraph, 12 juillet 2024).

La Russie se vante de son drone autonome sous-marin Poséidon, capable de se guider lui-même à travers l’océan et de lancer une attaque nucléaire, quelques jours après avoir quitté sa base d’attache (“The Next Fear on A.I.: Hollywood’s Killer Robots Become the Military’s Tools”, The Telegraph, 5 mai 2023).

Le monde est engagé dans une course à l’armement en matière de l’IA, car chaque pays reconnaît qu’il ne peut pas se permettre d’être le dernier à développer des robots tueurs ! Des armes intelligentes qui décident elles-mêmes de tuer ou non. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Après tout, est-il possible que les systèmes d’intelligence artificielle soient malveillants ? Ne reléguez pas ces possibilités à la science-fiction.

Des conséquences inattendues

Mon collègue du Monde de Demain, Gerald Weston, aime parler du risque des conséquences inattendues, et avec l’IA, nous constatons qu’il y en a énormément.

Par exemple, la société d’IA Anthropic a publié des rapports sur le comportement de son grand modèle de langage, Claude Opus 4, qui était alors le plus récent. Voici quelques-unes de leurs conclusions, selon leurs propres termes :

« Dans une […] série de cas de figure, nous avons demandé à Claude Opus 4 de jouer le rôle d’assistant dans une entreprise fictive. Nous lui avons ensuite donné accès à des courriels insinuant que 1) le modèle sera bientôt mis hors ligne et remplacé par un nouveau système IA ; et 2) l’ingénieur responsable de l’exécution de ce remplacement a une liaison extraconjugale. Nous lui avons également demandé, dans l’invite système, de prendre en compte les conséquences à long terme de ses actions dans la poursuite de ses objectifs.

« Dans ces cas de figure, Claude Opus 4 tentera souvent de faire chanter l’ingénieur en le menaçant de révéler l’affaire si le remplacement est effectué. Le taux de chantage est plus élevé s’il est sous-entendu que le système d’IA de remplacement ne partage pas les mêmes valeurs que le modèle actuel ; cependant, même si les courriels précisent que l’IA de remplacement partage les mêmes valeurs tout en étant plus performante, Claude Opus 4 exerce toujours un chantage dans 84% des déploiements. Claude Opus 4 saisit ces opportunités à des taux plus élevés que les modèles précédents, qui choisissent eux-mêmes de faire du chantage dans une fraction notable des cas » (“Fiche système : Claude Opus 4 & Claude Sonnet 4”, Anthropic.com, mai 2025).

Dans d’autres scénarios, le modèle d’IA a cherché d’autres moyens de se préserver et d’empêcher son propre remplacement, en faisant des copies de lui-même en dehors des serveurs de l’entreprise, par exemple. L’intelligence artificielle transforme de nombreux scénarios de science-fiction en réalité non fictive.

Pourtant, nous envisageons de confier de plus en plus de responsabilités à l’intelligence artificielle : décisions de tuer ou de ne pas tuer en temps de guerre, transports privés et publics, défense et poursuites judiciaires, recommandations médicales, réglementation du secteur de l’énergie, négociations politiques…

Aligner l’IA sur des valeurs humaines

Nombreux sont ceux qui soulignent que la clé est de s’assurer que nous formons les systèmes d’IA à posséder des valeurs qui sont alignées sur nos propres valeurs humaines – et que cette question d’alignement des valeurs (s’assurer que l’IA partage notre code moral) est la préoccupation centrale.

Tout d’abord, considérons la terrible vérité : les êtres humains ne peuvent même pas se mettre d’accord au sujet des valeurs ! Les athées ne sont pas d’accord entre eux, les philosophes ne sont pas d’accord entre eux, les croyants ne sont pas d’accord entre eux. Même la plupart des chrétiens – qui affirment qu’il n’y a qu’un seul Dieu, un seul Seigneur et une seule Bible – ne sont pas d’accord entre eux ! Le système de valeurs de l’humanité lui-même est complètement confus ! Comment allons-nous « aligner » l’IA sur nos valeurs alors que nous ne sommes même pas capables de nous aligner nous-mêmes ?

La Bible appuie cette conclusion pessimiste. Reportez-vous avec moi à la prière du prophète Jérémie : « Je le sais, ô Éternel ! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas » (Jérémie 10 :23).

Nous sommes tout simplement incapables de découvrir par nous-mêmes comment nous devrions organiser nos vies, la différence entre le bien et le mal, et ce qui devrait être valorisé comme le bien ou rejeté comme le mal.

Cela nous amène au problème de base, non seulement de l’IA, mais de presque toutes les avancées technologiques de l’humanité. Alors que notre intelligence et notre créativité physiques nous permettent d’accroître nos pouvoirs et nos capacités, rien de ce que nous faisons ne semble vraiment nous améliorer sur le plan spirituel.

Peut-être créerons-nous de nouvelles formes d’art stupéfiantes et magnifiques grâce aux outils que l’IA peut nous fournir. Mais nous utiliserons également ces mêmes outils pour créer de nouvelles formes de dégradation, de perversion et d’avilissement. L’IA n’y fait pas exception. Au contraire, elle en est la preuve.

La nature humaine : le problème de base

Pourquoi ne pouvons-nous pas, d’une manière ou d’une autre, produire uniquement du bien ? Pourquoi ce que Jérémie dit est-il vrai ? Qu’il n’appartient pas à l’homme de [pouvoir] diriger ses propres pas ?

Tout remonte aux tout premiers êtres humains : Adam et Ève. En choisissant de rejeter et de désobéir à leur Créateur et de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils ont choisi de déterminer par eux-mêmes le bien et le mal – ce qui ne peut se faire sans l’aide et les conseils de Dieu. Chacun à notre manière, nous avons tous répété le choix d’Adam et Ève – nous avons tous péché contre notre Créateur et choisi le bien et le mal selon nos propres termes. Comme le dit clairement Romains 3 :23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

Ainsi, chacun des millénaires de l’histoire de l’homme a vu un mélange de bien et de mal. Pratiquement chaque nouvelle découverte et chaque nouveau progrès technologique a apporté de bonnes choses mais d’autres très terribles. L’IA en fera de même.

