Wallace Smith

L’espérance dont vous avez besoin

Notre existence, notre santé, notre emploi et nos relations sont de plus en plus sous pression. Et les exigences qui nous incombent pour que « tout fonctionne », d’une manière ou d’une autre, semblent impossibles à satisfaire. Pourtant, il existe une véritable espérance. Il existe de solides raisons pour lesquelles vous devriez regarder vers l’avenir avec confiance et faire face à vos défis avec courage et espoir.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pour beaucoup d’entre nous, la vie semble parfois n’être qu’une « machine à stresser ». L’actualité nous rappelle que nos structures sociales et nos systèmes de gouvernement se désagrègent. Le monde qui nous entoure semble presque être une planète différente à bien des égards depuis le début de la pandémie. Nos vies personnelles, notre santé, nos emplois, nos relations sont tous soumis à des pressions croissantes qui semblent incessantes. Et les exigences qui nous incombent pour que « tout fonctionne », d’une manière ou d’une autre, semblent impossibles à satisfaire.

Ce dont nous avons désespérément besoin pour aller de l’avant, d’un jour à l’autre, c’est de l’espérance. Mais il semble que, peu importe où nous regardons, il y a peu de vrai espoir à trouver. Pourtant, je suis ici pour vous dire aujourd’hui qu’il y a de l’espérance – une réelle espérance. Il existe de solides raisons pour lesquelles vous devriez regarder vers l’avenir avec confiance et faire face à vos défis avec courage et espoir.

Laissez-nous vous expliquer pourquoi vous n’avez pas besoin de porter vos fardeaux tout seul. Rejoignez-nous dès maintenant sur Le Monde de Demain alors que nous partageons avec vous « L’espérance dont vous avez besoin » !

La situation actuelle du monde

N’y a-t-il plus aucune raison d’espérer dans le monde ?

On pourrait être pardonné de poser cette question, alors que le monde qui nous entoure semble s’effondrer.

Mais il y a des raisons d’espérer. Il ne s’agit pas d’une espérance « illusoire » issue de la fantaisie et ignorant la réalité. Mais une vraie espérance, cimentée dans les vérités les plus fondamentales que nous puissions jamais espérer apprendre ou comprendre. Nous allons aborder trois de ces sources d’espérance aujourd’hui.

Mais d’abord, parlons un peu de la réalité. Parce que la véritable espérance n’est pas fondée sur la fantaisie. Il ne se trouve pas dans le fait d’éviter la vie ou de fuir nos problèmes… que nous les fuyions littéralement en évitant les choses que nous craignons, ou que nous cherchions à nous évader de différentes manières, par exemple en abusant de l’alcool ou des drogues, ou en saturant nos esprits de toutes les distractions que ce monde a à offrir, de sorte qu’il n’y a pas de place pour que la réalité s’y glisse et nous rappelle ce à quoi nous sommes confrontés dans le monde réel.

Non, si nous voulons entretenir une véritable espérance, nous devons ouvrir les yeux à la réalité et l’accepter telle qu’elle est.

Non pas que je blâmerais quiconque de vouloir se cacher.  Notre monde n’est pas l’endroit le plus encourageant où vivre !

Nos flux d’informations quotidiens ont peu de choses à offrir qui soient encourageantes. C’est en partie parce que les nouvelles négatives font vendre plus de journaux et captivent plus de téléspectateurs. Mais, franchement, c’est aussi parce que notre monde est vraiment en difficulté. Les systèmes de gouvernement des pays qui ont servi de modèles de stabilité et de délibération pacifique s’effondrent. Bien sûr, dans les démocraties, le caractère des gouvernements reflète le caractère de leurs citoyens. Et, bien sûr, les problèmes que nous voyons dans les gouvernements reflètent les problèmes de la population. Colère, violence, troubles – les symptômes de l’instabilité et de l’incertitude sont en hausse.

Notre émission est regardée dans le monde entier, mais je vis aux États-Unis, et je peux témoigner que notre société commence à prendre des directions qui la rendent méconnaissable. Les lignes de faille s’élargissent et les différences les plus minimes entre les gens incitent les voisins à se traiter comme des ennemis – attisant la haine avec une méchanceté presque animale.

Oui, les tensions sont fortes entre les nations, les États-Unis, la Russie et la Chine se disputant le plus de contrôle possible sur un monde de plus en plus instable et imprévisible. Mais nous n’avons pas besoin de regarder les nouvelles internationales pour témoigner des conflits, des querelles et de la haine. Nous le voyons dans nos propres villes et chez nos voisins.

Il n’y a pas beaucoup d’espérance à retrouver là.

Et tout cela sans compter le stress et les soucis fréquents de notre vie personnelle. Les problèmes de santé, les défis au travail, les problèmes financiers et les difficultés relationnelles – parfois, même lorsque nous essayons de faire ce qu’il faut, nous avons l’impression que cela ne fait aucune différence… Comme si personne ne voyait nos luttes et ne se souciait de ce que nous traversions… Comme si nos efforts semblaient inutiles et que nous n’avions aucun espoir que tout cela ait un sens.

Nous avons besoin d’espérer que nos efforts comptent dans ce monde. Mais où trouverons-nous cette espérance ?

La science n’en fournit aucune. Nous avons levé le rideau sur le monde naturel et appris des choses merveilleuses, mais rien qui permette de nourrir une espérance durable ou de donner un véritable sens à la vie. Et comme nous l’avons noté précédemment, le monde de la sphère politique semble être le lieu où l’espérance est vouée à mourir.

La vie moderne dans les nations développées offre des divertissements et des distractions pratiquement ininterrompus pour ceux qui peuvent se le permettre – et s’ils peuvent nous faire oublier nos problèmes pendant un certain temps, en fin de compte, sans véritable espérance, ces distractions nous procurent une sensation de vide encore plus grande qu’auparavant.

Nous avons besoin d’une vraie espérance. D’un espoir réel, durable, significatif et profond. Une espérance enracinée dans des choses qui dépassent le monde qui nous entoure et qui donnent un sens profond, une portée révélatrice, à nos vies et à nos expériences.

Et, mes amis, cette espérance existe vraiment.

Dieu est réel

Nous allons maintenant examiner trois sources de l’espérance dont nous avons besoin. À première vue, elles peuvent sembler insignifiantes, mais elles représentent les fondements du seul véritable espoir qui puisse réellement changer nos vies. Lorsque nous embrassons ces vérités et tout ce qu’elles impliquent, cette vie et chaque aspect de notre existence commencent à avoir un sens différent. Et dans ce sens, nous trouvons l’espérance dont nous avons besoin.

La première source d’espérance est cette vérité sublime : Dieu est réel.

Une lignée de scientifiques, de philosophes et d’ingénieurs sociaux aimeraient vous convaincre qu’il n’y a pas de Dieu, pas de Concepteur, pas de Créateur – que l’existence ne se résume qu’à ce que vous pouvez voir.

Mes amis, c’est un mensonge. Ceux qui le proclament peuvent y croire sincèrement, mais un mensonge auquel on croit sincèrement reste toujours un mensonge.

Dans la Bible, le roi David décrit le manque de sagesse de ceux qui nient la vérité évidente de l’existence d’un Créateur tout-puissant. David a écrit que « l’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! » (Psaume 14 :1).

