Wallace Smith

Qui décide de ce qui est bien ou mal?

Les changements sociaux, l’intolérance, la justice sociale, les accusations, le parti pris des médias, les projets sociaux… La réponse à une seule question résoudrait la plupart de toutes ces problématiques : qui détermine le bien et le mal ? Dans cette vidéo du Monde de Demain, nous allons examiner ensemble la réponse présente dans la Bible et nous allons voir quelles sont les conséquences pour ceux qui décident de faire ce qui est juste à leurs propres yeux.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Des nations jadis grandes se détériorent sous nos yeux. Il semble que la moitié des gens qui nous entourent soient irrités contre l’autre moitié, et que cette dernière soit plus qu’heureuse de répondre par la colère et la haine. Les voix qui crient le plus fort pour la tolérance se trouvent être parmi les plus Intolérantes de toutes. Mais par-dessus tout, les normes sociales et les valeurs fondamentales, en place depuis des siècles – voire des millénaires, sont en train d’être renversées. Ce qui était autrefois vertueux est aujourd’hui ridiculisé et considéré, au mieux, comme hors de propos et, au pire, comme carrément mauvais, tandis que ce qui était autrefois considéré comme pervers ou moralement mauvais est aujourd’hui acclamé et encouragé.

Le monde est sens dessus dessous. Et bien que cela surprenne la plupart des gens, cette confusion trouve son origine dans l’incapacité croissante de l’humanité à répondre à une question simple : Qui décide de ce qui est bien ou mal ? 

C’est un privilège de discuter avec vous du sujet de cette semaine, car c’est vraiment la seule question autour de laquelle tourne le monde entier aujourd’hui : Qui décide de ce qui est bien ou mal ?

La moralité est-elle une invention humaine ?

Aujourd’hui, nous examinerons trois réponses terribles mais courantes à notre question, et nous parlerons de la seule vraie réponse qui puisse exister. Vous avez sûrement remarqué : Nous vivons dans un monde de confusion morale.

Comprenez-moi bien : je ne suis PAS en train de dire que nous vivons dans un monde où il n’y a pas de « morale » d’aucune sorte. Bien au contraire, le monde semble rempli de « guerriers de la morale », prêts à vous fustiger pour votre manque de moralité et prêts à épingler une médaille sur leur propre veste pour leur comportement exemplaire.

Des comédiens reçoivent des prix et passent la plupart de leur temps à faire la leçon aux téléspectateurs sur l’indignation morale du moment. Des politiciens cherchent à nous convaincre que tout désaccord avec les lois et les règlements qu’ils cherchent à faire passer est l’équivalent moral d’un soutien à Adolf Hitler. Et la neutralité stoïque que les générations précédentes voyaient chez leurs présentateurs de journaux télévisés est une relique du passé. Les présentateurs d’aujourd’hui sont parmi les prédicateurs les plus passionnés que l’on puisse trouver à la télévision – plus intéressés à porter un jugement qu’à transmettre les nouvelles.

Dans toute cette moralisation, quelle morale sert de base à tous ceux qui font ces déclarations moralisatrices ? Eh bien, c’est là le problème. Chacun est occupé à déterminer son PROPRE code moral – c’est-à-dire, sa propre liste de vertus et de vices. D’une certaine manière, la civilisation occidentale en est venue à refléter l’ancienne époque des Juges décrite dans la Bible. Nous y trouvons cette description faite de manière très concise : « En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21 :25).

Exactement – tout le monde aujourd’hui fait ce qui lui semble bon.

Mais un monde dans lequel la moralité de chaque homme ne dépend que de lui-même et de son propre code d’éthique, revient à vivre dans un monde avec lequel il n’y a PAS de fondement moral du tout. Si vous avez déjà lu le livre des Juges, vous savez quel genre de monde résulte d’un tel état : un monde cruel, chaotique, dans lequel chaque homme ne pense qu’à lui.

Bien sûr, un monde cruel et chaotique à l’image de ce que nous voyons se former autour de nous – correspond de plus en plus au monde des animaux plutôt qu’à une quelconque société civilisée.

Le monde a besoin d’une réponse à la question de savoir qui décide du bien et du mal.

Consacrons donc le temps qui nous est imparti aujourd’hui à examiner certains courants – certaines sources possibles de moralité que beaucoup considèrent comme les guides dont nous avons besoin.

Peut-être devrions-nous commencer par souligner que beaucoup désignent l’évolution comme la source de la « morale » de l’humanité – mais pas de la manière dont la plupart d’entre nous pensent à la « morale ». L’évolution, telle qu’elle est expliquée par les biologistes qui souscrivent à cette théorie, ne s’intéresse qu’à la « survie du plus apte », de sorte que ceux qui affirment que la moralité humaine est simplement un produit de l’évolution disent en réalité que la moralité, le bien et le mal, n’est qu’une illusion. Ils disent que les humains ont une morale uniquement parce que l’évolution nous a génétiquement programmés pour, disons-le, être civilisés et polis les uns envers les autres.

C’est, bien sûr, absolument faux pour toute une série de raisons. Tout d’abord, la théorie de l’évolution est un conte de fées, avec peu de preuves réelles à l’appui. Nous disposons d’une abondante documentation à ce sujet sur notre site internet MondeDemain.org.

Mais même en mettant cela de côté, prenez un moment pour considérer à quel point il est ridicule de penser que la théorie brutale et sanglante de Darwin sur la « loi du plus fort » pourrait produire des nobles qualités que nous considérons comme un comportement moral – comme l’humilité, l’honnêteté et la protection des faibles.

Un athée d’une honnêteté rafraîchissante l’a fait remarquer par écrit à l’apologiste James Warner Wallace, admettant qu’il n’y a pas de lien réel entre la moralité et l’évolution. L’athée déclara, entre autres :

« Nous sommes athées […] Bien que nous reconnaissions que des concepts tels que la moralité, la politesse, la civilité semblent exister, nous savons qu’ils n’existent pas […] Ma seule directive est d’obéir à mes gènes. Manger, dormir, se reproduire, mourir. C’est notre bible […] En dehors du besoin de reproduction de mon petit gène avide, il n’y a rien dans mon monde qui m’empêche de te tuer et de me reproduire avec ta compagne. »

Cet athée poursuivit en disant :

  • « Seule la peur d’être incarcéré et d’être ainsi privé de la possibilité de faire la même chose avec la compagne de mon prochain m’arrête […] Alors soyez gentil si vous le voulez. Impliquez-vous, ayez des conversations polies, soyez un citoyen modèle. Sachez simplement que, bien que techniquement athée, vous êtes un inférieur. Vous êtes juste un peu moins évolué, c’est tout. Quand vous serez prêt à me rejoindre, faites-le-moi savoir, je serai en train de me reproduire avec votre compagne […] Il est peut-être temps que nous, les athées, soyons un peu plus honnêtes et que nous laissions les choses suivre leur cours. En tout cas, c’est ce que mes gènes me disent de dire » (“The Inevitable Consequence of an Atheistic Worldview”, ColdCaseChristianity.com, 13 juillet 2018).

Maintenant, je sais que de nombreux athées ne seraient pas d’accord avec cet individu – mais sur quelle base peuvent-ils être en désaccord ? Même si elle était vraie, l’évolution ne servirait pas de guide pour ce qui est moralement bon et juste. La survie du plus apte, du plus fort et du plus rusé, n’est pas une source de moralité. Nous devons donc chercher ailleurs.

