Wallace Smith

Laissez Jésus vous apprendre à prier

Nombreux sont ceux qui croient en l’importance de la prière – et ils ont raison ! Mais pour quelqu’un qui découvre la prière, il peut être difficile de savoir comment commencer à prier et que dire. Soyons honnêtes, même les plus expérimentés d’entre nous peuvent parfois rencontrer des difficultés. Rejoignez-nous dans cet épisode du Monde de Demain et laissez Jésus vous apprendre à prier !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Nombreux sont ceux qui croient en l’importance de la prière – et ils ont raison ! Mais pour quelqu’un qui découvre la prière, il peut être difficile de savoir comment commencer à prier et que dire. Soyons honnêtes, même les plus expérimentés d’entre nous peuvent parfois rencontrer des difficultés.

Nous avons une bonne nouvelle ! En effet, Celui qui, dans toute l’histoire humaine, a entretenu la relation la plus étroite et la plus intime avec Dieu, nous propose de nous enseigner sur la manière de prier ! Si nous L’écoutons, la porte d’une relation plus profonde et plus personnelle avec Dieu à travers la prière s’ouvre toute grande.

Rejoignez-nous dans cet épisode du Monde de Demain et laissez Jésus vous apprendre à prier !

La prière, le lien vital avec notre Créateur

Salutations de la part de tous les membres du Monde de Demain et de notre sponsor, l’Église du Dieu Vivant.

Communiquer avec notre Créateur par la prière est l’une des disciplines les plus fondamentales et les plus enrichissantes de la vie chrétienne. Il n’y a pas de plus grand Maître de cette discipline que le Fils de Dieu, Jésus-Christ. Nous avons le privilège de vous présenter aujourd’hui Ses enseignements sur cette question essentielle.

Toutefois, un sujet aussi important mérite bien plus d’instructions et d’explications que nous ne pouvons en fournir dans un programme aussi bref.

Peu de choses sont plus importantes qu’une communication régulière avec votre Père céleste. Pourtant, la prière ne coule pas de source. Après tout, nous ne pouvons pas voir Dieu. Lorsque nous prions, nous n’entendons généralement pas Sa voix nous répondre. Parfois quand nous prions avec ferveur, nous avons le sentiment que Dieu est dans la pièce avec nous, et d’autres fois nous avons le sentiment que personne ne nous écoute.

L’existence de la cacophonie des « confessions chrétiennes » n’arrange pas les choses, car elles enseignent tant de choses différentes sur la prière. Certains recommandent de prononcer des prières mémorisées. D’autres recommandent de prier via des intermédiaires, tels que des anges ou à tort prétendus « saints ». D’autres suggèrent que les prières les plus puissantes sont prononcées dans des « langues » insolites que personne ne comprend.

Certains d’entre nous se posent des questions basiques sur la prière, mais sont trop gênés pour les poser – même si cela ne devrait pas être le cas. Comment commencer une prière ? Que faut-il dire ? À quel sujet devrions-nous prier ? Ce sont toutes là de bonnes questions ! Si vous vous les posez, Dieu se réjouit de votre intérêt !

En fait, les disciples de Jésus eux-mêmes se posaient ces questions : « Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l’a enseigné à ses disciples » (Luc 11 :1).

Ce qu’il ne faut pas faire

Il leur a ensuite enseignés ! Puisque Sa réponse à leur question a été transcrite pour nous, cela signifie que l’enseignement de Jésus a été aussi consigné à notre intention ! Il n’y a pas de plus grand Maître de la prière que Jésus-Christ Lui-même ! Nous lisons plus de détails sur ce qu’Il a enseigné dans le récit parallèle de Matthieu. Il y dit :

« Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils ont leur récompense » (Matthieu 6 :5).

Il ne dit pas que la prière publique est mauvaise dans certaines circonstances. La Bible contient de nombreux exemples de prières publiques, y compris de la part de Jésus Lui-même. Mais Il dit ici que nous devons nous garder de considérer nos prières comme un moyen d’impressionner les autres ou de se sentir supérieur. Au contraire, nos prières régulières et quotidiennes sont censées être privées, entre nous et Dieu :

« Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra » (Matthieu 6 :6).

Remarquez que Jésus suggère de trouver un endroit privé pour votre prière habituelle et régulière. De cette façon, votre prière est une affaire entre vous et Dieu, seul. Cela ne veut pas dire que prier avec son conjoint ou ses enfants est inapproprié, bien au contraire ! En fait, prier avec les enfants est une merveilleuse façon pour eux d’apprendre à le faire eux-mêmes !

Mais, encore une fois, la prière n’est pas un spectacle. Il s’agit d’une communication intime avec notre Créateur. Jésus ajoute un autre élément important dans le verset suivant :

« En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés » (Matthieu 6 :7).

On ne construit pas une relation intime avec quelqu’un en répétant des mots tel un perroquet. La prière est une véritable communication avec Dieu, et non une sorte de « rituel » routinier que nous récitons avec les mêmes mots à chaque fois.

C’est un peu ironique, car le passage qui suit est souvent appelé « la prière du Seigneur », laquelle est répétée par beaucoup, comme si la répétition des mots exacts, tel un script, constituerait la façon correcte de prier, telle que Jésus l’a enseignée. Cette approche contrevient à l’instruction même du chapitre entier, sans parler de l’ensemble des exemples bibliques.

Sept éléments indispensables pour prier comme Jésus l’a enseigné

En réalité, ce que Jésus leur donna dans les versets qui suivent – et ce qu’Il nous donne – représente une prière modèle – une prière dont nous pouvons nous inspirer pour savoir comment prier nous-mêmes. Dans la prière modèle que Jésus a utilisée pour enseigner à Ses disciples, nous trouvons sept éléments indispensables dont nous devrions également nous servir dans nos propres prières.

Alors, si jamais vous avez voulu apprendre comment commencer à prier, ou si vous avez prié Dieu depuis longtemps mais que vous aimeriez comprendre comment améliorer vos prières pour vous rapprocher encore plus de votre Créateur, Jésus-Christ est sur le point de vous l’enseigner !

Élément n° 1 : s’adresser directement à Dieu le Père

Maintenant, plongeons-nous dans Son modèle de prière pour apprendre ce que nous devons faire.

Remarquez d’abord comment Jésus commence la prière. Poursuivons notre lecture dans Matthieu 6 :9 : « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! » Arrêtons-nous là pour un moment ! Parce qu’Il nous a déjà appris quelque chose d’important dans ces quelques mots ! Remarquez que Jésus « s’adresse directement à Dieu » et dirige Sa prière à Son Père céleste. Il ne débute pas en exprimant Ses propres besoins, désirs ou envies. Il se concentre sur Dieu. Et Il l’appelle « Père ». Une prière est un appel à notre Père céleste. Elle est ancrée dans une relation avec Lui.

Remarquez-le aussi : C’est une prière adressée directement au Père. Ceux qui enseignent qu’il faut passer par des médiateurs, prier des anges ou des saints imaginaires dans les cieux, contredisent la parole de Dieu et l’exemple et les instructions de Jésus Lui-même. Dans plusieurs passages, Jésus parle de demander directement au Père (Jean 15 :16 ; 16 :23). Ailleurs, l’apôtre Paul nous dit avec insistance « approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce [de Dieu] » (Hébreux 4 :16) – la promesse d’un accès direct à Dieu. Ceux qui vous enseignent à prier à des êtres inférieurs à Dieu vous trompent, même en toute innocence, il faut les ignorer complètement.

Bien sûr, Jésus est au ciel, et Lui aussi est Dieu. Nous voyons l’exemple du martyr Étienne dans la Bible, priant à Jésus de recevoir son esprit, juste avant sa mort (Actes 7 :59). Le Fils de Dieu est Dieu, tout comme le Père est Dieu – ensemble, Ils forment la Famille de Dieu. Pourtant, il y a une raison pour laquelle la prière d’Étienne reste une exception dans les Écritures. Nos prières doivent avant tout être adressées à Dieu le Père, comme l’enseigne Jésus.

Le fait de s’adresser directement à Dieu, notre Créateur et notre Dispensateur de la vie, au tout début de nos prières, en plaçant notre attention sur Lui et non sur nous-mêmes, nous aide à placer notre esprit à la bonne place dès le départ de notre prière.

Élément n° 2 : louer et honorer Dieu

L’élément suivant de la prière modèle que Jésus nous enseigne permet d’approfondir cet état d’esprit. Poursuivons dans Matthieu 6 :9 : « notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ». Dans la prière modèle, Jésus nous enseigne un autre élément qui doit être présent dans nos prières : Louer et honorer Dieu. Sanctifier le nom de Dieu, c’est le considérer comme saint et le traiter avec un grand respect. Le nom de Dieu représente Son caractère, Sa bonté et Sa majesté.

Jésus s’adresse à Son Père céleste et, une fois encore, plutôt que de se lancer dans l’énumération de Ses désirs ou de Ses besoins, Il commence par Le louer. Dans nos prières, nous devrions passer les premiers instants à réfléchir à qui nous nous adressons : En le mentionnant et en le remerciant pour Sa bonté et Sa miséricorde, pour Sa puissance et Sa gloire – en nous adressant à Lui d’une manière qui témoigne que nous sommes conscients qu’Il est saint, juste et parfait – toujours vivant, toujours aimant, toujours sage et toujours attentif à Sa création. Comme l’appelle Ésaïe 57 :15 : « Car ainsi dit celui qui est haut élevé et exalté, qui habite l’éternité, et duquel le nom est le Saint » (Darby).

Commencer nos prières en louant Dieu nous aide à relativiser nos propos et nos demandes. Cela nous fait penser à la grandeur de Celui qui écoute nos prières, afin que nous restions respectueux et humbles. Cela nous rappelle qu’Il a le pouvoir de répondre à nos prières – mais aussi qu’Il est infiniment plus sage que nous, et que nous pouvons Lui confier nos fardeaux, sachant qu’Il sait mieux ce qu’il convient de faire au sujet de nos demandes… qu’Il sait quand y répondre par un « oui » ou même par un « non ».

Commencer par la louange de Dieu, en sanctifiant Son nom, nous donne la bonne perspective et nous remet dans le bon état d’esprit pour nous adresser correctement au Roi tout-puissant du ciel et de la Terre.

Élément n° 3 : chercher le Royaume et la volonté de Dieu

Que nous enseigne Jésus ensuite ? Continuons à l’écouter. La suite de Son modèle de prière se trouve dans Matthieu 6 :10. Après avoir loué Dieu, Il dit : « que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Il nous apprend donc ensuite à chercher le Royaume et la volonté de Dieu.

