Rod McNair

Pour un meilleur mariage

La question du mariage nous concerne tous. Peu importe où nous en sommes dans notre vie, quel que soit notre âge ou l’état de notre mariage, ou même si nous ne sommes pas mariés du tout. Pourquoi ? Nous le découvrirons ensemble dans l’émission d’aujourd’hui du Monde de Demain.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Votre mariage est-il en crise ? Vous disputez-vous et vous querellez-vous constamment avec votre conjoint ? Les plus petits sujets semblent-ils dégénérer en grosses disputes ? Nombreux sont ceux qui souffrent en silence dans un mariage marqué par les conflits et la douleur. Vous êtes peut-être l’une de ces personnes. Vous pensez peut-être que la situation est désespérée et qu’il n’y a rien à faire. Avant de baisser les bras, restez à l’écoute.

D’autre part, si votre mariage est satisfaisant, si vous vous entendez bien avec votre conjoint, mais que vous sentez que vous pourriez être plus proches, si vous souhaitez franchir un cap, cette émission est également faite pour vous.

Si vous décrivez votre mariage comme harmonieux et épanouissant, pourrait-il encore être meilleur ? Je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que même les mariages heureux, entre des personnes imparfaites, peuvent toujours s’améliorer.

Même si vous n’êtes pas marié, si vous ne vous marierez jamais ou n’avez aucun intérêt pour le mariage – si tel est le cas – ne zappez pas. Croyez-le ou non, ce que nous allons aborder aujourd’hui s’applique également à vous.

La question du mariage nous concerne tous. Peu importe où nous en sommes dans notre vie, quel que soit notre âge ou l’état de notre mariage, ou même si nous ne sommes pas mariés du tout. Pourquoi ? Nous le découvrirons ensemble dans l’émission d’aujourd’hui du Monde de Demain.

Mais avant cela, munissez-vous de quoi noter, car plus tard dans l’émission, je vous donnerai la possibilité de commander gratuitement votre exemplaire de notre ouvrage intitulé Le plan divin pour un mariage heureux.

Rejoignez-moi aujourd’hui au Monde de Demain. Nous apprendrons comment améliorer son mariage.

Je reviens tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde, à travers les pages de la Bible.

Le pourcentage de personnes mariées est en baisse

Le mariage est en crise. Jamais, il n’a semblé aussi mal compris, mal appliqué, voire ridiculisé. L’institution elle-même subit une transformation dramatique sous nos yeux, dans le monde moderne. Voyez ce que dit le site Internet ourworldindata.org :

« Au cours des dernières décennies, l’institution du mariage a davantage changé qu’au cours des milliers d’années précédentes […] Le pourcentage de personnes qui se marient est en baisse dans de nombreux pays du monde » (“Mariages et divorces”, ourworldindata.org, février 2025).

En effet, lorsqu’on observe la baisse des taux de mariage dans le monde entier, c’est une tendance choquante et inquiétante. Et extrêmement préoccupante, car le mariage est l’un des fondements de la société. Mais d’où vient le mariage ?

Certains considèrent le mariage comme une invention humaine – quelque chose que nos ancêtres, il y a des milliers d’années, pensèrent être une bonne idée. Vous savez, l’image du mariage qui commence avec l’homme des cavernes ramenant la femme qu’il a choisie dans sa grotte pour en faire son épouse. Le reste appartient à l’histoire. Est-ce vraiment ainsi que le mariage a commencé ?

La vérité c’est que le mariage n’a pas été inventé par l’homme mais par Dieu Lui-même. Nous trouvons cela dans la Genèse :

« Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme » (Genèse 2 :20-22).

Il s’agissait des premiers humains, et non de Néandertaliens traînant leurs compagnes par les cheveux. Le mariage a été conçu pour créer un lien de confiance et de loyauté entre un homme et une femme qui se sont engagés l’un envers l’autre pour la vie. Il s’épanouit dans un climat de vertu, d’honnêteté et de transparence. Il a été conçu pour devenir le tremplin pour élever des enfants qui grandissent en apprenant le respect et la décence de leurs parents.

Imaginez une société où des milliers, voire des millions d’unités familiales sont bâties sur ce type de fondation stable et solide. Pensez aux avantages considérables pour la société dans son ensemble. Des adultes matures, équilibrés et honnêtes, fiables au travail et dans la communauté. Où ont-ils appris ces traits de caractère ? Dans un foyer chrétien, auprès de parents qui ont bâti ensemble un mariage solide.

Voyez-vous, tout commence à la maison. L’environnement familial repose sur le mariage qui a été institué par Dieu.

Alors, si vous voulez améliorer votre mariage, vous devez commencer par le commencement. Ce début est notre première clé aujourd’hui :

Clé n°1 pour améliorer son mariage : reconnaître que le mariage provient de Dieu

Ce point peut sembler simple. Mais les conséquences sont profondes. Si nous reconnaissons que Dieu est l’auteur du mariage, cela signifie qu’Il peut en définir les règles. Non, ce n’est pas un quelconque arrangement entre deux personnes qui s’aiment, quelle que soit leur définition de l’amour. Ce n’est pas l’union d’un homme avec un autre homme, ou d’une femme avec une autre femme. Non, Dieu définit le mariage comme une alliance spéciale, à vie, entre un homme et une femme.

Reconnaître que le mariage est une institution établie par Dieu, détermine aussi ce qui constitue un comportement approprié au sein de cette relation. Tout comme Dieu a institué le mariage, Dieu a aussi institué la sexualité. Dieu a conçu la sexualité pour qu’elle soit exclusivement réservée entre un homme et une femme dans le cadre de la relation conjugale. Remarquez ce que Jésus a dit dans Matthieu 5 :31-32 :

« Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère. »

Le terme « infidélité » dans ce passage a été traduit du terme grec pornea, lequel comprend l’adultère répété, un mode de vie marqué par l’infidélité. Pornea – d’où vient le mot « pornographie » – pourrait aussi certainement inclure une addiction à la pornographie si la personne refuse d’y renoncer.

Reconnaître que Dieu a institué le mariage change tout. Cela signifie que nous nous tournons vers Lui pour savoir comment mener notre vie, même dans notre relation la plus intime. Cela signifie que nous recherchons même Sa perspective sur le divorce. Comme le note Malachie 2 :16 :

« Car je hais la répudiation, dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Éternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles ! »

Dieu déteste le divorce parce qu’Il sait à quel point il nuit à la famille. Il veut nous aider à l’éviter.

Alors, si vous voulez améliorer votre mariage, vous devez savoir par où commencer. Que votre mariage soit perturbé ou qu’il soit globalement heureux mais qu’il pourrait être meilleur, nous avons une feuille de route pour l’améliorer. Tout commence par la reconnaissance de Dieu en tant que Créateur. C’est Lui qui l’a conçu. Il sait comment le faire fonctionner au mieux.

Quelle est la clé suivante ?

Clé n°2 pour améliorer son mariage : s’engager envers son conjoint

Il fut un temps, même récent, où l’on pensait que le mariage l’était à vie. D’où venait cette idée ? De la Bible. Dans Romains 7 :2, il est dit : « Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. » Il ne s’agit pas d’une idée créée par l’homme. Dieu a défini le mariage comme un engagement à vie. Une alliance sacrée.

Lorsque Jésus était sur Terre, les Juifs l’interrogèrent sur le mariage, et plus particulièrement sur le divorce. Notez Sa réponse dans Marc 10 :6-9 : 

« Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme ; c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair […] Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. »

Mais aujourd’hui, les attentes sont très différentes. La mentalité, trop souvent, est la suivante : « Je t’aimerai tant que tu m’aimeras ». Ou encore : « Je resterai avec toi tant que mes besoins seront comblés ». Certains cherchent à se libérer d’un mariage s’ils estiment ne plus aimer leur conjoint. Voyez-vous les failles de chacune de ces attitudes ? Ils fixent une limite à l’engagement qu’ils ont pris.

