Rod McNair | Page 5 | Le Monde de Demain

Rod McNair

Que devrions-nous faire à propos de Noël?

Beaucoup de gens savent que Noël est païen. Les origines de cette fête très populaire du mois de décembre ne sont pas inconnues. Nombreux sont ceux qui connaissent ces origines. La question est de savoir en quoi cela est-il important ? Aujourd’hui, dans l’émission du Monde de Demain, nous allons examiner cette question. Nous chercherons les réponses directement dans la Bible.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Beaucoup de gens savent que Noël est païen. Les origines de cette fête très populaire du mois de décembre ne sont pas inconnues. En fait, chaque année, à l’approche de Noël, il est commun de voir des articles ou des blogs sur Internet expliquant les origines de ces traditions festives. Nombreux sont ceux qui connaissent ces origines. La question est de savoir en quoi cela est-il important ? Devrait-on se soucier de l’origine des traditions de Noël ? Après tout, l’essentiel n’est-il pas d’honorer le Christ ? Les autres détails sont peut-être insignifiants.

Si vous vous êtes déjà demandé : « Que dois-je faire à propos de Noël ? », restez à l’écoute. Aujourd’hui, dans l’émission du Monde de Demain, nous allons examiner cette question. Nous chercherons les réponses directement dans la Bible.

Plus tard dans l’émission, nous vous donnerons l’occasion de commander un exemplaire gratuit de notre brochure intitulée Noël est-il chrétien ? Alors, restez avec nous pour approfondir la question : « Que devrions-nous faire à propos de Noël ? » Je reviens tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Noël est une fête largement célébrée dans le monde

Certaines personnes ne célèbrent pas Noël. Cela ne vous choque probablement pas. Vous êtes peut-être l’une d’entre elles. Vous en êtes peut-être arrivé à cette décision en étudiant les origines païennes de Noël. Cela vous a amené à réfléchir à deux fois avant de célébrer cette fête populaire. Si c’est le cas, vous n’êtes pas seul.

Bien sûr, de nombreuses personnes continuent à fêter Noël. En fait, c’est le cas de la grande majorité des Occidentaux. Selon un rapport de l’organisation Gallup de décembre 2019, 93% des Américains célèbrent Noël d’une manière ou d’une autre. Ce chiffre est plus ou moins constant depuis des décennies (“What Percentage of Americans Celebrate Christmas?”, News.Gallup.com, 23 décembre 2019).

En Grande-Bretagne également, 93% de la population célèbre la période de Noël. Au Canada, c’est un peu moins, 92%. Au Mexique, 93% des personnes interrogées prévoyaient de fêter Noël. Qu’en est-il de la Russie ? Environ deux tiers de sa population célèbrent Noël. En Allemagne, ce chiffre s’élève à environ 78% de la population.*

*Sources :
“Christmas and New Year’s Survey amongst 1,000 British people reveals habits”, Statista.com, 12 décembre 2019
“In Canada, Christmas traditions change as fewer people see religion as the reason for the season”, AngusReid.org, 19 décembre 2019
“Plans to celebrate Christmas in Mexico in 2020”, Statista.com, 11 octobre 2022
“How Is Christmas Celebrated in Russia?", RBTH.com, 9 décembre 2019
“How Germany Celebrates Christmas”, Deutschland.de, 21 décembre 2021

Les origines païennes de Noël

Ce ne sont que quelques pays dans le monde, mais le fait est que Noël est largement célébré. Pourtant, nombreux sont ceux qui savent que ses origines ne sont pas du tout chrétiennes. Vous le savez probablement aussi. Si ce n’est pas le cas, il vous suffit de consulter n’importe quelle encyclopédie ou d’effectuer une recherche en ligne. Voici un extrait de l’encyclopédie Britannica en ligne, sous le titre « Noël a-t-il des origines païennes ? » :

« Dans la Rome antique, le 25 décembre était une célébration du Soleil invaincu, marquant le retour des jours plus longs. Il faisait suite aux Saturnales, une fête au cours de laquelle les gens festoyaient et s’échangeaient des cadeaux. L’Église de Rome commença à célébrer Noël le 25 décembre au 4e siècle, sous le règne de Constantin, le premier empereur chrétien » (“Christmas”, Britannica.com, 18 avril 2023).

Le 25 décembre ? Faire la fête ? Échanger des cadeaux ? C’est la description des fêtes païennes observées sous l’Empire romain. Cette date ne fut adoptée par l’Église chrétienne dominante qu’au 4ème siècle. Mais pourquoi ? Pourquoi le 25 décembre a-t-il été choisi comme date de célébration de Noël ?

Nous pouvons lire la réponse dans cet article de CBS News datant de 2018 :

« Bien que le 25 décembre soit le jour où les chrétiens célèbrent la naissance de Jésus-Christ, la date elle-même et plusieurs des coutumes que nous avons fini par associer à Noël sont, en fait, issues de traditions païennes célébrant le solstice d’hiver. Noël consiste à faire ressortir le païen qui sommeille en nous, a déclaré l’historien Kenneth Davis à l’émission “CBS This Morning”. Selon Davis, Noël était célébré dès le 4ème siècle, ce qui suggère qu’il n’a presque rien à voir avec Jésus-Christ » (“The unexpected origins of popular Christmas traditions”, CBSNews.com, 25 décembre 2018).

Noël, c’est « faire ressortir le païen qui sommeille en nous » ? Noël n’a « presque rien à voir avec Jésus-Christ » ? Ces citations sont remarquables. Encore une fois, cela ne vous surprend probablement pas, surtout si vous êtes un téléspectateur régulier du Monde de Demain. Vous avez probablement déjà lu des articles et regardé des émissions expliquant les origines païennes des traditions de Noël. Ce n’est pas uniquement Le Monde de Demain qui en parle, c’est une connaissance répandue dans le monde entier. Comme le prouve l’article publié sur le site de CBS News. Ce n’est pas un secret.

Doit-on se soucier des origines non-chrétiennes de Noël ?

Mais cela soulève une autre question : Que faisons-nous de ces informations ? Doit-on s’en soucier ? Vous voyez, la plupart des gens qui connaissent les origines de Noël ont, en quelque sorte, rationalisé les excuses pour lesquelles ils continuent de le fêter. Ils se disent peut-être : « Ce n’est pas vraiment une célébration religieuse, c’est juste un moment de détente et de partage avec les amis et la famille », « C’est un événement social. » C’est ce que pensent beaucoup de gens. Une enquête menée en 2013 auprès des milléniaux américains – c’est-à-dire les personnes nées entre 1981 et 1996 – a révélé que si 9 sur 10 d’entre eux observent Noël, seulement le 40 % le font pour des raisons religieuses (“Many Millennials see Christmas as more cultural than religious holiday", PewResearch.org, 18 décembre 2015).

Ainsi, de plus en plus de personnes en viennent à considérer Noël comme une fête sociale et laïque. D’autre part, ceux qui sont religieux savent aussi que les origines de cette fête sont païennes. Mais ils se persuadent que ce n’est pas un problème, arguant que « tant que je le fais pour le Christ, c’est bon ». Mais est-ce acceptable ? Devrions-nous nous arrêter et nous demander si ce raisonnement est juste ? Comme l’indique la source suivante :

« Noël n’a aucune cohérence… les faits fondamentaux de ce rituel annuel semblent défier toute logique et tout sens commun. Qu’est-ce que des arbres illuminés et du gui ont à voir avec la naissance d’un prophète à Bethléem il y a des milliers d’années ? Quel est le rapport entre un bonhomme joyeux et replet, vêtu de rouge et blanc, et le christianisme ? Quelle est la signification de la bûche de Noël ? Beaucoup de gens ont une idée générale de la façon dont les anciennes traditions et célébrations païennes sont à l’origine de la fête de Noël telle que nous la connaissons aujourd’hui » (“The Pagan Roots of Christmas”, History.co.uk).

Beaucoup de gens savent que les origines de Noël sont païennes, mais ils continuent à le célébrer. Qu’en est-il de vous ? Que devrions-nous faire à propos de Noël ? Pour nous aider à répondre à cette question, examinons une première question fondamentale :

Question n°1 : Dieu approuve-t-Il le mensonge ?

Tout le monde sait que le Père Noël ne descend pas vraiment dans nos cheminées la veille de Noël. Ou du moins, tout le monde le sait, sauf nos enfants. Thalia Goldstein est professeure adjointe de psychologie appliquée au développement à l’université George Mason à Fairfax, en Virginie. Mme Goldstein note qu’environ 85% des enfants américains de 5 ans croient que le Père Noël existe :

« La croyance des enfants dans le Père Noël commence à l’âge de 3 et 4 ans. Elle est très forte entre 4 et 8 ans. C’est à partir de 8 ans que l’on observe une baisse dans la croyance, lorsque les enfants commencent à comprendre la vérité au sujet du Père Noël » (“How many kids still believe in Santa?”, CNN.com, 19 décembre 2017).

Ainsi, un pourcentage élevé d’enfants apprend à croire, à un jeune âge, en quelque chose qui n’est pas vrai. Selon les résultats d’une étude présentée en 1999 en Finlande, à l’Association européenne de recherche sur l’éducation de la petite enfance : « Sur 161 parents au Royaume-Uni, 92,5% ont répondu que le Père Noël était réel pour leurs enfants jusqu’à l’âge de 8 ans. »

Mais il n’y a pas que le mythe du Père Noël. En outre, rien ne prouve que le 25 décembre soit la date de naissance du Christ. En fait, Luc 2 :8 dit que les bergers étaient dans les champs lors de Sa naissance. Cela n’aurait jamais eu lieu pendant les mois pluvieux et froids de l’hiver. Qu’en est-il des trois mages d’Orient qui ont rendu visite à l’enfant Jésus dans la crèche ? Cela ne s’est pas produit, du moins pas de la manière dont l’histoire de Noël la raconte. Le livre de Matthieu indique qu’il s’agissait de sages, et non de mages. La Bible ne précise pas non plus combien ils étaient. « Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère » (Matthieu 2 :11).