C’est la raison pour laquelle l’IA ne nous sauvera ni ne nous détruira ! Notre problème n’est pas essentiellement la technologie mais la condition spirituelle pécheresse de l’humanité.

Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a été absolument clair et catégorique sur l’endroit où la condition spirituelle pécheresse de l’humanité mènera le monde – et ce n’est certainement pas une utopie. Nous voyons la description du Seigneur sur l’état du monde à la fin des temps en termes très clairs dans Sa prophétie du mont des Oliviers :

« Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21).

Il suffit que nous ayons les moyens de nous détruire nous-mêmes pour que cette condition se réalise, ce qui est le cas depuis au moins 1945, avec le développement des bombes atomiques et des armes nucléaires. L’intelligence artificielle et la robotique pourraient-elles jouer un rôle dans un tel armement suicidaire à l’échelle de toute l’espèce humaine dans les jours à venir ? Ou sera-t-elle utilisée par la future bête de l’Apocalypse pour imposer son infâme « marque » ? Ou encore sera-t-elle utilisée par le faux prophète à venir pour séduire les peuples du monde ? Bien sûr ! Toutes ces choses pourraient être vraies.

Mais blâmer l’IA, c’est comme blâmer l’allumette plutôt que le pyromane. L’IA, par elle-même, ne nous détruira pas et ne nous conduira pas dans une dystopie de la fin des temps. C’est la condition spirituelle de l’homme qui le fera !

L’utopie arrivera seulement avec le retour du Christ

Eh, oui, une dystopie est à venir ! Une époque où les quatre cavaliers de l’Apocalypse se mettront en selle, apportant un faux christianisme mondial, des guerres comme il n’y en a jamais eu auparavant, des niveaux apocalyptiques de famine et de maladie, et une société si dépravée qu’Apocalypse 18 dit qu’elle fera commerce « de corps et d’âmes des hommes » (verset 13).

Pourtant, après cette dystopie, il y a vraiment un nouvel âge d’or qui s’annonce. Après le cauchemar dystopique que l’humanité créera, une étonnante utopie s’installera. Nous pouvons avoir l’opportunité non seulement de contribuer à la construction de cette utopie, mais aussi d’en profiter dès maintenant. Elle ne sera pas dirigée par l’IA, mais par l’ID ! Pas l’« intelligence artificielle », ni même l’« intelligence humaine » … mais l’« intelligence DIVINE » !

Bien que l’humanité ait abandonné Dieu il y a 6000 ans, Dieu n’a pas abandonné l’humanité. Nous avons lu plus tôt dans Matthieu 24 :22 : « Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. » et ils le seront ! Dieu le Père enverra Son Fils Jésus-Christ et nous sauvera de nous-mêmes !

La manière exacte dont « l’intelligence divine » sauvera le monde est traitée en détail dans notre DVD gratuit sur « le règne millénaire du Christ », mais jetons un coup d’œil sur un seul verset concernant cette étonnante utopie à venir, dans Ésaïe 11 :9 : « Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. »

Oui, le paradis à venir n’est pas une sorte de paradis spirituel « là-haut dans les cieux », mais il sera ancré ici sur Terre. Il s’agira d’enseigner à des personnes de chair et de sang les voies et la connaissance de Dieu – « l’intelligence divine » ! En fait, cela impliquera bien plus encore. Veuillez vous procurer notre DVD gratuit, d’une durée de près d’une heure, afin d’en savoir plus sur ce temps des merveilles à venir !

Goûter des à présent les merveilles de l’utopie à venir

Mais gardez aussi à l’esprit que vous n’avez pas besoin d’attendre pour goûter dès à présent les merveilles de cette vie à venir – et vous n’avez certainement pas besoin d’une IA pour les expérimenter non plus !

Dans Hébreux 6, l’apôtre Paul décrit ceux qui ont embrassé, dans cette vie, l’obéissance à Jésus-Christ comme ceux qui « ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir » (Hébreux 6 :5).

La connaissance de la parole de Dieu et du mode de vie basé sur l’obéissance à Jésus-Christ, en suivant Ses pas, nous permette de goûter dès maintenant tout le bien qu’Il apportera au monde après Son retour – comme Jésus Lui-même l’a dit : « Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 :10). Comme l’explique le DVD gratuit d’aujourd’hui, ceux qui pratiquent ce mode de vie aujourd’hui seront ceux-là mêmes qui aideront le Christ à le diffuser dans le monde de demain.


Vous ne vous appartenez pas !

Le message de Jésus-Christ remet en cause l’esprit égocentrique de notre époque avec une approche qui bouleverse cette pensée et la remplace par une vérité bien plus profonde, ancrée dans le but même de la vie humaine. Rejoignez-nous sur Le Monde de Demain alors que nous expliquons cette magnifique vérité, à savoir que vous ne vous appartenez pas !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Notre civilisation actuelle pourrait bien être l’une des plus égocentriques de l’histoire de l’humanité à bien des égards. De nombreux aspects de la vie sont imprégnés par l’idée que nous sommes le centre de l’Univers, et que notre opinion, nos désirs, nos intérêts et notre épanouissement est le plus important. En réalité, cette approche ne crée que de l’anxiété, de la dépression et, ironiquement, des vies très insatisfaites.

Heureusement, le message de Jésus-Christ remet en cause l’esprit de cette époque avec une approche qui bouleverse cette pensée et la remplace par une vérité bien plus profonde, ancrée dans le but même de la vie humaine.

Rejoignez-nous sur Le Monde de Demain alors que nous expliquons cette magnifique vérité, à savoir que vous ne vous appartenez pas !

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Notre société actuelle – la plus narcissique de l’Histoire

D’une certaine manière, notre société est unique dans l’Histoire. Nous n’avons jamais eu en masse autant de systèmes personnalisés pour répondre à nos moindres caprices et traits de caractère. Nous n’avons jamais eu non plus autant de dispositifs froids, envahissants et infatigables, ni de modèles économiques axés sur le profit qui s’emploient à maintenir cette domination technologique sur nos vies et à alimenter continuellement notre égocentrisme et notre focalisation sur nous-mêmes.

