Rod McNair | Le Monde de Demain

Rod McNair

Trois clés bibliques pour une meilleure santé

Il y a des choses que vous pouvez faire, gratuitement, et qui peuvent avoir un impact considérable sur votre santé. Ils demandent un peu de temps et d’efforts. Ce sont des principes qui sortent des pages de la Bible et ils ne portent pas atteinte à votre portefeuille. Dans cet épisode, nous parlerons de trois principes simples et pratiques qui peuvent fondamentalement améliorer votre santé.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le coût des soins de santé augmente dans le monde entier. Partout dans le monde, les individus ressentent cette hausse, et vous êtes probablement l’un d’entre eux. Rester en bonne santé s’avère de plus en plus coûteux. Selon le site Internet du Forum économique mondial :

« Rien qu’en 2021, les dépenses mondiales de santé ont atteint le chiffre stupéfiant de 9.800 milliards de dollars, représentant 10,3% du PIB mondial » (“Health spending takes up 10% of the global economy: How can tech help reduce costs and improve lives?”, weforum.org, 5 août 2024).

C’est révoltant : plus de 10% du produit intérieur brut mondial sont consacrés aux soins de santé. C’est aux États-Unis que les dépenses sont les plus élevées. De tous les peuples du monde, ce sont les Américains qui dépensent le plus pour les soins de santé. Selon les données du gouvernement américain :

« Les dépenses de santé aux États-Unis ont augmenté de 7,5% en 2023, pour atteindre 4.900 milliards de dollars, soit 14.570 dollars par personne. Les dépenses de santé représentent 17,6% du produit intérieur brut du pays » (“National health expenditure data”, CMS.gov, 18 décembre 2024).

Il est difficile de comprendre comment il est devenu si coûteux de prendre soin de sa santé. Si je vous disais qu’il y a des choses que vous pouvez faire, gratuitement, et qui peuvent avoir un impact considérable sur votre santé ? Est-ce trop beau pour être vrai ?

Laissez-moi reformuler cette question. Il y a un prix. Il y a toujours un prix. Mais le prix dont je parle ne se mesurent pas en dollars, en livres ou en euros, mais en petits changements dans votre vie. Ils demandent un peu de temps et d’efforts. Ce sont des principes qui sortent des pages de la Bible. Mais ils ne portent pas atteinte à votre portefeuille.

Dans quelques instants, je vous montrerai trois principes simples et pratiques qui peuvent changer radicalement votre vie – parce qu’ils peuvent fondamentalement améliorer votre santé. Avant cela, préparez-vous à demander notre offre gratuite d’aujourd’hui, Des principes bibliques pour la santé. Elle vous ouvrira les yeux sur ce que Dieu dit à propos de ce sujet important mais souvent négligé.

Alors, rejoignez-nous aujourd’hui sur Le Monde de Demain, alors que nous dévoilons « Trois clés bibliques pour une meilleure santé ».

À tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous donnons un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Jésus se souciait de la santé de Ses semblables sur cette Terre. Il guérissait les malades de toutes sortes d’affections très graves. En fait, c’était une partie importante de Son ministère. Remarquez ce qu’Il dit dans Jean 10 :10, expliquant ce fait : « moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. »

Dieu nous offre la vie éternelle spirituelle au sein de Sa Famille. Cela constituera toujours la vie la plus importante que Dieu offre à toute l’humanité. Mais nous pouvons aussi comprendre un deuxième sens à cette déclaration comme signifiant que notre Sauveur désire que nous ayons une vie physique abondante et bénie dès maintenant. Cela inclut certainement notre santé.

Certains facteurs, tels que les facteurs génétiques ou environnementaux, échappent à notre contrôle. L’usure normale de notre corps par le processus de vieillissement fait partie de la vie. Par ailleurs, une grande partie de notre santé est affectée par les choix que nous faisons en matière de mode de vie, et qui peuvent avoir de bonnes ou de mauvaises conséquences.

Quels sont donc les principes bibliques que vous pouvez mettre en pratique pour une meilleure santé dès aujourd’hui ? Le premier est le suivant :

Clé n°1 : Bouger davantage – et rester assis moins souvent

Nous avons été créés par notre Dieu d’amour. Il nous a donné un corps physique et attend de nous que nous en prenions soin. Remarquez ce que l’apôtre Paul écrit :

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix » (1 Corinthiens 6 :19-20).

Comment glorifier Dieu dans son corps ? Eh bien, tout simplement, en en prenant soin du mieux que l’on peut. L’un des aspects de cette démarche est de comprendre que Dieu a créé notre corps pour qu’il bouge. Nous avons besoin d’exercice. Remarquez ce que l’apôtre Paul écrit à Timothée : « L’exercice physique a son utilité, certes, mais celle-ci est limitée. L’attachement à Dieu, lui, est utile à tout puisqu’il possède la promesse de la vie pour le présent et pour l’avenir » (1 Timothée 4 :8, Semeur).

L’apôtre Paul mettait l’accent sur la valeur spirituelle durable de la piété. Elle dure pour toujours. Mais d’un autre côté, l’exercice physique est profitable pendant un certain temps. Cela vaut particulièrement la peine d’être souligné dans notre monde moderne, caractérisé par des emplois de bureau sédentaires et par l’explosion du temps passé devant un écran. En d’autres termes, la plupart d’entre nous sont assis beaucoup trop longtemps et bougent trop peu.

Il est intéressant de noter que, de Son vivant, Jésus-Christ parcourait la Judée, la Samarie et la Galilée, faisant de multiples allers-retours à Jérusalem. Dans la brochure Des principes bibliques pour la santé, l’évangéliste et auteur du Monde de Demain Douglas Winnail écrit :

« Jésus voyageait généralement à pied à travers le territoire montagneux de la Galilée […] Juste pour observer les Jours saints, Jésus aurait donc marché plus de 700 km par an. En considérant que Jésus ait marché au minimum 1 km (ou plus) les autres jours, nous voyons qu’Il aurait facilement pu marcher plus de 1000 km par an. Cela représente beaucoup d’activité physique ! » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, édition 1.0 septembre 2020, p. 37).

Bien sûr, nous ne vivons pas dans la Judée du 1er siècle. Mais pensez-y. Jésus était actif physiquement. Peut-être pouvons-nous suivre Son exemple un peu plus dans cet aspect de Sa vie. Comme l’a écrit l’apôtre Jean : « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :6).

Certes, il s’agit principalement de Ses enseignements et de Sa vie spirituelle. Mais nous pouvons tous nous permettre de marcher davantage et de nous asseoir moins souvent. Et peut-être qu’au cours de ces promenades, nous pouvons profiter de la chance de converser avec Dieu, de le remercier pour le Soleil, les arbres et l’air frais. Peut-être que l’expression « marcher avec Dieu » pourrait être prise un peu plus au pied de la lettre. Cela ne coûte rien.

Le site Internet du gouvernement de l’État de Victoria, en Australie, résume ainsi l’importance de ce mode de vie actif :

« L’être humain est fait pour se tenir debout. Le cœur et le système cardiovasculaire fonctionnent plus efficacement de cette manière. Les intestins fonctionnent aussi plus efficacement lorsque vous êtes debout…. L’inactivité physique est à l’origine de plus de trois millions de décès évitables dans le monde chaque année (soit 6% de la mortalité mondiale). C’est la quatrième cause de mortalité due aux maladies non transmissibles » (“The dangers of sitting: why sitting is the new smoking”, Victoria State Department of Health, betterhealth.vic.gov.au, 4 juillet 2022).

