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Adorerez-vous la mort?

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Des millions de gens célèbrent la fête d’Halloween, la Toussaint et le Jour des morts. Que devraient faire les chrétiens ?

Des masques et des costumes grotesques, des images terrifiantes de monstres de cinéma, des friandises en forme de crâne et des citrouilles sculptées, des offrandes pour les morts dans les cimetières… Cette année encore, des millions de gens dans le monde célébreront Halloween, la Toussaint et le Jour des morts. En ferez-vous partie ?

La plupart des gens savent désormais que les origines de la fête d’Halloween proviennent d’anciennes traditions antérieures à la venue de Jésus-Christ, mais ils n’ont aucun état d’âme à prendre part à ces célébrations basées sur des superstitions morbides préchrétiennes. Que devraient faire les vrais chrétiens de nos jours ?

Savez-vous quelles étaient les anciennes traditions d’Halloween ?

« Les deux principales caractéristiques de l’ancien Halloween étaient d’allumer des feux de joie et de croire que parmi toutes les nuits de l’année, c’était celle au cours de laquelle les fantômes et les sorcières étaient le plus susceptible d’errer […] Selon une croyance druidique, Samain, le seigneur de la mort, rassemblait la veille de cette fête les âmes méchantes qui avaient été condamnées pendant les douze mois écoulés à habiter dans des corps d’animaux. »1

Comment des gens se disant chrétiens ont-ils commencé à suivre ces pratiques celtes ? En 610 apr. J.-C., le pape Boniface IV établit la fête de tous les saints martyrs, chaque 13 mai. En l’an 835, le pape Grégoire IV déplaça la date de cette célébration au 1er novembre et il lui attribua le nom de « tous saints » (Toussaint) en l’honneur des catholiques martyrs morts pour être restés fidèles à leur religion.

Quelles pratiques sont associées à ce jour ? Dans certains pays catholiques, une tradition populaire affirme toujours que les morts reviennent à leur domicile une fois par an à cette époque de l’année.

« De nos jours, aux Philippines, des milliers de plats sont préparés avec affection pour des personnes qui ne peuvent pas les consommer. Chaque 1er novembre, au cours de la Toussaint, les cimetières de tout le pays sont inondés de personnes apportant les plats favoris de leurs proches décédés. »2

Le 2 novembre, la « commémoration de tous les défunts fidèles » est basée sur la doctrine catholique disant que « les âmes des fidèles qui n’ont pas été purifiées des péchés véniels à leur mort ou qui n’ont pas expié leurs transgressions passées, ne peuvent pas obtenir la vision béatifique, mais qu’elles pourraient l’être par la prière et par le sacrifice de la messe ».3 Cela sous-entend que les vivants pourraient améliorer d’une manière ou d’une autre la condition des morts au travers de ces cérémonies.

Toutes ces « fêtes de la mort » sont basées sur un thème central : communier avec les morts, les apaiser, les servir, voire les adorer. Mais de telles pratiques sont-elles basées sur la Bible ? Les chrétiens devraient-ils les observer ? Que déclare Dieu à ce sujet ?

Où sont les morts ?

De nombreuses religions de l’Antiquité supposaient que les morts se trouvaient ailleurs que dans leur tombe. De nos jours, beaucoup de gens supposent que les âmes des morts se trouvent au paradis, en enfer ou au purgatoire. Cependant, la Bible déclare sans ambages où se trouvent réellement les morts !

Notez ce que l’apôtre Pierre déclara pendant la Pentecôte : « Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous […] Car David n’est point monté au ciel » (Actes 2 :29, 34).

David n’est pas monté au ciel ! Des siècles après la mort de David, l’apôtre Pierre confirma qu’il était toujours dans la tombe où il avait été enseveli, en attendant la résurrection ! Quel contraste entre les paroles de Pierre et la croyance erronée, tellement ancrée chez les chrétiens actuels, que les saints nous observent depuis les cieux !