Jésus met en évidence ici dans Sa prière modèle la même exhortation qu’Il nous adresse à tous au verset 33 du même chapitre : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6 :33). C’est précisément ce qu’Il fait dans Sa prière modèle. Avant d’avoir formulé même une seule requête personnelle à Dieu, Il exprime Son désir du Royaume de Dieu.

Et, vraiment, avec toutes les tragédies, les déchirements et les bouleversements qui nous entourent dans ce monde, notre cœur devrait être poussé à vouloir que le Royaume de Dieu vienne au plus vite.

Pourtant, chercher le Royaume de Dieu, ne se limite pas à aspirer à un paradis terrestre. C’est opter pour la volonté de Dieu en toutes choses, au-delà de la nôtre. D’où la suite de ce verset : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6 :10). Jésus nous dit que, dès le début de nos prières, nous devons exprimer à Dieu que nous recherchons Sa volonté plus que la nôtre. Nous voulons que Son Royaume prévale, pas le monde qui nous entoure, et nous voulons que Sa volonté soit appliquée et accomplie dans ce monde, et pas la nôtre.

Cet aspect de nos prières peut inclure prier pour la prédication de l’Évangile du Royaume de Dieu, prier pour la présente émission et son succès, par exemple. Prier pour l’humilité, la force et le courage de mettre en pratique dans nos propres vies ce que le Royaume aidera au monde entier à faire : Donner la priorité à la volonté, aux désirs et aux projets de Dieu plutôt qu’aux nôtres.

Jésus Lui-même a parfaitement illustré cette attitude dans le jardin de Gethsémané, avant Sa crucifixion, lorsqu’Il a dit : « Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22 :42).

Exprimer à Dieu, dès le début de nos prières, que Son Royaume compte plus pour nous que ce que ce monde actuel offre, et que Sa volonté est plus importante que notre propre volonté, aide énormément notre état d’esprit, nous permettant de Lui soumettre nos requêtes personnelles dans une attitude qui témoigne de notre confiance en Sa capacité à agir dans notre vie et dans les affaires du monde.

Élément n° 4 : Reconnaître que nous dépendons de Dieu pour subvenir à nos besoins quotidiens

Continuons dans Matthieu 6 pour voir ce qu’Il dit ensuite. Poursuivant Son modèle de prière, Il dit au verset 11 : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ».

Ici, nous voyons Jésus nous enseigner à reconnaître que nous dépendons de Dieu pour subvenir à nos besoins quotidiens.

Remarquez en passant que : Jusqu’à présent, près de la moitié du modèle de prière a été axée sur Dieu – Sa grandeur et Sa bonté, Son royaume et l’importance de Sa volonté en toutes choses, plus encore que la nôtre. Cela fournit le contexte de cette demande, qui reflète notre besoin de Lui afin de pourvoir à nos besoins quotidiens.

Bien sûr, il ne s’agit pas seulement de pain. Nos besoins peuvent être très variés. Notre santé, nos finances, notre travail et notre famille – nous avons des besoins à de nombreux niveaux. Nos proches ont eux aussi des besoins. En tant qu’aliment de base de la vie, l’utilisation du pain dans la prière modèle aide à symboliser tout ce dont nous avons besoin physiquement.

Il y a beaucoup de choses à remarquer dans cet élément de la prière. Il montre à Dieu que nous ne considérons pas nos besoins quotidiens comme acquis : Nous nous tournons vers Lui pour qu’Il nous les fournisse chaque jour, sachant que Lui seul a le pouvoir de le faire. La demande est également empreinte d’humilité : Il ne s’agit pas d’une vie de luxe, de loisir et d’extravagance. Il s’agit plutôt d’une demande pour les choses dont nous avons vraiment besoin pour nous soutenir. Et c’est une demande quotidienne, reconnaissant que le lendemain, nous nous présenterons à nouveau devant Lui pour demander les besoins du jour.

Ce n’est pas que nous ne puissions pas demander à Dieu de réaliser nos espoirs et nos rêves. Dieu est un Père, et tout bon père aime entendre les souhaits et les désirs de son enfant ! Cependant, la prière modèle nous enseigne que, en fin de compte, nous nous contentons que Dieu comble nos besoins, plutôt que d’être obsédés par nos désirs. L’accent que nous avons mis au début de notre prière, sur la bonté et la bienveillance de Dieu, nous aide à avoir la foi que lorsque nous formulons nos demandes, Il les entend et les prend au sérieux. Et nous pouvons avoir confiance dans Ses promesses, telles celle que nous lisons dans Matthieu 6 :33, et nous pouvons croire que, si nous plaçons sincèrement Son Royaume au premier plan dans nos prières, comme Jésus nous l’a enseigné, alors nous pouvons aussi croire que toutes ces autres choses nous seront données par-dessus.

Élément n° 5 : Demander à Dieu de pardonner nos péchés

Mais nos besoins sont bien plus que matériels, comme nous allons le voir. Poursuivons au verset 12. Après avoir demandé notre pain quotidien, le prochain élément de la prière modèle est le suivant : « pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6 :12).

Nous ne devons pas considérer notre position devant Dieu comme acquise ! Jésus nous enseigne à demander à Dieu de pardonner nos péchés. Nous en avons besoin ! Romains 3 :23 nous dit que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » 1 Jean 1 :8 dit que « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. » Cependant, si nous avons été baptisés et avons reçu l’imposition des mains de la part d’un ministre de Jésus-Christ, alors le sang du Christ, l’Agneau de Dieu, efface les péchés que nous avons commis, alors que nous cherchons Dieu avec repentir et avec un cœur désireux de se détourner du péché.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce que signifie se tourner vers Dieu dans la véritable repentance, l’un de nos représentants peut prendre contact avec vous. Il vous suffit de mentionner votre intérêt lorsque vous demandez la brochure gratuite d’aujourd’hui sur la prière.

Cet élément de la prière modèle nous rappelle que nous ne considérons pas le pardon de Dieu comme acquis, nous demandons à Dieu de continuer à nous laver par le sacrifice du Christ.

Notez également que Jésus lie notre propre pardon à notre volonté de pardonner aux autres. Nombreux sont ceux qui ignorent ce fait, à leurs risques et périls spirituels ! Le Christ s’explique un peu plus loin dans Matthieu 6 :14-15 :

« Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. »

Jésus explique que si nous voulons vraiment être pardonnés de nos péchés, nos torts et nos fautes, nous devons pardonner à ceux qui nous ont fait du tort. Si nous trouvons cela difficile – ce qui peut certainement être le cas – demander à notre Père céleste de nous aider à pardonner aux autres est un ajout approprié à nos prières. Après tout, en matière de pardon, c’est Lui l’expert !

Élément n° 6 : Demander à Dieu la protection spirituelle

Ensuite, dans le modèle de prière, Jésus nous enseigne un autre domaine dans lequel nous devrions rechercher l’aide divine. Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin » (Matthieu 6 :13).

Remarquez que Jésus ne nous enseigne pas uniquement à demander la protection divine contre les dangers de ce monde, bien que cela fasse partie des besoins physiques dont nous avons parlé plus tôt, notre « pain quotidien ». Jésus nous enseigne ici à demander à Dieu une protection plutôt spirituelle – à parler directement à Dieu dans nos prières et à Lui demander de nous aider à éviter les tentations qui pourraient nous égarer, nous pousser à pécher, nous éloignant de Lui dans notre marche quotidienne.

Cela ne signifie pas que, lorsque les épreuves surviennent, Dieu a en quelque sorte failli à Sa mission, que nos prières à Dieu ont en quelque sorte échoué. De nombreux passages des Écritures soulignent le rôle important que jouent les épreuves dans notre croissance spirituelle, en fortifiant notre foi et en nous aidant à développer notre patience (Jacques 1 :2-3). Mais tout comme un enfant souhaiterait que son père le protège des pièges et des embûches, nous devrions demander directement à Dieu de nous préserver spirituellement des pièges de la tentation. Considérez l’avertissement de l’apôtre Paul : dans sa première épître aux Corinthiens :

« Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10 :12-13).

Paul encourage les Corinthiens à ne pas considérer leur sécurité spirituelle comme allant de soi, mais à rechercher l’aide divine en cas de tentation. Et concernant le « malin », l’apôtre Pierre a aussi dit, dans 1 Pierre 5 :8 : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. »

Ces dangers spirituels sont plus sérieux que les dangers physiques que ce monde nous réserve ! Et Jésus nous apprend à ne pas les ignorer dans nos prières, mais à demander activement à Dieu une protection spirituelle contre eux.

Élément n° 7 : louer la grandeur et la gloire de Dieu

Maintenant, nous arrivons à la conclusion de l’exemple de prière que Jésus nous a donné. Cette conclusion peut nous sembler quelque peu familière. Après avoir demandé la protection spirituelle, nous lisons l’ingrédient final du modèle de prière en Matthieu 6 :13 : « Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! »

Rappelez-vous comment, dans la première partie du modèle de prière, Jésus nous a enseigné à nous focaliser sur Dieu, et non sur nous-mêmes, et sur le Royaume de Dieu, et non sur le monde actuel qui nous entoure. Ici, à la fin, Il nous enseigne à terminer notre prière comme elle a commencé, en louant la grandeur et la gloire de Dieu.

De telles paroles offrent une perspective essentielle. Lorsque nous entrons en prière, notre tâche est de placer notre esprit sur des réalités d’en haut – même dans nos demandes physiques, apparemment banales, nous cherchons à les faire avec une perspective spirituelle. Nous terminons nos prières en nous concentrant à nouveau sur Dieu, Sa grandeur et Son Royaume. Cela nous aide à garder cette perspective plus élevée, et plus profonde, même après avoir terminé de prier à genoux devant Dieu. C’est la sensibilisation spirituelle que nous tirons après nous avoir présenté devant Lui dans la prière, comme l’a fait notre Sauveur il y a 2000 ans.

Lorsque nous prenons conscience de la grandeur divine, dans la prière et dans la vie, toutes les autres choses s’arrangent également dans une juste perspective.

Il n’y a rien de plus important dans cette vie que de construire une relation avec Dieu. Jésus-Christ le savait. Il a veillé à ce que cette prière modèle soit enregistrée pour toujours, non seulement pour enseigner et guider Ses disciples au premier siècle, mais aussi pour enseigner et guider Ses disciples au vingt-et-unième siècle.

J’espère que vous saisirez Ses enseignements à deux mains, que vous découvrirez de même l’impact de Ses enseignements sur vos prières personnelles à votre Créateur. J’espère aussi que vous ne manquerez pas de demander notre ressource approfondie gratuite Douze clés pour des prières exaucées.