Les traditions de Noël sont purement et simplement truffées d’erreurs, d’interprétations erronées et de mensonges. Le contexte montre que l’enfant avait au moins deux ans et Il n’était plus dans une crèche mais dans une maison quand les sages Lui rendirent visite. Maintenant, avec un esprit ouvert, demandez-vous si Dieu serait vraiment derrière une tradition aussi alambiquée. Remarquez ce que dit Tite 1 :2 : « Lesquelles reposent sur l’espérance de la vie éternelle, promise avant tous les siècles par le Dieu qui ne ment point. »

Dieu ne ment point. Dieu ne mentira pas. Dieu ne ment jamais. Pourtant, on nous fait croire qu’Il approuve que des millions de parents racontent à leurs enfants des mensonges éhontés et des mythes alambiqués, soi-disant au sujet de Son Fils ?

Réfléchissez-y. L’un des Dix Commandements interdit spécifiquement le faux témoignage. Vous trouverez cette interdiction dans Exode 20 :16 : « Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. »

Le thème spécifique d’Exode 20 :16 est le fait de porter un faux témoignage contre son prochain. Mais le principe spirituel est que nous devons dire la vérité en toutes circonstances. L’avertissement que l’apôtre Jean consigne dans Apocalypse 21 :8 est très sérieux : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

Alors, qui prend position et met en garde les parents contre les mensonges de Noël ? Presque personne. Au lieu de cela, nous avons des experts comme Jacqueline Woolley, professeure et présidente du département de psychologie de l’université du Texas à Austin. Voici ce qu’elle dit :

« Certains parents se demandent s’ils nuisent à leurs enfants en leur relayant la croyance au Père Noël. Des philosophes et des blogueurs ont mis en avant un certain nombre d’arguments contre la perpétuation d’un “mensonge”, certains assurant que cela pouvait induire une méfiance permanente envers les parents et les autres autorités. Alors que faire ? » (“Pourquoi les enfants croient-ils (ou pas) au Père Noël ?”, TheConversation.com, 21 décembre 2020).

Oui, que devraient faire les parents ? S’ils savent que Noël est erroné, faux et même un mensonge pur et simple, les parents devraient dire la vérité à leurs enfants, au lieu de perpétuer le mensonge. Mais ce n’est pas la conclusion de Mme Woolley. Remarquez sa déclaration : « Rien ne prouve que la croyance dans le Père Noël puisse affecter de manière significative la confiance que les enfants ont en leurs parents » (ibid.).

Réfléchissez, et arrêtez-vous un instant. Vous est-il déjà arrivé que quelqu’un vous mente ? Qu’avez-vous ressenti ? Lorsque vous l’avez découvert, cela a-t-il affecté votre capacité à lui faire confiance ? Même si c’était pour une prétendue bonne raison, cela vous fera-t-il réfléchir la prochaine fois que la personne vous dira quelque chose – la personne me dit-elle la vérité ou est-ce encore un mensonge ?

Si cela nous affecte en tant qu’adultes, pourquoi ne pas penser que cela affecte nos enfants ? Encore une déclaration de Mme Woolley :

« Par ailleurs, non seulement ils ont en main tous les outils nécessaires pour découvrir la vérité, mais le fait de s’intéresser au Père Noël peut aussi leur donner une chance d’exercer ces capacités. Donc, si vous pensez qu’il est amusant pour vous et votre famille de convier la figure du Père Noël à vous accompagner pendant les fêtes, vous ne devriez pas hésiter. Vos enfants s’en sortiront bien. Et peut-être même apprendront-ils quelque chose » (ibid).

Quelle déclaration étonnante ! Perpétuer le mensonge du Père Noël et de Noël serait en fait « bénéfique » pour vos enfants, en tout cas, selon elle. J’espère que vous comprenez ce qui est bénéfique pour vos enfants, c’est de leur enseigner la vérité et de leur apprendre à être honnêtes. Et quel est le fondement de la vérité ? La parole de Dieu est la vérité (Jean 17 :17).

Dieu ne ment point – nous l’avons déjà vu dans Tite 1 :2. Mais il existe un être, un esprit puissant et maléfique qui non seulement ment, mais qui est aussi appelé le père du mensonge. Nous le lisons dans Jean 8 :44. Jésus était en train de confronter les pharisiens. Ils étaient hypocrites, égoïstes et cherchaient à Le détruire. Remarquez ce qu’Il leur a dit :

« Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8 :44).

Satan, le diable, est le père du mensonge et nous ne voulons rien à avoir avec lui. Nous ne devrions donc pas vouloir participer à une tradition basée sur le mensonge, même si nous l’enjolivons.

Nous pouvons être soit pour la vérité soit pour le mensonge. Nous pouvons chercher à vivre la voie de la vérité – la voie que Dieu révèle dans Sa parole, en nous laissant guider par Son Esprit et en nous conformant à Sa justice et à celle de Son Fils. Ou alors nous pouvons décider de tomber dans la voie du mensonge – suivre l’erreur et la fausseté, souvent déguisés en fêtes et bonnes traditions, et transmettre ces erreurs à nos enfants.

Nous pouvons donc être au courant que les origines de Noël ne sont pas du tout chrétiennes. Mais que devrions-nous faire à ce sujet ? Laissons donc la Bible parler d’elle-même. Vous ne trouverez jamais un mot dans la Bible où Dieu vous dit de faire quelque chose de trompeur, de malhonnête, voire de promouvoir l’erreur. Voilà qui devrait nous guider dans notre appréciation de ce qu’il convient de faire à propos de Noël. Passons à la deuxième question fondamentale.

Question n°2 : Dieu permet-Il de “célébrer n’importe quel jour” tant que vous le faites pour le Christ ?

C’est une raison que certains utilisent pour expliquer leur attachement à Noël en dépit de ses erreurs. « Tant que nous honorons le Christ » se disent-ils, cela ne pose pas de problème. Mais est-ce bien le cas ? Nous trouvons dans la Bible quelques principes puissants qui nous donnent les conseils dont nous avons besoin. L’un d’eux se trouve dans l’histoire de la nation d’Israël.

Il y a environ 3400 ans, Dieu a fait sortir l’ancienne nation d’Israël hors d’Égypte, où elle était asservie. Mais avant qu’ils n’entrent dans ce qu’on appelle la Terre promise, Dieu leur avait donné un sérieux avertissement. Il leur dit de ne pas mélanger le culte rendu au vrai Dieu avec les cultes païens des nations qui les entouraient : « Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu » (Deutéronome 12 :30-31).

Remarquez ici le principe, il s’agit non seulement de ne pas adorer les idoles, mais aussi de ne pas utiliser de pratiques idolâtres pour adorer le vrai Dieu. Voyez-vous la différence ? C’est pourtant ce que l’Église chrétienne a fait tout au long de l’Histoire. L’adoration du Christ a été mélangée aux traditions païennes. Dans le livre La lutte pour Noël, l’auteur Stephen Nissenbaum écrit ceci :

« Ce n’est qu’au 4ème siècle que l’Église a officiellement décidé de célébrer Noël le 25 décembre. Et cette date n’a pas été choisie pour des raisons religieuses, mais simplement parce qu’elle marquait l’arrivée approximative du solstice d’hiver, un événement célébré bien avant l’avènement du christianisme […] Les puritains avaient raison de souligner – et ils le font souvent – que Noël n’était rien d’autre qu’une fête païenne recouverte d’un vernis chrétien » (The Battle for Christmas, 1996, page 4).

L’auteur fait ensuite référence au pasteur puritain Increase Mather du début de l’Amérique coloniale :

« [Increase Mather] a observé avec précision en 1687 que les premiers chrétiens qui observèrent la Nativité le 25 décembre ne l’ont pas fait en pensant que le Christ était né ce mois-là, mais parce que les Saturnales païennes étaient alors célébrées à Rome, et qu’ils étaient prêts à ce que ces fêtes païennes soient métamorphosées en fêtes chrétiennes » (ibid).

Noël n’a donc pas été choisi le 25 décembre pour refléter la naissance du Christ mais pour absorber les adorateurs des Saturnales et les amener plus facilement dans l’Église. C’est exactement le contraire des instructions de Dieu dans Deutéronome.

Comment l’Église dominante a-t-elle géré les traditions des païens qui l’entouraient ? Elle s’en est accommodée. Remarquez cette déclaration tirée du livre La cérémonie de Noël :

« La plupart des missionnaires chrétiens qui s’installèrent en Europe centrale et occidentale au moment de l’effondrement de l’Empire romain ont suivi les conseils du pape Grégoire le Grand. Il écrivit, en 597, qu’ils ne devaient pas essayer d’abolir les coutumes païennes “à l’improviste”, mais les adapter “à la louange de Dieu” » (The Pageantry of Christmas, 1963, page 10).

Adapter les coutumes païennes ? Mais c’est exactement ce qui s’est passé, et c’est pourquoi nous avons cet étrange mélange de rituels païens avec la mention du Christ à Noël aujourd’hui. Mais est-ce là ce que Dieu voulait ? Bien sûr que non. Notez les instructions de Dieu :

« Écoutez la parole que l’Éternel vous adresse, maison d’Israël ! Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la voie des nations […] Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or ; on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne branle pas. Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point » (Jérémie 10 :1-5).

Voilà des parallèles remarquables avec les coutumes de Noël qui sautent aux yeux. Par l’intermédiaire de Jérémie, Dieu dit à l’ancien Israël de ne pas L’adorer en imitant les nations qui les entourent. Mais à l’époque chrétienne, c’est exactement ce que la plupart font. Ils mélangent l’adoration du Christ avec celle de Saturne, de Mithra et d’autres encore.

La règle de Dieu est la vérité, telle que définie par la Bible. Pas les traditions. Pas les coutumes. « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande » (Jean 4 :23). Lorsque nous honorons Dieu, nous devons le faire selon Ses instructions. Nous devons observer les Fêtes qu’Il commande.