Certaines des preuves les plus claires de l’existence de Dieu peuvent être regardées aujourd’hui tout aussi facilement que le roi David a pu les voir. Considérez les remarques de l’apôtre Paul dans l’épître aux Romains :

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres » (Romains 1 :18-21).

Notez que Paul parle de ceux qui regardent clairement l’évidence que nous vivons dans un Univers créé par un Dieu omnipotent et omniscient – les étoiles au-dessus de notre tête, l’ordre de la nature qui nous entoure, les formes de vie complexes. Il note que, tout comme on peut détecter les empreintes digitales d’un maître artisan dans son œuvre, ceux qui regardent la création avec des yeux ouverts et considèrent les preuves avec un cœur humble peuvent saisir les empreintes digitales du Créateur.

En fait, Paul condamne ceux qui essaient de supprimer la vérité qui ressort et la substituent par des mensonges, notant qu’ils sont sans excuse pour leur rejet du Dieu qu’ils n’ont pas voulu glorifier.

Il s’agit d’une attitude très répandue envers les preuves évidentes de l’existence du Créateur. Elle se reflète dans les paroles de Francis Crick, biologiste légendaire et co-découvreur de la structure merveilleuse de la molécule d’ADN. Évolutionniste pur et dur, Crick a écrit sur l’état d’esprit que ses collègues biologistes doivent adopter lorsqu’ils examinent la conception et l’ingénierie remarquables de la vie : « Les biologistes doivent constamment garder à l’esprit que ce qu’ils voient n’a pas été conçu, mais a plutôt évolué » (What Mad Pursuit : A Personal View of Scientific Discovery, 1988, page 138).

De même, le célèbre évolutionniste Richard Dawkins a écrit que « la biologie est l’étude des choses compliquées qui ont l’apparence d’avoir été conçues avec un but » (The Blind Watchmaker, 1986, page 1).

Pourquoi les biologistes doivent-ils, je cite, « garder constamment à l’esprit » que ce qu’ils observent n’a pas été conçu ? Pourquoi devons-nous supposer que la vie n’a, je cite, « que l’apparence d’avoir été conçue avec un but » précis ?

Parce que les preuves montrent de façon écrasante que la vie a été conçue dans un but précis !

Les preuves de l’existence de Dieu sont profondes et plus nombreuses que ce que nous pouvons couvrir dans cette brève émission. Mais je vous encourage à explorer notre site Internet MondeDemain.org, où vous trouverez beaucoup de ressources pour vous aider à prouver l’existence de Dieu par vous-même !

Alors pourquoi l’existence de Dieu est-elle une source de l’espérance dont nous avons besoin ?

Il existe de nombreuses réponses à cette question, et certaines d’entre elles sont liées à ce qui va suivre dans l’émission d’aujourd’hui. Mais réfléchissez-y un instant.

De nos jours, une grande partie de la science – même lorsqu’elle ne le dit pas explicitement – tend à communiquer un sentiment que tout est dénué de sens. C’est le désespoir. S’il n’y a pas de Dieu, il n’y a rien à comprendre – nous sommes vraiment seuls dans un monde cruel où personne ne se soucie.

Mais, si Dieu existe vraiment – et Il existe ! – alors nous n’avons jamais à nous sentir seuls. Si Dieu existe vraiment, alors même dans nos plus grands moments de découragement, nous avons quelqu’un à qui demander de l’aide, de la miséricorde, de la compassion ! Nous avons quelqu’un qui comprend ce que nous traversons, qui voit nos épreuves, et qui est prêt à nous secourir.

En fait, dans Genèse 16 :13, lorsque la servante égyptienne Agar fuit la colère de sa maîtresse, Saraï, elle remarqua la présence encourageante de Dieu et l’appela « Atta-El-roï » – ce qui signifie « l’Éternel qui voit ».

Le désir de Dieu de nous soutenir à travers nos épreuves les plus difficiles est exemplifié dans la vie de Son Fils, Jésus-Christ, qui est Dieu tout comme Son Père. Dieu ne se tient pas à l’écart de nos souffrances. Au contraire, Jésus-Christ est venu dans ce monde pour vivre parmi nous et expérimenter ce que nous vivons. Le livre des Hébreux explique cet aspect de la vie de Jésus, en notant que « c’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5 :7-8).

Dieu est réel. Il connaît nos souffrances, nos épreuves et nos fardeaux. Rien de ce que nous faisons n’arrive dans un vide solitaire – au contraire. Celui qui a façonné notre existence comprend ce que nous traversons et est prêt à entendre les cris, les craintes et les prières de tous ceux qui sont prêts à s’ouvrir à Lui.

Vous n’êtes pas seul. Dieu est très réel.

La réalité de l’existence de Dieu a des implications profondes et c’est une source majeure d’espérance dans nos vies.

Jésus-Christ revient bientôt

La deuxième source d’espérance est la belle vérité que Jésus-Christ revient bientôt.

De nombreuses Églises se proclamant « chrétiennes » sont égarées. Soit elles sont submergées dans les rituels et la cérémonie qu’elles ne servent pas à grand-chose sur le plan terrestre, soit elles s’efforcent de changer ce monde par la politique et l’élaboration de stratégies humaines, comme si Jésus-Christ était intéressé à diriger ce monde dysfonctionnel par ses mécanismes défaillants et charnels. Les premières font paraître les vérités de la Bible déconnectées du monde d’aujourd’hui et de la vie que nous y menons, et les deuxièmes finissent inévitablement par se corrompre comme des politiciens. Le vrai Jésus-Christ nous appelle à quelque chose de très différent que de participer aux voies de ce monde.

Pourtant, Jésus-Christ n’a pas abandonné ce monde à son triste sort. Les actualités peuvent nous affliger, nous frustrer, voire nous mettre en colère. Tout autour de nous, nous voyons les coupables en liberté – ceux qui font du mal ne sont pas tenus de rendre des comptes – et des sociétés de plus en plus brutales, qui ressemblent davantage au monde animal qu’au monde des êtres humains.

Après Sa résurrection, Jésus-Christ, alors qu’Il montait au ciel depuis le mont des Oliviers, Ses disciples ont reçu une promesse très importante – la seule véritable source d’espérance pour l’avenir de ce monde.

Alors que le Sauveur de l’humanité montait au ciel et que les disciples le regardaient, des anges sont apparus à côté d’eux pour annoncer une remarquable bonne nouvelle : « Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (Actes 1 :11).

Cela est important, car cette vérité fondamentale du vrai christianisme a été diluée et altérée par tant de différentes souches de christianisme de contrefaçon qui remplissent actuellement les Églises de ce monde.

Les anges étaient explicites : de la même manière qu’Il est monté au ciel, Il va un jour redescendre sur cette Terre. Tout comme Il est monté littéralement, Il reviendra un jour littéralement !

Et cet événement, le retour de Jésus-Christ, sera le point tournant de toute l’humanité ! C’est le cœur du vrai Évangile – ou la bonne nouvelle – prêché par Jésus-Christ pendant Son ministère de trois ans et demi sur Terre. Car lorsqu’Il reviendra, Il établira le Royaume de Dieu ici sur Terre, qui s’étendra pour régner sur chaque centimètre carré de cette planète !

Toutes les horreurs, les injustices et les souffrances déchirantes que nous voyons défiler dans nos bulletins d’information deviendront des choses du passé, jetées dans la poubelle de l’Histoire et remplacées par le règne glorieux de Jésus-Christ et de Ses saints glorifiés sous Dieu le Père !