Le système lymphatique est un exemple de la nécessité du mouvement. Notre système lymphatique est un réseau d’organes, de tissus et de vaisseaux qui facilite le transport des fluides dans l’ensemble du corps. « CP+R » est un service privé de réadaptation cardiaque basé à Londres, en Angleterre. Sur son site Internet, il décrit la fonction du système lymphatique de la manière suivante :

« Les contractions des muscles squelettiques compriment les vaisseaux lymphatiques et ouvrent les valves à sens unique, favorisant l’élimination des liquides contenant des déchets et des toxines… Une mauvaise circulation de la lymphe entraîne une inflammation ou une maladie, il est donc impératif de modifier son mode de vie pour maintenir le système lymphatique en bonne santé. L’exercice physique est la solution » (“Exercise, lifestyle and the lymphatic system”, cpandr.co.uk, consulté le 7 janvier 2025).

Faut-il donc être un athlète de haut niveau pour être en bonne santé ? Bien sûr que non. Nous devons simplement bouger, quelle que soit la manière dont nous pouvons le faire. L’âge n’est pas un facteur limitant. Quel qu’il soit, nous pouvons ressentir les bienfaits d’une activité physique plus accrue. Il n’est pas nécessaire de s’abonner à une salle de sport ou de s’équiper d’un matériel sophistiqué et coûteux. Il suffit de bouger un peu. Comme l’explique Dr. Winnail dans Des principes bibliques pour la santé :

« Les personnes âgées qui commencent à faire de l’exercice ou qui restent physiquement actives, dans la limite de leurs capacités, peuvent aussi en tirer des bénéfices. Elles peuvent maintenir une masse musculaire et une densité osseuse […] L’activité physique régulière permet aussi de réduire le surpoids, de gérer le stress, d’améliorer son état d’esprit, de réduire les risques ou les effets du diabète, des maladies cardiovasculaires et des cancers. Les seniors qui restent actifs sont moins sujets à la dépression et ils nécessitent moins de soins médicaux coûteux. Leur espérance de vie augmente, leur qualité de vie s’en trouve améliorée et leur sentiment d’indépendance est renforcé » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, édition 1.0 septembre 2020, p. 34).

Quelle que soit votre situation, que vous soyez déjà très actif ou que votre mobilité soit fortement réduite, faites ce que vous pouvez pour bouger. C’est gratuit, de plus les bénéfices peuvent être considérables.

La deuxième clé biblique pour une meilleure santé est la suivante :

Clé n°2 : Réfléchir à ce que l’on mange

La Bible donne des directives très précises sur ce que nous devons manger et ce que nous ne devons pas manger. Pour commencer, prenons l’exemple de Pierre dans le livre des Actes des apôtres. Alors qu’il séjournait chez un tanneur qui vivait au bord de la mer, il eut une vision très déroutante :

« Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier. Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu’on lui préparait à manger, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur » (Actes 10 :9-14).

Lorsque Pierre dit « impur », il parlait des animaux que Dieu ordonne de ne pas consommer. Des listes de ces animaux se trouvent dans Lévitique 11 et Deutéronome 14. Il est important de noter que, tout comme Dieu a créé notre corps pour que celui-ci bouge, Il a également créé certaines viandes que nous pouvons manger et d’autres que nous ne devons pas manger. Comme l’explique Dr Winnail dans la brochure Des principes bibliques pour la santé, de nombreux animaux figurant sur la liste des interdits sont souvent impliqués dans la transmission de maladies à l’homme. En voici quelques-uns :

  • La tularémie (transmise par les lapins et les rongeurs).
  • Le virus d’Ebola (transmis par les chauves-souris et les singes).
  • Le MERS (transmis par les chauves-souris et les chameaux).
  • Le SRAS, la grippe porcine, le Covid-19 (transmis par les chauves-souris, les porcs, les civettes et autres viandes dites “exotiques”).
  • La trichinose (transmise par les porcs, les ours, les morses, les écureuils, les rats, les chats, les lapins, les renards, les panthères, les lions et les chevaux).
  • Le choléra, la typhoïde, l’hépatite A, le virus de Norwalk, la salmonelle, l’intoxication paralysante par les coquillages (ces maladies sont souvent liées aux crustacés).

Un certain nombre d’animaux ont été créés par Dieu pour être les éboueurs et les nettoyeurs du monde naturel. Lorsque nous comprenons que les viandes déclarées comme impures par Dieu comportent effectivement des risques sérieux à la santé des êtres humains, n’est-il pas logique de les éviter ?

Pierre reçut une vision l’invitant à tuer et à manger toutes sortes d’animaux impurs. Vous souvenez-vous de sa réponse ? Lisons-la à nouveau :

« Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé » (Actes 10 :13-15).

Que signifiait donc cette vision ? Pierre répond lui-même à cette question un peu plus loin dans le récit. Le centurion romain Corneille fit venir Pierre, et Pierre se rendit à Césarée pour le rencontrer. Il faut bien comprendre que Corneille était d’origine païenne. Jusque-là, tous les membres de l’Église fondée par le Christ étaient des Juifs circoncis ou des prosélytes. Mais Pierre était sur le point de vivre une expérience qui allait changer l’Église pour toujours. Dieu était sur le point de permettre à des païens physiquement incirconcis de rejoindre l’Église.

Reprenons, le récit de la rencontre de Pierre avec Corneille et de ceux qui l’accompagnaient :

« Et conversant avec lui, il entra, et trouva beaucoup de personnes réunies. Vous savez, leur dit-il, qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui ; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur » (Actes 10 :27-28).

Le but de cette vision était de montrer à Pierre que les non-Juifs pouvaient être accueillis dans l’Église fondée par le Christ, à condition que ceux-ci se repentent aussi, acceptent Jésus comme leur Sauveur, soient baptisés et reçoivent l’Esprit de Dieu. La vision ne concernait pas du tout les viandes impures. Il s’agissait de la conversion des païens.

Un autre passage souvent mal compris par beaucoup se trouve dans 1 Timothée 4 : 

« Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience ; ils prescrivent de ne pas se marier, et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité » (versets 1-3).

Tout d’abord, les lois de Dieu dans Lévitique 11 et Deutéronome 14 ne seraient jamais appelées « doctrines de démons ». Par ailleurs, au verset 3, on remarque que Dieu créa certains aliments pour qu’ils soient pris avec actions de grâces. Quels aliments ? Ceux qui sont appelés « purs » dans Lévitique 11 et Deutéronome 14. Lisons plus loin : « Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière » (versets 4-5).

Certains interprètent ce verset comme signifiant que toutes les créatures sont bonnes à manger si l’on prie avant les consommer. Même s’il s’agit d’escargots, de rats ou de poulpes. Mais est-ce bien ce qu’il dit ? Non. Il dit : « tout est sanctifié [ou mis à part] par la parole de Dieu ». Mais de quelle « parole de Dieu » Paul parle-t-il ? La parole de Dieu, ce sont les Écritures hébraïques, y compris les lois alimentaires dans Lévitique 11 et Deutéronome 14.

Alors, que constatons-nous ? Nous avons noté qu’une deuxième clé de la santé biblique est de « Réfléchir à ce que l’on mange ».

Dans le segment restant, examinons un autre principe biblique fondamental pour une meilleure santé. Ce principe est le suivant :

Clé n°3 : Rester connecté à Dieu par la prière

Lorsque mon épouse était à l’université, elle suivit un cours en microbiologie. Le professeur, parlant de l’explosion des maladies résistantes aux antibiotiques, fit une déclaration remarquable. Il dit : « Nous pourrions bientôt en arriver au point où nous devrons recommencer à prier au chevet des malades. »

Réfléchissez-y. Il reconnut qu’en raison de l’utilisation excessive d’antibiotiques, les maladies pouvaient devenir résistantes à tous les médicaments. Il reconnut le danger d’un tel monde.

