Rod McNair

En quoi consiste le « Jour des Expiations » ?

Le Jour des Expiations est l’une des sept Fêtes annuelles décrites dans la Bible. Il est plus communément associé aux Juifs, qui l’appellent Yom Kippour (le Jour du Grand Pardon). Mais croyez-le ou non, le Jour des Expiations revêt aussi une signification profonde pour les chrétiens d’aujourd’hui.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Qu’est-ce que le Jour des Expiations ? Vous vous demandez peut-être « le Jour de quoi ? » Ces mots résonnent peut-être étrangement à vos oreilles. Vous n’avez peut-être jamais entendu parler du Jour des Expiations. Pourtant, nous allons découvrir que le Jour des Expiations est d’une grande importance pour chacun d’entre nous.

Le Jour des Expiations est l’une des sept Fêtes annuelles décrites dans la Bible. Il est plus communément associé aux Juifs, qui l’appellent Yom Kippour (le Jour du Grand Pardon). Mais croyez-le ou non, le Jour des Expiations revêt aussi une signification profonde pour les chrétiens d’aujourd’hui.

Alors, en quoi consiste le Jour des Expiations ? Les chrétiens du premier siècle, l’observaient-ils ? Quelle est son importance pour votre vie aujourd’hui ?

Autant de questions importantes auxquelles nous répondrons au fur et à mesure de l’émission d’aujourd’hui. Préparez-vous à entendre des choses que vous n’avez peut-être jamais apprises auparavant.

N’oubliez pas de prendre de quoi noter, car plus tard dans l’émission, vous aurez l’occasion de commander notre brochure gratuite intitulée Qu’est-ce qu’un vrai chrétien ? Alors, « Qu’est-ce que le Jour des Expiations ? » Je reviens tout de suite avec la réponse…

Jésus et Ses disciples observaient les Fêtes bibliques

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Le Nouveau Testament est plein de surprises. Vous serez peut-être étonné d’apprendre qu’il enseigne ces Jours de Fête bibliques. Le malentendu le plus courant serait que Jésus et les chrétiens du Nouveau Testament auraient supprimé ces Jours saints et les auraient remplacés par des fêtes comme Noël et les Pâques. Si nous examinons attentivement ce que dit la Bible, nous ne trouvons rien de tel.

Au contraire, le Nouveau Testament rapporte que Christ et Ses disciples observaient ces Jours saints bibliques.

Une de ces Fêtes, le Jour de la Pentecôte, par exemple, est rapporté dans Actes 2 :1. D’autres exemples concernent la Pâque et les Jours des Pains sans Levain. À propos de cette dernière Fête, l’apôtre Paul a écrit cette instruction simple mais profonde dans 1 Corinthiens 5 :8 : « Célébrons donc la fête ».

Le Jour des Expiations est mentionné dans les Actes

Mais d’autres mentions des Jours saints figurent également dans le Nouveau Testament. L’un d’entre eux est mentionné lors d’un voyage de Paul, alors qu’il était emmené à Rome en tant que prisonnier :

« Un temps assez long s’était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passé. C’est pourquoi Paul avertit les autres, en disant : Ô hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes » (Actes 27 :9-10).

Tout s’est passé comme Paul l’a dit : ils ont échappé de justesse à la mort. Mais notez la formulation curieuse que Paul a utilisée en ce qui concerne le moment de ce voyage : « La navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passée » (Actes 27 :9).

De nombreux commentateurs bibliques soulignent que « le jeûne » dont Paul parle ici s’agit du « Jour des Expiations ». Il est même plus évident dans d’autres traductions de la Bible : « La navigation devenait toujours plus dangereuse, car l’époque du grand jeûne d’automne était déjà passée » (Actes 27 :9, Parole Vivante).

Le Jour des Expiations est l’un des Jours saints décrits dans l’Ancien Testament, il se déroule entre la fin du mois de septembre et le début du mois d’octobre. Le contexte du verset montre qu’il n’était pas prudent d’entreprendre un voyage après cette époque de la saison, car des tempêtes pouvaient rapidement survenir dans la mer Méditerranée à ce moment de l’année.

Mais posez-vous la question suivante : Pourquoi Luc utilise-t-il le Jour des Expiations comme repère temporel ? Luc, l’auteur du livre des Actes, était un disciple d’origine païenne qui s’adressait principalement à un public païen. Mentionner le Jour des Expiations n’aurait eu aucun sens en tant que marqueur temporel, à moins que les chrétiens d’origine païenne le respectaient aussi.

Mais ce n’est pas tout. L’événement relaté par Luc s’est produit des décennies après la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Comment le savons-nous ? Le Manuel biblique d’Unger précise que « Porcius Festus était procurateur en l’an 60-62 » (1966, p. 598).

Ce fait est un marqueur temporel crucial. Juste avant le voyage de Paul à Rome, il fut interrogé par le gouverneur romain Porcius Festus, qui gouverna de 60 à 62 apr. J.-C. Nous pouvons donc facilement affirmer que Luc fit référence au Jour des Expiations au moins 30 ans après la crucifixion et la résurrection de Jésus-Christ. Cela ne devrait-il pas nous faire réfléchir ? Peut-être que, tout comme ils célébraient la Pentecôte, la Pâque et les Jours des Pains sans Levain, les chrétiens du Nouveau Testament célébraient de même le Jour des Expiations.

L’ordre de jeûner lors du Jour des Expiations

Abordons une autre question. Pourquoi le Jour des Expiations était-il appelé « le jeûne » ? Ceci relève du fait que le peuple de Dieu a reçu l’ordre de jeûner ce jour-là. Ils jeûnaient. Mais qu’est-ce qu’un jeûne ?

Le jeûne consiste à se priver volontairement de nourriture et d’eau pendant une période déterminée, en l’occurrence une journée entière. De nos jours, le jeûne est devenu populaire pour d’autres raisons. Le jeûne intermittent, par exemple, présente de nombreux bienfaits pour la santé. On entend parfois parler d’un prisonnier politique ou d’un activiste qui fait un jeûne prolongé ou une grève de la faim. Nous ne parlons pas de cela. Le jeûne du Jour des Expiations n’est pas fait en signe de protestation politique ou pour des raisons de santé. Il s’agit d’un jeûne pour des raisons spirituelles. Se priver de nourriture et d’eau pendant une période limitée, dans le but de s’humilier, de chercher Dieu et de se rapprocher de Lui.

L’Histoire donne un exemple de ce type de jeûne, prenons le livre d’Esther. Ce livre de l’Ancien Testament raconte comment la reine Esther et les Juifs jeûnèrent lorsque leur nation fut en danger de mort : « Va, rassemble tous les Juifs […] et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je jeûnerai de même avec mes servantes » (Esther 4 :16).

Avant d’aller plus loin, permettez-moi de vous dire que si vous envisagez de jeûner et que vous avez une santé précaire, parlez-en à votre médecin. Le jeûne peut revêtir quelques difficultés si vous prenez des médicaments, si vous souffrez de certaines maladies ou si vous n’avez jamais jeûné auparavant.

Allons, pour plus de détails sur ce Jour saint, le Jour des Expiations, dans Lévitique 23 :27. Lisons la description de ce Jour saint : « Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes ».

« Humilier vos âmes » n’est qu’une expression révolue signifiant jeûner – comme nous l’avons déjà souligné, c’est se priver de nourriture et d’eau pendant une période déterminée. Poursuivons :

« Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel, votre Dieu […] Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes » (Lévitique 23 :28, 32).