L’horrible souffrance de ce monde actuel – une souffrance qui nous brise le cœur et nous pousse à chercher la moindre raison d’espérer que les choses vont changer – est causée, en fin de compte, par Satan le diable, appelé par Jésus-Christ Lui-même le « prince de ce monde » à trois reprises dans l’évangile de Jean.

 En fait, c’est l’apôtre Jean qui souligne cet aspect essentiel de la mission de Jésus-Christ, en notant que « c’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable » (1 Jean 3 :8, Darby).

Toutes les souffrances, toutes les injustices, toutes les guerres, toute la cupidité, la saleté et la méchanceté qui corrompent ce monde et nous causent tant de peine – tout cela disparaîtra avec l’avènement du Royaume de Dieu et le règne du Fils de Dieu !

Le prophète Ésaïe a décrit ce règne, notant que ceux qui vivront dans le Monde de Demain contempleront leur nouveau dirigeant et seront poussés à le louer à cause des vies abondantes qu’ils mèneront à ce temps-là : « On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Ésaïe 9 :5).

Plus loin, au chapitre 35, Ésaïe parle de ce Monde à Venir en décrivant les grands miracles, les guérisons et même la restauration géologique qui auront lieu, en disant : « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, et des ruisseaux dans la solitude » (Ésaïe 35 :5-6).

Lorsque les informations que nous regardons sur nos écrans semblent glisser vers un état de désespoir quasi permanent, et que nous commençons à penser qu’il n’y a plus rien à faire, nous pouvons être assurés que rien n’échappe au regard de Dieu et de Jésus-Christ ! Aucune injustice, aucun tort, aucun mal, aucune souffrance, et nous pouvons prier Dieu avec d’autant plus de ferveur, comme Jésus nous l’a enseigné, en disant : « QUE TON RÈGNE VIENNE » !

Jésus reviendra dans ce monde. Il ne l’abandonnera pas à la folie de l’humanité. Et cela est, en effet, une grande source d’espérance.

Votre vie a un but

Aujourd’hui, nous avons abordé deux sources fondamentales de l’espérance dont vous avez besoin pour faire face à l’avenir – et au présent – avec courage et confiance :

  1. Dieu est réel
  2. Jésus-Christ revient bientôt

Mais il y a une autre source d’espérance dont nous voulons parler qui est complètement liée aux deux premières – et à votre avenir personnel :

  1. Votre vie a un but

Vous avez été créé(e) par Dieu pour devenir un jour un membre de Sa propre famille – ayant la vie éternelle tout comme Lui et Son Fils, et héritant non seulement de la Terre, mais de l’Univers entier comme votre possession, régnant et gouvernant en tant qu’un des enfants de Dieu pour toujours.

Cela semble incroyable – du domaine de la science-fiction ! Mais je me tiens ici aujourd’hui pour vous dire que c’est la déclaration ferme de la parole de Dieu – peu importe combien de philosophes, de prédicateurs et de théologiens malavisés essaient de la cacher ou de la diluer, et peu importe combien cela puisse sembler incroyablement choquant !

Cette compréhension est validée par les deux premières sources d’espérance. Puisque Dieu est réel, Son plan et Son dessein pour nous sont aussi réels – et si quelqu’un a le pouvoir de faire en sorte que Ses desseins pour nous se réalisent, c’est le Dieu tout-puissant ! Lorsque Jésus-Christ reviendra, Il apportera avec Lui notre récompense : notre transformation en enfants de Dieu glorifiés, avec le pouvoir divin de changer les choses – d’abord dans ce monde, en régnant sous Jésus pendant 1000 ans, puis dans toute la Création, alors que nous héritons de toutes choses, pour toujours.

Vous avez été créé pour tellement plus que cette vie physique !

Le but époustouflant que Dieu a pour votre vie a été caché à la vue de tous, dans la Bible, et n’attend que vous pour le découvrir.

Découvrez votre destinée et découvrez une source inépuisable et immuable de l’espérance dont vous avez besoin.


Sombrer dans le chaos

Le monde est en train de sombrer dans le chaos. Non seulement le chaos de la guerre et du crime, mais aussi un chaos bien plus destructeur. Il s’agit d’un degré de confusion profond qui menace les fondements mêmes de la civilisation. Les nations et les sociétés ne pourront plus en supporter les conséquences très longtemps.

Visionnez sur notre site Internet les émissions contenues dans le DVD offert « Une culture en crise » :

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

N’ayez aucun doute : Ce monde est en pleine tourmente. Aujourd’hui, alors même que je parle, les fondations mêmes de la civilisation s’effondrent sous nos pieds, mais peu en ont la moindre idée. L’abîme d’iniquité qui s’ouvre sous nos pieds menace de nous engloutir, vous et moi, ainsi que tout ce qui nous est cher, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un monde que nous aurions du mal à reconnaître aujourd’hui. Il existe une solution – mais nous ne l’atteindrons pas si nous ne voyons pas d’abord la nécessité de le faire.

Une culture en crise

Permettez-moi d’aller droit au but : Le monde est en train de sombrer dans le chaos. Pas seulement le chaos de la guerre ou du crime – bien que nous en voyions beaucoup trop, c’est certain. Non, ce chaos est bien plus destructeur. Il s’agit d’un degré de confusion profond qui menace les fondements mêmes de la civilisation, et les nations – les sociétés – ne pourront pas supporter plus longtemps ses conséquences.

Nous allons examiner de nombreux exemples de cette confusion, aujourd’hui, et nous vous donnerons également l’occasion de demander le DVD gratuit offert dans cette émission, « Une culture en crise ». Son contenu est controversé, mais ses conclusions sont indéniables. N’oubliez pas de regarder votre écran pour trouver les coordonnées qui vous permettront de commander votre exemplaire gratuit.

Et notre culture est en crise. Nous sommes confrontés à un monde rempli d’un chaos qui menace de saper et de détruire la civilisation telle que nous la connaissons. Et la cause de ce désordre est claire. Nous abandonnons de plus en plus les desseins, les conseils et les limites fixés pour nous par un Créateur aimant. La Bible nous donne des instructions très importantes : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages » (Psaume 111 :10, Ostervald).

Pourtant, nous nous éloignons davantage de toute espèce de crainte de l’Éternel, de toute forme de respect ou de révérence à Son égard ou de tout désir de suivre Ses commandements et de Lui obéir, même s’Il dit dans le Deutéronome 10 :13 que ces commandements sont pour notre bien. C’est la tendance croissante à ignorer le dessein, les commandements et la volonté du Dieu tout-puissant qui nous conduit au chaos.

Par exemple, considérons le mariage et la famille – le noyau fondamental de la civilisation humaine. Il n’y a pas si longtemps, le mariage était une chose simple : un homme et une femme, unis par leur Créateur dans les liens sacrés du mariage. Et les relations sexuelles ne devaient avoir lieu que dans les limites protectrices du mariage. Ce n’est plus le cas. La sexualité humaine et l’institution du mariage sombrent dans la confusion la plus totale.

