La guerre contre la normalité

De nos jours, une guerre idéologique passionnée est menée pour établir un monde dans lequel rien n’est considéré comme normal – où le simple fait de suggérer qu’un comportement est normal et qu’un autre est anormal peut être jugé comme un acte de haine et de violence. Ce conflit est en train de ronger les fondements de la civilisation elle-même. Rejoignez-nous dans cette émission du Monde de Demain, où nous dénonçons la guerre contre la normalité.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Une guerre en Occident contre tout ce qui est normal

Dans le domaine du sexe, du genre et de la sexualité, quelle est la norme ? Qu’est-ce qu’un mariage normal ? Une famille normale ? La civilisation occidentale l’a su par le passé. Mais ce n’est plus le cas. Des universitaires, des philosophes et des hommes politiques mènent une guerre idéologique passionnée pour établir un monde dans lequel rien n’est considéré comme normal – où le simple fait de suggérer qu’un comportement est normal et qu’un autre est anormal peut être jugé comme un acte de haine et de violence. Ce conflit est en train de ronger les fondements de la civilisation elle-même.

Rejoignez-nous dans cette émission du Monde de Demain, où nous dénonçons la guerre contre la normalité.

Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Dans Jérémie 10 :23, nous y lisons une déclaration d’une grande importance : « Je le sais, ô Éternel ! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas. »

Notre sujet d’aujourd’hui illustre la vérité de cette affirmation et la tragédie qui affecte l’ensemble de la civilisation lorsque nous l’ignorons.

Nous avons posé la question au début : en matière de genre, de sexualité, de mariage et de famille, quelle est la norme ?

Nombreux sont ceux qui ne peuvent plus répondre à cette question, en raison d’une guerre de longue haleine contre tout ce qui est « normal ». En fait, nous sommes dans la phase finale de cette guerre en Occident, ce que nous allons démontrer aujourd’hui.

Autrefois, nous savions ce qu’était la « normalité ». Du moins, nous le pensions, n’est-ce pas ? Le mariage était un engagement à vie entre un homme et une femme, définissant la famille et créant l’environnement le plus sain pour élever des enfants. L’humanité était composée d’hommes et de femmes, et les rapports sexuels devaient avoir lieu entre un homme et une femme, ce qui était une évidence biologique.

Tel était notre monde il y a encore 20 ans. Mais aujourd’hui, le simple fait de demander ce qui est normal choque beaucoup de gens – et peut choquer certains d’entre vous. C’est parce que nous vivons les dernières étapes d’une guerre contre la normalité. Les ingénieurs sociaux mènent une campagne agressive depuis plusieurs décennies, cherchant à éradiquer toute idée que certaines façons de vivre sont normales et d’autres anormales.

Comme la normalité est en train de perdre cette guerre, un monde anormal remplit rapidement l’espace laissé derrière elle. C’est ce nouveau monde dont nos enfants hériteront, dans lequel la « normalité » n’existe pas et où le fait de suggérer qu’il devrait y en avoir une constitue une offense suprême.

L’école de Francfort et la théorie queer

Comment en sommes-nous arrivés là ? Quelle est la gravité de la situation ? La situation peut-elle empirer ? Enfin, que pense Dieu d’une culture dans laquelle tout ce qui est normal constitue l’ennemi ?

Bien que les combattants qui s’attaquent à la normalité ne soient pas aussi coordonnés et conspirateurs que beaucoup le pensent, il existe des doctrines et des objectifs communs qui les animent et les unissent. Issue de la tristement célèbre école de Francfort dans les années 1920, la « théorie critique », sous diverses formes, fait fureur. Les années 1970 virent l’essor de la théorie critique du droit et, plus récemment, la théorie critique de la race est devenue un sujet de discussion brûlant.

L’influence de la théorie queer sur la culture moderne n’est pas moins omniprésente. La théorie queer cherche à « déconstruire » les modes de pensée traditionnels, à renverser les normes largement répandues et à définir l’ensemble de la société comme un jeu de pouvoir entre les « opprimés » et leurs « oppresseurs ». Développée dans les programmes d’études LGBT et d’études de la femme des universités du monde occidental, la théorie queer se concentre sur la déconstruction de la sexualité et du genre – et, par conséquent, de tout ce qui est affecté par ces facettes de la vie telles que la structure familiale.