Dieu nous offre une meilleure voie et de Jours saints bibliques avec une profonde signification

Alors, que devons-nous faire à propos de Noël ? C’est simple. Dieu nous offre quelque chose de mieux. Nous ne sommes pas obligés de nous contenter d’une fête imprégnée de traditions païennes. Nous pouvons être différents. Dieu définit Ses jours – Ses Fêtes et Jours saints bibliques – qui nous enseignent Son plan de salut pour l’humanité. Vous en avez peut-être entendu parler : La Pâque ; la Pentecôte ; la Fête des Tabernacles ; le Jour des Expiations. Ce ne sont que quelques-unes d’entre elles.

L’apôtre Paul a transmis le message de l’Évangile principalement aux Gentils. En d’autres termes, les frères et sœurs avec lesquels il travaillait et à qui il écrivait devaient s’extraire des pratiques païennes. Il prêchait l’Évangile dans le monde romain du 1er siècle. Les habitants de cette époque célébraient les Saturnales. Beaucoup d’entre eux avaient adoré Mithra et d’autres faux dieux. Ils devaient s’extraire de ces pratiques pour pouvoir faire partie du corps du Christ, de l’Église de Dieu.

Faire preuve de courage et obéir Dieu

Mais Paul devait les encourager à ne pas retomber dans leurs anciennes pratiques. Il devait leur dire de ne pas se décourager si les gens ne les comprenaient pas. Même s’il s’agissait d’amis, de voisins ou de membres de la famille. Remarquez ce qu’il dit dans l’épître de Colossiens à l’Église de Colosses : « Que personne donc ne vous juge en ce qui concerne le manger ou le boire, ou à propos d’un jour de fête ou de nouvelle lune, ou de sabbats, qui sont une ombre des choses à venir ; mais le corps est du Christ » (Colossiens 2 :16-17, Darby).

Le verbe « est » au verset 17 a été mis en italique dans certaines versions bibliques parce qu’il ne figure pas dans le texte original en grec. Il faut lire : « mais le corps du Christ. » La Bible dit que l’Église est le corps du Christ. Nous devons laisser la véritable Église de Dieu nous enseigner, nous guider et nous montrer comment observer les Jours saints tels qu’ils sont décrits dans la Bible. Nous ne devons pas nous décourager si le monde nous juge parce que nous ne respectons pas les fêtes que le monde célèbre.

Ne laissez donc pas le monde vous juger si vous renoncez à Noël. Si vous vous dites, je décide de ne plus suivre les traditions des hommes et je veux apprendre les voies de Dieu, ne vous découragez pas. Vos amis et même votre famille n’apprécieront peut-être pas. Mais Dieu cherche ceux qui sont prêts à Le suivre, quoi qu’il arrive.

Noël ne nous conduit pas à la vérité. Il ne fait qu’obscurcir la vérité. Il ne suffit pas de connaître les origines de Noël. Nous devons agir en fonction de ce que nous savons. Pour cela, il faut suivre la vérité. C’est ce que nous devrions faire à propos de Noël.


Adorerez-vous la mort?



Des millions de gens célèbrent la fête d’Halloween, la Toussaint et le Jour des morts. Que devraient faire les chrétiens ?

Quatre mythes de l'Apocalypse

Vous arrive-t-il de vous inquiéter de la fin du monde ? La Bible révèle que des temps difficiles nous attendent. Mais faut-il s’en affliger ? Explorons ce sujet aujourd’hui et découvrons la vérité, en examinant quatre mythes de l’Apocalypse.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le terme « apocalypse » vous effraye-t-il ? Beaucoup de gens s’en inquiètent. Certains parlent même d’angoisse « apocalyptique ». Il s’agit du sentiment que le monde va s’écrouler, suite à plusieurs calamités, et qu’il n’y a rien que nous puissions faire. Vous arrive-t-il de vous inquiéter de la fin du monde ? La Bible révèle que des temps difficiles nous attendent. Mais faut-il s’en affliger ? La peur de l’avenir est-elle irrationnelle et inutile ? Une compréhension claire des Écritures peut-elle réellement nous donner de l’espoir et de l’encouragement ?

Explorons ce sujet aujourd’hui et découvrons la vérité, en examinant quatre mythes de l’Apocalypse.

Bienvenue au Monde de Demain. Le monde du cinéma est véritablement l’âme d’une culture. Il reflète les valeurs, les espoirs et les craintes de la société. Mais qu’est-ce que nos films et nos romans disent de nous ? Je pense que la plupart d’entre nous seraient d’accord pour dire que nos films et nos séries révèlent une obsession avec la fin du monde. Cela ne date pas d’hier. Prenons l’exemple du livre de M. Wells, La Guerre des mondes, publié en 1897. Il fut lu sur les ondes le 30 octobre 1938, sous la forme d’un feuilleton radiophonique. Certains crurent à tort qu’il s’agissait d’un bulletin d’information annonçant la prise de New York par des Martiens, ce qui sema la panique parmi les auditeurs.

Depuis, d’innombrables films furent réalisés sur les invasions extraterrestres et la fin du monde. Qui peut oublier le titre saisissant de « L’invasion des profanateurs de sépultures » en 1955 ou des films moins connus comme « Panique en l’an zéro » en 1962 ? Plus récemment, nous avons eu droit à « Armageddon », « Independence Day » et, bien sûr, aux toujours très populaires les « Avengers ». Si vous pensez que le nombre de films apocalyptiques augmente chaque année, vous avez raison. En 2016, Anthony Aveni, auteur renommé et professeur à l’université Colgate, écrivit un livre intitulé L’anxiété apocalyptique : la religion, la science et l’obsession de l’Amérique pour la fin du monde. Il y explique ce qui suit :

« Le nombre de longs métrages sur le thème de l’Apocalypse réalisés depuis le début du millénaire a dépassé celui des quatre décennies qui ont précédé l’an 2000. Le nombre de films prévus pour 2011-2020 devraient au moins doubler le nombre de films réalisés entre 2001 et 2010 » (Aveni, Apocalyptic Anxiety: Religion, Science, and America’s Obsession with the End of the World, p. 6, 2016).

La société est obsédée par la fin du monde. Et la plupart de ces films présentent ce que l’on appelle une image dystopique du monde. C’est-à-dire un avenir où la société s’effondre, où l’ordre se désintègre et où l’humanité souffre énormément. Des monstres et des zombies se cachent derrière chaque tas de décombres brûlés et fumants, attendant de terroriser les survivants humains désespérés. Vous saisissez l’idée.

Mais ce ne sont que des histoires, n’est-ce pas ? Je veux dire que nous ne prenons pas ces films vraiment au sérieux ? Nous savons qu’il ne s’agit que d’une fiction, d’un passe-temps anodin de deux heures. Mais arrêtez-vous et réfléchissez : ce genre de films cache-t-il une peur primitive ? Certains de ces films ne décrivent pas l’arrivée d’extraterrestres ici-bas, mais plutôt l’effondrement de la planète dû au changement climatique. Ils prédisent la fonte de la calotte glaciaire, ou l’augmentation dangereuse des niveaux de CO2 et l’inondation des villes côtières, ou peut-être un astéroïde qui s’écrase sur la Terre. Quoi qu’il en soit, si l’on creuse sous la surface, bien qu’il s’agisse d’une fiction, il y a quelque chose derrière tous ces films. Ils jouent sur les peurs réelles des personnes.

Il est vrai que des événements horribles se produiront dans notre monde. Jésus Lui-même dit qu’il y aurait une grande détresse dans les temps à avenir. Dans Luc 21 :25, Il dit ceci :

« Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ».

Mais deux versets plus loin, nous lisons la réaction de ceux qui seront conscients de la réalité, qui s’y prépareront à l’avance et qui seront prêts. « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche » (Luc 21 :28).

Comment pouvons-nous nous assurer que nous aurons cet état d’esprit lorsque ces événements se produiront ? C’est pourquoi nous en parlons aujourd’hui dans cette émission. Voyez-vous, si nous dévoilons les mythes erronés concernant l’avenir, nous pourrons avoir une plus grande confiance et une plus grande paix dans nos vies aujourd’hui. Qui ne souhaite pas cela ? Examinons donc quatre mythes de l’apocalypse, afin de séparer la vérité de la fiction.

Mythe n°1 : “Apocalypse” signifie “fin du monde”

Pour la plupart des gens, le terme « apocalypse » fait référence à la « fin du monde ». Mais le mot « apocalypse » signifie-t-il vraiment la fin de notre planète ? Beaucoup de nos téléspectateurs habituels connaissent la réponse, mais je vais l’expliquer ici. Le dernier livre de la Bible commence avec les mots « Révélation de Jésus-Christ ». Le mot « révélation » est la traduction du mot grec, « apokalypsis » qui est utilisé dans l’original grec au premier verset du premier chapitre de l’Apocalypse. Remarquez ce qu’il dit : « Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 1 :1).

« Révélation » et « apokalypsis » signifient la même chose : une divulgation, un dévoilement ou une révélation. Le mot ne signifie pas la destruction totale de toute vie sur Terre. Alors, pourquoi le mot « apocalypse » en est-il venu à signifier, dans l’usage populaire, l’effondrement dramatique de la planète et la fin du monde ? Eh bien, parce que le livre de l’Apocalypse contient une série de visions révélant des événements d’une grande gravité qui se produiront au cours des derniers jours de notre civilisation.

Mais remarquez l’objectif et le but du livre de l’Apocalypse qui est de révéler. Notre Sauveur, le Fils de Dieu, chargea Jean d’écrire ce qu’il voyait afin que l’avenir soit connu à l’avance… afin que ce qui était caché soit découvert. Il voulait que Son peuple ne soit pas confus quant à l’avenir, mais qu’il soit éclairé et encouragé par la connaissance de la vérité.