L’éthique sexuelle libertine de Woodstock et du mouvement de l’amour libre des années 60 ne nous a jamais vraiment quittés. La sexualité a commencé à être considérée comme distinct du mariage, et nous vivons aujourd’hui dans un monde où, littéralement, « tout est permis ». Mais la sexualité et le mariage ne peuvent pas vraiment être séparés, et l’approche du » tout est permis » dans la sexualité s’est transformée en une approche du « tout est permis » du mariage. Un nombre croissant de pays reconnaissent aujourd’hui non seulement le vrai mariage, le mariage biblique entre un homme et une femme, mais aussi ce que l’on appelle le « mariage » homosexuel – où un homme peut « épouser » un homme, et une femme « épouser » une femme.

Beaucoup célèbrent cette supposée « avancée » de notre culture, mais ils sont maintenant confrontés à un dilemme : lorsque vous déplacez la limite définie par le Créateur, où la replacez-vous ? Après tout, pourquoi s’arrêter à la définition du mariage pour n’inclure qu’une PAIRE de personnes ? Pourquoi pas trois personnes ? Pourquoi pas quatre ? Pourquoi pas un « mariage » de cinq personnes, avec deux femmes et trois hommes ?

William Baude, professeur adjoint de droit à l’université de Chicago, s’est penché sur cette question, dans une tribune libre publiée dans le New York Times en juillet 2015 dans laquelle il a écrit :

« S’il n’y a pas d’importance dans le sexe opposé en matière de mariage, y a-t-il de l’importance dans le chiffre deux ? […] Le point essentiel est que nous devrions nous rappeler que les objections les plus solides d’aujourd’hui finissent parfois par sembler insignifiantes des décennies plus tard. […] Au fur et à mesure que nous assistons à de nouvelles expériences de familles non nucléaires, nos opinions sur le mariage pluriel pourraient également changer […] Nous devons reconnaître qu’une fois que nous abandonnons les contraintes rigides de l’Histoire, nous ne pouvons pas être sûrs de savoir où l’avenir nous mènera. »

Il a parfaitement raison, mais il a tort sur un point : nous n’avons pas abandonné les « contraintes rigides de l’Histoire ». Nous avons abandonné la direction et les limites fixées par un Dieu aimant.

Et nous récoltons le chaos, car le concept même de « famille » est déformé, méconnaissable et de plus en plus vide de sens.

Fin 2016, l’Ontario, au Canada, a adopté une loi retirant les termes « mère » et « père » des certificats de naissance, car cela présume trop. En fait, ils autorisent désormais jusqu’à quatre parents à être inscrits pour un enfant – chacun agissant aux yeux de la loi comme le parent légal de l’enfant.

Si cela ne semble pas assez bizarre, considérez l’argument de Gary Marchant, du Centre de la loi, de la science et de l’innovation de l’université de l’État de l’Arizona. Dans un article intitulé « Intelligence artificielle, je me marie avec toi », publié sur Slate, il affirme que le fait de redéfinir le mariage pour y inclure les « mariages » entre personnes de même sexe ouvre de façon réaliste la voie aux gens pour qu’ils se marient avec des machines et des robots. Il a écrit :

« La question se résume au “droit fondamental” d’une personne dans une société libre de choisir la nature des relations et du style de vie qu’elle choisit de poursuivre, à condition qu’elle ne nuise pas déraisonnablement aux autres dans l’exercice de ses choix. Le mariage robot-homme ne concerne pas les droits des robots ; il concerne le droit d’un humain à choisir d’épouser un robot. »

En abandonnant le dessein de Dieu, nous sommes devenus – en l’espace d’une seule génération – une civilisation dans laquelle la famille et le mariage sont devenus tellement insignifiants que les enfants peuvent à présent avoir quatre parents et que les juristes soutiennent que les gens ont le droit d’épouser des machines !

Et, croyez-le ou non, la confusion de la société est encore plus profonde. Nous allons y revenir dans un instant.

Mais d’abord, je dois prendre un moment pour vous donner l’occasion d’obtenir le DVD gratuit d’aujourd’hui « Une culture en crise ». Ce DVD contient une collection de certaines de nos émissions les plus puissantes à ce jour. En fait, beaucoup d’entre vous qui nous regardez aujourd’hui n’ont pas vu certaines de ces émissions parce qu’elles ont été interdites sur certaines chaînes de télévision en raison de la force de leur contenu. Mais nous ne nous laisserons pas intimider. « Une culture en crise » examine certains des sujets les plus controversés de notre époque à la lumière de la raison et de la parole de Dieu. Obtenez votre exemplaire gratuit dès aujourd’hui.

Le mouvement transgenre

Alors que nous examinons de près la civilisation qui sombre dans le chaos, nous passons de la destruction du mariage et de la famille à quelque chose d’encore plus basique, et à des changements qui sont peut-être encore plus dévastateurs.

Considérez le mouvement croissant des « transgenres ». Il semble qu’une civilisation qui a produit des penseurs tels que René Descartes, Albert Einstein et Léonard de Vinci ne parvienne soudain plus à déterminer quelles toilettes les hommes et les femmes doivent utiliser.

La Bible déclare que Dieu a fait du sexe et du genre une question simple. Dans Matthieu 19, Jésus-Christ cita le livre de la Genèse et dit :

« N’avez-vous pas lu que Celui qui les créa les fit dès le commencement homme et femme, et qu’il dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? » (Matthieu 19 :4-5, Neuchâtel)

Au lieu de « homme » et « femme », ceux qui cherchent à influencer l’opinion publique nous disent de plus en plus que le genre est un spectre fluide avec de multiples options – et que l’on peut même changer d’un genre à l’autre ! Le mouvement « transgenre » nous dit que même si vous êtes né garçon, si vous pensez être une fille, alors vous l’êtes ! Et même si vous êtes née fille, si vous pensez être un garçon, alors vous l’êtes. Ce que vous êtes n’a plus d’importance – ce qui compte, c’est ce que vous pensez être… ce que vous ressentez… 

À présent, comprenez bien : je n’essaie pas de minimiser ou de diminuer la souffrance de nombreuses personnes transsexuelles. Beaucoup d’entre elles vivent une agonie sincère en se regardant dans le miroir, confuses et effrayées. Elles ne savent pas toujours pourquoi elles ont ces sentiments, et beaucoup d’entre elles se tourmentent à cause de leurs sentiments. Mais sous prétexte d’être « progressiste » et « éclairée », la société abandonne ces personnes qui ont besoin d’aide.

Considérez l’avertissement de Dr Paul McHugh, professeur émérite de psychiatrie à la faculté de médecine de l’université Johns Hopkins. Pendant 25 ans, il fut le psychiatre en chef de l’hôpital Johns Hopkins. Dans une tribune pour le Wall Street Journal et publiée pour la première fois en 2014, il expliqua sans détour la situation désespérée de la population transgenre :

« Les transsexuels souffrent d’un trouble de “l’hypothèse” comme ceux d’autres troubles connus des psychiatres. Chez les transsexuels, l’hypothèse désordonnée est que l’individu diffère de ce qui semble être donné par la nature, à savoir sa masculinité ou sa féminité. Les personnes souffrant d’anorexie et de boulimie ont d’autres types d’hypothèses désordonnées, où l’hypothèse qui s’écarte de la réalité physique est la croyance par des personnes dangereusement minces qu’elles sont en surpoids. »

Dans le cas d’une personne anorexique, par exemple une jeune femme qui dépérit et devient dangereusement maigre mais qui est pleinement convaincue dans son esprit qu’elle est en surpoids ou obèse, la société réagit encore avec amour et compassion. Nous ne sommes pas d’accord avec elle sur le fait qu’elle est en surpoids ou obèse simplement parce qu’elle est totalement convaincue dans son esprit qu’elle l’est ! Nous cherchons à l’aider à surmonter sa confusion pour voir la vérité. Nous cherchons à l’aider à voir la réalité… Nous cherchons à lui sauver la vie.

