La guerre contre la normalité | Le Monde de Demain

La guerre contre la normalité

La guerre contre la normalité

De nos jours, une guerre idéologique passionnée est menée pour établir un monde dans lequel rien n’est considéré comme normal – où le simple fait de suggérer qu’un comportement est normal et qu’un autre est anormal peut être jugé comme un acte de haine et de violence. Ce conflit est en train de ronger les fondements de la civilisation elle-même. Rejoignez-nous dans cette émission du Monde de Demain, où nous dénonçons la guerre contre la normalité.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Une guerre en Occident contre tout ce qui est normal

Dans le domaine du sexe, du genre et de la sexualité, quelle est la norme ? Qu’est-ce qu’un mariage normal ? Une famille normale ? La civilisation occidentale l’a su par le passé. Mais ce n’est plus le cas. Des universitaires, des philosophes et des hommes politiques mènent une guerre idéologique passionnée pour établir un monde dans lequel rien n’est considéré comme normal – où le simple fait de suggérer qu’un comportement est normal et qu’un autre est anormal peut être jugé comme un acte de haine et de violence. Ce conflit est en train de ronger les fondements de la civilisation elle-même.

Rejoignez-nous dans cette émission du Monde de Demain, où nous dénonçons la guerre contre la normalité.

Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Dans Jérémie 10 :23, nous y lisons une déclaration d’une grande importance : « Je le sais, ô Éternel ! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas. »

Notre sujet d’aujourd’hui illustre la vérité de cette affirmation et la tragédie qui affecte l’ensemble de la civilisation lorsque nous l’ignorons.

Nous avons posé la question au début : en matière de genre, de sexualité, de mariage et de famille, quelle est la norme ?

Nombreux sont ceux qui ne peuvent plus répondre à cette question, en raison d’une guerre de longue haleine contre tout ce qui est « normal ». En fait, nous sommes dans la phase finale de cette guerre en Occident, ce que nous allons démontrer aujourd’hui.

Autrefois, nous savions ce qu’était la « normalité ». Du moins, nous le pensions, n’est-ce pas ? Le mariage était un engagement à vie entre un homme et une femme, définissant la famille et créant l’environnement le plus sain pour élever des enfants. L’humanité était composée d’hommes et de femmes, et les rapports sexuels devaient avoir lieu entre un homme et une femme, ce qui était une évidence biologique.

Tel était notre monde il y a encore 20 ans. Mais aujourd’hui, le simple fait de demander ce qui est normal choque beaucoup de gens – et peut choquer certains d’entre vous. C’est parce que nous vivons les dernières étapes d’une guerre contre la normalité. Les ingénieurs sociaux mènent une campagne agressive depuis plusieurs décennies, cherchant à éradiquer toute idée que certaines façons de vivre sont normales et d’autres anormales.

Comme la normalité est en train de perdre cette guerre, un monde anormal remplit rapidement l’espace laissé derrière elle. C’est ce nouveau monde dont nos enfants hériteront, dans lequel la « normalité » n’existe pas et où le fait de suggérer qu’il devrait y en avoir une constitue une offense suprême.

L’école de Francfort et la théorie queer

Comment en sommes-nous arrivés là ? Quelle est la gravité de la situation ? La situation peut-elle empirer ? Enfin, que pense Dieu d’une culture dans laquelle tout ce qui est normal constitue l’ennemi ?

Bien que les combattants qui s’attaquent à la normalité ne soient pas aussi coordonnés et conspirateurs que beaucoup le pensent, il existe des doctrines et des objectifs communs qui les animent et les unissent. Issue de la tristement célèbre école de Francfort dans les années 1920, la « théorie critique », sous diverses formes, fait fureur. Les années 1970 virent l’essor de la théorie critique du droit et, plus récemment, la théorie critique de la race est devenue un sujet de discussion brûlant.

L’influence de la théorie queer sur la culture moderne n’est pas moins omniprésente. La théorie queer cherche à « déconstruire » les modes de pensée traditionnels, à renverser les normes largement répandues et à définir l’ensemble de la société comme un jeu de pouvoir entre les « opprimés » et leurs « oppresseurs ». Développée dans les programmes d’études LGBT et d’études de la femme des universités du monde occidental, la théorie queer se concentre sur la déconstruction de la sexualité et du genre – et, par conséquent, de tout ce qui est affecté par ces facettes de la vie telles que la structure familiale.