Pour résumer, le Jour des Expiations avait lieu au cours du septième mois [du calendrier hébreu], entre la fin du mois de septembre et le début du mois d’octobre. Il s’agissait d’une sainte convocation, d’un jour où un service d’adoration spécial était organisé. C’était aussi un jour où il était ordonné de ne pas travailler, tout comme lors du sabbat hebdomadaire. Ce jour-là, ils « humiliaient leurs âmes » ou jeûnaient. Mais cela ne concernait pas seulement les Juifs. En fait, dans Lévitique 23 :2, Dieu dit spécifiquement que ces Jours saints sont « les fêtes de l’Éternel […] voici quelles sont mes fêtes ». Ce sont les Fêtes de Dieu non limitées aux seuls Israélites. Ainsi, l’observance de ce Jour était tout aussi significative pour les chrétiens du Nouveau Testament.

Le lien entre le Jour des Expiations et le sacrifice de Jésus-Christ

Mais pourquoi le Jour des Expiations est-il si important pour les chrétiens du Nouveau Testament ? Là encore, cela peut vous surprendre. Voyez-vous, le Jour des Expiations est directement lié au pardon des péchés et au salut par Jésus-Christ. Je m’explique.

Le mot « expiation » dans la Bible vient du mot hébreu « kippour ». Le mot hébreu « kippour » signifie simplement l’action d’effacer la culpabilité d’une faute. Il signifie pardonner le péché. La racine du mot « kippour », « kawphar », signifie « couvrir ». En d’autres termes, lors du Jour des Expiations on enlève la culpabilité, on couvre le péché.

Cela vous semble-t-il familier ? En tant que chrétiens, nous comprenons ce concept. Il est extrêmement important pour nous que Jésus-Christ, par Sa mort, ait couvert nos péchés. Car nous avons tous péché. Nous lisons cela dans les écrits de Paul – Romains 3 :23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

Personne n’a jamais vécu sans pécher, excepté le Christ. L’amende du péché, c’est la mort. Mais Jésus-Christ prit cette peine de mort à notre place, sur Son propre corps. Nous lisons cela dans les écrits de Paul :

« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang [maintenant que nos péchés sont couverts par Son sang, de sorte que nous puissions être pardonnés de nos péchés], serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant reconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5 :8-10).

Nous trouvons un autre mot lié à cette expiation, ou à ce pardon. Il s’agit de la réconciliation. Que signifie réconciliation ? C’est mettre fin à une séparation. Rétablir l’harmonie entre deux personnes en conflit. Cela signifie s’unifier, ou « ne faire qu’un ».

Cela nous ramène au nom de cette journée, le « Jour des Expiations ». « Expiation » est un ancien mot qui signifie aussi « ne faire qu’un ». Lorsque certaines personnes sont en désaccord, il arrive qu’elles cessent de se parler pendant des années. Peut-être même pendant des décennies. Mais l’objectif devrait être la « réconciliation ». Se tendre la main pour renouveler l’amitié ou la relation. Quand cela se produit, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour redevenir « unis », ou « sur la même longueur d’onde », comme nous le disons parfois. Dans les relations, la réconciliation est une belle chose.

Dans le domaine spirituel, nos péchés nous séparent de Dieu. Ils nous mettent en rupture et en conflit avec Dieu. Le prophète Ésaïe le dit très clairement dans Ésaïe 59 :1-2 :

« Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. »

Lorsque nous péchons, ce n’est pas la faute de Dieu si nous sommes séparés de Lui – c’est nous qui péchons ! De fait, c’est pour cela que Jésus-Christ est venu ici-bas. Pour vivre Sa vie et la donner en sacrifice. Grâce à ce sacrifice, nous pouvons être réconciliés avec Dieu.

Dans ce cas, entre nous et Dieu, il ne s’agit pas d’un conflit entre égaux. Nous ne sommes pas sur un pied d’égalité avec Dieu. Non, dans ce cas, lorsque nous péchons, nous enfreignons Son saint commandement. Nous transgressons les grandes lois de l’Univers qui définissent l’amour et sont basées sur la vérité, la bonté et la moralité. Dieu ne va pas adapter la loi à nos besoins. Nous avons besoin d’un Sauveur qui a sacrifié Sa vie pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu.

C’est exactement ce que le Christ fait. Je sais que la plupart d’entre vous le savent. Cela ne vous est pas inconnu. Mais ce que vous n’avez peut-être pas entendu ou lu auparavant, c’est que le Jour des Expiations indique que notre Sauveur est mort pour toute l’humanité. Il revêt d’une importance très profonde. Remarquez Hébreux 10 :19-22 :

« Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair, et nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous donc avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. »

Le Jour des Expiations a pour but de nous réconcilier avec Dieu, afin que nous puissions nous approcher de Lui dans une adoration véritable et une foi sincère. C’est un thème du Nouveau Testament. Un thème dont dépendent nos vies spirituelles éternelles.

Alors, le Jour des Expiations devrait-il être important pour vous ? Si vous voulez qu’un Sauveur couvre vos péchés, il doit devenir très important pour vous. La réponse est évidente.

La signification du bouc pour Azazel

Lévitique 16 décrit en détail la cérémonie annuelle qui se déroulait chaque année lors du Jour des Expiations dans l’ancien Israël. Ce jour-là, le souverain sacrificateur amenait deux jeunes boucs devant l’autel. Puis il jetait le sort pour eux. Dans Lévitique 16 :8, nous lisons : « Il [Aaron] tirera au sort entre les deux boucs : l’un sera pour l’Éternel et l’autre pour Azazel » (Segond 21).

Tirer au sort était une méthode ancienne pour déterminer la volonté de Dieu. Ils prenaient une décision en utilisant un mécanisme qui, autrement, serait considéré comme un hasard. Dans le langage moderne d’aujourd’hui, nous pourrions penser qu’il s’agit de « tirer à la courte paille » ou de « lancer un dé » ou même de « tirer à pile ou face ». Seulement, dans le cas de jeter le sort, il ne s’agissait pas d’un pur hasard. Dieu guidait le résultat. C’est ce que décrit Proverbes 16 :33 : « On jette le sort dans le pan de la robe, mais toute décision vient de l’Éternel. »

On tira donc au sort, et un bouc reçut le sort pour l’Éternel. Autrement dit, Dieu désigna le bouc qui symboliserait Jésus-Christ. Nous le savons grâce à ce qui est arrivé à ce bouc :

« Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l’Éternel, et il l’offrira en sacrifice d’expiation […] Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple […] C’est ainsi qu’il fera l’expiation pour le sanctuaire à cause des impuretés des enfants d’Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché » (Lévitique 16 :9 ; 15-16).

Il s’agissait clairement d’une préfiguration de la venue de Jésus-Christ sur Terre, de Sa vie et de Son sacrifice pour les péchés du monde. Comment le savons-nous ? De nombreuses autres Écritures réaffirment ce lien. Par exemple, dans Exode 12 :5, nous lisons que l’agneau de la Pâque était : « sans défaut, mâle, âgé d’un an ; […] un agneau ou un chevreau. »

Jésus-Christ était sans péché lorsqu’Il vivait ici-bas. Il était l’accomplissement parfait de l’agneau de la Pâque. En fait, dans 1 Corinthiens 5 :7, Paul a écrit : « car Christ, notre Pâque, a été immolé. » Jean déclare que Jésus-Christ est « l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13 :8). Qu’y a-t-il de plus clair ? Le bouc expiatoire égorgé pour le peuple lors du Jour des Expiations symbolise la mort de notre Sauveur, Jésus-Christ. Chaque année, elle représentait Sa mort pour toute l’humanité.