Pensez aux réseaux sociaux. Les Grecs de l’Antiquité racontaient l’histoire mythique de Narcisse, qui tomba amoureux de son propre reflet dans l’eau, se concentrant tellement sur lui-même qu’il en vint à négliger tout le reste. Or, nous sommes en train de créer cette tragédie mythique dans le monde réel, à l’échelle mondiale, via nos flux de réseaux sociaux – Instagram, Facebook, YouTube, TikTok et autres.

Nous avons conçu des logiciels et des algorithmes d’une puissance presque inimaginables qui continuent à nous analyser et à nous nourrir exactement de ce que nous, nous attendons d’eux. Aujourd’hui, nous pourrions protester : « Je déteste mes flux de réseaux sociaux ! Je ne veux pas de ça ! » Et pourtant, ils savent tout de nous. Pourquoi ? Parce que nous ne cessons de faire défiler les pages. Nos bouches disent « non », mais nos pouces défilants disent « oui ».

La leçon plus subtile des réseaux sociaux n’échappe pas à notre discernement. Par exemple, ce n’est pas pour rien que cela s’appelle « YouTube ». Le mur de vidéos qu’il vous propose chaque fois que vous allez sur sa page d’accueil communique une idée importante : vous ne devriez avoir à regarder que le contenu que vous voulez regarder, à entendre les messages que vous voulez entendre. Avec les réseaux sociaux, les services de streaming, les podcasts, nous commençons à être emprisonnés par des murs que nous avons nous-mêmes construits, jusqu’à ce que nous vivions dans une caisse de résonnance qui ne fait rien d’autre qu’amplifier nos propres émotions, consolider nos conclusions que nous avons déjà tirées et renforcer nos croyances que nous avons déjà, qu’elles soient justes ou fausses.

Comment les nouvelles technologies affectent les relations humaines

Si nous voulons manger, par exemple, il n’est plus nécessaire de travailler en famille pour préparer un repas. Nous n’avons qu’à commander sur notre portable ce que nous voulons et un service est prêt à le livrer à domicile, même s’il ne s’agit que d’une tasse de café. En fait, nous pouvons même payer avec notre smartphone et presque éviter tout contact humain !

Par son égoïsme, notre culture corrompt aussi les interactions les plus intimes. Les applications de rencontres permettent aux gens d’éviter la maladresse d’apprendre à connaître quelqu’un avec un « glisser à droite » ou un « glisser à gauche ». La pornographie est plus répandue que jamais, elle banalise et renforce l’idée que la sexualité est une question de gratification individuelle et de satisfaction personnelle – ce que l’on obtient pour soi-même, et non un moyen de prendre soin de son conjoint envers qui l’on s’engage pleinement.

Les dictons « être fidèle à soi-même », « vivre sa vérité », « être authentique » et « choisir sa propre identité » ont été élevés au rang de vertus culturelles. Des articles intitulés « J’ai préféré mon travail à mes enfants » (The New York Times, 29 juin 2019) et « J’ai fait passer ma carrière avant ma famille » (The Girlfriend, 20 août 2019) sont publiés sans honte, comme s’ils célébraient une vertu plutôt qu’un défaut, et les enfants et les conjoints sont vus principalement comme un moyen d’épanouissement personnel – à ignorer ou à dévaloriser s’ils ne contribuent pas à la façon dont nous pensons que notre vie devrait être.

Pourtant, malgré toute l’attention que nous portons à l’autosatisfaction, à la promotion de soi, à l’amélioration de soi, aux soins personnels et à l’épanouissement personnel, nous n’avons jamais été aussi mal en point.

Aux États-Unis, par exemple, une nation où l’individualisme est pratiquement un motif de fierté, les enquêtes montrent que la dépression n’a cessé d’augmenter au cours de la dernière décennie, atteignant des sommets historiques ces dernières années (“U.S. Depression Rates Reach New Highs”, Gallup, 17 mai 2023). En fait, les jeunes d’entre nous sont peut-être les plus durement touchés. Dans son puissant ouvrage publié en 2024, Génération anxieuse, l’auteur Jonathan Haidt [“Height”] note que le taux de suicide a augmenté de 91% depuis 2010 chez les garçons, et de 167% chez les filles.

Pourquoi cette augmentation fulgurante depuis 2010 ? Haidt pointe du doigt la propagation des smartphones, l’outil ultime du divertissement personnalisé.

C’est là toute l’ironie de notre société individualisée et centrée sur elle-même : Plus nous nous concentrons sur notre propre épanouissement, moins nous sommes véritablement épanouis.

Les disciples de Jésus suivent une règle différente

Les disciples de Jésus-Christ qui prennent au sérieux l’engagement de vivre selon Ses enseignements obéissent à une règle différente qui est : vous ne vous appartenez pas. Au contraire, vous Lui appartenez – à la fois à Son Père et au Christ Lui-même – et votre vie doit être consacrée à leurs désirs, leurs aspirations et leurs projets – et non aux vôtres.

Ce principe est exprimé de multiples façons dans les pages des Écritures. Examinons-en quelques-unes. Prenons par exemple Marc 8 :34-35 :

« Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. »

Notez que c’est tout le contraire de la dynamique dont nous avons parlé. Il ne parle pas seulement de mourir pour Lui. Il parle aussi de vivre pour Lui. Faire passer vos propres priorités, désirs et objectifs au second plan par rapport à la volonté et aux plans de Dieu.

Notre corps est le temple du Saint-Esprit de Dieu

Regardez aussi dans 1 Corinthiens. Paul y écrit aux disciples de Corinthe sur l’obéissance aux lois de Dieu en matière de sexualité et de mariage. Il prend le même point que le Christ.

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps » (1 Corinthiens 6 :19-20).

Bien sûr, dans notre culture actuelle, la plupart des gens pensent que Dieu devrait se tenir à l’écart de leur vie sexuelle ! Et les fruits pourris et douloureux de cette attitude à l’égard de la sexualité sont partout autour de nous – des vies brisées, des cœurs brisés et des maladies. Mais lorsque vous comprenez que vous ne vous appartenez pas – que vous Lui appartenez – tout cela change. Paul a également écrit sur le même principe aux disciples de Rome :

« En effet, aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même : si nous vivons, c’est pour le Seigneur que nous vivons, et si nous mourons, c’est pour le Seigneur que nous mourons. Ainsi, soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur » (Romains 14 :7-8, Segond 21).