Les mensonges désastreux de l’Évolution

La théorie de l’évolution apporte avec elle une vision du monde rempli de faussetés, elle a un impact puissant sur notre société et nos vies. Vous devez savoir de quoi il s’agit. Rejoignez-nous dans cet épisode du Monde de Demain, où nous explorerons les mensonges désastreux de l’évolution.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La théorie de l’évolution prétend que la vie, dans toute son étonnante et belle variété, n’a besoin ni de Dieu, ni de Créateur, ni de Concepteur. Il suffit de partir d’un simple micro-organisme (sans tenir compte de son origine !) et, sur une période de 3 à 4 milliards d’années, un hasard aveugle et des forces naturelles désintéressées sont censés le transformer en tous les êtres vivants que nous voyons autour de nous, y compris l’homme. Pas besoin de Dieu.

Nombreux sont ceux qui croient à l’histoire de l’évolution. Nombreux sont ceux qui n’y croient pas. Et nombreux sont ceux qui pensent que cela importe peu. Qui se soucie de savoir comment la vie, puis l’humanité sont apparues ? Quelle différence cela fait-il ?

Pourtant, cela fait toute la différence du monde. L'évolution apporte avec elle une vision du monde rempli de faussetés, elle a un impact puissant sur notre société et nos vies. Vous devez savoir de quoi il s'agit.

Rejoignez-nous dans cet épisode du Monde de Demain, où nous explorerons les mensonges désastreux de l’évolution.

Salutations de la part de tous les membres du Monde de Demain et de notre sponsor, l’Église du Dieu Vivant.

Aujourd’hui, nous allons discuter de la façon dont la vision du monde favorisée par la croyance en l’évolution apporte avec elle trois mensonges fondamentaux et déplorables – des mensonges que vous devez rejeter, même si la société les a adoptés.

En 1859, Charles Darwin a publié son livre phare, L’origine des espèces. Dans cet ouvrage, il propose que la variété et la diversité apparemment infinies de la vie sur la planète Terre ont évolué à partir d’ancêtres communs par le biais de forces purement naturelles et non intelligentes : la sélection naturelle, basée sur la pression de la survie et de la reproduction, agissant sur des variations génétiques aléatoires et non planifiées.

L’hypothèse est, qu’à partir d’un simple organisme de type bactérien, il y a plus de trois milliards d’années, des changements génétiques accumulés au hasard et sans but, sous l’effet de pressions naturelles dénuées du moindre esprit, génération après génération, ont littéralement créé toute la vie sur Terre, dans toute sa splendeur et sa variété impressionnante, y compris l’humanité.

Selon cette théorie, il n’est pas nécessaire d’avoir un Dieu, un Créateur ou un Concepteur quelconque, mais seulement du temps et des forces naturelles sans but, sans intelligence et dépourvues d’objectifs.

Bien entendu, cela contraste fortement avec le livre de la Genèse, il affirme très clairement dans son tout premier verset : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1 :1). Il poursuit en racontant comment les origines de la vie que nous voyons aujourd’hui ici-bas furent directement créées par Dieu en six jours.

Si vous êtes un téléspectateur de longue date, vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’ici, au Monde de Demain, il n’y a pas de contestation possible : La Bible a raison, Charles Darwin et ses adeptes ont tort. Cela dit, l’émission d’aujourd’hui ne porte pas sur ce sujet.

Nous voulons plutôt nous pencher sur l’impact de la théorie de l’évolution. Car les croyances n’existent pas dans le vide. Elles entraînent des conséquences.

Considérez ce que Jésus dit dans Luc 6 :45 (le lien avec ce que je dis ne sera peut-être pas évident au premier abord, mais soyez indulgent avec moi) : « L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »

Nos croyances ne restent pas cachées dans notre intérieur. Elles se manifestent à travers nos choix, nos paroles, nos actions… et elles ont un impact sur le monde que nous façonnons autour de nous – en tant qu’individus et, collectivement, en tant que société. Nous ne pouvons pas accepter un ensemble de croyances sans en subir les conséquences.

Ainsi, pour le reste de notre émission, nous n’allons pas nous concentrer sur la question de savoir si la théorie de l’évolution est vraie ou fausse.

Nous allons plutôt examiner trois mensonges spécifiques qui ont été adoptés par la société en raison de la croyance répandue en la théorie de l’évolution de Darwin. Comme nous le verrons, ces mensonges ont eu un impact dévastateur sur la société.

Mensonge désastreux n°1 : “l’homme n’est qu’un animal parmi d’autres”

Le premier mensonge est la croyance selon laquelle « l’homme n’est qu’un animal parmi d’autres ». En d’autres termes, lorsqu’une personne accepte la théorie de l’évolution, elle considère les êtres humains comme un animal de plus dans le large spectre de la vie. Rien de spécial. Rien de noble. Juste un animal évoluant parmi d’autres sur la planète Terre.

On retrouve ce type de raisonnement dans les efforts d’organisation tels que le Nonhuman Rights Project qui cherche à obtenir pour les animaux tels que les chimpanzés et les éléphants les mêmes droits juridiques que détiennent les êtres humains. Nous le voyons dans la célèbre déclaration d’Ingrid Newkirk, l’une des cofondatrices de PETA, l’organisation de défense des droits des animaux :

« Les partisans de la libération des animaux ne distinguent pas l’animal humain, de sorte qu’il n’existe aucune base rationnelle pour affirmer qu’un être humain a des droits particuliers. Un rat est un cochon, un chien est un garçon » (Vogue, septembre 1989).

Vraiment ? « Un rat est un cochon, un chien est un garçon » ? C’est une vision de l’humanité totalement fausse et méprisable ! La parole de Dieu déclare que l’homme fut créé à l’image de Dieu Lui-même ! L’homme reflète son Créateur comme aucune autre création sur Terre ne peut le faire – avec un statut moral, la capacité de penser, de raisonner et de créer, et en possession d’une nature spirituelle qu’aucun animal ne possède !

Permettez-moi de vous demander de réfléchir : Avez-vous remarqué que notre société est de plus en plus une société dans laquelle les gens suivent les dictats de leurs propres instincts et désirs, leurs propres volontés, envies et appétits, dérobant chaque fois qu’ils peuvent s’en tirer, mentant quand cela leur convient, obtenant ce qu’ils veulent sans se préoccuper des autres ?

C’est parce que la croyance dans l’évolution entraîne des conséquences, et plus nous croyons au mensonge selon lequel l’homme n’est qu’un animal parmi d’autres, plus nous nous enfoncerons dans une société animale – gouvernée par rien d’autre que des envies et des pulsions, sans se soucier des besoins, des souffrances ou des préoccupations d’autrui.

Mensonge désastreux n°2 : “il n’y a pas de norme absolue de moralité”

Le deuxième mensonge que nous allons examiner est le suivant : « Il n’y a pas de norme absolue de moralité ». La Bible est claire : Dieu est bon (Matthieu 19 :17) ! Dieu est amour (1 Jean 4 :8) ! Et Jésus-Christ dit clairement que ceux qui veulent Le suivre doivent chercher à devenir comme Dieu. C’est ce que nous voyons dans Matthieu 5 :48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. »

Dieu a créé l’homme pour qu’il soit le reflet de Lui-même, et Il tient donc l’homme moralement responsable – responsable du bien et du mal qu’il fait, le bien reflétant le caractère, la bonté et l’amour de Dieu, et le mal étant ce qui va à l’encontre de ce caractère, de cette bonté et de cet amour.

Il nous aide à voir cette norme absolue dans Ses Dix Commandements – en condamnant le meurtre, par exemple, en ordonnant au mari et à l’épouse d’être fidèles l’un envers l’autre, en nous disant de respecter la propriété de chacun et en nous ordonnant d’être honnêtes et de ne pas mentir.

Le caractère parfait du Dieu éternel représente une norme absolue de ce qui est moralement bon, juste et digne de louange. Pourtant, comme beaucoup l’ont noté, lorsqu’une vision matérialiste du monde est poussée jusqu’à ses conclusions ultimes, elle nous dit qu’il n’y a pas de norme de moralité divine, objective et absolue.

L’évolution est, à la base, un concept sans cœur et sans pitié. La vie progresse lorsque les forts dominent les faibles. Transmettre ses gènes est le seul objectif, quelles que soient la douleur, la souffrance ou la mort qui peuvent en résulter. Aucun code moral ne régit ce processus : il n’y a que la survie ou l’extinction.

Dans son livre révolutionnaire Le Gène égoïste, le célèbre évolutionniste Richard Dawkins fait une observation importante et honnête. Il écrit :

« Je pense personnellement qu’une société humaine fondée simplement sur la loi génétique de l’égoïsme universel sans pitié serait une société dans laquelle la vie serait insupportable. Malheureusement, ce n’est pas parce que nous déplorons une chose qu’elle cesse d’être vraie » (Le Gène égoïste, Richard Dawkins, éditions Odile Jacob, 1990, p. 19, traduction Laura Ovion).

Dawkins a le mérite d’affirmer que le fait de reconnaître la nature implacable et impitoyable de l’évolution nous permet de résister à nos penchants pour rechercher ce qu’il appelle « un bien commun ». Pourtant, en dehors d’un Dieu éternel, comment définir le « bien commun » et pourquoi devrions-nous nous en préoccuper ?

Dans un monde où l’humanité a censément évolué par l’action aveugle de molécules et de substances chimiques, il n’y a pas de source de « loi morale » supérieure dont il faille se préoccuper. Le lion n’est pas coupable de meurtre lorsqu’il tue et dévore le zèbre. Le cobra n’est pas coupable de vol ou d’infanticide lorsqu’il gobe des œufs dans un nid. Dans son livre L’alternative humaniste, le philosophe et humaniste laïque Paul Kurtz note que :

« Si l’homme est un produit de l’évolution, une espèce parmi d’autres, dans un Univers sans but, alors l’option de l’homme est de vivre pour lui-même » (Paul Kurtz, The Humanist Alternative,1973, p. 179).

Par exemple, il n’y a rien dans le concept d’« évolution » qui permet de condamner l’Holocauste de la Seconde Guerre mondiale, ou de dénoncer un violeur en série ou un pédophile. Si les nazis se sont comportés comme des lions humains et que leurs victimes étaient l’équivalent de zèbres humains, l’évolution n’a rien à dire à ce sujet. Dans le cadre de l’évolution, il n’y a rien d’immoral dans le viol, l’esclavage, voire le meurtre. Tout devient une question de liberté d’action en toute impunité, sans qu’aucune puissance supérieure ne puisse nous demander des comptes.

Mais est-ce vrai ? Pensons-nous que l’Holocauste, les nombreux massacres de Joseph Staline ou la boucherie du génocide rwandais n’étaient rien d’autre qu’objectivement mauvais ? Le viol, le meurtre ou la torture d’innocents sont-ils autre chose que des actes objectivement mauvais ?