Mais qu’en est-il de l’autre bouc ? « Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant l’Éternel, afin qu’il serve à faire l’expiation et qu’il soit lâché dans le désert pour Azazel » (Lévitique 16 :10). L’autre bouc – « le bouc émissaire », comme on l’appelle dans certaines traductions – a également été désigné par l’un des sorts. Qu’est-il arrivé à ce bouc ?

« Lorsqu’il aura achevé de faire l’expiation pour le sanctuaire, pour la tente d’assignation et pour l’autel, il fera approcher le bouc vivant. Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge. Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ; il sera chassé dans le désert […] Celui qui aura chassé le bouc pour Azazel lavera ses vêtements, et lavera son corps dans l’eau ; après cela, il rentrera dans le camp » (Lévitique 16 :20-26).

Alors, que représentait cet autre bouc ou qui représentait-il ? Reportons-nous au livre de l’Apocalypse. Jean a vu en vision quelque chose qui se produira juste après le retour du Christ pour établir Son Royaume sur cette Terre :

« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (Apocalypse 20 :1-3).

Satan, le responsable des péchés du monde

Voyez-vous le lien ? Un bouc est immolé pour les péchés du monde. C’est Jésus-Christ. Mais l’autre bouc symbolise un puissant esprit maléfique qui est en fait responsable des péchés du monde. Il s’agit de Satan, le diable. C’est lui qui a trompé Ève et qui a causé l’expulsion d’Adam et Ève du jardin d’Éden. C’est lui, depuis lors, qui trompe et corrompt les êtres humains à chaque génération.

Pensez-y. Satan, le diable, est si rusé. Après tout, Apocalypse 12 :9 l’appelle : « celui qui séduit toute la terre ». Ses méthodes sont si mensongères qu’il est nécessaire que Dieu identifie et démasque son œuvre diabolique. C’est la signification du tirage au sort. C’est Dieu qui doit désigner le bouc à bannir.

Ainsi, l’une des premières choses que fera Jésus à Son retour sur Terre sera de faire saisir cet esprit impur et trompeur et de le faire enfermer afin qu’il ne puisse plus influencer l’humanité. Ce sera un jour merveilleux.

N’oubliez pas que le Jour des Expiations est un jour de réconciliation. Il s’agit de ramener l’humanité dans un état d’harmonie avec Dieu. Cela ne peut se produire que si Satan, le diable, qui suscite les querelles, la haine et la rébellion, est mis hors d’état de nuire. Cela ouvrira la voie à mille ans de paix et d’harmonie.

Le Jour des Expiations est donc franchement une Fête prophétique. Il annonce l’avenir. Chaque année, de plus en plus de chrétiens dans le monde entier célèbrent ce Jour saint du Nouveau Testament. L’Église du Dieu Vivant parraine Le Monde de Demain. Les membres de l’Église du Dieu Vivant du monde entier célèbrent ce Jour saint. Ce faisant, nous nous rappelons le grand plan de salut de Dieu : l’amour du Christ, et Son sacrifice pour nos péchés, ainsi que le merveilleux dessein de Dieu qui prévoit qu’un jour bientôt, Satan, le diable, sera écarté et banni.

Le Jour des Expiations et l’année du jubilé

À Philadelphie, en Pennsylvanie, est suspendue une cloche très particulière qui revêt une importance considérable dans l’histoire américaine. Elle s’appelle la Liberty Bell et remonte à l’époque de la Révolution américaine. Mais ce que beaucoup de gens ignorent, c’est qu’un verset de la Bible est inscrit sur le côté de la Liberty Bell. Il s’agit de Lévitique 25 :10 et voici ce qu’il dit : « Vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants ».

Dans l’ancien Israël, tous les cinquante ans, Dieu ordonnait ce que l’on appelle le « jubilé ». Au cours de cette 50e année, les dettes étaient annulées et les gens retournaient dans leurs maisons et propriétés ancestrales. Il s’agissait d’une remise à zéro de l’économie de toute la société. C’était un système magnifique qui apportait une véritable liberté économique, en particulier pour les pauvres et les nécessiteux.

Ce qui échappe à beaucoup de gens, c’est que l’année de jubilé était proclamée et débutait le Jour des Expiations :

« Puis tu feras sonner la trompette de jubilation le dixième jour du septième mois, le jour […], des propitiations [ou des Expiations], vous ferez sonner la trompette par tout votre pays » (Lévitique 25 :9, Martin).

Voyez-vous, le Jour des Expiations est synonyme de liberté. Non pas la liberté de pécher, mais la libération des ravages du péché. Il s’agit de la libération de la douleur, de la souffrance et de la mort qui accompagnent le péché. Nous sommes libérés de cette peine par le sang du Christ. Nous serons libérés des chaînes d’un monde tenu en captivité par Satan le diable, lorsque les événements annoncés par le Jour des Expiations s’accompliront enfin. Que Dieu fasse venir ce jour.


Qu’est-ce que la Fête des Tabernacles?



Une ancienne Fête annuelle révèle le destin glorieux que Dieu a prévu pour le monde entier et Il le réalisera dans les années à venir.

Quand travailler dur ne suffit pas



Le travail acharné peut nous mener loin, mais ce n’est pas toujours suffisant.

Devrions-nous suivre Constantin ou le Christ ?

L’année 2025 marque le 1700ème anniversaire du concile de Nicée, considéré par certains comme l’une des plus grandes réalisations de la chrétienté. Lors de ce concile, la nature du Christ et Sa relation avec le Père furent discutées. Mais une autre question, très importante, fut également débattue. Quelle est cette question moins connue qui fut débattue lors du concile de Nicée ? Et quel est son rapport avec vous et moi aujourd’hui ? C’est ce que nous allons examiner dans cette émission du Monde de Demain.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

L’année 2025 marque le 1700ème anniversaire du concile de Nicée. Le concile de Nicée est considéré par certains comme l’une des plus grandes réalisations de la chrétienté. Célébrer le 1700ème anniversaire d’un quelconque événement est véritablement historique.

Les réunions commencèrent en mai de l’an 325 apr. J.-C. dans la petite ville de Nicée, en Asie Mineure, dans l’actuelle Turquie. Plus de 300 évêques participèrent aux réunions. En l’an 325 apr. J.-C., cette année-là est considérée par beaucoup comme une date charnière dans l’histoire de l’Église chrétienne dominante.

Lors de ce concile, la nature du Christ et Sa relation avec le Père furent discutées et débattues. Mais une autre question, très importante, fut également débattue.

Quelle est cette question moins connue qui fut débattue lors du concile de Nicée ? Et quel est son rapport avec vous et moi aujourd’hui ?

C’est ce que nous allons examiner dans cette émission du Monde de Demain. Et préparez-vous, car plus tard dans l’émission, je vous donnerai l’occasion de demander un exemplaire gratuit de la brochure L’Église de Dieu à travers les âges.

Remontons-nous dans le temps jusqu’à cet événement capital. Nous sommes en 325 apr. J.-C. Et posons-nous la question suivante : « Devrions-nous suivre Constantin ou le Christ ? »

Je reviens tout de suite…

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Le concile de Nicée, “une étape importante dans le cheminement de l’Église”

L’année 2025 marque le 1700ème anniversaire du concile de Nicée. Il est étonnant qu’une conférence tenue il y a dix-sept siècles soit toujours d’actualité. Pour commémorer un événement aussi important, le pape François, avant sa mort, avait prévu de se rendre dans la ville actuelle d’Iznik, dans le nord-ouest de la Turquie, à environ 112 km d’Istanbul. C’est là que se trouve l’ancienne ville de Nicée. Le 28 novembre 2024, le pape François aurait déclaré que le concile de Nicée :

« Constitue une étape importante dans le cheminement de l’Église et aussi de toute l’humanité, parce que la foi en Jésus, le Fils de Dieu fait chair pour nous et pour notre salut, a été formulée et professée comme une lumière qui éclaire le sens de la réalité et le destin de toute l’histoire » (“Le pape François confirme son intention de se rendre en Turquie pour l’anniversaire historique du concile de Nicée”, aciafrique.org, 28 novembre 2024).

