Les effets du féminisme: 50 ans après | Le Monde de Demain

Les effets du féminisme: 50 ans après

Les effets du féminisme: 50 ans après

Saviez-vous que la Bible prédit il y a longtemps l’inversion des rôles des hommes et des femmes ? Le mouvement féministe a affecté profondément la culture, les systèmes éducatifs et les gouvernements, ainsi que le monde du sport, les mariages et les familles – accomplissant ainsi une ancienne prophétie biblique du prophète Ésaïe. Découvrez l’impact du mouvement féministe dans la vie des hommes et des femmes, et si ce mouvement a produit un plus grand bonheur et épanouissement – notamment pour les femmes – ou des conséquences désastreuses.  

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Une inversion de rôles dramatique

Le monde a beaucoup changé depuis que j’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires en 1964. Les cinémas en plein air étaient encore un endroit où aller le samedi soir. Les radios de type transistor étaient très prisés des adolescents, et la plupart d’entre nous ont appris à taper sur des machines à écrire. Les téléphones pour la plupart comportaient des cadrans pour composer les numéros. En général, nous devions remonter manuellement nos montres, à moins d’avoir l’une des nouvelles montres automatiques qui se remontaient par le mouvement du poignet.

Mais tout cela appartient au passé. Aujourd’hui, tout est basé sur les ordinateurs. Nous communiquons directement avec nos interlocuteurs sur Skype ou Zoom. Pour certains, les correspondances manuscrites sont de l’histoire ancienne – tout est informatisé, y compris les cartes de vœux. Facebook, YouTube, Snapchat et Instagram sont les moyens par lesquels beaucoup interagissent socialement.

Notre société connaît des changements tout aussi profonds, dont le moindre n’est pas la façon dont les hommes et les femmes se perçoivent. Le mouvement féministe prit son essor dans les années 70, il eut un impact considérable sur la culture et les familles. Réalisez-vous qu’une inversion des rôles entre l’homme et la femme fut prédit il y a fort longtemps dans les pages de la Bible ? Je vais vous le lire dans un instant, alors restez à l’écoute !

Un rapport tendancieux produit de l’inégalité

Bienvenue au Monde de Demain, où nous abordons sans complaisance les problèmes auxquels le monde est confronté et nous vous apportons les bonnes nouvelles d’un monde meilleur à venir. Dans l’émission d’aujourd’hui, je parlerai d’un mouvement, le féminisme, et la façon avec laquelle il accomplit une prédiction du prophète Ésaïe.

Parmi les initiatives les plus réussies des féministes figure le rapport publié en 1992 par l’American Association of University Women, intitulé « Comment les écoles négligent les filles ». Ce rapport arguait que les garçons étaient favorisés dans les classes tandis que les filles étaient ignorées, mais le rapport était tendancieux et malhonnête. L’auteur James Dobson dit ceci à ce sujet dans son livre bien connu sur l’éducation des garçons :

« La conclusion la plus largement diffusée de cette étude était la suivante : les garçons étaient autorisés à prendre la parole huit fois plus souvent que les filles. Cependant, comme toutes les autres observations de ce rapport, celle-ci était sans aucun fondement. Ces données étaient d’ailleurs basées sur une étude de 1981, affirmant au contraire que les garçons étaient punis huit fois plus souvent que les filles, et que, pour les trois quarts des élèves, les filles autant que les garçons, les enseignants faisaient davantage de compliments aux filles, pensaient qu’elles étaient les plus intelligentes et préféraient les classes de filles. Ainsi, le rapport […] était truffé de ce genre de déformation des faits » (Dobson, Tu seras un homme, mon fils, p. 245).

Le rapport a suscité une attention considérable dans le monde universitaire et dans l’opinion publique. Il a entraîné des changements spectaculaires dans la manière dont les écoles traitaient les garçons et les filles. Dobson poursuivit en écrivant que :

« [Le rapport] a maintenant perdu tout crédit au sein du corps enseignant, qui a compris quelle était sa véritable motivation : une tentative criante de détourner les moyens éducatifs en faveur des filles, en les faisant passer pour les victimes du système. Mais le mal est fait, et les garçons continuent à être désavantagés » (Dobson, Tu seras un homme, mon fils, p. 245).

