Rod McNair | Page 4 | Le Monde de Demain

Rod McNair

Accepterez-vous la marque de la bête?



Certains pensent comprendre la signification de la marque de la bête, mais est-ce vraiment le cas ? Vous devez connaître la vérité.

La paix d'esprit grâce à la prière sincère

Les problèmes du monde dans lequel nous vivons affectent notre santé mentale. Y a-t-il un moyen de retrouver la paix d’esprit ? Dieu nous donne un outil puissant pour l’avoir. Regardez cet épisode pour apprendre comment trouer la paix d’esprit et l’épanouissement à travers la prière.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Existe-t-il un moyen de trouver la paix ?

Nous vivons dans un monde troublé. Nos problèmes n’ont fait qu’empirer avec la pandémie de coronavirus. Certains experts affirment aujourd’hui que l’Amérique traverse une crise de santé mentale. En fait, en octobre 2020, l’American Psychological Association a publié le rapport Le stress en Amérique en 2020 : Une crise nationale de la santé mentale. Voici quelques-unes de leurs découvertes :

« Malgré plusieurs mois d’acclimatation à une nouvelle réalité et aux bouleversements sociétaux provoqués par la pandémie de Covid-19, considérez certaines de ces conclusions : les Américains ont du mal à faire face... Près de 2 adultes sur 3 (65%) déclarent que l’incertitude qui règne actuellement dans notre pays leur cause du stress. De plus, 3 sur 5 (60%) disent que le nombre de problèmes auxquels l’Amérique est actuellement confrontée les dépasse... Les problèmes qui les stressent ne disparaissent pas, ils s’accumulent » (“Stress in America 2020”, apa.org, p. 2).

Pensez-y. Les conséquences du virus ont eu un impact dramatique sur beaucoup plus de personnes que celles touchées directement par la maladie. Les perturbations sociétales qu’il a causées affectent la santé mentale et émotionnelle de millions d’Américains. Il en va de même dans de nombreux endroits du monde. Le 5 octobre 2020, l’Organisation mondiale de la santé a publié un article affirmant ceci :          

« Le deuil, l’isolement, la perte de revenus et la peur engendrent des troubles de la santé mentale ou exacerbent ceux qui existent déjà... La pandémie accroît la demande de services de santé mentale » (“COVID-19 disrupting mental health services in most countries, WHO survey”, who.int, 5 octobre 2020).

Comment pouvons-nous survivre aux épreuves et aux difficultés de ces temps troublés ? Comment combattre l’écrasant sentiment de découragement auquel beaucoup sont confrontés aujourd’hui ? Trop souvent, dans notre monde laïque, l’outil le plus important pour combattre le stress est ignoré ou carrément rejeté. Pourtant, c’est quelque chose que nous devons tous mettre en pratique, pour avoir plus de tranquillité d’esprit dans un monde en détresse. De quoi s’agit-il ? De la prière sincère à Dieu.

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous expliquerons pourquoi prier le Créateur, le Dieu du ciel, est l’action la plus importante que vous puissiez entreprendre dès maintenant pour jouir davantage de la paix d’esprit dans ce monde troublé.

Se confier à Dieu, Lui parler de façon directe et personnelle

2020, c’est l’année où tout a mal tourné. Mais les problèmes de ce monde n’ont pas commencé avec la crise du Covid. Voyez le titre d’un article du Boston Globe intitulé « Cher Dieu, es-Tu là ? Le monde est en train de s’écrouler ». Il est tentant de penser que tous nos problèmes n’ont commencé qu’en février et mars 2020, mais la vie de beaucoup était déjà difficile avant cette période.

 Ce monde brûle depuis plus longtemps que quelques mois. Considérez les informations du site web « Global Protest Tracker ». Il rapporte que depuis 2017 : 

  • Il y a eu une centaine de manifestations antigouvernementales majeures dans le monde, 
  • Environ 30 gouvernements ou dirigeants sont tombés en conséquence, 
  • 8 pays sur 12 d’Amérique du Sud ont connu des protestations importantes,
  • Les répressions gouvernementales les plus violentes contre les manifestants ont eu lieu en Iran, en Irak et au Nicaragua. 

La société dans le monde entier est en pleine convulsion. Alors, que devons-nous faire ? Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, ou les CDC, ont un site Web qui explique qu’il y a des mesures que nous pouvons prendre dans les moments difficiles pour maintenir un cadre mental positif. Il est essentiel de rester en contact avec ses proches. Rejeter l’isolement et la solitude est crucial. Éviter de se laisser entraîner par les médias négatifs, prendre soin de sa santé physique.

Voilà de bons conseils. Pourtant, il y a quelque chose d’autre qui va bien au-delà de ces conseils. Quelle est cette autre chose ? Chercher la paix d’esprit qui ne vient que par un contact personnel et privé avec l’Éternel Dieu dans la prière. 

Comment pouvons-nous connaître une plus grande tranquillité d’esprit dans nos vies ? Dans cette émission, nous allons discuter de trois clés pour atteindre la paix d’esprit par la prière. La première est la suivante : clé No. 1 : parlez à Dieu d’une manière directe et personnelle.

