Wallace Smith | Le Monde de Demain

Wallace Smith

D'où vient Satan?

Satan, le diable, est un être spirituel puissant qui exerce une influence importante sur le monde qui nous entoure. Il ne s’agit pas d’un simple « symbole » du mal ou d’une simple représentation abstraite du péché ou de la tentation. Rejoignez-nous dans cet épisode du Monde de Demain où nous posons et répondons à la question : « D’où vient Satan ? »

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Satan, le diable, est-il réel ?

Cornes rouges, fourche, queue pointue… le stéréotype du diable comme une sorte de figure caricaturale n’a pas grand-chose à voir avec la réalité. Satan, le diable, est un être spirituel puissant qui exerce une influence importante sur le monde qui nous entoure.

Il ne s’agit pas d’un simple « symbole » du mal ou d’une simple représentation abstraite du péché ou de la tentation. Satan est une entité réelle, vivante et personnelle qui s’efforce de résister au plan de Dieu, de corrompre la vraie foi et de détruire l’humanité.

Pourtant, malgré tout ce que les gens savent ou pensent savoir sur le diable, une question se pose inévitablement, nous y répondrons aujourd’hui. Rejoignez-nous dans cet épisode du Monde de Demain où nous posons et répondons à la question : « D’où vient Satan ? »

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à comprendre votre monde à travers les pages de la Bible.

Aujourd’hui, nous allons répondre à la question de savoir d’où vient Satan, le diable. Nous ne ferons pas de suppositions ou d’hypothèses – nous plongerons directement dans la parole de Dieu pour lire Sa réponse… qui, en réalité, est la seule réponse qui compte !

Avant de répondre à notre question d’aujourd’hui, nous devrions peut-être aborder une question plus large : Satan, le diable, est-il réel ? De plus en plus, les gens disent « non ».

En juillet 2023, The Hill a fait état d’un sondage Gallup demandant aux Américains s’ils croyaient en certaines idées ou en certains personnages ancrés dans la religion, tels que Dieu et les anges.

Les résultats ont montré que la croyance en l’existence de ces êtres a diminué aux États-Unis de manière relativement constante depuis plus de 20 ans, atteignant son niveau le plus bas dans toutes les catégories en 2023. La croyance dans le diable est la plus faible de toutes les catégories, avec seulement 58%. Plus de quatre Américains sur dix pensent que Satan, le diable, n’est pas réel (“Belief in God, the devil falls to new low: Gallup”, juillet 2023). Je vous garantis que le diable préfère qu’il en soit ainsi. Ainsi, il lui est bien plus facile d’influencer la société dans tous les domaines – divertissement, éducation, politique gouvernementale, science, religion et autres – si nous pensons qu’il n’existe pas de prime abord. Alors comment savoir si le diable existe-t-il ?

Satan a séduit le monde entier

En se tournant vers la parole de Dieu. Car, si quelqu’un sait si Satan est réel ou non, c’est bien le Dieu de la Bible, le Créateur du ciel et de la Terre. En effet, si le diable est un être créé – et il l’est, comme nous le verrons dans quelques instants – c’est Dieu qui le créa ! … Ou, du moins, l’être qui est devenu le diable.

Reportez-vous aux Écritures qui représentent la pensée en blanc et noir de Dieu, et voyons ce qu’Il a inspiré dans Ses pages pour nous enseigner au sujet du très réel Satan le diable. Comme nous vous le répétons régulièrement ici au Monde de Demain, ne vous contentez pas de nous croire, croyez la Bible.

La Bible est remplie d’avertissements sur le diable… des avertissements que, franchement, peu de gens croient – y compris, croyez-le ou non, la plupart de ceux qui se considèrent comme des « chrétiens ». Lisons quelques-uns de ces avertissements.

Dans Apocalypse 12 :9, l’apôtre Jean parle d’une guerre à venir dans le ciel et décrit Satan d’une manière qu’il nous faut comprendre : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

Cela nous apprend plusieurs choses. Par exemple, il y a des anges déchus qui choisirent de suivre Satan. Nous en parlerons plus tard dans notre émission. Mais nous apprenons aussi que Satan le diable a séduit le monde entier. Mes amis, croyez-vous ce que dit la Bible, ou non ? Si oui, alors vous devez accepter que lorsque Dieu dit dans Sa parole que le diable a séduit « le monde entier », c’est bien cela qu’Il entend ! « Le monde entier » comprend la plupart des gens qui nous entourent, y compris nous à un moment donné de notre vie.

Il est facile de conclure : « Non, ça ne peut pas être moi ! Je crois en Jésus ! Je suis chrétien ! » Cela pourrait convenir si le diable se présentait toujours sous une forme démoniaque, mais ce n’est pas le cas. Franchement, Satan imite Jésus-Christ pour convaincre ceux qui sont séduits qu’ils marchent sur les traces de Jésus. Voyez les paroles de l’apôtre Paul dans 2 Corinthiens 11 :13-14, où il explique comment le diable, et non Jésus-Christ, se cache derrière de nombreux ministères dit « chrétiens ». Il le dit clairement : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. »

Pas affublé d’une cape rouge, d’une moustache de « méchant » et d’une fourche. Il se déguise plutôt en « ange de lumière » ! Il est le père du mensonge et de la séduction ! Lisez la description qui en est faite dans Jean 8 :44, où Jésus s’adresse aux chefs religieux de Son époque et les réprimande :

« Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond ; car il est menteur et le père du mensonge. »

Satan, le prince de ce monde

Le diable a vraiment séduit le monde entier ! Dans 2 Corinthiens 4 :4, l’apôtre Paul l’appelle « le dieu de ce siècle » et, à trois reprises dans le livre de Jean, Jésus-Christ Lui-même appelle Satan « le prince de ce monde » (Jean 12 :31 ; 14 :30 ; 16 :11).

Cela vous choque-t-il ? Luc 4 :6 l’explicite. Au cours de la tentation de Jésus, le diable offre au Christ tous les royaumes du monde, car ils lui appartiennent, si et seulement si Jésus veut bien l’adorer. Pourtant, Jésus ne transige jamais avec le diable sur ce point, ni ne lui dit « Satan, tu n’as pas l’autorité de le faire ». Bien au contraire ! Comment Satan en est-il parvenu à détenir une telle autorité dans le monde ? Pourquoi Dieu le permettrait-Il ?

La première interrogation que nous devrions aborder avant de répondre à la question « D’où vient Satan ? » est de savoir si Satan fut créé ou non. Certaines philosophies ou religions, comme le zoroastrisme, affirment que le bien et le mal coexistent éternellement et que Dieu et le diable doivent en quelque sorte coexister pour toujours, en tant que représentants de ces deux forces.

Dieu a créé tous les anges, y compris Lucifer

La Bible, en revanche, révèle que cela n’a aucun sens. Dieu est le Créateur, et tout ce qui existe – tant dans le domaine spirituel que physique – est venu à l’existence parce qu’il fut créé par Dieu – par les deux personnages que nous appelons aujourd’hui Dieu le Père et Jésus-Christ. En fait, Éphésiens 3 :9 (Ostervald et autres) nous dit que Dieu le Père créa toutes choses par Jésus-Christ.

Dieu créa également les anges. Dans le Psaume 104, dans lequel le roi David loue Dieu pour les nombreux aspects magnifiques de Sa création, le poète guerrier écrit au verset 4 : Dieu « fait ses anges des esprits, et ses serviteurs des flammes de feu » (Darby).

En fait, la Bible parle de la création d’un ange en particulier dans Ézéchiel 28. Dans ce chapitre, Dieu inspira le prophète Ézéchiel à prononcer une prophétie contre celui sur le trône de Tyr – mais, comme les versets l’indiquent clairement, l’accent est en fin de compte mis non plus sur l’être humain qui dirige la nation, le prince de Tyr, mais sur la puissance spirituelle derrière le trône, l’être angélique qui était le véritable roi de Tyr.

« Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Éden, le jardin de Dieu : tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployés ; je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi » (Ézéchiel 28 :12-15).

Ésaïe 14 :12 qualifie cet être « d’astre brillant » ou Lucifer, et c’est lui qui devint l’ange déchu, Satan le diable. Mais remarquez dans Ézéchiel 28 qu’il s’agit clairement d’une création remarquable ! Il est clair que Dieu le créa sage, beau, habile et intègre ou parfait dans ses voies. Mais il arriva un temps où l’iniquité, c’est-à-dire le péché, se trouva en lui. La nature de ce péché est abordée plus en détail dans Ésaïe 14, mais d’abord, prenons le temps d’examiner ce passage d’Ézéchiel – parce qu’il répond à des questions importantes que beaucoup de gens se posent au sujet de Dieu et du diable.

Par exemple, certains se demandent : « Si le diable est si mauvais, pourquoi Dieu le créa-t-il ? Pourquoi Dieu créerait-il un ange si mauvais ? » Nous voyons ici, dans Ézéchiel, que Dieu n’a rien fait de tel.

Dieu ne créa pas des anges maléfiques

Dieu ne créa pas le diable comme une sorte d’ennemi maléfique à tout ce qui est bon. Il l’a créé merveilleux, glorieux et intègre. Regardez à nouveau : Ézéchiel écrit qu’avant que l’iniquité ne soit trouvée en lui, Lucifer était « le sceau à la perfection […] plein de sagesse, parfait en beauté. » Il était même « un chérubin protecteur, aux ailes déployées » sur le trône de Dieu, et était « intègre dans [ses] voies, depuis le jour où [il fut] créé ».

Dieu ne créa pas une incarnation du mal – Il créa quelque chose de bon et de beau. Toute affirmation selon laquelle Dieu aurait créé quelqu’un de foncièrement mauvais à dessein est erronée selon la Bible.

Dans Apocalypse 15 :3, nous voyons un cantique interprété par les saints ressuscités et glorifiés à la fin de cette ère, disant quelque chose d’important à propos de Dieu :

« Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! » (Ostervald).