Le plus dommageable fut lorsque le Congrès, suite au lobbying de diverses organisations féministes, a adopté :

« … une loi aux conséquences considérables (appelée Gender Equality in Education Act) […] pour attribuer chaque année des centaines de millions de dollars à la réparation de la situation désavantageuse des filles dans les écoles » (Dobson, Tu seras un homme, mon fils, p. 244).

Parmi les initiatives prévues par la loi, des fonds ont été alloués à : « “reprogrammer” les enseignants “inconsciemment sexistes” » (Dobson, Tu seras un homme, mon fils, p. 244).

Ce que le mouvement féministe, et surtout la loi, a fait, c’est créer une atmosphère qui entraîne l’accomplissement d’une ancienne prophétie :

« Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, et des femmes dominent sur lui ; mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches » (Ésaïe 3 :12).

L’éducation a changé à tous les niveaux depuis le rapport de l’American Association of University Women. Le parti pris qui en résulte en faveur des filles dans l’éducation, dès les premiers niveaux, a eu son effet. Le Wall Street Journal du 6 septembre 2021 publia un article d’opinion de Douglas Belkin intitulé :

« Une génération d’hommes américains abandonne l’université : “Je me sens perdu.” »

Les chiffres sont inquiétants. Les femmes représentent environ 60% des admissions dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur se battent pour maintenir la population masculine au niveau de 40%. Samuel Goldman, dans son article intitulé « L’élite américaine sera féminine », publié dans le magazine The Week, souligne que le pourcentage entre les hommes et les femmes serait encore pire si les conditions d’admission étaient plus strictes :

« L’écart croissant entre les sexes est un secret de polichinelle dans l’enseignement supérieur. Sans la fanfare qui accompagne leur quête de diversité raciale, de nombreux établissements accordent un avantage aux hommes lors des admissions. L’une des raisons est que les administrateurs craignent que les femmes soient également moins susceptibles de s’inscrire lorsque la population étudiante masculine tombe en dessous de 40% » (The Week, “The American elite will be female”, 8 septembre 2021).

Aussi troublant que cela puisse être, ce n’est qu’une partie d’un tableau plus sombre. Entrer à l’université est une chose, obtenir un diplôme en est une autre. Belkin explique :

« Parmi les étudiants de premier cycle à l’Université du Vermont, environ 55% des hommes obtiennent leur diplôme en quatre ans, contre 70% des femmes » (Wall Street Journal, “A Generation of American Men Give Up on College”, 6 septembre 2021).

Ces pourcentages sont significatifs, mais rapportés à des chiffres précis, ils sont choquants. Si vous prenez 100 étudiants, dont 60 sont des femmes et 40 des hommes, et que vous appliquez les pourcentages de diplômés en 4 ans, cela signifie que pour 42 femmes diplômées, il n’y a que 22 hommes.

Certains diront : « Et alors ? » Les hommes gagnent toujours plus d’argent et occupent les postes les plus importants dans le monde. C’est la sagesse conventionnelle, mais Goldman souligne qu’il s’agit là d’un « effet de génération ». Il explique que des dirigeants dans tous les secteurs, qu’il s’agisse de l’industrie, du commerce, des communications ou du gouvernement :

« … ont commencé leur carrière il y a plusieurs dizaines d’années, à une époque où le corps étudiant des universités était plus équitablement réparti (et dans certains cas, exclusivement masculin). Il serait surprenant que le ratio hommes-femmes dans la haute direction reste le même dans 20 ans » (The Week, “The American elite will be female”, 8 septembre 2021).

Il explique ensuite ce qui devrait être évident pour nous tous :

« Les institutions d’élite embauchent presque exclusivement des diplômés d’université, les campus sont le point de départ de la domination féminine dans le secteur de l’édition, de la culture et de certains secteurs du monde des affaires – en particulier l’énorme secteur des ressources humaines » (The Week, “The American elite will be female”, 8 septembre 2021).

Le double standard va au-delà de l’éducation. Pendant des décennies, les femmes se sont efforcées d’envahir tous les bastions de l’exclusivité masculine. Les femmes journalistes ont exigé un accès égal aux vestiaires des hommes pour les interviews. Les filles ont réclamé de pouvoir jouer dans les équipes de baseball des garçons. Elles ont fait pression pour être admises chez les scouts. Tout ce qui est singulièrement masculin devient une cible, mais peut-on imaginer que les hommes soient autorisés à entrer dans les vestiaires des femmes ou à participer à des compétitions sportives féminines ?