Avant d’aller plus loin, permettez-moi de m’expliquer : Le Christ dit qu’il y a des cas où la relation conjugale est irrémédiablement brisée. Le mal est fait et il est très difficile de le réparer. Comme nous l’avons déjà mentionné, l’un de ces cas est celui où l’un des partenaires est tombé dans l’immoralité sexuelle et ne se repent pas. C’est un motif valable de divorce.

Un autre exemple se trouve dans les écrits de l’apôtre Paul. Il s’adresse aux chrétiens mariés à des non-croyants et dit, dans 1 Corinthiens 7 :15 : « Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix. »

En d’autres termes, il arrive que l’autre personne ait clairement fait savoir qu’elle n’a plus l’intention d’honorer son engagement conjugal. Malgré le temps, les conseils et la persévérance du partenaire engagé, l’autre personne en a fini. Peut-être abandonne-t-elle son conjoint ou sa conjointe. Ou bien elle est terriblement violente. Dans de tels cas, comme l’explique Paul, il convient de dissoudre le mariage.

Mais en vérité, de nos jours, trop de mariages terminent en divorces simplement parce que deux personnes ne parviennent pas à s’entendre. Dans de nombreux cas, ces mariages pourraient être sauvés, voire améliorés, avec un peu plus de patience et de persévérance.

Une étude fascinante menée au Royaume-Uni a été mentionnée par la Fondation pour le mariage en février 2017. La Fondation pour le mariage est une organisation britannique qui milite en faveur de politiques de soutien au mariage et à la famille. Voici ce qu’elle a découvert :

« Il est communément admis que “rester ensemble dans un mariage malheureux” condamne les couples à une vie misérable » (“Couples on the Brink”, marriagefoundation.org.uk, février 2017).

C’est l’hypothèse la plus répandue, mais l’étude a montré que dans la plupart des cas, ce n’est tout simplement pas vrai. L’étude a suivi un groupe de 10 000 parents ayant des enfants nouveau-nés, en se concentrant sur un petit sous-ensemble de ce groupe qui décrivait son mariage comme « malheureux ». Quels ont été les résultats de l’étude ?

« Parmi cette petite minorité, 30% se sont séparés dans les dix ans. Parmi ceux qui sont restés ensemble, deux tiers ont déclaré qu’ils étaient désormais heureux et seulement 7% étaient encore malheureux » (Ibid.).

Avez-vous compris ? En d’autres termes, même si vous rencontrez des difficultés dans votre mariage, même si vous vous sentez malheureux, n’abandonnez pas. Vous traverserez parfois des périodes de stress et de difficultés intenses. La solution n’est généralement pas d’abandonner, mais de travailler ensemble, d’apprendre de ses erreurs et d’essayer de comprendre ce que vous même faites mal, personnellement, et de persévérer. Dans la plupart des cas, la situation s’améliorera.

Ce qui nous ramène à l’objet de cette section : S’engager envers son conjoint. Si nous nous engageons dans le mariage avec un plan pour s’en sortir – si le divorce est une option en cas de difficultés – alors il est plus probable qu’un jour nous ayons recours à cette option.

En revanche, si nous nous engageons dans le mariage avec l’état d’esprit suivant : « Je m’engage dans ce mariage jusqu’à la mort. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il fonctionne. Même si les temps sont durs, je ne considérerai pas le divorce comme une échappatoire. » Cela changera radicalement notre perspective. Lorsque nous serons confrontés aux tempêtes de la vie, nous mettrons tout en œuvre pour que notre mariage fonctionne. Nous redoublerons d’efforts. Nous ferons appel à un conseiller conjugal. Nous ferons preuve d’humilité et essayerons de trouver des solutions ensemble.

Mon épouse et moi avons été bénis d’avoir des parents dont le mariage est resté solide et qui ont été fidèles l’un à l’autre pendant des décennies. Ils nous ont donné de bons exemples. Mais nous avons aussi beaucoup d’amis qui n’ont pas eu ce même privilège. Pourtant, je sais que certains de nos amis, dans leur propre mariage, se sont fixé comme objectif spécifique et déterminé de ne pas suivre le même chemin que leurs parents. Ils ne veulent même pas envisager que le divorce soit une option.

Encore une fois, comprenez bien. Dieu ne cautionne pas que vous restiez dans une relation qui est physiquement violente ou dans laquelle votre conjoint n’a pas l’intention d’assumer ses responsabilités au sein de l’alliance matrimoniale. Mais d’après notre expérience, beaucoup de couples se séparent alors qu’ils auraient pu sauver leur relation. Avec un peu plus de persévérance. Un peu plus de patience. Et un peu plus d’engagement.

Je sais que ce que je dis n’est pas facile. Même un bon mariage sera mis à l’épreuve. Nous sommes tous humains. Nous commettons tous des erreurs. Nous disons et faisons des choses que nous ne devrions pas dire ou faire. Mais nous devons comprendre que nous vivons dans une génération qui minimise l’importance de l’engagement. C’est un signe de notre époque. L’engagement dans nos relations est si important. Pas seulement dans le mariage, mais dans toutes nos relations. Le manque d’engagement à se considérer les uns les autres avec intégrité et respect est l’un des traits de caractère qui déchirent la société. Remarquez ce que l’apôtre Paul a prophétisé dans 2 Timothée 3 :1-4 :

« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu ».

Ce que Paul décrit, c’est un monde où le plus grand engagement des hommes est envers eux-mêmes, la satisfaction de leurs désirs. C’est ce qui décrit trop souvent notre monde actuel. Nous devons donc redoubler d’efforts pour apprendre à nous engager envers notre conjoint.

Cela nous amène à la clé suivante :

Clé n°3 pour améliorer son mariage : donner 100%

Lors d’un mariage traditionnel en Occident, c’est le père qui offre la mariée. C’est un moment émouvant lorsque le père accompagne dans l’allée la jeune femme qu’il a élevée, alors qu’elle entre dans une nouvelle phase de sa vie avec son futur mari. Le lien entre un père et sa fille est très spécial. Et c’est un moment unique lorsqu’il la conduit à l’autel pour la confier à son futur mari.

Mais trop de gens ne comprennent pas qu’après le mariage, ils doivent se donner l’un à l’autre pleinement. En tant que mari ou épouse, ils doivent s’engager dans le mariage non pas avec un état d’esprit égoïste, mais plutôt avec l’attitude de se donner à 100% à leur conjoint. Remarquez la déclaration de Paul, citant Jésus, dans Actes 20 :35 : « et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »

Lorsque nous comprenons cela et que nous l’appliquons, nous créons une dynamique puissante qui peut revitaliser même un mariage en difficulté. Même un mariage qui a traversé une mauvaise passe. C’est un antidote : Le mariage consiste à se donner à 100%, et non à exiger ce dont on a besoin.

Certains ont décrit le mariage comme une proposition 50/50. Si vous donnez 50% et que votre partenaire donne 50%, vous vous rencontrerez au milieu. Dans la pratique, cela ne fonctionne pas. Que se passe-t-il dans une relation 50/50 ? Eh bien, nous donnons tous les deux jusqu’à un certain point, puis nous nous arrêtons. Et nous attendons de l’autre personne qu’elle nous rejoigne. C’est le problème d’un mariage 50/50. C’est comme si deux personnes se tenaient aux deux extrémités d’un pont inachevé enjambant une rivière. Les deux personnes se tiennent sur les bords, regardant le gouffre qui les sépare, se demandant pourquoi l’autre personne n’en fait pas plus. Et pendant ce temps, le gouffre qui les sépare semble s’élargir de plus en plus. Cela décrit-il parfois votre expérience ?