Mais alors, que font les morts ? La réponse n’a rien de mystérieux ni de fantomatique. Les morts « dorment » dans leur tombe. Ils sont inconscients en attendant d’être ressuscités. Que se passera-t-il lorsque les véritables chrétiens seront ressuscités ? L’apôtre Paul a expliqué : « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4 :16-18).

Le fait de comprendre la vérité au sujet de la mort et de la résurrection, telle qu’enseignée dans la Bible, est un immense encouragement. Nous ne devons pas être déprimés ou troublés à cause des superstitions effrayantes générées par les « fêtes de la mort ».

Communiquer avec les morts ?

Si les morts sont inconscients dans leur tombe – et non des esprits désincarnés dans les cieux ou ailleurs – pouvons-nous communiquer avec eux ? Pendant le « Jour des morts », les défunts reviennent-ils vers leur famille encore en vie, comme certains le croient ? Que dit la Bible à ce sujet ?

Salomon écrivit que « les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien » (Ecclésiaste 9 :5). Lorsque le roi David implora Dieu de le sauver d’un danger, il Lui rappela : « Car dans la mort on ne se souvient point de toi ; qui te célébrera dans le Sépulcre ? » (Psaume 6 :6, Ostervald). Salomon et David comprenaient que les êtres humains cessent d’être conscients lorsqu’ils meurent.

Le récit biblique de la séance de spiritisme du roi Saül trouble parfois les lecteurs qui se posent des questions sur l’existence des esprits après la mort. Au premier abord, nous pourrions croire que la voyante invoqua l’esprit de Samuel, à la demande de Saül (1 Samuel 28 :8-15). Mais cette voyante fit-elle vraiment revenir Samuel ? Les Écritures expliquent que Saül « comprit », ou déduisit, qu’il s’agissait de Samuel (verset 14). Mais la description de la voyante mentionnait seulement « un vieillard […] enveloppé d’un manteau » – décrivant un esprit impur qui avait une apparence semblable à Samuel. Les Écritures montrent que des esprits de mensonge sortent dans le but de séduire, comme celui qui séduisit Saül (1 Rois 22 :22-23).

La Bible montre clairement que nous ne pouvons pas communiquer avec les morts. Ils n’ont pas conscience que des offrandes et des présents sont déposés sur leur tombe. Ils n’entendent pas les prières qui leur sont adressées et celles-ci ne leur apportent rien.

Il est vrai que nous avons hâte de revoir, à la résurrection, nos proches et nos amis qui sont décédés ; et il est tout à fait approprié « d’honorer la mémoire » d’un proche ou d’un ami pendant ses obsèques, notamment pour sa famille qui porte le deuil. Cependant, ce n’est pas en déposant des bibelots sur les tombes de nos parents ou de nos grands-parents, ni en espérant que leur esprit visite notre maison, que nous « honorons leur mémoire », mais plutôt en suivant leurs instructions et leur exemple positif, ainsi qu’en rendant hommage à la bonne réputation qu’ils ont établie de leur vivant.

Un divertissement sain et amusant ?

Certains diront : « Je ne crois pas vraiment à toutes ces balivernes. Je veux juste m’amuser pendant ce jour. » Y a-t-il vraiment quelque chose de mauvais dans les traditions actuelles d’Halloween ? Y a-t-il un problème avec les fêtes costumées, les histoires macabres et les distributions de friandises ? Devrions-nous nous amuser des représentations de « gobelins » qui surplombent les clients dans les grands magasins ? Après tout, personne ne prend vraiment au sérieux ces objets « effrayants », n’est-ce pas ?

En fait, cette approche même est déjà une partie du problème, car le monde des esprits doit être pris au sérieux. C’est un monde réel et dangereux pour ceux qui n’y prennent pas garde. Pourtant, les dangers de l’occultisme sont souvent relégués au rang de simple divertissement, comme si nous pouvions y jouer sans danger tant que nous « sommes dans l’ambiance » !