… Eh bien, je suppose que c’est possible de nos jours. On récolte ce que l’on sème. Par un étrange chemin détourné, les hommes et les garçons envahissent aujourd’hui tout ce qui est féminin, en prétendant simplement qu’ils sont des femmes et des filles piégées dans des corps masculins. Les filles et les femmes sont mises à l’écart, tandis que des hommes confus ou opportunistes battent record sur record en athlétisme féminin, en haltérophilie, et plus encore. Les bourses d’études qui devraient être attribuées à juste titre aux filles sont canalisées vers des garçons biologiques qui ne deviendront jamais des filles biologiques. Je ne peux qu’imaginer la colère que les pères doivent ressentir lorsqu’ils voient ainsi leurs filles spoliées de cette façon.

En octobre 2017, les Boy Scouts des États-Unis ont commencé à admettre des filles dans leur organisation. Sans surprise, les plus perturbées par cette tournure des événements furent les éclaireuses ! Oui, on récolte ce que l’on sème !

Le problème n’est pas que des programmes spéciaux ont encouragé les filles dans les domaines des études, du sport et du leadership, mais que ces ressources vont principalement dans une seule direction. Les filles ont des besoins particuliers, tout comme les garçons, et sans soutien ni motivation appropriée, trop de gens sont laissés à la dérive et se sentent perdus. Les garçons ont particulièrement besoin de conseils et de focalisation, comme l’explique Belkin.

« Les chercheurs en sciences sociales citent les distractions et les obstacles à l’éducation qui pèsent davantage sur les garçons et les jeunes hommes, notamment les jeux vidéo, la pornographie, davantage de cas d’absence de père et les cas de surdiagnostic d’hyperactivité et des médicaments qui y sont associés » (Wall Street Journal, “A Generation of American Men Give Up on College”, 6 septembre 2021).

Ou, comme le dit Luke Weiss, étudiant en génie civil :

« Je vois beaucoup de gars qui sont ici pour quatre ans pour boire de la bière, fumer de l’herbe, traîner et obtenir un diplôme » (Wall Street Journal, “A Generation of American Men Give Up on College”, 6 septembre 2021).

Ce que nous voyons, c’est un monde bouleversé. Au lieu que les hommes soient des leaders, nous avons des hommes qui flottent sans but, et de plus en plus de postes de direction sont attribués aux femmes. Certaines femmes se réjouissent sans doute de ce revirement, mais les femmes réfléchies comprennent que ce problème n’est pas bon pour la société dans son ensemble. Comme l’avertit Jennifer Delahunty, consultante en inscription dans les universités, la disparité que nous observons aujourd’hui dans l’éducation n’est pas seulement mauvaise pour les hommes, mais aussi pour les femmes.

« Si vous vous souciez de notre société, premièrement, et deuxièmement, si vous vous souciez des femmes, vous devez aussi vous soucier des garçons. Si vous avez un nombre égal d’hommes et de femmes éduqués, cela rend la société meilleure et les femmes sont mieux loties » (Wall Street Journal, “A Generation of American Men Give Up on College”, 6 septembre 2021).

La « libération » s’est-elle traduite par un plus grand bonheur ?

On se demande si le mouvement féministe, lequel a engendré l’étude tendancieuse de l’American Association of University Women, a amélioré la vie des femmes. « Les femmes sont-elles plus heureuses aujourd’hui ? ». Selon un article de 2013 du magazine Psychology Today, le mouvement féministe des années 1970 ne s’est PAS traduit par un plus grand bonheur.

« C’est une époque formidable pour les femmes. Dans le monde entier, des femmes dirigent des pays, des entreprises et des universités. Les plus récents Secrétaire d’État et président de la Chambre des représentants des États-Unis étaient des femmes. Les femmes représentent environ la moitié de la main d’œuvre et peuvent désormais combattre côte à côte avec leurs homologues masculins dans l’armée. Mais, compte tenu de toutes ces avancées, les femmes sont-elles plus heureuses ? Selon une étude de 2009 intitulée “Le paradoxe du déclin du bonheur des femmes”, la réponse est un non catégorique » (Psychology Today, “Women & Happiness : Is It Still Declining ?”, 10 mars 2013).