Permettez-moi de vous présenter un meilleur modèle. Il s’agit d’un modèle dans lequel chaque personne se donne à 100%. Cela signifie que je donne 100%, quoi que fasse mon conjoint. Je vais donner même si je n’en ai pas envie et même si, pour l’instant, j’ai l’impression que l’autre personne ne le mérite pas. L’apôtre Paul l’explique dans Éphésiens 5 :33 : « Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. »

Paul ne dit pas : « Maris, aimez votre femme si elle vous aime en retour ». Pourtant, trop souvent, c’est ainsi que nous agissons en tant que maris. Si nous ne nous sentons pas aimés, pourquoi devrions-nous nous sacrifier davantage ? Si elle se montre désagréable ou critique, pourquoi devrais-je essayer d’être patient et aimant ? Mais c’est un raisonnement erroné. Nous devons plutôt faire ce que Paul a dit. Nous devons aimer notre épouse, un point c’est tout. Surtout lorsqu’elle n’est pas particulièrement aimable. C’est à ce moment-là que notre amour est mis à l’épreuve. Et franchement, c’est là que notre épouse a le plus besoin de notre patience et de notre amour. Si vous êtes prêt à faire cela, si vous êtes prêt à la chérir et à lui témoigner votre affection, et à lui faire savoir qu’elle compte pour vous. Ne vous moquez pas d’elle, ne la rabaissez pas et ne lui parlez pas avec arrogance de ses émotions. Si vous êtes prêt à faire cela, vous serez peut-être surpris de voir à quel point votre relation peut être revitalisée et même approfondie.

Et vous, les épouses ? Avez-vous remarqué la même règle pour les femmes ? Paul ne dit pas : « Femmes, respectez votre mari s’il répond à vos besoins à ce moment précis ». Et pourtant, trop souvent, c’est ainsi que les épouses peuvent aussi réagir. Si vous ne vous sentez pas aimée, vous pouvez vous dire : pourquoi devrais-je le respecter ? Il n’est pas très gentil avec moi, pourquoi devrais-je essayer de le soutenir ? Mais ce n’est pas non plus la bonne façon de penser. Vous devez plutôt faire ce que Paul a dit. Respectez votre mari, un point c’est tout. Surtout lorsqu’il n’est pas dans son assiette. C’est à ce moment-là que votre patience est mise à l’épreuve. Et c’est là qu’il a le plus besoin de votre respect et de votre soutien. Les hommes aspirent au respect, et non à se sentir stupides ou incompétents. Si vous faites de votre mieux pour témoigner du respect à votre mari, et si vous persévérez dans cette voie, vous serez peut-être surprise de voir son attention et son amour pour vous croître et s’épanouir.

Cette dynamique est expliquée par l’auteur et conseiller conjugal Emerson Eggerichs. Comme il l’explique dans son livre L’amour et le respect :

« Souvent, nous nous focalisons sur nos propres besoins et n’accordons pas l’attention qu’il faut aux besoins de l’autre. La femme a besoin d’amour ; elle n’essaie pas d’être irrespectueuse. Le mari a besoin d’être respecté ; il n’essaie pas de ne pas être affectueux. Une fois que vous avez compris ce principe de base, que le problème n’est pas du tout là où on le croit, vous êtes bientôt prêt à déchiffrer le code [entre un mari et une épouse] » (L’amour et le respect, Emerson Eggerichs, éditions Ministère Multilingue International, p. 45, traduction Corinne Chaumeau).

Ce principe est inspiré directement des Écritures, du livre des Éphésiens. Essayez-le. Testez-le. Vous pourriez être surpris des résultats. Cela nous amène à notre dernière clé, c’est-à-dire :

Clé n°4 pour améliorer son mariage : l’Église épousera le Christ

Revenons à l’épître aux Éphésiens pour voir cela. Alors que Paul donnait des instructions aux maris et aux épouses, il a expliqué la signification ultime du mariage. Remarquez Éphésiens 5 :32 : « Ce mystère est grand : je dis cela par rapport à Christ et à l’Église. »

Voyez-vous, le mariage n’a pas seulement été conçu pour créer des relations stables et solides au sein du foyer. Il sert en fait de modèle pour nous aider à comprendre notre relation avec le Christ. Le dessein de Dieu, c’est que nous, fidèles serviteurs de Dieu, puissions faire partie de l’Épouse du Christ, pour L’épouser à Son retour. Cela est expliqué dans Apocalypse 19 :7-8 :

« Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. »

Le mariage ne sert pas seulement à fonder une bonne famille ici et maintenant. Il sert de feuille de route pour nous permettre d’accomplir notre destinée, qui est de faire partie du Royaume de Dieu et d’épouser le Christ. Dieu institua le mariage. Pas seulement comme une institution physique, mais comme le reflet de notre relation avec notre Sauveur. Nous devons nous engager envers Lui en tant que Dieu vivant et aimant. Nous devons donner notre vie entièrement à Dieu et au Christ dans une totale et humble obéissance.

De plus, si nous sommes des chrétiens fidèles dans cette vie, nous aurons l’opportunité de participer au gouvernement des nations sous l’autorité du Christ, au cours du Millénium. À cette époque, d’innombrables millions d’hommes et de femmes auront besoin d’apprendre à vivre une vie selon Dieu et épanouie. Les êtres humains qui survivront à la tribulation et au Jour de l’Éternel, et qui entreront dans l’époque glorieuse du Millénium en tant qu’êtres humains, découvriront, souvent pour la première fois, ce que signifie s’aimer vraiment les uns les autres. Et en plus, aimer leur conjoint. Des mariages meilleurs et plus épanouis seront la marque du règne millénaire du Christ. Et vous et moi serons là pour aider le Christ à faire de cette vision une réalité.


La solitude : une nouvelle épidémie ?

Une nouvelle épidémie silencieuse affecte notre monde aujourd’hui. Je ne parle pas d’une nouvelle variante du Covid-19. En fait, il ne s’agit pas du tout d’un virus ou d’une maladie. Rejoignez-moi aujourd’hui au Monde de Demain, pour discuter du problème et de la solution ultime à « La solitude : une nouvelle épidémie ».

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Les preuves d’une épidémie de solitude

Une nouvelle épidémie silencieuse affecte notre monde aujourd’hui. Je ne parle pas d’une nouvelle variante du Covid-19. En fait, il ne s’agit pas du tout d’un virus ou d’une maladie. Elle ne se transmet pas par la toux ou les éternuements, et les mesures de confinement n’y changeront rien. De quoi s’agit-il ? Comment en êtes-vous affecté ?

Il s’agit de l’épidémie de la solitude. Vous vous dites peut-être : « De quoi parlez-vous ? Ce n’est pas une épidémie. Nous en faisons tous l’expérience de temps à autre. » Mais c’est différent. Je parle d’un sentiment chronique d’isolement et de déconnexion des autres, de toute forme de communauté, de tout ce qui a un sens dans la vie.

Pourquoi des millions de personnes ne se sentiraient-elles pas vides et seules dans le monde d’aujourd’hui ? Après tout, on a enseigné à des générations entières que la vie n’a pas de but et que nous sommes le fruit du hasard. À propos de la théorie de l’évolution de Charles Darwin, feu l’écrivain de science-fiction Arthur Clarke a écrit un jour : « Deux possibilités existent : soit nous sommes seuls dans l’Univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux hypothèses sont tout aussi effrayantes » (Citations.ouest-france.fr). Plus récemment, le biologiste évolutionniste Richard Dawkins a écrit, dans Le fleuve de la vie :

« L’Univers que nous observons a exactement les propriétés auxquelles on peut s’attendre s’il n’y a, à l’origine, ni plan, ni finalité, ni mal, ni bien, rien que de l’indifférence aveugle et sans pitié » (Le fleuve de la vie, Richard Dawkins, éditions Hachette, p. 150, traduction Lê Thiên-Nga).

Peut-être y a-t-il une raison pour laquelle tant de personnes se sentent chroniquement seules aujourd’hui. Peut-être que notre société a absorbé les fables de l’évolution. Elles influencent profondément notre façon de concevoir notre place dans l’Univers, dans la société et même dans notre propre foyer.

Vous faites peut-être partie des millions de personnes qui souffrent aujourd’hui d’un sentiment d’isolement et de solitude. Si c’est le cas, prenez courage. Vous n’êtes pas seul. Il y a de l’aide, surtout dans les pages de la Bible.