Le livre de l’Apocalypse était-il censé être un message rempli uniquement de malheurs ? Pas du tout. En fait, lisez la suite de l’Apocalypse 1 :3 : « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! »

Vous pouvez être béni en lisant ce livre. C’est le Dieu du ciel et de la Terre qui vous parle. Vous pouvez être béni en écoutant Son message, en faisant et en respectant les paroles qui y sont consignées.

La lecture du livre de l’Apocalypse vous a peut-être laissé confus. N’abandonnez pas ! Vous devez savoir ce qu’il y a dans ce livre ! Dieu le fit consigner pour qu’il ouvre notre compréhension et nous apporte du réconfort et de l’espérance. Ce qui nous amène au deuxième mythe de l’Apocalypse :

Mythe n°2 : Les chrétiens échapperont à la grande tribulation en étant enlevés

Le livre de l’Apocalypse parle d’une grande tribulation à venir, la pire période de troubles jamais connue. De nombreux chrétiens professent leur espoir d’être enlevés pour échapper à la tribulation. Mais est-ce bien ce que dit la Bible ?

Le livre de l’Apocalypse décrit bien la protection des saints. « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3 :10).

Mais comment Dieu protégera-t-Il Son Église ? La réponse se trouve quelques chapitres plus loin. Apocalypse 12 décrit l’objectif de Satan, le diable, de contrecarrer le plan de Dieu et de détruire l’humanité. Vers la fin de cette ère, Satan sera précipité sur Terre, et sera très en colère. Il persécutera l’Église, décrite symboliquement comme une femme. Mais remarquez ce qui se passe ensuite : « Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envole au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent. »

Les spécialistes de la Bible soulignent que les « temps » représentent des « années ». Ainsi, trois « temps » et demi correspondent à trois « années » et demi. Il s’agit de la durée de la grande tribulation. Dieu emmènera Son peuple dans le désert pendant trois ans et demi. Mais Satan essaiera de l’en empêcher :

« Et, de sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule » (Apocalypse 12 :15-16).

Cela ressemble-t-il à une Église enlevée au ciel ? Ou plutôt, cela décrit-il des gens ici-bas, poursuivis par une armée, symbolisée par un fleuve (cf. Psaume 124) ? Dieu détruira miraculeusement cette armée, apparemment par un séisme, alors que la Terre ouvrira figurativement sa bouche. Ensuite, Dieu protégera ces saints par Son bouclier de protection, pendant toute la durée de la tribulation. La protection des saints n’est pas l’enlèvement. L’espérance des saints est la protection divine pendant la tribulation ici-bas, puis ils seront transformés ou ressuscités en êtres spirituels lors du retour du Christ. Que dit-Il d’autre dans Sa parole ? Eh bien, examinons un autre mythe.

Mythe n°3 : Les êtres humains s’uniront pour combattre et vaincre une puissance extraterrestre maléfique et envahissante

Pensez-y. Combien de livres et de films traitent de ce thème ? Dans certains films, les êtres humains utilisent la technologie pour remporter la victoire. Dans d’autres, ils reçoivent ou développent des superpouvoirs spéciaux pour combattre leurs ennemis. Quoi qu’il en soit, ce sont généralement les êtres humains qui trouvent un moyen de survivre et de se montrer plus malins que les envahisseurs maléfiques.

Je sais que ce ne sont simplement que des films. Nous ne sommes pas censés y croire. Et pourtant, quel est le message qui nous est plus ou moins insidieusement transmis sans cesse ? Le message est qu’à la fin, nous, les êtres humains, gagnons. À la fin, nous surmontons nos différences, nous travaillons ensemble contre un ennemi commun. Nous faisons appel à la science, à de nouveaux pouvoirs étranges, à la bonne vieille ingéniosité et au courage. À la fin, quelqu’un parmi nous sauvera l’humanité.

C’est l’une des intrigues les plus courantes du genre apocalyptique. Mais quelqu’un se pose-t-il la question de savoir si les choses vont vraiment se passer ainsi ? Où pouvons-nous nous tourner pour en être certains ? Le livre de l’Apocalypse détient la réponse. Il révèle que le scénario de l’avenir n’a rien à voir avec Deep Impact, Terminator ou Godzilla. La Bible montre une image fort différente. Regardons ensemble ce sujet.

« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même ; et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu » (Apocalypse 19 :11-13).

Qui, selon la Bible, descendra du ciel dans les derniers jours ? Pas un envahisseur extraterrestre, mais Jésus-Christ Lui-même. Ce passage décrit l’apparition impressionnante de Jésus lors de Son second Avènement. Il ne reviendra pas en secret… Jean écrivit dans Apocalypse 1 :7 que « tout œil le verra ». Actes 1 donne un autre aperçu de la manière dont Il reviendra. Lorsque Jésus monta vers le Père, Ses disciples le virent s’élever et disparaître dans les nuages. Remarquez ensuite ce qu’un ange dit à ces hommes, dans Actes 1 :11 : « Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. »

Les nations verront Jésus-Christ descendre visiblement des nuages sur Terre. Comment Le recevront-elles ? À bras ouverts ? Avec joie que le Messie revienne pour sauver l’humanité d’elle-même ? « Toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui » (Apocalypse 1 :7).

Elles seront bouleversées… Elles seront en colère… et elles essaieront de Le tuer. Est-ce surprenant ? C’est ce que les êtres humains firent au Fils de Dieu lors de Son premier Avènement. Ils essaieront une deuxième fois. « Et je vis la bête, les rois de la terre, et leurs armées rassemblés pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée » (Apocalypse 19 :19).

Réfléchissez à ces mots. Les rois de la Terre s’uniront dans un effort concerté, non pour attaquer un envahisseur étranger maléfique, mais pour faire la guerre au Sauveur Lui-même. Se pourrait-il que certains soient séduits en pensant qu’Il est un extraterrestre hostile venant pour anéantir l’humanité ? Satan le diable pourrait-il être derrière cette séduction ?

Les nations qui combattront le Christ ne l’emporteront pas. Leurs chefs, la bête et le faux prophète, seront capturés et tués, et leurs armées seront détruites. Jésus-Christ soumettra les nations et établira Son Royaume sur Terre. Dans le temps qui nous reste, dénonçons un dernier mythe :

Mythe n°4 : Le monde postapocalyptique sera un monde de chaos et de destruction

Quel est le thème commun à tant de livres et de films dystopiques et postapocalyptiques d’aujourd’hui ? La bataille terrestre se termine par des bâtiments en ruine, des véhicules brûlés et des survivants en état de choc qui luttent pour leur vie… sans espoir pour l’avenir. Ils luttent pour vivre dans un monde sans espoir où des ennemis cruels s’attaquent à leurs victimes sans défense. Ou encore, ils se retrouvent dans un environnement tellement endommagé par les calamités et les désastres qu’il n’est plus adapté à la vie humaine. C’est une histoire sinistre et inquiétante. Mais quelle est la vérité ?

Une fois encore, le livre de l’Apocalypse porte bien son nom. Il révèle la vérité. Écoutons ce que Dieu a à dire.

« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis […] Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu […] Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans » (Apocalypse 20 :1-4).

Ce que nous lisons est une véritable introduction du monde postapocalyptique. « Le monde de demain », comme nous l’appelons, sera une toute nouvelle civilisation. Le diable sera mis hors d’état de nuire, et les saints justes régneront au sein du gouvernement. Ils occuperont des postes à responsabilité dans le Royaume du Christ et régneront avec Lui pendant mille ans. La Bible est remplie de descriptions de cette période de paix, de sécurité et d’harmonie. Ce sera une période de reconstruction des villes, de la restauration des écosystèmes de la planète et d’apprentissage du chemin de la vie à l’humanité. Ce sera un temps de renouveau, d’espérance et de foi.

Le prophète Michée de l’Ancien Testament prophétisa également au sujet de cette époque : « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes » (Michée 4 :1).

Cela signifie que Dieu établira Son Royaume ici-bas, par l’intermédiaire du Christ, et que ce gouvernement remplacera tous les autres gouvernements.

« Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Michée 4 :3).

Il s’agit d’une prophétie de Dieu, de ce qui se passera après la tribulation et le Jour de l’Éternel. Pouvez-vous imaginer un monde où il n’y aura plus de guerre entre les nations ? Cela semble trop beau pour être vrai, n’est-ce pas ? Mais ce sera là le vrai monde postapocalyptique !

« Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé » (Michée 4 :4).

Il décrit un monde de paix. Pensez à ce que cela représente. Imaginez un homme avec son épouse et ses enfants, assis à l’ombre d’un arbre, dans leur jardin, en train de pique-niquer. Imaginez de petits enfants en train de courir et de jouer, profitant de la vie. C’est un aperçu de la vie dans le monde postapocalyptique. Une fois de plus, il s’agira d’une toute nouvelle civilisation. Non, ce n’est pas ce que l’on voit dans les films. Mais qui croirez-vous ? Hollywood ou l’Éternel Dieu ?

Voulez-vous faire partie du nombre des saints qui seront protégés, puis glorifiés, et qui régneront avec le Christ sur la Terre ? C’est possible. Notre brochure Le mystère révélé de l’Apocalypse peut vous aider à comprendre comment.

Alors que les médias véhiculent de fausses images de l’avenir, nous avons tous besoin de lire sérieusement la Bible pour comprendre ce que nous réserve l’avenir.


Les Églises sont-elles en train de disparaître?

Dans le monde occidental, la fréquentation des Églises est en chute libre. La société change. La morale biblique est ridiculisée et le sens des valeurs fondamentales semble s’évaporer. Quel est l’avenir du christianisme dans nos pays occidentaux ? Des réponses existent. Il nous suffit d’ouvrir la Bible pour les trouver. En chemin, nous pourrions même découvrir des informations dont nous n’avions jamais entendues auparavant. Explorons ce sujet ensemble dans cette émission du Monde de Demain.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

En 1882, le philosophe Friedrich Nietzsche déclarait : « Dieu est mort. » Aujourd’hui, plus de 140 ans plus tard, certains pourraient affirmer que « l’Église est morte ». Ou du moins, que les Églises sont en train de disparaître. Et qui pourrait les blâmer de penser ainsi ? Regardez tout autour de vous. Dans le monde occidental, la fréquentation des Églises est en chute libre. La société change. La morale biblique est ridiculisée et le sens des valeurs fondamentales partagées semble s’évaporer sous nos yeux.

