| Le Monde de Demain

Un groupe de nations dirigé par l’Allemagne signe un accord sur l’énergie



« L’Allemagne, l’Autriche, la République tchèque, la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie ont signé un protocole d’accord sur la préparation aux risques et la solidarité dans le secteur de l’électricité, alors que le risque de pannes d’électricité est de plus en plus réel compte tenu de la diminution des approvisionnements énergétiques en provenance de Russie » (Euractiv.fr, 28 juin 2022).

Le sabbat chrétien: samedi ou dimanche?

Si Jésus-Christ établit l’observance du dimanche comme jour de culte, pourquoi fallut-il la déclaration d’un Empereur romain 300 ans après Sa mort et Sa résurrection pour le fixer comme le jour de culte pour les chrétiens ? Et comment se fait-il que les premiers apôtres et disciples – même ceux d’origine païenne – gardaient-ils le sabbat du septième jour ? Prenez votre Bible et lisez-la avec nous dans cet épisode du Monde de Demain où nous examinerons ce que Jésus-Christ et Ses apôtres enseignèrent réellement au sujet du sabbat.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Quel jour de repos ?

Plus de deux milliards de ceux qui se disent chrétiens observent le dimanche comme jour de culte. Pourtant, des millions d’autres observent le samedi, le septième jour de la semaine, comme jour de culte. Quel jour est véritablement le sabbat chrétien ? La plupart des chrétiens connaissent les Dix Commandements. En fait, des plaques et des stèles des Dix Commandements ont été placés même dans des bâtiments publics pendant des siècles, jusqu’à ces dernières années.

Le 4e commandement commence ainsi : « souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier » (Exode 20 :8, Darby). Ce commandement figurait sur les tables en pierre que Dieu remit à Moïse au XVe siècle av. J.-C. Mais quand Dieu établit-Il le sabbat du septième jour dont il fallait se souvenir ? Nous répondrons à cette question dans l’émission d’aujourd’hui.

Lorsque l’Église chrétienne du Nouveau Testament commença le jour de la Pentecôte en l’an 31 de notre ère, les chrétiens du premier siècle observaient déjà le sabbat du septième jour. Ce n’est qu’au concile de Laodicée, en l’an 363 de notre ère que l’Église romaine interdit l’observation du sabbat du septième jour, faisant du dimanche le jour officiel de culte, à la suite de l’édit de l’empereur Constantin en l’an 321.

Alors, le Dieu du ciel veut-Il que vous L’adoriez n’importe quel jour ? Que dit vraiment la Bible ? Quel est le jour du sabbat chrétien ? Le samedi ou le dimanche ?

Paul enseigna le jour du sabbat, tant aux Juifs comme aux Gentils

Le monde est secoué par les perturbations, les troubles et les stress prophétisés des temps de la fin. Jésus de Nazareth prédit ces troubles dans la prophétie du mont des Oliviers :

« Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines, et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » (Matthieu 24 :7-8).

Mais Il fournit également un moyen de faire face à ces tensions lorsqu’Il déclara : « Par votre persévérance vous sauverez vos âmes » (Luc 21 :19). En ces temps agités, beaucoup recherchent la paix en pratiquant leur culte un jour particulier de la semaine.

Diverses religions célèbrent des fêtes religieuses ou des Jours saints. Les musulmans pratiquent leur culte le vendredi et suivent l’appel à la prière cinq fois par jour. Les Juifs du monde entier pratiquent leur culte depuis des milliers d’années le Jour du sabbat, qui commence au coucher du soleil le vendredi soir et se poursuit jusqu’au coucher du soleil le samedi. Des centaines de millions d’autres chrétiens se réunissent pour des cultes religieux le dimanche, proclamant que leur jour est le vrai jour de culte.

Mais saviez-vous qu’il y a aussi des millions de chrétiens qui gardent le sabbat du septième jour ? Pourquoi observent-ils le samedi comme jour de culte ? Le quatrième commandement dans la Bible enseigne l’observance du septième jour de la semaine en tant que repos sabbatique. Comme il est dit : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu » (Exode 20 :8-10).

Quel jour de la semaine les chrétiens du premier siècle observaient-ils ? La réponse se trouve ici, dans la Bible. Dans l’émission Le Monde de Demain, nous vous demandons de ne pas vous contenter de nous croire sur parole, mais de vérifier par vous-même ce que dit réellement la Bible.

Les spécialistes de la Bible admettent que l’Église chrétienne du premier siècle observait le sabbat du septième jour. Mais beaucoup affirment à tort que c’était uniquement parce qu’ils étaient des chrétiens d’origine juive. Alors, les chrétiens d’origine païenne du premier siècle observaient-ils le dimanche comme jour de culte ? Que dit la Bible comme vérité historique ?