Dans le même article, Dr McHugh met en lumière une étude suédoise de 2011 portant sur les personnes transgenres qui ont choisi de subir une opération chirurgicale dite de « changement de sexe », afin que leur corps corresponde à ce qu’elles croient être dans leur esprit. Bien que la Suède soit l’une des nations les plus favorables au monde à l’homosexualité et aux modes de vie transgenres, l’étude a montré que des difficultés mentales étaient fréquentes après la chirurgie, et que le taux de décès par suicide de ces personnes atteignait presque vingt fois celui de la population non transgenre ! Vingt fois plus élevé !

Mais plutôt que de ralentir, la société continue de foncer à toute vapeur vers l’abîme. En juin 2016, Scientific American a évoqué la possibilité de greffer sur des hommes des utérus. Et, de plus en plus, nous entendons parler de familles qui choisissent de donner des bloqueurs d’hormones à leurs très jeunes enfants afin d’empêcher la puberté et de faciliter une future opération de changement de sexe. Dr McHugh a des mots clairs pour les parents qui font un tel choix :

« Étant donné que près de 80% de ces enfants abandonneraient leur confusion [de genre] et se développeraient naturellement dans la vie adulte s’ils n’étaient pas traités, ces interventions médicales sont proches de la maltraitance des enfants. »

Contrairement à une société qui se consacre à ignorer la réalité – où même les mots « garçon » et « fille » ont perdu leur sens – Jésus-Christ a déclaré : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8 :32, Neuchâtel)

Il n’y a pas de liberté dans la confusion de genre que nous voyons de plus en plus adoptée autour de nous. Seulement des vies brisées, et une profonde descente vers le chaos.

J’aimerais vous dire que nous avons fini de descendre dans le terrier du lapin, mais dans notre prochain segment, nous verrons que la confusion va tout droit au cœur même de ce que signifie être un humain.

Avant cela, permettez-moi de faire une brève pause pour vous donner une nouvelle occasion de demander le DVD gratuit proposé aujourd’hui, « Une culture en crise ». Ce matériel est sans compromis et honnête – si honnête que certaines chaînes de télévision ont refusé de diffuser une partie de son contenu. Vous devez voir ce que d’autres ont essayé de vous cacher. Votre exemplaire est déjà payé et ne vous coûte rien. Vous le demandez, et nous vous l’envoyons, sans aucune autre obligation. Commandez votre DVD dès aujourd’hui.

Une confusion encore plus grave

Pour toute la confusion dont nous avons parlé jusqu’à présent dans l’émission d’aujourd’hui, la confusion que nous allons examiner à présent est peut-être la plus fondamentale et la plus dommageable de toutes.

La société a oublié ce que cela signifie d’être un être humain. Les êtres humains sont-ils différents des animaux, ou même des plantes ? Vous serez surpris de ce que l’humanité ne semble plus comprendre et de la profondeur de la confusion dans laquelle beaucoup se trouvent désormais.

Une fois encore, la parole de Dieu est claire. Dans Genèse 1, nous lisons au sujet de la création de l’humanité : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1 :26-27, Ostervald).

Mais l’idée que l’homme est unique et créé à l’image de Dieu est en train de disparaître de notre société – et le chaos et la confusion en sont le résultat.

Par exemple, regardez la fascination croissante pour les piercings extrêmes et les tatouages. Lorsque vous ne voyez pas votre corps comme un reflet de l’image sacrée de votre Créateur, il n’y a aucun respect pour son intégrité en tant que chose à entretenir et à préserver. Dans un article fascinant publié sur le site de la BBC en avril 2016, une jeune femme nommée Tass Cambitzi, qui se faisait péniblement enlever chacun de ses dix-huit tatouages, a fait une observation intéressante sur la culture du tatouage à laquelle elle avait adhéré. Elle a déclaré à la BBC : « J’étais entourée de beaucoup de personnes endommagées, et c’est un thème commun – je déteste le dire – mais les personnes endommagées se marquent de tatouages. » Lorsque nous ne nous considérons pas comme étant faits à l’image de Dieu, les portes pour devenir une personne endommagée s’ouvrent en grand.

En perdant de vue la création spéciale que représente l’humanité, nous ne voyons plus la différence entre nous et le monde animal. En décembre 2013, une organisation appelée Nonhuman Rights Project a intenté des poursuites à New York pour obtenir des droits pour quatre chimpanzés, demandant au tribunal de les reconnaître comme des « personnes morales autonomes ». De plus en plus, la philosophie de beaucoup reflète les mots infâmes de la militante des droits des animaux Ingrid Newkirk, qui a déclaré : « Un rat est un cochon qui est un chien qui est un garçon. »

Mais le chaos et la confusion sont encore plus graves ! Il y a plusieurs années, la Suisse a notoirement ajouté un sens des « droits des plantes » à ses considérations juridiques, et un comité fédéral d’éthique a produit un rapport en avril 2008 sur la nécessité de respecter la « dignité » inhérente des plantes.

Lorsque nous considérons le chaos moral que représente une telle pensée, d’autres éléments croissants de confusion et de désordre dans notre société ne sont pas étonnants…

Le DVD gratuit que nous enverrons à tous ceux qui en feront la demande aujourd’hui – « une culture en crise » – comporte un segment spécial consacré à la question de l’avortement. Il traite de la question avec sensibilité et avec des faits d’une manière que vous n’avez probablement jamais vue auparavant, et je vous encourage à vous procurer votre exemplaire gratuit.

Mais arrêtons-nous un instant et considérons les statistiques flagrantes. L’institut Guttmacher est une organisation pro-avortement qui cherche à rendre compte avec précision des statistiques sur l’avortement et, en mai 2016, il a indiqué que sur la période de 2010 à 2014, il y eu 56 millions d’avortements dans le monde chaque année. Cela équivaut approximativement à une attaque terroriste du 11 septembre toutes les demi-heures, tous les jours, toute l’année, sans interruption. Rien qu’aux États-Unis, on compte 2900 avortements par jour – ce qui équivaut à près d’une attaque du 11 septembre chaque jour.

Dès que la vie humaine n’est plus vue comme sacrée, elle devient bon marché. Mais la confusion ne fait qu’empirer. Ayant rejeté la définition divine du caractère sacré de la vie humaine, les experts en éthique tirent la sonnette d’alarme : on ne sait plus où tracer la limite à partir de laquelle tuer devient un meurtre.

En février 2012, les éthiciens Alberto Giubilini et Francesca Minerva ont publié un article qui a suscité une vaste controverse. Il était intitulé : « L’avortement après la naissance : pourquoi le bébé devrait-il vivre ? » Ils affirmaient que s’il est moralement acceptable de tuer un enfant dans l’utérus, il est tout aussi acceptable de tuer un nouveau-né même APRÈS sa naissance. Cependant, si ce document a suscité la controverse, c’est en partie parce que sa logique était solide et irréfutable, comme l’ont admis même de nombreux partisans de l’avortement. L’avortement et l’infanticide sont moralement équivalents.