Les universitaires imprégnés de ces idées cherchent à renverser ce qui était considéré comme normal et à célébrer des idées et des pratiques qui étaient auparavant « anormales ». Pour eux, il ne suffit pas que la société accepte ou autorise l’éventail le plus large possible de comportements sexuels et de « constructions de genre ». Leur objectif est de rendre « queer » entièrement le discours, c’est-à-dire de modifier la pensée dominante de sorte que plus rien ne soit considéré comme « normal » ou « anormal ».

Comment les ingénieurs sociaux modifient la pensée sociétale et le langage

Par exemple, Roberta Chevrette, de l’université de la Middle Tennessee State, a écrit sur la nécessité de « rendre “queer” la communication familiale » (Theories of Human Communication, 22 décembre 2016, page 235) – en changeant les discussions au sein des familles pour que l’hétérosexualité ne soit plus considérée comme normale dans les familles. L’objectif de ces ingénieurs sociaux est de modifier la pensée sociétale afin que toutes les formes d’activité sexuelle soient considérées comme également « normales ».

Le « queering » de la communication a progressé à un rythme soutenu ! En fait, les ingénieurs sociaux s’attendent à ce que nous parlions une langue différente avec un vocabulaire différent ! Contrôler une langue, c’est contrôler un peuple.

Les préjugés à l’encontre d’une sexualité et d’une expression de genre normales et saines se traduisent essentiellement par un nouveau vocabulaire. En connaissez-vous les termes ? Parce que vos enfants, s’ils ont fait des études supérieures les connaissent probablement – et, de leur côté, vos enfants plus jeunes s’y familiarisent de plus en plus. Plus important encore, ceux qui conçoivent les politiques et les programmes scolaires en sont certainement familiers.

L’un de ces nouveaux termes est « hétéronormatif ». À la mi-2023, le dictionnaire Larousse le définit comme « quelqu’un dont le désir sexuel le porte vers des individus de sexe opposé, et non vers des individus de même sexe que lui » (“Hétéronormatif,” Larousse.fr). Une recherche sur Internet suffit à montrer que la « pensée hétéronormative », c’est-à-dire le fait de penser que l’expression normale de la sexualité se fait entre un homme et une femme, n’est plus une « pensée juste ». En effet, si vous pensez que les relations sexuelles entre hommes et femmes sont plus normales que les autres, vous êtes considéré(e) comme coupable d’hétérosexisme.

De même, si vous êtes un homme ou une femme qui, comme presque tous les êtres humains, se considère toujours comme étant du même genre que votre genre biologique, il ne faut plus vous appeler un « homme » ou une « femme ». Désormais, vous devez vous qualifier comme un « homme cisgenre », ou d’une « femme cisgenre », pour vous démarquer d’un « homme transgenre » ou d’une « femme transgenre ». Si vous êtes un homme qui pense que se désigner comme un « homme cisgenre » au lieu d’un simple « homme » est un peu étrange, eh bien attention, vous êtes coupable maintenant de « cisgenderisme ». De plus, vous feriez mieux de ne pas penser qu’il est normal pour quelqu’un dans un corps masculin de penser qu’il est un homme, parce que si vous le faites, vous pratiquez la « cisnormativité ». Comment osez-vous penser qu’il y a une sexualité normale, un lien entre le sexe et le genre, une structure familiale qui est normale ?

Le lien entre l’organisation Black Lives Matter et le mouvement transgenre

Pour avoir un aperçu de comment la sexualité et la structure familiale normales ont été transformées en problèmes, il suffit de regarder – croyez-le ou non – le mouvement Black Lives Matter.

Alors que le mouvement Black Lives Matter a fait la une de l’actualité mondiale à la suite de la mort de George Floyd, certaines personnes intéressées par la cause ont été troublées par ce qu’elles ont découvert sur la rubrique « À propos » du site Internet de l’organisation. Sous la rubrique « Ce que nous croyons », il est déclaré par le mouvement Black Lives Matter :

« Nous sommes introspectifs et faisons le travail nécessaire pour démanteler le privilège du cisgenre […] Nous perturbons la structure familiale nucléaire prescrite par l’Occident […] [et] nous favorisons un réseau d’affirmation queer. Lorsque nous nous réunissons, nous le faisons avec l’intention de nous libérer de l’emprise de la pensée hétéronormative » (“What We Believe”, Black Lives Matter, source : Web.Archive.org).