Je cite un extrait de l’étude : « Le paradoxe du déclin du bonheur des femmes » :

« Selon de nombreux indicateurs objectifs, la vie des femmes aux États-Unis s’est améliorée au cours des 35 dernières années. Pourtant, nous trouvons que les signes du bien-être subjectif indiquent que le bonheur des femmes a diminué à la fois de manière absolue et par rapport aux hommes… Les déclins relatifs du bonheur des femmes ont érodé l’écart entre les sexes en matière de bonheur : dans les années 1970, les femmes déclaraient généralement un bien-être subjectif supérieur à celui des hommes. Ces déclins se sont poursuivis et un nouvel écart entre les sexes est en train d’émerger, avec un bien-être subjectif plus élevé pour les hommes » (Betsey Stevenson et Justin Wolfers, “The Paradox of Declining Female Happiness”, NBERI, mai 2009).

Le journal britannique Daily Mail a publié un article en réponse à l’étude, intitulé :

   « Les femmes ont tout, mais sont moins heureuses qu’il y a quarante ans. »

La fondatrice du site Netmums, Siobhan Freegard, y explique :

« Nous avons poussé si fort pour l’égalité des droits, pour avoir le droit de travailler, pour avoir un statut égal, nous avons poussé si fort pour avoir le choix.

« Mais ce que nous entendons de la part de nombreuses mamans est le suivant : Je n’ai pas le choix, je dois travailler, je n’aime pas ma carrière, ma nourrice me prend la moitié de mon salaire et je préférerais élever mes enfants moi-même mais je n’en ai pas les moyens.

« Si vous aimez votre travail et que c’est une carrière épanouissante, c’est un choix positif, mais si ce n’est pas le cas, c’est reconnaître d’une certaine manière que nous avons tout obtenu, pour ensuite découvrir que ce n’était pas tout à fait ce que nous voulions » (Daily Mail Online, « Les femmes ont tout, mais sont moins heureuses qu’il y a quarante ans », 1er juin 2009).

Une observation intéressante se trouve dans The Guardian, une autre source britannique, en date du 18 mai 2016. On y explique que les Suisses n’ont accordé le droit de vote aux femmes qu’en 1971. Beaucoup de choses dans la vie sont contre-intuitives. Elles vont à l’encontre des attentes. Dix ans après avoir reçu le droit de vote, un autre référendum a été organisé. Cette fois pour décider s’il fallait modifier leur constitution pour exiger un salaire égal pour un travail égal.

« Les différentes parties de la Suisse ont voté très différemment. Comme on pouvait s’y attendre, les cantons qui ont voté en grande partie en faveur de l’amendement ont enregistré un faible écart salarial entre les sexes quelques années plus tard. Mais, curieusement, les femmes actives dans les régions à fortes valeurs traditionnelles – où la plupart des gens avaient voté contre l’égalité salariale – étaient plus heureuses que les femmes actives dans les cantons libéraux » (The Guardian, “Gains in women’s rights haven’t made women happier. Why is that?”, 18 mai 2016).

Le mariage et la famille ont été deux victimes collatérales du mouvement féministe. Des féministes voulaient se libérer de ce qu’elles considéraient comme étant un fardeau : le ménage, et les enfants. Elles cherchaient la liberté sexuelle, ce qui a produit une génération de personnes ayant des relations sexuelles sans se marier.

Des hommes et des femmes qui travaillent ensemble, selon les instructions divines

Il y a certainement des femmes qui sont heureuses dans leur carrière, mais les études montrent que, dans l’ensemble, les femmes sont moins heureuses aujourd’hui qu’elles ne l’étaient dans les années 1970. Cela ne devrait pas nous surprendre, car le mouvement féministe, entre autres choses, est un rejet de Dieu. Cela ne veut pas dire que toutes les militantes féministes – et surtout les femmes qui ont simplement adhéré à la propagande séduisante sans vraiment la comprendre – rejetaient délibérément Dieu. Elles ont vu dans le mouvement féministe une tentative d’améliorer le sort des femmes et n’ont pas réalisé qu’il cherchait à inverser les rôles des hommes et des femmes tels qu’ils sont consignés dans le livre d’instructions de notre Créateur – la Bible. Mais ne vous y trompez pas. Il s’agit d’une tentative d’éliminer le noyau familial. Mais est-ce bien sage ?