Rejoignez-moi aujourd’hui au Monde de Demain, pour discuter du problème et de la solution ultime à « La solitude : une nouvelle épidémie ».

Je reviens tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à comprendre votre monde à travers les pages de la Bible.

Une épidémie ravage notre monde, et elle s’appelle la solitude. Sommes-nous en train de l’exagérer ? Après tout, une épidémie est une crise sanitaire hors de contrôle où les gens tombent malades et meurent – et en grand nombre. Bien sûr, tout le monde se sent seul de temps à autre. Déclarer une « épidémie de solitude » est-il une exagération ? Oui, selon un article paru le 24 janvier 2025 dans The Atlantic, intitulé « Le mythe d’une épidémie de solitude ». L’auteur dit :

« Personne ne vous en voudra de penser que nous nous trouvons au beau milieu d’une situation d’urgence sans précédent en matière de solitude à l’échelle mondiale. Le Royaume-Uni et le Japon ont nommé des “ministres de la solitude” pour s’attaquer au problème. En 2023, l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré que la solitude était un problème urgent de santé publique, et le ministre de la santé du président Joe Biden, Vivek Murthy, posta un avis mettant en garde contre une “épidémie de solitude”. Les commentateurs américains y brossent le sombre portrait d’une nation qui s’effondre dans un isolement croissant et un désespoir grandissant. Et les sondages suggèrent que beaucoup de gens se sentent seuls, au moins de temps à autre. »

Mais s’agit-il d’une épidémie ? L’auteur explique qu’il est difficile de quantifier un phénomène tel que la solitude, surtout lorsqu’on essaie de le comparer à des tendances historiques. Les attentes des gens en matière de relations sont peut-être différentes aujourd’hui de ce qu’elles étaient il y a une génération ou deux. C’est indéniable.

Parler d’une épidémie de solitude constitue-t-elle une tendance passagère, un nouveau train en marche qu’il faut prendre ? Ou y a-t-il une véritable raison à cela ? Quoi qu’il en soit, certains gouvernements prennent la question très au sérieux.

Comme le mentionne l’article, le gouvernement britannique a chargé l’un de ses ministres du Parlement de s’attaquer au problème croissant de la solitude et de l’isolement social dans la société britannique. Croyez-le ou non, le gouvernement britannique a depuis lors dépensé plus de 80 millions de livres pour étudier et combattre ce problème (“Britain is in a loneliness epidemic - and young people are at the heart of it”, telegraph.co.uk, 29 février 2024).

Lorsque l’on considère la solitude comme un mal sociétal, il n’est pas surprenant que les personnes âgées nous viennent à l’esprit. Après tout, les personnes âgées doivent souvent faire face à la perte d’un conjoint et vivre seules. Elles sont souvent confrontées à des problèmes de santé importants. L’isolement et la solitude ne font qu’aggraver la situation. Les membres de la famille peuvent se trouver à des centaines de kilomètres. Il arrive aussi qu’ils n’aient aucun contact avec eux. Certains divorcent, même à un âge avancé.

Le site Internet de l’Association américaine de personnes à la retraite fait état d’une augmentation spectaculaire des « divorces grisonnants ». Remarquez :

« Une nouvelle analyse des données sur le divorce entre 1990 et 2021, publiée en juillet par le Centre national de recherche pour la famille et le mariage de l’université de Bowling Green, révèle que les taux de divorce des personnes âgées de 45 ans et plus ont augmenté au cours de cette période […] L’augmentation la plus significative des taux de divorce concerne les personnes âgées de 65 ans et plus : Le taux a triplé entre 1990 et 2021. À ces âges plus avancés, les taux de divorce chez les femmes ont presque quadruplé […] Les adultes [plus âgés] “sont maintenant confrontés à des taux de divorce record” » (“Divorce Skyrocketing Among Aging Boomers”, aarp.org, 6 septembre 2023).

Ainsi, l’augmentation du nombre de divorces est également un facteur qui contribue à accroître le sentiment d’isolement et de déconnexion chez les personnes âgées d’aujourd’hui.

Même dans les meilleures circonstances, avec des contacts réguliers de la part de la famille et d’amis aimants, vieillir est un défi. Mais les personnes âgées ne sont pas les seules à souffrir de l’isolement.

En 2021, le gouvernement japonais a institué un ministère de la solitude, à l’instar de la Grande-Bretagne. Son objectif spécifique est de s’attaquer au taux de suicide croissant chez les personnes âgées, les femmes actives, les travailleurs à temps partiel et les chômeurs. La pandémie de Covid-19 a également aggravé le problème de l’isolement social. Makoto Watanabe, est professeur de communication à l’université Bunkyo de Hokkaido. Dans un article pour le Deutsche Welle, il explique le problème de la marginalisation des hommes en raison des difficultés économiques :

« Il existe une “génération perdue” composée de milliers d’hommes âgés de 40 à 50 ans, principalement, qui n’ont pas pu trouver un bon emploi lorsqu’ils ont quitté l’école en raison de la mauvaise conjoncture économique et qui sont restés à la maison depuis lors. Le nombre de familles monoparentales et de “hikikomori” – les reclus sociaux – augmente rapidement depuis de nombreuses années » (“Japan: ‘Minister of loneliness’ tackles mental health crisis”, dw.com, 23 avril 2021).

Il y a donc des facteurs économiques qui alimentent la tendance à la solitude. Le chômage et les effets persistants de la pandémie du Covid y contribuent. Ce n’est pas seulement le lot du monde occidental. Ce qui est peut-être encore plus alarmant, c’est le nombre de jeunes adultes qui souffrent de solitude chronique à des taux encore plus élevés que les personnes âgées. C’est ce qui ressort d’une enquête de NBC News :

« 29% des adultes américains de moins de 30 ans déclarent se sentir seuls ou isolés de leur entourage en permanence ou la plupart du temps. De même, 26% des membres de la génération suivante, les 30-44 ans, disent se sentir seuls ou isolés constamment ou la plupart du temps. En revanche, seuls 15% des répondants à l’enquête appartenant à la génération X, c’est-à-dire les personnes âgées de 45 à 64 ans, ont déclaré se sentir seuls ou isolés la plupart du temps ou tout le temps, et seuls 8% des personnes âgées de 65 ans et plus ont déclaré la même chose » (“Poll: Young Americans are more likely to feel lonely, anxious about the future”, nbcnews.com, 28 avril 2025).

Un article similaire paru dans le Telegraph dressait le même constat au Royaume-Uni. Publié le 29 février 2024, il s’intitulait « La Grande-Bretagne est en proie à une épidémie de solitude – et les jeunes en sont les plus touchés ».

Il semble donc qu’il se passe quelque chose. Paradoxalement, cela se produit à une époque où les connexions sont de plus en plus nombreuses grâce à l’Internet et aux smartphones. La solitude semble augmenter dans tous les domaines.

La Bible nous éclaire au sujet du fléau de la solitude

Mais pourquoi cela se produit-il ? Qu’est-ce qui se cache derrière ? La Bible peut-elle nous éclairer sur ce fléau grandissant ?

De nombreux experts avancent des hypothèses sur les raisons de l’augmentation de l’épidémie de solitude. Ils citent notamment le temps accru passé en ligne, la diminution des contacts interpersonnels, la mobilité accrue de notre société et la pandémie.

Tout cela est vrai – ces facteurs ont certainement contribué à l’épidémie de solitude. Mais la plupart des experts négligent de chercher dans la Bible l’explication des causes de nos problèmes. Pourtant, la Bible est le fondement de la compréhension. C’est vers elle que nous devrions nous tourner en premier lieu lorsque nous cherchons à discerner les réponses aux grandes questions de la vie. C’est vers elle que nous devons nous tourner lorsque nous nous demandons pourquoi le monde est tel qu’il est.