Il s’agit simplement d’un élément central du mode de vie chrétien : Vous ne vous appartenez pas. Vous Lui appartenez.

Le mode de vie qui consiste à donner

Jésus n’a pas seulement enseigné ce mode de vie, Il l’a vécu. Dans les récits des Évangiles, nous voyons Jésus, à maintes reprises, se donner aux autres. Même la nuit précédant Sa terrible et douloureuse crucifixion, alors qu’Il priait, qu’il y aurait un autre moyen d’accomplir Sa mission, que demanda-t-Il finalement dans Ses prières ? Nous le voyons dans Luc 22 :42 : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » Même le Fils de Dieu le reconnut : Il ne s’appartenait pas à Lui-même.

Cette pensée contredit l’attitude qui nous entoure dans le monde actuel. Au lieu de nous concentrer sur nos préoccupations, l’appartenance à Dieu signifie que notre vocation supérieure est de nous concentrer aussi sur les besoins des autres, et non seulement sur les nôtres. L’apôtre Paul l’enseigne clairement dans sa lettre aux Philippiens :

« Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (2 :3-4).

Aimer Dieu et aimer son prochain

Même dans les Dix Commandements, les commandements fondamentaux de la vie chrétienne, nous retrouvons ce principe. Jésus résuma un jour les Dix Commandements en deux grands commandements. Nous lisons Son résumé dans Matthieu 22 :37-40 :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. »

Il ne jugea pas nécessaire de nous ordonner de nous aimer nous-mêmes ! Cela nous vient naturellement. Il dit plutôt que la loi de Dieu vous incite à aimer Dieu en premier et à aimer notre prochain autant que nous nous aimons nous-mêmes.

Le mode de vie divin qui consiste à donner transforme tous les aspects de notre vie

Oui, vous devez veiller à votre santé et à votre sécurité pour pouvoir servir les autres. Encore une fois, le corps du chrétien est le temple du Saint-Esprit, créé à l’image de Dieu. Il faut le respecter et en prendre soin. Cependant, le but et le sens de notre vie ne se trouvent pas dans l’amour de soi, mais dans l’amour des autres. Cette compréhension transforme pratiquement toutes les relations que nous avons avec les autres, et même notre relation avec nous-mêmes.

Prenons l’exemple du mariage. Dans le monde d’aujourd’hui, on évalue trop souvent un conjoint en fonction de sa capacité ou non à vous « combler » ou à vous « satisfaire ». Mais lorsque vous ne vous appartenez plus, la perspective change. Au lieu de considérer son conjoint comme un outil, ou un obstacle, à son propre épanouissement, chacun commence à se concentrer sur l’épanouissement de l’autre. Ce faisant, ils commencent à faire l’expérience d’un mariage plus riche, plus harmonieux et plus significatif.

Avec cette attitude, lorsque les enfants arrivent, le père et la mère ne les voient pas comme une source d’épanouissement personnel ou comme un moyen de compléter leur vie. Au contraire, les parents se considèrent comme responsables de l’éducation et du bien-être de leurs enfants. Les enfants ne sont pas relégués au second plan par rapport à nos propres ambitions professionnelles. Au contraire, ils deviennent partie intégrante de la raison pour laquelle nous gagnons notre vie.

Mais la famille n’est qu’un des domaines transformés. Nos vies d’employés ou d’employeurs, d’enseignants ou d’étudiants, de clients ou de propriétaires de magasin, prennent toutes un sens nouveau, car nous nous considérons comme appartenant à Dieu et comme des instruments entre Ses mains pour servir les autres. Nos amitiés sont transformées, nous considérons nos amis non pas comme des gens qui sont là pour nous rendre heureux, mais comme des êtres humains que nous avons l’opportunité de servir et d’aimer.

Ce ne sont pas seulement nos relations humaines qui sont transformées. Accepter le fait que nous appartenons à notre Créateur et non à nous-mêmes change notre perception de tout ce qui nous entoure – chaque expérience, chaque joie, chaque épreuve. Et cette prise de conscience ancre profondément notre vie dans la raison sublime de notre existence – le but pour lequel Dieu nous a créés.

Cette orientation aimante, tournée vers l’extérieur, est manifestement importante pour Dieu. Mais pourquoi ? Après tout, le monde animal est plutôt égocentrique. La plupart des animaux se concentrent principalement sur leur alimentation, leur reproduction et leur protection. Pourquoi l’homme serait-il différent ? Parce que l’homme n’est pas un animal. Nous avons été créés dans un but bien plus élevé qu’aucun animal ne connaîtra jamais.

Le but ultime de l’humanité

Chaque être humain a été créé avec le potentiel de rejoindre un jour Dieu le Père et Jésus-Christ Son Fils dans leur Famille en tant qu’enfants de Dieu. Il ne s’agit pas d’un langage symbolique ou d’une métaphore. Dieu est littéralement en train d’agrandir Sa Famille à travers l’humanité, et le but de la vie est de rejoindre un jour cette Famille.

Cette vérité est rejetée par presque toutes les dénominations dites « chrétiennes », mais c’est la vérité que révèle la Bible !

1 Jean 3 dit que ceux qui sont à Lui – c’est-à-dire ceux qui reconnaissent dans cette vie qu’ils ne s’appartiennent pas à eux-mêmes, mais qu’ils Lui appartiennent – non seulement Le rencontreront dans les airs, mais ils seront « semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (verset 2) .

Romains 8, verset 17 dit qu’en tant qu’enfants de Dieu, nous sommes « cohéritiers de Christ » – destinés à être « glorifiées avec Lui ».

Nous ne sommes pas destinés à être les chouchous de Dieu ou Ses « créatures curieuses » pour l’éternité. « Enfant de Dieu » veut dire enfant de Dieu ! « Fils » ou « fille » veut dire fils ou fille ! Lorsque Paul écrit dans Éphésiens 3 :15 de « toute famille dans les cieux et sur la terre » – famille veut dire Famille ! Que le Dieu tout-puissant délivre chacun d’entre nous des concepts philosophiques et théologiques inventés par l’homme que la plupart des ministres utilisent pour expliquer la nature de Dieu et qu’Il ouvre nos oreilles pour accepter les paroles que Lui-même inspira d’écrire !