Nous entrons dans une période de maladies et d’épidémies sans précédent. Le Covid n’était qu’un début. Les prophéties de la fin des temps nous disent qu’avant le retour du Christ, il y aura de grandes souffrances dues à des maladies virulentes. Il est temps pour nous de commencer à nous tourner vers notre Père et notre Sauveur pour qu’Ils prennent soin de notre santé. Remarquez que Dieu pourvoit à la guérison, par l’onction et la prière :

« Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné » (Jacques 5 :13-15).

La prière et l’onction par les ministres du Christ au chevet des malades n’est pas une solution de dernier recours. Pour les vrais chrétiens, cela devrait être un mode de vie. Cela devrait être notre première approche, et non une considération de second plan.

Dieu ne guérit pas toujours immédiatement, même après une prière sincère. Mais même s’il semble que Dieu ne réponde pas à nos prières, nous devons rester en contact avec Lui. Paul en fit l’expérience. Il avait une « écharde dans la chair », et il priait ardemment Dieu de la lui enlever :

« Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi » (2 Corinthiens 12 :7-8).

Quelle fut la réponse de Dieu ? Remarquez, en continuant : « Et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (verset 9).

Dieu ne guérit pas Paul, mais Il lui donna la force et l’encouragea à supporter l’affliction dont il souffrait. Il l’aida à comprendre que les infirmités ne sont pas toujours des châtiments divins, mais souvent des épreuves qui nous enseignent de précieuses leçons. Remarquez la réponse de Paul :

« Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (versets 9-10).

Paul en vint à comprendre sa raison d’être. Il comprit que Dieu l’entraînait pour un but supérieur. Il lui apprenait à ne pas dépendre de sa propre force, mais plutôt à compter sur la force divine pour le soutenir, jour après jour.

La prière et la communication avec notre Créateur ne sont pas seulement un sentiment suranné d’une époque révolue. C’est le moyen de rester fort et en bonne santé dans le monde moderne d’aujourd’hui. Remarquez ce commentaire du Dr Winnail, à la page 57 de la brochure que nous vous proposons aujourd’hui :

« Des études de psychologie positive montrent que les personnes reconnaissantes prennent mieux soin d’elles-mêmes, font plus régulièrement de l’activité physique, ont une alimentation plus saine, gèrent mieux le stress, sont plus optimistes, ont un système immunitaire plus résistant et qu’elles ont des taux plus bas de maladies cardiaques et de cancers. Les adolescents reconnaissants qui apprécient ce qu’ils ont sont plus heureux, positifs, optimistes et ils ont un meilleur comportement. Ils ont des notes plus élevées, plus d’amis, dorment mieux et plus longtemps, sont moins déprimés, ont un système immunitaire plus résistant et ils présentent une meilleure santé en général » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, Winnail, p. 57).

Pour ceux qui connaissent la Bible, ce n’est pas une surprise. Il y a près de 2000 ans, l’apôtre Paul écrivit :

« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4 :6-7).

Dans un monde de cynisme, de doute et de négativité, nous avons plus que jamais besoin de cette paix et de ce sentiment d’utilité. Il n’en coûte rien de passer du temps à prier Dieu. Les bénéfices pour notre santé physique, notre guérison et même notre état d’esprit peuvent être considérables.

La santé nous concerne tous. Lorsque nous nous sentons bien, tout semble mieux fonctionner. Nous sommes capables de mieux nous acquitter de nos tâches et de notre travail ; nous apprécions mieux nos interactions avec nos amis et nos proches ; la vie est tout simplement plus agréable.

Au contraire, lorsque nous ne nous sentons pas bien, que nos articulations soient douloureuses, que nous ayons mal à la tête ou que nous souffrions d’une maladie grave, la vie est beaucoup plus difficile.

Nous considérons souvent qu’une bonne santé va de soi au début de notre vie. La force et la vitalité de la jeunesse peuvent sembler éternelles. Et avant que l’on s’en rende compte, les années filent, les ravages du temps font leur œuvre et nous souffrons des conséquences du vieillissement, et de tous les problèmes de santé qui en découlent. C’est ce que dit Moïse dans le Psaume 90 :

« Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, et ; pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère […] Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse » (versets 10-12).

Moïse demande à Dieu de nous apprendre « à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse ». Assurément, tout au long de notre vie, nous devrions rechercher la sagesse pour comprendre le but de la vie, pourquoi nous sommes ici, et ce que nous devrions faire pour Lui obéir et Lui plaire. Songez-y. Nous avons accès du bout des doigts aux meilleurs conseils de l’Univers sur la façon d’être heureux et en bonne santé. Cela ne coûte rien, tout juste un peu de notre temps et de notre énergie. De plus, tout cela en vaut la peine.


La vérité à propos de la Pâque chrétienne



Vous devez connaître la signification profonde de la Pâque et son lien essentiel à l’existence des chrétiens actuels.

Trois questions sur la Pâque chrétienne

Qu’est-ce que la Pâque chrétienne ? Est-il possible qu’il y ait une Pâque chrétienne ? Ou s’agit-il d’une contradiction ? La plupart des gens pensent que les juifs célèbrent « la Pâque », et les chrétiens célèbrent « les Pâques ». Mais il existe bel et bien une Pâque chrétienne. Cela est démontré dans les pages de la Bible. Examinons ce sujet aujourd’hui, alors que nous explorons « Trois questions sur la Pâque chrétienne ».

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Qu’est-ce que la Pâque chrétienne ? Est-il possible qu’il y ait une Pâque chrétienne ? Ou s’agit-il d’une contradiction ? La plupart des gens pensent que les juifs célèbrent « la Pâque », et les chrétiens célèbrent « les Pâques ». Ce qui peut être considéré une affaire classée. Mais il existe bel et bien une Pâque chrétienne. Cela est démontré dans les pages de la Bible.

Si cela vous surprend, restez avec nous pour découvrir ce que la Bible dit vraiment sur ce sujet d’une grande importance.

Rejoignez-nous aujourd’hui au Monde de Demain, alors que nous posons – et répondons – à trois questions sur la Pâque chrétienne.

Je reviens tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous donnons un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Plus de deux milliards de personnes sur cette Terre s’identifient comme chrétiennes. La plupart d’entre elles observent les fêtes normalement associées au christianisme, telles que Noël et les Pâques. Mais un nombre croissant de personnes découvrent que la Bible a quelque chose de différent à dire sur les Jours saints chrétiens. Ce n’est peut-être pas ce que vous pensez. La plupart des gens pensent aujourd’hui que les Jours saints bibliques sont exclusivement juifs. Mais est-ce bien le cas ?

Examinons ce sujet aujourd’hui, alors que nous explorons « Trois questions sur la Pâque chrétienne ». Nous commencerons par la première question :

Question n°1 : Jésus célébra-t-Il et enseigna-t-Il la Pâque chrétienne ?

Lorsque nous parlons de fêtes religieuses au printemps, les Juifs aujourd’hui célèbrent ce qu’ils appellent « la Pâque » en souvenir de leur séjour et de leur délivrance d’Égypte. D’autre part, la plupart des chrétiens célèbrent les Pâques (au pluriel) pour commémorer la résurrection du Sauveur, Jésus-Christ.