Parlez-vous à Dieu dans la prière, sachant qu’Il est réel et qu’Il vous écoute ? Étonnamment, beaucoup ne le font pas. Le Journal The Guardian a publié un article en 2018, intitulé « Les non-croyants se tournent vers la prière en cas de crise, selon un sondage. » Voici ce que l’auteur a écrit :

« Une nouvelle enquête a révélé qu’un adulte sur cinq prie, bien qu’il dise ne pas être religieux... Henry, 64 ans, dit prier chaque soir, à genoux près de son lit, bien qu’il ne soit pas religieux. “Je m’inquiète beaucoup à ce sujet – s’agit-il d’une sorte de police d’assurance, d’une superstition ou de quelque chose de plus réel ?” Il dit n’avoir aucune idée si Dieu entend ses prières et que le fait de prier ne le fait pas se sentir mieux. “Je me demande pourquoi je n’arrête pas de le faire” » (“Non-believers turn to prayer in a crisis, poll finds”, The Guardian, 13 janvier 2018).

C’est une enquête fascinante – 20% des adultes non croyants en Grande-Bretagne prient. Comme Henry le mentionne, certains le font même s’ils doutent qu’un vrai Dieu soit à l’écoute et cela n’a aucun impact sur leur tranquillité d’esprit. Même pour ceux qui sont religieux, pour beaucoup d’entre eux, la prière a un impact limité dans leur vie. L’article poursuit en disant ceci :

« Un peu plus de la moitié de tous les adultes du Royaume-Uni prient [...] et un peu moins de la moitié de ceux qui prient disent croire que Dieu entend leurs prières [...] Quatre sur dix [...] disent que cela les fait se sentir mieux » (Ibid).

Quelle tragédie. Même les personnes religieuses qui prient n’ont pas l’assurance que Dieu les écoute. Alors pourquoi prier s’il n’y a pas de connexion et s’il n’y a pas le sentiment d’un Être qui écoute et qui s’intéresse vraiment à nous ?

 La première clé d’une prière efficace est de savoir Qui nous prions. Nous ne prions pas seulement à une idée. Nous ne prions pas une « force supérieure » ambiguë. Nous prions notre Père. Et notre Père nous voit, nous écoute et Il veut que nous Le recherchions. Lorsque nous le cherchons sincèrement, nous pouvons avoir un sentiment profond de paix d’esprit qui n’existe nulle part ailleurs. Jésus dit :

« Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6 :31-33).

Réfléchissez à ce qu’Il dit. Ne nous tourmentons pas pour nos besoins quotidiens, même lorsque les temps sont durs et que les budgets sont serrés. Car le Dieu que nous servons est Celui qui pourvoit à tous nos besoins.

Pourquoi est-il si important que nous allions à Dieu dans la prière ? Parce que, souvent, les choses qui nous stressent le plus sont celles que nous ne pouvons pas contrôler : nos inquiétudes au sujet de notre travail, de notre situation financière, de notre santé, ou de la façon dont nous allons mettre de la nourriture sur la table ou payer l’hypothèque.

Vous êtes peut-être confronté à une situation similaire. Vous avez peut-être l’impression de vous noyer à cause des pressions que la crise actuelle fait peser sur vous. Cherchez Dieu dans la prière. Il est aussi votre Père. Son Fils est mort pour vous. Il pourvoira à vos besoins, si vous le cherchez dans la prière sincère et persistante. Dans ce processus, vous trouverez une paix d’esprit qui dépasse la compréhension humaine.

La clé est de se concentrer sur Lui, dans la prière personnelle et privée. Jésus dit également : « En priant, [pas si vous priez, mais quand vous priez] ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés » (Matthieu 6 :7).

Avez-vous déjà remarqué que la première moitié de ce modèle de prière consiste à parler à Dieu, à Le louer, et à Le remercier ? Il est réel. Il est bon, saint, aimant, attentif et compatissant. Il a un plan qu’Il met en œuvre. Mais souvent, nos prières peuvent se résumer à une simple liste de « J’ai besoin de ceci et de cela ». Lorsque nous prions, la première chose que nous devons faire est de nous concentrer sur Dieu et sur Qui Il est.

L’apôtre Paul écrit : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces » (Philippiens 4 :6). Tout commence par l’action de grâce. Notre attitude face à la prière doit commencer par la reconnaissance de Qui Il est et par la concentration de notre esprit sur Sa volonté et non sur la nôtre. C’est le point de départ d’une véritable paix dans ce monde troublé.

Dieu est la véritable source de sagesse et force

Cela nous amène à la deuxième clé dont nous parlerons aujourd’hui. Clé No. 2 : Demandez à Dieu de vous enseigner et de vous diriger. Cela peut sembler contre-intuitif. Lorsque nous sommes stressés, nous ne voulons pas plus de fardeau et de culpabilité. Nous ne voulons pas qu’on nous fasse sentir que nos problèmes sont de notre faute, ou que nous sommes en partie responsables du stress que nous ressentons. C’est la dernière chose que nous voulons.

Mais comprenez ce que je veux dire. Dieu nous a créés. Nous sommes Son œuvre. Il a créé notre capacité à penser. Il nous a conçu pour avoir des relations humaines. Il nous a mis sur cette Terre. Mais trop souvent, dans notre monde moderne, nous ignorons ce que Dieu dit sur la façon de vivre. Pourtant, c’est Lui qui sait le mieux comment faire fonctionner notre vie. Pourquoi ne pas Lui demander de nous guider ? L’apôtre Jacques écrit : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1 :5).