Prenez l’apôtre Paul. Il reçut une formation de pharisien, et connaissait fort bien les Écritures hébraïques, les livres de l’Ancien Testament. Dans la ville de Thessalonique, Paul prêcha aux Juifs dans la synagogue trois sabbats de suite. Remarquez que c’était sa coutume – il prêchait régulièrement le jour du sabbat :

« Paul y entra, selon sa coutume. Pendant trois sabbats, il discuta avec eux, d’après les Écritures, expliquant et établissant que le Christ devait souffrir et ressusciter des morts. Et Jésus que je vous annonce, disait-il, c’est lui qui est le Christ » (Actes 17 :2-3).

Paul prêchait régulièrement aux Juifs le jour du sabbat. Mais s’adressait-il également aux Gentils le jour du sabbat ? Regardez le chapitre suivant. L’apôtre Paul se trouve dans la ville païenne de Corinthe, en Grèce : « Paul discourait dans la synagogue chaque sabbat, et il persuadait des Juifs et des Grecs » (Actes 18 :4) ! 

On pourrait penser que si les chrétiens observaient le dimanche, plutôt que le sabbat du septième jour, l’apôtre Paul pourrait parler aux Juifs le samedi et aux païens le dimanche. Est-ce bien ce que dit la Bible ?  Consultez Actes 13. Paul se trouvait à Antioche, dans ce qui est actuellement la Turquie. Après le sermon habituel de Paul à la synagogue pour les Juifs et les Gentils, remarquez ce qui se passa. « Lorsqu’ils sortirent, on les pria de parler le sabbat suivant sur les mêmes choses » le jour suivant, le dimanche ? Non ! Les Gentils supplièrent Paul de leur prêcher « le sabbat suivant » (v. 42).

Si Jésus, ou les apôtres, avaient changé le jour de culte prescrit par Dieu, c’était l’occasion rêvée pour Paul de dire aux Gentils : « Non, vous ne devez pas attendre jusqu’à samedi prochain, nous, les chrétiens, nous adorons maintenant le dimanche. Rencontrez-moi demain ! » Mais non, l’apôtre Paul ne fit pas cela. Que dit la Bible ? « Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu » (Actes 13 :44).

Paul enseignait aux chrétiens d’origine païenne le jour du sabbat ! Il ordonna également aux Gentils de Corinthe de suivre Son exemple. Rappelez-vous l’instruction de Paul : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11 :1). Ou comme la Bible des Peuples (1998) le traduit : « Suivez mon exemple comme je suis celui du Christ. » Oui, Paul et Jésus donnèrent l’exemple à tous les chrétiens en observant le sabbat du septième jour !

À quelle époque le christianisme traditionnel commença-t-il à observer le dimanche comme le jour de repos au lieu du sabbat ? L’Encyclopédie catholique, sur le sujet du « dimanche », déclare ceci : « Tertullien (202 apr. J.-C.) fut le premier auteur à mentionner expressément le repos du dimanche » (Encyclopédie catholique, article “Dimanche”, 1912, volume 14, page 335). Tertullien a écrit :

« Pour nous, suivant la tradition, le seul jour de la résurrection nous devons éviter ce geste [l’agenouillement à la prière] comme tout ce qui exprime l’angoisse et la douleur et ce qui est de même nature, pour ne pas donner prise au diable » (“La Prière en Afrique chrétienne”, éditions Migne, page 31, traduction Adalbert-Gautier Hamman). 

L’observance du dimanche n’était même pas mentionnée avant l’an 202 de notre ère ! Cependant, de petits groupes de vrais chrétiens continuèrent à observer le sabbat du septième jour, même après que l’empereur romain Constantin eut imposé le culte du dimanche. Au XVIIe siècle, lorsque les chrétiens sabbatariens ont été persécutés en Angleterre, certains ont cherché la liberté religieuse dans de nouvelles terres, les colonies d’Amérique du Nord.

La charte royale de 1663, accordée par Charles II d’Angleterre, garantissait la liberté de religion à la colonie du Rhode Island. Cette charte peut être vue aujourd’hui dans la maison d’État de Providence, au Rhode Island.

Des précédents historiques de l’observance du sabbat du septième jour

Nous avons vu que les chrétiens du premier siècle observaient le sabbat du septième jour. Non seulement les chrétiens de racine juive observaient le samedi comme sabbat, mais les chrétiens d’origine païenne aussi. Nous avons également vu que même les premiers observateurs du dimanche n’ont pas pris le contrôle avant le troisième siècle de notre ère.

Nous avons également vu que c’est l’empereur romain, et non l’Église originelle, qui imposa le culte du dimanche dans l’Empire. Enfin, le concile de Laodicée déclara le dimanche comme jour de culte pour la religion catholique au quatrième siècle de notre ère.  N’est-ce pas étonnant ? Si le Christ établit le dimanche comme Son jour de culte, pourquoi fallut-il plus de 300 ans pour que l’Église déclare officiellement le dimanche comme jour de culte après Sa mort et Sa résurrection ?

Malgré les persécutions, les vrais observateurs du sabbat continuèrent à respecter le quatrième commandement tout au long des siècles. Lorsqu’ils furent persécutés dans l’Angleterre du XVIIe siècle, certains fuirent pour chercher la liberté religieuse en Amérique du Nord. En 1663, le roi Charles II garantit la liberté de religion dans la colonie du Rhode Island, et les observateurs du sabbat du septième Jour furent les bienvenus.