Parlons brièvement de la Pâque de l’Ancien Testament. En fait, les Juifs n’étaient pas les seuls à célébrer la Pâque : ils n’étaient qu’une tribu de la nation des Israélites, les enfants du patriarche Israël. Dieu donna des instructions aux Israélites dans Exode 12 :

« Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille […] Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois ; et toute l’assemblée d’Israël l’immolera entre les deux soirs. On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères » (versets 3, 5-8).

Voyez-vous, la Pâque, dans les temps anciens, était célébrée en tant qu’une commémoration de la manière dont Dieu avait sauvé les Israélites en Égypte. Dieu frappa les premiers-nés des Égyptiens la nuit de la Pâque. Les Israélites marquèrent les montants de leurs portes avec un peu du sang de l’agneau pascal, et Dieu « passa par-dessus » les foyers des Israélites et les protégea du mal.

Venons-en ensuite à l’époque de Jésus-Christ. Jésus-Christ était un Israélite, Juif, de la tribu de Juda, qui observait la Pâque de Son vivant. Mais en tant que notre Sauveur, Il ne vint pas seulement sur Terre pour vivre la vie d’un juif obéissant, Il vint aussi mourir pour nos péchés et fonder Son Église.

La nuit précédant Sa mort, Jésus fit quelque chose de très spécial avec Ses disciples. Il institua la Pâque du Nouveau Testament, que nous pouvons également appeler la Pâque chrétienne. Dans Luc 22 :14-15, nous lisons que ce fut la dernière Pâque qu’Il observa avec Ses disciples : « L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ».

Oui, Jésus célébrait la Pâque. Cela impliquait un repas comprenant de l’agneau rôti, du pain sans levain et des herbes amères, conformément à la loi de l’Ancien Testament. Mais Il fit également quelque chose de nouveau cette nuit-là. Il établit les symboles de la Pâque du Nouveau Testament.

« Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés » (Matthieu 26 :26-28).

Ce que Jésus fit, c’est de prendre les deux éléments que sont le pain et le vin et d’instituer de nouveaux symboles. Le pain sans levain représente Son corps brisé sous les coups qu’Il subirait avant Sa crucifixion, pour notre guérison. Le vin représente Son sang versé, alors qu’Il était « pendu au bois » et reçut un coup de lance et fût mort. En tant que véritable Agneau de Dieu – ce que la Pâque de l’Ancien Testament préfigurait – Il allait donner Sa vie pour le salut de toute l’humanité. Ces éléments qu’Il établit avaient un symbolisme très profond – et une signification impressionnante pour l’avenir de chaque être humain.

Avant d’aller plus loin, ne vous laissez pas déconcerter par le langage utilisé. Le pain n’est pas devenu mystérieusement le corps littéral du Christ. Le vin n’est pas devenu miraculeusement Son sang littéral. Non, les deux étaient des symboles, représentant Son corps brisé et Son sang versé. Encore une fois, ces symboles ont une signification sublime.

Remarquons encore une chose. Alors qu’Il enseignait à Ses disciples cette nuit-là, Il ajouta un élément supplémentaire. Cet élément se trouve dans Jean 13 :3-5 :

« Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu’il était venu de Dieu, et qu’il s’en allait à Dieu, se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit. Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. »

Ici, Jésus institua un autre élément de la Pâque chrétienne : le lavement des pieds de Ses frères. Cette pratique avait pour but d’apprendre aux disciples de Jésus à être humbles et à se servir mutuellement, comme le Christ les servit.

« Après qu’il leur eut lavé les pieds, et qu’il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit : Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait » (Jean 13 :12-15).

Ces trois symboles – le pain, le vin et le lavement des pieds – constitueraient la Pâque chrétienne du Nouveau Testament. Il l’institua la nuit précédant Sa mort. Jésus expliqua l’importance de cette nouvelle observance dans Jean 6 :53-54 :

« Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. »

Encore une fois, il ne s’agit pas d’ingérer Son corps et Son sang au sens propre, mais de prendre les symboles qui représentent Son sacrifice et Sa mort pour l’humanité.

Jésus célébrait-Il donc la Pâque ? Oui. Il célébrait l’ancienne Pâque observée par les Israélites. Mais ce qui est encore plus important pour nous, c’est qu’Il institua les symboles de la Pâque chrétienne du Nouveau Testament pour Ses disciples. Il leur recommanda spécifiquement en disant : « Suivez mon exemple et faites comme j’ai fait. »

En d’autres termes, l’Église originelle célébrait la Pâque chrétienne.

Après Sa mort et Sa résurrection, au fur et à mesure que l’Église croissait, des païens furent également appelés dans l’Église. Cela soulève donc une question logique. Notre deuxième question sur la Pâque chrétienne. Nous y répondrons dans cette partie de l’émission.

Question n°2 : Les païens devaient-ils également observer la Pâque chrétienne ?

C’est une question importante. Beaucoup de gens croient qu’au fur et à mesure que l’Église croissait, Dieu permit que les règles changent, pour ainsi dire. Ils pensent que les païens qui entraient dans l’Église n’avaient pas à suivre les mêmes règles et les mêmes lois que les Juifs qui étaient déjà dans l’Église.

Les écrits de l’apôtre Paul sont souvent utilisés pour essayer de montrer que les règles changèrent pour les païens entrant dans l’Église. Mais examinons ce que Paul enseigna au sujet de la Pâque chrétienne.

Dans 1 Corinthiens 11, nous trouvons un passage très révélateur sur ce que Paul enseignait au sujet de la Pâque chrétienne.

« Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez » (versets 23-25).

Paul, l’apôtre des païens, qui selon certains « supprima toutes les lois juives », décrit la Pâque chrétienne. Il décrit d’ailleurs cette Pâque à une Église composée de chrétiens d’origine païenne, les Corinthiens. Remarquez plus loin, au verset 26 : « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. »

Certains pensent que cela signifie que nous devrions prendre les symboles du pain et du vin plusieurs fois par an, ou peut-être chaque fois que nous adorons Dieu. Mais ce n’est pas ce que Paul dit. Il déclara simplement que lorsque vous prenez le pain et le vin, vous proclamez ou commémorez la mort de votre Seigneur, jusqu’à ce qu’Il revienne. Il y a bien des points à comprendre ici. D’abord, c’est un rappel que Jésus-Christ va revenir sur cette Terre. Nous approchons de ce moment. Il est plus proche que jamais.

Mais l’autre point que nous remarquons ici, c’est qu’il expliqua que la Pâque est une commémoration de la mort du Christ. C’est l’anniversaire de la mort du Christ. Pourquoi commémorer un anniversaire le jour de votre choix ? Un jour différent de celui où l’événement s’est produit ? Aux États-Unis, nous célébrons le 4 juillet la fête nationale qui remonte à la publication de la déclaration d’indépendance en 1776. En France, le 14 juillet est la fête de la Bastille. C’est la fête nationale de la France, car elle rappelle la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. Au Mexique, le 16 septembre est le jour de l’indépendance, le jour où le prêtre catholique et patriote Miguel Hidalgo lança son célèbre appel à ses paroissiens pour qu’ils se soulèvent lors de la révolution. La fête est célébrée le 16 septembre, le jour même où ces événements se sont produits. La plupart des autres pays ont également des jours spécifiques pour honorer un événement particulier qui s’est bien produit ce jour-là.

Les couples mariés célèbrent souvent l’anniversaire de leur mariage. Quand le font-ils ? Le jour où ils se sont mariés. Tout homme sait que sa femme ne serait pas très heureuse s’il oubliait le jour de leur anniversaire.