Remarquez une déclaration intéressante que Jésus fit dans Matthieu 24 :10-12, en parlant des conditions à la fin de notre ère : « Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres […] Et, parce que l’iniquité se sera accrue, l’amour du plus grand nombre se refroidira. »

Est-ce là une description de notre monde actuel ? Nous sommes choqués de constater le manque d’empathie de certaines personnes aujourd’hui, comme en témoignent nos médias. Jésus prédit que le monde dans les derniers jours serait un monde dans lequel l’amour se refroidira. Sommes-nous en train d’assister aux premiers stades de cet effondrement de la société ?

Remarquez ce que l’apôtre Paul a écrit à Timothée dans 2 Timothée 3 :1 : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. » Le terme « temps difficiles » peut également être traduit par « une période de stress ». Des temps d’épreuve ont été prédits juste avant le retour du Christ. Paul a ensuite décrit quelques-unes des raisons pour lesquelles ces temps seraient difficiles. Dans 2 Timothée 3 :2-3, nous lisons : « Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux ».

Ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux… Cela évoque une société où les gens sont de plus en plus polarisés et haineux les uns envers les autres. C’est la description de notre monde d’aujourd’hui. Ce n’est pas une coïncidence si ces conditions augmentent dans un monde où beaucoup n’ont aucun respect pour la Bible ou pour Dieu. Remarquez ce que dit l’apôtre Paul dans son épître aux Romains : « Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes » (Romains 1 :28).

Lorsque de nombreux membres de la société mettent de côté la connaissance de Dieu et le respect de Sa parole, de mauvaises choses se produisent. Nous en sommes témoins dans le monde d’aujourd’hui. Dans Romains 1 :29-31, Paul explique que, dans une telle société, les gens seraient :

« Remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde ».

Ceci décrit l’effondrement d’une société qui ne fonctionne plus et qui n’est plus bien connectée. Elle décrit une société où les gens ne font pas confiance à leurs dirigeants, aux médias, ni même aux membres de leur propre famille. Pourquoi notre société ne serait-elle pas dans cet état ? Depuis les années 1800, la théorie de l’évolution, qui propose une existence dépourvue de sens et de but, a été présentée comme un fait prouvé.

Permettez-moi de citer l’évangéliste et collaborateur de la revue du Monde de Demain, Douglas Winnail, et l’auteur de la brochure que nous proposons aujourd’hui, Le Dieu réel : Preuves et promesses. Il écrit à partir de la page 9 :

« Au cours des deux derniers siècles, la croyance en Dieu est devenue la cible des attaques de beaucoup d’intellectuels occidentaux […] Le philosophe allemand Nietzsche affirmait que “Dieu est une pensée”. Freud assimilait la croyance en Dieu à une forme de désordre mental […] L’athée H. L. Mencken assurait que “Dieu est le refuge constant des incapables, des laissés pour compte, des misérables”. Le dramaturge Tennessee Williams décrit Dieu comme un “délinquant sénile”. Dans les années 60, des théologiens réputés faisaient écho aux sentiments qu’exprimait Nietzsche pour finalement poser cette question : “Dieu est-Il mort ?” Le zoologiste d’Oxford, Richard Dawkins, dans un discours intitulé “Un cas scientifique contre Dieu”, soutenait qu’aucune évidence ne supportait la religion, et que les personnes les plus instruites admettaient cela. Il déclara que celui qui croyait au Dieu créateur était “scientifiquement illettré” » (Le Dieu réel : Preuves et promesses, Douglas Winnail, pages 9-10).

Faut-il s’étonner, une fois de plus, que notre société soit à la dérive, que beaucoup d’entre nous se sentent de plus en plus seuls, sans lien avec les autres et sans but dans la vie ? Après tout, depuis des générations, notre monde absorbe le message selon lequel nos vies n’ont pas de sens. À la page 11, M. Winnail ajoute : « Il a été prouvé que l’univers sans but des évolutionnistes n’était qu’un concept déprimant et vide. »

Il n’est pas étonnant que nous soyons de plus en plus nombreux à être déprimés et découragés. Le monde nous prêche que notre présence ici-bas n’a aucun sens.

Mais la Bible l’avait prédit. Dieu y prophétise une société spirituellement en faillite au temps de la fin. C’est ce à quoi nous assistons jour après jour. Il n’est pas surprenant, dans ce contexte, que nous assistions également à une épidémie de solitude et de désespoir.

Les solutions bibliques à la solitude

Alors, que pouvons-nous faire, vous et moi ? Existe-t-il une solution ?

Dans Genèse 2, nous lisons l’histoire du premier mariage. Après que Dieu créa Adam, remarquez ce qu’Il dit :

« L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui […] Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme » (Genèse 2 :18, 21-22).

Pensez-y. Lorsque Dieu créa Adam, Il lui octroya également une compagne. Et cela s’est fait à travers l’institution du mariage. C’est pourquoi Dieu dit qu’Il déteste le divorce. C’est ce que nous lisons dans Malachie 2 :16 : « Car je déteste le divorce, dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, et celui qui couvre son habit de violence » (Segond 21).

Le divorce brise les liens qui donnent aux familles – et aux communautés – leur force. Dans la crise de la solitude que connaît notre monde aujourd’hui, pourquoi les dirigeants ne sont-ils pas plus nombreux à plaider en faveur de mariages et de familles plus solides ? Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’experts sociaux qui appellent à la chasteté avant le mariage et à une alliance matrimoniale à vie ?

Ce serait un premier pas dans la bonne direction. Mais ce n’est pas tout. En fait, l’alliance entre un homme et sa femme est secondaire par rapport à l’alliance spirituelle que Dieu veut que nous contractions avec Lui. Lorsqu’un docteur de la Loi interrogea Jésus sur le plus grand commandement, Jésus donna une réponse très intéressante. Il affirma qu’on doit aimer les autres, aimer son prochain comme soi-même, y compris son épouse ou son mari. Mais ce qui est encore plus important, c’est d’aimer Dieu. Cette réponse se trouve dans Matthieu 22 :37-38 : « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. »

Nous devons avoir une relation étroite et intime avec Dieu. Pourtant, dans notre société moderne, nombreux sont ceux qui ont relégué Dieu au second plan. Comment s’étonner de l’épidémie de solitude, alors que nous avons écarté Dieu de nos vies ?

Tandis que Jésus traversait la pire épreuve de Sa vie, sur le point d’être arrêté, jugé et exécuté, Il donna un dernier encouragement à Ses disciples. Il savait que, dans leur faiblesse, ils l’abandonneraient au moment où Il en aurait plus besoin. Pourtant, dans Sa miséricorde et Sa bonté, Il ne les blâma pas. Au contraire, Il leur expliqua où Il plaçait Sa confiance. Remarquez, dans Jean 16 :32 : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. »

Vers qui Jésus se tourna-t-Il pour Le soutenir dans Ses heures les plus sombres ? Vers Son Père céleste.

Voyez-vous, Son Dieu – et notre Dieu – n’est pas seulement un puissant Souverain régnant sur l’Univers. Oui, Il a le pouvoir sur les éléments – le Soleil, la Lune, les étoiles, les montagnes, les océans, les animaux terrestres et aquatiques, les puissantes forces de la nature, visibles et invisibles.

Mais Il est aussi un Être aimant qui veut avoir une relation avec Ses enfants. Nous sommes Ses enfants. Il nous a créés. Il veut nous connaître. Pouvons-nous commencer à voir à quel point les fables évolutionnistes sont absurdes et irresponsables, lorsque de prétendus experts tentent de nous convaincre que nous vivons dans un monde dont personne ne se soucie vraiment, comme si nous étions seuls dans l’Univers froid et impitoyable ? C’est ce que dit Richard Dawkins, biologiste évolutionniste, dans son livre Le fleuve de la vie :

« La nature n’est pas cruelle, elle n’est qu’indifférente […] C’est l’une des leçons que nous avons le plus de mal à assimiler, nous, les humains. Nous ne parvenons pas à admettre que les choses puissent n’être ni bonnes, ni mauvaises, ni cruelles, ni bienveillantes, simplement insensibles – indifférentes à toute cette souffrance, sans intentions » (Le fleuve de la vie, Richard Dawkins, éditions Hachette, pp. 113-114, traduction Lê Thiên-Nga).