Les archives historiques montrent qu’un certain Stephen Mumford et son épouse arrivèrent à Newport, dans le Rhode Island, en 1665, en quête de liberté religieuse. Ils furent les premiers chrétiens à observer le sabbat en Amérique. Comme leur congrégation grandissait, ils avaient besoin d’une plus grande salle de réunion. Les sabbatariens bâtirent une grande salle de réunion en 1729. Elle est aujourd’hui conservée par la Société historique de Newport. Si vous vous trouvez un jour à Newport, Rhode Island, ne manquez pas de visiter ce bâtiment historique. Il est intéressant de noter que la plus ancienne synagogue juive d’Amérique est située juste à côté de la salle de réunion chrétienne du sabbat.

Dans la salle de réunion sabbatique de Newport se trouve une chaire surélevée. Derrière la chaire se trouvent deux grandes stèles sur lesquelles sont inscrits les Dix Commandements. Au bas de la deuxième stèle, on peut lire la déclaration directe de l’apôtre Paul dans Romains 3 :31 : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi. »

Oui, ces chrétiens du Nouveau Testament affirmèrent leur allégeance à la déclaration du Christ : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17). Jésus enseigna l’obéissance et l’observation des Dix Commandements.

Dans le Rhode Island du XVIIIe siècle, il y avait d’autres sabbatariens éminents, dont deux gouverneurs de la colonie du Rhode Island, Richard Ward et son fils Samuel – et même le premier président de l’université Brown, James Manning, était sabbatarien.

Les registres de l’Église sabbatarienne, conservés au Musée historique de Newport, renferment les noms des membres et leurs contributions. De manière plus significative, l’Église se décrit dans ces registres comme « gardant les commandements de Dieu, et la foi de Jésus, et en particulier le sabbat du 7ème Jour du Seigneur ».

Au fil des siècles, les chrétiens du septième jour ont continué à observer le sabbat. Ils le considèrent comme un merveilleux jour de repos et de culte. Aujourd’hui encore, de nombreux groupes restent fidèles à leur croyance dans le respect du sabbat chrétien du premier siècle.

Maintenant, laissez-moi vous demander : pouvez-vous prouver à partir de la Bible quel jour un chrétien doit sanctifier ? C’est une question extrêmement importante. Celui qui devrait répondre à cette question pour nous est le fondateur du christianisme Lui-même, Jésus-Christ !

Les pharisiens reprochèrent à Jésus d’avoir transgressé leurs restrictions qui avaient été ajoutées au sabbat. Jésus n’enfreignit pas le quatrième commandement, sinon Il aurait péché. Il a rejeté la halakha rabbinique, les restrictions des rabbins. Mais, en même temps, Jésus affirma le caractère sacré du sabbat et exemplifia Sa bonne observance. Ses disciples ont profité de la liberté du sabbat en grignotant des épis de blé des champs – ils avaient faim et ont profité de ce qui était vraiment légitime de faire.

Remarquez la réponse de Jésus aux pharisiens : « …Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat » (Marc 2 :27). Remarquez également ce que Jésus ne dit pas. Il ne dit pas : « Le sabbat a été créé uniquement pour les Juifs. » Car, en fait, le sabbat fut créé pour toute l’humanité – pour chaque homme, chaque femme et chaque enfant sur la planète Terre ! C’est ce que le Christ proclama ! Maintenant, à quel moment le sabbat fut-il établi ? Dans la Bible, Genèse 1, qui décrit ce qu’on appelle la « semaine de la création ».  Dieu créa l’homme et la femme le sixième jour de la semaine. Que s’est-il passé le lendemain, le septième jour ?

« Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant » (Genèse 2 :1-3).

Le sabbat est une commémoration de la création et révèle le Dieu réel, le Créateur de tout l’Univers. Le livre des Hébreux, dans le Nouveau Testament, met également l’accent sur le sabbat en tant que préfiguration du sabbat millénaire, le règne de 1 000 ans de Jésus-Christ ici-bas. Le sabbat du septième jour a une signification profonde pour les disciples du Christ.

Jésus fit une autre affirmation étonnante. A-t-Il dit qu’Il était le Maître du dimanche, que le dimanche était Son jour ? « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2 :27-28). Si Jésus est le Maître du sabbat, quel jour est Son jour ? Le dimanche ? Non ! Le sabbat est le jour du Maître – c’est Jésus qui le dit Lui-même !

Jésus observait le sabbat. En fait, c’est Lui qui proclama les Dix Commandements sur le mont Sinaï. Rappelez-vous la déclaration claire de l’apôtre Paul concernant le Rocher spirituel de l’ancien Israël. Qui était ce Rocher qui les suivait dans le désert ? Les anciens Israélites, ceux-là mêmes qui ont entendu le tonnerre des Dix Commandements sur le mont Sinaï, ces anciens Israélites « ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10 :4).