Oui, Ses œuvres sont grandes et admirables, Ses voies sont justes et véritables ! Il ne créa pas un Satan maléfique. Lucifer fut créé beau et avec le potentiel de faire de bonnes actions. En fait, la Bible ne dit-elle pas la même chose de nous ? Dans Éphésiens 2 :10, Dieu nous dit à vous et à moi : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » Oui, vous et moi avons été créés pour de bonnes œuvres. Cependant, l’histoire de l’humanité – et, si nous sommes honnêtes, même l’histoire de nos propres vies – révèle que le fait d’être créé avec le potentiel de faire de bonnes œuvres et le fait de choisir de faire ces bonnes œuvres sont deux choses très différentes.

Lucifer fut créé avec la mission d’accomplir de bonnes œuvres, mais, comme l’indique le passage d’Ézéchiel, « l’iniquité a été trouvée chez [lui]. » Quel péché s’est donc-t-il trouvé en Lucifer pour l’abaisser à ce point ? Qu’est-ce qui a pu faire qu’un être beau, parfait, doté d’une telle sagesse et d’une telle majesté – comme l’était cet être angélique – devienne l’amer et démoniaque Satan le diable, complètement corrompu et résolu à détruire, s’il le pouvait, le plan de Dieu et le peuple de Dieu ?

Comment Lucifer se transforma en Satan

La Bible présente le diable pour la première fois dans Genèse 3, lorsqu’il se manifesta comme un serpent et incita nos premiers parents à pécher dans le jardin d’Éden. C’est-à-dire que dès le jardin d’Éden, il était déjà l’adversaire ! Pourtant, nous lisons aussi qu’il n’a pas toujours été ainsi et que, à un moment donné, l’iniquité s’est trouvée en lui. Nous lisons qu’au début de sa création il était intègre, parfait et beau. Qu’est-ce qui le transforma ? Eh bien, si l’on peut le résumer en un seul mot, ce serait « l’orgueil ».

Au premier siècle, l’apôtre Paul conseilla à Timothée de nommer des hommes à des postes d’autorité dans l’Église, en stipulant : « Que ce ne soit pas un converti de fraîche date, de peur qu’il ne se laisse aveugler par l’orgueil et ne tombe sous la même condamnation que le diable » (1 Timothée 3 :6, Semeur).

Oui, même le plus grand des archanges fut corrompu par l’orgueil. Ceci est expliqué dans Ézéchiel 28 :17, où, s’adressant au diable, Dieu dit : « Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ».

Le DVD gratuit d’aujourd’hui, « L’occultisme et le monde des esprits », donne beaucoup plus de détails sur les anges et les démons, mais pour l’instant, je souligne simplement que Dieu créa les anges comme des entités ayant le libre arbitre. Comme les êtres humains, ils peuvent choisir le bien ou le mal pour eux-mêmes.

En fait, les Écritures parlent d’anges qui défièrent Dieu et abandonnèrent la mission qu’Il leur avait été confiée. C’est ce que l’on peut lire dans Jude 1 :6, par exemple : « qu’il [Dieu] a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure. »

Nous en apprendrons davantage sur leur demeure dans un autre passage que nous lirons dans un instant. Mais tout d’abord, notons que l’apôtre Pierre fit référence à ces anges dans 2 Pierre 2 :4 : « Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres [ou en grec Tartarus, un état de restriction] et les réserve pour le jugement ».

Dans le cas de Lucifer, son orgueil le conduisit à être insatisfait du poste qui lui était assigné et organisa une rébellion contre Dieu Lui-même et le Royaume des cieux ! Cette rébellion est relatée dans Ésaïe 14 :

« Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse » (Ésaïe 14 :12-15).

Remarquez aussi un aperçu de la « demeure » des anges à laquelle Jude fait référence. Lorsque Lucifer décida d’attaquer le trône de Dieu, où se trouvait-il à ce moment-là ? Lisez attentivement le verset 13 : « Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel ». Et au verset 14, « je monterai sur le sommet des nues ».

Or, si vous montez au-dessus des nuages, c’est pour abandonner votre responsabilité qui se trouve en dessous de vous, ici-bas ! Avant la création des êtres humains, ce monde appartenait à Lucifer et aux anges qui étaient sous sa responsabilité !

C’est pourquoi il dit à Jésus-Christ, dans Luc 4 :6, que les royaumes de la Terre et leur gloire lui avaient été confiés. C’était le domaine de responsabilité qui lui fut attribué, et c’est le diable que Jésus remplacera à Son retour ! La rébellion de Lucifer dévasta la Terre, la laissant comme cela est relaté dans Genèse 1 :2 « informe et vide ». Lucifer n’était plus l’astre de lumière, mais Satan, l’adversaire.

C’est ainsi que Lucifer se transforma en Satan !

Les anges déchus devinrent les démons

Nous avons examiné les origines de Satan et lu les passages des Écritures relatifs à sa rébellion contre Dieu – une rébellion dont Apocalypse 12 :3-4 suggère qu’elle entraîna un tiers de tous les anges. Aujourd’hui, lui et les anges déchus qu’il corrompit sont ceux que nous appelons les démons et les mauvais esprits.

Nous avons également noté que la Terre lui fut confiée comme étant une sphère relevant de sa responsabilité. Cela explique pourquoi Jésus n’était pas en désaccord avec lui lorsque le diable Lui dit que la puissance et la gloire de tous les royaumes de ce monde lui furent données (Luc 4 :6), pourquoi Jésus l’appelle à trois reprises dans le livre de Jean « le prince de ce monde », et pourquoi Paul l’appelle « le dieu de ce siècle », comme nous l’avons noté plus tôt dans l’émission !

Cela signifie-t-il que Dieu a abandonné la Terre au diable pour toujours ? Pas du tout ! En fait, dans 1 Jean 3 :8, l’apôtre Paul écrit un objectif très important du premier Avènement de Jésus : « Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. »

En agissant dans le cœur des chrétiens convertis, engendrés par l’Esprit, et en vivant encore Sa vie d’obéissance aux lois de Dieu en eux et à travers eux, Jésus continue à détruire les œuvres du diable. Lorsqu’Il reviendra, le Christ glorifié fera un pas de géant pour libérer l’humanité tout entière de l’influence du diable. Cette étape est décrite dans Apocalypse 20 :

« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (versets 1-3).

Un nouveau monde sans la présence du diable et des démons

Pendant ces mille ans, le monde sera transformé en paradis ! Comme le décrit Ésaïe, pendant cette période merveilleuse : « Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui les couvrent » (Ésaïe 11 :9).

Même si, comme le dit Apocalypse 20 :10, il doit être libéré pour une courte période à la fin du Millénium, son sort ultime sera l’étang de feu, où il ne pourra plus jamais influencer quiconque. Dieu résoudra définitivement le problème de Satan le diable.

Mais nous, nous n’avons pas à attendre mille ans. Nous n’avons même pas besoin d’attendre un jour ! Nous pouvons commencer dans nos propres vies d’ores et déjà à laisser Jésus-Christ vivre en nous, Lui qui détruit les œuvres du diable – en acceptant de rechercher les lois et les voies de Dieu en toutes choses, en obéissant à Ses commandements, et en demandant à Dieu le Père et à Jésus-Christ l’aide dont nous avons besoin pour leur ressembler davantage. En leur demandant la force d’ouvrir les yeux sur des vérités inconfortables – sur nous-mêmes, nos croyances et nos pratiques, et notre foi – plutôt que d’accepter des mensonges.

Pour ceux qui cherchent l’aide de Dieu, de tout leur cœur, en se détournant de leurs péchés et de leur désobéissance aux lois de Dieu, et en se tournant vers l’obéissance, la soumission à la volonté et à l’autorité de Dieu et de Jésus-Christ sur leur vie, soyez assurés que les oreilles de Dieu sont ouvertes à de telles prières.

Si vous voulez en savoir plus, n’oubliez pas de nous demander le DVD gratuit : L’occultisme et le monde des esprits.


Réponses à vos questions bibliques (3ème partie)

Rejoignez-nous dans cette émission du Monde de Demain pour un autre épisode de notre série intitulée : « Des réponses à vos questions bibliques », alors que nous abordons trois questions courantes et difficiles et que nous y répondons directement à partir des pages de la Bible !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La Bible n’est pas toujours facile à comprendre

Nous vivons une époque extraordinaire où la Bible, la parole de Dieu, est l’un des livres les plus largement disponibles sur la planète. Que ce soit sur une étagère chez vous ou sur une application de téléphone, la plupart d’entre nous ont une Bible à portée de main. Mais cela ne veut pas dire qu’elle est toujours facile à comprendre. Les vérités de la Bible sont simples, mais cela ne veut pas dire que nous ne nous posions pas de questions.

La bonne nouvelle, c’est que Dieu a des réponses ! Rejoignez-nous dans cette émission du Monde de Demain pour un autre épisode de notre série intitulée : « Des réponses à vos questions bibliques », alors que nous abordons trois questions courantes et difficiles et que nous y répondons directement à partir des pages de la Bible !

Bonjour à tous et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Vous savez, la Bible n’est pas n’importe quel livre, c’est la parole inspirée de Dieu ! La nuit précédant Sa crucifixion, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, déclara à Son Père dans Sa prière : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 :17).

Cependant, cela ne signifie pas qu’elle est toujours facile à comprendre. Quand on y pense, pourquoi la Bible devrait-elle toujours être facile à comprendre ? Ses mots sont destinés à nous transmettre la pensée divine ! Comme notre Créateur nous le dit dans Ésaïe 55 : 8 : « mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. » Pourtant, la Bible peut être comprise avec l’aide divine et nos efforts. La compréhension de la parole divine en vaut la peine !

Pour les téléspectateurs d’aujourd’hui qui sont sincèrement intéressés à entamer cet effort, nous vous offrons aujourd’hui notre Cours de Bible en 24 leçons. Le Cours est entièrement gratuit, comme tout ce que nous offrons au Monde de Demain, alors assurez-vous de garder un œil sur les informations dont vous avez besoin pour demander votre première leçon.

Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur trois questions bibliques spécifiques et, dans chaque cas, non seulement expliquer la réponse de la Bible, mais aussi mettre en évidence les principes plus larges de l’étude de la Bible que vous pouvez utiliser pour répondre aux questions bibliques par vous-même.

Nos trois questions d’aujourd’hui sont les suivantes :

  1. Où Caïn trouva-t-il sa femme ?
  2. Quelle est la liste exacte des Dix Commandements ?
  3. Hénoc et Élie sont-ils au ciel ?

Alors, commençons de ce pas !

Question n°1 : où Caïn trouva-t-il sa femme ?

Notre première question est l’une des préférées des athées qui cherchent à discréditer la Bible, mais aussi une question légitime parfois posée par des personnes sincères qui essaient simplement de comprendre. Genèse 1 et 2 indiquent clairement que les premiers êtres humains que Dieu créa furent Adam et Ève. Genèse 4 parle de leurs fils, Caïn et Abel : « Adam connut Ève, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn, et elle dit : J’ai acquis un homme de par l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur » (Genèse 4 :1-2).

Vous connaissez peut-être l’histoire de Caïn et Abel. Les deux frères firent des offrandes à Dieu, mais celle de Caïn n’était pas aussi digne que celle d’Abel. Au lieu de chercher à comprendre comment s’améliorer, Caïn se mit en colère et finit par tuer son frère Abel. Le meurtre commença tôt dans l’histoire de l’humanité ! Après que Dieu eut maudit Caïn pour son péché, nous lisons : « Puis, Caïn s’éloigna de la face de l’Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Éden. Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc » (Genèse 4 :16-17).

Ceci nous amène à notre première question ! Beaucoup demandent : « où Caïn trouva-t-il sa femme ? » Après tout, Adam et Ève étaient les tout premiers humains, et les deux seuls enfants mentionnés ici sont Caïn et Abel – deux garçons, dont l’un fut assassiné. Alors, qui Caïn épousa-t-il finalement ? Certainement pas une girafe ou un chêne ! Les êtres humains épousent leurs semblables ! Qui était là pour permettre à Caïn de se marier ?

Examiner le contexte du verset ou du passage

Pour répondre à cette question, nous devons considérer le premier principe que nous appliquerons pour répondre aux questions bibliques : Examiner le contexte du verset ou du passage. Examinons donc d’autres versets proches de ce récit dans Genèse 4 pour voir si nous pouvons obtenir plus de détails. Eh oui, en effet, nous le pouvons – grâce à Genèse 5 ! À partir du premier verset, nous lisons :

« Voici le livre de la postérité d’Adam. Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il créa l’homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d’homme, lorsqu’ils furent créés. Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. Les jours d’Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles » (Genèse 5 :1-4).

Notez bien cela. Adam vécut encore huit cents ans et continua à concevoir des fils et des filles. Oui, les enfants d’Adam et d’Ève ne se résumaient pas à Caïn, Abel et Seth. Au contraire, lorsque Dieu leur ordonna dans Genèse 1 :28 : « soyez féconds, multipliez » c’est exactement ce qu’ils firent ! Et pendant combien de temps ? Remarquez que Genèse 5 :5 dit que « Tous les jours qu’Adam vécut furent de neuf cent trente ans » – c’est une très longue vie ! Étant donné que les événements de Genèse 1, 2 et 3 se sont déroulés il y a environ six mille ans, Adam vécut près d’un sixième de cette période ! C’est amplement suffisant pour engendrer beaucoup d’enfants.

La réponse à la question « Où Caïn trouva-t-il sa femme ? » est donc claire : Caïn épousa l’une de ses sœurs. Aujourd’hui, bien sûr, personne ne devrait épouser sa sœur ! Mais n’oubliez pas que nous parlons du tout début de l’humanité ! Dieu créa directement Adam et Ève, en concevant personnellement chaque caractéristique de leur corps et de leur biologie. Les problèmes génétiques qui affectent aujourd’hui les enfants de parents proches n’auraient pas été un problème à l’origine. Bien que Dieu interdit plus tard de telles relations selon Sa loi, comme on le voit, par exemple, dans Lévitique 18 :9, ce n’était tout simplement pas nécessaire au début. En fait, après Adam et Ève, mais avant les lois du Lévitique, le patriarche Abraham était marié à sa demi-sœur (Genèse 20 :12).

Le fait est qu’il n’y a aucune difficulté à comprendre la déclaration de la Bible. Oui, Caïn avait une femme, et celle-ci était sa sœur – une autre descendante d’Adam et d’Ève. Il suffit de lire un peu plus le contexte autour du passage pour éclaircir immédiatement la question.

Question n°2 : quelle est la liste exacte des Dix Commandements ?

Notre prochaine question est non seulement utilisée par certains pour tenter de discréditer la Bible, mais elle est également une source de confusion dans différentes dénominations se réclamant du christianisme, et qui pourrait s’appeler « la controverse des Commandements ».

Si vous êtes un téléspectateur de longue date du Monde de Demain, vous nous avez entendu parler de l’importance essentielle des Dix Commandements à de nombreuses reprises dans l’émission. Jésus-Christ aimait les Commandements, et les chrétiens du monde entier sont tenus de les respecter. Mais lesquels sont au juste les Dix Commandements ?

Eh bien, la réponse que vous obtiendrez variera en fonction de la personne à qui vous posez la question ! La liste des Dix Commandements énoncés dans Exode 20 et Deutéronome 5 est analysée différemment selon certaines Églises. Voici les deux principales approches :

Par exemple, beaucoup donneront la liste suivante, en tant que résumé des Dix Commandements :

  1. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
  2. Tu ne te feras pas d’image taillée.
  3. Tu ne prendras pas le nom de Dieu en vain.
  4. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
  5. Honore ton père et mère.
  6. Tu ne tueras pas.
  7. Tu ne commettras pas d’adultère.
  8. Tu ne déroberas pas.
  9. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
  10. Tu ne convoiteras pas.

Pourtant, si vous posez la question à un catholique romain, vous obtiendrez peut-être cette liste de commandements résumés :

  1. Tu n’auras pas d’autres dieux.
  2. Tu ne prendras pas le nom de Dieu en vain.
  3. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
  4. Honore ton père et ta mère.
  5. Tu ne tueras pas.
  6. Tu ne commettras pas d’adultère.
  7. Tu ne déroberas pas.
  8. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
  9. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain.
  10. Tu ne convoiteras pas les biens de ton prochain.

Vous remarquerez certainement que ces deux listes ne sont pas identiques. La première contient le deuxième commandement contre l’utilisation des idoles. Mais ce commandement n’apparaît pas du tout dans la seconde liste, celle des catholiques romains. Dans la première liste, le dernier commandement interdit la convoitise. Mais dans la seconde liste, celle des catholiques romains, ce commandement est divisé en deux : ne pas convoiter la femme de son prochain et ne pas convoiter les biens de son prochain.

Cela nous amène à la deuxième question biblique d’aujourd’hui : « Quelle est la liste exacte des Dix Commandements ? »

Nous savons qu’il y en a dix parce que la Bible le dit elle-même. Nous le voyons dans Exode 34 :28, Deutéronome 4 :13 et Deutéronome 10 :4. Mais quelle est l’exacte énumération des Dix Commandements ?

Pour trouver la réponse, regardons d’abord Deutéronome 5, qui énumère les Dix Commandements. Le dernier passage y est formulé de cette manière au verset 21 : « Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain ; tu ne désireras point la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

Mais est-ce que « tu ne convoiteras point la femme de ton prochain » devrait être listé comme un commandement distinct de celui qui dit « tu ne désireras point la maison de ton prochain, ni son champ… [etc.] » ? La numérotation des versets dans la Bible a été ajoutée plus tard par les érudits.

En regardant le verset, il semble qu’il n’y ait aucun moyen de savoir s’il faut diviser le commandement sur la convoitise. Alors, la réponse à la question « quelle est l’exacte énumération des Dix Commandements » ? » est-elle « eh bien, cela dépend à qui vous demandez » ? C’est absurde ! Parce que la vérité n’est pas déterminée par les conseils catholiques romains, les synodes luthériens ou les conférences évangéliques. La vérité est déterminée par la parole de Dieu, et lorsqu’il s’agit de Ses Commandements, Il donne une réponse claire.

Examiner d’autres passages qui traitent du même sujet

Pour la découvrir, il suffit d’utiliser un autre principe utile à la compréhension de la Bible : Examiner d’autres passages qui traitent du même sujet. Jésus-Christ déclara dans Jean 10 :35 que « l’Écriture ne peut être anéantie », ce qui signifie que la parole de Dieu ne se contredit pas. Par conséquent, si deux passages de la Bible parlent du même sujet, ils doivent tous deux se tenir dans la vérité.

Dans le cas des Dix Commandements, nous devrions nous interroger : Existe-t-il un autre passage, à part Deutéronome 5, qui énumère aussi les Dix Commandements ? Eh oui, il y en a bien un ! Les Dix Commandements sont aussi énumérés dans Exode 20. En fait, ce chapitre vient avant Deutéronome 5, et c’est le chapitre vers lequel la plupart des gens se tournent en premier lieu pour lire les Dix Commandements dans la Bible. Nous pouvons y lire la fin des Commandements au verset 17 : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

Remarquez une différence très importante par rapport à la façon dont Moïse formula ce commandement dans Deutéronome 5. Lorsque Dieu prononça ces paroles dans Exode 20, la partie concernant le fait de ne pas convoiter la femme de son prochain est placée à l’intérieur du reste du verset, soit après la partie concernant l’interdiction de convoiter la maison de son prochain !

Ainsi, lorsque Dieu énonça les Dix Commandements dans Exode 20, les mettait-Il accidentellement dans le mauvais ordre ? Après le 8ème commandement, est-Il passé sous silence le 9ème pour donner une partie du 10ème commandement, « tu ne convoiteras point la maison de ton prochain », et ensuite revenir au 9ème commandement, pour stipuler « tu ne convoiteras point la femme de ton prochain », pour ensuite revenir et terminer le 10ème. Non, c’est ridicule ! Si quelqu’un comprend les Dix Commandements, c’est bien l’Être divin qui les prononça à haute voix sur le mont Sinaï !