Le pape François faisait référence au fait que le concile de Nicée avait été convoqué pour traiter des questions relatives à la divinité du Christ et à la relation entre Jésus-Christ et le Père. Il n’est pas dans notre intention d’approfondir cette question dans le cadre de cette émission, ni de discuter du « credo de Nicée », issu de ce rassemblement. 

La Pâque vs. Les Pâques

Mais alors que nous réfléchissons à l’importance du concile de Nicée, examinons un sujet souvent oublié, mais qui était à l’origine de profondes divisions à cette époque – et qui a peut-être même plus d’importance pour nous aujourd’hui. Quel est donc ce sujet ? Il s’agit de la Pâque.

Vous pourriez dire : « Attendez, c’est faux. Les Juifs célèbrent la Pâque. L’Église des années 300 célébrait les Pâques. » Eh bien, l’histoire est bien plus complexe. 

Pour commencer notre exploration de ce sujet, nous allons nous pencher sur les écrits d’Eusèbe de Césarée qui fut l’évêque de Césarée en Palestine de 313 apr. J.-C. jusqu’à sa mort en 339. Il est parfois qualifié comme le « Père de l’histoire de l’Église ». Il joua un rôle de premier plan lors du concile de Nicée et ses écrits nous donnent un aperçu approfondi et fascinant de ce qui s’y passa. Reprenons l’histoire dans son livre, Vie de Constantin, livre 3, chapitre 5. Eusèbe écrivit :

« L’Église était tourmentée auparavant [l’époque du concile de Nicée] par une autre maladie. C’est ainsi que je nomme le différend qui s’était ému au sujet du jour où on doit célébrer la fête de Pâques » (Eusèbe de Césarée, Vie de Constantin, livre 3, chapitre 5, traduction Louis Cousin, révision Gerald Allard).

Arrêtons-nous là. Dans cette traduction française de l’ouvrage d’Eusèbe, lorsque nous lisons le terme « Pâques », au pluriel, nous devons comprendre que le mot qu’il utilisa en réalité est le mot grec « Pascha ». Ce mot est dérivé de l’hébreu « Pesach », qui est le mot à partir duquel nous obtenons le mot « Pâque », au singulier. Soit dit en passant, le mot « Easter » en anglais a été associé plus tard aux Pâques, dans le monde germanique et anglo-saxon. L’Encyclopédie catholique en ligne le confirme dans l’article intitulé « les Pâques » ou « Easter », en anglais.

« Le terme grec pour les Pâques, pascha … est la forme araméenne d’après l’hébreu Pesach (Pâque) » (newadvent.org/cathen).

La plupart des gens ne connaissent le mot « Pâque », au singulier, que par son association avec les Juifs. Mais en réalité, les dirigeants de l’Église que Constantin réunit en 325 apr. J.-C. célébraient tous une fête appelée « la Pâque ». Cela pourrait vous surprendre.

Bien sûr, si votre langue maternelle est le français, l’espagnol ou l’italien, ce n’est pas surprenant. Dans ces langues, le terme « Pâques », au pluriel, conserve son lien au terme « Pâque », au singulier. En français, « Pâques », en espagnol, « Pascua », en italien, « Pasqua ». Tous ces termes tirent leur origine de l’hébreu « Pesach ».

Relisons le récit d’Eusèbe, en remplaçant cette fois le mot « Pâques » par « Pascha ».

« L’Église était tourmentée auparavant par une autre maladie. C’est ainsi que je nomme le différend qui s’était ému au sujet du jour où on doit célébrer la fête de Pâques [“Pascha”]. Les uns soutenaient qu’il fallait suivre la coutume des Juifs. Les autres prétendaient au contraire qu’il fallait examiner très exactement le temps et ne pas s’accorder avec des peuples qui sur ce point même étaient éloignés de la grâce de l’Évangile [c’est-à-dire les Juifs] » (Ibid.).

Le concile fut guidé par Constantin au lieu de l’Esprit du Christ

Voyez-vous, à l’époque d’Eusèbe et de Constantin, les opinions divergeaient quant à la date de la Pâque chrétienne. Certains estimaient qu’elle devait être célébrée le 14ème jour du mois hébreu de nisan. D’autres estimaient qu’elle devait être célébrée un dimanche, avec quelques variantes sur la manière de déterminer le dimanche à retenir. Toutes ces divergences ont donné lieu à une importante controverse entre les Églises. Eusèbe poursuit en expliquant :

« Il y avait longtemps que les peuples étaient divisés sur ce sujet et que la discipline de l’Église en était troublée […] Personne ne pouvait apporter de remède à ce mal. Chaque parti était d’un poids presque égal, la question demeurait indécise. Il n’y avait que Dieu qui put la régler, et il semble qu’il n’y avait sur la Terre que Constantin dont Dieu choisit de se servir pour cela » (Ibid.).

Quelle déclaration ! Une controverse doctrinale majeure divise l’Église, et la seule personne sur Terre capable de le résoudre est un empereur romain païen et politiquement astucieux ? Mais diront certains : « Constantin s’était fait baptiser. Il était devenu chrétien. » Nous en reparlerons dans quelques instants. C’est une histoire fascinante en soi.

Comme l’a écrit mon collègue et présentateur, l’évangéliste Wallace Smith, dans l’article du Monde de Demain intitulé « 1700 ans après Nicée » :

« Le concile de 325 ne fut pas convoqué sous l’autorité d’un chef religieux, comme nous pourrions nous y attendre, mais sous celle de l’empereur romain Constantin. L’empreinte de l’empereur y est d’ailleurs omniprésente » (“1700 ans après Nicée”, Le Monde de Demain, Mai-Juin 2025, p. 6).

Constantin était-il vraiment chrétien ?

Parlons un peu de Constantin. Était-il un véritable disciple de Jésus-Christ ? Ou était-il un roi mondain avisé qui vit que le soutien de l’Église chrétienne dominante serait une opportunité politique en or ?

L’historien Will Durant pose cette question et y répond dans son livre Histoire de la civilisation : César et le Christ :

« Était-ce une conversion sincère, un acte de conviction religieuse, ou une habile manœuvre de sagesse politique ? La dernière hypothèse paraît la plus probable […] Un croyant vraiment convaincu aurait été chrétien d’abord, homme d’État ensuite ; pour Constantin, au contraire, le christianisme fut un moyen, non une fin » (Histoire de la civilisation, Will Durant, “César et le Christ”, volume 9, éditions Rencontres, p. 333, traduction Jacques Marty).

Au début de son règne, Constantin était totalement immergé dans les pratiques païennes d’un empereur romain typique. Vers la fin de son règne, il favorisa l’Église chrétienne et s’éloigna des pratiques païennes auxquelles il avait pris part auparavant. Quelle est donc la cause de ce changement ? Dans le livre Une brève histoire du christianisme, les auteurs expliquent comment cela s’est produit. À la page 33, on peut y lire :

« Constantin croyait que le Dieu chrétien l’avait aidé à gagner ses batailles pour le contrôle de l’Empire, et il souhaitait donc que l’aide divine de la religion chrétienne se poursuive pour maintenir la paix et le bien-être de son règne. La sagesse de sa politique est amplement justifiée par la dévotion et la loyauté extravagantes qu’il reçoit de ses sujets chrétiens. La religion personnelle de Constantin est un sujet de spéculation. Il ne fut baptisé que sur son lit de mort. Ce que l’on peut dire avec certitude, c’est que 1) son intervention dans les affaires religieuses était dans une large mesure dictée par ce qu’il considérait comme politiquement opportun et 2) qu’à partir du début de son règne, il s’est de plus en plus identifié à l’Église » (“A Short History of Christianity”, pp. 33-34). 