Bien que cette page ait été supprimée dans les jours précédant l’élection présidentielle américaine de 2020, la question est restée en suspens : Quel est le rapport entre la lutte contre la discrimination et la violence à l’encontre des personnes noires et l’idéologie transgenre ? Pourquoi soutenir la vie des personnes noires nécessiterait-il également de s’opposer à « l’hétéronormativité » ou aux structures familiales traditionnelles ?

La réponse est que la guerre contre la normalité s’est infiltrée dans presque tous les efforts visant à créer un changement social. Alors que les théoriciens critiques recatégorisent de manière irrationnelle les relations humaines comme des expressions de pouvoir coercitif, toute tentative de remédier à l’injustice doit alors également être mise en relation avec toutes les autres injustices, réelles ou perçues. Croire qu’il existe une structure familiale normale, une sexualité humaine normale et une compréhension normale du sexe et du genre est de plus en plus assimilé à des structures de pouvoir conçues pour opprimer.

Pour les ingénieurs sociaux d’aujourd’hui, si vous croyez que la famille est mieux fondée sur un mariage entre un homme et une femme, que les rapports sexuels entre cet homme et cette femme représentent une sexualité normale et naturelle, et qu’il est en fait possible, dans pratiquement tous les cas, d’identifier le sexe d’un enfant à la naissance, alors vous vous êtes aligné sur des individus tels que Mussolini, Hitler et le Ku Klux Klan. Présumer du sexe d’une personne sur la base de son apparence est qualifié d’acte d’ignorance au mieux et de violence au pire. Si une jeune fille est tourmentée par l’idée qu’elle pourrait être transgenre, l’aider à se sentir plus à l’aise en tant que fille, c’est commettre le péché de « thérapie de conversion ». Mais si la situation est mauvaise, elle est loin d’avoir atteint son paroxysme.

La guerre contre la normalité est une guerre contre les limites

En fin de compte, la guerre contre la normalité est une guerre contre les limites. Les êtres humains aspirent à la « liberté » sexuelle sans être contraints par des règles, des définitions, des lois, voire par la honte, afin de définir la sexualité sur la base des seuls désirs individuels. Ainsi, les bornes qui cantonnent les relations sexuelles dans le cadre du mariage doivent tomber, les bornes qui définissent le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme doivent tomber, et les limites qui définissent les différences entre les sexes ou les genres doivent tomber.

Il reste cependant au moins une limite, une terre où la guerre contre la normalité n’a pas encore été conquise, mais qui est assiégée et peut tomber à tout moment.

Heureusement, beaucoup considèrent encore l’enfance comme une période de protection contre les incursions de la « liberté » sexuelle moderne. Pourtant, nombre de nos supérieurs autoproclamés estiment que cette frontière doit elle aussi tomber.

Prenons l’exemple de l’afflux de contenus sexuels dans les bibliothèques scolaires. Aux États-Unis, l’American Library Association constate que neuf des dix livres les plus contestés dans les bibliothèques scolaires en 2021 l’ont été en raison de leur contenu sexuel et de leur nature explicite (“Top 10 Most Challenged Books Lists”, American Library Association, ALA.org, 26 mars 2013). Le livre le plus contesté – que nous ne nommerons pas, afin de ne pas risquer de le promouvoir accidentellement – contenait des images que toute personne raisonnable considérerait comme pornographiques. Il n’y a pas si longtemps, un enseignant qui aurait montré un tel livre à un enfant aurait été qualifié de pédophile et de prédateur sexuel, et cet enseignant aurait été sanctionné ou licencié.

Les ateliers de lecture par des drag-queens visant les enfants

Considérez également le phénomène des ateliers de lecture sous l’égide des drag-queens, au cours desquels des hommes déguisés en femmes – souvent habillés de façon extravagante et parfois sexuellement suggestive – font la lecture d’histoires aux enfants dans les bibliothèques et autres lieux. Ces événements sont conçus pour brouiller les barrières sexuelles du genre et les liens familiaux dans l’esprit influençable des enfants, de sorte qu’ils grandissent en pensant que tout est aussi « normal » que le reste. Ne nous croyez pas sur parole, mais écoutez ce qu’ils ont à dire.