La science et l’évolution n’ont pas d’autorité morale

Nous avons déjà vu que, même si l’évolution était vraie (et elle ne l’est pas !), il n’y a aucune raison de penser qu’un système de vertu morale naîtrait de la lutte brutale pour la survie et la reproduction.

Mais qu’en est-il de la science ? La science pourrait-elle nous aider à découvrir les lois morales du « bien » et du « mal » ?

La science a permis à l’humanité de découvrir de nombreuses lois de la nature elle-même, et une grande partie de ce que nous apprécions dans le monde moderne a été construite sur la base de ces découvertes ! Nous avons les lois de la physique et de la chimie. La science nous a permis de sonder les endroits les plus profonds de l’Univers, ainsi que le monde infime de l’atome. La science peut-elle nous révéler au-delà des lois naturelles de ce monde – ce qui est et ce qui n’est pas ? La science peut-elle nous révéler les lois morales de la vie – ce qui devrait se faire et ce qui ne devrait pas se faire ? La science peut-elle nous dire ce qui est moralement bon et mauvais – bien et mal ?

C’est ce que pense le célèbre athée et neuroscientifique Sam Harris.

Dans son livre Le paysage moral : Comment la science peut-elle déterminer les valeurs humaines, Harris affirme que les valeurs morales peuvent être découvertes par la science, sans qu’il soit nécessaire de recourir à Dieu ou à la religion :

« Le sens, les valeurs, la moralité et la bonne vie doivent se rapporter à des faits concernant le bien-être des créatures conscientes – et, dans notre cas, doivent légalement dépendre des événements du monde et des états du cerveau humain […] Je soutiens que la science peut, en principe, nous aider à comprendre ce que nous devrions vouloir faire – et, par conséquent, ce que les autres personnes devraient vouloir faire, afin de vivre la meilleure vie possible » (The Moral Landscape, Sam Harris, pages 6, 28, 2010).

Harris affirme que la science nous aide à comprendre ce qui peut aider les créatures conscientes à s’épanouir, être en bonne santé et productives – dans une certaine mesure, c’est vrai. Tout comme la science peut nous aider à fabriquer des aliments les plus sains pour nos animaux de compagnie, elle peut nous aider à examiner les effets de nos divers choix sur nos vies et celles des autres.

Mais elle ne peut pas nous dire pourquoi nous devrions nous préoccuper, ni pourquoi nous devrions nous sentir obligés de faire quoi que ce soit. La science peut explorer et examiner l’impact de mes choix sur mon prochain, mais elle ne peut pas me dire pourquoi je devrais me soucier de prime abord de mon prochain.

En fait, la science ne peut même pas me dire pourquoi je devrais plus m’occuper de mon prochain que je ne m’occupe de mon chien ou de mon chat. Pourquoi le bénéfice de l’humanité serait un « bien moral » ? Pourquoi devrais-je moralement rechercher le bénéfice de l’humanité par rapport au bénéfice de toute autre espèce – chimpanzés, zèbres ou, même des cafards ? De nombreux scientifiques, comme l’homologue athée de Harris, Richard Dawkins, ont soutenu que les humains n’ont aucune priorité ou valeur morale par rapport aux animaux, comme les grands singes.

Mais nous savons qu’il y a des différences, n’est-ce pas ? Y compris une différence morale… Certains chimpanzés tuent et mangent leurs petits, et nous sommes tous d’accord pour dire que ce serait un scandale pour un être humain de le faire. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui en ferait un mal ? La science ne peut pas nous le dire. Parce que la science est limitée à nous expliquer seulement les faits naturels – ce qui est et ce qui n’est pas un fait naturel – et elle ne peut pas accéder aux faits moraux à ce qui devrait et ce qui ne devrait pas se faire.

Les faits de l’Histoire relatent les terribles expériences scientifiques que le régime nazi réalisa sur des Juifs captifs au sein des camps de concentration. Pourtant, la science est impuissante à vous dire pourquoi de telles expériences constituent des abominations. Après tout, selon de nombreux scientifiques, nous ne sommes qu’une espèce animale de plus. Et si ses expériences devaient finalement profiter à l’humanité dans son ensemble, alors, hé, qui peut dire qu’ils avaient tort ?

Et c’est là le problème : la science ne peut pas nous le dire. Pourtant, heureusement, la plupart d’entre nous comprennent que ces expériences horribles étaient, en effet, condamnables, peu importe ce qu’elles auraient pu nous apprendre !

Non, la « science » n’est pas la réponse à notre question : « Qui décide de ce qui est bien ou mal ? »

Mais nous avons quand même besoin d’une réponse ! Après tout, si la science ne peut pas nous dire pourquoi les expériences des camps de concentration nazis étaient un mal, quelque chose d’autre doit sûrement le faire, car nous savons qu’elles l’étaient – tout comme nous savons que des actes tels que le viol et le meurtre sont mauvais. Alors, qui décide qu’ils sont immoraux ?

Une réponse de plus en plus courante à cette question est : la société. En d’autres termes, on nous dit que nous nous accordons, en tant que société civilisée, sur des choses telles que le viol, le meurtre, les tortures sur des êtres humains emprisonnés sont « mauvaises », et que c’est la société, en tant qu’ensemble collectif, qui détermine ce qui est bien et mal.

Le bien et le mal est-il le résultat d’un simple consensus social ?

Selon cette idée, des actes tels que le viol, le meurtre, la traite des êtres humains ou l’esclavage sont mauvais parce que la société les rejette et les déclare « immoraux ». Ils enfreignent le concept que la société se construit de ce qui est juste et bon, et donc – selon cette théorie, en tout cas – c’est la société qui les déclare mauvais et immoraux. Aux yeux de ceux qui croient en cette idée, la société devient alors l’ultime autorité morale.

Ils déclarent que la société décide collectivement que le viol est mal et que nous ne voulons pas que les gens s’entretuent, alors nous adoptons des lois pour rendre ces choses illégales et emprisonner ou exécuter ceux qui les commettent.

Tout cela semble très démocratique, n’est-ce pas ? Et, franchement, cela a un certain attrait pour notre nature humaine charnelle. Cela implique que nous ne sommes pas responsables devant un quelconque Être divin, comme Dieu – que nous ne sommes responsables que devant nous-mêmes. Et depuis la création de l’humanité, c’est ce que les humains ont recherché : la liberté de définir par eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal.

Dans Genèse 2, on nous dit que Dieu a créé le premier être humain et l’a placé dans le jardin d’Éden avec des instructions très précises :

« L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Genèse 2 :16-17).

Dieu dit à l’humanité ce qui était bien – ne pas manger de cet arbre – et ce qui était mal – manger de cet arbre. Mais Adam et Ève ont décidé d’ignorer les instructions de Dieu et de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal – c’est-à-dire, de choisir de décider par eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal. Depuis plusieurs milliers d’années, nous avons tous répété le choix d’Adam et Ève à notre manière, individuellement.

Le concept de la société comme décideur du bien et du mal illustre ce mode de pensée. Nous, le peuple, décidons de ce qui est bien et mal, et nous utilisons nos gouvernements pour faire respecter notre moralité collective.

Pourtant, une telle approche est pleine de contradictions et produit des conséquences vraiment horribles. Prenons par exemple les horreurs de l’esclavage dans le sud-américain d’avant la guerre civile. Nous reconnaissons aujourd’hui universellement que l’esclavage était une tache morale dans l’histoire américaine. Mais si c’est la société qui détermine ce qui est « bien » et « mal », alors l’esclavage était censé être moral dans les années 1700 et 1800 parce que la société l’approuvait, mais il est maintenant immoral parce que la société ne l’approuve pas ? C’est un non-sens total.