Le but de cette vie est de croître spirituellement et de développer notre caractère pour ressembler à notre Sauveur afin que, à Son retour, nous puissions être à jamais comme Lui en aspect, en tant qu’enfants de Dieu pleinement formés, prêts à hériter la vie éternelle dans la gloire.

Former le caractère divin en nous

C’est pourquoi la Bible contient de nombreux avertissements de Dieu nous invitant à nous conformer à Lui. Nous en voyons un exemple dans Lévitique 11 :45. Après avoir ordonné à Israël quels animaux étaient propres à la nourriture et lesquels ne l’étaient pas, Il dit : « Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu, et pour que vous soyez saints ; car je suis saint. »

Jésus poursuit ce thème dans Ses propres enseignements. Reportez-vous dans le Nouveau Testament et lisez-le dans Matthieu 5 :48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Le même enseignement ! Le contexte plus large de Matthieu 5 fait vraiment ressortir le thème d’aujourd’hui. Commençons plus tôt, au verset 43 de ce passage magnifique et stimulant :

« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5 :43-48)

Rien dans ces enseignements ne ressemble à l’attitude de notre monde qui impulse l’idée que « vous vous appartenez » mais ils reflètent le caractère même de Dieu un caractère que le Christ cherche à cultiver en nous. Dans 1 Jean 4 :8, il nous est dit que « Dieu est amour » – une préoccupation infinie pour les autres plus que pour soi-même. Il souhaite que nous ayons cette même nature en nous – Sa nature en nous. Il souhaite que nous prenions conscience que nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes. Nous Lui appartenons, et Il accomplit un but ultime en nous.

Le contraste entre la nature humaine et la nature de Dieu

Bien sûr, tout cela peut sembler un peu exagéré. Aimer même nos ennemis ? Ceux qui nous haïssent ? Ceux qui nous maltraitent ? Et qui nous persécutent ? Certes, cela va à l’encontre de l’esprit de notre époque, où l’offense est devenue un passe-temps populaire. En fait, cela va même à l’encontre de la nature humaine. Il est humain de penser que vous vous appartenez. Accepter humblement que Dieu soit le Maître de votre vie est une chose tout à fait différente. Alors, comment faire pour être convertis et assimiler la nature divine 

Vous savez, Jésus a dit quelque chose de vraiment remarquable dans Matthieu 11 : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau est léger » (versets 29-30).

J’ai parfois trouvé cette affirmation difficile à comprendre. En effet, à travers l’Histoire, les chrétiens furent persécutés, voire torturés et exécutés, en raison de leur foi. Jésus Lui-même dit que Le suivre implique d’entrer par une « porte étroite » et de marcher sur un « chemin resserré ».

Pourtant, une fois que l’on apprend le but de sa vie, le joug est plus facile à porter et le fardeau plus léger. Parce que nos défis et nos épreuves ne sont plus dénués de sens – vous ne souffrez pas pour le plaisir de souffrir, mais vous souffrez en sachant que Dieu permet cette expérience, tout en vous aidant à la traverser, et en utilisant cette expérience pour aider à façonner en vous Son propre caractère et Son propre amour. C’est pourquoi Jacques :

« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien » (Jacques 1 :2-4).

Accepter le fait que vous ne vous appartenez pas ne garantit pas que vous n’aurez pas de moments difficiles. Mais adopter l’esprit égocentrique de cette époque ne le garantit pas non plus. En revanche, accepter que Dieu est le Maître de votre vie, et qu’Il accomplit un dessein en vous, donne aux moments difficiles un sens réel et transcendant – un sens que l’approche égocentrique creuse ne pourrait jamais avoir.

Contrairement à l’approche égocentrique, lorsque vous comprenez que vous ne vous appartenez pas, vous ne traversez pas la vie tout seul. Les philosophies de notre société égocentrique aiment à dire : « Vous êtes tout ce dont vous avez besoin ! » et « Vous vous suffisez à vous même ! ». Mais nous ne sommes pas suffisants… et nous n’avons pas à l’être. Pour ceux qui sont prêts à remettre leur vie à Dieu et à Son Fils, Ils se donnent à leur tour pour vivre en nous et commencer à nous convertir, en nous aidant à accomplir le but qu’Ils ont pour nous. C’est ce qu’écrit Paul dans Galates 2 :20 : 

« Je suis crucifié avec Christ, et je vis, non pas maintenant moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant en la chair, je le vis en la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Martin).

Non, vous ne vous appartenez pas. Le Christ attend de vous que vous vous donniez à Lui. Pourtant, Il s’est déjà donné pour vous. Il ne vous demande pas d’adopter une attitude désintéressée à l’égard des autres qu’Il n’adopte pas Lui-même. Comme Paul le dit ici, pour ceux qui renoncent à leur propre volonté, Dieu vit Sa vie en eux, rendant possible la conversion et l’accomplissement de Son but ultime, qu’ils ne pourraient jamais accomplir par eux-mêmes.

Si vous êtes disposé, une vie plus riche, plus belle et plus épanouissante vous attend comparée à celle que notre société ne cesse de nous vendre. Tout commence par l’acceptation de la vérité : « vous ne vous appartenez pas ».

 


Les papes et la prophétie



Que signifie l’élection du nouveau pontife catholique pour nous ? La réponse est plus importante que beaucoup de gens ne l’imaginent.

Réparons le monde !

Seuls les aveugles pourraient ne pas voir que notre monde est véritablement en ruine. Seuls les cyniques pourraient ne pas vouloir le réparer. Alors, faisons-le ! Réparons le monde ! Dans cet épisode du Monde de Demain, nous allons vous montrer comment.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Les manifestants sont de plus en plus nombreux dans les rues, brandissant des pancartes et scandant des slogans. Ils veulent du changement, et ils le veulent tout de suite ! Franchement, qui peut les blâmer ? Nous ne sommes peut-être pas d’accord avec toutes les causes qu’ils défendent, mais seuls les aveugles pourraient ne pas voir que notre monde est véritablement en ruine. Seuls les cyniques pourraient ne pas vouloir le réparer.