Ces deux listes, Exode 20 et Deutéronome 5, ne peuvent pas toutes les deux être justes si le commandement contre la convoitise est divisé en deux parties – convoiter la femme de son prochain et ensuite convoiter tout le reste. Elles ne fonctionnent que s’il n’y a qu’un seul commandement – le dixième commandement – contre la convoitise d’une chose quelconque appartenant à son prochain !

Quelle est donc la liste correcte des Dix Commandements ? Celle qui inclut un 2ème commandement explicite contre la fabrication et l’adoration des idoles et qui comporte un 10ème commandement intégral à l’encontre de la convoitise. Vous n’avez pas besoin de me croire sur parole. Prenez celle de l’apôtre Paul, qui résuma lui-même l’unique 10ème commandement en disant tout simplement : « tu ne convoiteras point » (Romains 7 :7 ; 13 :9).

Ainsi, si vous vous demandez qui connaît mieux les Dix Commandements, votre pasteur ou le Créateur de l’Univers qui les transmit à Son peuple sur le mont Sinaï, je m’en remettrai au Créateur !

Question n°3 : Hénoc et Élie sont-ils au ciel ?

Notre troisième question concerne deux célèbres personnages de la Bible : Hénoc et le prophète Élie. Dans le cas d’Hénoc, Genèse 5 nous livre un récit intéressant concernant cet ancien patriarche. Au beau milieu d’un grand nombre de pécheurs qui vivaient dans l’injustice, il est fait mention de ce personnage à partir du verset 21 :

« Hénoc, âgé de soixante-cinq ans, engendra Metuschélah. Hénoc, après la naissance de Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et de filles. Tous les jours d’Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5 :21-24).

Les expressions « il ne fut plus » et « Dieu le prit » ont conduit beaucoup de gens à croire qu’Hénoc fut enlevé ici-bas et emmené au ciel. En fait, lorsque j’étais enfant, j’avais une Bible racontée aux enfants très populaire qui racontait sa version de l’histoire d’Hénoc et l’intitulait « L’homme qui fut emmené au ciel » ! Cette compréhension est renforcée aux yeux de beaucoup par le fait que le passage ne mentionne pas explicitement sa mort, et l’apôtre Paul, dans l’épître aux Hébreux, dit qu’Hénoc « fut enlevé pour qu’il ne voie point la mort » (Hébreux 11 :5).

À l’instar d’Hénoc, un autre personnage biblique est considéré par beaucoup comme étant au paradis, c’est le prophète Élie. Au chapitre 2 du livre de 2 Rois, nous lisons que le temps était arrivé pour Élie de passer la main à son protégé Élisée : « Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon » (2 Rois 2 :11).

Une partie du défi posé par ces passages réside dans le fait que le langage est ambigu et ouvert à l’interprétation. Nulle part dans l’histoire d’Hénoc n’est précisé où il fut emmené, et rien ne dit explicitement et clairement qu’il soit mort. Dans le cas d’Élie, nous savons que la Bible parle de trois cieux : l’atmosphère au-dessus de nous, où les oiseaux volent et les nuages se déplacent ; l’espace sidéral, dans lequel les étoiles brillent ; puis ce que Paul appelle « le troisième ciel », le niveau spirituel dans lequel Dieu réside (2 Corinthiens 12 :2).

Chaque fois que le mot « ciel » est mentionné dans les pages de la Bible, il est essentiel de garder à l’esprit ces trois cieux différents et de déterminer, à partir du contexte, lequel s’applique au passage. De quel ciel s’agit-il ici en ce qui concerne le char d’Élie ? Ce n’est pas a priori évident. Tout cela nous amène à la question commune : « Hénoc et Élie sont-ils au ciel ? » C’est-à-dire, Hénoc et Élie vivent-ils toujours au ciel, en présence de Dieu et des anges ?

Utiliser les versets plus clairs pour expliquer ceux qui sont abigus

Les détails de ce qu’il est devenu d’Hénoc et d’Élie après leur disparition est un sujet plus vaste que nous n’avons le temps de traiter, mais la réponse à la question elle-même est en fait très facile – et elle implique un troisième principe fondamental qui est éminemment utile pour toute personne essayant de comprendre la Bible : Utiliser les versets plus clairs pour expliquer ceux qui sont ambigus.

Dans ce cas, les récits d’Hénoc et d’Élie comportent des ambiguïtés qu’il nous faut résoudre. Pourtant, il y a des passages très clairs qui sont beaucoup plus faciles à comprendre. Et ces passages ne laissent aucun doute sur la présence ou non d’Hénoc et d’Élie au ciel.

Examinons-en un – prononcé par nul autre que le Fils de Dieu Lui-même : Jésus-Christ ! S’adressant à un pharisien nommé Nicodème, qui croyait peut-être lui-même qu’Hénoc ou Élie étaient au ciel, Jésus fut très clair, disant dans Jean 3 :13 : « Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Voilà ce qui est sorti de la bouche même de Jésus : personne n’est monté au ciel. Jésus-Christ, le Fils de l’Homme et le Fils de Dieu, est le seul homme à avoir traversé le ciel et la Terre. Il n’a pas dit « personne d’autre que deux » ou « personne d’autre qu’Hénoc et Élie ». Il a dit « personne ». Aucun doute, il ne laisse aucune place à nos deux amis de l’Ancien Testament.

D’ailleurs, nous avons mentionné plus tôt qu’Hénoc est mentionné dans l’épître aux Hébreux. Ce passage, Hébreux 11, est appelé par certains le chapitre des « héros de la foi », et Hénoc y est mentionné au verset 5. Mais plus loin, au verset 13, on nous dit très clairement ce qui est arrivé à tous ces « héros de la foi » : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises. »

Ces « tous » incluraient Hénoc, huit versets plus tôt. En fait, sans aucun doute Hénoc et Élie sont morts… Romains 3 :23 affirme que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » et Romains 6 :23 déclare que « le salaire du péché, c’est la mort ».

On pourrait en dire plus, mais quelle que soit l’explication sur laquelle nous pourrions spéculer concernant Hénoc et Élie, ces versets clairs nous limitent à ce qui doit être vrai : Hénoc et Élie sont jusqu’à présents bel et bien morts, en attente de leur récompense, et ne sont pas au ciel. Affirmer le contraire reviendrait à être en désaccord avec la déclaration de Jésus-Christ Lui-même. Les versets clairs de la Bible aident à expliquer ceux qui sont plus susceptibles d’être mal interprétés et incompris.

Les paroles de la vie éternelle

Aujourd’hui, nous avons répondu à trois questions qui laissent certains d’entre vous perplexes quant à ce que dit la Bible, et nous avons vu les réponses inspirées de Dieu à ces questions.

En ce qui concerne la personne que Caïn aurait bien pu épouser, nous avons vu qu’Adam et Ève eurent beaucoup d’enfants, y compris des filles, ce qui a facilement permis à Caïn d’avoir une sœur pour épouse.

En ce qui concerne la liste des Dix Commandements, nous avons vu que le fait de supprimer le troisième commandement sur les idoles et de diviser le dixième commandement sur la convoitise en deux commandements distincts constitue une violation de la parole divine.

Quant à Hénoc et Élie, nous avons déterminé que, non, ils ne sont pas montés au ciel. Nous croyons à Jésus-Christ quand Il dit être le seul à avoir parcouru à la fois le ciel et la Terre à l’heure actuelle. Mais plus que de répondre simplement à trois questions, nous avons également illustré trois principes solides que vous pouvez utiliser dans votre étude personnelle de la Bible :

  • Examiner le contexte autour du verset ou du passage.
  • Examiner d’autres passages qui traitent du même sujet.
  • [Et] Utiliser les versets plus clairs pour expliquer ceux qui sont ambigus.

L’étude de la Bible vaut le temps que vous y consacrez. Comme l’apôtre Pierre dit à Jésus-Christ après que son Maître eut délivré un message difficile à comprendre : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6 :68).

Les paroles inspirées de la Bible sont justement cela : les paroles de la vie éternelle. Vos efforts pour les comprendre seront récompensés au-delà de vos rêves les plus fous !

Si vous voulez en savoir plus, n’oubliez pas de nous demander les 4 premières leçons de notre Cours de Bible gratuit en 24 leçons.


Le chaos d’un monde sans frontières



Alors que l’immigration déchire le tissu de la civilisation occidentale, les Écritures révèlent la perspective de notre Créateur concernant la vie que les êtres humains devraient mener sur Terre.

Comment bâtir un nouveau monde

Elon Musk veut envoyer des êtres humains sur la planète Mars. Il n’est pas le seul. La NASA a également pour objectif d’envoyer des astronautes sur Mars. Mais en quel genre de monde pourrions-nous transformer Mars ? En fait, nous connaissons déjà la réponse – et nous pouvons apprendre beaucoup de choses en explorant pourquoi nous la connaissons déjà. Rejoignez-nous pour cet épisode du Monde de Demain où nous vous expliquons comment bâtir un nouveau monde.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

SpaceX et la NASA projettent d’envoyer des missions humaines sur Mars

Elon Musk veut envoyer des êtres humains sur la planète Mars. Il n’est pas le seul. La NASA a également pour objectif d’envoyer des astronautes sur Mars. Mais que se passera-t-il si nous y parvenions ?  En quel genre de monde pourrions-nous transformer Mars ? En fait, nous connaissons déjà la réponse – et nous pouvons apprendre beaucoup de choses en explorant pourquoi nous la connaissons déjà. Rejoignez-nous pour cet épisode du Monde de Demain où nous vous expliquons comment bâtir un nouveau monde.

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Et « votre monde » – du moins, pour l’instant – ne comprend qu’un seul monde : celui dont nous jouissons ici, sur notre bonne vieille planète Terre. Mais nombreux sont ceux qui cherchent à élargir la liste des mondes possibles pour y inclure la planète Mars.