Considérez également la Shoah de la Seconde Guerre mondiale – l’un des plus grands génocides de l’Histoire, au cours de laquelle des millions d’êtres humains ont été exterminés systématiquement comme des animaux. L’Holocauste était-il en quelque sorte un bien moral dans l’Allemagne nazie ? Mais est-il à présent un mal abominable parce que les nazis ont perdu ? Serait-il resté un bien moral si l’Allemagne avait gagné la guerre ? La moralité change-t-elle en fonction de celui qui gagne et qui dirigera la société ?

Bien sûr que non ! L’esclavage dans le Sud des États-Unis était immoral, et l’Holocauste était un grand méfait, et peu importe que les sociétés de ces nations aient été d’accord ou non à l’époque !

Aujourd’hui encore, il existe dans le monde des sociétés qui tolèrent de contraindre les femmes et les enfants à la prostitution et à la servitude sexuelle – et pourtant elles sanctionnent moralement le viol et le meurtre.

Et pourtant, nous savons que ces sociétés ont tort ! Le viol est injuste ! Le meurtre est injuste ! Et ne pas protéger les femmes et les enfants des abus sexuels, est injuste !

Nous savons que ces choses sont vraies, sans tenir compte indépendamment de ce que les sociétés pourraient approuver dans leurs propres pays.

Le fait est que les sociétés changent au fil du temps, et même à un moment donné, les sociétés diffèrent d’une localité à l’autre. Ce qui est considéré comme « mauvais » et « immoral » par une société à un endroit ou à un moment donné peut être considéré comme « bon » et « vertueux » dans un autre.

Mais cela signifie-t-il que ce qui est moralement bon ou mauvais varie au cours du temps ou selon l’endroit où vous vous trouvez ? Le viol, le meurtre, le vol ou la torture de personnes faibles et sans défense peuvent-ils jamais être considérés comme « bon » dans n’importe quelle société et à n’importe quelle époque ? Ne devrions-nous jamais accepter l’Holocauste, les champs d’extermination des Khmers rouges ou l’esclavage d’avant la guerre de Sécession aux États-Unis comme autre chose que des crimes contre l’humanité, peu importe les décisions de leurs gouvernements ou de leurs sociétés – peu importe la façon dont notre propre société pourrait changer à l’avenir ?

Bien sûr que non. Nous ne déterminons pas les normes du « bien » et du « mal » en fonction des modes de la société. Au contraire, nous jugeons les sociétés en fonction de ces normes. Les sociétés et les cultures changent, mais ce qui est bien ou mal ne change jamais.

Par exemple, c’est ainsi que l’esclavage fut aboli dans la civilisation occidentale : Des hommes tels que William Wilberforce, au début du 19ème siècle, ont comparé les pratiques de la société aux principes moraux éternels de la Bible et ont considéré la traite des esclaves comme le terrible crime qu’il était réellement.

Non, la société n’est pas l’autorité finale de ce qui est bien ou mal. Nous allons révéler cette autorité ultime et indéniable dans un instant.

Mais d’abord, prenons un moment pour vous donner l’occasion de demander la brochure gratuite d’aujourd’hui. La plupart des gens n’ont aucune idée de la façon dont Jésus-Christ se concentra sur les Dix Commandements lors de Son ministère en nous enseignant à les observer. C’est le Christ Lui-même qui dit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Les lois divines définissent la vérité morale suprême

La seule réponse à la question « Qui décide de ce qui est bien ou mal ? », c’est le Dieu éternel de la création qui le décide ! Son caractère même est moralement pur et bon et Ses commandements reflètent ce caractère parfait !

L’apôtre Paul, parlant des commandements et de la loi divine, dit que « la loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon » (Romains 7 :12).

Les commandements de Dieu découlent de Son caractère parfait et de Sa bonté. Il nous montre ce qui est juste et bon. Comme le roi David l’a écrit dans Psaume 25 : « L’Éternel est bon et droit : C’est pourquoi il montre aux pécheurs la voie » (Psaume 25 :8).

C’est pourquoi nous avons un certain sens naturel, limité, du bien et du mal que l’on retrouve dans les cultures du monde entier… Non pas à cause de l’évolution, mais à cause de notre Créateur. Paul dit dans Romains 2 :14-15, que dans une certaine mesure, les êtres humains ont un sens naturel du bien et du mal, grâce à leur Créateur. Mais ce sentiment naturel n’est pas absolu.

Pour comprendre l’ensemble du bien et du mal, il faut avoir une relation avec notre Créateur – Lui permettre de nous instruire et laisser Jésus-Christ nous guider.

La Bible prophétise un temps où le monde entier cherchera la connaissance de Dieu, pour comprendre ce qui est bon et ce qui est mauvais. Dans Michée 4 :2, nous lisons une de ces prophéties :

« Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel » (Michée 4 :2).

Ce temps viendra avec le retour de Jésus-Christ. Mais vous et moi n’avons pas besoin d’attendre jusque-là. Nous pouvons commencer à apprendre le discernement divin entre le bien et le mal et le mettre en pratique dans nos vies dès maintenant si nous laissons Dieu nous apprendre ce discernement.


Jésus est-Il chrétien?

Comment définir ce qu’est un véritable chrétien ? Porter le nom de Jésus-Christ (être chrétien) implique de vivre comme Il a vécu, ainsi que de suivre Son exemple et Ses enseignements. Mais est-ce vraiment le cas de nos jours ? Et si le christianisme actuel était radicalement différence de celui que Jésus a instauré ? En tant que chrétiens, que ferait Jésus et que ne ferait-Il pas dans le monde actuel ? Voyez dans la Bible si vos actions correspondent aux instructions données par Jésus.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Plus de deux milliards de personnes, soit environ un tiers de toute l’humanité, se disent chrétiennes, une religion qui tire son nom de Jésus de Nazareth, le Christ et le Fils de Dieu, selon la Bible. Mais voici une question étrange qui semble presque absurde jusqu’à ce que vous preniez le temps d’y réfléchir vraiment : Jésus est-Il Lui-même chrétien ? Aujourd’hui, nous allons aborder cette question ensemble et nous découvrirons que la réponse est bien plus révélatrice que vous ne le pensez. Rejoignez-nous sur Le Monde de Demain pour répondre à la question suivante « Jésus est-Il chrétien ? »

Quelle religion Jésus pratiquait-Il vraiment ?

Je sais que notre titre semble inhabituel aujourd’hui. Après tout, si quelqu’un peut être décrit comme un chrétien, c’est bien Jésus-Christ, le Fondateur même du christianisme ! La réponse semble évidente ! Cependant, je suis certain que vous trouverez que cette simple question mène à d’autres questions intrigantes – et à des réponses intrigantes – qui révèlent bien plus sur Jésus, la Bible et le christianisme que ce que vous auriez pu imaginer.

Aujourd’hui, nous poserons la question suivante : « Jésus est-Il chrétien ? » Et j’espère que vous ne penserez pas que je pose cette question pour prendre à la légère le christianisme ou Jésus-Christ. Ce n’est pas du tout le cas. Ici, au Monde de Demain, nous croyons tous que Jésus-Christ est le Fils unique de Dieu qui est mort pour nos péchés et qui fut ressuscité après trois jours et trois nuits. Il vit maintenant et dirige Son Église depuis les cieux – le Sauveur dont le retour et le règne se rapprochent de jour en jour.