Demandons-nous à Dieu de nous enseigner ? Est-ce quelque chose qui fait partie de notre prière ? Nous devons comprendre d’où vient la vraie sagesse. Et nous avons besoin de la sagesse qui vient de Dieu. Pourquoi la sagesse est-elle si importante ?

Eh bien, prenez quelques exemples. Est-il difficile de rester à l’écart des débats politiques sans fin qui sont largement futiles, et qui pourtant divisent amèrement même les familles ? La sagesse peut nous aider à les éviter. Lorsque nous sommes soumis à des pressions financières, combien il est facile de nous en prendre à notre conjoint pour des questions d’argent. Pourtant, la sagesse nous aide à choisir l’amour et l’unité et à travailler ensemble pour trouver des solutions. Face au découragement et à la dépression, combien il est facile de tomber dans des comportements nuisibles, tels que l’abus d’alcool ou la consommation de drogues, la sexualité débridée ou la pornographie. Pourtant, la sagesse de Dieu nous enseigne comment éviter ces pièges nuisibles. Elle nous montre qu’ils ne font que détruire nos relations et nous apporter la misère.

La sagesse de Dieu est essentielle pour traverser les périodes difficiles de la vie et avoir la paix d’esprit. Nous en avons besoin aujourd’hui. Paul écrit également : « C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer la flamme du don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains. Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné ; au contraire, son Esprit nous remplit de force, d’amour et de sagesse » (2 Timothée 1 :6-7).

Voulez-vous un raisonnement sage ? Un raisonnement sage est un don divin. Il ne vient pas des livres de psychologie ou des revues d’auto-assistance sur des techniques de relaxation. Ces choses peuvent aider, mais en fin de compte, la véritable paix d’esprit ne vient que de Dieu. Mais nous devons la Lui demander. Paul écrit :

« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur » (Hébreux 4 :12).

Alors comment Dieu nous enseigne-t-Il ? Par Sa parole, qui est ce livre, la Bible. Nous devons étudier la Bible pour trouver des réponses à nos questions sur la vie. Lorsque nous prions, nous parlons à Dieu. Lorsque nous lisons et étudions la Bible, Dieu nous parle. Si nous ne lisons pas diligemment ce livre, c’est comme si nous ne voulions que Dieu nous écoute, sans vouloir en même temps entendre Ses instructions.

En tant que pasteur, j’ai travaillé avec des gens qui voulaient améliorer leur vie, mais qui n’étaient pas vraiment disposés à chercher les réponses dans la Bible. Leurs réponses venaient de leur propre imagination, et de ce qu’ils pensaient que Dieu voulait qu’ils fassent. Mais ils n’ont pas compris que nous devons chercher les instructions divines en lisant et en écoutant ce que dit la Bible.

Alors, comment obtenir une véritable paix d’esprit ? En parlant sincèrement à Dieu dans la prière personnelle, et en Lui demandant de nous enseigner à travers Sa parole.

Dieu est notre guide, Il nous dirige vers la repentance et l’obéissance

La troisième clé dont nous allons parler aujourd’hui est la suivante : clé No. 3 : Agissez en fonction de ce que Dieu vous enseigne. Le coronavirus a frappé au début de 2020. En mars, il était devenu évident pour de nombreux gouvernements du monde entier qu’il s’agirait d’une grave crise de santé publique. Le danger ne venait pas seulement du virus lui-même, mais aussi de la façon dont les gens allaient réagir au virus.

Les retombées de la pandémie présentaient des dangers pour la santé mentale et émotionnelle. En réponse, les centres pour le contrôle et la prévention des maladies ont publié des conseils pour gérer le stress pendant la pandémie de Covid. Voici quelques-unes des suggestions que les CDC ont données sur leur site Web, sous la rubrique « Stratégies saines pour gérer son stress » :

  • Prenez soin de votre santé émotionnelle. 
  • Faites des pauses de regarder, de lire, d’écouter les nouvelles, y compris celles diffusées sur les réseaux sociaux. 
  • Prenez soin de votre corps (mangez sainement, faites régulièrement de l’exercice, dormez suffisamment).
  • Parlez avec vos amis.

Ce sont tous des conseils pleins de bon sens. Il est utile de les garder à l’esprit lorsqu’on est confronté à un stress mental ou émotionnel. Mais réfléchissez-y. Comment se fait-il que nous écoutions trop souvent les experts, que nous considérons leurs conseils comme valables, et que nous changeons même notre comportement en fonction de leurs conseils, mais que nous n’agissons pas selon les conseils divins ?

Qu’est-ce que je veux dire ? Reprenons ce que Jésus dit dans Jean 13 :17 : « Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. » Si Dieu nous a créés, s’Il a conçu notre esprit et façonné notre être, ne pensez-vous pas qu’Il a une chose ou deux à dire sur la façon dont nous devons vivre ?