Alors, pourquoi penserions-nous que Dieu serait satisfait si nous prenions les symboles représentant le sacrifice du Christ le jour de notre choix, sans tenir compte du jour correct ? La date est très importante pour Dieu. Dans ce cas, la date de la Pâque chrétienne nous rappelle l’importance et la signification de l’événement qui eut lieu ce jour-là. La crucifixion et la mort de Jésus sur le bois, pour nos péchés.

En outre, Paul décrit même comment se préparer à prendre cette Pâque. Remarquez 1 Corinthiens 11 :27-28 :

« C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ».

Paul précise ici qu’il y a une façon appropriée de se préparer à prendre la Pâque chrétienne. Il s’agit de l’examen de conscience – l’introspection – une évaluation honnête de la manière dont on vit sa vie, à la lumière des lois et des directives divines. Reconnaître le besoin du sacrifice du Christ et du pardon de Dieu dans notre vie.

N’oubliez pas que Paul écrivait aux Corinthiens, qui étaient d’origine païenne, et non juive. Cette Pâque n’était pas réservée aux Juifs ou aux Israélites. Elle était destinée à tous les disciples de Christ. « Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé » (1 Corinthiens 5 :7).

Lorsque les anciens Israélites célébraient la Pâque, ils préfiguraient en fait, sans le savoir, l’Agneau de Dieu mourant pour les péchés de l’humanité. C’est exactement ce que Paul expliquait. Remarquez donc qu’au verset 8, Paul dit ceci : « Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. »

Nous venons donc de lire que les disciples célébraient la Pâque chrétienne. Nous voyons à présent l’apôtre Paul enseigner la signification symbolique de la Pâque et expliquer comment s’y préparer. Comment conclure autrement que cette Pâque était bien destinée à être célébrée par tous les chrétiens du Nouveau Testament ?

En gardant tout cela à l’esprit, examinons notre troisième question :

Question n°3 : Pourquoi la plupart des chrétiens célèbrent-ils les Pâques au lieu de la Pâque chrétienne ?

N’est-il pas remarquable qu’il n’y ait pas une seule instruction ou un seul commandement de célébrer une fête commémorant la résurrection du Christ ? En revanche, la Bible parle beaucoup de la Pâque chrétienne, commémorant la mort du Christ.

Ne vous méprenez pas, la résurrection est extrêmement importante. C’est sur elle que nous fondons notre espérance de la vie éternelle. Nous lisons dans Romains 8 :11 : « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous ».

La résurrection est extrêmement importante. Mais vous pouvez parcourir le Nouveau Testament du début à la fin, vous n’y trouverez aucune instruction ou commandement de l’observer comme un Jour saint. Alors, pourquoi tant de gens célèbrent-ils les Pâques ?

Les téléspectateurs de longue date du Monde de Demain savent que la plupart des fêtes du christianisme dominant d’aujourd’hui ont des racines païennes flagrantes. C’est le cas des Pâques. Dans la brochure La vérité au sujet des Pâques, le présentateur et évangéliste du Monde de Demain, Gerald Weston, l’explique :

« Le jour férié a lieu au début du printemps, et il est clairement associé aux anciens mythes de la fertilité et de la renaissance des héros […] Pour beaucoup, les Pâques [Easter] sont associées avec des symboles de la fertilité comme le lapin de Pâques, les œufs de Pâques et le lys de Pâques (“Easter”, Oxford Companion to World Mythology, page 111) » (La vérité au sujet des Pâques, Gerald Weston, p. 9).

Alors, pourquoi les gens continuent-ils à célébrer les Pâques, si cette fête est issue d’anciennes traditions païennes ? Les faits historiques révèlent qu’après la fondation de l’Église au 1er siècle, l’Église subit de profonds changements. Au fur et à mesure que de nouvelles générations arrivaient, la pression pour se conformer aux païens qui les entouraient augmentait considérablement – y compris par le maintien de la fête de la fertilité du printemps en l’honneur de la déesse Ishtar.

Les “quatordécimans” et la véritable observance de la Pâque

En revanche, les chrétiens fidèles s’en tenaient aux doctrines du Christ et des apôtres. Dexter Wakefield, rédacteur du Monde de Demain, l’explique dans son article paru dans le numéro de mars-avril 2013 (en anglais), intitulé « Êtes-vous un quartodéciman ? Devriez-vous l’être ? » :

« Au deuxième siècle de notre ère, une controverse fit rage au sein de la chrétienté originelle. L’Église romaine, sous l’égide du pape Sixte Ier, avait établi une première version des Pâques le dimanche. Mais les Églises du Moyen-Orient (Asie) avaient depuis longtemps pour pratique de célébrer la Pâque chrétienne, comme Jésus et les apôtres, le 14ème jour de nisan, le premier mois du calendrier juif (Lévitique 23 :5) » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 18).

Il mentionne que la Pâque chrétienne avait lieu le 14ème jour de nisan. Le terme « quartodéciman » signifie « 14e » en latin. Il désignait ceux qui continuaient à célébrer la Pâque chrétienne le 14 nisan, comme Jésus, alors que de nombreux membres de l’Église dominante l’avaient abandonnée au profit du dimanche des Pâques. M. Wakefield continue :

« L’Encyclopédie catholique rapporte : “Alors qu’Anicet était pape, saint Polycarpe, alors très âgé, vint s’entretenir avec lui (160-162) au sujet de la controverse pascale ; Polycarpe et d’autres en Orient célébraient la fête le quatorze du mois de nisan, quel que soit le jour de la semaine où elle tombait, alors qu’à Rome elle était toujours célébrée le dimanche” (article : “Pape saint Anicetus”) » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 18).

Polycarpe était un disciple de l’apôtre Jean lui-même. Anicet et Polycarpe ne parvinrent pas à se mettre d’accord sur le sujet et, quelques décennies plus tard, un autre évêque de Rome, Victor, tenta de forcer toutes les Églises d’Asie Mineure à rejeter la Pâque chrétienne du 14 nisan. Mais elles ne cédèrent pas à la pression. M. Wakefield poursuit :

« L’historien de l’Église originelle Eusèbe écrit : “Mais les évêques d’Asie, conduits par Polycrate, décidèrent de s’en tenir à l’ancienne coutume qui leur avait été transmise. Lui-même, dans une lettre qu’il adressa à Victor et à l’Église de Rome, exposa en ces termes la tradition qui lui était parvenue : ‘nous observons le véritable jour [de la Pâque], sans rien y ajouter et sans rien en retrancher. Car, en Asie, de grandes lumières se sont éteintes […] Philippe, l’un des douze apôtres, qui dort à Hiérapolis […] Jean, qui se reposa sur la poitrine de notre Seigneur […] Tous ceux-là observèrent la Pâque au quatorzième jour selon l’Évangile, sans faire d’écart, mais en suivant la règle de la foi’ […] Victor, évêque de Rome, tenta aussitôt d’excommunier les Églises de toute l’Asie et celles qui étaient d’accord avec elles, comme hétérodoxes ; il écrivit des lettres et déclara tous les frères qui s’y trouvaient totalement excommuniés.” (Life of Constantine, ch. XXIV) » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 23).

Ainsi, ceux qui pratiquaient la Pâque chrétienne étaient excommuniés du sein de ce qui était en train de devenir l’Église dominante. M. Wakefield conclut :

« Les Églises asiatiques continuèrent à observer la Pâque des quartodécimans et, en 325 apr. J.-C., lors du concile de Nicée, ceux qui étaient fidèles à cette Pâque ont été déclarés anathème. Le dimanche des Pâques catholique fut fixée comme pratique orthodoxe de l’Église catholique » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 23).