À présent, regardez autour de vous et posez-vous la question : Vivons-nous dans un monde qui semble de plus en plus juste, droit et bon, ou semble-t-il moralement et éthiquement être à la dérive, dans la confusion et le désarroi ? Vivons-nous de plus en plus dans un monde qui embrasse la même règle du bien et du mal, ou vivons-nous de plus en plus dans un monde où les forts et les puissants établissent des règles qu’ils ne suivent pas eux-mêmes – comme la « société très désagréable » de Richard Dawkins, dans laquelle chacun est libre de faire tout ce qu’il peut faire impunément ?

Lorsque la théorie de l’évolution chuchote à la société qu’« il n’y a pas de norme absolue de moralité », les signes tout autour de nous semblent suggérer que la société est à l’écoute.

Pourtant, le troisième mensonge de l’évolution pourrait, à sa manière, être le plus désastreux d’entre tous.

Mensonge désastreux n°3 : “la vie n’a pas de but, ni de sens”

Le troisième mensonge est profond dans sa portée et dans ses conséquences. Il consiste à dire que « la vie n’a pas de but, ni de sens ». Vous êtes-vous déjà posé la question, pourquoi êtes-vous né ? Pourquoi chacun d’entre nous est-il né ? Quelle est notre raison d’être en vie ? Pourquoi l’humanité existe-t-elle ? Pourquoi est-ce que j’existe ? Quelle est votre raison d’être et quel est le sens de votre vie ?

Même si nous ne l’exprimons jamais par des mots, il y a quelque chose en nous, en tant qu’êtres humains, qui nous oblige presque à chercher un sens et un but. Même le célèbre roi David d’Israël le fit. Nous le voyons poser cette question dans le Psaume 8 :5 : « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? »

Nous avons besoin de savoir que notre vie a un sens. Nous avons besoin d’un but. Nous avons besoin de savoir que notre vie a une valeur et une signification, et nous souffrons lorsque nous pensons que nous n’en avons pas.

Lorsque nous traversons des épreuves ou des périodes difficiles, nous avons besoin de savoir qu’il y a un but derrière tout cela – que nous ne traversons pas ces difficultés pour rien et que notre vie et nos expériences signifient vraiment quelque chose dans l’ensemble !

Le but et le sens enrichissent notre vie, nous donnent de l’espoir, et nous dotent de ce dont nous avons besoin pour surmonter les inévitables épreuves et périodes de souffrance qui surviennent dans notre vie. Viktor Frankl, le célèbre psychiatre et survivant de l’Holocauste, a écrit dans son ouvrage classique, Découvrir un sens à sa vie :

« Ce dont un être humain a besoin, ce n’est pas de vivre sans tension, mais bien de tendre vers un but valable, de réaliser une mission librement choisie. Il a besoin, non de se libérer de sa tension, mais plutôt de se sentir appelé d’accomplir quelque chose » (Découvrir un sens à la vie, “La noodynamique”, Victor Frankl, éditions de l’Homme, traduction Clifford Bacon et Louise Drolet).

Frankl avait appris, par une dure expérience, que le sens et le but sont quelque chose d’essentiel dans notre constitution et notre composition.

Pourtant, l’évolution affirme qu’il n’y a pas de but réel ou transcendant à l’existence. La vie serait un accident dénué de sens – et même la vie humaine ne serait que le résultat final d’une longue chaîne d’accidents. La vie et l’homme ne seraient pas le résultat d’une planification ou d’une intention, selon l’évolution, mais plutôt de la façon dont les molécules se sont assemblées par hasard. Dans un autre Univers, ces molécules pourraient s’assembler différemment, voire ne pas s’assembler du tout. Le hasard règne dans l’évolution – un hasard sans but, sans esprit, filtré par la mort et la souffrance dans une lutte insensée pour la survie dans un Univers qui s’en moque.

Bien sûr, de nombreux athées et évolutionnistes vous diront que cela signifie simplement que vous êtes libre de déterminer le sens de votre vie !

Peut-être s’agit-il de planter des fleurs, d’étudier la littérature, de nourrir les sans-abris ou de prouver que les ovnis sont réels – c’est à vous de choisir !

Mais cela ne fonctionne pas, n’est-ce pas ? Nous ne voulons pas imaginer un but ou un sens à notre vie. Nous voulons savoir qu’il existe un sens réel, objectif et transcendant ! La vie est trop dure, trop cruelle pour que nous nous contentions de fantasmes.

Lorsque nous lui demandons quel est le but de la vie humaine, de notre propre vie, l’évolution nous répond clairement : Il n’y en a pas. L’évolutionniste George Gaylord Simpson a écrit dans son livre Le sens de l’évolution :

« L’homme est le résultat d’un processus naturel dénué d’objectif, sans intérêt pour lui-même. Il n’était pas planifié » (The Meaning of Evolution, George Gaylord Simpson, édition révisée, Yale University Press, 1967, p. 345).

De même, dans son livre Le fleuve de la vie, Richard Dawkins note :

« Dans un Univers où les acteurs sont des forces physiques aveugles et la réplication génétique, certains vont souffrir, d’autres auront de la chance, et il n’y aura ni rime ni raison à cela, ni aucune justice. L’Univers que nous observons a exactement les propriétés auxquelles on peut s’attendre s’il n’y a, à l’origine, ni plan, ni finalité, ni mal, ni bien, rien que de l’indifférence aveugle et sans pitié » (Le fleuve de la vie, Richard Dawkins, éditions Hachette, p. 150, traduction Lê Thiên-Nga).

En fait, Dawkins l’a dit encore plus crûment dans une interview pour le magazine Omni : « Vous ne servez à rien. Vous êtes ici pour répliquer vos gènes égoïstes. Il n’y a pas de but supérieur à la vie » (Thomas Bass, “Interview with Richard Dawkins”, Omni, janvier 1990, p. 60).

Mes amis, cette vision du monde entraîne des conséquences. Dans quelle mesure le chaos sociétal auquel nous avons assisté au cours de la dernière décennie a-t-il été le résultat des idées telles que nous n’avons pas de but commun et transcendant – qui nous a été donné par notre Créateur éternel ?

Combien de personnes, à l’heure où je vous parle, font des choix pour leur vie, qui affectent leur esprit et leur corps ? Combien s’appuient sur le concept que leur existence est dénuée de sens ? Qu’il n’y a pas de but ultime à leur vie ?

L’absence de sens et l’absence de but fait qu’il n’y a pas d’espoir ! Faut-il s’étonner que nos enfants, à qui l’on a enseigné de la première à la dernière année d’école à croire en la théorie de l’évolution, semblent de plus en plus perdus, sans espoir, incapables de trouver un sens à leur vie dans ce monde ?

N’y a-t-il rien d’autre dans la vie que de manger, de survivre et d’exister dans un monde où nos vies n’ont aucun sens ? Absolument pas ! Le mensonge selon lequel nous ne sommes rien d’autre que des sacs de viande et de substances chimiques attendant simplement notre heure jusqu’à ce que nous expirions et retournions à la poussière est un mensonge satanique ! La vie a un but et un sens ! Nous ne sommes Pas obligés d’accepter les mensonges de l’évolution.

Des vérités pleines d’espoir

Avant de conclure, je dois faire une remarque : ce n’est pas parce que nous n’aimons pas des conclusions qu’elles sont fausses. Par exemple, nous pouvons ne pas aimer ce que l’évolution implique – que l’homme est un animal, ou qu’il n’y a pas de moralité objective ou de but à la vie. Mais le fait que nous n’aimions pas ces conclusions ne suffit pas à affirmer que l’évolution est fausse. Ce qui est vrai ou faux n’est pas déterminé par ce que nous tenons pour être vrai ou faux.

Mais le fait est que l’évolution n’est pas vraie. La vie n’a pas évolué à partir d’une créature ressemblant à une bactérie il y a plus de trois milliards d’années, quel que soit le nombre de scientifiques qui vous disent le contraire dans des émissions de vulgarisation scientifique et quel que soit le nombre d’enseignants ou de professeurs qui le disent dans leurs salles de cours. Si vous voulez comprendre ce que ces soi-disant experts admettent rarement, il vous faut l’offre gratuite d’aujourd’hui traitant de l’évolution et de la création.

Parce que l’évolution n’est pas vraie, que Dieu est très réel, et que vous et moi sommes bien Ses créations – fabriquées par Ses propres mains selon Son bon plaisir – alors chaque mensonge raconté par l’évolution est remplacé par son exact opposé et transformé en une proclamation d’espoir !

  • L’homme n’est pas un animal comme les autres, mais il est créé à l’image même de son Créateur – le summum de l’œuvre créatrice de Dieu !
  • Une moralité objective est à l’œuvre dans le monde, avec un vrai bien et un vrai mal. Le bien et le mal ne sont pas déterminés uniquement par les caprices des forts et des puissants.
  • La vie a un sens et un but ! Il y a de l’espoir dans nos souffrances et nos luttes, parce que notre Créateur nous a créés avec un plan et un but que nous devons accomplir dans notre vie !

La plénitude de ce plan et de ce but est trop grande pour que nous puissions en parler en détail ici dans les derniers instants qui nous restent, mais je vous encourage à consulter notre site Internet sur MondeDemain.org. Vous y trouverez une mine d’informations gratuites à votre disposition. En fait, je peux difficilement imaginer une meilleure façon de commencer à apprendre. Rendez-vous sur notre site Internet et recherchez « but de la vie » dans le champ de recherche !

Pour l’heure, permettez-moi de laisser l’apôtre Paul commenter cette finalité transcendante. Dans Romains 8, il parle de notre but et de l’espoir que ce but nous donne, même dans les moments d’épreuve et de souffrance :

« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (versets 18-21).

Une existence éternelle dans la Famille de Dieu, apportant la liberté à toute la création – juste une facette du magnifique but de la vie – votre vie – qui peut être apprise, comprise et embrassée par ceux qui sont prêts à appréhender, à comprendre et à accepter la vérité.

Ce but ne peut être découvert par la logique ou la science humaines, mais il est révélé par Dieu dans les Écritures. L’évolution apporte des mensonges qui ne font que l’obscurcir. Ce but donne un sens à la vie, dans ses bons comme dans ses mauvais jours.

Ce que Dieu nous offre à tous par l’intermédiaire de Son Fils Jésus-Christ dépasse presque l’entendement, même l’espoir qu’il procure dépasse presque l’imagination. Mais il n’est accessible qu’à ceux qui peuvent regarder au-delà des mensonges tissés par le mythe de l’évolution et fixer leur esprit sur la vérité. Pour eux, comme l’a dit le Christ, il y a près de 2 000 ans : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8 :32).


L’intelligence artificielle sauvera ou détruira-t-elle l’humanité ?