Voilà le désert moral chaotique dans lequel nous nous trouvons ! Si la vie humaine n’est pas sacrée et que nous ne sommes tous que des animaux, qu’importe si nous tuons nos enfants ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, quelle différence cela fait-il de savoir avec qui ou quoi nous nous marions ou avons des relations sexuelles ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, qu’importe si je demande à un médecin de découper mon corps et de me faire ressembler au sexe opposé ? En fait, qu’importe si cela m’apporte la misère, la dépression et le suicide ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, quelle différence cela fait-il si je défigure mon corps avec des piercings extrêmes ou des tatouages ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, pourquoi devrais-je avoir plus de droits qu’un chimpanzé ou un chat domestique ? Ou plus de droit à la vie qu’un plant de tomate ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, quelle différence cela fait-il si notre monde sombre dans le chaos ?

Mais la vie humaine est sacrée. Nous sommes faits à l’image de Dieu. Et Il a la solution au chaos que nous créons. Nous discuterons de cette solution dans notre dernier segment.

Éviter le chaos

Comment pouvons-nous éviter cette chute dans le chaos ? Vous savez, la Bible commence par un récit intéressant qui contient une leçon importante sur cette question précise. Commençons la lecture dans Genèse 1 :1-2 :

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. »

Les mots « informe et vide » du verset 2 sont traduits à partir des deux mots hébreux tohu et bohu. Ils indiquent un état chaotique et désolé. Après la création originale du monde, et pour des raisons que nous avons expliquées dans d’autres programmes, la Terre se trouvait dans un état de dévastation, de ruine et de chaos – tohu et bohu.

De ce chaos, Dieu refaçonna le monde que nous connaissons et dans lequel nous vivons aujourd’hui. Comment fit-Il cela ? Il le fit en établissant des limites divinement ordonnées qui apportent de l’ordre au chaos. Réfléchissez-y.

  • Aux versets 3 à 5 de Genèse 1, Il sépara la lumière des ténèbres.
  • Aux versets 6 à 8, Il sépara les eaux au-dessous de l’atmosphère des eaux de l’air et du ciel.
  • Aux versets 9 à 10, Il sépara l’eau de la terre.

Dans Sa sagesse, Dieu mit de l’ordre dans le chaos en créant des limites là où il n’y en avait pas. Comme nous l’avons déjà lu, dans Genèse 1 :26-27, Dieu sépara l’homme des animaux, déclarant que seul l’homme est fait à Son image et le plaçant au-dessus des animaux. Il créa l’homme et la femme, distincts mais semblables – là encore, une limite et un ordre.

Puis, le dernier jour de cette semaine, Il créa une autre limite, en séparant Son propre jour, le sabbat, des six autres jours.

Un monde décrit dans Genèse 1 :2 comme étant dans un chaos total est – au moment où vous arrivez à Genèse 2 :3 – un paradis ordonné et paisible qui jouit de son premier sabbat avec son Créateur. Alors que Dieu passe en revue tout ce qu’Il a façonné à partir du chaos cette semaine-là, Genèse 1 :31 nous dit : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. »

Dieu reste, aujourd’hui encore, tout aussi capable de prendre le chaos et de le transformer en quelque chose de « très bon ». Ses lois et Son mode de vie sont décrits dans la Bible comme une lampe à nos pieds et une lumière sur notre chemin. Et ceux qui procurent l’ordre dans le chaos le cherchent toujours comme leur guide.

Je prie pour que vous le cherchiez dans ce monde de chaos et de confusion et que vous récoltiez les bénédictions de l’ordre et de la clarté dans votre vie et dans celle de votre famille.


À notre propre image



À force de vouloir se prendre pour Dieu dans le domaine de l’intelligence artificielle, nos efforts nous ont enseigné quelque chose d’important au sujet de l’identité humaine.

L’art subtil d’effacer la Bible



Pourquoi essayer de bannir la Bible lorsqu’il est possible de bannir ses idées ? La culture de l’effacement lance des attaques contre ses concepts, les uns après les autres.

Six mythes au sujet des anges et des démons

Le monde ne se limite pas au domaine physique et visible. Au-delà du monde physique que nous pouvons voir, toucher, sentir et entendre, il existe un monde invisible, le monde des esprits, peuplé par des anges et des démons. Ce monde nous affecte à bien des égards, mais la vérité à son sujet est peu connue. Les croyances de la plupart des gens au sujet des anges et des démons sont fondées sur des rumeurs, des spéculations et des fausses doctrines. Cependant, le Dieu tout-puissant – le Créateur du monde spirituel – révèle dans Sa parole la vérité dont nous avons besoin.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à comprendre le monde à travers les pages de la Bible. Et quand il s’agit de comprendre le monde, cela inclut la partie invisible du monde – dans le cas présent, le monde des esprits. Aujourd’hui, nous allons examiner six mythes que beaucoup de gens croient au sujet des anges et des démons en les confrontant à la vérité de la parole de Dieu.

Nous vous donnerons également la possibilité de recevoir un DVD entièrement gratuit intitulé « L’occultisme et le monde des esprits ».

Lorsqu’il est question d’anges et de démons, les mythes et les malentendus sont malheureusement très répandus ! Tant de gens croient à tant de choses différentes dans le domaine des esprits. Mais nous n’avons pas besoin de deviner, ni de hausser les épaules en disant que c’est impossible à savoir. Car si quelqu’un connaît la vérité sur le monde des esprits, sur les anges et les démons, c’est bien Dieu. Et Il révèle la vérité dans Sa parole.

Mythe n°1

Le premier mythe est que le diable ou les démons n’existeraient pas, que Satan ne serait qu’un symbole du mal qui existe dans le monde.

Ce genre de déclaration est souvent faite par des personnes qui se considèrent trop « éclairées » pour croire aux histoires d’un diable avec une « queue pointue », une fourche et des cornes, et par ceux qui y ont cru innocemment.

Mais ce mythe est faux. Le diable est bien réel. Il est vivant. Il est astucieux. Il est méchant. C’est un être spirituel qui influence les gens, les gouvernements et les événements de ce monde. Sur ce point, la Bible est extrêmement claire.

Jésus parle très clairement de cette entité malveillante dans de nombreux passages, comme dans Matthieu 12. Les pharisiens accusèrent Jésus de chasser les démons par la puissance du diable et Jésus a répondu :

« Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ? » (Matthieu 12 :25-26).

Ainsi, non seulement Satan est mentionné ici comme un être bien réel, mais Jésus déclare également qu’il a un royaume de démons sous ses ordres.

Dans Luc 22 :31, nous lisons l’avertissement que Jésus fit à Simon Pierre sur la façon dont le diable avait jeté son dévolu sur le disciple : « Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. »

Nous parlerons davantage de l’identité et de la personnalité de Satan plus tard dans l’émission. Mais il est clair que la Bible et le Fils de Dieu Lui-même parlent du diable et de ses démons comme d’entités réelles et individuelles, et non comme d’une vague « force » impersonnelle ou d’une « mauvaise influence ». De telles croyances ne sont que des mythes.

Mythe n°2

Le mythe suivant est que les anges seraient les esprits des êtres humains décédés.