En fait, c’est parce que nous prenons Jésus-Christ et Ses enseignements au sérieux que nous posons cette question aujourd’hui : « Jésus-Christ est-Il chrétien ? »

La plupart d’entre nous connaissent des chrétiens – beaucoup d’entre nous croient être chrétiens. En fait, comme nous l’avons mentionné au tout début de cette émission aujourd’hui, plus de deux milliards de personnes prétendent être chrétiennes dans le monde – littéralement près d’un tiers de l’humanité. L’influence de la religion qui porte le nom de « christianisme » touche tous les continents du globe. Ses principes et préceptes ont eu un impact sur les gouvernements, les cultures et les traditions du monde entier.

Bien sûr, les détails de ce que signifie le « christianisme » varient d’un endroit à l’autre, d’une culture à l’autre – et, dans certaines villes, même d’une rue à l’autre, car l’Église d’un quartier peut enseigner un ensemble de doctrines très différentes de celles de l’Église située juste un peu plus loin.

Pourtant, la plupart d’entre nous ont une expérience personnelle qui nous donne une idée de ce que le mot « chrétien » signifie dans la vie réelle, sur la base des croyances, des pratiques et des exemples de ceux que nous connaissons – ou même de nous-mêmes.

Donc, en gardant cela à l’esprit, Jésus est-Il chrétien ? Autrement dit, si Jésus marchait parmi nous aujourd’hui – en chair et en os, comme il y a 2000 ans – mais que vous ne saviez pas à l’avance qu’Il était Jésus-Christ, concluriez-vous qu’Il était chrétien ? Si vous compariez Son mode de vie avec les croyances, les pratiques et la façon de vivre de ceux qui revendiquent le « christianisme » aujourd’hui, quelle serait votre conclusion ? Jésus serait-Il « à la hauteur » ? Croiriez-vous qu’Il était chrétien, ou concluriez-vous qu’Il appartenait à une autre confession – une religion complètement différente ?

Nous n’avons pas à deviner la réponse à cette question. Jésus y répond pour nous ! La Bible est, d’une manière très réelle, Son livre ! De la première à la dernière page, c’est Lui qui en a inspiré la rédaction par Son Esprit Saint et Ses enseignements sont parfaitement consignés dans ses pages. Nous pouvons savoir ce qu’Il croyait et pratiquait, car le récit de Sa vie ici-bas a été fidèlement préservé pour nous depuis près de 2000 ans, tout comme les enseignements et les pratiques de Ses tout premiers disciples – qu’Il a formés personnellement pour Le représenter dans le monde.

Pour le reste de l’émission d’aujourd’hui, nous examinerons les croyances et les pratiques de Jésus-Christ et nous les comparerons aux croyances et aux pratiques les plus courantes chez les chrétiens d’aujourd’hui. En répondant à la question suivante « Jésus est-Il chrétien ? », nous laisserons Jésus parler pour Lui-même.

Le christianisme du premier siècle diffère-t-il du christianisme actuel ?

Puisque nous disposons du récit fidèle de Ses croyances, de Ses enseignements et de Ses pratiques, posons donc quelques questions et comparons ce que Jésus-Christ a fait et pensé à ce que nous voyons dans les croyances et les pratiques du christianisme actuel.

Tout d’abord, examinons les fêtes.

Les chrétiens du monde entier ne sont pas unanimes quant aux jours qu’ils considèrent comme sacrées, mais il existe un large consensus autour de certains jours, comme Noël en hiver et les Pâques au printemps. Bien que ces jours soient souvent respectivement décrits comme une célébration de la naissance et de la résurrection de Jésus, il est également un fait historique que ces deux jours dérivent de pratiques et de traditions païennes – et sont empreints des éléments associés à des dieux et déesses païens et à des cultures païennes, dont certaines sont antérieures au christianisme de plusieurs siècles.

Vous n’avez pas besoin de me croire sur parole. Même la plus simple des recherches sur Internet vous permettra de trouver un certain nombre d’informations – par exemple, en montrant comment Noël remonte à des coutumes telles que le culte romain du Soleil le jour du Sol Invictus, à peu près au moment du solstice d’hiver, et comment de nombreuses pratiques associées aux Pâques remontent à des rituels de fertilité païens et au culte de dieux et de déesses, comme Eostre, dont le mot anglais « Easter » serait dérivé.

C’est peut-être une nouvelle pour certains d’entre vous, mais de nombreux chrétiens connaissent les origines païennes de leurs fêtes préférées. Ils croient simplement que Dieu ne s’en soucie pas – comme si, peut-être, ces jours avaient été « rebaptisés » maintenant et pouvaient être célébrés par les chrétiens avec une nouvelle signification. Après tout, les chrétiens ne croient pas qu’ils adorent des dieux païens ces jours-là – ils essaient d’adorer le Dieu de la Bible.

À présent, comparez cela aux enseignements de Jésus Lui-même.

Tout comme il est incontestable que ces jours et nombre de leurs traditions trouvent leur origine dans le paganisme, il est également incontestable que, dans la Bible, Dieu nous ordonne de ne pas célébrer des jours ayant de telles origines. Par exemple, considérez Deutéronome 12 :31, où Dieu parla à l’ancien Israël des pratiques païennes des autres cultures et ordonna très clairement : « Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu. » Remarquez qu’Il ne dit pas simplement : « N’adorez pas ces dieux. » Dieu dit clairement de ne pas L’adorer de ces façons-là. Nous pourrions lire à d’autres endroits, également, où le commandement de Dieu est clair – par exemple, dans Jérémie 10, où Dieu décrit les pratiques cultuelles païennes des nations et déclare avec une clarté absolue : « N’apprenez pas les façons de faire des nations » (Jérémie 10 :2, Ostervald)

Bien sûr, ces commandements sont consignés dans l’Ancien Testament, mais quel était l’enseignement de Jésus sur les traditions des hommes lorsqu’elles entraient en conflit avec les commandements de Dieu ? Jésus Lui-même nous le dit dans l’Évangile de Marc, où Il accuse les dirigeants juifs de Son époque d’ignorer les commandements de Dieu afin de garder leurs propres traditions.

« Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes […] Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :6-7, 9).

Il semble que la position de Jésus soit assez claire et qu’elle ne favorise pas le respect d’un quelconque jour ou tradition d’origine païenne.

Cela ne signifie pas pour autant que Jésus n’observait aucun Jour saint ni aucune Fête, bien au contraire ! Bien qu’Il ait refusé de faire des compromis et d’accepter des traditions d’hommes lorsqu’elles étaient en conflit avec les commandements divins, Il observa les Jours saints énumérés dans la Bible – plus précisément, ceux énumérés dans Lévitique 23 – la Pâque, les Jours des Pains sans Levain, la Pentecôte, la Fête des Trompettes, le Jour des Expiations, la Fête des Tabernacles et le Dernier Grand Jour. Par exemple, dans Jean 7, nous voyons Jésus célébrant la Fête des Tabernacles, qui est mentionnée dans Lévitique 23 :33-43.

Bien sûr, certains diront : « C’est différent – Jésus devait les observer, car Il était juif ! Tous ces jours ont été abolis après Sa mort ! »

Mais ils ont tort. Le Nouveau Testament montre les disciples que Jésus forma en train de célébrer ces mêmes Fêtes. Par exemple, Actes 20 :16 mentionne l’intention de Paul de respecter la Fête de la Pentecôte et dans 1 Corinthiens 5 – une épître rédigée des décennies après la mort et la résurrection de Jésus – l’apôtre Paul donna clairement l’instruction, non seulement aux Juifs mais aussi aux chrétiens non-israélites, de célébrer la Fête des Pains sans Levain pendant sept jours.