Ainsi, cet empereur païen, qui voyait l’intérêt de prêter allégeance au Dieu chrétien, constata que sa nouvelle religion traversait une crise doctrinale en 325 apr. J.-C. C’est alors qu’il convoqua les évêques au concile de Nicée. Il présida personnellement les réunions et dirigea les débats. En fait, il exerça une telle influence sur ce qui s’était passé que l’auteur H.G. Wells fait cette choquante déclaration :

« Une chose très importante que nous devons noter, c’est le rôle joué par l’empereur dans la codification du christianisme […] Il est très manifeste que dans l’histoire du christianisme de cette époque [au 3ème siècle de notre ère] l’esprit de Constantin le Grand se fait sentir autant et peut-être même davantage que l’esprit de Jésus » (Esquisse de l’histoire universelle, H.G. Wells, éditions Payot, p. 272, traduction Édouard Guyot).

C’est une chose étonnante à dire. Pour qu’une Église, se disant chrétienne, réunisse un concile pour discuter des désaccords doctrinaux, on pourrait penser que le fait qu’il soit guidé par l’Esprit du Christ serait une priorité. Mais ce ne fut pas le cas.

Que s’est-il donc passé lors du concile ? En particulier, que s’est-il passé concernant la date de l’observance de la Pâque ? Resterait-elle liée à la Pâque célébrée par Jésus, ou serait-elle déconnectée de l’enseignement et de la pratique du Christ ? Pour répondre à la question, revenons à Eusèbe. Il résume le débat de la manière suivante dans le chapitre 14 de son livre, Vie de Constantin :

« Ainsi il y eut une foi unanime et tous se mirent d’accord sur la date de la fête du salut [la Pâque] » (Vie de Constantin, Eusèbe de Césarée, livre 3, chapitre 14, traduction Louis Cousin, révision Gerald Allard).

En réalité, il s’agissait d’une unité forcée, d’une uniformisation par la contrainte. C’est ce qui fut accompli. Après le concile, Constantin lui-même écrivit une lettre à toutes les Églises, et voici ce qu’il y dit :

« La question qui regarde la célébration de la fête de Pâques ayant été ensuite agitée, on a jugé tout d’une voix qu’il était fort à propos qu’elle fût célébrée au même jour dans toute l’étendue de l’Église […] N’ayons donc rien de commun avec la nation des Juifs, qui est une nation ennemie. Nous avons appris du Sauveur une autre voie » (Vie de Constantin, Eusèbe de Césarée, livre 3, chapitre 18, traduction Louis Cousin, révision Gerald Allard).

Et voilà. Avec mépris et dérision, on déclara que les chrétiens ne devaient rien avoir en commun avec les Juifs. Même au IVème siècle apr. J.-C., certains chrétiens, notamment en Orient, restèrent fidèles à l’observance de la Pâque le 14ème jour du mois hébreu de nisan.

L’exemple de Jésus et de Ses disciples

Ceux qui observaient la Pâque le 14 suivaient les enseignements qui leur avaient été transmis depuis l’apôtre Jean. Le témoignage de Polycarpe, disciple direct de l’apôtre Jean, l’atteste. Polycrate, le disciple de Polycarpe, célébrait également la Pâque de cette manière.

Vous voyez, ces disciples fidèles, Polycarpe et Polycrate, observaient la Pâque chrétienne biblique. C’était une instruction claire de Jésus-Christ, dans le Nouveau Testament. Jésus célébra la Pâque, le 14ème jour de nisan, avec Ses disciples, la nuit précédant Sa mort. Au cours de cette célébration, Il leur donna du pain à manger, symbole de Son corps qui allait être rompu pour eux. Il donna aussi du vin à boire aux disciples, comme symbole de Son sang versé pour eux. Il leur lava les pieds, symbole de Son humilité. Remarquez ce qu’Il dit lors de Sa dernière célébration de la Pâque dans Jean 13 :12-15 :

« Après qu’il leur eut lavé les pieds, et qu’il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit : Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. » 

Il y a quelques années, un slogan populaire était en vogue : « Que ferait Jésus ? » En ce qui concerne la doctrine et la pratique, nous savons ce que Jésus fit. La Bible rapporte en détail ce qu’Il fit. Jésus célébra la Pâque le 14 nisan – le récit biblique est très clair. Il dit à Ses disciples d’en faire de même.

L’apôtre Paul célébrait également la Pâque chrétienne le 14 nisan, pour commémorer les souffrances et la mort de Jésus-Christ. Il enseigna aux frères et sœurs de l’Église de Corinthe de la célébrer également. Remarquez ce que Paul dit dans 1 Corinthiens 11 :23-25 :

« Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. »

Pour résumer ce que Paul enseignait et ce qu’il pratiquait, nous lisons dans 1 Corinthiens 5 :7-8 : « car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête ». 

L’antisémitisme dans le concile de Nicée

Alors, pourquoi certains éviteraient-ils tout lien avec la Pâque chrétienne du 14 nisan dès les années 300 de notre ère ? Pour ne pas ressembler aux Juifs. Ils uniformisèrent une fête non juive dite pascale, en la fixant au dimanche suivant la première pleine lune vernale, censée commémorer la résurrection du Christ. Cette célébration du dimanche devint ce que l’on appelle aujourd’hui « les Pâques ». 

D’ailleurs, Jésus ne fut pas ressuscité un dimanche. Il fut ressuscité vers la fin du sabbat, le samedi, exactement trois jours et trois nuits après Sa mort sur la croix. Mais c’est une autre histoire pour une prochaine fois. Soyons clairs : la résurrection du Christ est extrêmement importante. C’est sur elle que nous fondons notre espérance de la vie éternelle. Comme nous le voyons dans Romains 8 :11 :

« Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. »

La résurrection est notre espérance et notre avenir. Mais vous pouvez parcourir le Nouveau Testament du début à la fin, vous ne trouverez pas une seule instruction ou un seul commandement d’observer la résurrection comme un jour de fête. En fait, Constantin ne s’intéressait guère à la vérité – il voulait simplement que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. Comme l’indique le podcast primé sur l’histoire de Rome de Mike Duncan :

« L’empereur ne se souciait pas tant de savoir quel camp avait raison ou quelle interprétation était la meilleure, tant qu’au bout du compte, tout le monde soit d’accord » (“The History of Rome”, podcast de Mike Duncan, épisode 137, 15 mai 2011).

Alors, qui suivrez-vous ? Constantin et les traditions qu’il établit pour différencier les chrétiens de nom des Juifs ? Ou bien Jésus-Christ, qui exposa clairement Ses enseignements dans le Nouveau Testament, à la vue de tous ?

L’unité dans l’Église doit être basée sur la vérité

L’unité et la cohésion doivent régner dans le corps du Christ. L’apôtre Paul l’expliqua dans 1 Corinthiens 1 :10 :

« Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment. »

Mais en même temps, Jésus-Christ savait que, dans cette ère, parce que nous vivons dans le monde de Satan, il y aurait des divisions. La vérité serait parfois une source de division, car tout le monde n’accepterait pas la vérité. Remarquez ce que Jésus dit dans Matthieu 10 :34, 36-37 :

« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée […] et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ».