Les actualités reflètent cette tendance… et pas seulement en Amérique. Voici quelques titres récents : 

  • « Perdre ma religion : Comment les Britanniques quittent l’Église et adoptent les théories du complot. » 
  • « Comment la composition religieuse du Canada a évolué au cours des 20 dernières années. »
  • « Le christianisme est-il en train de disparaître en Australie ? Voici comment le restaurer de fond en comble. »

Pour beaucoup d’entre nous, ces titres peuvent sembler pertinents. Dans toutes les villes du monde occidental, la fréquentation des Églises est en baisse. Aux États-Unis, il y a chaque année plus d’Églises qui ferment que d’Églises qui ouvrent – certaines années, la différence est proche de 1500 (“Study : More churches closing than opening”, ReligionNews.com, 26 mai 2021). Certains estiment qu’un tiers des Églises du Canada pourrait fermer dans les années à venir (“Secularization: A Third of Canada’s Churches Will Close”, WorldReligionNews.com, 17 mars 2019).

Quel est donc l’avenir du christianisme dans nos pays occidentaux ? Va-t-il complètement disparaître ? Des réponses existent. Il nous suffit d’ouvrir la Bible pour les trouver. En chemin, nous pourrions même découvrir des informations surprenantes sur ce sujet dont nous n’avions jamais entendues auparavant.

Explorons ce sujet ensemble, aujourd’hui, dans cette émission du Monde de Demain. Dans quelques minutes, en cours d’émission, nous vous donnerons l’occasion de commander l’offre gratuite intitulée, La restauration du christianisme originel.

Alors, plongeons dans le vif du sujet et trouvons les réponses à la question : « Les Églises sont-elles en train de disparaître ? »

Un aperçu de l’état du christianisme et des Églises en Occident

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Regardons les Églises américaines traditionnelles d’aujourd’hui. Alors que l’humanisme et l’athéisme font des percées massives, il est clair que les Églises sont en déclin. En octobre 2019, le Centre de recherches Pew a publié un article intitulé « Aux États-Unis, le déclin du christianisme se poursuit à un rythme effréné ». Voici ce que l’article soulignait :

« En 2018 et 2019, 65% des adultes américains se décrivent comme chrétiens lorsqu’ils sont interrogés sur leur religion, soit une baisse de pourcentage de 12 points au cours de la dernière décennie. Parallèlement, la part de la population non affiliée à une religion, composée de personnes qui décrivent leur identité religieuse comme athée, agnostique ou rien de particulier, s’élève désormais à 26%, contre 17% en 2009 » (“In U.S., Decline of Christianity Continues at Rapid Pace”, PewResearch.org/religion, 17 octobre 2019).

En chiffres réels, et en l’espace de dix ans seulement, ce changement représente des dizaines de millions de personnes. Il s’agit d’un changement considérable dans le paysage religieux américain. 

À quoi ressemblera le pays dans quelques décennies ? Voici une estimation, toujours du Centre de recherches Pew :

« Le centre estime qu’en 2020, environ 64% des Américains, y compris les enfants, étaient chrétiens. Les personnes non affiliées à une religion, parfois appelées les “sans religion”, représentaient 30%… Les projections montrent que les chrétiens de tous âges passeront de 64% à un peu plus de la moitié (54%) et puis à un peu plus d’un tiers (35%) de tous les Américains d’ici 2070 » (“Modeling the future of religion in America”, Pew Research Center, 13 septembre 2022).

Les Églises américaines sont en déclin. Mais là encore, ce n’est pas un phénomène propre aux États-Unis. La trajectoire est la même dans d’autres pays occidentaux. Prenons l’exemple de ce rapport australien, tiré du Canberra Times du 28 juin 2022 :

« Les Églises chrétiennes d’Australie se trouvent actuellement dans une “tempête parfaite”. Les données du recensement de 2021, publiées récemment, montrent clairement la réalité. L’avenir du christianisme en Australie sera minoritaire. Seuls 44% des Australiens s’identifient actuellement comme étant chrétiens, contre 52% lors du recensement de 2016 » (“Is Christianity dying in Australia ? Here’s how to redeem it from the bottom up”, Canberra Times, 28 juin 2022).

Encore une fois, une chute étonnante en peu de temps en Australie. Qu’en est-il de l’Angleterre et du Pays de Galles ? Pour la première fois, lors du recensement de 2021, les personnes s’identifiant comme chrétiennes ont été minoritaires, passant de 59,3% en 2012 à 46,2% en 2022 (“Losing My Religion : How the UK is leaving the Church and gaining conspiracy theories”, Euronews.com/culture, 4 décembre 2022). Et ce, dans un pays où le monarque britannique porte comme l’un de ses titres officiels celui de « défenseur de la foi ». Pensez-y. Les implications politiques de ce changement culturel sont stupéfiantes.

Ces dernières années, le Canada est à la pointe du wokisme. Il n’est donc pas surprenant que le nombre de pratiquants y ait fortement diminué. En 2001, 77% de la population se déclaraient chrétienne. En 2021, ils n’étaient plus que de 53% (“How Canada’s religious makeup has shifted over the past 20 years”, The Star, 26 octobre 2022).

Qu’est-ce qui se cache derrière cette tendance ?

Qu’est-ce qui se cache derrière cette tendance ? Pourquoi ce phénomène se produit-il ? Nombreux sont ceux qui tentent de répondre à cette question. Il est certain que l’un des facteurs propices à la chute de la fréquentation des Églises fut la pandémie de Covid-19. Presque du jour au lendemain, les entreprises, les bâtiments gouvernementaux, les restaurants, les gymnases, les cinémas et, oui, même les Églises, fermèrent. On demandait aux gens de pratiquer leur culte à la maison et la technologie rendit cela possible. De nombreuses Églises diffusèrent leur culte en streaming et pour une crise de courte durée, cela permit certainement aux gens de rester quelque peu connectés.

Mais venons-en à notre époque. Pour beaucoup, la mesure d’urgence temporaire est devenue une habitude à long terme. Pour ceux qui se tenaient en marge, il est devenu plus facile de quitter l’Église. D’autres ont découvert qu’ils pouvaient être membres d’une Église dans le confort et l’intimité de chez eux, sans jamais avoir à assister à un culte en personne. L’avènement du culte en ligne a fondamentalement changé la façon dont de nombreuses personnes envisagent d’aller à l’Église. 

L’expérience en ligne est sans aucun doute une bénédiction pour les fidèles qui sont à mobilité réduite ou qui ne peuvent pas se rendre en personne à l’Église. Mais pour ceux qui choisissent d’éviter de se réunir avec un groupe en personne, c’est une tendance inquiétante en soi. De combien de façons différentes les personnes dans notre société se désengagent-elles de plus en plus les unes des autres au fil du temps ?

Nous avons discuté de la situation actuelle de notre culture. Mais où va-t-elle ? Quel est l’avenir des Églises du monde occidental ? Surtout, que pense Jésus-Christ de tout cela ? Après tout, n’est-Il pas le chef de l’Église ?

Le christianisme est-il en train de disparaître ?

Certains disent que le christianisme est en train de disparaître. Est-ce le cas ? Va-t-il s’éteindre ? La Bible dit-elle quelque chose à ce sujet ? Tout d’abord, recueillons les paroles mêmes du Christ au sujet de la véritable Église qu’Il bâtit. Dans Matthieu 16 :18, Jésus dit ceci : « Je bâtirai mon Église, et […] les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Le terme « séjour des morts » signifie simplement le lieu où se trouvent les morts. Une fosse ou un tombeau. Cette déclaration signifie donc que l’Église du Christ, Son Église, ne cesserait jamais d’exister. La tombe ne consumera pas Son Église. Il y aurait toujours quelqu’un, quelque part, qui serait un vrai et fidèle disciple du Christ jusqu’à Son retour. Remarquez plus loin : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples […] et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 :18-20).

L’Église du Christ va-t-elle s’éteindre ? Jamais ! Ce que ce passage nous dit, encore une fois, c’est que Jésus-Christ sera personnellement impliqué dans la direction de Son Église, jusqu’à Son retour. Remarquez un autre passage qui le démontre, dans Matthieu 24 :14 : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. »

L’Église du Christ ne s’éteindra point. Nous n’avons pas à nous préoccuper de cela. Mais il y a quelque chose qui devrait nous préoccuper. Voyez-vous, la prophétie biblique ne prédit pas seulement la présence d’une Église qui se dit chrétienne, mais de deux Églises, à la fin des temps.

Vous pourriez dire : « Ce n’est pas grave, il y a des centaines, voire des milliers de dénominations chrétiennes. » Et c’est vrai. En fait, selon le Bulletin international de recherche missionnaire, en 2014, il y avait 45.000 dénominations qui s’identifiaient comme chrétiennes dans le monde.

Mais la Bible n’énumère pas 45.000 groupes, mais seulement deux. Elle classifie en deux groupes toutes les différentes Églises qui se sont multipliées au cours des siècles. L’avenir de ces deux groupes est prédit dans le livre de l’Apocalypse.

La Bible classifie toutes les différentes Églises en deux groupes

Le livre de l’Apocalypse est rempli de symboles. Un fleuve représente une armée et les cornes symbolisent des rois ou des royaumes. Le livre de l’Apocalypse utilise des femmes pour représenter des Églises. Ce que nous constatons, c’est qu’il y a deux femmes distinctes identifiées dans le livre.

Examinons l’une d’entre elles. Elle est décrite dans Apocalypse 17 :

« Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à la débauche, et c’est du vin de sa débauche que les habitants de la terre se sont enivrés. Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes » (Apocalypse 17 :1-3).