Des millions de gens font cela. Des décorateurs d’intérieur, comme Martha Stewart, donnent même des conseils sur la façon d’arranger l’entrée de votre maison avec des citrouilles scintillantes afin de créer une atmosphère lugubre.

« L’excitation à la veille d’Halloween est envoûtante, l’atmosphère est imprégnée des lumières, des peurs et des sons liés à la nuit […] Nous voulons prendre les esprits phosphorescents de ce jour de fête à leur propre jeu, dissiper leur menace en utilisant la même palette de couleurs orangées et les clairs-obscurs qu’ils utilisent pour nous effrayer. »4

Cependant, Dieu nous dit de prendre au sérieux les interactions avec le monde des esprits. Il ne nous dit pas de suivre les versions modernes des anciens rites druidiques. Au contraire, Il nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jacques 4 :7). Dieu nous conseille de connaître les astuces de Satan afin de pouvoir éviter ses pièges (2 Corinthiens 2 :11). Les Écritures nous rappellent que les vrais disciples de Jésus-Christ luttent « contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Éphésiens 6 :12).

Voies divines ou festivités païennes ?

Halloween célèbre la malveillance. C’est une époque où « toutes les inhibitions disparaissent [et] toutes les règles sont suspendues » :

« Halloween conserve de nombreux jeux et rituels de l’ère préchrétienne dans ses festivités. Les jeux utilisent des pommes, des costumes et des récompenses dont les enfants se réjouissent à chaque Halloween […] Les déguisements permettant de se camoufler et les lanternes en forme de citrouille fournissent la couverture parfaite sous laquelle il est possible de prendre sa revanche contre un ennemi. Halloween devient donc une époque inévitable et acceptable pour régler de vieux comptes au moyen de la tradition “des bonbons ou un sort”, un jeu désormais très populaire chez de nombreux enfants. »5

Dieu approuve-t-Il de telles festivités ? L’apôtre Pierre expliqua que les disciples du Christ doivent abandonner les modes de vie contraires à la voie divine : « C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans le dérèglement, les convoitises, l’ivrognerie, les orgies, et les idolâtries criminelles » (1 Pierre 4 :3). À l’inverse, nos pensées devraient être dirigées vers « tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange » (Philippiens 4 :8). Les racines impures et dévergondées d’Halloween ne sont pas compatibles avec les instructions divines données aux chrétiens.

Rejeter les traditions païennes

Lorsque Dieu prépara les Israélites à entrer en Terre promise, Il leur donna des instructions spécifiques et rigoureuses contre le fait de chercher à L’honorer en pratiquant les traditions des nations environnantes. Ils ne devaient pas adopter les célébrations païennes. Ils devaient rejeter de telles pratiques et suivre fidèlement les instructions et les commandements divins.

Moïse enseigna aux Israélites : « Lorsque l’Éternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi, lorsque tu les auras chassées et que tu te seras établi dans leur pays, garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu » (Deutéronome 12 :29-31).

De nos jours, Dieu appelle Ses disciples à Lui obéir et à L’adorer selon la manière qu’Il a établie, pas en suivant de fausses traditions inventées par des hommes. Si Dieu vous a appelé à comprendre Sa vérité et à connaître Jésus-Christ, Il vous a appelé à être différent(e). Au cours des dernières heures de Sa vie physique, le Christ pria pour que Ses disciples ne soient pas du monde, bien qu’ils vivent dans le monde : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde » (Jean 17 :15-16).

Que Dieu vous accorde la compréhension et le discernement pour ne pas imiter les voies de ce monde, pour Le suivre totalement et pour rejeter les fêtes de la mort !

1 “Halloween”, Encyclopædia Britannica, 11ème édition, volume 12, pages 857-858
2 “All Saints Day”, TheNationalNews.com, 1er novembre 2020
3 “All Souls Day”, Encyclopædia Britannica, 11ème édition, volume 1, page 709
4 Halloween, collection “The Best of Martha Stewart Living”, pages 13-14
5 Feast of Festivals, Hugo Slim, pages 176-178

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