La mort d’une icône mondiale : Nelson Mandela, 1918-2013 | Le Monde de Demain

La mort d’une icône mondiale : Nelson Mandela, 1918-2013

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À travers le monde entier, Nelson Mandela restera dans les mémoires comme la figure emblématique de la lutte contre l’apartheid. Peut-être plus que n’importe quel autre individu, Mandela, qui est mort ce 5 décembre 2013 à l’âge de 95 ans, a incarné les efforts pour abolir l’apartheid en Afrique du Sud et mettre un terme à la gouvernance exclusivement blanche de la nation. À l’annonce de sa mort, il a été salué pour son caractère et pour avoir transformé sa nation. Cependant, au cours d’une grande partie de sa vie, Mandela était une figure politique controversée et suscitant des divisions.

Comme Mandela l’a confessé à son biographe officiel, Anthony Sampson, il « n’était pas un ange » (Mandela, page xxvi). Il débuta sa vie publique en s’alliant avec les communistes – jouant un rôle que beaucoup qualifieraient aujourd’hui de terroriste. Pour le gouvernement afrikaner blanc en Afrique du Sud, Mandela était un personnage dont ils essayaient désespérément de réduire l’influence, mais sans y parvenir. Pour les millions de citoyens de la majorité noire, il était un héros qui ne pouvait apparemment rien faire de mal.

Suite à l’odieux « massacre de Sharpeville » en mars 1960, le Congrès national africain (ANC) fut convaincu qu’il fallait une résistance plus militante contre l’apartheid. L’organisation constitua alors une branche militaire, dont Mandela était le dirigeant. Des campagnes d’attentats à la bombe et de sabotage furent organisées, après quoi Mandela fut arrêté et emprisonné, pour être finalement condamné à perpétuité en 1964.

Mandela a passé 27 ans en prison avant qu’une campagne internationale conduise le gouvernement de l’apartheid à le libérer en 1990. Pendant ses années d’emprisonnement, l’Afrique du Sud connut de grands changements et Mandela aussi. Ces années de prison sont la clé pour comprendre le processus d’introspection et la formation d’un caractère qui conduisirent à la « transformation de l’activiste le plus radical en un homme d’État réfléchi et auto-discipliné » (Mandela, page xvii).

Ces années de prisons furent une période d’épreuves, d’endurance, de développement de la maîtrise de soi où il apprit à ne jamais abandonner, en maintenant la vision d’une Afrique du Sud multiraciale et démocratique pour tous. Mandela disait qu’il était prêt à donner sa vie et à mourir pour la démocratie afin que les personnes noires en Afrique du Sud puissent enfin devenir libres. Son caractère déterminé a fini par incarner la douleur de son peuple et finalement son triomphe. La transformation fut si remarquable – à la fois de l’homme et de son pays – qu’en 1993, lui et son ancien geôlier, le président sud-africain Frederick de Klerk, reçurent le prix Nobel de la paix pour leur travail de démantèlement du régime de l’apartheid.

Pendant cinq ans, de 1994 à 1999, Mandela fut président de l’Afrique du Sud – le premier homme de couleur à occuper ce poste après des décennies de gouvernance blanche. Malgré ses débuts radicaux, Mandela finit par être reconnu comme un représentant et un avocat de la modération, de la compréhension et de la réconciliation. Même ses plus farouches opposants du passé louaient le changement chez cet homme, ancien révolutionnaire acharné devenu avocat pour la paix, la justice et l’unité parmi les anciens ennemis.

À l’annonce de sa mort, des millions de Sud-Africains appellent à poursuivre les principes que Mandela avait fini par représenter à la fin de sa vie. Le caractère de Mandela était-il parfait ? Bien sûr que non et certains préfèrent se pencher sur ses débuts troublés, tout en minimisant sa maturité croissante et son héritage. De nos jours, il est de notoriété publique que l’ANC et le gouvernement sud-africain ne sont pas à la hauteur des idéaux élevés de Mandela. Notre monde attend un gouvernement parfait – une justice, une paix et une réconciliation parfaites. Heureusement, un dirigeant viendra bientôt et il ne pourra pas succomber aux erreurs classiques de l’humanité. Jésus-Christ incarne parfaitement le caractère de Son Père. Il est « le reflet » (Hébreux 1 :3) de Son Père.

Tout comme nous pouvons connaître le Père en connaissant le Christ (Jean 14 :7-9), nous pouvons aspirer à posséder le même caractère – « la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4 :13). En fait, le travail pendant la vie de chaque chrétien est de développer le caractère de Dieu Lui-même énoncé par le Christ dans les Écritures. Pourquoi ? Ainsi, après la résurrection, lorsque Jésus-Christ reviendra pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre, nous régnerons (en possédant le caractère de Dieu Lui-même) avec Lui sous Son autorité.

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