Quelle philosophie triste et sans espoir ! Au Monde de Demain, nous rejetons l’idée que l’Univers est indifférent et sans but. Parce que nous pouvons avoir une relation personnelle avec le Dieu redoutable et puissant qui gouverne cet Univers. Cela change tout.

Nous ne sommes jamais seuls, lorsque nous marchons avec Dieu

Lorsque nous commençons à avoir une relation étroite avec notre Père, nous ne sommes jamais seuls. Il est toujours avec nous. C’est d’ailleurs ce que Jésus expliqua à Ses disciples la veille de Sa crucifixion. Il leur parlait de l’envoi du Saint-Esprit après Sa mort et Sa résurrection. C’est ce qu’Il dit dans Jean 14 :15-18 : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur […] Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. »

Êtes-vous aux prises avec la solitude ? Vous sentez-vous seul et sans espoir ? Tendez la main aux membres de votre famille. Appelez ou écrivez à un ami. Vous avez besoin de ce contact. Même si c’est difficile au début, vous devez tendre la main.

Mais surtout, parlez à votre Père céleste. Il vous aime, Il se soucie de vous et Il a donné Son Fils pour vous. Oui, pour les huit milliards d’autres personnes sur Terre aussi. Mais Il a aussi donné Son Fils pour vous spécifiquement. Il vous aime et se soucie de vous. Comme l’a écrit Pierre, dans 1 Pierre 5 :7 : « déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. »

Remerciez votre Frère aîné, Jésus-Christ. Il est mort pour vous. Parce qu’Il vous aime aussi. Et Il veut avoir une relation personnelle avec vous. Il explique cela dans Matthieu 7 :21-23 :

« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ».

Réfléchissez un instant. Que dit Jésus ? Que veut-Il de nous ? Oui, nous devons Lui obéir. Nous devons répondre à Ses attentes. Mais parce qu’Il nous aime, en fin de compte, Il veut apprendre à nous connaître, alors que nous marchons avec Lui chaque jour du reste de notre vie.

En 2023, le ministère américain de la Santé et des Services sociaux a publié un document intitulé « Notre épidémie de solitude et d’isolement ». Dans cette publication, Vivek Murthy, alors le ministre de la Santé des États-Unis, donnait les conseils suivants pour lutter contre la solitude. Voici ce qu’il dit :

« Chacun d’entre nous peut commencer dès maintenant, dans sa propre vie, à renforcer ses liens et ses relations. Nos relations personnelles constituent une ressource inexploitée, une source de guérison pourtant évidente. Elles peuvent nous aider à vivre une vie plus saine, plus productive et plus épanouie. Répondez à l’appel téléphonique d’un ami. Prenez le temps de partager un repas. Écoutez sans être distrait par votre téléphone. Rendez service à quelqu’un. Exprimez-vous de manière authentique. Les clés de la connexion humaine sont simples, mais extraordinairement puissantes » (“Our Epidemic of Loneliness and Isolation, 2023”, hhs.gov).

Quel excellent conseil ! L’antidote à la solitude est d’aller vers les autres et d’entrer en contact avec eux. En même temps, il manque quelque chose de profondément essentiel à ce conseil. La reconnaissance du fait que vaincre la solitude commence par une relation personnelle avec Dieu. Nous sommes Ses enfants. Si nous plaçons notre foi et notre confiance en Lui, Il ne nous laissera jamais tomber. Comme le dit Hébreux 13 :5 : « Car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. »

Merci de votre attention. N’oubliez pas de commander votre exemplaire gratuit de notre brochure, Le Dieu réel : Preuves et promesses.

 


En quoi consiste le « Jour des Expiations » ?

Le Jour des Expiations est l’une des sept Fêtes annuelles décrites dans la Bible. Il est plus communément associé aux Juifs, qui l’appellent Yom Kippour (le Jour du Grand Pardon). Mais croyez-le ou non, le Jour des Expiations revêt aussi une signification profonde pour les chrétiens d’aujourd’hui.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Qu’est-ce que le Jour des Expiations ? Vous vous demandez peut-être « le Jour de quoi ? » Ces mots résonnent peut-être étrangement à vos oreilles. Vous n’avez peut-être jamais entendu parler du Jour des Expiations. Pourtant, nous allons découvrir que le Jour des Expiations est d’une grande importance pour chacun d’entre nous.

Le Jour des Expiations est l’une des sept Fêtes annuelles décrites dans la Bible. Il est plus communément associé aux Juifs, qui l’appellent Yom Kippour (le Jour du Grand Pardon). Mais croyez-le ou non, le Jour des Expiations revêt aussi une signification profonde pour les chrétiens d’aujourd’hui.

Alors, en quoi consiste le Jour des Expiations ? Les chrétiens du premier siècle, l’observaient-ils ? Quelle est son importance pour votre vie aujourd’hui ?

Autant de questions importantes auxquelles nous répondrons au fur et à mesure de l’émission d’aujourd’hui. Préparez-vous à entendre des choses que vous n’avez peut-être jamais apprises auparavant.

N’oubliez pas de prendre de quoi noter, car plus tard dans l’émission, vous aurez l’occasion de commander notre brochure gratuite intitulée Qu’est-ce qu’un vrai chrétien ? Alors, « Qu’est-ce que le Jour des Expiations ? » Je reviens tout de suite avec la réponse…

Jésus et Ses disciples observaient les Fêtes bibliques

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Le Nouveau Testament est plein de surprises. Vous serez peut-être étonné d’apprendre qu’il enseigne ces Jours de Fête bibliques. Le malentendu le plus courant serait que Jésus et les chrétiens du Nouveau Testament auraient supprimé ces Jours saints et les auraient remplacés par des fêtes comme Noël et les Pâques. Si nous examinons attentivement ce que dit la Bible, nous ne trouvons rien de tel.

Au contraire, le Nouveau Testament rapporte que Christ et Ses disciples observaient ces Jours saints bibliques.

Une de ces Fêtes, le Jour de la Pentecôte, par exemple, est rapporté dans Actes 2 :1. D’autres exemples concernent la Pâque et les Jours des Pains sans Levain. À propos de cette dernière Fête, l’apôtre Paul a écrit cette instruction simple mais profonde dans 1 Corinthiens 5 :8 : « Célébrons donc la fête ».

Le Jour des Expiations est mentionné dans les Actes

Mais d’autres mentions des Jours saints figurent également dans le Nouveau Testament. L’un d’entre eux est mentionné lors d’un voyage de Paul, alors qu’il était emmené à Rome en tant que prisonnier :

« Un temps assez long s’était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passé. C’est pourquoi Paul avertit les autres, en disant : Ô hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes » (Actes 27 :9-10).

Tout s’est passé comme Paul l’a dit : ils ont échappé de justesse à la mort. Mais notez la formulation curieuse que Paul a utilisée en ce qui concerne le moment de ce voyage : « La navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passée » (Actes 27 :9).

De nombreux commentateurs bibliques soulignent que « le jeûne » dont Paul parle ici s’agit du « Jour des Expiations ». Il est même plus évident dans d’autres traductions de la Bible : « La navigation devenait toujours plus dangereuse, car l’époque du grand jeûne d’automne était déjà passée » (Actes 27 :9, Parole Vivante).

Le Jour des Expiations est l’un des Jours saints décrits dans l’Ancien Testament, il se déroule entre la fin du mois de septembre et le début du mois d’octobre. Le contexte du verset montre qu’il n’était pas prudent d’entreprendre un voyage après cette époque de la saison, car des tempêtes pouvaient rapidement survenir dans la mer Méditerranée à ce moment de l’année.

Mais posez-vous la question suivante : Pourquoi Luc utilise-t-il le Jour des Expiations comme repère temporel ? Luc, l’auteur du livre des Actes, était un disciple d’origine païenne qui s’adressait principalement à un public païen. Mentionner le Jour des Expiations n’aurait eu aucun sens en tant que marqueur temporel, à moins que les chrétiens d’origine païenne le respectaient aussi.