Nous avons vu que Jésus enseigna à Ses disciples à respecter les Dix Commandements. Il observa Lui-même le sabbat du septième jour, comme les apôtres. Mais existe-t-il d’autres preuves dans le Nouveau Testament que les chrétiens doivent observer le sabbat ?

L’observance du sabbat est basée sur la Bible

Dans Hébreux 4, le sabbat est décrit comme un type du repos millénaire, ainsi qu’une commémoration du repos de Dieu à la création. Parlant de l’incrédulité des anciens Israélites en route vers la Terre promise, ce passage déclare : « Car, si Josué leur avait donné le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il y a donc un repos de sabbat [ou sabbatismos] réservé au peuple de Dieu » (Hébreux 4 :8-9).

S’agit-il d’un repos symbolique ou d’un repos sabbatique littéral ? Le dictionnaire biblique Anchor cite plusieurs écrits grecs profanes, non dépendants de ce verset d’Hébreux, où le mot grec « sabbatismos » signifie « observance du sabbat » ou « célébration du sabbat » littéralement. Il ne fait aucun doute que ce verset est une déclaration du Nouveau Testament sur l’observance chrétienne littérale du sabbat. Remarquez cette importante déclaration dans le verset 10 : « Car celui [le chrétien individuel] qui entre dans le repos de Dieu [la conversion, symboliquement parlant] se repose de ses œuvres, [remarquez] comme Dieu s’est reposé des siennes. »

Si nous, en tant que chrétiens convertis, devons cesser nos œuvres comme Dieu cessa les siennes, nous devons simplement nous poser une question : Comment Dieu a-t-Il cessé de faire Ses œuvres ? « Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour » (Hébreux 4 :4).

Il n’y a aucune confusion ! Les chrétiens du Nouveau Testament doivent se reposer, tout comme Dieu le fit, le septième jour ! La Bible est très claire à ce sujet. Tant l’Ancien que le Nouveau Testament, ils donnent aux disciples des exemples clairs et l’instruction de sanctifier le jour du sabbat ! Comme le dictionnaire biblique Anchor le déclare :

« Le respect physique du sabbat de la part du croyant de la nouvelle alliance tel qu’affirmé par le “repos du sabbat”, est caractérisé par la cessation des “œuvres” (4 :10) en commémoration du repos de Dieu à la création (4 :4 = Genèse 2 :2) et manifeste la foi dans le salut apporté par le Christ. »

C’est une déclaration remarquablement claire ! La question fondamentale est la suivante : qui ou qu’est-ce que vous reconnaissez comme faisant autorité ? Est-ce la Bible ? Ou une Église, voire une religion en dehors de la Bible ? Le célèbre théologien catholique, James Cardinal Gibbons, rédigea cette audacieuse déclaration :

« Vous pouvez lire la Bible depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, et vous ne trouverez pas une seule ligne autorisant, [ni] établissant la sanctification du dimanche. Les Écritures ordonnent la religieuse observance du Sabbat, jour que nous ne sanctifions jamais » (La foi de nos pères, James Gibbons, éditions Retaux-Bray, p. 107, traduction Adolphe Saurel).

C’est une citation tirée de l’ouvrage de Gibbons intitulé La foi de nos pères, imprimé pour la première fois en 1876. Voici un aveu de Harold Lindsell, rédacteur en chef du magazine Christianity Today et ministre de l’Église baptiste : « Les Écritures ne nous ordonnent à aucun endroit d’observer le dimanche au lieu du samedi, en tant que jour saint » (“Consider the Case for Quiet Saturdays”, Christianity Today, 5 novembre 1976, p. 42).

Il y a beaucoup d’autres aveux de ce genre sur ce point que vous pouvez lire dans notre brochure gratuite : Quel est le jour du sabbat chrétien ?

Mais laissez-moi en partager une autre avec vous. Cette déclaration est de l’anglican Isaac Williams, Docteur en théologie :

« Où voyons-nous dans les Écritures que nous devrions observer le premier jour ? Il nous est ordonné d’observer le septième jour ; mais nous n’avons aucun commandement nous disant d’observer le premier jour […] La raison pour laquelle nous observons le premier jour de la semaine, au lieu du septième, est la même raison pour laquelle nous observons beaucoup d’autres choses : non parce que la Bible nous le dit, mais parce que l’Église nous l’ordonne » (Plain Sermons on the Catechism, Isaac Williams, volume 1).

Ce sont des aveux étonnants – et il y en a d’autres. Encore une fois, mes amis, je vous demande : quelle est la source de votre foi ? Est-ce la Bible ? Ou bien est-ce les coutumes et les traditions en dehors de la Bible ? Jésus émit un très fort avertissement lorsque les traditions entrent en conflit avec les commandements de Dieu.

De nombreuses Églises ont suivi cette mauvaise voie, tout comme les pharisiens de l’époque de Jésus. Jésus dit :

« C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes [...] Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :7-9).

C’est un avertissement dont je l’espère, nous tiendrons tous compte. Jésus déclara être le Maître du sabbat. Il observa le sabbat et Il n’enfreignit pas la loi comme certains théologiens l’affirment à tort. Comme Il le dit dans Jean 15 :10 : « J’ai gardé les commandements de mon Père ». Mes amis, allez-vous suivre l’exemple de Jésus-Christ et les instructions bibliques ? Ou vous y opposerez-vous afin de suivre les traditions des hommes ?