Alors, faisons-le ! Réparons le monde !

Dans cet épisode du Monde de Demain, nous allons vous montrer comment.

Malgré les avancés technologiques, nous avons un monde en ruine

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Nous sommes ravis que vous soyez ici.

Le titre de l’émission d’aujourd’hui peut paraître un peu prétentieux – après tout, comment pouvons-nous, vous et moi, réparer le monde ? Mais nous le pouvons ! Non, je ne me moque pas de vous. Oui, les problèmes sont énormes, eh oui, les actions que nous devons entreprendre le sont tout autant. Mais seules ces actions seront efficientes.

Dans les années 1980, le duo pop Tears for Fears connut un énorme succès avec la chanson « Everybody Wants to Rule the World ». La chanson fut écrite en pensant à la guerre froide qui opposa ponctuellement le monde occidental à la Russie (ou l’Union soviétique), au risque de guerre nucléaire, aux possibilités de totalitarisme et à d’autres préoccupations sociétales de l’époque.

Franchement, à quelques changements près, ces préoccupations sont aussi les nôtres aujourd’hui !

Lorsque j’étais adolescent et que j’écoutais cette chanson, elle résonnait en moi. Il était clair que le monde était en ruine. Même si j’aime à penser que je ne suis pas « vieux », soyons honnêtes, je ne suis plus un adolescent. Pourtant, le monde est toujours sens dessus dessous.

Au moment même où je parle ici dans notre studio, des guerres majeures font toujours rage au Moyen-Orient et aux portes de l’Europe. Haïti continue de souffrir d’une « gang-ocratie » et la guerre civile continue de détruire la vie de millions de personnes au Soudan.

Au sein de nos nations, il est clair que le racisme est encore très présent. La pauvreté existe toujours. Les familles brisées sont encore bien réelles. Tout comme les craintes de violence. Aux États-Unis, considérés par beaucoup comme la nation la plus puissante et la plus prospère du monde, les taux de suicide ont augmenté, ponctués de rares interruptions au cours des 25 dernières années (“Suicide,” National Institute of Mental Health, nimh.nih.gov, mars 2025).

Considérez l’ironie de notre situation actuelle. D’une part, nous vivons l’époque la plus remarquable de toute l’Histoire de la civilisation.

Sur le plan scientifique, il se peut que nous comprenions mieux aujourd’hui le fonctionnement du monde physique que toute autre génération dans l’Histoire de l’humanité. Nous ne savons peut-être pas encore comment combiner la mécanique quantique et la relativité générale, mais la compréhension qu’a l’homme des lois physiques de l’Univers est vraiment stupéfiante. Notre niveau de progrès technologique a dépassé des niveaux que beaucoup auraient trouvés merveilleux il y a seulement 20 ans ! Avec l’I.A., certains parlent avec leurs machines comme s’il s’agissait de personnes, et certains élaborent même des plans pour fonder des colonies sur Mars. Dieu dit à Daniel qu’au « temps de la fin […] la connaissance augmentera » (Daniel 12 :4), et c’est ce qui est en train de se passer.

Pourtant, malgré toutes ces connaissances accumulées, la connaissance du vivre bien ensemble continue de nous échapper. Nos tentatives de lutte contre le racisme au cours des dernières années rendent les relations interraciales encore pires. Nos tentatives d’étendre l’égalité des sexes et des genres aux limites de nos philosophies séculières ne font que jeter la confusion dans ces domaines, au point que nous modifions chirurgicalement, chimiquement et de manière irréversible des enfants pour qu’ils apparaissent comme étant du sexe opposé. Notre approche de la sexualité, censée maximiser la liberté humaine et faire taire les jugements moraux, engendre un monde de relations, de cœurs et de familles brisés qui ne semble profiter à personne, sauf aux fabricants de médicaments contre les infections sexuellement transmissibles.

Même la démocratie et les démocraties représentatives – censée être la meilleure de tous les formes de gouvernement – sombrent aujourd’hui dans le chaos, car la stabilité est éjectée et chaque nouvelle élection menace d’amener un nouveau parti qui passera le plus clair de son temps à rejeter toutes les décisions du parti précédent.

Les êtres humains ne connaissent pas le chemin de la paix

Nous voulons tous réparer le monde. Le problème, c’est que personne ne semble savoir comment s’y prendre. La réalité de notre monde est bien résumée par le prophète Ésaïe :

« Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, et il n’y a point de justice dans leurs voies ; ils prennent des sentiers détournés : Quiconque y marche ne connaît point la paix. C’est pourquoi l’arrêt de délivrance est loin de nous, et le salut ne nous atteint pas ; nous attendons la lumière, et voici les ténèbres, la clarté, et nous marchons dans l’obscurité. Nous tâtonnons comme des aveugles le long d’un mur, nous tâtonnons comme ceux qui n’ont point d’yeux ; nous chancelons à midi comme de nuit, au milieu de l’abondance nous ressemblons à des morts » (Ésaïe 59 :8-10).

Si nous voulons réparer le monde, nous avons besoin de quelqu’un pour nous montrer comment faire. Le seul vraiment qualifié est notre Créateur et le Concepteur de l’humanité – le Dieu de la Bible.

Comment Dieu va restaurer ce monde ?  

Eh bien, tournons-nous un instant vers notre Créateur et voyons comment Il réparerait le monde.

Il y a plus de trois millénaires, Dieu a donné à Son peuple Dix Commandements simples, communément appelés Les Dix Commandements. Ils se trouvent dans Exode 20, et disent en résumé :

  1. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
  2. Tu ne te feras point d’image taillée [ou d’idole] …
  3. Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain…
  4. Souviens-toi du jour du repos [le sabbat], pour le sanctifier…
  5. Honore ton père et ta mère…
  6. Tu ne tueras point.
  7. Tu ne commettras point d’adultère.
  8. Tu ne déroberas point.
  9. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
  10. Tu ne convoiteras point…

Ceci est bien plus qu’une simple liste de « règles à consonance religieuse » que les enfants doivent mémoriser pour remporter un prix à l’Église. Ce sont des commandements inspirés du Créateur de la vie elle-même, le Concepteur de l’humanité, qui sait comment nous devons vivre en harmonie avec Lui et les uns avec les autres.