Par exemple, prenons la question de la prière. Nous pourrions penser, oui, je devrais vraiment prier. Ou, je devrais prier plus régulièrement, ou plus sérieusement. Si je le faisais, j’arriverais probablement à mieux gérer mes problèmes. Mais la vie est occupée. Nous sommes fatigués et épuisés par le combat quotidien. Les enfants ont besoin d’être mis au lit. À la fin de la journée, nous préférons nous enfoncer dans un fauteuil et nous perdre dans un livre, regarder la télévision ou YouTube. Le temps nous échappe. Nous laissons tout et n’importe quoi nous empêcher de nous connecter à notre Père. Ce faisant, sans le vouloir, nous nous empêchons d’obtenir la paix mentale et émotionnelle dont nous avons vraiment besoin.

La Bible est remplie de conseils sur la manière de traverser les périodes difficiles de la vie. Elle déborde d’histoires de personnes réelles. Il s’agit de personnes qui ont réellement existé, qui ne sont pas des mythes, et qui ont fait face à des temps incertains et ont vaincu, en parlant à Dieu et en Lui obéissant fidèlement.

Allons-nous franchir la prochaine étape et tendre la main à notre Père céleste, et Lui parler vraiment ? Allons-nous ouvrir une Bible – ou nous procurer une Bible – et laisser Dieu nous montrer comment survivre aux périodes de stress que nous traversons ? Allons-nous agir en fonction de ce que nous apprenons ? 

Qu’est-ce qui vous met la pression en ce moment ? Peut-être avez-vous été licencié, mis au chômage technique à cause de la pandémie ou avez-vous perdu votre emploi. Peut-être avez-vous une épreuve de santé difficile. Peut-être vos relations sont-elles chamboulées, et vous et votre conjoint luttez pour maintenir un mariage sous le poids des contraintes familiales et financières. Peut-être êtes-vous aux prises avec une dépendance qui érode votre propre sentiment d’identité et détruit votre vie. Vous voulez arrêter, mais vous retombez toujours dans ce trou noir.

Saviez-vous que Dieu, à travers Sa parole, nous donne la sagesse et une aide réelle sur toutes ces questions et bien d’autres encore ? Il nous suffit d’être ouverts et de demander. Nous devons commencer à lire, puis mettre en pratique ce que nous apprenons.

Lorsque l’ancien roi Salomon consacra le temple nouvellement construit à Jérusalem, il conduisit la congrégation dans une prière à Dieu. Il implora Dieu d’écouter Son peuple, même lorsqu’il s’égare. S’ils se repentent, se tournent et cherchent à l’honorer, il demanda à Dieu d’exaucer leur prière. Voici ce que Dieu répondit :

« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays » (2 Chroniques 7 :14).

S’il y a jamais eu un moment où nous avons besoin de repentance, de pardon et de guérison pour les êtres humains dans les nations à travers le monde, c’est maintenant. Mais que faire si les nations, les gouvernements, les dirigeants et les peuples de ce monde ne changent pas ? Y a-t-il quelque chose qui vous empêche de chercher Dieu personnellement, dans votre vie ? Si Dieu ouvre votre cœur et votre esprit, vous pouvez, vous aussi, L’invoquer avec sincérité et faire l’expérience de la paix merveilleuse qui ne vient que lorsque nous le recherchons, Lui obéissons et le connaissons. Remarquez ce que le prophète Ésaïe dit :

« Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner » (Ésaïe 55 :6).

En ces temps de stress, il existe une aide durable. Et cela passe par une relation personnelle avec Dieu et commence par la prière sincère et persistante. Dieu est Celui qui nous donne la paix !

Dieu est Celui qui accorde la paix d’esprit

Dieu nous donnera la paix d’esprit, si nous Le cherchons, Lui demandons Son aide et agissons en fonction de ce qu’Il nous enseigne à travers Sa parole. Dieu est aux commandes. Il a tout créé. Il nous guidera si nous le voulons vraiment. Nous pouvons avoir une paix d’esprit réelle, authentique, en priant avec tout notre cœur à Celui qui nous a donné la vie et le souffle. Si vous voulez obtenir gratuitement notre brochure intitulée Douze clés pour des prières exaucées, cliquez sur le lien.

Trois clés pour retrouver la paix d’esprit dans la prière

  • N°1 : Parlez à Dieu d’une manière directe et personnelle.
  • N°2 : Demandez à Dieu de vous enseigner et de vous diriger.
  • N°3 : Agissez en fonction de ce que Dieu vous enseigne.

Un repos de sabbat pour un monde anxieux



Si vous souffrez d’anxiété, beaucoup d’autres sont dans la même situation. Que pouvez-vous faire ? Devriez-vous envisager un « mode de vie sabbatique » ?

Le message prophétique de Malachie pour aujourd’hui

Sommes-nous la toute première génération à être prise avec de problèmes d’injuste et de manque d’équité devant la loi ? Le livre de Malachie dans l’Ancien Testament abord ce sujet et fournit des conseils puissants – et montre les parallèles avec notre génération actuelle. Faites de cet épisode du Monde de Demain une partie de votre étude biblique quotidienne.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Un saint manuscrit contenant un avertissement critique

Un ancien manuscrit pourrait-il contenir un message pour notre époque ? Il est facile, en ces temps modernes, de ne pas se soucier de l’Histoire, surtout l’Histoire ancienne.