Une restauration à venir du culte véritable

En parlant du Monde à Venir, du Monde de Demain, Dieu annonce cette bonne nouvelle :

« Car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom. À chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, toute chair viendra m’adorer, dit l’Éternel » (Ésaïe 66 :22-23).

Quel merveilleux monde ce sera ! « Le temps est venu de rassembler toutes les nations et toutes les langues ; elles viendront et verront ma gloire » (v. 18). Croyez-le ou non, toutes les nations de la Terre un jour viendront ensemble pour glorifier le vrai Dieu, le Créateur de toutes choses, et Son Fils Jésus-Christ comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Et tous les peuples L’adoreront, comme Il le proclame « à chaque sabbat ».

Mes amis, saviez-vous qu’il y a des millions de chrétiens qui gardent le sabbat du septième jour ? Pourquoi observent-ils le samedi comme jour de culte ? Avez-vous prouvé à vous-même quel est le jour du sabbat chrétien ? Si vous souhaitez obtenir un exemplaire de notre brochure gratuite pour vous aider à répondre à ces questions, cliquez simplement sur le lien dans la description. Elle est entièrement gratuite. Elle vous montrera, directement à partir des pages de la Bible, Quel est le jour du sabbat chrétien.


Quand les monnaies déclinent, les nations aussi



La roupie pakistanaise est peut-être à l’agonie.

Le déclin graduel de la Grande-Bretagne



La Grande-Bretagne a longtemps eu une forte présence mondiale grâce à ses ambassades et consulats. Ces bureaux diplomatiques dispersés dans le monde entier ont permis au Royaume-Uni d’influencer et même de diriger les affaires de nombreuses nations. Aujourd’hui, comme le faisait récemment remarquer un journaliste : « Les coupes budgétaires et les problèmes de personnel au bureau des Affaires étrangères réduisent l’ambition internationale du Royaume-Uni ».

La loi ou la grâce

Pourquoi les Dix Commandements suscitent-ils autant de controverse ? Les lois de Dieu sont-elles toujours requises pour les chrétiens ? La grâce a-t-elle remplacé les commandements divins ? Découvrez dans cet épisode du Monde de Demain cinq clés qui mettent fin au débat loi ou grâce.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Une guerre contre les lois de Dieu

Au cours des dernières décennies, certains athées ont mené une guerre contre les Dix Commandements, en faisant disparaître des emplacements publics les stèles commémoratives s’y rapportant partout où elles se trouvaient. Un célèbre cas concerne le juge en chef de l’Alabama, Roy Moore, qui plaça une stèle des Dix Commandements sur la rotonde du bâtiment judiciaire de Montgomery, le Capitole de l’État. Cette initiative suscita une vive controverse. Après une longue bataille juridique, la stèle fut retirée de la rotonde et Roy Moore fut démis de ses fonctions de juge.

Autre incident célèbre, une stèle affichant les Dix Commandements au Capitole de l’Arkansas fut détruite par un homme qui l’a délibérément percutée avec sa voiture moins de 24 heures après qu’elle fut érigée. Le même individu détruisit une autre stèle de la même manière un an plus tôt en Oklahoma, mais s’agissait-il uniquement de l’acte d’un seul homme fou ? Comme le rapporte l’Associated Press :

« La Cour suprême de l’Oklahoma ordonna le retrait d’une stèle des Dix Commandements de son Capitole en 2015, et les électeurs de l’État rejetèrent en 2016 une initiative visant à permettre le retour de la stèle » (“Arkansas replaces Ten Commandments monument at state Capitol”, Times Record, 26 avril 2018).

Certains chrétiens sont, à juste titre, irrités par l’assaut mené contre ce code de loi donné par Dieu. Pourtant, étonnamment, le plus grand ennemi des commandements ne concerne pas les athées. Je vais vous montrer qui est cet ennemi, et cela pourrait vous surprendre !

Est-ce que Dieu désire l’anarchie ?

Je vous souhaite la bienvenue de la part de toute l’équipe du Monde de Demain. Dans l’émission d’aujourd’hui, je vais révéler qui est le pire ennemi de la loi divine et ce n’est peut-être pas celui auquel vous pensez.

J’ai grandi dans le protestantisme traditionnel où l’on m’enseigna les Dix Commandements quand j’étais enfant. Je n’ai jamais été très doué pour la mémorisation, mais j’ai réussi à réciter les Dix Commandements suffisamment bien pour mériter un exemplaire personnel du Nouveau Testament. Imaginez ma surprise, quelques années plus tard, lorsque l’on m’a dit que nous n’avions plus besoin de respecter ces lois ! Non pas par mon oncle George, athée, mais par deux personnes professant la foi chrétienne ! Tout ce temps de mémorisation pour rien !