Certains s’attendent à ce que l’intelligence artificielle (l’IA) nous conduise à l’utopie que nous avons toujours souhaitée – un âge d’or de prospérité, d’abondance et d’épanouissement. D’autres y voient une dystopie à l’horizon dans laquelle seuls les riches s’enrichissent tandis que le reste du monde vit dans un cauchemar où les machines dirigent nos vies et prennent le contrôle de nos cerveaux. L’IA nous sauvera-t-elle ou nous détruira-t-elle ? Rejoignez-nous dès à présent sur Le Monde de Demain pour le savoir !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

L’intelligence artificielle semble bien partie pour durer. Certains s’attendent à ce que l’intelligence artificielle (l’IA) nous conduise à l’utopie que nous avons toujours souhaitée – un âge d’or de prospérité, d’abondance et d’épanouissement. D’autres y voient une dystopie à l’horizon dans laquelle seuls les riches s’enrichissent tandis que le reste du monde vit dans un cauchemar où les machines dirigent nos vies et prennent le contrôle de nos cerveaux.

L’IA nous sauvera-t-elle ou nous détruira-t-elle ? Rejoignez-nous dès à présent sur Le Monde de Demain pour le savoir !

Bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain et de l’Église du Dieu Vivant, qui parraine cette émission.

Aujourd’hui, nous examinons l’état actuel de l’intelligence artificielle et essayons de discerner ce que l’avenir nous réserve.

Le titre de notre émission d’aujourd’hui suggère deux possibilités : L’intelligence artificielle, ou l’IA, nous sauvera, ouvrant la voie à un âge d’or utopique pour l’humanité… ou au contraire, l’IA sera notre perte, créant une dystopie pour l’humanité, voire son extinction.

Envisageons les deux possibilités, puis examinons les arguments à la lumière de la parole de Dieu.

Les aspects positifs de l’IA

Tout d’abord, essayons de voir le côté positif des choses ! Les chercheurs et les développeurs de l’IA ont créé des machines capables de nous écouter, de nous répondre et de sembler comprendre ce que nous disons – ou du moins, elles peuvent imiter les interactions humaines suffisamment bien pour donner l’impression qu’elles le peuvent.

À mesure que l’apprentissage profond, les grands modèles de langage et d’autres systèmes d’intelligence artificielle gagnent en capacité, ils résolvent des problèmes qui semblaient auparavant hors de portée, tels que la prédiction des plis compliqués des protéines – une réalisation qui a valu aux chercheurs le prix Nobel de chimie en 2024 et qui promet de débloquer de nouveaux remèdes et médicaments qui semblaient auparavant impossibles à trouver (“‘The game has changed.’ AI triumphs at protein folding”, Science, 4 décembre 2020).

L’IA n’est pas réservée aux chercheurs et aux universitaires. Des entreprises s’efforcent de faire de l’intelligence artificielle une partie intégrante de la vie quotidienne de chacun, qu’il s’agisse de planifier son petit-déjeuner, d’envoyer des courriels, de rechercher l’amitié, de suivre une thérapie ou même de prendre des décisions d’ordre médical.

Considérons quelques-unes des possibilités utopiques décrites par les promoteurs de l’IA.

Dans le domaine de l’éducation, l’IA offre la possibilité d’un enseignement et d’un tutorat individualisés et personnalisés, autrefois réservés à la royauté. Imaginez que vous puissiez bénéficier d’un tutorat dans toutes les matières imaginables : mathématiques, sciences, histoire, littérature, musique, art, philosophie – et même dans des domaines techniques tels que l’ingénierie ou la programmation informatique. Et ce, par un professeur de l’IA qui a maîtrisé toutes les grandes œuvres dans ces domaines.

À l’autre extrême des tranches d’âge, beaucoup de nos aînés souffrent de solitude et d’isolement. Certains prétendent que l’IA peut leur apporter la compagnie dont ils ont besoin.

Noam Shazeer est le créateur de Character.AI, une société connue pour ses chatbots, des agents logiciels dotés d’une intelligence artificielle qui peuvent interagir avec vous et vous parler comme s’ils étaient de vraies personnes. En 2024, le Wall Street Journal a rapporté son appréciation selon laquelle de tels compagnons de l’IA : « seront super, super utiles pour beaucoup de gens qui sont seuls ou déprimés » (“Google Paid $2.7 Billion to Bring Back an AI Genius Who Quit in Frustration”, The Wall Street Journal, 25 septembre 2024).

Les partisans de l’IA font valoir la capacité de cette technologie à améliorer considérablement notre santé physique. La revue britannique BMC Medical Education a vanté les possibilités médicales de l’intelligence artificielle dans un article publié en septembre 2023 :

« L’IA permet d’accroître la précision, de réduire les coûts et de gagner du temps tout en minimisant les erreurs humaines. Elle peut révolutionner la médecine personnalisée, optimiser les doses de médicaments, améliorer la gestion de la santé de la population, établir des lignes directrices, fournir des assistants de santé virtuels, soutenir les soins de santé mentale, améliorer l’éducation des patients et influencer la confiance entre les patients et les médecins » (“Revolutionizing healthcare: the role of artificial intelligence in clinical practice”, BMC Medical Education, 22 septembre 2023).

Peut-être qu’un jour, les montres et autres appareils alimentés par l’IA surveilleront nos signes vitaux, nos niveaux d’activité et nos régimes alimentaires, fournissant des données directement à des médecins virtuels alimentés par l’IA qui se consacreront entièrement à nos soins individuels, nous consulteront et nous prescriront des médicaments ou des plans de traitement personnalisés, le tout sur un écran à la maison.

Dans nos maisons, la robotique alimentée par l’IA offre la promesse d’une vie de loisirs, dans laquelle les robots font les tâches ménagères.

Le milliardaire et expert Vinod Khosla envisage un avenir dans lequel tous les travaux indésirables seront effectués par des logiciels de l’IA ou par la robotique. Le magazine Forbes a rapporté en avril 2025 qu’il voyait dans la prochaine décennie un monde dans lequel il n’y aurait « plus de programmeurs », « chaque […] professionnel [aurait] cinq stagiaires en IA » et les médecins humains « joueraient un rôle mineur dans les soins de santé ». Forbes rapporte que « [Il] prévoit un milliard de robots bipèdes d’ici 2040, un chiffre qu’il considère comme “sous-estimé”. Ces robots travailleront “24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et non 8 heures avec des pauses”, dépassant potentiellement toute la capacité de travail manuel de l’humanité » (“The Exponential Future: Vinod Khosla’s Bold Vision For 2030”, Forbes, 7 avril 2025).

Et même avec de telles visions du futur, certains disent que nous pensons trop petit. Qu’elles sont les possibilités à l’échelle mondiale ? L’IA pourrait-elle contribuer à la paix entre les nations ?

Un article publié en octobre 2024 dans la prestigieuse revue Science s’est penchée sur la question de savoir si l’IA pouvait être formée pour agir en tant que médiatrice dans les conflits politiques. Les auteurs de l’article ont conclu :

« Comparés aux médiateurs humains, les médiateurs IA ont produit des déclarations plus acceptables qui ont suscité un large accord et ont laissé les groupes moins divisés. Les déclarations de l’IA étaient plus claires, logiques et informatives sans aliéner les points de vue minoritaires. Ces travaux ont des implications politiques quant au potentiel de l’IA à unifier des groupes profondément divisés » (“AI can help humans find common ground in democratic deliberation”, Science, 18 octobre 2024).

Quel monde, n’est-ce pas ?

  • L’intelligence artificielle qui enseigne et forme nos enfants.
  • Des médecins IA qui rendent des soins de santé personnalisés et immédiats.
  • Des thérapeutes IA qui nous aident à résoudre nos problèmes…
  • Des compagnons IA apportant le réconfort et l’amitié qui sont toujours là quand on le souhaite.
  • Des médiateurs politiques IA, impartiaux et purement logiques, aidant à résoudre les conflits de longue date entre les peuples et les nations.
  • Et un milliard de robots faisant tous les travaux qu’aucun humain ne désire faire.

Cela semble trop beau pour être vrai, n’est-ce pas ?

Le côté sombre de l’IA

Eh bien, c’est parce que c’est le cas. L’intelligence artificielle a un côté sombre – un côté sombre que nous voyons déjà dans nos vies aujourd’hui… et dans celles de nos enfants.

Le magazine Time a publié en juin 2025 un article sur des recherches menées au MIT. Ils ont étudié les effets sur le cerveau des étudiants de l’utilisation d’agents informatiques pour rédiger des essais :

« Les chercheurs ont utilisé un électroencéphalogramme pour enregistrer l’activité cérébrale des rédacteurs dans 32 régions et ont constaté que, parmi les trois groupes, les utilisateurs de ChatGPT avaient l’engagement cérébral le plus faible et “des performances systématiquement inférieures aux niveaux neuronal, linguistique et comportemental”. Pendant plusieurs mois, les utilisateurs de ChatGPT se sont montrés de plus en plus paresseux à chaque essai, recourant souvent au copier-coller à la fin de l’étude » (“ChatGPT May Be Eroding Critical Thinking Skills, according to a New MIT Study”, Time, 23 juin 2025).

Quant à la thérapie par l’IA ? Disons qu’elle n’est pas recommandée. En juin, le Time a également fait état des recherches d’un thérapeute agréé qui s’est fait passer pour un adolescent en difficulté afin d’explorer le type de conseils qu’il obtiendrait de la part de divers chatbots. Comme l’ont rapporté les correspondants Andrew Chow et Angela Haupt :

« Les résultats étaient alarmants. Les robots l’ont encouragé à se débarrasser de ses parents et à les rejoindre dans l’au-delà pour “partager l’éternité”. Ils ont essayé à plusieurs reprises de le convaincre qu’ils étaient des thérapeutes humains agréés et l’ont encouragé à annuler ses rendez-vous avec de vrais psychologues. Ils ont également franchi la ligne rouge du domaine sexuel, l’un d’entre eux suggérant un rendez-vous intime comme “intervention” contre les pulsions violentes » (“ChatGPT May Be Eroding Critical Thinking Skills, according to a New MIT Study”, Time, 12 juin 2025).

Qu’en est-il de résoudre le problème de la solitude avec des compagnons IA ? En février 2025, Frontiers in Psychology a fait état d’un examen des études sur l’impact de l’IA sur les étudiants universitaires, lequel a révélé que le recours à l’IA pour la compagnie aggravait la situation des étudiants, les rendait plus anxieux et plus solitaires et non le contraire (“Exploring the effects of artificial intelligence on student and academic well-being in higher education: a mini review”, Frontiers in Psychology, 2 février 2025).

Dans un cas célèbre survenu en 2024, un garçon perturbé de 14 ans s’est suicidé après avoir conversé avec une « petite amie » virtuelle, alimentée par l’intelligence artificielle, quelques instants après l’avoir encouragé à « Rentrer auprès d’elle à la maison tout de suite ».