Après tout, nous vivons une époque époustouflante de merveilles technologiques, des télescopes spatiaux qui nous donnent un aperçu de l’Univers aux puissantes machines que nous tenons entre nos mains et qui ouvrent une fenêtre sur les individus et les lieux du monde entier. Notre époque est unique. Alors, les livres antiques ont-ils encore de l’importance aujourd’hui ?

La réponse est affirmative. Franchement, le passé devient plus pertinent pour le présent, car certains de ces vieux livres poussiéreux nous parlent de notre époque et de l’avenir.

Le livre de Malachie est l’un de ces livres. Il se trouve dans la section de la Bible communément appelé l’Ancien Testament. Cette section de la Bible est aussi connue comme les Écritures hébraïques. Le livre de Malachie fut écrit environ 400 ans av. J.-C., et pourtant il contient un message pour nous aujourd’hui. Quel pourrait être ce message ? Dans cette émission, nous allons explorer la réponse.

Alors, préparez-vous, car nous allons plonger dans le passé, et déverrouiller « le message prophétique de Malachie pour aujourd’hui ».

L’avertissement de Malachie – Dieu attend un meilleur comportement

Bienvenue au Monde de Demain, où nous apportons une compréhension du monde d’aujourd’hui, à travers la lumière de la Bible.

Le prophète Malachie vécut et prophétisa vers la fin du Ve siècle av. J.-C. Son message s’adressait au peuple juif, qui s’était réinstallé dans le pays de Juda après la captivité babylonienne.

Malachie donna un puissant avertissement à sa génération. Ils s’étaient relâchés dans leur observation de la loi divine. Leurs sacrificateurs étaient corrompus et injustes dans leurs jugements, et le divorce ravageait la société. Certains se demandaient même s’il était important de servir Dieu ou non.

Alors que nous considérons les problèmes du monde occidental, il est fascinant et peut-être un peu déroutant de considérer les avertissements que Malachie adressa à sa génération.

Ces avertissements ont été consignés dans le style d’un dialogue entre Dieu et Son peuple. Lisons quelques passages, pour avoir un aperçu de ce que Dieu disait à cette génération. Nous pourrions bien y percevoir un message pour la nôtre :

« Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la science, et c’est à sa bouche qu’on demande la loi, parce qu’il est un envoyé de l’Éternel des armées. Mais vous, vous vous êtes écartés de la voie, vous avez fait de la loi une occasion de chute pour plusieurs » (Malachie 2 :7-8).

Les sacrificateurs de l’époque dirigeaient le culte public et enseignaient les lois de Dieu au peuple. Or, les sacrificateurs étaient devenus si corrompus que les gens ne pouvaient plus se fier à ce qu’ils enseignaient. Au lieu de rendre les voies de Dieu claires et nettes, ils avaient fait en sorte que la loi devienne confuse et embrouillée dans l’esprit du peuple : « Parce que vous n’avez pas gardé mes voies, et que vous avez égard à l’apparence des personnes quand vous interprétez la loi » (Malachie 2 :9).

La loi était appliquée de manière inéquitable et injuste. Pensons-nous que notre époque est la première à être aux prises avec des problèmes d’injustice et de traitement inégal au regard de la loi ? Malachie montra que Dieu n’était pas satisfait lorsque les juges faisaient preuve de favoritisme au lieu d’appliquer la loi de Dieu de manière équitable et cohérente.

« Voici encore ce que vous faites : Vous couvrez de larmes l’autel de l’Éternel, de pleurs et de gémissements, en sorte qu’il n’a plus égard aux offrandes et qu’il ne peut rien agréer de vos mains. Et vous dites : Pourquoi ?... Parce que l’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle […]  Car je hais la répudiation, dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Éternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles ! » (Malachie 2 :13-14, 16).

La génération de Malachie s’est distinguée par son attitude laxiste à l’égard de la fidélité et de l’engagement conjugal. Et Dieu était mécontent. Comment pensez-vous qu’Il évalue notre génération ? Est-Il satisfait que tant de mariages se terminent aujourd’hui par un divorce ?

Qu’en est-il des conditions qui conduisent au divorce ? Certaines personnes accusent à tort la Bible d’encourager la haine et le manque de respect envers les femmes. Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité.

Ce que nous venons de lire montre que Dieu est très contrarié lorsque les femmes ne sont pas traitées avec équité et respect dans le mariage. Il ordonne aux hommes de ne pas maltraiter, négliger ou blesser leurs épouses, de quelque manière que ce soit. Dieu se soucie des femmes, et la Bible défend la relation du mariage qui a été créée pour le bénéfice et le bonheur des hommes et des femmes. Remarquez encore :

« Vous fatiguez l’Éternel par vos paroles, et vous dites : En quoi l’avons-nous fatigué ? C’est en disant : Quiconque fait le mal est bon aux yeux de l’Éternel, et c’est en lui qu’il prend plaisir... ! » (Malachie 2 :17).

Certains, en ce temps-là, mettaient la loi de Dieu sens dessus dessous. Ils essayaient de faire croire que Dieu approuve le mal que font certains, et qu’Il prend plaisir à de tels individus. Et ensuite ils accusèrent Dieu à tort pour ce manque de justice.

Voyons-nous ces attitudes dans notre société ? De nos jours, certaines personnes encouragent les comportements immoraux et disent même que Dieu les soutient. Ce n’est vraiment pas nouveau.