Nous vous offrirons également un exemplaire gratuit de la brochure d’aujourd’hui, Le merveilleux monde de demain – Un regard biblique détaillé sur la façon dont Jésus-Christ transformera notre monde après Son retour.

Aimeriez-vous voyager dans un autre monde ? Eh bien, des personnes et des organisations très riches et très influentes s’efforcent de faire de cette possibilité une réalité, et peut-être même de votre vivant.

Le multimilliardaire Elon Musk, fondateur de SpaceX et PDG de Tesla, laissa entendre en 2022 qu’il ferait atterrir une mission habitée sur Mars dès 2029. Il publia en 2023 une vidéo montrant l’un de ses vaisseaux spatiaux, Starship, en train d’atterrir sur la planète et de rejoindre une colonie humaine florissante et en plein essor (“Elon Musk hints at a crewed mission to Mars in 2029”, NPR.org, 17 mars 2022).

Mais M. Musk n’est pas le seul avec ces ambitions. La NASA américaine travaille pour mettre en place une mission habitée sur la planète rouge. Dans le cadre de son programme Artémis, la NASA prévoit d’établir la première base permanente de l’humanité sur la Lune. Là, elle prévoit d’apprendre ce qu’il faut faire pour établir une base sur Mars (“How NASA is planning to get humans to Mars”, TheWeek.com, 17 avril 2023).

Je vais être honnête : je trouve ces missions fascinantes. Depuis le plus jeune âge, l’idée que l’humanité puisse installer des colonies sur un autre monde frappe mon imagination. Pourtant, même pour une planète relativement proche comme Mars, les défis technologiques sont considérables. D’une part, le voyage vers Mars pourrait durer six à sept mois, au cours desquels, selon l’Agence spatiale européenne, les astronautes seraient potentiellement exposés à 700 fois la quantité de radiations à laquelle nous sommes normalement exposés sur Terre (“The radiation showstopper for Mars exploration”, Agence spatiale européenne, ESA.int, 31 mai 2019).

Survivre à ce long, solitaire et dangereux voyage n’est pas la partie la plus difficile. Mars est peut-être la planète la plus proche de la Terre dans le système solaire, mais elle est loin d’être hospitalière. Même à l’équateur, relativement « tempéré », les températures chutent à moins 100 degrés Fahrenheit (ou moins 73 degrés Celsius). L’air sur Mars est aussi ténu que celui que l’on trouve à presque 34 km au-dessus de la surface de la Terre, et il est composé à 96% de dioxyde de carbone, l’oxygène représentant moins de deux dixièmes de pourcentage.

À quoi ressembleraient les nouvelles colonies humaines sur Mars ?

Mais, pour l’instant, laissons tout cela de côté. Supposons que nous ayons réussi. Imaginons que l’humanité – qu’il s’agisse des États-Unis, des disciples d’Elon Musk ou de n’importe qui d’autre – ait été capable de faire atterrir des engins sur Mars et d’y construire une colonie permanente. En fait, imaginons cette colonie cent ans dans le futur. Ou même dans cinq cents ans. Tous les défis technologiques ont été relevés et surmontés – un nouvel avant-poste vaste et prospère pour l’humanité. Imaginez que nous ayons réalisé nos rêves les plus fous, conquis la dernière frontière et réussi à transplanter l’humanité et la civilisation humaine de la planète Terre à la planète Mars.

Dans de tels avant-postes futuristes, à quoi peut-on s’attendre ? Soyons clairs : je ne parle pas de la technologie à laquelle nous devrions nous attendre. Cela pourrait être n’importe quoi : des villes en forme de dôme, des machines d’ingénierie environnementale, de nouvelles formes de transport… Non, je veux parler de la civilisation elle-même, des gens, des citoyens de nos nouvelles métropoles interplanétaires, de leur vie, de leurs relations… Que devrions-nous attendre de la vie humaine sur ce nouveau monde ?

Ou peut-être devrais-je poser la question différemment. Y a-t-il une raison pour laquelle nous devrions espérer à ce que la vie sur Mars soit fondamentalement différente de la vie sur Terre ? Des relations difficiles ? Des familles brisées ? La corruption du gouvernement ? La confusion et l’absurdité dans l’enseignement ? La rancœur politique ? La criminalité ? Le vol ? Les meurtres ? Les viols ?

Car, quelle que soit les technologies nouvelles et fantastiques que nous pourrions inventer et déployer là-bas, le seul élément commun à notre civilisation imaginée sur Mars et à notre civilisation bien réelle ici sur Terre, c’est nous. Les êtres humains.

Des milliers d’années d’expérience nous enseignent une leçon importante : nous ne savons pas comment vivre ensemble dans notre propre monde – comment pourrions-nous espérer un nouveau monde et savoir comment le bâtir ?

L’élément commun que nous apporterions sur d’autres planètes

Si nous commençons un jour à construire de nouveaux mondes sur d’autres planètes, l’élément clé que nous apporterons avec nous, c’est nous-mêmes. Avec nous, nous apporterons tous les mêmes problèmes spirituels auxquels nous avons permis de corrompre et de corroder notre civilisation ici : La luxure. L’avidité. La haine. L’envie. La convoitise. La tromperie. L’orgueil. La malice. L’arrogance. Le sectarisme. La cruauté. L’hédonisme. L’égocentrisme.

Peu importe où nous nous rendons dans cet Univers, ces terribles facettes de la nature humaine nous accompagneront comme des passagers clandestins indésirables, mais inévitables. Pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi de tels comportements autodestructeurs sont-ils si inévitables dans notre monde ? Existe-t-il un moyen de construire un monde nouveau vraiment meilleur ?

Pourquoi les fondations de ce monde sont ruinées ?

Oui, c’est possible. Mais pour comprendre comment y parvenir, nous devons d’abord répondre à une autre question : pourquoi notre monde actuel est-il tel qu’il est ?

Croyez-le ou non, la réponse à cette question est simple. Comprendre la réponse nous indique la seule façon de créer un monde nouveau et meilleur.

La clé pour résoudre ce problème est de comprendre pourquoi notre monde est tel qu’il est. Et cette raison est liée à la fondation sur laquelle notre monde est construit. Dans le Psaume 11 :3, le roi David demande : « Puisque les fondements sont ruinés, que fera le juste ? » (Martin).

La réponse est censée être évidente : « Rien ». Si les fondations sont ruinées, alors rien de durable ne peut être construit dessus. Comme nous allons le voir, les fondations sur lesquelles nous continuons à essayer de construire notre monde sont totalement délabrées. Pour comprendre pourquoi, il faut remonter au début de notre civilisation, au tout début.

Nous voyons cela dans le livre de la Genèse, lorsque Dieu créa le premier homme et la première femme, Adam et Ève :

« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre » (Genèse 1 :26).

L’homme devait recevoir la gestion du monde entier et de tout ce qui s’y trouve. C’était parce que l’humanité avait un but très spécial à remplir. Continuons au verset 27 : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. »

Contrairement à tous les animaux, chacun créé selon sa propre espèce, l’homme fut créé selon l’espèce divine – conçu pour refléter son Créateur et, en fin de compte, pour devenir pleinement comme son Créateur. Mais pour ressembler au Créateur, il ne suffit pas d’être à Sa ressemblance et à Son image. Il faut édifier aussi Son propre caractère. Pour se forger un caractère, il faut choisir.

Dieu planta donc dans le jardin d’Éden deux arbres qui allaient placer l’homme devant un choix : obéir ou désobéir :

« L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal […] L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2 :9, 16-17).

Si vous connaissez la suite de l’histoire, vous savez qu’Adam choisit de manger du mauvais arbre. Sa femme, Ève, fut séduite par le diable. Mais, l’apôtre Paul nous dit que, lorsqu’elle donna le fruit de l’arbre défendu à Adam, « Adam n’a pas été séduit » (1 Timothée 2 :14). Il savait ce qu’il faisait, et choisit volontairement de désobéir à Dieu.

Ce seul acte jeta les bases de toute l’Histoire de l’humanité et de la civilisation. Dieu avait donné à Adam et Ève, les premiers humains, tout ce qu’ils pouvaient désirer : un paradis sûr et magnifique, un travail honnête, la communion avec leur Créateur et une future famille à engendrer et à élever. Ils n’avaient qu’à obéir à la volonté aimante de leur Créateur.

Mais Adam choisit de faire autrement. En choisissant de manger délibérément de l’arbre interdit, Adam dit à Dieu : « Ce n’est pas ta volonté, Dieu, mais la mienne que je veux faire ». Adam rejeta la volonté divine en faveur de la sienne. En réalité, si vous et moi sommes honnêtes, nous avons nous-mêmes fait le même choix. Choisir sa propre volonté plutôt que la volonté expresse de Dieu, c’est un péché. La Bible nous assure que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 :23).

Cette déclaration – « Non pas ta volonté, Dieu, mais la mienne » – est la base fondamentale de pratiquement toutes les institutions humaines que nous voyons autour de nous aujourd’hui. Dans les gouvernements, on ne rend qu’un hommage de pure forme à Dieu. En Amérique, par exemple, les politiciens aiment dire des choses comme « Dieu bénisse l’Amérique », mais ils ne veulent pas rechercher Ses bénédictions dans leurs lois et leurs politiques. Dans les tours d’ivoire du monde universitaire, les élites accréditées ont tendance à croire qu’elles ont dépassé Dieu et proposent constamment des codes d’éthique et de moralité conçus par l’homme, qui n’aboutissent qu’à un déclin moral continu. Qualifier l’industrie du divertissement de « cloaque » est une insulte aux cloaques. Et, aussi choquant que cela puisse paraître, nos religions, même la grande majorité du soi-disant « christianisme », sont remplies d’idées et de philosophies humaines, et de superstitions païennes – elles sont fondées plus sur la tradition humaine que sur la parole de Dieu.

La devise de la civilisation qui s’effondre se résume à cette seule phrase : « Non pas ta volonté, Dieu, mais la mienne ». Comprendre les bases de notre monde actuel est la clé pour comprendre comment construire un nouveau monde, un monde meilleur, un monde qui durera pour l’éternité.