C’est l’une des femmes identifiées dans l’Apocalypse. Mais c’est une femme prostituée, qui commet l’impudicité, enivrant les habitants de la Terre de fausses doctrines. Et elle est montée sur une bête. En d’autres termes, il s’agit d’une Église politiquement puissante, dirigeant les actions d’un gouvernement ou d’un royaume corrompu :

« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. Je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus » (Apocalypse 17 :4-6).

Jean décrit cette femme, ou cette Église, comme étant fabuleusement riche. Elle a aussi des filles impudiques, c’est-à-dire d’autres Églises qui partagent essentiellement les mêmes doctrines, mais qui se sont séparées d’elle. Il précise également qu’elle persécute et fait périr les vrais et fidèles disciples du Christ. Le livre de l’Apocalypse montre que cette Église exercera un grand pouvoir pendant un certain temps, mais que sa destruction sera soudaine :

« Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu ; elles mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. Car Dieu a mis dans leurs cœurs d’exécuter son dessein, un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies.  Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre » (Apocalypse 17 :15-18).

Cette Église puissante – symbolisée par une femme – sera finalement dévorée par la puissance de la bête qu’elle chevauchera. Et nous sommes avertis de ne pas faire partie de ce système !

« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités » (Apocalypse 18 :4-5).

Il y aura un grand réveil religieux à l’avenir et il s’agira d’une contrefaçon religieuse

Devrions-nous donc nous inquiéter de la baisse de la fréquentation des Églises aujourd’hui ? Eh bien, il y a une préoccupation bien plus urgente. Il s’agit de ne pas devenir la proie d’une fausse Église qui n’est pas du tout l’Église de Dieu, même si elle semble attrayante en apparence.

Vous trouverez plus de détails sur cette femme, cette fausse Église, dans Apocalypse 13 :11 : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. »

Qui est cette bête semblable à un agneau ? Eh bien, Jésus est identifié comme l’Agneau de Dieu. Ainsi, il s’agit d’un chef religieux qui ressemblera au Christ, comme s’il était un homme de Dieu – un chrétien. Mais il est clair qu’il y a quelque chose qui ne va pas, car il parle comme un dragon. Or, qui est le dragon ? C’est Satan, le diable. Ce leader ne prononce donc pas les paroles du Christ, mais celles du diable. Et il séduira des millions, voire des milliards de personnes :  « Elle opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête » (Apocalypse 13 :13-14).

Alors, que voyons-nous ici ? Il y aura un grand réveil religieux à l’avenir. Les prophéties bibliques l’annoncent. Mais ne vous y trompez pas. Il s’agira d’une contrefaçon religieuse. Elle séduira de vastes foules de gens en leur faisant croire qu’ils suivent le Christ.

L’Église fidèle de Christ est protégée par Dieu

Nous avons vu que la prophétie biblique prédit que deux femmes, deux Églises, seront présentes au moment du retour du Christ. L’une d’entre elles est une femme prostituée, représentant une Église riche, politiquement active et corrompue. Mais quelle est l’identité de l’autre femme ? Elle est identifiée comme étant l’Église fidèle et obéissante à Christ, qui Le suit toujours : « Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l’enfantement » (Apocalypse 12 :1-2).

Il s’agit d’une description symbolique de la congrégation de l’Ancien Testament. Les hommes et les femmes fidèles de l’Ancien Testament, qui constituaient le peuple de Dieu, depuis l’époque d’Adam, de Noé, d’Abraham et de Moïse. Au fil du temps, le peuple d’Israël s’est développé en une nation, et c’est de cette nation qu’est né le Messie. Il naquit d’une femme, grandit et finalement donna Sa vie pour les péchés du monde. « Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer » (Apocalypse 12 :5). Il s’agit de Jésus-Christ. Sa destinée est de régner sur toutes les nations de la Terre, à Son retour.

« Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin d’y être nourrie pendant mille deux cent soixante jours » (Apocalypse 12 :5-6). Ici, il est toujours question de l’Église de Dieu. Et ce passage parle de ce qui arriva aux fidèles disciples du Christ dans les quelques centaines d’années qui suivirent le premier siècle.

Vous voyez, au début de l’histoire de l’Église, il y a eu une apostasie au sein de l’Église parmi ceux qui n’étaient pas fidèles aux enseignements du Christ. Ce groupe est devenu si puissant qu’il finit par dépasser en nombre les vrais disciples du Christ. Dans sa brochure, M. Meredith l’explique en pages 8-9. Il cite le professeur Rufus Jones, l’auteur de The Church’s Debt to Heretics. M. Jones y déclare :

« Si, par chance, le Christ en personne avait été pris comme modèle et exemple d’un nouveau mode de vie par Ses futurs disciples, et qu’un essai sérieux avait été fait pour établir Sa façon de vivre et Ses enseignements comme standard et norme pour l’Église, le christianisme aurait été quelque chose d’énormément différent de ce qu’il est devenu. Alors, “l’hérésie” serait, ce qu’elle ne l’est pas maintenant, une perversion de la voie de Dieu, de Son enseignement, de Son esprit, de Son royaume […] Ce que nous pouvons dire au sujet du “christianisme galiléen”, c’est qu’il eut la vie courte, quoiqu’il y eût quelques honorables tentatives destinées à le ranimer et à le faire revivre, et qu’ici ou là, des prophètes inspirés ont affirmé que tout était de “l’hérésie”, sauf cette religion galiléenne simple. Mais la ligne adoptée au cours de l’Histoire a évolué autrement et a été marquée par une approche très différente » (The Church’s debt to Heretics, Jones, 1924, pages 15-16).

Ce que nous constatons dans l’Histoire c’est que les vrais disciples du Christ ont dû fuir dans la clandestinité pendant des siècles, pour échapper à la persécution. C’est ce qui est représenté dans Apocalypse 12 par les 1260 jours dans le désert – ils symbolisent les 1260 ans pendant lesquels l’Église dut fuir la persécution. Faisons un bond rapide jusqu’au temps de la fin :

« Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :7-9).

La majeure partie du christianisme nominal opère sous une grande séduction depuis des siècles

Écoutez ceci. Satan séduit le monde entier. Il est essentiel de le comprendre. Non seulement il y aura une grande et massive séduction de la part d’une fausse Église dans les derniers jours, mais en réalité, la majeure partie du christianisme nominal opère sous une grande séduction depuis des siècles. La plupart des gens qui se disent chrétiens suivent simplement les traditions humaines, et non le christianisme biblique.

Qu’en est-il de ceux qui suivent véritablement le Christ ? La Bible montre que Dieu leur offre une protection, ici-bas, pendant la grande tribulation :

« Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté le fils. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envole au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent » (Apocalypse 12 :13-14).

Certains pensent qu’il s’agit d’un enlèvement de l’Église au ciel. Non, l’Église est simplement emmenée dans un désert. Le ciel n’est pas un désert. Il est écrit symboliquement que les enfants d’Israël sortirent de l’Égypte sur des ailes d’aigle – cela est mentionné dans Exode 19 :4. Or, nous savons qu’ils se déplacèrent à pied. C’est le même concept ici. Nous lisons :

« Et, de sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus » (Apocalypse 12 :15-17).

Remarquez ceci : ce passage nous laisse comprendre que ceux qui sont fidèles et qui seront protégés sont aussi des individus qui retiennent le témoignage du Christ et qui observent les commandements divins. Il ne s’agit pas donc de la plupart des Juifs physiques, mais de la véritable Église de Dieu.

La destinée fantastique des disciples du Christ qui Lui sont fidèles

Pour vous et moi, si nous sommes vraiment des disciples du Christ, si nous obéissons à Ses Commandements – tous les Dix – si nous sommes couverts par le sang de Son sacrifice et si nous nous laissons guider par Son Saint-Esprit, Il veillera sur nous dans les jours sombres à venir.

L’Église est-elle donc vouée à disparaître ? L’Église de Dieu existera toujours. De même, il y a des avertissements qui donnent à réfléchir sur la nécessité de ne pas se laisser séduire par une version à la fois éloquente et fausse du christianisme à l’avenir, et même dès à présent.

L’Église de Dieu ne s’éteindra jamais. Les chrétiens fidèles, obéissants et repentants qui suivent l’Agneau seront récompensés par une destinée dans Son Royaume que nous ne pouvons qu’imaginer :

« Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. L’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’Agneau ! » (Apocalypse 19 :7-9).

La femme fidèle, l’Église de Dieu – ceux qui ont donné leur loyauté et fait allégeance au Christ – se verra accorder l’immortalité à Son retour. Quelle destinée fantastique pour tous ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre. Veillons tous à faire partie de cette Église fidèle et pardonnée qui épousera le Christ à Son retour.

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Élever de bons enfants dans le monde actuel

L’ancienne cité de Sodome et sa jumelle Gomorrhe furent détruites par Dieu à cause de leur décadence et leur corruption. Cette histoire ne raconte pas seulement la chute d’une ville pécheresse, mais aussi l’effondrement tragique d’une famille. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons l’exemple de la famille de Lot et comment il peut s’appliquer à nous, qui évoluons dans un monde de plus en plus mauvais, et nous vous donnerons trois clés pour élever de bons enfants dans le monde actuel.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

L’histoire de Sodome et de Gomorrhe et l’effondrement tragique d’une famille

Il y a environ 4000 ans, vivait un homme au pays de Canaan, dans ce qui correspond aujourd’hui en gros à la région de la nation d’Israël. Il s’appelait Lot et il était le neveu d’Abraham. Il avait une épouse et une famille, une place de choix dans la société et était devenu assez riche. On peut dire qu’il avait réussi. Mais quelque chose commença à mal tourner.