Mais ce n’est pas tout. L’événement relaté par Luc s’est produit des décennies après la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Comment le savons-nous ? Le Manuel biblique d’Unger précise que « Porcius Festus était procurateur en l’an 60-62 » (1966, p. 598).

Ce fait est un marqueur temporel crucial. Juste avant le voyage de Paul à Rome, il fut interrogé par le gouverneur romain Porcius Festus, qui gouverna de 60 à 62 apr. J.-C. Nous pouvons donc facilement affirmer que Luc fit référence au Jour des Expiations au moins 30 ans après la crucifixion et la résurrection de Jésus-Christ. Cela ne devrait-il pas nous faire réfléchir ? Peut-être que, tout comme ils célébraient la Pentecôte, la Pâque et les Jours des Pains sans Levain, les chrétiens du Nouveau Testament célébraient de même le Jour des Expiations.

L’ordre de jeûner lors du Jour des Expiations

Abordons une autre question. Pourquoi le Jour des Expiations était-il appelé « le jeûne » ? Ceci relève du fait que le peuple de Dieu a reçu l’ordre de jeûner ce jour-là. Ils jeûnaient. Mais qu’est-ce qu’un jeûne ?

Le jeûne consiste à se priver volontairement de nourriture et d’eau pendant une période déterminée, en l’occurrence une journée entière. De nos jours, le jeûne est devenu populaire pour d’autres raisons. Le jeûne intermittent, par exemple, présente de nombreux bienfaits pour la santé. On entend parfois parler d’un prisonnier politique ou d’un activiste qui fait un jeûne prolongé ou une grève de la faim. Nous ne parlons pas de cela. Le jeûne du Jour des Expiations n’est pas fait en signe de protestation politique ou pour des raisons de santé. Il s’agit d’un jeûne pour des raisons spirituelles. Se priver de nourriture et d’eau pendant une période limitée, dans le but de s’humilier, de chercher Dieu et de se rapprocher de Lui.

L’Histoire donne un exemple de ce type de jeûne, prenons le livre d’Esther. Ce livre de l’Ancien Testament raconte comment la reine Esther et les Juifs jeûnèrent lorsque leur nation fut en danger de mort : « Va, rassemble tous les Juifs […] et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je jeûnerai de même avec mes servantes » (Esther 4 :16).

Avant d’aller plus loin, permettez-moi de vous dire que si vous envisagez de jeûner et que vous avez une santé précaire, parlez-en à votre médecin. Le jeûne peut revêtir quelques difficultés si vous prenez des médicaments, si vous souffrez de certaines maladies ou si vous n’avez jamais jeûné auparavant.

Allons, pour plus de détails sur ce Jour saint, le Jour des Expiations, dans Lévitique 23 :27. Lisons la description de ce Jour saint : « Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes ».

« Humilier vos âmes » n’est qu’une expression révolue signifiant jeûner – comme nous l’avons déjà souligné, c’est se priver de nourriture et d’eau pendant une période déterminée. Poursuivons :

« Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel, votre Dieu […] Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes » (Lévitique 23 :28, 32).

Pour résumer, le Jour des Expiations avait lieu au cours du septième mois [du calendrier hébreu], entre la fin du mois de septembre et le début du mois d’octobre. Il s’agissait d’une sainte convocation, d’un jour où un service d’adoration spécial était organisé. C’était aussi un jour où il était ordonné de ne pas travailler, tout comme lors du sabbat hebdomadaire. Ce jour-là, ils « humiliaient leurs âmes » ou jeûnaient. Mais cela ne concernait pas seulement les Juifs. En fait, dans Lévitique 23 :2, Dieu dit spécifiquement que ces Jours saints sont « les fêtes de l’Éternel […] voici quelles sont mes fêtes ». Ce sont les Fêtes de Dieu non limitées aux seuls Israélites. Ainsi, l’observance de ce Jour était tout aussi significative pour les chrétiens du Nouveau Testament.

Le lien entre le Jour des Expiations et le sacrifice de Jésus-Christ

Mais pourquoi le Jour des Expiations est-il si important pour les chrétiens du Nouveau Testament ? Là encore, cela peut vous surprendre. Voyez-vous, le Jour des Expiations est directement lié au pardon des péchés et au salut par Jésus-Christ. Je m’explique.

Le mot « expiation » dans la Bible vient du mot hébreu « kippour ». Le mot hébreu « kippour » signifie simplement l’action d’effacer la culpabilité d’une faute. Il signifie pardonner le péché. La racine du mot « kippour », « kawphar », signifie « couvrir ». En d’autres termes, lors du Jour des Expiations on enlève la culpabilité, on couvre le péché.

Cela vous semble-t-il familier ? En tant que chrétiens, nous comprenons ce concept. Il est extrêmement important pour nous que Jésus-Christ, par Sa mort, ait couvert nos péchés. Car nous avons tous péché. Nous lisons cela dans les écrits de Paul – Romains 3 :23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

Personne n’a jamais vécu sans pécher, excepté le Christ. L’amende du péché, c’est la mort. Mais Jésus-Christ prit cette peine de mort à notre place, sur Son propre corps. Nous lisons cela dans les écrits de Paul :

« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang [maintenant que nos péchés sont couverts par Son sang, de sorte que nous puissions être pardonnés de nos péchés], serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant reconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5 :8-10).

Nous trouvons un autre mot lié à cette expiation, ou à ce pardon. Il s’agit de la réconciliation. Que signifie réconciliation ? C’est mettre fin à une séparation. Rétablir l’harmonie entre deux personnes en conflit. Cela signifie s’unifier, ou « ne faire qu’un ».

Cela nous ramène au nom de cette journée, le « Jour des Expiations ». « Expiation » est un ancien mot qui signifie aussi « ne faire qu’un ». Lorsque certaines personnes sont en désaccord, il arrive qu’elles cessent de se parler pendant des années. Peut-être même pendant des décennies. Mais l’objectif devrait être la « réconciliation ». Se tendre la main pour renouveler l’amitié ou la relation. Quand cela se produit, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour redevenir « unis », ou « sur la même longueur d’onde », comme nous le disons parfois. Dans les relations, la réconciliation est une belle chose.

Dans le domaine spirituel, nos péchés nous séparent de Dieu. Ils nous mettent en rupture et en conflit avec Dieu. Le prophète Ésaïe le dit très clairement dans Ésaïe 59 :1-2 :

« Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. »

Lorsque nous péchons, ce n’est pas la faute de Dieu si nous sommes séparés de Lui – c’est nous qui péchons ! De fait, c’est pour cela que Jésus-Christ est venu ici-bas. Pour vivre Sa vie et la donner en sacrifice. Grâce à ce sacrifice, nous pouvons être réconciliés avec Dieu.

Dans ce cas, entre nous et Dieu, il ne s’agit pas d’un conflit entre égaux. Nous ne sommes pas sur un pied d’égalité avec Dieu. Non, dans ce cas, lorsque nous péchons, nous enfreignons Son saint commandement. Nous transgressons les grandes lois de l’Univers qui définissent l’amour et sont basées sur la vérité, la bonté et la moralité. Dieu ne va pas adapter la loi à nos besoins. Nous avons besoin d’un Sauveur qui a sacrifié Sa vie pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu.

C’est exactement ce que le Christ fait. Je sais que la plupart d’entre vous le savent. Cela ne vous est pas inconnu. Mais ce que vous n’avez peut-être pas entendu ou lu auparavant, c’est que le Jour des Expiations indique que notre Sauveur est mort pour toute l’humanité. Il revêt d’une importance très profonde. Remarquez Hébreux 10 :19-22 :

« Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair, et nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous donc avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. »

Le Jour des Expiations a pour but de nous réconcilier avec Dieu, afin que nous puissions nous approcher de Lui dans une adoration véritable et une foi sincère. C’est un thème du Nouveau Testament. Un thème dont dépendent nos vies spirituelles éternelles.