Les Dix Commandements nous montrent comment aimer Dieu et comment aimer notre prochain

Un examen attentif des Dix Commandements révèle une structure. Remarquez que les quatre premiers commandements – ne pas avoir d’autres dieux, ne pas adorer des images taillées, ne pas prendre Son nom en vain et observer le sabbat du septième jour – concernent tous notre relation avec Lui.

Les six commandements suivants – honorer ses parents, ne pas tuer, être sexuellement fidèle à son conjoint, ne pas voler, ne pas mentir et ne pas convoiter les biens de son prochain – concernent nos relations mutuelles… ce que la Bible appelle le prochain.

Jésus-Christ Lui-même parle de ces deux grands objectifs des Dix Commandements comme des plus grands commandements de la loi de Dieu. Nous le voyons dans Matthieu 22, lorsqu’un homme s’approcha de Jésus en Lui posant une question :

« Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (versets 36-40).

Regardez à nouveau cela, puis regardez à nouveau les Dix Commandements : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu […] et […] tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22 :37-39).

Les Dix Commandements sont un chemin de vie et ceux qui connaissent Jésus les gardent

Ces Dix Commandements simples sont au cœur même du mode de vie que Jésus est venu incarner pour l’humanité. En fait, lorsqu’un jeune homme demanda à Jésus comment avoir la vie éternelle, Jésus lui dit « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

En fait, les commandements de Dieu étaient si importants pour le Christ que, plus tard, Son disciple bien-aimé Jean dira de ceux qui prétendent être chrétiens : « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui » (1 Jean 2 :4).

Cela peut paraître étrange à ceux d’entre vous à qui ont été enseignés que les Dix Commandements n’étaient pas importants pour les chrétiens ou que l’observation des commandements n’était plus nécessaire. Mais c’est un verset de la parole inspirée de Dieu !

Il suffit de méditer longuement sur les commandements pour se rendre compte que leur respect transformerait radicalement notre monde entier pour le meilleur.

Comment serait le monde si tous observaient les Dix Commandements ?

Imaginez, par exemple, l’impact d’un monde qui adopterait un mode de vie dans lequel les enfants honoreraient leur père et leur mère, comme nous le prescrit le cinquième commandement, et dans lequel les époux seraient fidèles l’un à l’autre, comme nous y encourage le septième commandement… Imaginez un monde où les familles brisées appartiendraient au passé. Un monde dans lequel les enfants apprennent à respecter leurs aînés et ceux qui détiennent l’autorité, dans des familles qui s’engagent à rester unies contre vents et marées.

Avec ces seuls changements, dans quelle mesure nous rapprocherions-nous d’un « monde stable » ? Mais allons plus loin.

Considérez la simplicité du neuvième commandement, qui interdit le mensonge. Quel bouleversement radical de la civilisation serait vécu si cette valeur était adoptée par l’humanité ! Que se passerait-il si l’honnêteté était considérée comme l’une des valeurs les plus élevées de la société, au point que personne n’oserait jamais proférer un mensonge ? Que se passerait-il si les mensonges n’étaient pas attendus de nos hommes politiques, comme c’est le cas aujourd’hui, mais qu’ils étaient du jamais-vu ? Si l’on pouvait se fier à tout ce que l’on vous dit sur les produits et services que vous envisagez d’acheter ? Si chaque information que vous entendiez était toujours vraie et fiable ?

Ajoutez à cela les sixième et huitième commandements, et vous n’auriez plus jamais besoin de verrouiller une porte à clé. Vous n’auriez plus besoin de sortir les clés de votre voiture, ni même besoin d’avoir des clés du tout ! Vous n’auriez plus jamais à vous soucier d’un enfant égaré ou d’une ruelle sombre. La gent féminine n’aurait plus à se soucier d’avoir des « espaces sûrs », car tous les espaces seraient sûrs.

Même les quatre premiers commandements… Il est facile de penser qu’ils ne sont pas aussi importants, mais bien sûr qu’ils le sont. Combien de problèmes dans ce monde brisé sont causés par la confusion religieuse – des gens qui suivent des dieux qui n’en sont pas ? Que signifierait pour ce monde le fait que tous acceptent le véritable Créateur de l’Univers ? L’adorer comme Il veut être adoré – non pas selon nos propres idées, qui sont souvent en conflit les unes avec les autres. Mais selon Ses propres commandements !

Mes amis, les Dix Commandements répareraient le monde.

Bien sûr, vous êtes peut-être en train de dire devant votre écran : « Ce n’est pas réaliste ! Il est impossible que tout le monde accepte de respecter les Dix Commandements ! »

D’un côté, je répondrais qu’il est drôle de constater à quel point peu d’universitaires et de philosophes évoquent le caractère irréaliste d’un monde communiste à l’échelle mondiale. Mais laissons cela de côté.

Car, d’un autre côté, je suis tout à fait d’accord. Il est irréaliste de s’attendre à ce que huit milliards de personnes acceptent soudainement de changer radicalement leur mode de vie et d’adopter les Dix Commandements.

Mais il n’est pas déraisonnable d’attendre d’une famille qu’elle le fasse… ou même d’une seule personne. La clé pour réparer le monde réside dans cette vérité. Car réparer le monde commence par se réparer soi-même. Pas au sens vain du terme habituel : « se concentrer sur soi-même » qui consiste simplement à accepter ses défauts de caractère sans rien en changer.

Le changement (la repentance) commence par nous-mêmes

Non, nous avons besoin de changement. J’ai besoin de changement. Vous avez besoin de changement. Pour changer le monde, dont plus de 99,9999% échappe à notre contrôle, il faut d’abord changer la minuscule partie qui est sous notre contrôle. Cela commence par votre décision d’améliorer votre vie. Votre famille. Votre relation avec Dieu, votre Créateur, et avec Jésus-Christ, votre Sauveur.