C’est une croyance commune à un plus grand nombre de personnes que vous ne le pensez. La culture populaire renforce cette idée, en remontant, par exemple, à une chanson pour adolescents dans les années 60 qui s’intitulait « Teen Angel », et au film pour enfants dans les années 70 « The Littlest Angel ». Mais l’idée persiste et certains pensent que lorsque de bonnes personnes décèdent, elles se rendent au paradis pour devenir des anges. Parfois, lors d’un enterrement ou en parlant avec un proche d’une personne récemment décédée, vous entendrez des paroles de réconfort, par exemple, dans lesquelles quelqu’un dit, et je cite : « Le ciel a gagné un autre ange. »

Mais c’est un mythe et c’est faux à bien des égards. Tout d’abord, après leur mort, les humains ne revivent pas avant leur résurrection. Ce fait d’une résurrection future est clairement établi dans de nombreux passages de la Bible, comme dans le commentaire de Paul à Félix, à Césarée : « … et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l’ont eux-mêmes, qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes » (Actes 24 :15).

De plus, c’est également incorrect parce que les êtres humains et les anges sont des catégories d’êtres vivants complètement différentes. Les êtres humains sont créés à l’image de Dieu, avec un potentiel étonnant, pas pour devenir des anges, mais pour faire partie de la famille de Dieu, héritant l’Univers entier sous Jésus-Christ.

Quant aux anges, ils ont été créés – entre autres raisons possibles – pour servir l’humanité. Dans l’épître aux Hébreux, nous lisons :

« De plus, il dit des anges : Il fait de ses anges des esprits, et de ses serviteurs une flamme de feu […] Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1 :7, 14).

Les anges doivent servir, sous la direction de Dieu, les êtres humains qui hériteront du salut. Cet héritage met en évidence la différence entre les humains et les anges, lorsque nous le comprenons. En fait, la différence entre les anges et les humains est bien plus profonde que cela, mais nous en parlerons plus tard dans notre émission.

Alors, les anges sont-ils les esprits d’êtres humains décédés ? Pas du tout. Les humains et les anges sont des êtres complètement différents. Bien qu’ils puissent avoir certaines similitudes, comme l’intelligence, la responsabilité morale et le libre arbitre, l’un ne vient pas de l’autre.

Mythe n°3

Satan serait le contraire de Dieu qui oppose le bien de Dieu au mal du diable.

Certains mythes contiennent un élément de vérité et c’est le cas de celui-ci. Le caractère de Satan est certainement le contraire de celui de Dieu à bien des égards. Alors que Dieu « ne ment point » (Tite 1 :2) et que le Christ, le Fils de Dieu, est appelé « un esprit vivifiant » (1 Corinthiens 15 :45), le diable est appelé le « père du mensonge » et le « meurtrier dès le commencement » (Jean 8 :44).

Mais l’idée que, d’une certaine manière, Dieu et le diable « équilibrent l’Univers » avec le bien et le mal, comme si Satan était une sorte d’anti-Dieu éternel – comme l’idée orientale du Yin et du Yang – accorde beaucoup trop de crédit au diable.

Satan, le diable, est un être créé, bien moins puissant que le Dieu tout-puissant, mais il n’a pas été créé en tant que diable. Non, Dieu a créé un ange appelé « Lucifer », dans la plupart des Bibles, qui a fini par se rebeller contre son Créateur. Nous lisons l’un des récits de cet événement dans Ézéchiel 28. En plein milieu d’un passage contenant des prophéties sur le dirigeant de l’ancienne ville de Tyr, Dieu inspira le prophète Ézéchiel pour qu’il s’adresse à la puissance démoniaque qui se cache derrière le trône, à savoir Satan le diable. Par l’intermédiaire du prophète, le Seigneur lui dit :

« Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi » (Ézéchiel 28 :14-15).

L’orgueil, la vanité et l’ambition égoïste ont corrompu la sagesse de cet être (versets 16-17) qu point qu’il se rebelle contre son Créateur. Ésaïe 14 rapporte ses pensées rebelles, comme Dieu le déclare par l’intermédiaire du prophète :

« Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14 :13-14).

Le résultat fut une défaite tonitruante et désastreuse pour l’ange corrompu – comme TOUJOURS en cas de rébellion contre Dieu. Nous avons plus de détails pour vous sur cette rébellion angélique et les origines du diable dans le DVD gratuit intitulé « L’occultisme et le monde des esprits ». Mais pour l’instant, il suffit de dire qu’il n’y a pas d’égalité entre Dieu et le diable dans aucun sens. Alors que Dieu existe depuis toujours et est tout-puissant, Satan a un commencement et n’est pas tout-puissant. En fait, viendra un temps où il sera lié pour toujours, ne pouvant plus influencer les autres pour le reste des temps. Nous prions pour que ce jour arrive bientôt !

Mythe n°4

Les chérubins ressembleraient à de gentils angelots ailés.

Il est difficile d’être plus loin de la vérité que ne l’est ce mythe. La plupart d’entre nous ont vu des peintures, des statues ou d’autres représentations de ce qu’on appelle des « chérubins ». Ils ressemblent à de petits enfants doux et innocents, souvent très peu vêtus et dotés de petites ailes.

Cependant, les « chérubins » ne ressemblent en rien à ces représentations. Les chérubins sont des êtres spirituels bien réels – des anges qui assistent Dieu sur Son trône dans les cieux et qui servent sous Ses ordres. Genèse 3 :24 nous dit qu’après avoir expulsé Adam et Ève du jardin d’Éden, Dieu a placé des chérubins à l’est du jardin avec une épée flamboyante, empêchant ainsi l’humanité d’y retourner. Cela ne ressemble pas vraiment au travail d’une bande d’angelots ailés, n’est-ce pas ? Ce n’est pas le cas. Parce que les chérubins ne sont pas des angelots ailés. Nous en lisons une description dans le livre d’Ézéchiel. Dans ce livre, le voile qui nous sépare du monde des esprits est levé pour Ézéchiel, et il lui est permis de voir ces êtres qui sont normalement invisibles à notre vue. Voici sa description des êtres angéliques qui servent au trône de Dieu :

« Au centre encore, apparaissaient quatre animaux, dont l’aspect avait une ressemblance humaine. Chacun d’eux avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes. Leurs pieds étaient droits, et la plante de leurs pieds était comme celle du pied d’un veau ; ils étincelaient comme de l’airain poli. Ils avaient des mains d’homme sous les ailes à leurs quatre côtés ; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes […] Quant à la figure de leurs faces, ils avaient tous une face d’homme, tous les quatre une face de lion à droite, tous les quatre une face de bœuf à gauche, et tous les quatre une face d’aigle.  Leurs faces et leurs ailes étaient séparées par le haut ; deux de leurs ailes étaient jointes l’une à l’autre, et deux couvraient leurs corps […] L’aspect de ces animaux ressemblait à des charbons de feu ardents, c’était comme l’aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les animaux ; il jetait une lumière éclatante, et il en sortait des éclairs » (Ézéchiel 1 :5-8, 10-11, 13).

Voilà qui ressemble bien à une créature brandissant une épée flamboyante empêchant quiconque d’entrer dans le jardin d’Éden ! Ézéchiel 10 :20 précise que ces créatures sont des chérubins – ou, comme le pluriel en hébreu, des cherubim.

Malheureusement, les représentations bien connues des créatures angéliques sont rarement fidèles au texte biblique. Ce que nous voyons dans les peintures, les statues et les films est généralement basé sur la fantaisie humaine plutôt que sur la parole de Dieu et est destiné à servir des fins humaines, et non celles de Dieu.