Depuis des millénaires, l’humanité a cherché à construire son propre monde à sa propre manière – sans jamais s’engager à le faire entièrement selon la méthode divine !

Supprimer les fondations ruinées et les remplacer pas de bonnes fondations

Puisque nous ne pouvons pas construire un monde nouveau sur des fondations brisées, nous n’avons qu’un seul choix : Supprimer ces fondations et les remplacer par de bonnes fondations. Jésus-Christ personnifie cette fondation ! Nous le voyons exemplifié dans le jardin de Gethsémané, la nuit où Jésus devait être trahi et finalement livré à la crucifixion. Alors que Ses disciples dormaient cette nuit-là, Jésus pria devant Son Père. Connaissant la douleur et l’agonie qui l’attendaient, Il s’agenouilla dans le jardin et demanda à Son Père s’il y avait une autre façon d’accomplir leur grand projet. Il ne voulait pas être torturé à mort pendant des heures ! Personne ne le voudrait. Il ne voulait pas passer par l’épreuve ultime, la mort cruelle, solitaire et atroce qui l’attendait !

Pourtant, dans toutes Ses supplications passionnées, Sa concentration et Sa détermination ne faillirent jamais. Même face à l’une des exécutions les plus cruelles que l’humanité ait conçues, Il dit à Dieu dans Sa prière : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22 :42). Cette attitude est la base sur laquelle de nouveaux mondes peuvent être construits !

Au sein du paradis et du confort, Adam dit à Dieu : « Non pas ta volonté, mais la mienne ». Pourtant, face à l’agonie, à la souffrance et à une mort torturante, Jésus a dit à Dieu : « Non pas ma volonté, Père, mais la tienne ». Cela, mes amis, est la seule base sur laquelle un nouveau monde de paix, de joie, d’espoir et d’amour véritables et sans fin peut être construit ! C’est l’opposé même des fondations sur lesquelles le monde d’aujourd’hui est construit – mais ce sera la fondation solide comme le roc du monde de demain !

À quoi ressemblerait un monde bâti sur le Christ ? 

Notre brochure gratuite d’aujourd’hui, Le merveilleux monde de demain, décrit en détail, page après page, ce monde futur et magnifique que Jésus-Christ construira sur cette base. Permettez-moi de vous lire quelques extraits de la brochure décrivant ce monde nouveau et merveilleux. En page 14, feu Roderick Meredith – évangéliste de longue date de Jésus-Christ – parle de ce monde nouveau qui nous attend, construit sur des fondations toutes neuves :

« La paix et la prospérité deviendront réalité lorsque toute l’humanité apprendra à obéir aux commandements divins ! Le monde sera alors béni avec une grande abondance physique. Les malades et les infirmes seront guéris. Les millions d’individus spirituellement aveugles commenceront à véritablement connaître Dieu.

Pendant le règne millénaire du Christ, les êtres humains sur la Terre apprendront à chanter, à danser et à pousser des cris de joie concernant le formidable mode de vie qu’ils découvriront sous le gouvernement parfait de Dieu.

Comme nous l’avons vu, même l’instinct des animaux sauvages deviendra amour – il ne reflètera plus la haine et l’égoïsme. Finalement tous les peuples apprendront qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Actes 20 :35). Toutes leurs frustrations et leurs sentiments de culpabilité disparaîtront. Ils commenceront à connaître “la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence” (Philippiens 4 :7).

Sous le gouvernement de Dieu et Ses lois parfaites, les gens apprendront que Jésus ne parlait pas à la légère en disant qu’il est “venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance” (Jean 10 :10) » (Meredith, Le merveilleux monde de demain, page 16).

Plus loin, en page 29, en parlant du règne de mille ans du Christ et de Ses saints, il écrit :

« Au cours du Millénium, la façon d’aborder l’agriculture et la santé sera complètement différente de la tendance actuelle de l’industrie agroalimentaire et de la construction de fermes immenses. De nos jours, les profits sont l’objectif principal, au détriment de la qualité des aliments et de la santé. Dans le monde de demain, lorsque le Christ vivant sera directement en charge, les agriculteurs seront guidés par ce que la Bible appelle la “crainte de Dieu”. Ils voudront sincèrement servir leur prochain en produisant et en distribuant les aliments et les produits dérivés issus de l’agriculture » (Meredith, Le merveilleux monde de demain, page 29).

Il ne s’agit là que de quelques exemples – notre brochure Le merveilleux monde de demain en cite bien d’autres ! Il suffit de dire que ce que Dieu voulait que le monde soit, illustré par l’abondance et la beauté du jardin d’Éden, sera restauré ! Ce sera, dans un sens très réel, un nouveau monde construit par le Fils de Dieu et par Ses disciples glorifiés, guidant, dirigeant et enseignant l’humanité pendant mille ans.

L’attitude qui sera la base du monde de demain

Au lieu du monde corrompu que nous avons toujours connu, l’humanité connaîtra un monde de paix, de joie, de santé et d’abondance. Tout cela parce que le nouveau monde à venir aura été construit sur une nouvelle fondation : « Non pas ma volonté, Dieu, mais la tienne. »

Nous désirons ardemment que le Christ revienne et que ce jour arrive, comme Jésus-Christ nous apprit à prier : « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6 :9-10).

Une fois que vous savez comment un monde vraiment nouveau pourra être bâti, et à quel point ce nouveau monde sera beau et joyeux, il est difficile d’attendre !

Nous avons vu que la seule fondation sur laquelle un monde vraiment nouveau peut être construit est une soumission totale et complète à la volonté divine dans l’obéissance et l’amour. Comme le dit Jésus-Christ : « Non pas ma volonté, mais la tienne ».

À moins qu’Elon Musk ou la NASA ne prévoient de construire sur ces fondations, attendez-vous à ce que les civilisations que nous construirons sur Mars ne soient que des rediffusions des horreurs que nous avons créées ici sur Terre. Autre planète, même humanité, mêmes problèmes dévastateurs.

Mais le monde que Jésus-Christ établira après Son retour sera construit sur cette nouvelle fondation – transformant le monde et, par la suite, le cosmos tout entier. Comme le dit Paul :

« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains 8 :18-21).

En effet, finalement, toute la création – l’Univers entier – fera l’expérience de la libération qui vient avec le fait d’être gouverné par la famille de Dieu, qui inclura les disciples glorifiés de Jésus-Christ. Ses disciples ont hâte de bâtir sur les nouvelles fondations que leur Sauveur s’est chargé de poser. Alors, oui, même Mars pourrait finalement avoir sa chance !

Commencer dès maintenant à construire nos vies sur les bonnes bases

Mais nous n’avons pas besoin d’attendre le retour du Christ pour commencer à goûter la joie de bâtir un nouveau monde. Aucun d’entre nous ne peut contrôler une planète entière à l’heure actuelle, mais nous avons chacun notre propre monde individuel – nos propres familles, nos propres sphères d’influence, nos propres vies – dans lesquels nous pouvons commencer à bâtir une nouvelle vie. Nous pouvons faire l’expérience, dans nos propres vies, dès à présent, d’un avant-goût de la joie, de l’espoir, de la paix et du bonheur qui attendent le reste du monde au retour du Sauveur.

Tout ce qui est nécessaire pour commencer à bâtir ce nouveau monde dans nos vies dès à présent, c’est le choix de construire sur ces véritables fondations qui disent : « Pas ma volonté, Dieu, mais la tienne ». Nous avons simplement besoin de nous repentir. Abandonner nos péchés. Demander à Dieu de nous pardonner. Renoncer à notre entêtement à faire les choses à notre manière, et demander à Dieu de nous aider à commencer à faire les choses à Sa manière – la manière dont Jésus-Christ les aurait faites. À chaque pas que nous ferons, nous verrons les fleurs de ce nouveau monde pousser sous nos pieds et apporter avec elles le parfum du monde de demain que le Christ apportera avec Lui.

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez demander notre brochure gratuite – Le merveilleux monde de demain.


Comment meurent les grandes nations

Deux des plus grandes puissances du siècle dernier, les États-Unis et la Grande-Bretagne, sont prêtes à rejoindre les États en déliquescence du passé, mais le véritable pourquoi de cette situation reste généralement méconnu. Rejoignez-nous aujourd’hui sur Le Monde de Demain pour découvrir la cause du déclin des grandes nations.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le monde a connu de nombreuses nations redoutables dont la richesse et la portée de leur influence auraient pu faire croire à leurs habitants qu’elles se perpétueraient pour toujours et, pourtant, l’Histoire est jonchée de leurs ruines. Deux des plus grandes puissances du siècle dernier, les États-Unis et la Grande-Bretagne, sont prêtes à rejoindre les États en déliquescence du passé, mais le véritable pourquoi de cette situation reste généralement méconnu. Rejoignez-nous aujourd’hui sur Le Monde de Demain pour découvrir la cause du déclin des grandes nations.

Bonjour à tous nos téléspectateurs du monde entier et bienvenue au Monde de Demain ! Nous sommes heureux de vous accueillir.

Avant d’entrer dans notre sujet, permettez-moi d’abord de mentionner que nous offrirons une brochure spéciale et gratuite dans l’émission d’aujourd’hui que vous voudrez demander. Elle s’intitule Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie. Assurez-vous de noter les informations que nous affichons à l’écran tout au long de l’émission afin d’obtenir votre propre exemplaire.