Les véritables disciples de Jésus continuent à observer la Pâque de nos jours

L’observance de la Pâque chrétienne ne disparut donc pas, elle fut simplement éclipsée par l’observance dominante des Pâques, parce que Constantin décréta que les Pâques devraient être la doctrine officielle de l’Empire romain.

Jésus n’a pas aboli la Pâque. Au contraire, Lui, Ses disciples et ceux qui Le suivirent continuèrent à observer la Pâque chrétienne pendant des siècles. Un nombre croissant de chrétiens observent encore aujourd’hui cette même pratique biblique.

Et vous ? Peut-être n’avez-vous jamais pensé à la Pâque chrétienne du Nouveau Testament. Peut-être supposez-vous que la Pâque n’est qu’une fête juive. Peut-être vous a-t-on toujours enseigné que les chrétiens devaient célébrer les Pâques. Vous devez étudier cette question et vous en convaincre. Il s’agit de la vie et de la mort de notre Sauveur, et de notre obéissance à Ses instructions. Cela concerne même le pardon de nos péchés et l’espérance en la vie éternelle.

Vous pourriez même être intéressé par la manière d’observer la Pâque chrétienne. Des milliers de personnes comme vous sont arrivées à la même conclusion et ont appris à observer fidèlement cette importante Fête chaque année. Pour en savoir plus, demandez notre brochure gratuite, Les Jours saints : le magistral plan divin. Si vous souhaitez poser directement des questions sur la Pâque, l’Église du Dieu Vivant, qui produit Le Monde de Demain, a des représentants qui se feront un plaisir de s’entretenir avec vous. Ils seront heureux de répondre à toutes vos questions sur cette observance fondamentale de l’Église fidèle du 1er siècle, une pratique qui est encore respectée de nos jours, la Pâque chrétienne.


Le repos du Millénium pour l’humanité – et pour vous

L’humanité a-t-elle besoin de repos ? Avez-vous besoin de repos ? Je pense que la plupart d’entre nous répondraient par l’affirmative ! La bonne nouvelle, c’est que la Bible parle d’un temps qui arrive bientôt et qui est justement cela. Un repos. C’est prophétisé dans la Bible. Tout le monde en profitera lorsque ce temps magnifique viendra.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le monde a besoin de repos

Votre monde vous semble-t-il incontrôlable ? Nous avons parfois l’impression d’aller de plus en plus vite, tout en nous sentant de plus en plus à la traîne. Nous vivons à l’ère de la haute technologie et de l’hyperconnectivité. Les informations nous parviennent de toutes parts, à des rythmes de plus en plus effrénés. Nous sommes continuellement absorbés par des outils de communication toujours plus puissants. Pourtant, pour de nombreuses personnes, les relations sont de plus en plus fragilisées. Nous essayons désespérément de suivre le rythme au travail, à la maison, mais nous semblons nous noyer sous une avalanche de défis. Les nerfs sont à vif et il semble que nous n’ayons jamais assez de temps. Chacun va dans une direction différente.

L’humanité a-t-elle besoin de repos ? Avez-vous besoin de repos ? Je pense que la plupart d’entre nous répondraient par l’affirmative ! La bonne nouvelle, c’est que la Bible parle d’un temps qui arrive bientôt et qui est justement cela. Un repos. C’est prophétisé dans la Bible. Tout le monde en profitera lorsque ce temps magnifique viendra.

Mais vous n’avez pas besoin d’attendre un monde meilleur. Vous pouvez faire l’expérience de la paix, de la tranquillité et, oui, du repos d’une vie guidée par Dieu dès à présent. Et vous pouvez faire partie du plan de Dieu pour apporter ces bénédictions au monde. Mais comment faire ?

Nous allons en parler dans l’émission d’aujourd’hui.

Rejoignez-nous dès maintenant au Monde de Demain pour discuter du repos du Millénium – tant pour le monde que pour vous.

Je reviens tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain où nous donnons un sens à votre monde, à travers les pages de la Bible.

Le monde a besoin de repos. Regardez notre milieu de travail hyperconcurrentiel : beaucoup d’entre nous courent de plus en plus vite dans leur travail ou leur entreprise, juste pour suivre le rythme. Dans les médias, nous sommes continuellement bombardés d’idées et d’opinions concurrentes. La bande sonore de nos vies et de nos foyers est bien trop souvent remplie de bruit, de chaos et de vacarme, sans parler de la guerre et de ses ravages qui laissent des communautés entières brisées, voire des centaines ou des milliers de personnes mutilées ou mortes.

Ce monde a besoin d’une pause. Il en a besoin sans tarder. La Bible parle d’un temps où c’est exactement ce qui se passera. Ce temps est tout proche. Ce temps à venir est parfois appelé « le Millénium », ce qui signifie « mille ans ». La Bible introduit l’idée d’un Millénium dans Apocalypse 20 :4 : « Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger […] Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. »

L’ancienne doctrine des milléanires

C’est le temps où Jésus-Christ reviendra et régnera avec les saints ressuscités sur toute la Terre. C’est le Royaume de Dieu ici-bas. Sur qui le Royaume de Dieu régnera-t-il ? Sur les personnes qui auront survécu à l’horrible grande tribulation.

Les premiers chrétiens croyaient au règne du Christ de mille ans sur la Terre. Notez ce qu’a écrit l’historien Edward Gibbon :

« L’ancienne doctrine des millénaires, qui eut tant de partisans, tenait intimement à l’opinion de la seconde venue du Messie. Comme les ouvrages de la création avaient été finis en six jours, leur état actuel était fixé à six mille ans, selon une tradition attribuée au prophète Élie » (Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain par Edward Gibbon, tome 1, éditions Laffont, page 343, traduction François Guizot).

Ainsi, les chrétiens du 1er siècle attendaient avec impatience le retour littéral de Jésus-Christ sur cette planète. Et ils anticipaient les mille ans de Son règne pour apporter le bonheur et la joie dans un nouveau monde. Poursuivons la citation d’Edward Gibbon :

« Par la même analogie on prétendait qu’à cette longue période, alors presque accomplie, de travaux et de disputes, succéderait un joyeux sabbat de dix siècles » (Ibid.).

La Terre promise et le repos de Dieu

L’idée d’un repos millénaire n’est donc pas nouvelle. Elle existe depuis longtemps. L’apôtre Paul parle de ce temps à venir dans Hébreux 3-4. Au chapitre 3, il cite David, qui rédigea le Psaume 95 :

« C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, au jour de la tentation dans le désert, où vos pères me tentèrent pour m’éprouver, et ils virent mes œuvres pendant quarante ans […] Je jurai donc dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos ! » (Hébreux 3 :7-9, 11).

Cette génération d’Israélites sortant d’Égypte était désobéissante et rebelle. Elle ne fut pas autorisée à entrer dans la Terre promise. Mais arrêtez-vous un instant et réfléchissez. La Terre promise – cette Terre où s’installera plus tard la génération suivante – était appelée « repos ». Ils étaient esclaves en Égypte, menant une vie difficile. Ce n’était pas une période heureuse. Mais la Terre promise allait être différente. Elle serait une bénédiction pour eux. Ils posséderaient des biens et auraient la paix à l’intérieur de leurs frontières. La pluie tomberait en temps voulu et les récoltes seraient abondantes. Ils se marieraient et fonderaient des familles. C’était une belle image d’une société dynamique en pleine croissance, s’ils obéissaient à Dieu.

