L’extraction du sable stérilise les fonds marins

Environ six milliards de tonnes de sable sont arrachées du fond de la mer chaque année (rtbf.be, 6 septembre 2023). Comme l’a fait remarquer un analyste, cela équivaut à un million de chargements de camions à benne chaque jour ! La majeure partie de l’extraction de sable a lieu au large de la côte est des États-Unis, dans la mer du Nord et dans la mer de Chine méridionale. L’ensemble du sable arraché est utilisé pour fabriquer du béton et du verre. Il est également utilisé pour la construction de routes, de barrages et même de panneaux solaires.

Certains extracteurs de sable fonctionnent comme de gigantesques aspirateurs, aspirant le sable et les micro-organismes qui y vivent, dont beaucoup servent de nourriture à d’autres formes de vie marine. Selon certains experts, ces navires extracteurs « “broient les fonds marins” et les “stérilisent”, faisant disparaître les micro-organismes océaniques et mettant en danger la biodiversité et les ressources concernant de la pêche ». Parfois, le fond de l’océan est arraché à la roche mère, ce qui empêche la vie marine de se rétablir.

Nous vivons dans un monde complexe où la civilisation humaine dépend de nombreux types de produits fabriqués à partir de divers matériaux issus de la création divine. Au fur et à mesure que la consommation mondiale augmente, ces matières premières peuvent s’épuiser. Si le sable semble inépuisable, il est également essentiel au maintien de l’équilibre biologique de la nature. Lorsque les entreprises se concentrent uniquement sur leurs revenus et ne prennent pas en compte les impacts plus larges de leur modèle économique, la souffrance se manifeste et, dans le cas du sable extrait de la mer, c’est la création tout entière qui est affectée. La Bible révèle que toute la création « soupire » et attend avec impatience le retour de Jésus-Christ et de Ses saints (Romains 8 :19-24). Ce n’est qu’à ce moment-là que l’humanité deviendra véritablement responsable de la gestion de la création divine. Pour plus d’informations sur ce sujet, veuillez lire « Les océans en danger ! »