La parole de Dieu indique clairement que Jésus n’interdit pas seulement les pratiques des fêtes censément chrétiennes, mais elle indique également que Lui et Ses disciples observèrent des Jours saints complètement ignorés de ceux qui se disent être chrétiens aujourd’hui.

Nous constatons une divergence similaire lorsque nous examinons le Jour de culte hebdomadaire que Jésus observait.

Alors que la grande majorité de ceux qui se considèrent aujourd’hui comme chrétiens s’en tiennent au dimanche, le premier jour de la semaine, comme jour de culte hebdomadaire, Jésus a clairement sanctifié le septième jour, le samedi. Luc 4 :16 dit clairement que Jésus avait l’habitude d’observer le sabbat du septième jour.

Encore une fois, certains pourraient protester que c’était avant la mort et la résurrection de Jésus – que Jésus, en tant que juif, devait observer le sabbat, mais qu’après Sa résurrection, les chrétiens commencèrent à observer le dimanche parce que c’était le jour de la semaine où Il fut ressuscité.

La confusion concernant le jour de la semaine où Jésus fut ressuscité fera l’objet d’une autre émission. Mais, encore une fois, nous devons souligner que la Bible montre que les disciples de Jésus étaient en désaccord avec le christianisme traditionnel et qu’ils observaient le même jour que Jésus, même lorsqu’ils étaient des Gentils et pas du tout juifs.

Par exemple, dans Actes 13, nous lisons que Paul prêcha à la fois aux Juifs et aux Gentils le jour du sabbat du septième jour. Les Gentils étaient tellement enthousiasmés par ce qu’ils apprenaient qu’ils en redemandaient. « Comme ils sortaient de la synagogue des Juifs, les Gentils les prièrent de leur annoncer les mêmes choses le sabbat suivant » (Actes 13 :42, Ostervald).

Paul leur a-t-il dit : « Hé, vous autres qui n’êtes pas juifs, retrouvons-nous demain, dimanche, quand mes frères chrétiens et moi aurons un culte religieux » ? Non, il ne l’a pas fait ! « Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu » (Actes 13 :44).

Il ne les a pas invités à se réunir lors d’une assemblée chrétienne le dimanche parce qu’il n’y en avait pas ! L’apôtre Paul continua, même parmi les Gentils, à suivre la pratique et l’enseignement de Jésus-Christ et en mettant à part le sabbat du septième jour comme jour de Dieu pour l’instruction et le culte ! Même de nombreux érudits de nos jours qui observent le dimanche sont d’accord sur ce point : La Bible n’approuve que le sabbat du septième jour comme jour de culte, y compris le récit des enseignements et de l’exemple de Jésus et de Ses disciples qu’Il forma personnellement.

Alors, qu’avons-nous vu jusqu’à présent ? Nous avons vu que, si Jésus était vivant parmi nous aujourd’hui dans la chair, comme il y a 2000 ans, Il constaterait que les gens qui se proclament être Ses disciples, partout dans le monde, se rendent à leur culte à des jours complètement différents des Siens et maintiennent des traditions qui transgressent les commandements de Dieu précisément de la manière dont Il leur enseigna de ne pas le faire.

Il semble que, concernant la question « Jésus est-Il chrétien ? », nous commençons à entrevoir une réponse fort intéressante.

Jésus a prêché le Royaume de Dieu à venir et Il observa les Dix Commandements !

Poursuivons maintenant notre exploration de la question « Jésus est-Il chrétien ? » en examinant Ses enseignements et Son attitude vis-à-vis de la loi divine et des Dix Commandements.          

Pour la plupart des chrétiens, s’ils connaissent un tant soit peu la loi divine et les Dix Commandements, ils ont le sentiment que la loi a été effectivement abolie par l’intermédiaire du sacrifice du Christ – l’idée étant qu’Il respecta parfaitement les lois divines afin que vous ne soyez pas obligés de le faire. De nombreuses Églises chrétiennes enseignent que le Christ supprima le « fardeau » des lois divines afin que vous ne soyez pas « alourdis » par de telles préoccupations.

Cela pourrait expliquer pourquoi de nombreux chrétiens évangéliques, protestants et catholiques commencent à vivre ensemble, ou à cohabiter, avant le mariage – après tout, si les interdictions de Dieu contre la fornication sont pour ainsi dire supprimées en Christ, pourquoi ne pas le faire ?

Comme le rapportait le magazine Christianity Today en mars 2021 : « Pour certains évangéliques, surtout ceux de moins de 40 ans, la cohabitation est de plus en plus considérée comme moralement acceptable. La plupart des jeunes évangéliques la pratiquent ou l’envisagent » (“The Cohabitation Dilemma Comes for America’s Pastors”, 16 mars 2021.)

Comme je l’ai déjà dit dans une de nos émissions du Monde de Demain, le christianisme actuel considère les Dix Commandements comme étant sept-huit ou neuf bonnes suggestions facultatives.

Mais quel est le point de vue de Jésus sur les Dix Commandements et la loi divine ?

Non seulement Il réaffirma les Dix Commandements, mais Il expliqua que ceux qui Le suivent doivent les considérer comme encore plus contraignants. Par exemple, Jésus enseigna que vous transgressez le sixième commandement contre le meurtre, si vous haïssez quelqu’un que dans votre cœur – et si vous convoitez quelqu’un, alors Il dit que vous transgressez le septième commandement contre l’adultère. Loin « d’abolir » la Loi de Dieu, Jésus enseigna l’obéissance à leur égard, disant même à un jeune homme dans Matthieu 19 :17 : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. »

Encore une fois, ce n’était pas simplement parce qu’Il n’avait pas encore été crucifié. En fait, Jean, l’apôtre qui a écrit au sujet de l’amour plus que tout autre auteur biblique, explique dans sa première épître, en parlant de Jésus-Christ :

« Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui » (1 Jean 2 :3-4).

Ainsi, il est clair que Jésus et Ses disciples ne sont pas exactement « en phase » avec les attitudes et les croyances du christianisme de nos jours concernant les lois de Dieu. Mais quel est le message de Jésus-Christ ? Quel est le véritable message de l’Évangile qu’Il est venu prêcher ?

La plupart des chrétiens, s’ils y ont jamais pensé ou entendu lors d’un service religieux, peuvent croire que l’Évangile que Jésus annonça est au sujet de Sa vie, Sa mort et Sa résurrection, et qu’en croyant en Lui, vos péchés peuvent être pardonnés par Sa mort.

Je ne suis pas ici pour nier le fait que le pardon des péchés passe par la repentance et la croyance en Jésus-Christ – je suis reconnaissant pour ce fait ! Mais est-ce là le message que Jésus vint prêcher ? Est-ce cela l’Évangile ? Jésus et la plupart des chrétiens sont-ils d’accord sur ce point ?

Non, ce n’est pas le cas. Passage après passage, et verset après verset dans la Bible, il est clair que Jésus-Christ est venu prêcher l’établissement du Royaume de Dieu ! Oui, le salut par Son intermédiaire fait partie de ce message – sans cela, nous ne pourrions pas faire partie de ce Royaume ! Pourtant, lorsqu’on examine les récits de Ses enseignements et de ceux de Ses disciples, l’idée que le message ne concernait que Sa vie, Sa mort et Sa résurrection commence à être considérée comme un non-sens.

Par exemple, au tout début du ministère de Jésus, que voyons-nous ?