Dans la revue universitaire Curriculum Inquiry, Harper Keenan, chercheur en « pédagogie critique » et une drag-queen organisatrice d’événements, connue sous le nom de « Lil Miss Hot Mess », contribua à un article intitulé « Pédagogie de la drag-queen : La pratique ludique de l’imagination queer dans la petite enfance » (“Drag pedagogy : The playful practice of queer imagination in early childhood”, Curriculum Inquiry, 25 janvier 2021, pages 440-461).

Les auteurs de l’article sont totalement clairs quant aux objectifs du temps consacré aux ateliers de lecture par des drag-queens. « En fin de compte, nous suggérons que la pédagogie des drag-queens, offre un modèle pour apprendre non seulement les modes de vie “queer”, mais aussi comment vivre de manière “queer”. »

Ils notent que la drag-queen est « implicitement transgressive », que « si elle a quelques conventions, elle n’a en fin de compte aucune règle – sa qualité déterminante est souvent d’enfreindre autant de règles que possible ». Ils notent que la drag-queen « consiste à contourner et à briser les règles », souvent en « transformant le rejet en désir, en transformant le travail de la performance en plaisir de la participation ».

Ils nous disent que « les ateliers de lecture par des drag-queens offrent une relationnalité queer aux enfants qui rompt ainsi avec la future salle de classe normative et le noyau familial traditionnel ».

Dans leur conclusion, ils soulignent qu’ils « ont parfois rencontré des critiques selon lesquelles [les ateliers de lecture par des drag-queens] aseptisent la nature risquée des drag-queens afin de la rendre “familiale”. Nous ne partageons pas ce point de vue pessimiste », notant qu’« il s’agit moins d’une force d’aseptisation que d’une introduction préparatoire aux modes alternatifs de la parentalité ».

Il ne s’agit pas d’une exagération ou d’une hyperbole : la guerre contre la normalité se prépare pour nos enfants.

On peut se demander comment les choses ont pu en arriver là. Eh bien, dans une large mesure, les attitudes et les philosophies qui motivent cette tendance n’ont rien de nouveau. Le livre d’Ecclésiaste 1 :9 dit : « Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. S’il est une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. »

Des intellectuelles qui poussèrent pour la légalisation de la pédophilie

En effet, l’attaque contre les barrières sexuelles à ne pas franchir entre enfants et adultes remonte à des philosophes et à des universitaires dont les idées contribuèrent à jeter les bases de la théorie queer d’aujourd’hui. En 1977, des esprits prétendument « éclairés » tels que Paul-Michel Foucault, Jean-Paul Sartre et Jacques Derrida signèrent une pétition adressée au gouvernement français afin d’autoriser des adultes à entretenir des relations sexuelles « consensuelles » avec des enfants. Comme le rapporte le journal The Guardian, ces intellectuels exigèrent que la loi française « devrait reconnaître le droit des enfants et des adolescents à avoir des relations avec la personne de leur choix » (“Calls for legal child sex rebound on luminaries of May 68”, TheGuardian.com, 23 février 2001).

Le même article fit état des positions du philosophe et auteur français Tony Duvert dans les années 1970, qui « loue “la grande aventure de la pédophilie” et s’insurge contre “le fascisme des mères” ». Selon la maison éditoriale anglaise MIT Press, le livre de Duvert, Journal d’un innocent, paru en 1976, se termine par « une construction à la fois fantaisiste et rigoureuse d’un monde à l’envers dans lequel les sexualités marginales sont devenues la norme ».

N’est-ce pas de plus en plus le monde dans lequel nous vivons ? Un monde « sens dessus dessous » dans lequel le marginal est devenu la norme ?

Le monde qui fait tomber les barrières n’est pas le monde voulu par Dieu.

Nous avons commencé par lire la prière de Jérémie à Dieu : « Je le sais, ô Éternel ! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas » (Jérémie 10 :23).

Mais le verset suivant nous donne la clé pour résoudre la guerre contre la normalité : « Châtie-moi, ô Éternel ! mais avec équité, et non dans ta colère, de peur que tu ne me réduises à rien » (Jérémie 10 :24).