Lot vivait dans l’ancienne cité de Sodome. Sodome et sa jumelle Gomorrhe furent jugées par Dieu et détruites à cause de leur décadence et leur corruption. Cette histoire ne raconte pas seulement la chute d’une ville pécheresse, mais aussi l’effondrement tragique d’une famille. Lot s’en sortit vivant, mais sa famille en paya le prix. Que pouvons-nous apprendre de l’histoire de Lot ? Comment son exemple peut-il s’appliquer à nous, qui évoluons dans un monde de plus en plus mauvais ? Comment pouvons-nous être en mesure de guider notre famille, nos enfants, dans le monde actuel ?

Alors, comment pouvons-nous élever de bons enfants aujourd’hui ? Je reviens tout de suite avec la réponse.

Bienvenue dans Le Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Il y a environ 4000 ans, vivait un homme nommé Lot. Il était le neveu d’Abraham – l’ancêtre des enfants d’Israël. Avant que Lot ne s’installe à Sodome, il vivait près de son oncle Abraham. Mais comme leurs troupeaux se multipliaient, les terres n’étaient pas assez suffisantes pour eux deux donc ils durent se séparer. Abraham proposa à Lot de choisir la direction qu’il voulait prendre, et Abraham ferait le choix inverse. Remarquez comment l’histoire se déroula dans Genèse 13 :10 : « Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée […] comme un jardin de l’Éternel. »

Quand Lot vit les terres entourant Sodome, il en fut impressionné. Elles avaient l’air idéal. Elles étaient fertiles et luxuriantes, un endroit parfait pour élever ses troupeaux. Mais il y avait aussi un problème dans cette région. De quoi s’agissait-il ? Lisons la réponse :« Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il s’avança vers l’orient […] et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome. Les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l’Éternel » (Genèse 13 :11-13).

Vous voyez ce qui se passa. Lot fut attiré par la plaine de Sodome, parce que cela avait l’air idéal – un endroit pour faire pousser des céréales, élever ses troupeaux, voir grandir sa famille – des terres riches et fertiles. Mais malheureusement, les habitants avaient un mode de vie avec des valeurs totalement contraires à ce qu’il avait appris de son oncle Abraham. Sodome jouissait déjà d’une mauvaise réputation.

De plus, Lot choisit de se rapprocher de Sodome, et non de s’en éloigner. Il fit ce choix, même s’il y avait des signes avant-coureurs indiquant que ce n’était pas une bonne idée. Des conséquences désastreuses allèrent avoir un impact sur sa famille et sa propre vie, comme nous le verrons plus tard dans cette émission. Mais en quoi cela nous concerne-t-il ? Abordons la clé n° 1 pour élever des enfants dans notre monde d’aujourd’hui :

Clé n°1 : Résistez aux tentations du monde

Examinons la Bible qui nous enseigne qu’en tant que chrétiens, nous devons résister aux tentations de ce monde, et ne pas suivre ses mauvaises voies. C’est d’autant plus important alors que nous nous trouvons à la fin des temps. Nous devons discerner la direction que prend le monde, et choisir d’aller dans le sens opposé afin d’embrasser la voie de Dieu. Jésus inspira l’apôtre Jean à consigner ces paroles dans l’Apocalypse :

« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités » (Apocalypse 18 :4-5).

Sodome fut jugée et détruite pour avoir cultivé un style de vie hostile aux voies divines. Le livre de l’Apocalypse montre que la société de ces derniers jours promeut la même voie anti-Dieu. Cette société de la fin des temps sera jugée et châtiée, tout comme le fut Sodome. Dieu dit aux chrétiens de ne pas se laisser séduire par ce monde. Soyez différents, sortez-en, et vous pourrez être épargnés.

Alors, pourquoi la décadence de ce monde devrait-elle préoccuper les parents ? Eh bien, nos enfants s’imprègnent de l’environnement dans lequel ils grandissent. Les choix que nous faisons – que ce soit pour se détacher du monde ou pour s’y laisser influencer – ont une incidence directe sur les points de vue et les attitudes que nos enfants adopteront. De nombreux parents bien intentionnés et aimants permettent involontairement au mode de vie du monde d’avoir une trop grande influence sur leurs enfants. La nature corrosive du monde efface les valeurs défendues par les parents. Un jour, trop de parents sont choqués de découvrir que leurs enfants ne partagent plus du tout leurs valeurs.

Une partie de la solution consisterait à comprendre ce que signifie « sortir du monde ». Devrions-nous fuir la réalité et nous isoler de la société ? Ce n’est pas ce que le Christ dit quand Il priait le Père : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin » (Jean 17 :15).

Nous devons vivre dans la réalité de cette société. Nous devons travailler et gagner notre vie pour subvenir aux besoins de nos familles. Mais nous devons aussi protéger nos enfants de la nature corrosive de ce monde. Cela implique d’évaluer nos décisions. Nos choix renforcent-ils nos valeurs pour éduquer nos enfants selon les voies divines ? Ou sans le savoir, nuisent-ils, au développement de leur caractère ?

Aujourd’hui, grâce à la technologie, le monde s’invite dans notre famille. À travers nos écrans de TV, nos ordinateurs et nos téléphones, nous pourrions être en train de nourrir nos esprits des valeurs anti-Dieu du monde si nous n’y prenons pas garde. Pensez aux thèmes qui saturent nos vies à travers les divertissements proposés par les médias. Nos foyers devraient être des havres de paix qui cultivent les valeurs chrétiennes d’amour, de maîtrise de soi et de la foi. Mais trop souvent, nous laissons le monde nous inonder de violence et d’égoïsme, d’immoralité et de rébellion. Si ces thèmes corrosifs submergent nos foyers, ne soyons pas surpris de voir leur influence agir sur l’esprit de nos enfants.

En tant que parents, nous devons être la principale influence dans la vie de nos enfants. Non, nous ne pouvons pas les protéger du monde pour toujours. Mais nous pouvons les protéger et les éduquer afin qu’à leur majorité, ils soient disposés et préparés à résister aux tentations du monde.

Comme mentionné précédemment, Sodome était une ville attrayante. Elle était verdoyante, luxuriante et prospère. Mais elle était aussi méchante et rebelle. Dieu envoya deux anges – revêtant l’apparence d’hommes ordinaires – pour avertir Lot et sa famille que la ville serait détruite. Nous lisons dans Genèse 19 :1 que Lot rencontra ces deux hommes à la porte de la ville et les invita chez lui. Il savait qu’il serait dangereux pour eux deux de rester la nuit tombée sur la place publique.

Mais ce soir-là les choses tournèrent mal. Les hommes de la ville entourèrent la maison de Lot, exigeant qu’il fasse sortir ces deux hommes, afin d’en abuser. Ils ont même violemment menacé Lot, défonçant presque sa porte. Vous pouvez lire l’histoire par vous-même dans Genèse 19.

Mais remarquez la réponse de Lot à leur égard : « Et il [Lot] dit : Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal ! J’ai ici deux filles qui n’ont point connu d’homme ; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu’il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu’ils sont venus à l’ombre de mon toit » (Genèse 19 :7-8).

En tant que père de plusieurs filles, je ne peux même pas imaginer pourquoi Lot ait pu suggérer une telle chose. D’un côté, il risquait sa vie pour protéger les deux hommes dont il avait la charge, de l’autre, il était disposé à exposer ses filles à un danger et à une humiliation indicible, à la place de ces deux hommes.

Comment Lot put-il raisonner de cette façon-là ? Réfléchissons un peu. Nous savons que Sodome était connue pour sa moralité extrêmement laxiste. Les actions de Lot étaient-elles une illustration de la façon dont sa propre pensée avait été influencée par son immersion dans ce monde-là ? C’était un homme juste – 2 Pierre 2 :7 le dit – mais peut-être avait-il absorbé plus de Sodome qu’il ne le pensait. Qu’en est-il aujourd’hui ? Existe-t-il une leçon pour les parents du 21ème siècle, qui cherchent à naviguer dans les méandres de notre monde anti-Dieu ? Il en existe une. Celle-ci nous amène à une deuxième clé pour élever des enfants dans le monde d’aujourd’hui :

Clé n°2 : Ne sous-estimez pas la façon dont le monde vous affecte

Que nous le voulions ou pas, nous vivons dans ce monde qui nous affecte plus que nous ne le croyions. Il est bon de vous demander comment le monde vous affecte. Êtes-vous, votre conjoint et vous-même, impatients et critiques l’un envers l’autre, alors que vous n’en avez pas l’intention ? Peut-être permettez-vous à l’égoïsme qui imprègne notre monde de déteindre sur vous ? Regardez-vous des émissions de télévision ou des films montrant des ébats sexuels ou des comportements immoraux ? Si c’est le cas, cela va affecter votre façon de penser. Sommes-nous anxieux ou négatifs, sans raison valable ? Il existe un monde spirituel qui diffuse activement un message de colère, d’animosité et de peur. Sommes-nous en train de l’absorber ? Alors, nous ne devrions pas être surpris lorsque nos pensées, nos paroles et nos actions reflètent l’influence du monde sur les valeurs chrétiennes que nous proclamons.

L’apôtre Jacques prodigua des conseils utiles pour apprendre à discerner ce qui vient du monde, et ce qui provient de Dieu et de Sa parole :

« Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie » (Jacques 3 :14-17).

Pour savoir comment guider nos enfants, nous devons d’abord regarder l’exemple de nos vies. Y a-t-il de l’amour, de la joie, de la paix, de la fidélité et de la maîtrise de soi ? Ce ne sont là que quelques-unes des caractéristiques du fruit de l’Esprit de Dieu, tel que décrit dans Galates 5. Ou bien, y a-t-il de l’égoïsme, du manque de respect, des accès de colère, des pensées et des actions impures ? Il est essentiel que nous nous examinions d’abord nous-mêmes, pour comprendre comment aider nos enfants.

Jacques dit que nous ne devons pas « mentir contre la vérité ». Il existe une vérité objective, et la Bible définit ce qu’elle est. Pourtant, notre société, de manière écrasante, ne reconnaît pas les vérités universelles, surtout en matière de moralité. Le groupe de recherche Barna en fit état dans une étude menée en 2018 :

« Nous vivons dans un climat politique de plus en plus “post-vérité”… Au fil du temps, le consensus sur les principes moraux clés s’est dégradé, et les jeunes générations ont hérité ce nouveau paysage moral » (“Gen Z and Morality”, Barna.com, 9 octobre 2018).