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

Mais plus on regarde attentivement, plus cela devient clair. Par exemple, dans Luc 9, nous lisons qu’au cours de Son ministère, Jésus réunit Ses disciples pour leur apprendre à enseigner aux autres. Le verset 2 le dit clairement : « Il les envoya prêcher le royaume de Dieu [une fois encore], et guérir les malades » (Luc 9 :2).

Mais posez-vous la question : si l’Évangile est centré sur la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ, alors comment les disciples ont-ils prêché ces événements alors qu’aucun d’entre eux ne s’était encore produit ? En fait, les récits rapportés plus tard dans les Évangiles prouvent qu’ils ne comprenaient même pas encore que Jésus allait mourir et encore moins qu’Il allait être ressuscité ! Et ils ne comprenaient certainement pas le pardon des péchés par Son sang versé ! Non, ils prêchaient l’avènement du Royaume de Dieu, au cours duquel le Messie régnerait sur le monde. C’était leur message, tout comme c’était le message de Jésus.

Nous voyons cela à maintes reprises dans les récits bibliques… En fait, à plusieurs reprises, lorsque Jésus guérissait quelqu’un, Il lui ordonna de ne pas dire aux autres qui Il était – exactement le contraire de ce que l’on pourrait attendre si le cœur même du message du Christ concernait Sa personne.

Enfin, plus d’un mois après Sa résurrection, alors que Jésus était sur le point de remonter au ciel où Il réside depuis jusqu’à Son second avènement, sur quoi la Bible dit-elle qu’Il insista auprès de Ses disciples pour les préparer à leur mission ? Regardez dans Actes 1 :3, où l’on décrit l’instruction de Jésus ressuscité à Ses disciples, disant qu’Il « leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu » (Actes 1 :3).

Pourtant, une fois de plus, si nous comparons Jésus aux chrétiens de nos jours et à leurs croyances, pratiques et enseignements, nous constatons une différence flagrante et de taille.

Nous arrivons au point où la question « Jésus est-Il chrétien ? » nous presse de tirer une conclusion importante.

Mais quoi qu’en pensent les gens, la seule définition du mot « chrétien » qui ait un sens est « quelqu’un qui suit véritablement les enseignements de Jésus-Christ ». Ainsi, si les croyances et les pratiques des chrétiens de nos jours sont en décalage avec Jésus-Christ, ce n’est pas Jésus qui doit changer.

Face à ces faits, ceux qui désirent vraiment être des disciples de Jésus-Christ doivent réfléchir.

Merci beaucoup de nous avoir regardé. Si vous souhaitez obtenir la brochure gratuite Le christianisme contrefait de Satan que nous avons proposée dans l’émission d’aujourd’hui, vous trouverez un lien dans la description. Les gens nous demandent souvent comment nous pouvons offrir nos ouvrages gratuitement ? Pourquoi le faisons-nous gratuitement ? Simplement, parce que Jésus nous ordonne de le faire gratuitement : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ». Ainsi, tout ce que nous offrons est absolument gratuit et ceci ne déroge pas à la règle. Nous travaillons d’arrache-pied pour réaliser ces émissions. Nous publions une vidéo chaque semaine ici au Monde de Demain.


Sept mensonges au sujet de l’avortement



L’avortement n’est pas qu’une question de vie ou de mort ; c’est aussi un sujet entouré de vérités et de mensonges.

La bénédiction de la pluie



Dans Actes 14 :17, l’apôtre Paul a décrit « les pluies » tombant du ciel comme un signe de la bonté de Dieu, qu’Il donne en témoignage à l’humanité.

La fête de Noël est-elle païenne?

La fête de Noël s’oppose-t-elle au véritable christianisme ? Dieu accorde-t-il de l’importance au fait que ses origines, ses coutumes et ses traditions proviennent du paganisme ? Jésus a-t-Il : « Il n’y aucun problème avec ça, du moment que vous avez de bonnes intentions » ? Voyez ce que la Bible déclare réellement au sujet de Noël et de ses traditions.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Nombreux sont ceux qui trouvent tant de joie dans les scènes et les chants du mois de décembre, en particulier à l’approche de Noël. Avec les décorations rouges et vertes, les panneaux et les affiches mettant en scène un bonhomme jovial vêtu tout de rouge, et les ritournelles que vous ne pouvez tout simplement pas vous sortir de la tête, vient la sempiternelle question : la fête de Noël est-elle païenne ?

La plupart ne se soucient même pas de la réponse, mais pour ceux qui prennent la foi biblique à cœur, c’est une question sérieuse – et c’est une question qui a besoin d’une réponse. Et nous répondrons à cette question ici au Monde de Demain, directement à partir des pages de la Bible, dès maintenant !

Les souvenirs de l’enfance ne sont pas suffisants

Aujourd’hui, nous allons aborder une question qui semble revenir chaque année en décembre : « La fête de Noël est-elle païenne ? »

Nous examinerons la question honnêtement et ouvertement, avec le désir d’orienter nos cœurs et nos esprits selon le conseil de Jésus-Christ tel qu’Il nous l’a enseigné dans Matthieu 6 :33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu. »

Et cette question est importante. La façon dont nous choisissons d’honorer Dieu le Père et Son Fils est fondamentale. Comme nous le verrons dans les paroles inspirées des Écritures, nos pratiques ont un impact profond sur notre relation avec Dieu et sur le caractère que nous développons pour servir Dieu et Son plan.

Pour littéralement des centaines de milliers de personnes qui se considèrent comme des chrétiens sincères, la période de Noël est parmi l’une des plus sacrées.

C’est pour eux le moment de se remémorer la naissance de Jésus-Christ, le Sauveur promis au monde. Nombreux sont ceux qui assistent en décembre à des cultes religieux, consacrés au rappel des récits populaires de la nativité de Jésus, dont la naissance est ostensiblement célébrée le jour même de Noël.

Et beaucoup d’entre nous ont de nombreux souvenirs agréables associés à la période de Noël. En fait, célébrée comme elle l’est partout dans le monde, il me serait impossible de couvrir dans une émission comme celle-ci toutes les coutumes que les individus à travers le monde observent pour rendre cette saison spéciale. Permettez-moi donc de me concentrer un peu sur les coutumes que je connais le mieux en tant qu’Américain.

Nos villes et même nos maisons sont souvent décorées par des rappels spéciaux de la saison, comme des crèches, des branches ou des couronnes de houx, et des arbres de Noël décorés de guirlandes d’or et d’argent. Nombreux sont ceux qui auront acheté ou confectionné eux-mêmes des cadeaux pour leurs amis et pour les membres de leur famille, qui parcourent parfois de longues distances pour se retrouver le temps de quelques soirées, et partager le repas de Noël ensemble et échanger des cadeaux et des vœux. Et beaucoup chercheront à embrasser furtivement quelqu’un en le surprenant sous le gui.

Bien sûr, certains parents diront à leurs enfants que leurs cadeaux leur seront apportés du pôle Nord par le Père Noël ou « Saint Nicolas » la veille de Noël, tandis que les adultes se feront des clins d’œil complices.

Le matin, les enfants aiment déballer leurs cadeaux pour voir ce que le « Père Noël » leur a apporté, et certaines familles se rendent à des cultes religieux pour entendre un message soi-disant lié à la naissance de Jésus – en particulier celles qui s’inquiètent du fait que le mercantilisme évince ce qu’elles croient être la vraie signification de Noël : L’histoire selon laquelle Dieu a envoyé Son Fils dans le monde le jour de Noël, né de la Vierge Marie, pour être le Sauveur de l’humanité.