L’impact des États-Unis et de la Grande-Bretagne sur la culture et le mode de vie du monde actuel

Même si beaucoup préfèrent ne pas l’admettre, une grande partie du monde moderne a été façonnée au cours du siècle dernier par le succès économique, militaire et culturel qu’ont connu les États-Unis et les pays d’origine britannique. Comme l’a dit Walter Russell Mead, expert en politique étrangère des États-Unis, dans son livre perspicace publié en 2007 intitulé, Dieu et l’or : la Grande-Bretagne, l’Amérique et la construction du monde moderne :

« Il est vulgaire de le dire, mais en trois cents ans de guerres, les puissances anglophones continuent de gagner. En d’autres termes, les Britanniques, les Américains ou les deux ont été les vainqueurs de toutes les grandes guerres auxquelles ils ont participé depuis la fin du XVIIème siècle. Ce passé de victoires façonne le monde dans lequel nous vivons […] Les puissances anglo-saxonnes ne se sont pas contentées de gagner des guerres. Elles ont changé la façon dont le monde vit, pense et s’organise, autant que n’importe laquelle des grandes civilisations du passé » (Mead, God and Gold: Britain, America, and the Making of the Modern World, pages 13-14).

C’est vrai. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et les autres nations anglophones ont eu un impact incroyable sur la culture et le mode de vie du monde actuel, totalement disproportionné par rapport à leur taille. Les États-Unis, en particulier, sont la seule « superpuissance » restante de l’époque de la guerre froide : un mastodonte financier et une puissance militaire comme le monde en a rarement vu auparavant, pour ne pas dire jamais.

Des dettes nationales astronomiques

Mais les choses changent. Plus haute est l’ascension, plus brutale est la chute. Examinons brièvement un seul indicateur de la force actuelle de ces grandes nations : leur situation économique. Il fut un temps où la richesse du Royaume-Uni faisait l’envie du monde entier. Aujourd’hui, les États-Unis sont encore considérés par beaucoup comme le principal moteur financier des économies mondiales. Mais quelle est la fiabilité de ce moteur ?

Si l’on regarde de plus près sous le capot, pour analyser l’état de l’économie, il n’y a pas lieu d’espérer. Il est difficile de mesurer la dette nationale américaine, car elle augmente si rapidement que les chiffres deviennent vite obsolètes ! Mais à l’heure où j’enregistre cette émission, cette dette s’élève à plus de 30.000 milliards de dollars, soit plus de 97.000 dollars pour chaque citoyen américain vivant et respirant, du nouveau-né à la personne âgée !

De fait, la dette publique des États-Unis représente actuellement environ 120% de leur produit intérieur brut, c’est-à-dire la production économique du pays (“Federal Debt: Total Public Debt as Percent of Gross Domestic Product”, FRED Economic Data, FRED.stlouisfed.org, 26 juillet 2023). Et comme le note la fondation non partisane Peter Peterson : « D’ici dix ans, les coûts d’intérêts nets dépasseront les dépenses fédérales pour des programmes essentiels tels que les couvertures médicales aux familles à faible revenu et la défense [nationale] » (“Interest Costs on the National Debt are On Track to Reach a Record High,” Peter G. Peterson Foundation, pgpf.org, 16 février 2023).

Outre-Atlantique, le Royaume-Uni ne fait guère mieux. Comme le rapportait le journal The Guardian en juin 2023 :

« La dette publique totale du Royaume-Uni a atteint en ce mois de mai plus de 100% du revenu national annuel pour la première fois depuis 1961, les emprunts de l’État ayant plus que doublé, selon les chiffres officiels. »

« L’Office des statistiques nationales (ONS) a déclaré que la dette nette atteignait 2,6 milliards de livres sterling à la fin du mois de mai, soit 100,1% du produit intérieur brut (PIB), ce qui porte un coup aux projets de réduction des impôts du [Premier ministre] Rishi Sunak avant les élections générales qui devraient avoir lieu l’année prochaine » (“UK government debt rises above 100% of GDP for first time since 1961”, TheGuardian.com, 21 juin 2023).

Les citoyens, sur le plan personnel, ne font guère mieux, comparé à leurs gouvernements dépensiers. Le Centre de données microéconomiques de la Réserve fédérale de New York a récemment publié un rapport :

« La dette totale des ménages [aux États-Unis] a augmenté de 148 milliards de dollars, soit 0,9%, pour atteindre 17,05 billions de dollars au premier trimestre 2023 […] Les soldes des prêts hypothécaires ont augmenté de 121 milliards de dollars et s’élevaient à 12,04 billions de dollars à la fin du mois de mars. Les soldes des prêts automobiles et des prêts étudiants ont également augmenté pour atteindre respectivement 1,56 et 1,60 billions de dollars, mais les soldes des cartes de crédit sont restés stables à 986 milliards de dollars » (“Household Debt and Credit Report”, Federal Reserve Bank of New York – Center for Microeconomic Data, NewYorkFed.org, 2023).

Le déclin du prestige des armées américaines et britanniques

Bien entendu, les difficultés économiques ne sont que l’un des signes du déclin de la santé et de la puissance d’une nation. Nous pourrions consacrer le reste de notre émission d’aujourd’hui à en examiner d’autres. Par exemple, l’armée américaine continue de subir humiliation sur humiliation, après les images traumatisantes du retrait de la nation d’Afghanistan et des programmes de recrutement qui semblent plus destinés à recruter des guerriers de la justice sociale et des drag-queens qu’à maintenir la première force de combat au monde.

Quant au Royaume-Uni, le Times a rapporté en mai 2023 que l’Allemagne se préparait à dépenser plus pour la défense nationale que la Grande-Bretagne pour la première fois dans l’histoire récente – cette même Allemagne dont le produit intérieur brut est environ 30% plus élevé que celui du Royaume-Uni (“German defense spending ‘to overtake UK within years’”, TheTimes.co.uk, 17 mai 2023 ; “Country comparison Germany vs United Kingdom”, CountryEconomy.com, 2023).

Alors que les puissances anglo-saxonnes semblaient autrefois régir le cours du monde, récemment, lorsque les États-Unis ont cherché à obtenir le soutien de l’Arabie Saoudite contre la Russie pour son invasion de l’Ukraine, les agences de presse du monde entier ont rapporté que les dirigeants saoudiens n’ont même pas répondu à l’appel téléphonique du président américain Joe Biden. L’histoire est claire : Aucune grande nation, aucun grand empire humain ne dure éternellement.

Le déclin moral des nations anglophones et l’exemple de l’Empire romain

Il est vrai que les petites nations peuvent être détruites par des catastrophes naturelles, des invasions et d’autres facteurs. Mais pour les grandes nations majeures, celles qui rayonnent à travers le monde, une cause de leur chute et de leur disparition s’élève au-dessus de toutes les autres : le déclin moral.

Dans ce domaine, nous avons beaucoup à apprendre de la Rome antique. La République de Rome et l’Empire qui en était issu a gouverné une grande partie du monde pendant un millénaire. Sa puissance était inégalée à l’époque. Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Des ruines, des ruines et encore des ruines.

Si beaucoup pointent du doigt la sur-expansion, la politique économique, les dépenses militaires et d’autres causes de la chute de Rome, la vérité est qu’avant que les frontières de Rome ne soient franchies par les forces qui allaient la détruire, elle pourrissait déjà de l’intérieur à cause de la décadence et de la dégradation morales.

De nombreux historiens témoignent de ce problème, y compris les historiens romains eux-mêmes. Écrivant quelques années seulement avant la naissance de Jésus-Christ, l’antique historien romain Tite-Live était déjà bien conscient que Rome était tombée de ses plus hauts sommets, et il exprime dans le livre I, chapitre 2, de son Histoire romaine, son espoir que chaque lecteur réfléchisse sérieusement à ce qu’il a rapporté de son propre peuple :

« Ce qui importe, et doit occuper surtout l’attention de chacun, c’est de connaître la vie et les mœurs des premiers Romains […] de suivre enfin, par la pensée, l’affaiblissement insensible de la discipline et ce premier relâchement dans les mœurs qui, bientôt entraînées sur une pente tous les jours plus rapide, précipitèrent leur chute jusqu’à ces derniers temps, où le remède est devenu aussi insupportable que le mal » (Œuvres de Tite-Live, Histoire romaine, livre 1, chapitre 2, traduction M. Nisard).

Le célèbre historien romain Tacite n’a pas hésité à parler de l’état moral de Rome. Il écrivit vers 115 apr. J.-C., dans son célèbre passage qui mentionne la crucifixion du Christ, une description de la capitale de l’Empire qui est digne d’intérêt. Remarquons que Tacite n’était pas un fan du christianisme, qu’il qualifiait « d’exécrable superstition ».

Parlant de cette nouvelle religion, qui fut temporairement ralentie par la crucifixion du Christ, mais qui reprit vie ensuite mystérieusement, plus dynamique qu’auparavant, Tacite écrivit :

« Réprimée un instant, cette exécrable superstition se débordait de nouveau, non seulement dans la Judée, où elle avait sa source, mais dans Rome même, où tout ce que le monde enferme d’infamies et d’horreurs afflue et trouve des partisans » (Œuvres complètes de Tacite, Annales, 15,44, traduction de J. L. Burnouf).

(Bien sûr, un jour, Tacite apprendra que ce n’est pas seulement la foi des chrétiens qui a soudainement repris vie, mais aussi leur Sauveur Lui-même.)

Enfin, citons Sénèque, l’un des philosophes et écrivains romains les plus célèbres de l’histoire romaine, né en 4 av. J.-C. et contemporain des premiers disciples chrétiens. Ses critiques de la morale et de la culture romaines de son époque étaient cinglantes, notant que la simple honnêteté et l’intégrité disparaissaient, de sorte que les simples accords entre les hommes ne suffisaient plus, nécessitant des avocats et des documents juridiques pour exiger aux individus qu’ils respectent leurs engagements :

« Quelle honte pour la race humaine que cet aveu de perfidie et d’iniquité publique ! écrit-il. On se fie plus aux cachets qu’aux consciences » (Œuvres complètes de Sénèque le philosophe, Des bienfaits, Livre III, section XV, traduction J. Baillard).

En ce qui concerne l’état du mariage et de la famille à Rome à cette époque, Sénèque écrit :

« Quelle femme à présent est humiliée qu’on la répudie, depuis que d’illustres et nobles dames comptent leurs années non plus par consulats, mais par le nombre de leurs époux ? Elles divorcent pour se remarier, elles se remarient pour divorcer encore […] A-t-on la moindre honte de l’adultère, maintenant qu’on est venu au point de ne prendre le mari que pour mieux enflammer l’amant ? » (Œuvres complètes de Sénèque le philosophe, Des bienfaits, Livre III, section XVI, traduction J. Baillard).