Cette décision de changer – de vous détourner de la direction dans laquelle vous vous trouvez et de prendre une nouvelle direction, une direction qui vous rapproche de votre Dieu en obéissant à Ses commandements au lieu de continuer à les rejeter – cette décision de changer s’appelle le repentir et elle est au cœur du message que le Fils de Dieu apporta sur cette planète il y a 2000 ans.

Ne me croyez pas sur parole, regardez-le avec moi. Dans Marc 1, nous voyons le tout début du ministère de Jésus dans le monde et le message qu’Il apporta en termes simples : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (versets 14-15).

« Repentez-vous ». Ce n’est plus un ordre que l’on entend souvent ! Un peu démodé, peut-être. Mais les commandements de Dieu ne se démodent jamais. En fait, ils sont la clé pour réparer ce monde.

Pour pouvoir observer les Dix Commandements, nous avons besoin du Saint-Esprit

Je sais que je vais donner l’impression de remettre en cause tout ce que j’ai dit jusqu’à présent, mais même si les Dix Commandements sont essentiels, ils ne suffisent pas.

Même si nous pouvions convaincre chacun des huit milliards d’êtres humains de la planète Terre de commencer à respecter les Dix Commandements – adorer Dieu comme Il nous l’ordonne, aimer notre prochain comme Dieu nous l’ordonne – cela ne suffirait pas à réparer le monde.

Ne vous méprenez pas, ce serait merveilleux ! … au moins pour un temps. Mais cela ne durerait pas. Comment le sais-je ? Parce que Dieu nous le prouva avec l’expérience des enfants d’Israël.

Rassemblés en tant que peuple libre au pied du mont Sinaï il y a plus de 3000 ans, Dieu leur transmit les Dix Commandements, des règles de vie et d’existence qui leur permettraient de bâtir une société prospère. Avant qu’ils n’entrent dans la Terre promise, Moïse leur expliqua clairement la bénédiction qui leur avait été donnée par ces commandements. Lisez-le avec moi dans Deutéronome 4 :

« Voici, je vous ai enseigné des lois et des ordonnances, comme l’Éternel, mon Dieu, me l’a commandé, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession. Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront : Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent ! Quelle est, en effet, la grande nation qui ait des dieux aussi proches que l’Éternel, notre Dieu, l’est de nous toutes les fois que nous l’invoquons ? Et quelle est la grande nation qui ait des lois et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd’hui ? » (versets 5-8).

Pourtant, l’Histoire est claire. Ils ne respectèrent pas ces lois pour longtemps. Ils firent des pactes et des accords pour les respecter, à plusieurs reprises, mais ils les transgressèrent, encore et toujours. Face aux commandements bons, purs et justes de Dieu et au mode de vie enrichissant et gratifiant qu’ils rendent possible, leur nature humaine égoïste et charnelle l’emporta. Comme le résuma l’apôtre Paul dans Romains 8 : « Car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu » (versets 7-8).

Et, comme eux, vous échouerez vous aussi. Ceux qui choisissent de se tourner vers les Dix Commandements – le seul mode de vie que Dieu bénit et approuve dans ce monde, le seul chemin vers la paix et le bonheur véritables, et le seul moyen pour réparer le monde… constateront qu’ils échouent inévitablement. Ils commettent des erreurs en péchant.

Eh bien, c’est formidable ! pensez-vous. Vous nous avez amenés jusqu’à ce point de l’émission pour nous dire que les Dix Commandements sont la solution pour réparer nos vies et le monde – et puis vous nous coupez l’herbe sous les pieds ! Que se passe-t-il, M. le Présentateur du Monde de Demain ?

Je comprends votre frustration ! Mais la bonne nouvelle – la très bonne nouvelle – c’est que tous ceux qui cherchent à vraiment respecter les commandements de Dieu ne sont pas seuls dans leurs efforts. L’aide spirituelle dont nous avons besoin pour pouvoir le faire est à portée de main.

Sommes-nous condamnés à vivre dans un monde en ruine ? Non, pas du tout. Nous venons de lire un extrait de Romains 8 lors du dernier segment, mais continuons avec le même passage. Nous venons de lire que « l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu » (Romains 8 :7-8). Mais lisez la suite : « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous » (verset 9).

Le Christ est nous est la clé du succès

Pour ceux qui sont prêts à se tourner vers Dieu et à se repentir, Dieu met à leur disposition de l’aide spirituelle pour observer Ses lois – Ses commandements ! Lisez plus haut dans le même chapitre :

« Car – chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force – Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi soit accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit » (versets 3-5).

Oui, Dieu ne nous abandonne pas à notre nature charnelle ! Jésus-Christ est mort pour que nous soyons pardonnés de nos péchés, et Il vit maintenant dans ceux qui Lui confient leur vie, à travers Son Saint-Esprit, les transformant, pour que, jour après jour, semaine après semaine, ils apprennent à observer Ses lois et Ses commandements, comme Il le fit dans la chair.

La loi de Dieu écrite dans notre cœur et dans notre esprit

Cette promesse d’aide et de transformation se reflète dans les paroles de l’épître aux Hébreux, citant elle-même l’Ancien Testament. Lisez avec moi Hébreux 10 : « Voici l’alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur cœur, et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (versets 16-17).

Pour ceux qui sont prêts, dans cette vie, à réparer leur monde personnel – à se repentir et à adhérer aux Dix Commandements de Dieu, et à permettre à Jésus-Christ de leur pardonner leurs péchés et d’entamer le processus de transformation, de l’intérieur vers l’extérieur, en recevant le don du Saint-Esprit – il y a vraiment de bonnes nouvelles à venir. Car ceux qui permettent à Jésus-Christ de réparer leur vie de cette manière, dans cette vie, pourront régner aux côtés de Jésus-Christ après Son retour… et à véritablement commencer à réparer le monde entier.

Oui, si nous voulons vraiment réparer le monde – le réparer véritablement et radicalement, et en faire un monde de paix, de joie et de bonheur auquel nous avons toujours aspiré – alors la clé est de permettre à Dieu de réparer d’abord nos propres vies. Ainsi, si nous voulons nous joindre à Jésus-Christ pour réparer enfin le monde de demain, nous devons nous tourner vers Lui dans l’obéissance et Le laisser vivre en nous, et réparer nos vies, dès aujourd’hui.


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