Le rapport explique ensuite comment chaque génération, en général, aborde la sexualité avant le mariage : « 21% des membres de la génération Z croient fermement que les rapports sexuels avant le mariage sont mauvais – c’est pour la plupart le même pourcentage que les autres générations » (Ibid.).

Réfléchissez à cette affirmation. Les croyances de la génération Z – c’est-à-dire les personnes nées entre 1996 et 2015 – sont à peu près les mêmes que celles des autres générations, en ce qui concerne leur opinion sur les relations sexuelles avant le mariage. En fait, seuls 22% de « la génération silencieuse » et des « baby-boomers » pensent que les relations sexuelles avant le mariage sont répréhensibles. Cela ne représente qu’un point de pourcentage de différence avec la génération Z. Y a-t-il une corrélation entre ce que pense la jeune génération et ce que leur ont appris les exemples de la génération précédente ?

Nous pourrions blâmer les plus jeunes générations pour cette dérive morale. Mais qui la leur a enseignée ? Qui leur a montré la voie ? Qui leur a donné des excuses pour adopter une vision relativiste du monde ? Si nous sommes des parents, nous devons nous pencher sur nos propres exemples. Nous ne devons pas sous-estimer les effets corrosifs de la société sur nous-mêmes, qui à leur tour affectent nos enfants.

Dans le dernier segment de cette émission, nous avons revu l’histoire de Lot et des visiteurs angéliques qu’il abrita sous son toit. Après l’incident survenu dans sa maison, le lendemain matin, les visiteurs dirent à Lot et à sa famille qu’il était temps de sortir. Ils reçurent des instructions spécifiques en partant : ne pas regarder en arrière. Mais la femme de Lot, tragiquement, se retourna pour regarder la destruction de ces villes pécheresses, et mourut. Sodome et Gomorrhe furent détruites.

Lot s’échappa avec ses deux filles, et l’histoire se termine par un autre triste événement dans la vie de Lot et de sa famille :

« Lot quitta Tsoar pour la hauteur, et se fixa sur la montagne, avec ses deux filles […] L’aînée dit à la plus jeune : Notre père est vieux ; et il n’y a point d’homme dans la contrée, pour venir vers nous, selon l’usage de tous les pays. Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions la race de notre père » (Genèse 19 :30-32).

C’est exactement ce qu’elles firent. La fille aînée la première nuit, et la cadette la nuit suivante. Et ainsi, Lot eut des enfants de ses deux filles, et ces enfants devinrent les Ammonites et les Moabites. Il est difficile de comprendre la pensée de ces jeunes filles. Quelle honte. Leur système de valeurs était tellement confus, qu’elles ont pensé que ce serait une bonne idée de commettre la fornication, voire l’inceste avec leur père. Il faut se demander, où en était leur éducation spirituelle ? Lot enseigna-t-il vraiment à ses filles la crainte de Dieu, Ses lois et Son mode de vie ? Dieu était-Il réel pour elles ? Ou bien, les laissait-il en quelque sorte apprendre de l’exemple de leurs pairs ?

Lot était un individu tiraillé. D’une part, il est décrit comme un homme juste dans 2 Pierre 2 :7, comme nous l’avons vu précédemment. D’autre part, nous voyons un homme dont l’exemple n’était pas toujours à la hauteur de ses croyances. Je pense que nous pouvons supposer que, bien qu’étant un homme juste dans l’ensemble, Lot ne discerna pas pleinement son devoir d’enseigner les principes divins à ses enfants.

Pas parce qu’il n’était pas capable. Si vous relisez le début de l’histoire, vous verrez que Lot était un éminent citoyen de Sodome. Nous lisons dans la Genèse 19 :1 qu’il était assis à la porte de la ville. Cela signifie qu’il était peut-être même un haut fonctionnaire de Sodome. Pourtant, bien qu’il eût été un notable et un citoyen relativement prospère, Lot ne semblait pas avoir fait une priorité d’enseigner les valeurs spirituelles à ses enfants. Cela nous amène à une troisième clé pour élever de bons enfants dans le monde d’aujourd’hui :

Clé n°3 : Faites de l’enseignement des valeurs spirituelles à vos enfants une absolue priorité

Lorsque nous pensons à notre propre vie, nous pouvons peut-être nous reconnaître en Lot. En tant que parents, nous sommes parfois confrontés à nos propres fardeaux et stress. Nous pouvons nous sentir dépassés de temps à autre. Nous nous efforçons de faire du mieux possible, mais nous savons que notre exemple n’est pas parfait. Nous nous sentons parfois incapables de guider et d’enseigner nos enfants. Pourtant, en tant que chrétiens, nous devons faire de la formation spirituelle de nos enfants une priorité absolue. Dieu nous aidera si nous Le lui demandons.

Dans le livre de Deutéronome, Dieu enseigna à Moïse les principes d’une vie vertueuse qu’il devait transmettre aux parents, qui devaient à leur tour les inculquer à leurs propres enfants. Voyez la description faite dans Deutéronome 6 :

« Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » (Deutéronome 6 :5-7).

Dieu veut que nous, les parents, prenions l’habitude de parler avec nos enfants, d’utiliser des situations quotidiennes pour leur enseigner les principes d’une vie vertueuse. Nous le faisons de manière à ce que les enfants puissent comprendre. Nous leur enseignons des valeurs, telles que : « Ne frappe pas ta sœur. Chacun son tour sur le terrain de jeu. Partage tes jouets. Prie Dieu. Montre du respect à tes aînés. Ne jette pas tes petits pois par terre. » Vous comprenez l’idée.

Remarquez Malachie 2 :15 : « Et n’en a-t-il pas fait un seul ? Toutefois il avait le reste de l’esprit. Et pourquoi un seul ? Afin qu’il puisse chercher une semence pieuse. C’est pourquoi prenez garde à votre esprit, et que personne n’agisse perfidement envers la femme de sa jeunesse » (King James en français).

Le mariage est une institution établie par Dieu. Mais pourquoi ? Parce que Dieu aime les enfants et veut « conduire à la gloire beaucoup de fils », comme mentionné dans Hébreux 2 :10. Mais Il ne veut surtout pas d’enfants rebelles, confus, malheureux et irrespectueux de l’autorité au gré de leurs envies. Il veut des enfants sages. Il veut des fils et des filles qui ont appris à se maîtriser et à se retenir. Il veut voir nos enfants ayant appris à se soucier des autres êtres humains et à les aimer. Remarquez ce que dit Paul dans Éphésiens :

« Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » (Éphésiens 6 :1-4).

Les Dix Commandements en incluent un spécifique pour les familles : « Honore ton père et ta mère » (Exode 20 :12). C’est à nous d’aider nos enfants à comprendre ce que cela signifie. Parfois, nous devons les corriger calmement, mais fermement, pour un comportement qui n’est pas à la hauteur. Pas parce que nous les détestons, mais parce que nous les aimons. Ils n’aimeront pas la discipline sur le moment, mais ce n’est pas grave. Ils s’en remettront. Aucun d’entre nous n’aime être corrigé le cas échéant. Mais si nous les instruisons et même les corrigeons avec amour, dans le but de leur enseigner une meilleure façon de faire, ils finiront par comprendre. Ils gagneront en assurance, sachant qu’il existe des limites claires entre le bien et le mal.

Il y a quelques années, les docteurs Gordon Neufeld et Gabor Mate collaborèrent à un livre intitulé en français, Comptez pour vos enfants – Pourquoi les parents doivent être plus importants que leurs pairs. À la page 7 du livre, ils font une déclaration puissante sur le défi auquel sont confrontés les parents aujourd’hui :

« Pour la première fois dans l’Histoire, les jeunes ne se tournent pas vers les mères, les pères, les enseignants et les autres adultes responsables pour obtenir des instructions, des modèles et des conseils, mais vers des personnes que la nature n’a jamais prévu de placer dans un rôle parental : leurs pairs. Ils ne sont ni enseignables, ni matures parce qu’ils ne prennent plus leurs repères auprès des adultes. Au lieu de cela, les enfants sont élevés par des personnes immatures qui ne peuvent les guider vers la maturité. Ils sont élevés les uns par les autres » (Hold Onto Your Kids: Why Parents Need to Matter More Than Peers, Neufield and Mate, 2014, page 7).

L’exemple d’Abraham

Quel résumé, quelle expérience de trop d’enfants qui grandissent ainsi aujourd’hui ! C’est le monde dans lequel nous vivons. En revoyant l’histoire de Lot, nous pouvons constater que ces défis au 21ème siècle ne sont pas vraiment nouveaux. D’autres générations furent également confrontées à la difficulté d’élever des enfants dans des sociétés corrompues. Ce que nous devons faire, c’est d’apprendre de leurs expériences. Notre histoire et celle de notre famille n’a pas besoin de se terminer comme celle de Lot. Considérez ce que Dieu déclara concernant l’oncle de Lot, Abraham. Il vivait à la même époque, mais prit un chemin fort différent de celui de Lot. Remarquez ce que Dieu dit d’Abraham dans Genèse 18 :19 :

« Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites. »

Dieu accorde une attention particulière aux parents qui s’efforcent de mener une vie vertueuse et qui veulent transmettre Sa vérité à la génération suivante. Dieu les aidera, s’ils Lui demandent sincèrement de l’aide. Dieu se soucie de vous et de vos enfants. Nous aussi. C’est pourquoi nous réalisons cette œuvre ici, au Monde de Demain. C’est pourquoi nous vous proposons le DVD gratuit « Élever de bons enfants dans un monde mauvais », pour que vous puissiez élever vos enfants, l’esprit tourné vers notre Père céleste, et notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ, de manière à ce qu’ils réussissent, deviennent vertueux et soient heureux.


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