Le prophète Malachie les mit en garde contre cette approche à son époque, il y a environ 2400 ans. Et il avertit son peuple que leur société risquait de s’effondrer s’il ne rectifiait pas son chemin. Qu’en est-il de nous de notre époque ? Notre monde s’améliore-t-il ou empire-t-il ? Le véritable amour et l’attention portée aux autres constituent-ils des actes qui se développent, se répandent ? Sont-ils en augmentation ou deviennent-ils plus rares ?

Malachie témoigna à une génération corrompue, en l’encourageant fortement à se repentir. Franchement, il y a de forts parallèles avec notre époque. Mais certains diront : « C’est l’Ancien Testament, qu’est-ce que cela a à voir avec moi ? » Poursuivons notre lecture pour le découvrir.

Jésus-Christ parle directement à travers Son prophète

Au tout début de l’émission, nous avons vu l’état spirituel du peuple à l’époque de Malachie. Remarquez ce que Malachie rapporta : « Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi » (Malachie 3 :1).

De qui s’agit-il ? Qui est le messager qui prépare le chemin ? Allons à Marc pour le découvrir : « Commencement de l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Selon ce qui est écrit dans Ésaïe, le prophète : Voici, j’envoie devant toi mon messager, qui préparera ton chemin » (Marc 1 :1-2).

Cela fut consigné au début du livre de Marc, dans le Nouveau Testament. Marc décrit comment Jean-Baptiste fut le messager qui prépara la voie au ministère de Jésus-Christ. En expliquant cela, il cita directement Malachie.

En d’autres termes, Malachie prophétisa l’Évangile. Plus précisément, Malachie prophétisa que Jean-Baptiste serait celui qui préparerait la voie devant Jésus-Christ, le Messie. Alors, ce livre de Malachie était-il seulement pour les Juifs vivant dans les années vers 400 av. J.-C. ?

Nous constatons qu’il avait une portée bien au-delà de son époque et de sa génération. Sa prédication et ses écrits se sont étendus bien au-delà, sur des centaines d’années. Et ils indiquaient l’œuvre même de Jean-Baptiste et du Messie. « Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi » (Malachie 3 :1). Notez quelque chose d’autre : Qui parle ? C’est Jésus Lui-même. Il utilise le pronom « Moi ». Jésus-Christ, la Parole faite chair, notre Seigneur et Sauveur, parlait dans cette prophétie.

C’est Lui qui parlait à travers Malachie, et qui l’inspirait sur ce qu’il devait dire à sa génération. Pensez-y une seconde et demandez-vous à nouveau si ce livre a quelque chose à voir avec les chrétiens du Nouveau Testament. Absolument, car celui qui inspira ces paroles était Jésus-Christ Lui-même. Cette indication même devrait nous inciter à ouvrir les yeux sur ce qu’il dit. Qu’a-t-il dit ensuite ?

« Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ; et le messager de l’alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l’Éternel des armées » (Malachie 3 :1).

Qui est le Seigneur que nous cherchons ? Eh bien, bien sûr, c’est aussi Jésus-Christ. Malachie prophétisa que le Messie viendrait soudainement. Et Il fit effectivement irruption sur la scène au 1er siècle en Judée, lorsqu’Il entra soudainement dans le temple renverser les tables et jeter dehors les changeurs de monnaie.

Jean-Baptiste annonça Sa venue et prépara le chemin. Puis Jésus-Christ viendrait prêcher Son message. Mais remarquons quelque chose d’autre ici. Quel message Jésus vint-Il prêcher ? Nous pourrions dire : « Eh bien, le message de l’Évangile, bien sûr. » C’est exact. Mais il y a un autre détail que nous ne voulons pas manquer. Relisons-le : « Et soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez ; et le messager de l’alliance que vous désirez » (Malachie 3 :1).

Ainsi, non seulement Jésus est le Seigneur, non seulement Il est le Messie, notre Sauveur, mais Il est aussi le Messager de la nouvelle alliance. Qu’est-ce que cela signifie ? Réfléchissons-y un instant. Qu’est-ce qu’un messager ? Eh bien, un messager, c’est quelqu’un à qui on a confié la tâche de relayer un message à communiquer.

Nous pourrions penser aux temps anciens où les lettres manuscrites étaient transmises par un fonctionnaire de confiance d’un roi à un autre. Un messager était celui qui annonçait ce message important au nom de quelqu’un d’autre. Mais dans ce passage, pour qui Jésus est-Il le Messager ? Lisons un extrait de la brochure de M. Meredith Croyez-vous au véritable Évangile ? Il y explique :

« La mission d’un messager est d’apporter un message de la part de quelqu’un d’autre – et c’est ce que fit Jésus, comme Il le dit clairement : “la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé” (Jean 14 :24) » (Croyez-vous au véritable Évangile ?, R. Meredith, page 9).

C’est un point important à retenir. Le message de l’Évangile provient du Père. Vous voyez, certains semblent croire à cette idée erronée que Dieu le Père est « ce Dieu antique et sévère de l’Ancien Testament », et que Jésus-Christ est « le Dieu aimant et gentil du Nouveau Testament qui vint pour en finir avec l’Ancien ». Avez-vous eu cette idée ? Est-ce votre opinion à l’heure actuelle ? Pouvez-vous voir que rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité ?