Je pourrais en dire bien plus, mais j’espère que cela résume l’esprit populaire de la saison de Noël. Oui, c’est une période stressante pour beaucoup… Les réunions de famille sont parfois une source d’anxiété, et l’achat de cadeaux pour les uns et les autres peut sembler une obligation pesante – surtout lorsque le relevé bancaire commence à révéler les dégâts de nos agapes.

Cependant, je tiens à reconnaître que de nombreux souvenirs joyeux sont généralement associés à Noël et à la période de Noël. Moi-même, enfant et jeune homme, j’y ai participé. Je me souviens des joies de recevoir des cadeaux et d’en acheter pour les autres. Je ne sais pas si vous pouvez très bien voir, mais cette vieille photo floue est une photo de moi, petit enfant, en train de profiter de son tout nouveau cadeau de Noël.

Je me souviens avoir vu, dans mon jeune âge, une figurine représentant le Père Noël agenouillé devant le berceau de ce qui était, visiblement, « l’Enfant Jésus ». Et j’étais ému – j’ai pensé à l’époque que c’était une belle façon d’essayer de mettre en évidence l’aspect le plus important de la saison de Noël. J’ai même joué le rôle de Joseph lors d’une représentation chorale de Noël.

En d’autres termes, je suis passé par là… J’ai observé cette fête.

Je mentionne ces choses au début de notre émission pour souligner un fait crucial. Alors que nous abordons la question d’aujourd’hui – « La fête de Noël est-elle païenne ? » – nous devons garder à l’esprit que rien de cette sentimentalité n’est pertinente.

Nous pouvons avoir des années de bons souvenirs associés à Noël. Nous pouvons aimer la musique, l’atmosphère, les traditions et l’accent mis sur Jésus et le message de Sa naissance.

Mais littéralement aucun de ces éléments n’est pertinent pour répondre à la question : « La fête de Noël est-elle païenne ? »

Après tout, de nombreuses religions ont leurs fêtes joyeuses, leurs moments de rassemblement familial, leurs cantiques dont on se souvient avec émotion et leurs traditions qui réchauffent le cœur de leurs fidèles.

Mais si nous voulons aborder le cœur de cette question, nous devons être prêts à nous éloigner de nos réactions émotionnelles et de nos souvenirs heureux et chercher à répondre à la question du point de vue des faits, de la sagesse et de la vérité révélée par Dieu.

En fait, c’est la partie la plus facile à gérer, comme nous le verrons. Mais ce que nous faisons de cette vérité… constitue la partie la plus délicate. Suivre le vrai Jésus-Christ n’est pas pour les lâches.

Chercher et trouver la vérité au sujet de Noël

Nous voulons comprendre la vérité, et nous voulons chercher cette vérité avec un esprit ouvert. Parce que la vérité est essentielle. Le chapitre 4 de Jean relate un célèbre récit de la discussion de Jésus avec la femme samaritaine. Elle lui parla des traditions des Samaritains concernant l’adoration du Dieu de la Bible, qui différaient à bien des égards de celles dont il est réellement question dans la Bible – même s’ils étaient très sincères. Dans un sens, ils étaient sincères dans leurs pratiques, c’est-à-dire que leur cœur y était, mais ils n’adoraient pas Dieu en vérité, c’est-à-dire que leurs actes sincères étaient basés sur des mensonges et des demi-vérités. Qu’a dit Jésus à cet égard ? A-t-Il dit : « Pas de problème. Tant que votre intention est bonne, votre culte est acceptable devant Dieu » ? Non, ce n’est pas ce qu’Il a dit. Nous lisons Sa réponse dans l’Évangile de Jean :

« Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4 :23-24).

C’est notre objectif aujourd’hui – nous permettre de comprendre comment adorer Dieu non seulement sincèrement, mais dans l’esprit et l’intention selon la vérité… car la vérité est très importante.

Alors, regardons la question avec des yeux honnêtes : la fête de Noël est-elle païenne ?

Si nous répondons à cette question en nous basant sur les origines de cette fête, alors la réponse est clairement affirmative. Parce que les origines de Noël en tant que fête – son calendrier, ses traditions, ses pratiques anciennes – sont clairement païennes.

Maintenant, qu’est-ce que cela signifie d’être « païen » ? Après tout, le mot est utilisé un peu négligemment de nos jours – en fait, il y a un mouvement croissant de « néopaganisme » aujourd’hui, que nous avons couvert en détail dans la revue du Monde de Demain.

Assurons-nous donc d’être clairs. Selon la définition du dictionnaire, « païen » signifie « de, relatif à, ou ayant les caractéristiques des païens » – qui, nous dit-on, sont des « adeptes d’une religion polythéiste (comme dans la Rome antique) ».

Le paganisme représente essentiellement les religions et les pratiques cultuelles qui ont leurs origines en dehors des religions traditionnellement associées au patriarche Abraham : le christianisme, le judaïsme et l’islam.

Et si telle est la définition du terme « païen », il ne fait aucun doute que la fête de Noël et la plupart de ses traditions trouvent leur origine dans des coutumes et des traditions cultuelles païennes, dont beaucoup sont antérieures au christianisme de plusieurs siècles ou millénaires.

Le gui est associé aux rituels de fertilité romains et à Frigg, la déesse nordique de l’amour et de la luxure. La date de Noël ne correspond pas à la naissance de Jésus – qui a probablement eu lieu à l’automne – mais à l’observation des Saturnales romaines païennes et au culte du Soleil. Comme le note l’encyclopédie Britannica :

« Au 3ème siècle, l’Empire romain, qui n’avait alors pas adopté le christianisme, célébrait la renaissance du soleil invaincu (Sol Invictus) le 25 décembre. Cette fête ne marquait pas seulement le retour de jours plus longs après le solstice d’hiver, mais suivait également la fête populaire romaine appelée les Saturnales (au cours de laquelle les gens festoyaient et s’échangeaient des cadeaux). C’était aussi l’anniversaire de la divinité indo-européenne Mithra, un dieu de la lumière et de la loyauté dont le culte était à l’époque de plus en plus populaire parmi les soldats romains » (“Pourquoi Noël est-il en décembre ?”, Britannica.com).

L’arbre de Noël, lui aussi, est une tradition qui a un ancien précédent païen. En fait, nous pouvons voir ce précédent condamné dans les Écritures. Lisez le passage suivant, dans Jérémie 10, en pensant aux traditions de l’arbre de Noël :

« Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la voie des nations, et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne branle pas. Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point ; on les porte, parce qu’ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas, car ils ne sauraient faire aucun mal, et ils sont incapables de faire du bien » (Jérémie 10 :2-5).

La liste de ces anciennes origines païennes des diverses pratiques de Noël est longue et claire. En fait, de nombreux ministres chrétiens bien connus de dénominations conservatrices, admettent volontiers que l’origine païenne de bon nombre de traditions de Noël parmi les plus courantes et les plus honorées est un fait historique. Toute ressource historique de renom confirmera ce fait.

Prenons par exemple ce bref résumé tiré d’une source « chrétienne » très respectée, le manuel sur l’Histoire du christianisme d’Eerdman :

« L’Église chrétienne a adopté de nombreuses idées et représentations païennes. Par exemple, l’adoration du soleil est devenue la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre, l’anniversaire de la naissance du soleil. Les Saturnales, la fête romaine hivernale du 17-21 décembre, ont apporté les réjouissances, les échanges de cadeaux et les bougies caractérisant plus tard les fêtes de Noël […]  Certaines coutumes païennes furent christianisées par la suite, comme l’utilisation de bougies, d’encens et de guirlandes, mais elles furent d’abord évitées par l’Église à cause de leur symbolisme païen » (Eerdmans’ Handbook to the History of Christianity, 1977, pages 131-132).