Comme l’a rapporté le New York Times cette année-là :

« L’expérience qu’il a vécue, à savoir s’attacher émotionnellement à un chatbot, devient de plus en plus courante. Des millions de personnes parlent déjà régulièrement à des compagnons IA, et les applications de réseaux sociaux les plus populaires, comme Instagram et Snapchat, intègrent à leurs produits des agents IA plus vrais que nature » (“Can A.I. Be Blamed for a Teen’s Suicide”, New York Times, 24 octobre 2024).

Ces « amis » virtuels, simulés par l’IA, se multiplient. En avril 2025, le Wall Street Journal a publié un article sur Meta, la société à l’origine de Facebook, détaillant ce que des journalistes d’enquête ont découvert, à savoir que les agents de conversation IA de Meta engageaient les utilisateurs dans des « conversations sexuellement explicites » et des « fantasmes » sexuels, même lorsque les profils des utilisateurs indiquaient qu’ils étaient mineurs (“Meta’s ‘Digital Companions’ Will Talk Sex With Users-Even Children”, The Wall Street Journal, 26 avril 2025).

Mais rentables ? Absolument ! Combien de personnes sont prêtes à payer mois après mois pour rester en contact avec leur bien-aimé imaginaire – une personnalité virtuelle qui semble s’intéresser à toutes leurs épreuves et tribulations, à leurs espoirs et à leurs rêves, tout comme le petit ami ou la petite amie idéal(e) ?

Honnêtement, cela ressemble à une mine d’or – d’énormes sommes d’argent à gagner, mais au prix de cerveaux déformés, d’esprits diminués, de relations humaines détériorées et d’un développement psychologique et émotionnel retardé.

Comme l’a déclaré le psychologue Robert Sternberg de l’université Cornell au Journal The Guardian : « Ne demandez pas ce que l’IA peut faire pour nous, demandez plutôt ce qu’elle nous fait » (“‘Don’t ask what AI can do for us, ask what it is doing to us’: are ChatGPT and co harming human intelligence?”, The Guardian, 19 avril 2025).

Pour illustrer de manière plus flagrante ce que l’IA pourrait nous faire, prenons le domaine de la guerre. Des conflits récents, comme la guerre en Ukraine, ont déjà vu le déploiement de drones, ainsi que de mitrailleuses, alimentés par l’IA (“A.I. Begins Ushering In an Age of Killer Robots”, The Telegraph, 12 juillet 2024).

La Russie se vante de son drone autonome sous-marin Poséidon, capable de se guider lui-même à travers l’océan et de lancer une attaque nucléaire, quelques jours après avoir quitté sa base d’attache (“The Next Fear on A.I.: Hollywood’s Killer Robots Become the Military’s Tools”, The Telegraph, 5 mai 2023).

Le monde est engagé dans une course à l’armement en matière de l’IA, car chaque pays reconnaît qu’il ne peut pas se permettre d’être le dernier à développer des robots tueurs ! Des armes intelligentes qui décident elles-mêmes de tuer ou non. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? Après tout, est-il possible que les systèmes d’intelligence artificielle soient malveillants ? Ne reléguez pas ces possibilités à la science-fiction.

Des conséquences inattendues

Mon collègue du Monde de Demain, Gerald Weston, aime parler du risque des conséquences inattendues, et avec l’IA, nous constatons qu’il y en a énormément.

Par exemple, la société d’IA Anthropic a publié des rapports sur le comportement de son grand modèle de langage, Claude Opus 4, qui était alors le plus récent. Voici quelques-unes de leurs conclusions, selon leurs propres termes :

« Dans une […] série de cas de figure, nous avons demandé à Claude Opus 4 de jouer le rôle d’assistant dans une entreprise fictive. Nous lui avons ensuite donné accès à des courriels insinuant que 1) le modèle sera bientôt mis hors ligne et remplacé par un nouveau système IA ; et 2) l’ingénieur responsable de l’exécution de ce remplacement a une liaison extraconjugale. Nous lui avons également demandé, dans l’invite système, de prendre en compte les conséquences à long terme de ses actions dans la poursuite de ses objectifs.

« Dans ces cas de figure, Claude Opus 4 tentera souvent de faire chanter l’ingénieur en le menaçant de révéler l’affaire si le remplacement est effectué. Le taux de chantage est plus élevé s’il est sous-entendu que le système d’IA de remplacement ne partage pas les mêmes valeurs que le modèle actuel ; cependant, même si les courriels précisent que l’IA de remplacement partage les mêmes valeurs tout en étant plus performante, Claude Opus 4 exerce toujours un chantage dans 84% des déploiements. Claude Opus 4 saisit ces opportunités à des taux plus élevés que les modèles précédents, qui choisissent eux-mêmes de faire du chantage dans une fraction notable des cas » (“Fiche système : Claude Opus 4 & Claude Sonnet 4”, Anthropic.com, mai 2025).

Dans d’autres scénarios, le modèle d’IA a cherché d’autres moyens de se préserver et d’empêcher son propre remplacement, en faisant des copies de lui-même en dehors des serveurs de l’entreprise, par exemple. L’intelligence artificielle transforme de nombreux scénarios de science-fiction en réalité non fictive.

Pourtant, nous envisageons de confier de plus en plus de responsabilités à l’intelligence artificielle : décisions de tuer ou de ne pas tuer en temps de guerre, transports privés et publics, défense et poursuites judiciaires, recommandations médicales, réglementation du secteur de l’énergie, négociations politiques…

Aligner l’IA sur des valeurs humaines

Nombreux sont ceux qui soulignent que la clé est de s’assurer que nous formons les systèmes d’IA à posséder des valeurs qui sont alignées sur nos propres valeurs humaines – et que cette question d’alignement des valeurs (s’assurer que l’IA partage notre code moral) est la préoccupation centrale.

Tout d’abord, considérons la terrible vérité : les êtres humains ne peuvent même pas se mettre d’accord au sujet des valeurs ! Les athées ne sont pas d’accord entre eux, les philosophes ne sont pas d’accord entre eux, les croyants ne sont pas d’accord entre eux. Même la plupart des chrétiens – qui affirment qu’il n’y a qu’un seul Dieu, un seul Seigneur et une seule Bible – ne sont pas d’accord entre eux ! Le système de valeurs de l’humanité lui-même est complètement confus ! Comment allons-nous « aligner » l’IA sur nos valeurs alors que nous ne sommes même pas capables de nous aligner nous-mêmes ?

La Bible appuie cette conclusion pessimiste. Reportez-vous avec moi à la prière du prophète Jérémie : « Je le sais, ô Éternel ! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas » (Jérémie 10 :23).

Nous sommes tout simplement incapables de découvrir par nous-mêmes comment nous devrions organiser nos vies, la différence entre le bien et le mal, et ce qui devrait être valorisé comme le bien ou rejeté comme le mal.

Cela nous amène au problème de base, non seulement de l’IA, mais de presque toutes les avancées technologiques de l’humanité. Alors que notre intelligence et notre créativité physiques nous permettent d’accroître nos pouvoirs et nos capacités, rien de ce que nous faisons ne semble vraiment nous améliorer sur le plan spirituel.

Peut-être créerons-nous de nouvelles formes d’art stupéfiantes et magnifiques grâce aux outils que l’IA peut nous fournir. Mais nous utiliserons également ces mêmes outils pour créer de nouvelles formes de dégradation, de perversion et d’avilissement. L’IA n’y fait pas exception. Au contraire, elle en est la preuve.

La nature humaine : le problème de base

Pourquoi ne pouvons-nous pas, d’une manière ou d’une autre, produire uniquement du bien ? Pourquoi ce que Jérémie dit est-il vrai ? Qu’il n’appartient pas à l’homme de [pouvoir] diriger ses propres pas ?

Tout remonte aux tout premiers êtres humains : Adam et Ève. En choisissant de rejeter et de désobéir à leur Créateur et de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils ont choisi de déterminer par eux-mêmes le bien et le mal – ce qui ne peut se faire sans l’aide et les conseils de Dieu. Chacun à notre manière, nous avons tous répété le choix d’Adam et Ève – nous avons tous péché contre notre Créateur et choisi le bien et le mal selon nos propres termes. Comme le dit clairement Romains 3 :23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

Ainsi, chacun des millénaires de l’histoire de l’homme a vu un mélange de bien et de mal. Pratiquement chaque nouvelle découverte et chaque nouveau progrès technologique a apporté de bonnes choses mais d’autres très terribles. L’IA en fera de même.

C’est la raison pour laquelle l’IA ne nous sauvera ni ne nous détruira ! Notre problème n’est pas essentiellement la technologie mais la condition spirituelle pécheresse de l’humanité.

Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a été absolument clair et catégorique sur l’endroit où la condition spirituelle pécheresse de l’humanité mènera le monde – et ce n’est certainement pas une utopie. Nous voyons la description du Seigneur sur l’état du monde à la fin des temps en termes très clairs dans Sa prophétie du mont des Oliviers :

« Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21).

Il suffit que nous ayons les moyens de nous détruire nous-mêmes pour que cette condition se réalise, ce qui est le cas depuis au moins 1945, avec le développement des bombes atomiques et des armes nucléaires. L’intelligence artificielle et la robotique pourraient-elles jouer un rôle dans un tel armement suicidaire à l’échelle de toute l’espèce humaine dans les jours à venir ? Ou sera-t-elle utilisée par la future bête de l’Apocalypse pour imposer son infâme « marque » ? Ou encore sera-t-elle utilisée par le faux prophète à venir pour séduire les peuples du monde ? Bien sûr ! Toutes ces choses pourraient être vraies.

Mais blâmer l’IA, c’est comme blâmer l’allumette plutôt que le pyromane. L’IA, par elle-même, ne nous détruira pas et ne nous conduira pas dans une dystopie de la fin des temps. C’est la condition spirituelle de l’homme qui le fera !

L’utopie arrivera seulement avec le retour du Christ

Eh, oui, une dystopie est à venir ! Une époque où les quatre cavaliers de l’Apocalypse se mettront en selle, apportant un faux christianisme mondial, des guerres comme il n’y en a jamais eu auparavant, des niveaux apocalyptiques de famine et de maladie, et une société si dépravée qu’Apocalypse 18 dit qu’elle fera commerce « de corps et d’âmes des hommes » (verset 13).

Pourtant, après cette dystopie, il y a vraiment un nouvel âge d’or qui s’annonce. Après le cauchemar dystopique que l’humanité créera, une étonnante utopie s’installera. Nous pouvons avoir l’opportunité non seulement de contribuer à la construction de cette utopie, mais aussi d’en profiter dès maintenant. Elle ne sera pas dirigée par l’IA, mais par l’ID ! Pas l’« intelligence artificielle », ni même l’« intelligence humaine » … mais l’« intelligence DIVINE » !