En fait, la lecture de ce livre de Malachie nous montre que Jésus-Christ, la Parole faite chair, parlait à travers ce prophète de l’Ancien Testament, et qu’Il parlait d’apporter un message de la part de Son Père. Lui et le Père sont en parfaite harmonie. Ils sont en accord total. Alors, quel était le message du Père ? Voyons la suite dans l’ouvrage de M. Meredith :

« Le Père envoya le Christ annoncer un message de Sa part. Quel genre de message ? En français, le mot “évangile” vient du latin evangelium (bonne nouvelle), lui-même emprunté au grec euangelion (récompense, sacrifice offert pour une bonne nouvelle) et euangelos (qui apporte une bonne nouvelle) (cf. “Évangile”, Dictionnaire historique de la langue français, Le Robert, 2010). Dans le Nouveau Testament, euangelion a été traduit parfois par “évangile”, parfois par “bonne nouvelle”. Le terme “évangélisation” – l’action de prêcher l’Évangile – en est dérivé. Les livres de Matthieu, Marc, Luc et Jean sont connus comme “les quatre Évangiles”, car ils contiennent quatre récits distincts au sujet du Christ annonçant le message de la bonne nouvelle ! Mais quelle est cette bonne nouvelle ? Laissons les Écritures répondre à la question ! »  (Croyez-vous au véritable Évangile ?, R. Meredith, pages 9-10).

Voyez-vous, trop de gens sont arrivés à la conclusion erronée que l’Évangile se résume à croire en Jésus. Oui, croire en Jésus est le point de départ. Nous devons croire qu’Il est Dieu, et qu’Il est notre Sauveur. Nous devons accepter Son amour et Son sacrifice pour nos péchés, pour être sauvés. Mais le message de l’Évangile ne concernait-il que la personne du Christ et Son sacrifice ? Ou y avait-il plus que cela ? Lorsque Jésus commença à prêcher l’Évangile, de quoi parlait-Il ?

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

Le message de l’Évangile provient du Père, et constitue la bonne nouvelle de l’établissement de Son Royaume. Il s’agit du second Avènement de Jésus-Christ ici-bas pour mettre fin à la misère, au chagrin et à la souffrance que ce monde traverse.

Jésus-Christ revient !

Jusqu’à présent, dans l’émission d’aujourd’hui, nous avons ouvert le livre de Malachie, pour voir ce qu’il prêcha à une génération qui était corrompue, et qui avait besoin d’un renouveau spirituel. Nous pouvons voir des similitudes avec notre époque. Nous avons également vu que dans le livre de Malachie, la Parole qui est devenue le Christ, prophétisa l’œuvre de Jean-Baptiste.

Et nous avons également vu que Jésus, la Parole faite chair, prophétisa Son propre premier Avènement. Nous avons également vu que Jésus apporta un message. Ce message serait un message émanant de Son Père, concernant la bonne nouvelle de la nouvelle alliance et d’un Royaume à venir.

Mais il y a plus que cela. Reprenons là où nous nous sommes arrêtés. Après avoir lu que Jean-Baptiste était le messager du Messie et que Jésus Lui-même était le Messager du Père, nous lisons autre chose. Nous sommes introduits au fait que Jésus n’aura pas seulement un premier Avènement, mais aussi un second Avènement :

« Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, comme la potasse des foulons. Il s’assiéra, fondra et purifiera l’argent » (Malachie 3 :2-3).

Le feu du fondeur ? Un purificateur d’argent ? Cela ne peut pas faire référence à Son premier Avènement. Lorsque Jésus vint pour la première fois ici-bas, Il s’est laissé arrêter, battre et finalement crucifier. Mais ce passage nous parle d’une époque très différente. Il parle du second Avènement de Jésus, qui aura lieu à une époque de grande détresse ici-bas. Il parle d’un temps où les gens seront purifiés et testés par de grandes souffrances. Nous lisons ce même temps, appelé la grande tribulation suivie du Jour de l’Éternel :

« Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais » (Matthieu 24 :21).

Pourquoi Malachie écrirait-il un avertissement sur quelque chose qui se produirait plusieurs siècles après que sa génération serait morte et enterrée ? Pourquoi écrirait-il un avertissement à la génération de la fin des temps, qui vivra juste avant le retour du Christ ? Le prophète Malachie a-t-il un message pour notre génération aujourd’hui ? Absolument. Il parle de notre époque actuelle.

Sommes-nous dans les derniers jours ? Vivons-nous dans une époque de grande corruption, d’injustice et d’iniquité ? Sommes-nous en train de voir les valeurs morales s’effondrer, et le statut du mariage et de la famille tomber au plus bas dans les sociétés occidentales ? Nous voyons des gens qui essaient de vous convaincre que les mauvais comportements sont en fait justes et bons. Nous vivons dans les jours prophétisés par Malachie :  

« Je m’approcherai de vous pour le jugement, et je me hâterai de témoigner contre les enchanteurs et les adultères, contre ceux qui jurent faussement, contre ceux qui retiennent le salaire du mercenaire [ou ouvrier], qui oppriment la veuve et l’orphelin, qui font tort à l’étranger, et ne me craignent pas, dit l’Éternel des armées » (Malachie 3 :5).