Alors, le Jour des Expiations devrait-il être important pour vous ? Si vous voulez qu’un Sauveur couvre vos péchés, il doit devenir très important pour vous. La réponse est évidente.

La signification du bouc pour Azazel

Lévitique 16 décrit en détail la cérémonie annuelle qui se déroulait chaque année lors du Jour des Expiations dans l’ancien Israël. Ce jour-là, le souverain sacrificateur amenait deux jeunes boucs devant l’autel. Puis il jetait le sort pour eux. Dans Lévitique 16 :8, nous lisons : « Il [Aaron] tirera au sort entre les deux boucs : l’un sera pour l’Éternel et l’autre pour Azazel » (Segond 21).

Tirer au sort était une méthode ancienne pour déterminer la volonté de Dieu. Ils prenaient une décision en utilisant un mécanisme qui, autrement, serait considéré comme un hasard. Dans le langage moderne d’aujourd’hui, nous pourrions penser qu’il s’agit de « tirer à la courte paille » ou de « lancer un dé » ou même de « tirer à pile ou face ». Seulement, dans le cas de jeter le sort, il ne s’agissait pas d’un pur hasard. Dieu guidait le résultat. C’est ce que décrit Proverbes 16 :33 : « On jette le sort dans le pan de la robe, mais toute décision vient de l’Éternel. »

On tira donc au sort, et un bouc reçut le sort pour l’Éternel. Autrement dit, Dieu désigna le bouc qui symboliserait Jésus-Christ. Nous le savons grâce à ce qui est arrivé à ce bouc :

« Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l’Éternel, et il l’offrira en sacrifice d’expiation […] Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple […] C’est ainsi qu’il fera l’expiation pour le sanctuaire à cause des impuretés des enfants d’Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché » (Lévitique 16 :9 ; 15-16).

Il s’agissait clairement d’une préfiguration de la venue de Jésus-Christ sur Terre, de Sa vie et de Son sacrifice pour les péchés du monde. Comment le savons-nous ? De nombreuses autres Écritures réaffirment ce lien. Par exemple, dans Exode 12 :5, nous lisons que l’agneau de la Pâque était : « sans défaut, mâle, âgé d’un an ; […] un agneau ou un chevreau. »

Jésus-Christ était sans péché lorsqu’Il vivait ici-bas. Il était l’accomplissement parfait de l’agneau de la Pâque. En fait, dans 1 Corinthiens 5 :7, Paul a écrit : « car Christ, notre Pâque, a été immolé. » Jean déclare que Jésus-Christ est « l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13 :8). Qu’y a-t-il de plus clair ? Le bouc expiatoire égorgé pour le peuple lors du Jour des Expiations symbolise la mort de notre Sauveur, Jésus-Christ. Chaque année, elle représentait Sa mort pour toute l’humanité.

Mais qu’en est-il de l’autre bouc ? « Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant l’Éternel, afin qu’il serve à faire l’expiation et qu’il soit lâché dans le désert pour Azazel » (Lévitique 16 :10). L’autre bouc – « le bouc émissaire », comme on l’appelle dans certaines traductions – a également été désigné par l’un des sorts. Qu’est-il arrivé à ce bouc ?

« Lorsqu’il aura achevé de faire l’expiation pour le sanctuaire, pour la tente d’assignation et pour l’autel, il fera approcher le bouc vivant. Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge. Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ; il sera chassé dans le désert […] Celui qui aura chassé le bouc pour Azazel lavera ses vêtements, et lavera son corps dans l’eau ; après cela, il rentrera dans le camp » (Lévitique 16 :20-26).

Alors, que représentait cet autre bouc ou qui représentait-il ? Reportons-nous au livre de l’Apocalypse. Jean a vu en vision quelque chose qui se produira juste après le retour du Christ pour établir Son Royaume sur cette Terre :

« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (Apocalypse 20 :1-3).

Satan, le responsable des péchés du monde

Voyez-vous le lien ? Un bouc est immolé pour les péchés du monde. C’est Jésus-Christ. Mais l’autre bouc symbolise un puissant esprit maléfique qui est en fait responsable des péchés du monde. Il s’agit de Satan, le diable. C’est lui qui a trompé Ève et qui a causé l’expulsion d’Adam et Ève du jardin d’Éden. C’est lui, depuis lors, qui trompe et corrompt les êtres humains à chaque génération.

Pensez-y. Satan, le diable, est si rusé. Après tout, Apocalypse 12 :9 l’appelle : « celui qui séduit toute la terre ». Ses méthodes sont si mensongères qu’il est nécessaire que Dieu identifie et démasque son œuvre diabolique. C’est la signification du tirage au sort. C’est Dieu qui doit désigner le bouc à bannir.

Ainsi, l’une des premières choses que fera Jésus à Son retour sur Terre sera de faire saisir cet esprit impur et trompeur et de le faire enfermer afin qu’il ne puisse plus influencer l’humanité. Ce sera un jour merveilleux.

N’oubliez pas que le Jour des Expiations est un jour de réconciliation. Il s’agit de ramener l’humanité dans un état d’harmonie avec Dieu. Cela ne peut se produire que si Satan, le diable, qui suscite les querelles, la haine et la rébellion, est mis hors d’état de nuire. Cela ouvrira la voie à mille ans de paix et d’harmonie.

Le Jour des Expiations est donc franchement une Fête prophétique. Il annonce l’avenir. Chaque année, de plus en plus de chrétiens dans le monde entier célèbrent ce Jour saint du Nouveau Testament. L’Église du Dieu Vivant parraine Le Monde de Demain. Les membres de l’Église du Dieu Vivant du monde entier célèbrent ce Jour saint. Ce faisant, nous nous rappelons le grand plan de salut de Dieu : l’amour du Christ, et Son sacrifice pour nos péchés, ainsi que le merveilleux dessein de Dieu qui prévoit qu’un jour bientôt, Satan, le diable, sera écarté et banni.

Le Jour des Expiations et l’année du jubilé

À Philadelphie, en Pennsylvanie, est suspendue une cloche très particulière qui revêt une importance considérable dans l’histoire américaine. Elle s’appelle la Liberty Bell et remonte à l’époque de la Révolution américaine. Mais ce que beaucoup de gens ignorent, c’est qu’un verset de la Bible est inscrit sur le côté de la Liberty Bell. Il s’agit de Lévitique 25 :10 et voici ce qu’il dit : « Vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants ».

Dans l’ancien Israël, tous les cinquante ans, Dieu ordonnait ce que l’on appelle le « jubilé ». Au cours de cette 50e année, les dettes étaient annulées et les gens retournaient dans leurs maisons et propriétés ancestrales. Il s’agissait d’une remise à zéro de l’économie de toute la société. C’était un système magnifique qui apportait une véritable liberté économique, en particulier pour les pauvres et les nécessiteux.

Ce qui échappe à beaucoup de gens, c’est que l’année de jubilé était proclamée et débutait le Jour des Expiations :

« Puis tu feras sonner la trompette de jubilation le dixième jour du septième mois, le jour […], des propitiations [ou des Expiations], vous ferez sonner la trompette par tout votre pays » (Lévitique 25 :9, Martin).

Voyez-vous, le Jour des Expiations est synonyme de liberté. Non pas la liberté de pécher, mais la libération des ravages du péché. Il s’agit de la libération de la douleur, de la souffrance et de la mort qui accompagnent le péché. Nous sommes libérés de cette peine par le sang du Christ. Nous serons libérés des chaînes d’un monde tenu en captivité par Satan le diable, lorsque les événements annoncés par le Jour des Expiations s’accompliront enfin. Que Dieu fasse venir ce jour.


Qu’est-ce que la Fête des Tabernacles?



Une ancienne Fête annuelle révèle le destin glorieux que Dieu a prévu pour le monde entier et Il le réalisera dans les années à venir.

Quand travailler dur ne suffit pas



Le travail acharné peut nous mener loin, mais ce n’est pas toujours suffisant.

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