En d’autres termes, lorsqu’il s’agit de la vérité de Dieu et des enseignements du Christ, nous ne devons pas faire de compromis, même au nom de l’unité. Et même si cela implique des membres de notre propre famille. Si nous voulons être fidèles au Christ, nous devons lire ce livre, nous devons comprendre les enseignements qu’il contient et nous y conformer.

La majorité des membres de l’Église devenue la religion d’État se sont ralliés aux édits de Constantin. Ils célébrèrent le dimanche de Pâques, qui devint les Pâques. C’était désormais la religion de l’Empire, et donc la chose la plus commode à faire.

Les véritables chrétiens observent les Jours saints bibliques

Mais tout le monde n’y adhéra pas. Certains conservèrent la Pâque chrétienne biblique enseignée par le Christ, ainsi que les autres Jours saints bibliques. Nous en avons la preuve dans le texte d’un sermon prononcé par un prêtre d’Antioche nommé Jean Chrysostome. Ce sermon fut prononcé en 386-387 apr. J.-C. Il s’intitulait, « Discours contre les Juifs ». Notez à quel point il méprisait les Juifs. Mais notez aussi que son texte montre qu’il y avait encore des chrétiens fidèles qui célébraient la Pâque chrétienne biblique bien après Nicée. Voici ce qu’il dit :

« Les fêtes de ces malheureux Juifs vont arriver ; fêtes continuelles, incessantes : les trompettes, les tabernacles, les jeûnes ; et beaucoup de ceux qui font avec nous une même société, qui disent avoir les mêmes sentiments que nous, assistent à ces fêtes : les uns vont les voir, d’autres même y prennent part, et observent les jeûnes judaïques. C’est cette coutume, perverse dont je veux délivrer l’Église maintenant » (“Discours contre les Juifs”, Jean Chrysostome, dans Œuvres complètes, tome 2, p. 280, librairie Sueur-Charruey, traduction Jean-Baptiste Jeannin).

La Fête des Trompettes, la Fête des Tabernacles, le jeûne (appelé le Jour des Expiations), et la Pâque du Nouveau Testament. Ces Fêtes bibliques, instituées par le Dieu Créateur, étaient encore célébrées par les chrétiens fidèles, soixante ans après le concile de Nicée.

Elles sont encore célébrées aujourd’hui, 1700 ans après Nicée. L’Église du Dieu Vivant, qui parraine et réalise Le Monde de Demain, célèbre chaque année ces Fêtes sacrées et anciennes en l’honneur de notre grand Dieu et de notre Sauveur vivant et aimant. Si vous souhaitez en savoir plus, contactez-nous. Nous serions ravis de vous répondre.

Jerry Pillay est le Secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises. Il s’exprima sur l’importance des célébrations qui auront lieu en 2025 pour commémorer le concile de Nicée :

« C’est l’occasion de nous interroger à nouveau, à plusieurs, sur la signification de Nicée pour nous aujourd’hui […] À l’époque, comme aujourd’hui, l’appel à l’unité a retenti dans un monde marqué par l’agitation, l’inégalité et la division » (“Le COE prépare le 1700ème anniversaire du concile de Nicée”, Oikoumene.org, 9 août 2023).

Nous vivons dans un monde troublé, inégal et divisé. Mais n’abandonnons pas la vérité au nom de l’unité. Ne suivons pas Constantin, mais suivons le Christ.

 


Survivre à la crise financière à venir

De nombreux pays ont donc une dette importante. Il suffit de quelques catastrophes inattendues pour que les prix s’envolent et que les emplois disparaissent. La triste nouvelle est que des temps difficiles nous attendent. Si vous vous préoccupez du bien-être financier de vos enfants et de vos petits-enfants, ne manquez pas la présente émission du Monde de Demain.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Où va ce monde sur le plan économique ? Le coût de la vie va-t-il continuer à augmenter ? Verrons-nous une nouvelle récession ou, pire encore, un véritable effondrement économique généralisé ? Ce ne sont pas des questions théoriques. Que vous soyez propriétaire de votre entreprise, que vous travailliez pour un employeur ou que vous perceviez une pension, votre argent est important. Ces questions impactent votre vie.

La plupart des nouvelles financières qui font la une des journaux ne sont pas bonnes. Nous entendons parler de tarifs douaniers et de guerres commerciales, de craintes de récession, de hausse de l’inflation – et nous constatons directement l’escalade des prix sur notre facture d’épicerie.

La dette publique affectant de nombreux pays

Les nouvelles sont alarmantes : la dette publique des États-Unis s’élève aujourd’hui à plus de 36.000 milliards de dollars. Il s’agit d’une montagne colossale de dette difficile à imaginer. Mais la dette publique n’est pas seulement un problème américain. D’autres pays du monde occidental ont également une dette extrêmement élevée, exprimée par leur taux d’endettement, c’est-à-dire le montant de la dette par rapport au produit intérieur brut, ou PIB.

Le site Internet World Population Review indique que la dette publique américaine s’élève à 122% du PIB. Cela signifie que la dette accumulée par le gouvernement des États-Unis est nettement supérieure à la valeur de la production de l’ensemble du pays. Cela devrait tous nous préoccuper profondément. D’autres pays ne sont pas loin derrière. Le taux d’endettement de la France s’élève à 111%. Celui du Canada est similaire, à 108%. Le Royaume-Uni n’est pas loin derrière, avec 97,6%.

De nombreux pays ont donc une dette importante. Il suffit de quelques catastrophes inattendues – les polycrises, comme on commence à les appeler – pour que les prix s’envolent et que les emplois disparaissent.

Quel est donc l’avenir de nos pays occidentaux ? La triste nouvelle est que des temps difficiles nous attendent. Mais vous et moi, nous pouvons nous y préparer. Si vous vous préoccupez du bien-être financier de vos enfants et de vos petits-enfants, ne manquez pas la présente émission du Monde de Demain.

Nous ne sommes pas obligés d’affronter l’avenir sans préparation. Nous pouvons être prévenus et nous prémunir. Vous pouvez survivre au prochain krach. Comment faire ?

Je reviens tout de suite avec la réponse…

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous donnons un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Warren Buffett est le PDG milliardaire de la société d’investissement américaine Berkshire Hathaway. Il a manifestement connu une grande réussite dans sa vie d’investisseur. Lorsque les marchés boursiers ont chuté en réponse aux tarifs douaniers annoncés par le président américain Donald Trump le 2 avril 2025, nombre d’observateurs du marché ont noté le conseil classique de Buffett. À savoir, « lorsque les choses vont mal, se concentrer sur le long terme. » Gardez la tête froide. Ne paniquez pas. Soyez dans la course pour le long terme. Soyez patient et ne perdez pas de vue l’objectif à long terme (“‘Keep your head’ if you’re spooked by tariffs: Warren Buffett once suggested reading a 19th century poem when stocks fall”, MSN.com, 3 avril 2025).