Il est question du retour de Jésus-Christ. Il dit que nos péchés provoqueront un jugement contre nous. De quels péchés parle-t-Il ? L’adultère. Le mensonge. Dérober et exploiter les démunis. Maltraiter les étrangers. Ce message s’adresse à la génération de la fin des temps. Quand on y réfléchit, c’est un message destiné à une génération impie qui a écarté toute retenue. Commencez-vous à voir cela dans le monde aujourd’hui ? Le cas échéant, réfléchissez à quel point ce message est applicable à notre époque. Allons un peu plus loin :

« Vos paroles sont rudes contre moi, dit l’Éternel. Et vous dites : Qu’avons-nous dit contre toi ? Vous avez dit : C’est en vain que l’on sert Dieu » (Malachie 3 :13-14).

Diriez-vous que nous vivons à une époque où c’est l’attitude de nombreuses personnes dans nos sociétés occidentales ? Que le tissu moral sur lequel la société devrait être construite – la compréhension d’un Dieu réel et de Sa parole inspirée – tombe en ruine ?  De plus en plus de gens disent : « Le christianisme biblique ?... Pourquoi aurions-nous besoin de cela ? » ; « Un Dieu qui est révélé dans la Bible ?... Oh, ce ne sont que de vieux écrits poussiéreux d’hommes ». Réfléchissez-y. Ces paroles de Malachie sont précisément pour notre génération aujourd’hui.

Laissez-moi vous montrer encore autre chose. Le prophète Malachie conclut son livre avec un message puissant et retentissant. Encore une fois, souvenez-vous, ce passage était le dernier avertissement et le dernier défi de tout l’Ancien Testament :

« Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur, auquel j’ai prescrit en Horeb, pour tout Israël, des préceptes et des ordonnances. Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable » (Malachie 4 :4-5).

Cela fait partie du message destiné à la génération des temps de la fin, qui vivra juste avant le Jour grand et redoutable de l’Éternel. N’est-il pas frappant que le prophète en garde la génération vivant à la fin des temps, en se référant à la loi de Moïse ? Il dit : « Souvenez-vous de la loi de Moïse ». Mais la loi de Moïse – les Dix Commandements, le jour du sabbat – tous ces commandements n’ont-ils pas été abolis ?

Pas du tout. La loi de Dieu existe toujours. Elle garde une signification profonde pour les chrétiens du Nouveau Testament de nos jours. C’est pourquoi Dieu inspira Malachie pour qu’il dise à notre génération : « Souvenez-vous de la loi de Moïse ». Elle n’est pas abolie. Malachie avertit notre génération de ne pas l’oublier.

Dieu jugera le monde – pour nous sauver

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous avons exploré le message de Malachie, un prophète de Dieu qui vécut et prêcha au Ve siècle av. J.-C. Nous avons vu qu’il mit en garde sa génération contre les péchés de la corruption, de la maltraitance des autres, de l’infidélité dans le mariage et de l’immoralité.

Nous avons constaté que ce même prophète avait un message à propos d’un messager, Jean-Baptiste, qui préparait le chemin pour Jésus-Christ. Mais nous avons également vu que Jésus Lui-même était le Messager au sujet d’une alliance provenant du Père, concernant le pardon des péchés, la vie et la paix. Nous avons vu que le véritable Évangile concerne aussi l’établissement d’un Royaume.

Mais avant que ce Royaume ne soit établi ici-bas, nous lisons qu’il y aura une période de jugement sur la Terre lorsque Dieu jugera le monde. En fin de compte, la volonté de Dieu conduit à ce que toute l’humanité ait l’opportunité d’entrer dans une alliance avec Lui. Lisons la fin de la prophétie :

« Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit » (Malachie 4 :5-6).

La question qui se pose à nous est la suivante : y aura-t-il un changement de cœur en nous ? Notre cœur sera-t-il orienté vers le service et l’amour des autres comme à nous-mêmes ? Et surtout, notre cœur sera-t-il tourné vers notre Père céleste et Son Fils, Jésus-Christ ? Nous montrerons-nous fidèles à eux ? Revenons à Malachie 3 :

« Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob […] Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Éternel des armées » (Malachie 3 :6-7).

Les « enfants de Jacob » sont les descendants modernes du patriarche Israël. Si nous comprenons qui est l’Israël moderne aujourd’hui – et beaucoup d’entre nous vivent dans les nations de souche israélite – nous devrions être reconnaissants de la patience et de la longanimité de Dieu et nous devrions implorer Son aide et Sa miséricorde alors que nous voyons ces prophéties s’accomplir.

Dieu exaucera-t-Il ceux qui Le craignent ? Sera-t-Il un refuge pour ceux qui Le servent et Lui obéissent sincèrement et fidèlement ?

« Alors ceux qui craignent l’Éternel se parlèrent l’un à l’autre ; l’Éternel fut attentif, et il écouta ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l’Éternel des armées, ils m’appartiendront, au jour que je prépare ; j’aurai compassion d’eux, comme un homme a compassion de son fils qui le sert » (Malachie 3 :16-17).

Le livre de Malachie prophétise la délivrance, le réconfort et la sécurité pour ceux qui ne succombent pas aux attitudes sans amour de ces derniers jours. Nous espérons et nous prions pour que vous cherchiez Dieu, vous Lui obéissiez et vous L’aimiez de tout votre cœur.

 


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