Ce ne sont pas les mots exacts qu’ils ont utilisés, mais ils étaient similaires à ceux trouvés sur ce site Internet :

« Les Dix Commandements, la loi, l’(ancienne) alliance de sang et le sacerdoce lévitique ont été donnés aux Juifs dans Exode 19 à 34. Ils n’ont pas été donnés aux Gentils, ni à l’époque ni jamais » (“Law or Grace ?” ClearBibleVerses.com).

L’auteur du site poursuit en citant des passages de la Bible qui donnent l’impression que la loi est abolie. Quelle est donc la vérité ? La loi de Dieu est-elle toujours en vigueur ? Ou a-t-elle été remplacée par la grâce ?  Laquelle est-ce ?  La loi ou la grâce ?

Je répondrai à cette question avec cinq clés faciles à comprendre déverrouillant la vérité, mais avant cela, voyons quelques Écritures qui sont utilisées par les antinomiens – c’est-à-dire ceux qui sont contre la loi et qui prétendent que nous n’avons pas besoin de l’observer :

« Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Romains 3 :28, Ostervald).

« Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6 :14).

« Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens. Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi » (Galates 2 :15-16)

Lorsque vous avez dix-sept ans et que quelqu’un sélectionne des Écritures telles que celles-ci sans les expliquer, il peut être très convaincant de penser qu’il n’est plus nécessaire de respecter la loi de Dieu. Le faire serait-il de chercher le « salut par les œuvres » ? Étudions un peu plus en profondeur le sujet.

La première des cinq clés permettant de comprendre si l’apôtre Paul contredit ou non les autres apôtres, et le Christ Lui-même, est la suivante : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

L’apôtre Pierre nous a prévenu que des gens tordaient les écrits de Paul, et il nous a même dit qui sont les coupables :

« Comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine » (2 Pierre 3 :15-16).

Mais, qui sont ces personnes ignorantes, mal affermies, et qui tordent les écrits de Paul ? « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, tenez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 Pierre 3 :17). D’autres versions telles que la version Chouraqui en français traduisent le terme « impies » par « hors-la-loi ».

Réfléchissez un instant à ce que signifie « impies ». Que les traducteurs utilisent le terme impies ou hors-la-loi, il est évident que ceux qui tordent les lettres de Paul ont un problème avec la loi. Réfléchissez-y !

Ainsi, la première clé pour comprendre les enseignements de l’apôtre Paul sur la loi et la grâce est, selon Pierre : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Le sujet de la loi et de la grâce va plus loin que les Dix Commandements. Il ressort clairement des Écritures du Nouveau Testament que la circoncision physique et que les sacrifices d’animaux et les autres lois cérémonielles ne sont plus requises pour les chrétiens. Mais il existe des statuts émanant des Dix Commandements que Jésus, les apôtres et l’Église de Dieu du premier siècle observaient, comme les Fêtes et les Jours saints bibliques.

Pourquoi, chers amis, le christianisme traditionnel prétend-il que le « salut par les œuvres » comprend l’observation des Jours que Dieu décrit dans les Écritures, mais pas l’observation des jours issus du paganisme et imprégnés de pratiques païennes ? Pensez-y. Et quels avantages perdons-nous en rejetant d’importants Jours saints bibliques ?

Dieu pardonne mais s’attend toujours à notre obéissance !

Beaucoup de gens pensent que l’apôtre Paul enseignait qu’il n’y a plus besoin de respecter la loi de Dieu. Est-ce bien le cas ? Comme nous l’avons déjà mentionné dans cette émission, l’apôtre Pierre nous mit en garde : Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Nous examinerons dans quelques minutes certains des versets qui ont été tordus par des hommes sans loi qui rejettent les lois divines, mais d’abord, examinons ce qui suit : Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.

Vous rendez-vous compte que si vous supprimez la loi, vous supprimez le besoin du pardon de Dieu ? Voici un point que tant de personnes ne comprennent pas fondamentalement et pourtant un enfant peut facilement le comprendre. S’il n’y a pas de loi, il ne peut y avoir de transgression d’une loi. Lisons cela directement dans les écrits de l’apôtre Paul :

« Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est annulée, parce que la loi produit la colère, et là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression » (Romains 4 :14-15).

Oui, la loi produit la colère – la peine de mort. Mais si vous supprimez la loi, vous supprimez nécessairement cette peine. S’il n’y a pas de peine, il n’y a pas besoin de grâce. Pensez-y. Cela nous amène à la question cruciale : « Qu’est-ce que le péché ? » Quand avez-vous entendu pour la dernière fois la définition biblique du péché ? « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4).

Résumons donc la clé n° 2 avec cette simple équation : Pas de loi = pas de péché ; Pas de péché = pas besoin de justification (ou de pardon) ; Pas besoin de justification = pas besoin d’un Sauveur.

Passons donc à la clé suivante pour comprendre le sujet de la loi et de la grâce. Clé n° 3 : La parabole du tribunal. Ce principe se trouve dans les Écritures, mais je vais le présenter sous la forme d’une parabole moderne pour illustrer mon propos.