La paix d’esprit et le réconfort que nous trouvons en Jésus

C’est un bon conseil. Il est facile de paniquer lorsque l’économie commence à s’essouffler. Et il est tentant de s’inquiéter de l’avenir, surtout lorsqu’il s’agit d’argent. Mais Dieu ne veut pas que nous craignions l’avenir. Jésus était cohérent dans le message qu’Il adressa à Ses disciples. Matthieu 11 :28 rapporte qu’Il dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. »

Nous pouvons être accablés de soucis, de craintes et de doutes, surtout lorsque nous reconnaissons les temps dangereux dans lesquels nous vivons. Dans Matthieu 24 :6, Il dit à Ses disciples : « Gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. » Plus tard, juste avant Son arrestation, Son procès et Son exécution, Il répéta ces paroles réconfortantes, rapportées dans Jean 14 :1 : « Que votre cœur ne se trouble point. »

Dieu ne veut pas que nous nous inquiétions du lendemain. Pourtant, Il veut que nous comprenions les avertissements prophétiques pour notre époque. De nombreuses prophéties du livre d’Ézéchiel sont destinées aux nations de souche israélite à la fin des temps. Pour une description plus détaillée des prophéties d’Ézéchiel et de leur impact sur la fin des temps, regardez l’émission de Gerald Weston intitulée « Le message dévoilé d’Ézéchiel ». Vous pouvez la trouver sur YouTube ou sur notre site Internet MondeDemain.org.

Mais concentrons-nous un instant sur une prophétie d’Ézéchiel :

« La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Et toi, fils de l’homme, ainsi parle le Seigneur, l’Éternel, sur le pays d’Israël : Voici la fin ! La fin vient sur les quatre extrémités du pays ! Maintenant la fin vient sur toi ; j’enverrai ma colère contre toi, je te jugerai selon tes voies, je te chargerai de toutes tes abominations. Mon œil sera pour toi sans pitié, et je n’aurai point de miséricorde ; mais je te chargerai de tes voies, et tes abominations seront au milieu de toi ; et vous saurez que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 7 :1-4).

C’est un aperçu qui donne à réfléchir du jugement qui s’abat sur nos nations occidentales. Mais pourquoi ce jugement arrive-t-il ? Parce que nous avons le témoignage de Dieu sur la manière dont Il veut que nous menions notre vie – c’est ce qu’on appelle la Bible – et que, malheureusement, peu de gens respectent vraiment.

Plus loin, remarquez l’état des choses qu’Ézéchiel décrit, lorsque les descendants d’Israël chuteront à la fin des temps :

« Ils jetteront leur argent dans les rues, et leur or sera pour eux un objet d’horreur ; leur argent et leur or ne pourront les sauver, au jour de la fureur de l’Éternel ; ils ne pourront ni rassasier leur âme, ni remplir leurs entrailles ; car c’est ce qui les a fait tomber dans leur iniquité » (Ézéchiel 7 :19).  

C’est la description d’un effondrement économique total. Lorsqu’il n’y a plus de nourriture, tout l’or et l’argent du monde ne sert à rien. Ces conditions s’étendront à l’ensemble du globe. Au Jour de l’Éternel, lorsque les trompettes de l’Apocalypse retentiront, les gens ne se soucieront plus de savoir s’ils ont acheté de l’or ou des actions, ou s’ils ont investi dans l’immobilier. Ils voudront simplement être en sécurité et avoir de quoi manger.

Quatre stratégies bibliques pour survivre aux tempêtes économiques à venir

Lorsque le Christ reviendra avec puissance et gloire, nous voulons être prêts. Et être prêt pour ce jour ne se fait pas en gagnant un gros salaire ou en choisissant le bon plan de retraite. En parlant de ces jours, Jésus dit :

« Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche » (Luc 21 :25-28).

Alors, comment pouvons-nous envisager les jours de jugement à venir avec foi et non avec crainte ? En identifiant des stratégies bibliques solides pour survivre aux tempêtes économiques à venir.

Quelles sont donc les stratégies que vous pouvez mettre en œuvre dès maintenant pour vous préparer à ces événements ?

1) Acheter les bonnes choses

Nous vivons dans une société de consommation. Nous sommes habitués à dépenser de l’argent, surtout dans les pays occidentaux riches. Notre économie repose sur cette habitude. Parfois, nous dépensons de l’argent pour des biens dont nous n’avons pas vraiment besoin, influencés par la publicité moderne. Les spécialistes du marketing s’efforcent de créer un besoin supposé pour un produit à vendre, qu’il concerne une pizza, des baskets ou une nouvelle voiture. Ils sont passés maîtres dans l’art de nous convaincre que nous avons besoin de biens dont nous n’avons pas la nécessité en réalité. Si nous n’y prenons pas garde, nous risquons de nous retrouver dans un cycle sans fin où l’activité principale de notre vie se résume à consommer des biens et des services.

Il y a des siècles, par l’intermédiaire du prophète Ésaïe, Dieu parla de la nécessité d’acheter ce qui est vraiment important dans la vie :

« Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents » (Ésaïe 55 :1-2).

Ici, Dieu dit : vous dépensez votre argent, votre temps et votre énergie pour des choses qui ne durent pas. Plus que jamais, cela s’applique à nous aujourd’hui. Nous avons des distractions avec des pertes de temps comme aucune autre génération avant nous. Nos téléphones créent une dépendance. Les réseaux sociaux créent une dépendance. Même des activités anodines – regarder des rediffusions d’émissions télévisées, pratiquer du sport, faire des puzzles ou des jeux, ou encore lire des potins sur des célébrités – peuvent créer une dépendance. Mais qu’est-ce que nos activités accomplissent dans notre vie, en fin de compte ?

En d’autres termes, à quoi consacrons-nous notre argent et notre temps ? Car notre temps, c’est notre vie. Jésus parla de l’importance de réfléchir à ce que nous consommons. Nous ne devons pas seulement nous concentrer sur les objectifs physiques, mais aussi, et surtout, sur les valeurs spirituelles. Remarquez ce qu’Il dit dans Jean 6 :27 :

« Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu lui-même a marqué de son sceau. »

Lisons plus loin :

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi » (versets 56-57).

Cela veut dire que nous devons nous abreuver et nous nourrir des paroles du Christ. Nous devons étudier Sa parole chaque jour, afin de commencer à penser comme Lui, à agir comme Lui, à suivre Ses traces, à comprendre Ses voies et à Lui obéir. Il le résume au verset 63 : « C’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. »

Lorsque nous pensons à investir dans l’avenir, assurons-nous que nous dépensons notre argent, notre temps, notre énergie, notre attention, pour quelque chose qui va vraiment durer. Cela nous amène à notre prochaine stratégie d’investissement en cette fin des temps :

2) Se constituer un trésor dans les cieux

Jésus enseignait à Ses disciples de ne pas se concentrer uniquement sur les biens matériels, mais surtout d’investir dans leur vie spirituelle :

« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Matthieu 6 :19-21).

Dieu veut que nous nous souvenions que les voitures rouillent, que les maisons peuvent brûler ou être cambriolées, et que l’argent investi dans la Bourse peut disparaître en un instant. Je connais des personnes qui ont perdu des dizaines de milliers de dollars lors de la crise financière de 2008. Les fonds de retraite ont perdu une grande partie de leur valeur du jour au lendemain.

À quoi pouvons-nous nous fier ? Et comment devons-nous envisager l’avenir ? Remarquez ce que dit le Christ :

« C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » (Matthieu 6 :25-27).

Si nous reconnaissons que Dieu nous a créés, nous a façonnés et nous a donné la vie, nous devons nous rappeler qu’Il peut prendre soin de nous. Il nourrit les oiseaux, Il forme les fleurs des arbres et Il produit les fruits des champs. C’est sur ce point que nous devons nous concentrer, surtout en ces temps d’incertitude.

« Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6 :31-33).

Le Christ viendra avec Son Royaume à Son retour. Nous devons chercher à faire de ce Royaume la priorité absolue de notre vie. Et avec cela, nous devons rechercher Sa justice. Nous apprenons Sa justice en nous plongeant chaque jour dans Sa parole. Étudier la Bible n’est pas seulement un sentiment émotionnel, mais une nécessité vitale au même titre que l’air que nous respirons.