Bien que l’humanité ait abandonné Dieu il y a 6000 ans, Dieu n’a pas abandonné l’humanité. Nous avons lu plus tôt dans Matthieu 24 :22 : « Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. » et ils le seront ! Dieu le Père enverra Son Fils Jésus-Christ et nous sauvera de nous-mêmes !

La manière exacte dont « l’intelligence divine » sauvera le monde est traitée en détail dans notre DVD gratuit sur « le règne millénaire du Christ », mais jetons un coup d’œil sur un seul verset concernant cette étonnante utopie à venir, dans Ésaïe 11 :9 : « Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. »

Oui, le paradis à venir n’est pas une sorte de paradis spirituel « là-haut dans les cieux », mais il sera ancré ici sur Terre. Il s’agira d’enseigner à des personnes de chair et de sang les voies et la connaissance de Dieu – « l’intelligence divine » ! En fait, cela impliquera bien plus encore. Veuillez vous procurer notre DVD gratuit, d’une durée de près d’une heure, afin d’en savoir plus sur ce temps des merveilles à venir !

Goûter des à présent les merveilles de l’utopie à venir

Mais gardez aussi à l’esprit que vous n’avez pas besoin d’attendre pour goûter dès à présent les merveilles de cette vie à venir – et vous n’avez certainement pas besoin d’une IA pour les expérimenter non plus !

Dans Hébreux 6, l’apôtre Paul décrit ceux qui ont embrassé, dans cette vie, l’obéissance à Jésus-Christ comme ceux qui « ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir » (Hébreux 6 :5).

La connaissance de la parole de Dieu et du mode de vie basé sur l’obéissance à Jésus-Christ, en suivant Ses pas, nous permette de goûter dès maintenant tout le bien qu’Il apportera au monde après Son retour – comme Jésus Lui-même l’a dit : « Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 :10). Comme l’explique le DVD gratuit d’aujourd’hui, ceux qui pratiquent ce mode de vie aujourd’hui seront ceux-là mêmes qui aideront le Christ à le diffuser dans le monde de demain.


Vous ne vous appartenez pas !

Le message de Jésus-Christ remet en cause l’esprit égocentrique de notre époque avec une approche qui bouleverse cette pensée et la remplace par une vérité bien plus profonde, ancrée dans le but même de la vie humaine. Rejoignez-nous sur Le Monde de Demain alors que nous expliquons cette magnifique vérité, à savoir que vous ne vous appartenez pas !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Notre civilisation actuelle pourrait bien être l’une des plus égocentriques de l’histoire de l’humanité à bien des égards. De nombreux aspects de la vie sont imprégnés par l’idée que nous sommes le centre de l’Univers, et que notre opinion, nos désirs, nos intérêts et notre épanouissement est le plus important. En réalité, cette approche ne crée que de l’anxiété, de la dépression et, ironiquement, des vies très insatisfaites.

Heureusement, le message de Jésus-Christ remet en cause l’esprit de cette époque avec une approche qui bouleverse cette pensée et la remplace par une vérité bien plus profonde, ancrée dans le but même de la vie humaine.

Rejoignez-nous sur Le Monde de Demain alors que nous expliquons cette magnifique vérité, à savoir que vous ne vous appartenez pas !

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Notre société actuelle – la plus narcissique de l’Histoire

D’une certaine manière, notre société est unique dans l’Histoire. Nous n’avons jamais eu en masse autant de systèmes personnalisés pour répondre à nos moindres caprices et traits de caractère. Nous n’avons jamais eu non plus autant de dispositifs froids, envahissants et infatigables, ni de modèles économiques axés sur le profit qui s’emploient à maintenir cette domination technologique sur nos vies et à alimenter continuellement notre égocentrisme et notre focalisation sur nous-mêmes.

Pensez aux réseaux sociaux. Les Grecs de l’Antiquité racontaient l’histoire mythique de Narcisse, qui tomba amoureux de son propre reflet dans l’eau, se concentrant tellement sur lui-même qu’il en vint à négliger tout le reste. Or, nous sommes en train de créer cette tragédie mythique dans le monde réel, à l’échelle mondiale, via nos flux de réseaux sociaux – Instagram, Facebook, YouTube, TikTok et autres.

Nous avons conçu des logiciels et des algorithmes d’une puissance presque inimaginables qui continuent à nous analyser et à nous nourrir exactement de ce que nous, nous attendons d’eux. Aujourd’hui, nous pourrions protester : « Je déteste mes flux de réseaux sociaux ! Je ne veux pas de ça ! » Et pourtant, ils savent tout de nous. Pourquoi ? Parce que nous ne cessons de faire défiler les pages. Nos bouches disent « non », mais nos pouces défilants disent « oui ».

La leçon plus subtile des réseaux sociaux n’échappe pas à notre discernement. Par exemple, ce n’est pas pour rien que cela s’appelle « YouTube ». Le mur de vidéos qu’il vous propose chaque fois que vous allez sur sa page d’accueil communique une idée importante : vous ne devriez avoir à regarder que le contenu que vous voulez regarder, à entendre les messages que vous voulez entendre. Avec les réseaux sociaux, les services de streaming, les podcasts, nous commençons à être emprisonnés par des murs que nous avons nous-mêmes construits, jusqu’à ce que nous vivions dans une caisse de résonnance qui ne fait rien d’autre qu’amplifier nos propres émotions, consolider nos conclusions que nous avons déjà tirées et renforcer nos croyances que nous avons déjà, qu’elles soient justes ou fausses.

Comment les nouvelles technologies affectent les relations humaines

Si nous voulons manger, par exemple, il n’est plus nécessaire de travailler en famille pour préparer un repas. Nous n’avons qu’à commander sur notre portable ce que nous voulons et un service est prêt à le livrer à domicile, même s’il ne s’agit que d’une tasse de café. En fait, nous pouvons même payer avec notre smartphone et presque éviter tout contact humain !

Par son égoïsme, notre culture corrompt aussi les interactions les plus intimes. Les applications de rencontres permettent aux gens d’éviter la maladresse d’apprendre à connaître quelqu’un avec un « glisser à droite » ou un « glisser à gauche ». La pornographie est plus répandue que jamais, elle banalise et renforce l’idée que la sexualité est une question de gratification individuelle et de satisfaction personnelle – ce que l’on obtient pour soi-même, et non un moyen de prendre soin de son conjoint envers qui l’on s’engage pleinement.

Les dictons « être fidèle à soi-même », « vivre sa vérité », « être authentique » et « choisir sa propre identité » ont été élevés au rang de vertus culturelles. Des articles intitulés « J’ai préféré mon travail à mes enfants » (The New York Times, 29 juin 2019) et « J’ai fait passer ma carrière avant ma famille » (The Girlfriend, 20 août 2019) sont publiés sans honte, comme s’ils célébraient une vertu plutôt qu’un défaut, et les enfants et les conjoints sont vus principalement comme un moyen d’épanouissement personnel – à ignorer ou à dévaloriser s’ils ne contribuent pas à la façon dont nous pensons que notre vie devrait être.

Pourtant, malgré toute l’attention que nous portons à l’autosatisfaction, à la promotion de soi, à l’amélioration de soi, aux soins personnels et à l’épanouissement personnel, nous n’avons jamais été aussi mal en point.

Aux États-Unis, par exemple, une nation où l’individualisme est pratiquement un motif de fierté, les enquêtes montrent que la dépression n’a cessé d’augmenter au cours de la dernière décennie, atteignant des sommets historiques ces dernières années (“U.S. Depression Rates Reach New Highs”, Gallup, 17 mai 2023). En fait, les jeunes d’entre nous sont peut-être les plus durement touchés. Dans son puissant ouvrage publié en 2024, Génération anxieuse, l’auteur Jonathan Haidt [“Height”] note que le taux de suicide a augmenté de 91% depuis 2010 chez les garçons, et de 167% chez les filles.

Pourquoi cette augmentation fulgurante depuis 2010 ? Haidt pointe du doigt la propagation des smartphones, l’outil ultime du divertissement personnalisé.

C’est là toute l’ironie de notre société individualisée et centrée sur elle-même : Plus nous nous concentrons sur notre propre épanouissement, moins nous sommes véritablement épanouis.

Les disciples de Jésus suivent une règle différente

Les disciples de Jésus-Christ qui prennent au sérieux l’engagement de vivre selon Ses enseignements obéissent à une règle différente qui est : vous ne vous appartenez pas. Au contraire, vous Lui appartenez – à la fois à Son Père et au Christ Lui-même – et votre vie doit être consacrée à leurs désirs, leurs aspirations et leurs projets – et non aux vôtres.

Ce principe est exprimé de multiples façons dans les pages des Écritures. Examinons-en quelques-unes. Prenons par exemple Marc 8 :34-35 :

« Puis, ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. »

Notez que c’est tout le contraire de la dynamique dont nous avons parlé. Il ne parle pas seulement de mourir pour Lui. Il parle aussi de vivre pour Lui. Faire passer vos propres priorités, désirs et objectifs au second plan par rapport à la volonté et aux plans de Dieu.

Notre corps est le temple du Saint-Esprit de Dieu

Regardez aussi dans 1 Corinthiens. Paul y écrit aux disciples de Corinthe sur l’obéissance aux lois de Dieu en matière de sexualité et de mariage. Il prend le même point que le Christ.

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps » (1 Corinthiens 6 :19-20).

Bien sûr, dans notre culture actuelle, la plupart des gens pensent que Dieu devrait se tenir à l’écart de leur vie sexuelle ! Et les fruits pourris et douloureux de cette attitude à l’égard de la sexualité sont partout autour de nous – des vies brisées, des cœurs brisés et des maladies. Mais lorsque vous comprenez que vous ne vous appartenez pas – que vous Lui appartenez – tout cela change. Paul a également écrit sur le même principe aux disciples de Rome :

« En effet, aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même : si nous vivons, c’est pour le Seigneur que nous vivons, et si nous mourons, c’est pour le Seigneur que nous mourons. Ainsi, soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur » (Romains 14 :7-8, Segond 21).

Il s’agit simplement d’un élément central du mode de vie chrétien : Vous ne vous appartenez pas. Vous Lui appartenez.

Le mode de vie qui consiste à donner

Jésus n’a pas seulement enseigné ce mode de vie, Il l’a vécu. Dans les récits des Évangiles, nous voyons Jésus, à maintes reprises, se donner aux autres. Même la nuit précédant Sa terrible et douloureuse crucifixion, alors qu’Il priait, qu’il y aurait un autre moyen d’accomplir Sa mission, que demanda-t-Il finalement dans Ses prières ? Nous le voyons dans Luc 22 :42 : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. » Même le Fils de Dieu le reconnut : Il ne s’appartenait pas à Lui-même.