Un homme entra dans un bar un soir. Après avoir passé trop de temps à boire, il monta dans sa voiture pour rentrer chez lui. En chemin, il grilla un feu rouge, percuta une autre voiture et blessa grièvement son occupant. Six mois plus tard, il se présenta devant le juge qui lui demanda s’il plaidait coupable.

Pris de remords, il plaida : « Coupable, votre honneur ». Le juge le condamna alors à une amende d’un million de dollars ou à un an de prison. L’homme répondit : « Je n’ai pas un million de dollars et si je vais en prison, qui s’occupera de ma femme et de mes enfants ? ».

Il plaida donc auprès du juge, exprimant ses profonds regrets pour ce qu’il avait fait et proposa : « Votre honneur, je promets de ne plus jamais prendre le volant après avoir bu. Je respecterai toutes les règles du code de la route, je paierai chaque centime que je dois en impôts et je respecterai toutes les lois aussi parfaitement que possible à partir de ce jour. » Le juge répondit : « C’est ce que nous attendons de tout le monde, mais vous avez enfreint la loi et grièvement blessé un homme. Votre respect de la loi à partir d’aujourd’hui n’effacera pas ce que vous avez fait il y a six mois. »

L’homme négocia davantage : « Je ferai également 10 heures de service public chaque semaine pour le reste de ma vie. » Le juge répondit : « Cela ne guérira pas l’homme blessé. Choisissez : un an de prison ou un million de dollars. »

Cependant, il y avait un homme au fond de la salle d’audience qui après réflexion se dit : « Cet homme est vraiment désolé pour ce qu’il a fait. Je crois qu’il va obéir à la loi à partir de ce jour. Je vais payer l’amende à sa place. »

Vous rendez-vous compte que c’est ce que Jésus fit pour vous et pour moi à condition que nous nous repentions de nos péchés et acceptions Son sacrifice pour nous ? Voici à présent quelques questions sur lesquelles méditer.

Pensez-vous vraiment que le bon samaritain dans cette parabole qui paya l’amende l’aurait fait s’il pensait que l’homme mépriserait la loi qui l’amena à comparaître devant le juge en première instance ? Le fait que l’amende ait été payée a-t-il en quelque sorte aboli la loi ?

Pourtant, c’est exactement ce qu’enseignent les partisans de l’abolition de la loi, à savoir que Jésus fit tout pour nous. Ils estiment donc que la loi, plutôt que nos péchés, fut clouée sur la croix et que nous n’avons plus besoin de la respecter. Ce qui nous amène à la clé n° 4.

Nous aligner avec Dieu

Jusqu’à présent, je vous ai donné trois clés :

Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.

Clé n° 3 : La parabole du tribunal.

Voici, à présent, le point crucial : Clé n° 4 : Le cœur du problème est la signification de la justification. Le mot « justification » est très mal compris. Pourtant, nous sommes nombreux à l’utiliser en permanence dans le traitement de texte. Nous avons une commande sur la barre du menu qui détermine si une lettre ou un manuscrit est justifié à gauche, à droite ou sur les deux côtés.

La justification à gauche signifie que la marge est alignée à gauche. La justification à droite signifie que la marge est alignée à droite. La justification totale signifie que les deux marges sont alignées de part et d’autre. De même, au sens biblique, lorsque nous sommes en dehors de la ligne ou en décalage avec Dieu à cause du péché, nous devons nous aligner à nouveau, et Paul a parlé du seul moyen d’avoir une relation correcte avec Dieu une fois que nous sommes en dehors de la ligne.

Aucune conformité à la loi au sens le plus strict ne peut effacer nos péchés du passé. C’est là que l’intervention du donateur généreux au fond de la salle d’audience dans la parabole que j’ai donnée plus tôt est nécessaire. C’est là qu’intervient la foi dans le sacrifice de Christ. Le Christ a payé la peine pour nous. Remarquons maintenant comment cette compréhension rend clair ce que Paul a écrit. Paul déclara à juste titre dans Romains 3 :28 : « Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Ostervald).

Tout notre respect de la loi, passé, présent ou futur, ne justifiera en rien nos péchés, mais ce que les opposants à la loi omettent souvent de faire, c’est de lire le contexte du verset. Remarquez cette déclaration claire, quatre versets plus loin, où Paul a posé une question cruciale et y répond : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? Non certes ! Au contraire, nous établissons la loi » (Romains 3 :31, Neuchâtel).

Pourtant, c’est exactement ce que pensent certaines personnes malavisées, c’est-à-dire que la loi est annulée par la foi ! Pourquoi ne croient-ils pas ce que Paul écrivit ? Posons-nous maintenant la question : comment la foi établit-elle la loi ? En termes simples, le fait que nous ayons besoin de la foi dans le sacrifice du Christ signifie qu’une loi a été transgressée, et la pénalité doit être appliquée.

Remarquons un autre passage utilisé par les antinomiens – c’est-à-dire les personnes qui sont contre la loi – Romains 6 :14 : « Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. » Euh – « non sous la loi, mais sous la grâce ». Hors contexte, cela peut sembler vouloir dire que nous n’avons pas à respecter la loi, mais est-ce bien là ce que Paul dit ? Pourquoi les gens ne lisent-ils pas les versets suivants ?

« Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là !  Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » (Romains 6 :15-16).

Comment pourrais-je omettre de mentionner un autre verset dont raffolent les partisans « de l’abolition de la loi » – Galates 3 :13 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – et car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ».

L’homme qui cherche à se justifier, à se faire pardonner ses péchés passés, par le respect de la loi, échouera. La loi est destinée à définir le péché, pas à justifier les péchés passés. Seule la foi dans le sacrifice du Christ peut justifier le péché. Remarquez que le passage précédent ne dit pas que la loi est une malédiction. Paul nous le confirma par ailleurs dans Romains 7 :12 : « La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. »

La malédiction, comme le montre le passage que Paul cita dans Galates 3 :13, est la peine de mort. Lisez vous-même ce passage dans Deutéronome 21 :22-23. La loi n’est pas la malédiction, mais la désobéissance à la loi entraîne une malédiction qui est la mort. C’est pourquoi nous avons besoin d’un Sauveur qui paie la peine à notre place.

Une transformation authentique du cœur  

Il existe une 5e clé pour comprendre ce que la Bible enseigne sur la loi et la grâce. Clé n° 5 : Comprendre ce qui se cache derrière l’hostilité à la loi. Dès le début, l’être humain a eu une attitude hostile à l’égard de la loi de Dieu. Adam et Ève ont choisi de déterminer par eux-mêmes le bien et le mal plutôt que d’écouter leur Créateur. Paul parla de cette hostilité dans Romains 8 :7 : « Car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. » Mais cela signifie-t-il que nous devons rester hostiles à la loi ? Certainement pas ! Paul poursuit :

« Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8 :8-9). 

Maintenant, que réalise l’Esprit de Dieu en nous ? Dieu rappela les Dix Commandements à Israël le Jour de la Pentecôte, comme l’appelle le Nouveau Testament. Près de quinze siècles plus tard, Dieu octroya le Saint-Esprit à Son Église naissante le même jour. Y a-t-il un lien entre ces deux Pentecôte ? Juste après la répétition des Dix Commandements, nous lisons : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux à jamais, eux et leurs enfants ! » (Deutéronome 5 :29).

Vous rendez-vous compte, chers amis, que l’hostilité à la loi est le problème que la nouvelle alliance rectifie ? Un changement de cœur est le but de la nouvelle alliance.

« Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (Hébreux 8 :10).

La loi fut donnée à la Pentecôte quand Israël sortit d’Égypte, mais ils n’avaient pas à cœur de l’observer, aussi Dieu octroya-t-Il le Saint-Esprit lors de la première Pentecôte après la résurrection du Christ pour susciter une nouvelle attitude du cœur et de l’esprit en Son peuple. Sous la nouvelle alliance, non seulement la loi existe toujours, mais elle est encore plus délicate à observer, car nous devons respecter l’esprit ou l’intention de la loi aussi bien que la lettre, comme le montre le sermon de Jésus sur la montagne :

« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).

Il vous a peut-être été dit que la loi de Dieu était pénible, mais est-ce bien ce que dit la Bible ? « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Or, voici le vilain petit secret. La plupart des gens rationnels ne sont pas contre tous les commandements – seulement ceux sur lesquels ils ne sont pas d’accord, et le commandement avec lequel ils sont le plus en désaccord concerne le quatrième : « Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier » (Exode 20 :8, Darby).

Ils sont d’accord avec neuf d’entre eux mais concluent que Dieu commit une erreur avec un commandement et envoya le Christ pour corriger l’erreur ! En fait, ils affirment que les Dix sont annulés mais que neuf ont été rétablis dans ce qu’ils appellent la « loi du Christ ».

Bien sûr, ils veulent aussi éluder les Jours saints bibliques pour pouvoir leur substituer des fêtes entièrement imprégnées de coutumes païennes. Apparemment, observer le dimanche et les fêtes païennes selon eux n’est pas un fardeau, et ne pas essayer de se sauver par ses œuvres. Mais se reposer le jour que Dieu choisit à la création – c’est-à-dire le septième jour – et observer Ses jours saints est un fardeau, puisque, selon eux, il s’agirait de se sauver par ses œuvres. Est-ce là ce que vous pensez mes amis ?

Je m’attends à bien mieux de votre part, chers téléspectateurs au Monde de Demain.

Si vous voulez en savoir plus sur le plan de Dieu pour l’humanité comme révélé par Ses Jours saints, commandez votre exemplaire gratuit de notre brochure intitulée Les Jours saints : Le magistral plan divin.

Cinq clés permettant de comprendre si l’apôtre Paul contredit ou non les autres apôtres, et le Christ Lui-même :

Clé n° 1 : Paul a écrit des choses difficiles à comprendre.

Clé n° 2 : Il n’y a pas besoin de la grâce là où il n’y a pas de loi.

Clé n° 3 : La parabole du tribunal.

Clé n° 4 : Le cœur du problème est la signification de la justification.

Clé n° 5 : Comprendre ce qui se cache derrière l’hostilité à la loi.


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