Nous n’avons pas besoin de nous inquiéter des temps difficiles à venir, si nous investissons dans les bonnes choses dans notre vie – Son Royaume et Son caractère.

Une autre stratégie pour faire face aux crises économiques à la fin des temps est la suivante :

3) Attendre avec impatience le bon héritage

Certains d’entre nous ont peut-être reçu un héritage. Si c’est le cas, considérez cela comme une bénédiction. Mais si vous n’avez pas d’« oncle riche » dans votre famille, ne désespérez pas. Vous avez en fait un Père aux cieux qui n’est pas seulement un oncle riche, mais qui possède tout. Et quand je vous dis tout, je veux dire littéralement tout. Remarquez ce que le prophète Aggée a dit : « L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Éternel des armées » (Agée 2 :8).

Maintenant, arrêtez-vous et réfléchissez un instant. Si nous sommes un peu à court d’argent – ou peut-être complètement à court d’argent – rappelons-nous les ressources dont dispose notre Père céleste. Elles sont illimitées. Il possède tout dans toute la galaxie – et dans l’Univers tout entier. Il a créé l’Univers. Peut-Il subvenir à nos besoins ? Connaît-Il nos besoins ? Comme l’a écrit l’apôtre Paul, dans Philippiens 4 :19 : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »

Et Il est riche. Ce n’est pas une métaphore. Il possède littéralement tout. Nous ne devons pas l’oublier. Et en plus, Il veut nous le donner en héritage. David consigna dans le Psaume 16 : « L’Éternel est mon héritage et ma portion ; c’est toi qui m’assures mon lot. Ma possession m’est échue dans des lieux agréables, et un très bel héritage m’est échu » (versets 5-6, Ostervald). David dit : « Dieu – Tu es ma part – Tu es mon héritage – Je vais Te connaître et vivre avec Toi pour l’éternité. Voilà mon héritage ! »

Hébreux 2 :8 donne plus de détails en disant que nous hériterons « toutes choses ». Le terme « toutes choses » englobe en fin de compte l’ensemble de l’Univers physique. Pensez-y ! La destinée de l’homme – et cela signifie vous et moi – est d’hériter toutes les galaxies pour y travailler, les entretenir et les embellir d’une manière que nous ne pouvons pas encore imaginer. Quel formidable héritage nous attend de la part de notre Père !

Si nous n’avons pas de grandes richesses dans cette vie, ce n’est pas grave. Si nous donnons notre vie à Dieu, Il a de grands projets pour nous dans la vie à venir. Quelle est la dernière stratégie ?

4) Remercier notre Créateur qui nous a donné toutes choses

Notre Dieu nous a donné la vie. Il nous a donné l’occasion de connaître les joies de la vie. Nous apprenons certainement aussi des leçons à travers la tristesse de la douleur et de la souffrance dans cette chair. Tout cela a un but. Il veut que nous apprenions à Lui faire confiance, à L’aimer et à nous soumettre à Ses voies, pour notre bien éternel. Il veut nous accorder le salut par l’intermédiaire de Son Fils. Il veut que nous vivions dans Sa famille. Mais nous devons croire en Lui, nous repentir de nos péchés, Lui obéir et nous soumettre au sang de Jésus-Christ.

Lorsque nous comprenons que notre Père nous a octroyé toute grâce excellente et tout don parfait – comme le note l’apôtre Jacques dans Jacques 1 :17 – alors nous devrions être disposés à Lui rendre la pareille également. C’est ce qu’Il nous enseigne. Voyons ce qu’Il explique dans Malachie 3 :8 : « Un homme peut-il voler Dieu ? Pourtant, vous me volez, et puis vous demandez : “En quoi t’avons-nous donc volé ?” » (Semeur).

Qui aurait l’audace de voler Dieu ? Et pourtant, c’est exactement ce qui se passe et c’est ce qu’Il dit. Il explique plus loin dans le verset 8 : « vous demandez : “En quoi t’avons-nous donc volé ?” Vous me volez sur les dîmes et sur les offrandes ! » (Semeur).

Le mot « dîme » est un ancien mot qui signifie « dixième ». C’est le commandement biblique pour le peuple de Dieu de « verser la dîme », ou de donner un dixième de son revenu, en reconnaissance des bénédictions et de l’aide de Dieu dans sa vie. Ne pas donner la dîme à Dieu, dit-Il, c’est en fait Le voler. Remarquez ensuite les conséquences qu’Il décrit sur Son peuple de ne pas respecter la loi de la dîme :

« Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. Pour vous je menacerai celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, dit l’Éternel des armées. Toutes les nations vous diront heureux, car vous serez un pays de délices, dit l’Éternel des armées » (Malachie 3 :9-12).

Comprenez bien. Le fait de ne pas verser la dîme entraîne des conséquences individuelles et nationales. Quel meilleur moyen de se préparer aux temps difficiles à venir que de montrer à Dieu notre loyauté et notre fidélité en Lui versant la dîme dès aujourd’hui ? Il promet de pourvoir aux besoins de ceux qui Le placent en premier. Dans notre monde occidental, combien d’entre nous versent fidèlement la dîme au Dieu des cieux qui nous donne la pluie en temps voulu et le soleil pour réchauffer et pour faire pousser les récoltes ? Reconnaissons-nous le Dieu des cieux qui nous donne chaque battement de notre cœur ? Donner un dixième en retour au Dieu qui nous a tout donné – et qui prévoit de nous donner encore plus en héritage – n’est en fait qu’un petit sacrifice.

« Alors ceux qui craignent l’Éternel se parlèrent l’un à l’autre ; l’Éternel fut attentif, et il écouta ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l’Éternel des armées, ils m’appartiendront, au jour que je prépare ; j’aurai compassion d’eux, comme un homme a compassion de son fils qui le sert » (Malachie 3 :16-17).

L’or, l’argent, l’immobilier ou les comptes bancaires ne seront pas une protection dans les temps difficiles à venir. En cas de crise financière, nous voulons que Dieu soit avec nous, ce qui signifie que nous devons être avec Lui. Et cela signifie que nous devons Lui donner la priorité, même dans les décisions financières que nous prenons.

Moïse mit en garde les anciens Israélites, alors qu’ils s’apprêtaient à entrer dans un nouveau pays magnifique, débordant de bénédictions, de ne pas laisser leur cœur se détourner de Dieu :

« Garde-toi d’oublier l’Éternel, ton Dieu, au point de ne pas observer ses commandements, ses ordonnances et ses lois, que je te prescris aujourd’hui. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, lorsque tu bâtiras et habiteras de belles maisons, lorsque tu verras multiplier ton gros et ton menu bétail, s’augmenter ton argent et ton or, et s’accroître tout ce qui est à toi […] Garde-toi de dire en ton cœur : Ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses. Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir » (Deutéronome 8 :11-13, 17-18).

Quelle sera l’évolution de nos économies occidentales dans les mois et les années à venir ? La route sera-t-elle semée d’embûches sur le plan économique ? Il se peut qu’il y ait des hauts et des bas pendant un certain temps. Mais à un moment donné, si nos nations ne se repentent pas, Dieu nous permettra de toucher le fond. Où que la route nous mène, nous devons faire preuve de sagesse, de prudence et de bon sens en ce qui concerne notre gestion de l’argent. Mais avant tout, nous devons garder une vue d’ensemble. Cette vue d’ensemble, c’est qu’il y a un Dieu aux cieux qui nous a créés et qui nous fournit tout ce dont nous avons besoin, si nous nous tournons de tout cœur vers Lui. Il nous prépare une grande destinée dans Son royaume pour toujours, si nous sommes prêts à Lui donner notre vie.


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