Si nous sommes effectivement le produit d’une création et d’une conception, le Créateur et le Concepteur doit savoir ce qui est le mieux pour ce qu’Il a créé et conçu. Et, Il le sait !

Le prophète Ésaïe a prédit que l’inversion des rôles homme/femme aurait lieu à la fin des temps :

« Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, et des femmes dominent sur lui ; mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches » (Ésaïe 3 :12).

Les hommes n’ont pas apporté la paix au monde, et doivent assumer la responsabilité du monde tel qu’il est aujourd’hui, mais les femmes feront-elles mieux ? Pas selon cette prophétie !

La prédiction de Samuel Goldman, selon laquelle « l’élite américaine sera féminine », est exacte, même si Ésaïe l’a « devancé » de plus de 2700 ans ! Bien sûr, ce n’est pas Ésaïe, mais notre Créateur qui connaissait cela à l’avance. Dans un passage ultérieur, Ésaïe cite Dieu qui dit :

« Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46 :9-10).

Les relations entre hommes et femmes n’ont jamais été en parfait équilibre. Loin de là. Aujourd’hui encore, les femmes sont horriblement maltraitées dans certains pays du monde, où les filles n’ont pas le droit d’aller à l’école et où les femmes peuvent être battues sans pitié sans que leurs maris n’en subissent les conséquences. Pourtant, notre monde occidental est passé à l’autre extrême, les hommes sont considérés comme des maladroits incapables de jouer le rôle de leader qui leur a été confié par leur Créateur.

Les féministes radicales, dont beaucoup éprouvent même de la haine à l’égard des hommes, peut-être en raison d’abus dans leur éducation, ou pour d’autres raisons, rejettent les rôles confiés par Dieu aux hommes et aux femmes. Et trop d’hommes ne sont pas formés pour être les pourvoyeurs et les dirigeants aimants pour lesquels ils ont été créés. La Bible expose ces faits simples :

« En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme […] Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu » (1 Corinthiens 11 :8-9, 11-12).

Il est évident que les hommes et les femmes sont différents physiquement et émotionnellement, mais ces différences sont de plus en plus rejetées. Aujourd’hui, c’est la femme qui vient au secours de l’homme. Besoin de changer un pneu ? La femme vient à la rescousse. Un problème dans les affaires ? La femme est là. Vous êtes attaqué par des voyous de la ville ? Elle est là, plus forte, plus rapide que n’importe quel homme et merveilleuse au karaté. Mais est-ce la réalité ? Je pense que nous connaissons la réponse.

Les hommes et les femmes ont été créés pour se compléter, et non pour se concurrencer. Les hommes sont conçus physiquement pour être des protecteurs et des pourvoyeurs. Ce n’est pas qu’une femme ne puisse pas subvenir à ses besoins lorsque le mari est malade ou blessé, et il peut être nécessaire d’inverser les rôles de façon temporaire ou même permanente dans ce cas. Il n’y a pas de honte à cela. Un homme peut rester le chef de famille même dans de telles circonstances. Mais, lorsque les hommes ne se préparent pas à occuper la place qui leur revient en tant que soutien de famille et qu’ils laissent à leur épouse le soin d’aller dans le monde pour « rapporter le pain à la maison », les problèmes surgissent facilement. Une femme a besoin d’être aimée et un homme a besoin d’être respecté, et ces besoins sont plus susceptibles de se voir affectés lorsque les rôles sont inversés. Au lieu de voir les femmes lutter pour porter la culotte, Dieu donne des instructions :

« Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses. Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5 :22-25).

Les féministes ont longtemps méprisé ce passage comme étant sexiste et misogyne, ne comprenant pas que Dieu a un plan bien plus grand que ce qu’elles ne pourraient jamais imaginer. Faisant référence à la relation du mariage, Paul poursuit :

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand : je dis cela par rapport à Christ et à l’Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (Éphésiens 5 :31-33).

L’union de l’homme et de la femme dans le mariage est essentielle à une société bien ordonnée. L’Histoire montre qu’il en va de la nation comme de la famille. Le mariage entre un homme biologique et une femme biologique peut permettre aux enfants d’évoluer dans un environnement équilibré, nourricier et aimant, où l’homme et la femme apportent leurs qualités respectives uniques. La famille est un terrain d’entraînement parfait pour apprendre les bonnes manières, faire attention aux autres, l’autodiscipline et l’abnégation.

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