Ils n’obéirent pas et n’entrèrent pas dans ce repos. Retenons une leçon pour nous. C’est exactement ce que dit l’apôtre Paul. Remarquez ce qu’il dit dans Hébreux 4 :1 : « Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. »

Paul utilise l’entrée dans la Terre promise comme analogie de ce qui nous attend. Quel est ce repos qui subsiste encore pour les chrétiens obéissants et fidèles ? Pour répondre à cette question, poursuivons notre lecture :

« Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon ce qu’il dit : Je jurai dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos ! Il dit cela, quoique ses œuvres aient été achevées depuis la création du monde. Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour. Et ici encore : Ils n’entreront pas dans mon repos ! » (Hébreux 4 :3-5).

Il parle donc de l’espoir et du désir des chrétiens d’entrer dans un repos futur, à la fin de cette vie. Il relie ensuite cette idée au repos de Dieu après la recréation en six jours décrite dans Genèse 1 et 2. Dieu se reposa le septième jour, et donc Il rendit ce Jour saint. Pour rappeler la manière dont Il se reposa, Il enseigna à l’humanité de se reposer le septième jour de chaque semaine.

Un jour pour mille ans

Il existe dans la Bible un principe d’un jour pour un an, voire d’un jour pour mille ans. Par exemple, remarquez ce que Pierre dit dans 2 Pierre 3 :8 : « Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. »

En résumé, le règne millénaire du Christ sur la Terre est comme un sabbat de mille ans. Semblable au sabbat hebdomadaire qui vient après une période de six jours, ce sabbat millénaire viendra après une période de six mille ans.

Paul nous conseille d’être vigilants et de vaincre, afin d’entrer dans ce repos. Remarquez dans Hébreux 4 :11 : « Empressons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. »

Mais pourquoi parle-t-on du Millénium comme d’un repos et d’un sabbat ? Lisons l’une des prophéties de l’avenir, dans Ésaïe 66 :23 : « Et il arrivera que depuis une nouvelle lune jusqu’à l’autre, et d’un Sabbat à l’autre, toute chair viendra se prosterner devant ma face, a dit l’Éternel » (Martin).

En d’autres termes, dans le futur monde millénaire, toute chair observera le sabbat du septième jour. Pourquoi devrions-nous en tenir compte ? Pensez-y. Aujourd’hui, beaucoup de gens travaillent plus dur que jamais, essayant de suivre le rythme. Beaucoup travaillent sept jours sur sept. Ils se réveillent très tôt chaque matin, luttent contre la circulation sur de longs trajets, travaillent de longues heures et s’écroulent, épuisés, à la fin de la journée. C’est sans compter les responsabilités familiales liées à l’éducation des enfants et aux tâches ménagères. Il n’est donc pas étonnant que tant de personnes souffrent d’insomnie, d’anxiété et même de dépression.

Si je vous disais qu’il existe un moyen d’offrir au monde entier – à tout le monde – 15% de temps de repos en plus chaque semaine ? Cela vous semble-t-il une bonne affaire ? C’est exactement ce que dit cette prophétie. Il y aura un temps où chaque être humain sur la surface de la Terre observera le sabbat du septième jour. Cela signifie qu’un jour sur sept – soit 15% de la semaine – sera une pause bien méritée.

Le sabbat hebdomadaire est un repos hebdomadaire. Le mot hébreu traduit par « sabbat » vient d’un mot qui signifie « cesser » ou « se reposer ». Le commandement du sabbat est contenu dans le quatrième des Dix Commandements. Mais il ne s’agit pas seulement d’un commandement de cesser de travailler, il se trouve être également un commandement à travailler. « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage » (Exode 20 :8-9).

L’aviez-vous déjà remarqué ? Nous avons reçu l’ordre de travailler. Ainsi, sauf circonstances telles que la maladie ou une blessure, nous devrions tous exercer une activité professionnelle. C’est bon pour nous. C’est bon pour notre bien-être mental. Cela nous donne l’occasion de croître, de nous développer et de contribuer au bien d’autrui.

Mais continuons à lire, et nous découvrirons ce que Dieu dit à propos du repos le jour du sabbat :

« Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes » (Exode 20 :10).

Le sabbat est un jour où l’on s’approche de Dieu pour L’adorer, mais c’est aussi un jour de repos. Comme c’est merveilleux.

Lorsque vous demandez aux gens : « Les chrétiens doivent-ils respecter les Dix Commandements ? » Presque tout le monde répondra « oui, bien sûr ». « Tu ne tueras point. » « Tu ne commettras point d’adultère. » « Tu ne déroberas point. » « Tu ne convoiteras point. » C’est très bien. Mais lorsque vous arrivez à « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier », la plupart des gens diront : « Ah, mais c’est un fardeau. Nous ne sommes pas obligés de le respecter. »

Si vous avez entendu cet argument, y avez-vous vraiment réfléchi ? Rappelez-vous du sens du mot « sabbat » à l’origine qui signifie « cesser » ou « se reposer ». Quel est donc le commandement du sabbat ? C’est un rappel au repos. En quoi un rappel au repos est-il un fardeau ?

J’aime travailler à l’extérieur et, lorsque nos enfants étaient petits, nous le faisions souvent ensemble. Qu’il s’agisse de ratisser les feuilles, de tailler les arbres, d’arracher les mauvaises herbes ou de biner dans le jardin, nous travaillions ensemble à l’extérieur. Quand on travaille, on a parfois chaud, on est fatigué et on a besoin d’une pause. Vous savez que nos enfants ne se sont jamais plaints lorsque je leur ai dit : « Bon, ça suffit pour l’instant, rentrons à l’intérieur, allons chercher de l’eau et faisons une pause. » Ils ne m’ont jamais dit : « Papa, quel fardeau cela représente, nous voulons continuer à travailler. »

Pourtant, c’est ce que tant de gens dans notre monde disent à Dieu, semaine après semaine. Peut-être que vous en faites partie. Nous voulons continuer à travailler, sept jours sur sept, sans arrêt, semaine après semaine. Comment le sabbat peut-il être considéré comme un fardeau ? Le travail non-stop sans jour de repos n’est-il pas en réalité un fardeau ?

Ce que nous constatons dans les Écritures, c’est que l’ensemble de la population mondiale observera le sabbat. Imaginez la joie et la liberté que les gens éprouveront lorsqu’ils auront le droit d’avoir un jour de repos garanti. C’est ce qui s’annonce. C’est le repos millénaire qui sera bientôt là.

Il y a d’autres façons dont le Millénium sera un repos pour les gens. Le prophète Michée en parle dans Michée 4 :4 : « Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé. »

Le Millénium sera un monde de paix et d’harmonie entre les nations et les individus. Mais nous voyons bien que ce n’est pas le cas aujourd’hui. Le site Internet d’Opérations européennes de protection civile et d’aide humanitaire dit ceci :

« En mai 2024, le nombre de personnes déplacées de force dans le monde atteindra le chiffre stupéfiant de 120 millions, marquant ainsi une nouvelle augmentation historique et la douzième hausse annuelle consécutive des chiffres mondiaux des déplacements forcés » (“Déplacés forcés”, Commission européenne, consulté le 30 octobre 2024).

C’est vraiment stupéfiant. Incroyable. Cent vingt millions de personnes vivent en tant que réfugiés dans le monde. C’est presque l’équivalent de la population entière du Japon, le douzième plus grand pays du monde. Ne diriez-vous pas que ce vieux monde fatigué a besoin de repos ? Lorsqu’une personne peut gagner sa vie, posséder ses propres biens et jouir des fruits de son travail, sans craindre la violence ou le vol, n’est-ce pas ce que la plupart des gens souhaitent ? Juste une opportunité de mettre de la nourriture sur leur propre table et de vivre avec un certain niveau de sécurité ? Eh bien, ce temps arrive. La Bible le prédit.