Le Créateur de l’univers définit ce qui est normal

Dieu est le Créateur de la véritable réalité ! C’est Son dessein, Sa loi et Sa volonté qui définissent ce qui est normal – ou ce qui devrait être normal, et ce qui sera normal dans le monde que le Christ établira à Son retour.

En ce qui concerne la sexualité, le genre et la famille, Dieu fut clair dès le début. En se référant au récit de la création dans la Genèse, Jésus définit le mariage :

« N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint » (Matthieu 19 :4-6).

Par Son seul propos, Jésus affirma définitivement le modèle binaire de l’homme et de la femme, sur la base de la conception biologique de l’homme et de la femme, et la place de la sexualité dans le mariage entre un mari et son épouse.

Dieu enseigne à maintenir les limites et à les rendre claires et fermes

Alors que la guerre contre la normalité cherche à abolir toute forme de limites, Dieu enseigne à maintenir les limites et à les rendre claires et fermes. En fait, les toutes premières pages des Écritures parlent exactement de la manière dont notre Créateur résout le chaos engendré par l’éradication des limites : Il rétablit l’ordre et la normalité en les rétablissant.

Le premier passage de la Genèse décrit un chaos : « La terre était informe et vide » (Genèse 1 :2). Un monde « informe et vide » – sans distinction, sans forme et sans directive – est exactement la société que les ingénieurs sociaux d’aujourd’hui cherchent à créer.

Le Créateur avait remis de l’ordre dans ce chaos en établissant des limites claires. Il sépara la lumière des ténèbres (verset 4), les eaux d’en bas de celles d’en haut (verset 6-7), et la terre des mers (verset 9). Il établit une distinction entre les animaux et l’humanité – les êtres humains sont différents des animaux en ce qu’ils sont faits à l’image de Dieu (versets 25-26). Il a structuré les êtres humains en deux sexes : l’homme et la femme (verset 27).

Après avoir donné un ordre au monde qu’Il avait créé, Dieu déclara que cela était « très bon » (verset 31). Nous jouissons aujourd’hui de la bonté des limites de ce monde ordonné.

L’éradication de toutes les frontières, les limites et les bornes ne produit pas un monde meilleur. Il ne fait que créer un monde chaotique, dans lequel les joies que Dieu conçut ne se réalisent pas et les souffrances qu’Il voulait empêcher deviennent la nouvelle norme.

Jésus-Christ rétablira la normalité parfaite et originelle à Son retour

Mais soyons tout de même prudents. Il est ironique qu’une si grande partie du monde mène une guerre passionnée contre la normalité divine, car Jésus-Christ Lui-même enseignera ce qui est vraiment normal lorsqu’Il établira un monde nouveau lors de Son second Avènement.

Souvent, ceux qui se plaignent de la guerre contre la normalité ne voient pas non plus que les traditions qu’ils considèrent comme normales sont en fait imparfaites. Le Royaume que Jésus établira ne ressemblera pas à l’Amérique des années 1950, ni à la Judée de l’époque de Jésus. La nostalgie d’un passé meilleur ne peut se substituer à la transformation complète à laquelle Son Évangile appelle, et le mode de vie auquel les chrétiens sont appelés transcendera tout ce qui a été vécu au cours de l’Histoire. Vivre à la manière de Dieu exige un changement complet dans la façon dont nous considérons nos relations et dont nous assumons nos obligations. Et, franchement, aucune civilisation n’a jamais réussi à le faire. Comme Dieu nous l’a déjà dit par l’intermédiaire d’Ésaïe : « Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Ésaïe 55 :9).

Après le retour de Jésus, le monde apprendra ce que doivent être la famille, la sexualité, les relations et la société lorsque nous suivons le dessein et l’intention originels de notre Créateur. Grâce aux bénédictions qui déferleront, l’humanité comprendra enfin pourquoi personne ne devrait jamais échanger la normalité de Dieu pour quelque chose de moindre.

C’est ce temps à venir que nous proclamons ici au Monde de Demain. Si vous voulez dans votre propre vie commencer à rechercher les valeurs du monde de demain, discerner la folie de ce monde d’aujourd’hui est un excellent début.