Sénèque constate que la fidélité conjugale s’était éteinte et que l’absence de honte liée à l’adultère et à la fornication ne faisait qu’accélérer le fléau de la promiscuité. Ses observations rejoignent celles d’un proche contemporain, le poète romain Martial, qui laissait entendre que le mariage à Rome était essentiellement devenu un adultère légalisé.

De tels récits anciens concordent bien avec les observations du célèbre historien anglais Edward Gibbon, dont l’ouvrage classique, L’histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain, brosse le tableau d’un Empire dont les dirigeants ont dégénéré et dont les légions militaires ont ramené des terres conquises des vices corrupteurs et des pratiques immorales.

Une nation moralement corrompue ne peut pas perdurer

Avant que Rome ne devienne une ruine à l’extérieur, elle était devenue une ruine à l’intérieur. La mort de ce grand Empire était inévitable. Une nation moralement corrompue ne peut pas supposer qu’elle durera ! Et la corruption morale entraîne la mort des grandes nations.

Mes amis, il est essentiel de comprendre cela, puisque l’Amérique, la Grande-Bretagne, et les nations issues de la Grande-Bretagne, sont en chute libre sur le plan moral ! Comme expliqué en détail dans la ressource gratuite d’aujourd’hui, Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie, ces nations ont oublié le Dieu qui les a bénies et tournent activement – et même agressivement – le dos à Ses lois !

Examinons une poignée de directives bibliques et comparons-les aux cultures américaine et britannique actuelles pour voir comment nous nous situons.

La dégradation des relations familiales et le manque de respect

Dieu souligne l’importance de la famille et du lien matrimonial entre mari et femme. Dans Exode 20, le cinquième commandement se lit comme suit : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (verset 12). Ailleurs dans Lévitique 19 :32, nous lisons : « Tu te lèveras devant les cheveux blancs, et tu honoreras la personne du vieillard. Tu craindras ton Dieu. Je suis l’Éternel. »

Le septième des Dix Commandements enseigne le même principe que celui exposé par l’apôtre Paul dans Hébreux 13 :4 : « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les débauchés et les adultères. »

Dans des passages tels que Matthieu 19 :4-6, Jésus-Christ réaffirme la définition du mariage telle qu’elle figure dans Genèse 2 : une union entre un homme et une femme pour la vie. Dieu se préoccupe profondément des relations respectueuses entre les générations, entre les enfants et les parents, et de l’union sacrée de l’homme et de la femme dans le mariage.

Pourtant, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, les jeunes générations rejettent les conseils et la sagesse des générations précédentes, et les universitaires, dirigeants et ingénieurs sociaux prétendument éclairés de ces nations détruisent toute notion traditionnelle ou biblique de sexe, de genre ou de structure familiale et les remplacent par de nouvelles désignations et configurations de leur propre imagination humaine.

Les conséquences néfastes de la destruction de la famille sur les enfants

L’un des effets de l’abandon de la conception et des lois de Dieu concernant la famille, croyez-le ou non, est d’ordre économique. Au Royaume-Uni, le coût de l’éclatement des familles est estimé à plus de 50 milliards de livres sterling par an, soit plus de 60 milliards de dollars américains. Mais, bien entendu, le coût réel des familles éclatées ne se mesure pas en dollars, mais réside dans les dommages qu’elles causent à la population d’une nation.

À la fin de l’année 2021, la chercheuse et auteure Mélanie Phillips a écrit sur ce sujet dans un commentaire pour le Times au Royaume-Uni. Ce qu’elle appelle avec perspicacité, « la désintégration volontaire de la famille nucléaire traditionnelle », est dévastatrice :

« C’est la plus grande cause d’inégalités sociales, par le biais de l’échec scolaire, de la criminalité et des troubles psychologiques juvéniles. Dans sa forme la plus extrême, elle conduit à des enfants négligés, maltraités et décédés. Pourtant, ces faits sont devenus inavouables dans les hautes sphères du gouvernement et de la vie culturelle. Ce que nous avons à la place, ce sont des actes indicibles de cruauté et de dégradation – et des larmes de crocodile nauséabondes » (“Family fragmentation comes at a tragic cost”, TheTimes.co.uk, 20 décembre 2021).

Des économies basées sur la convoitise et le consumérisme

Prenons-en un autre : le 10e commandement : « Tu ne convoiteras point » (Exode 20 :17). Quel serait l’état de notre dette nationale publique et privée si tant de nos concitoyens n’étaient pas accaparés par le désir de posséder les voitures les plus récentes, la technologie, les divertissements – tous au-delà de nos moyens mais dans les limites de nos cartes de crédit. Jésus-Christ nous enseigne dans Luc 12 :15 : « Gardez-vous avec soin de toute soif de posséder, car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, même s’il est dans l'abondance » (Segond 21).

Pourtant, nos économies nationales basées sur la consommation sont pratiquement fondées sur l’espoir que les gens ignoreront ce conseil, ce qui a donné lieu à la culture de la dette permanente dont nous « jouissons » aujourd’hui. En fin de compte, notre dette réduit nos nations en esclavage. En fait, la prophétie biblique dit que les États-Unis et les nations d’origine britannique finiront par être écrasés par la dette, comme l’explique l’offre gratuite d’aujourd’hui.

Nous lisons dans Deutéronome 28 :43-44 : « L’étranger qui sera au milieu de toi s’élèvera toujours plus au-dessus de toi, et toi, tu descendras toujours plus bas ; il te prêtera, et tu ne lui prêteras pas ; il sera la tête, et tu seras la queue. »

Pourtant, la solution n’est pas une politique économique plus créative ou plus d’aides gouvernementales. La solution consiste à cesser de pécher, à se tourner vers Jésus-Christ et à commencer à obéir à Dieu.

Retour au fondement des Dix Commandements

Il y a trop d’exemples comme celui-ci pour que nous puissions tous les couvrir dans une seule émission, mais en résumé, permettez-moi de me référer à une déclaration de l’éducateur Vincent Ruggiero, relevée dans son livre intitulé Alerte : Le manque de bon sens est en train de détruire l’Amérique :

« Si nous voulons un jour résoudre les problèmes sociaux de ce pays, nous devons reconnaître la faillite morale de notre époque et la culpabilité, non seulement des parents et des enseignants, mais de la plupart des médias. Nous devons assumer la responsabilité de créer un environnement qui favorise la moralité chez les enfants et les adultes […] Prétendre que les Dix Commandements n’ont rien à voir avec la vie morale est une violation du bon sens » (Ruggiero, Warning : Nonsense Is Destroying America, page 152).

Quel est vraiment le cœur du problème ? Un verset des Psaumes me revient en mémoire à ce sujet. Psaume 11 :3 : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que ferait-il ? » Alors que nos politiciens discutent de la couleur à donner aux murs de la nation, ils semblent ignorer le fait que les fondations elles-mêmes sont endommagées et que, si elles ne sont pas réparées, la maison est condamnée à s’effondrer. À propos de la Constitution des États-Unis, établie peu après la naissance de la nation, l’un des pères fondateurs, John Adams, a dit un jour :

« Notre Constitution n’a été faite que pour un peuple moral et religieux. Elle est tout-à-fait inadéquate pour le gouvernement de tout autre » (“From John Adams to Massachusetts Militia, 11 Octobre 1798”, Founders.Archive.gov).

Des dirigeants que tournent leurs peuples vers le Dieu de la Bible

En effet, les libertés inhérentes à toute grande nation reposent sur la retenue morale de ses citoyens. Les dirigeants des États-Unis et de la Grande-Bretagne devraient chercher à tourner leurs peuples vers le Dieu qui a créé et béni leurs nations – comme cela est écrit dans la brochure gratuite d’aujourd’hui. Au lieu de cela, ils encouragent et permettent le péché chez leurs citoyens. À leur sujet, Dieu déclare dans Ésaïe 9 :15 : « Ceux qui conduisent ce peuple l’égarent, et ceux qui se laissent conduire se perdent. »

Mais vous, personnellement, vous n’avez pas à attendre qu’un sénateur, un membre du Congrès, un Premier ministre ou un président vous dise de vous tourner vers les lois de Dieu ! Vous n’avez pas à attendre pour commencer à expérimenter les bénédictions qui découlent de la vie quand elle est vécue telle qu’elle a été conçue.

Une repentance individuelle et nationale

Si vous pratiquez le péché sexuel, si vous vous livrez à la luxure dans votre corps ou dans votre esprit, vous pouvez vous repentir ! Vous pouvez demander à Dieu de vous pardonner et de vous aider à commencer à obéir à Sa loi ! Si vous vous laissez emporter par la convoitise et l’avidité, en adorant au sens propre des possessions matérielles et en centrant votre vie sur votre prochain achat sur Amazon, vous pouvez vous repentir et vous en détourner ! Vous pouvez commencer à obéir aux 10e, 1er et 2e commandements.

Si nous voulons avoir une famille forte et stable, laquelle serait une source de joie et de bonheur, Dieu nous donne les lois et les principes pour créer ce type de famille que nous avons toujours voulu avoir ! Vous pouvez choisir d’observer ces lois et construire une telle famille. Le seul moyen d’empêcher le déclin des grandes nations est que leurs habitants – les individus et les familles – cherchent leur Dieu et Jésus-Christ et se détournent du péché.

Il n’est pas trop tard. Dans 2 Chroniques 7 :14, Dieu adresse au roi Salomon des paroles qui sont tout aussi vraies aujourd’hui :

« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, – je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. »

Si nous voulons faire la différence dans nos nations, tournons-nous individuellement de tout cœur vers le Dieu des cieux en cherchant Sa voie avec passion, zèle et humilité. Nous accomplirons ainsi plus que ne le feront jamais mille appels téléphoniques à votre sénateur ou député.


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