Dans notre prochain segment, nous examinerons si nous devrions faire des représentations d’anges en premier lieu et quels sont les dangers que cela comporte.

Mythe n°5

Les anges et les humains auraient eu une progéniture dans l’Antiquité.

Ce mythe est basé sur une mauvaise compréhension d’une déclaration dans Genèse 6 :

« Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent [...] Les géants étaient sur la terre en ces temps-là. Il en fut de même après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu’elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans l’antiquité » (Genèse 6 :1-2, 4).

Certains ont interprété le terme « fils de Dieu » comme signifiant des anges, et ils considèrent que ce passage implique que des anges pécheurs ont sélectionné des femmes humaines pour se reproduire et créer une « race d’hybrides mi-humains, mi-anges ».

Une des raisons pour lesquelles certains pensent que ce verset parle d’anges ayant des enfants avec des femmes humaines est l’utilisation du terme « fils de Dieu », qui est employé dans le livre de Job pour désigner les anges.

Cependant, le terme « fils de Dieu » ne se limite pas qu’aux anges dans l’Ancien Testament. Par exemple, à travers Osée, Dieu promet aux Israélites que, s’ils se repentent, ils redeviendront Son peuple et seront appelés « Fils du Dieu vivant » (Osée 2 :1).

Dans Deutéronome 14 :1, nous lisons que Dieu déclare à Israël : « Vous êtes les enfants de l’Éternel, votre Dieu… » La traduction dissimule par inadvertance le fait que le mot traduit par « enfants » est exactement le même mot hébreu qui est traduit par « fils » dans Genèse 6. Ainsi, l’idée que ce terme est utilisé exclusivement pour les anges est tout simplement fausse. Il est également utilisé pour décrire des êtres humains.

Ajoutons à cela que Genèse 1 dit que les créatures ne se reproduisent que selon leur propre espèce et que la déclaration de Jésus-Christ dans Luc 20 :34-36 précise clairement que les anges ne se marient pas.

Même la mention des « géants » dans Genèse 6 ne soutient pas ce mythe, car nulle part Genèse 6 :4, ne dit que les « géants » étaient la progéniture de cette union – en fait, il dit que de tels humains géants étaient déjà dans le monde avant ces mariages. Notez que « les géants étaient sur la terre en ces temps-là. Il en fut de même après… »

Il y a plusieurs façons de comprendre Genèse 6, mais la réponse doit toujours être cohérente avec le reste de la Bible. Comme Jésus Lui-même nous avertit dans Jean 10 :35 : « L’Écriture ne peut être anéantie. »

Les preuves bibliques pèsent lourdement à l’encontre de ce mythe, qui, franchement, appartient plutôt au domaine de la science-fiction et de la fantaisie perverse. En fait, dire qu’un ange peut avoir un enfant dans le monde est potentiellement blasphématoire, étant donné que la Bible décrit uniquement Dieu engendrant un Fils à travers l’imprégnation miraculeuse de Marie – ainsi qu’une future famille d’enfants par l’Œuvre que Lui et Son Fils accomplissent dans l’Église de Dieu que le Christ a fondée.

Ceci nous amène au sixième et dernier mythe examiné dans l’émission d’aujourd’hui.

Mythe n°6

Les anges peuvent être adorés, vénérés, voire invoqués.

Certes, les anges sont des êtres spirituels bien réels et, comme nous l’avons vu précédemment, Dieu nous dit qu’Il les a créés pour servir et prendre soin de l’humanité à mesure que nous progressons sur la voie du salut. Mais il ne faut pas que le fait de savoir cela nous amène à faire une fixation sur eux ou à commencer à leur accorder le genre d’honneur qui devrait être réservé uniquement à Dieu – ou à leur accorder le genre d’attention que la Bible interdit.

Par exemple, dans le livre de l’Apocalypse, lorsque l’apôtre Jean s’est senti accablé par la vision que le Christ lui révéla, il s’est jeté aux pieds de l’un des anges qui le guidait. Toutefois, notez la réaction de cet ange : « Mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu » (Apocalypse 22 :9)

C’est ainsi que les anges justes réagissent. Ils ne veulent pas d’attention et ils reconnaissent que seul Dieu doit être adoré. En revanche, comment réagissent les anges déchus, les démons ? Nous le voyons dans l’exemple du diable au début du ministère de Jésus, lorsque Satan tenta le Messie dans le désert. Lisez le récit dans Matthieu 4. Le diable montra à Jésus tous les royaumes du monde, notant qu’il avait le pouvoir de donner ces royaumes à Jésus. Il ne demandait qu’une seule chose : « Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores » (Matthieu 4 :9)

Contrairement aux anges justes, qui comprennent que seuls Dieu le Père et le Fils de Dieu méritent notre culte, notre adoration et notre révérence, les anges déchus cherchent cette attention et ce culte pour eux-mêmes.

Plutôt que de prier les anges ou de risquer de leur donner une place dans nos vies que seul Dieu devrait occuper, nous devrions faire comme Jésus-Christ et résister à la tentation en disant comme Lui : « Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4 :10).

C’est une des nombreuses raisons pour lesquelles nous ne devrions pas décorer notre maison, nos vêtements ou porter des bijoux comportant des images ou des statues d’anges. Non seulement ces images diffèrent souvent des descriptions bibliques des anges, mais Dieu interdit clairement de fabriquer des images de créatures dans le ciel à des fins religieuses. Et les anges justes n’ont aucun intérêt à être représentés, contrairement à Satan et aux démons, qui ont besoin de cette attention. Les anges de Dieu redirigent l’attention vers Lui et non vers eux-mêmes. En fait, l’apôtre Paul note que les chrétiens interagissent parfois avec des anges sans même en avoir conscience (Hébreux 13 :2), parce que les anges justes veulent que votre attention soit dirigée vers leur Créateur, et non vers eux-mêmes.

Six mythes… et une vérité

Encore plus important que ces six mythes, il existe une vérité essentielle – une vérité des plus fondamentales sur le monde des esprits, que peu d’êtres humains ici-bas comprennent, mais que tous les anges et démons comprennent sûrement.

Pour conclure, nous devons discuter d’une différence essentielle entre l’humanité et les anges – une différence à laquelle nous avons fait allusion plus tôt dans notre émission.

Nous avons souligné que les êtres humains ne deviennent pas des anges. Mais que deviennent-ils, alors ? La destinée de l’humanité a beaucoup à voir avec les anges et le domaine spirituel, mais elle est très différente de ce que beaucoup pensent.

Considérez les paroles de l’apôtre Paul à ceux qui, dans l’ancienne Corinthe, traînaient leurs frères chrétiens devant des tribunaux païens du monde, au lieu de chercher des personnes sages dans l’Église pour les aider à régler leurs problèmes :

« Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c’est par vous que le monde est jugé, êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ? » (1 Corinthiens 6 :2-3).

En effet, ceux qui se soumettent à Jésus-Christ et à Dieu le Père dans cette vie jugeront un jour les anges. Les êtres humains sont destinés à quelque chose de bien plus grand et de bien plus glorieux que ce qu’aucun ange ne pourra jamais connaître. Le plan de Dieu n’est pas d’aider chacun d’entre nous à « rejoindre les anges » un jour. Son plan est d’aider chacun d’entre nous à devenir un avec Lui – en tant que membres de la famille de Dieu, régissant, gouvernant et héritant l’univers entier.


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