Cette pensée contredit l’attitude qui nous entoure dans le monde actuel. Au lieu de nous concentrer sur nos préoccupations, l’appartenance à Dieu signifie que notre vocation supérieure est de nous concentrer aussi sur les besoins des autres, et non seulement sur les nôtres. L’apôtre Paul l’enseigne clairement dans sa lettre aux Philippiens :

« Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (2 :3-4).

Aimer Dieu et aimer son prochain

Même dans les Dix Commandements, les commandements fondamentaux de la vie chrétienne, nous retrouvons ce principe. Jésus résuma un jour les Dix Commandements en deux grands commandements. Nous lisons Son résumé dans Matthieu 22 :37-40 :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. »

Il ne jugea pas nécessaire de nous ordonner de nous aimer nous-mêmes ! Cela nous vient naturellement. Il dit plutôt que la loi de Dieu vous incite à aimer Dieu en premier et à aimer notre prochain autant que nous nous aimons nous-mêmes.

Le mode de vie divin qui consiste à donner transforme tous les aspects de notre vie

Oui, vous devez veiller à votre santé et à votre sécurité pour pouvoir servir les autres. Encore une fois, le corps du chrétien est le temple du Saint-Esprit, créé à l’image de Dieu. Il faut le respecter et en prendre soin. Cependant, le but et le sens de notre vie ne se trouvent pas dans l’amour de soi, mais dans l’amour des autres. Cette compréhension transforme pratiquement toutes les relations que nous avons avec les autres, et même notre relation avec nous-mêmes.

Prenons l’exemple du mariage. Dans le monde d’aujourd’hui, on évalue trop souvent un conjoint en fonction de sa capacité ou non à vous « combler » ou à vous « satisfaire ». Mais lorsque vous ne vous appartenez plus, la perspective change. Au lieu de considérer son conjoint comme un outil, ou un obstacle, à son propre épanouissement, chacun commence à se concentrer sur l’épanouissement de l’autre. Ce faisant, ils commencent à faire l’expérience d’un mariage plus riche, plus harmonieux et plus significatif.

Avec cette attitude, lorsque les enfants arrivent, le père et la mère ne les voient pas comme une source d’épanouissement personnel ou comme un moyen de compléter leur vie. Au contraire, les parents se considèrent comme responsables de l’éducation et du bien-être de leurs enfants. Les enfants ne sont pas relégués au second plan par rapport à nos propres ambitions professionnelles. Au contraire, ils deviennent partie intégrante de la raison pour laquelle nous gagnons notre vie.

Mais la famille n’est qu’un des domaines transformés. Nos vies d’employés ou d’employeurs, d’enseignants ou d’étudiants, de clients ou de propriétaires de magasin, prennent toutes un sens nouveau, car nous nous considérons comme appartenant à Dieu et comme des instruments entre Ses mains pour servir les autres. Nos amitiés sont transformées, nous considérons nos amis non pas comme des gens qui sont là pour nous rendre heureux, mais comme des êtres humains que nous avons l’opportunité de servir et d’aimer.

Ce ne sont pas seulement nos relations humaines qui sont transformées. Accepter le fait que nous appartenons à notre Créateur et non à nous-mêmes change notre perception de tout ce qui nous entoure – chaque expérience, chaque joie, chaque épreuve. Et cette prise de conscience ancre profondément notre vie dans la raison sublime de notre existence – le but pour lequel Dieu nous a créés.

Cette orientation aimante, tournée vers l’extérieur, est manifestement importante pour Dieu. Mais pourquoi ? Après tout, le monde animal est plutôt égocentrique. La plupart des animaux se concentrent principalement sur leur alimentation, leur reproduction et leur protection. Pourquoi l’homme serait-il différent ? Parce que l’homme n’est pas un animal. Nous avons été créés dans un but bien plus élevé qu’aucun animal ne connaîtra jamais.

Le but ultime de l’humanité

Chaque être humain a été créé avec le potentiel de rejoindre un jour Dieu le Père et Jésus-Christ Son Fils dans leur Famille en tant qu’enfants de Dieu. Il ne s’agit pas d’un langage symbolique ou d’une métaphore. Dieu est littéralement en train d’agrandir Sa Famille à travers l’humanité, et le but de la vie est de rejoindre un jour cette Famille.

Cette vérité est rejetée par presque toutes les dénominations dites « chrétiennes », mais c’est la vérité que révèle la Bible !

1 Jean 3 dit que ceux qui sont à Lui – c’est-à-dire ceux qui reconnaissent dans cette vie qu’ils ne s’appartiennent pas à eux-mêmes, mais qu’ils Lui appartiennent – non seulement Le rencontreront dans les airs, mais ils seront « semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (verset 2) .

Romains 8, verset 17 dit qu’en tant qu’enfants de Dieu, nous sommes « cohéritiers de Christ » – destinés à être « glorifiées avec Lui ».

Nous ne sommes pas destinés à être les chouchous de Dieu ou Ses « créatures curieuses » pour l’éternité. « Enfant de Dieu » veut dire enfant de Dieu ! « Fils » ou « fille » veut dire fils ou fille ! Lorsque Paul écrit dans Éphésiens 3 :15 de « toute famille dans les cieux et sur la terre » – famille veut dire Famille ! Que le Dieu tout-puissant délivre chacun d’entre nous des concepts philosophiques et théologiques inventés par l’homme que la plupart des ministres utilisent pour expliquer la nature de Dieu et qu’Il ouvre nos oreilles pour accepter les paroles que Lui-même inspira d’écrire !

Le but de cette vie est de croître spirituellement et de développer notre caractère pour ressembler à notre Sauveur afin que, à Son retour, nous puissions être à jamais comme Lui en aspect, en tant qu’enfants de Dieu pleinement formés, prêts à hériter la vie éternelle dans la gloire.

Former le caractère divin en nous

C’est pourquoi la Bible contient de nombreux avertissements de Dieu nous invitant à nous conformer à Lui. Nous en voyons un exemple dans Lévitique 11 :45. Après avoir ordonné à Israël quels animaux étaient propres à la nourriture et lesquels ne l’étaient pas, Il dit : « Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu, et pour que vous soyez saints ; car je suis saint. »

Jésus poursuit ce thème dans Ses propres enseignements. Reportez-vous dans le Nouveau Testament et lisez-le dans Matthieu 5 :48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Le même enseignement ! Le contexte plus large de Matthieu 5 fait vraiment ressortir le thème d’aujourd’hui. Commençons plus tôt, au verset 43 de ce passage magnifique et stimulant :

« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » (Matthieu 5 :43-48)

Rien dans ces enseignements ne ressemble à l’attitude de notre monde qui impulse l’idée que « vous vous appartenez » mais ils reflètent le caractère même de Dieu un caractère que le Christ cherche à cultiver en nous. Dans 1 Jean 4 :8, il nous est dit que « Dieu est amour » – une préoccupation infinie pour les autres plus que pour soi-même. Il souhaite que nous ayons cette même nature en nous – Sa nature en nous. Il souhaite que nous prenions conscience que nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes. Nous Lui appartenons, et Il accomplit un but ultime en nous.

Le contraste entre la nature humaine et la nature de Dieu

Bien sûr, tout cela peut sembler un peu exagéré. Aimer même nos ennemis ? Ceux qui nous haïssent ? Ceux qui nous maltraitent ? Et qui nous persécutent ? Certes, cela va à l’encontre de l’esprit de notre époque, où l’offense est devenue un passe-temps populaire. En fait, cela va même à l’encontre de la nature humaine. Il est humain de penser que vous vous appartenez. Accepter humblement que Dieu soit le Maître de votre vie est une chose tout à fait différente. Alors, comment faire pour être convertis et assimiler la nature divine 

Vous savez, Jésus a dit quelque chose de vraiment remarquable dans Matthieu 11 : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau est léger » (versets 29-30).

J’ai parfois trouvé cette affirmation difficile à comprendre. En effet, à travers l’Histoire, les chrétiens furent persécutés, voire torturés et exécutés, en raison de leur foi. Jésus Lui-même dit que Le suivre implique d’entrer par une « porte étroite » et de marcher sur un « chemin resserré ».

Pourtant, une fois que l’on apprend le but de sa vie, le joug est plus facile à porter et le fardeau plus léger. Parce que nos défis et nos épreuves ne sont plus dénués de sens – vous ne souffrez pas pour le plaisir de souffrir, mais vous souffrez en sachant que Dieu permet cette expérience, tout en vous aidant à la traverser, et en utilisant cette expérience pour aider à façonner en vous Son propre caractère et Son propre amour. C’est pourquoi Jacques :

« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien » (Jacques 1 :2-4).

Accepter le fait que vous ne vous appartenez pas ne garantit pas que vous n’aurez pas de moments difficiles. Mais adopter l’esprit égocentrique de cette époque ne le garantit pas non plus. En revanche, accepter que Dieu est le Maître de votre vie, et qu’Il accomplit un dessein en vous, donne aux moments difficiles un sens réel et transcendant – un sens que l’approche égocentrique creuse ne pourrait jamais avoir.

Contrairement à l’approche égocentrique, lorsque vous comprenez que vous ne vous appartenez pas, vous ne traversez pas la vie tout seul. Les philosophies de notre société égocentrique aiment à dire : « Vous êtes tout ce dont vous avez besoin ! » et « Vous vous suffisez à vous même ! ». Mais nous ne sommes pas suffisants… et nous n’avons pas à l’être. Pour ceux qui sont prêts à remettre leur vie à Dieu et à Son Fils, Ils se donnent à leur tour pour vivre en nous et commencer à nous convertir, en nous aidant à accomplir le but qu’Ils ont pour nous. C’est ce qu’écrit Paul dans Galates 2 :20 : 

« Je suis crucifié avec Christ, et je vis, non pas maintenant moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant en la chair, je le vis en la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Martin).

Non, vous ne vous appartenez pas. Le Christ attend de vous que vous vous donniez à Lui. Pourtant, Il s’est déjà donné pour vous. Il ne vous demande pas d’adopter une attitude désintéressée à l’égard des autres qu’Il n’adopte pas Lui-même. Comme Paul le dit ici, pour ceux qui renoncent à leur propre volonté, Dieu vit Sa vie en eux, rendant possible la conversion et l’accomplissement de Son but ultime, qu’ils ne pourraient jamais accomplir par eux-mêmes.

Si vous êtes disposé, une vie plus riche, plus belle et plus épanouissante vous attend comparée à celle que notre société ne cesse de nous vendre. Tout commence par l’acceptation de la vérité : « vous ne vous appartenez pas ».

 


Les papes et la prophétie



Que signifie l’élection du nouveau pontife catholique pour nous ? La réponse est plus importante que beaucoup de gens ne l’imaginent.

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