Notre travail est souvent stressant. Il est difficile de trouver un équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Les relations conjugales peuvent être un défi. À mesure que nous vieillissons, voire que nous prenons notre retraite, les problèmes financiers et de santé peuvent devenir de plus en plus importants. Nous avons vu qu’il y a de l’espoir pour le monde – dans l’avenir – mais y a-t-il de l’aide pour vous maintenant ?

Oui, il y en a. Voyons ce que dit l’apôtre Paul dans 2 Timothée 3 :1 : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. » Cette expression « temps difficiles » est également décrite comme « temps de stress ». Certaines concordances décrivent le mot « difficiles » comme « durs », « pénibles », voire « ennuyeux ». Ne diriez-vous pas que nous vivons une époque ennuyeuse ?

Nous vivons une période de stress accru. Voici quelques-unes des conclusions d’un sondage réalisé en mai 2024 par l’American Psychiatric Association :

« Les adultes américains se sentent de plus en plus anxieux. En 2024, 43% des adultes déclarent se sentir plus anxieux que l’année précédente, contre 37% en 2023 et 32% en 2022 » (“American Adults Express Increasing Anxiousness in Annual Poll; Stress and Sleep are Key Factors Impacting Mental Health”, Psychiatry.org, 1er mai 2024).

Pensez-y. Non seulement le nombre de personnes anxieuses augmente, mais ces chiffres représentent une part importante de la population américaine. Quels sont les motifs de stress ?

« Les adultes sont particulièrement inquiets de l’actualité (70%), notamment de l’économie (77%), des élections américaines de 2024 (73%) et de la violence armée (69%). Interrogés sur une liste de facteurs liés au mode de vie susceptibles d’avoir un impact sur leur santé mentale, les adultes déclarent le plus souvent que le stress (53%) et le sommeil (40%) ont le plus d’impact sur leur santé mentale. Les jeunes adultes (18-34 ans) sont plus susceptibles que les adultes plus âgés (50+) de dire que les relations sociales ont le plus grand impact sur leur santé mentale… “Vivant dans un monde où l’on entend constamment parler de troubles mondiaux et locaux, une certaine anxiété est naturelle et attendue”, a déclaré le président de l’APA, Petros Levounis… “Mais ce qui ressort ici, c’est que les Américains éprouvent plus de sentiments d’anxiété que les années précédentes” » (Ibid.).

Et il ne s’agit pas seulement des Américains. L’Organisation mondiale de la Santé a noté en septembre 2023 qu’en 2019, plus de 300 millions de personnes dans le monde souffraient d’un certain type de trouble anxieux (“Anxiety disorders”, Who.int, 27 septembre 2023).

Le fait est que beaucoup d’entre nous ont aujourd’hui besoin d’une pause. Mais il n’est pas nécessaire d’attendre le Millénaire pour connaître le repos de Dieu. Bien sûr, la société ne changera pas pour vous. Mais Dieu peut vous donner du repos même si vous vivez dans un monde de péché et de troubles. Remarquez ce que Jésus dit dans Matthieu 11 :28-30 :

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. »

Jésus-Christ promet de nous aider à porter notre fardeau pour nous. Il promet de marcher à nos côtés et de nous aider. Mais nous devons placer notre foi et notre confiance en Lui. Nous devons nous tourner vers Lui, demander Son aide et faire notre part pour tourner nos cœurs vers Sa volonté, et non la nôtre. Si nous faisons cela, Il nous donnera une paix qui dépasse l’entendement humain. Remarquez Philippiens 4 :6 : « Ne vous inquiétez de rien ».

Plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas ? Quand les factures s’accumulent, et que l’on est stressé et fatigué, et que l’on a des problèmes de santé chroniques, comment peut-on ne pas s’inquiéter de rien ? Eh bien, en regardant au-delà de nous-mêmes et en nous concentrant sur ce que Dieu fait déjà dans nos vies. Remarquez encore Philippiens 4 :6 : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. »

Dieu veut que nous nous tournions vers Lui comme source de force dans les moments difficiles. Mais lorsque nous demandons des bénédictions à Dieu, il est important de nous arrêter et de penser : « Qu’est-ce que Dieu a déjà fait dans ma vie ? Que fait-Il en ce moment même ? » C’est étonnant comme cela change notre perspective lorsque nous Le remercions pour ce qu’Il fait déjà. Poursuivons avec Philippiens 4 :7 : « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

Si nous recherchons Sa volonté et sommes reconnaissants pour ce qu’Il fait maintenant, Il nous donnera de la force. Même dans des circonstances difficiles, nous pouvons avoir un sentiment de paix et de tranquillité, grâce à l’Esprit de Dieu.

Ce n’est pas tout. Si nous donnons notre vie à Dieu, nous pouvons nous préparer à un avenir magnifique. Qu’est-ce que j’entends par là ? Je parle de régner avec le Christ dans le repos millénaire. C’est la destinée des saints. Remarquez Luc 19 :12-13 :

« Il dit donc : Un homme de haute naissance s’en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l’autorité royale, et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. »

Jésus vint la première fois pour transmettre la vérité à Ses disciples et donner Sa vie pour nos péchés. Il fut ressuscité et est désormais assis à la droite du Père. Jésus se prépare à revenir. Que doivent faire Ses serviteurs en attendant ? Utiliser Son Esprit pour accomplir Son œuvre et se préparer spirituellement à Son retour. Remarquez quelle est la récompense pour ceux qui se préparent avec succès. Nous la retrouvons dans Luc 19 :17 : « Il lui dit : C’est bien, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes. »

Comprenez-vous cela ? Au retour du Christ, la destinée des chrétiens pardonnés, obéissants et convertis, est de régner avec Lui dans la gloire sur la Terre. Voyez-vous, si nous saisissons cette vision et si nous nous soumettons à une vie de service pour le Christ, nous pouvons contribuer à apporter de l’espoir et du réconfort à ce monde troublé. Ce faisant, nous pouvons expérimenter le repos que le Christ offre à ceux qui Lui soumettent leur vie. Quelle fantastique opportunité pour ceux qui ont des yeux pour voir !

Voici un passage prophétique de ce Millénium à venir, que l’on trouve dans Ésaïe 26 :1-2 : « En ce jour, on chantera ce cantique dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte ; il nous donne le salut pour murailles et pour remparts. Ouvrez les portes, laissez entrer la nation juste et fidèle. » Mais remarquez, plus loin dans Ésaïe 26 :3 : « Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur toi, car il se confie en toi » (Darby).

Il s’agit d’une description de ce que sera la vie à cette époque, pendant le règne juste du Christ sur la Terre. Mais elle décrit aussi les bénédictions que nous pouvons expérimenter dès maintenant, le repos et la paix, si nous sommes couverts par le sang versé du Christ et pardonnés de nos péchés, et si nous marchons avec Dieu, si nous Lui obéissons, si nous nous souvenons de Son jour de sabbat, si nous gardons notre esprit fixé sur Lui et si nous Lui faisons confiance. Nous prions de tout cœur pour que vous puissiez régner avec le Christ en ce Jour glorieux et faire l’expérience de la force et de la puissance de Son Esprit et de Son repos dans votre vie dès à présent.

N’oubliez pas de vous procurer un exemplaire gratuit de notre brochure Le merveilleux monde de demain. Il vous suffit de commander en ligne sur MondeDemain.org.


Des compétences générales pour réussir



Quelles valeurs transmettons-nous à la prochaine génération, en particulier à nos propres enfants ? Comment les préparons-nous à mener une vie réussie ?

Pages