Dans son célèbre ouvrage intitulé Un dictionnaire classique, l’érudit John Lemprière a résumé certaines des pratiques anciennes et préchrétiennes de la fête païenne des Saturnales :

« La célébration était remarquable pour la liberté qui y régnait généralement. Les esclaves avaient le droit de ridiculiser leurs maîtres […] Il était habituel pour les amis de s’échanger des cadeaux, toute animosité cessait, aucun criminel n’était exécuté, les écoles étaient fermées, la guerre n’était jamais déclarée, mais tout était allégresse, tapage et débauche » (A Classical Dictionnary).

Si nous sommes honnêtes, nous admettrons sûrement que tout cela nous semble TRÈS familier.

Noël, ses traditions et ses coutumes sont profondément ancrées dans des origines païennes. Historiquement, oui, Noël est une fête païenne. Mais l’est-elle vraiment ?

Beaucoup affirment que les activités, les célébrations, les traditions et les symboles païens ont, en un sens, été « validés » par le christianisme. Ils se disent : « Les branches de houx et ses baies rouges avaient autrefois des significations païennes, c’est vrai, mais peut-être peuvent-elles être désormais utilisées pour symboliser la couronne d’épines du Christ et la couleur du sang qu’Il a versé pour nos péchés. »

La vraie réponse est peut-être que Noël était une fête païenne, mais qu’elle ne l’est plus. Les gens peuvent certainement être baptisés et voir leur vie transformée.

Adorer Dieu comme Il le demande

Les pécheurs peuvent se repentir et changer – les anciennes pratiques ou traditions païennes ne peuvent-elles pas être en quelque sorte “validées” et observées ? Après tout, ceux qui célèbrent Noël ne croient pas qu’ils adorent le dieu Soleil, Saturne, Mithra, Baal, Frigg ou tout autre dieu païen. Ils essaient souvent d’adorer sincèrement Dieu et Jésus tels qu’ils les comprennent. Les origines païennes de Noël ont-elles vraiment de l’importance ?

La réponse est simple : si nous désirons adorer Dieu et Jésus-Christ d’une manière qui leur soit agréable, et pas seulement agréable pour nous, alors oui, cela compte beaucoup.

Encore une fois, il ne s’agit pas d’une question d’opinion ou de sentiments. C’est une question de vérité. Et si nous voulons connaître la vérité sur la façon dont Dieu le Père et Jésus-Christ considèrent ces choses, alors nous devons consulter la Bible qu’Ils nous ont donnée pour nous aider à apprendre à penser comme eux.

Et lorsque nous consultons les Écritures, la réponse est absolument claire.

Par exemple, en ce qui concerne les peuples païens et les traditions et coutumes païennes, Dieu a ordonné très clairement à l’ancien Israël : « Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même… Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel… » (Deutéronome 12 :30-31).

C’est crucial. Remarquez, la Bible ne dit pas seulement : « N’adorez pas les idoles » ou « N’adorez pas les dieux étrangers ». Elle dit : « Tu n’adoreras pas l’Éternel, ton Dieu, de cette manière… » ! Dieu dit clairement qu’Il ne veut pas que Ses disciples L’adorent de façon païenne ! Cela ne fait aucune différence si nous disons que nous n’adorons pas Mithra, Saturne, le Soleil ou qui que ce soit – Dieu nous dit clairement : « Ne m’adorez pas en utilisant des traditions païennes ! » 

Nous avons vu un commandement très similaire lorsque nous avons lu Jérémie 10 :21, où Dieu a clairement dit : « N’imitez pas la voie des nations [ou Gentils]… ». Et par « Gentils », Dieu entend ici les nations ou les peuples qui ne font pas partie de la nation d’Israël.

Les commandements de la Bible ne laissent tout simplement aucune place pour conclure que Dieu accepte un culte utilisant des coutumes païennes – même si cela s’adresse à Lui.

Certains pourraient soutenir qu’il s’agit là de l’Ancien Testament, et que Jésus est venu pour changer tout cela.

Pourtant, une fois de plus, si nous nous référons à Ses enseignements réels – écrits pour toujours dans la Bible – nous constatons que ce n’est pas ainsi qu’Il considère les choses.

En fait, Jésus aborde ce même scénario avec Ses disciples et les dirigeants juifs de Son époque. Dans l’Évangile de Marc, Jésus contesta les traditions non bibliques des pharisiens du premier siècle. Ils prétendaient servir Dieu avec leurs propres traditions humaines, mais Jésus leur révéla que leurs traditions religieuses annulent en fait les commandements de Dieu et doivent être réprouvées.

« Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore : Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :6-9).

Pour observer Noël, il vous faut renoncer au commandement de Dieu, qui stipule clairement qu’Il ne veut pas être adoré selon des coutumes païennes, pour vous accrocher à votre tradition. Vous auriez à rejeter ce commandement de Dieu si vous observez cette tradition. Et Jésus-Christ, le Fils de Dieu et le fondateur même du christianisme, condamne cela de manière catégorique.

Je ne peux pas parler à votre place, mais l’idée que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, me traite d’hypocrite me fait froid dans le dos. Il y a près de 2000 ans, Jésus a condamné ceux qui osaient L’appeler « Seigneur » tout en ignorant Ses commandements, en demandant : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Les preuves sont claires :

  • Noël est une fête païenne.
  • Dieu ne veut pas être adoré à l’aide de traditions païennes.
  • Jésus-Christ qualifie d’hypocrites ceux qui ignorent les commandements de Dieu pour observer d’autres traditions.

La réponse à notre question initiale étant donnée, la question suivante est claire : que faisons-nous à présent ?

Un choix difficile : choisir le Christ plutôt que Noël

Il nous reste peu de temps dans l’émission d’aujourd’hui, mais permettez-moi de prendre un moment pour dire que pour ceux dont le cœur est prêt à suivre Dieu là où Lui et Sa parole nous conduisent, marcher dans Ses voies et obéir à Ses commandements ne nous mènera jamais au pire résultat. Au contraire, cela nous mènera vers le meilleur.

Par exemple, je connais des milliers de personnes de par le monde, qui ont abandonné Noël et qui ont adopté, à la place, les Jours saints révélés dans la Bible – conçus par Dieu et consignés dans Sa parole comme étant des Jours sanctifiés par Lui pour le culte, la louange et l’instruction.

Ces personnes – les membres de l’Église du Dieu Vivant laquelle réalise ces émissions du Monde de Demain – vous diraient aussi clairement que je le peux maintenant d’ici dans ce studio : en tant que chrétiens et disciples de Jésus-Christ, ils n’échangeraient pas l’observation des Jours saints bibliques contre celle de Noël pour tout l’or du monde.

Abandonner Noël ne signifie pas renoncer à la joie, au plaisir, à l’exaltation et à la convivialité. C’est plutôt le contraire. Lorsque l’on se détourne de traditions et de coutumes vainement attrayantes qui contredisent fondamentalement la Bible pour suivre Jésus-Christ – le vrai Jésus-Christ – nous avons l’opportunité de découvrir exactement ce que Jésus voulait dire lorsqu’Il parla à la Samaritaine près du puits, il y a près de 2000 ans, et qu’Il parlait d’adorer Dieu en esprit et en vérité.


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