Les universitaires imprégnés de ces idées cherchent à renverser ce qui était considéré comme normal et à célébrer des idées et des pratiques qui étaient auparavant « anormales ». Pour eux, il ne suffit pas que la société accepte ou autorise l’éventail le plus large possible de comportements sexuels et de « constructions de genre ». Leur objectif est de rendre « queer » entièrement le discours, c’est-à-dire de modifier la pensée dominante de sorte que plus rien ne soit considéré comme « normal » ou « anormal ».

Comment les ingénieurs sociaux modifient la pensée sociétale et le langage

Par exemple, Roberta Chevrette, de l’université de la Middle Tennessee State, a écrit sur la nécessité de « rendre “queer” la communication familiale » (Theories of Human Communication, 22 décembre 2016, page 235) – en changeant les discussions au sein des familles pour que l’hétérosexualité ne soit plus considérée comme normale dans les familles. L’objectif de ces ingénieurs sociaux est de modifier la pensée sociétale afin que toutes les formes d’activité sexuelle soient considérées comme également « normales ».

Le « queering » de la communication a progressé à un rythme soutenu ! En fait, les ingénieurs sociaux s’attendent à ce que nous parlions une langue différente avec un vocabulaire différent ! Contrôler une langue, c’est contrôler un peuple.

Les préjugés à l’encontre d’une sexualité et d’une expression de genre normales et saines se traduisent essentiellement par un nouveau vocabulaire. En connaissez-vous les termes ? Parce que vos enfants, s’ils ont fait des études supérieures les connaissent probablement – et, de leur côté, vos enfants plus jeunes s’y familiarisent de plus en plus. Plus important encore, ceux qui conçoivent les politiques et les programmes scolaires en sont certainement familiers.

L’un de ces nouveaux termes est « hétéronormatif ». À la mi-2023, le dictionnaire Larousse le définit comme « quelqu’un dont le désir sexuel le porte vers des individus de sexe opposé, et non vers des individus de même sexe que lui » (“Hétéronormatif,” Larousse.fr). Une recherche sur Internet suffit à montrer que la « pensée hétéronormative », c’est-à-dire le fait de penser que l’expression normale de la sexualité se fait entre un homme et une femme, n’est plus une « pensée juste ». En effet, si vous pensez que les relations sexuelles entre hommes et femmes sont plus normales que les autres, vous êtes considéré(e) comme coupable d’hétérosexisme.

De même, si vous êtes un homme ou une femme qui, comme presque tous les êtres humains, se considère toujours comme étant du même genre que votre genre biologique, il ne faut plus vous appeler un « homme » ou une « femme ». Désormais, vous devez vous qualifier comme un « homme cisgenre », ou d’une « femme cisgenre », pour vous démarquer d’un « homme transgenre » ou d’une « femme transgenre ». Si vous êtes un homme qui pense que se désigner comme un « homme cisgenre » au lieu d’un simple « homme » est un peu étrange, eh bien attention, vous êtes coupable maintenant de « cisgenderisme ». De plus, vous feriez mieux de ne pas penser qu’il est normal pour quelqu’un dans un corps masculin de penser qu’il est un homme, parce que si vous le faites, vous pratiquez la « cisnormativité ». Comment osez-vous penser qu’il y a une sexualité normale, un lien entre le sexe et le genre, une structure familiale qui est normale ?

Le lien entre l’organisation Black Lives Matter et le mouvement transgenre

Pour avoir un aperçu de comment la sexualité et la structure familiale normales ont été transformées en problèmes, il suffit de regarder – croyez-le ou non – le mouvement Black Lives Matter.

Alors que le mouvement Black Lives Matter a fait la une de l’actualité mondiale à la suite de la mort de George Floyd, certaines personnes intéressées par la cause ont été troublées par ce qu’elles ont découvert sur la rubrique « À propos » du site Internet de l’organisation. Sous la rubrique « Ce que nous croyons », il est déclaré par le mouvement Black Lives Matter :

« Nous sommes introspectifs et faisons le travail nécessaire pour démanteler le privilège du cisgenre […] Nous perturbons la structure familiale nucléaire prescrite par l’Occident […] [et] nous favorisons un réseau d’affirmation queer. Lorsque nous nous réunissons, nous le faisons avec l’intention de nous libérer de l’emprise de la pensée hétéronormative » (“What We Believe”, Black Lives Matter, source : Web.Archive.org).

Bien que cette page ait été supprimée dans les jours précédant l’élection présidentielle américaine de 2020, la question est restée en suspens : Quel est le rapport entre la lutte contre la discrimination et la violence à l’encontre des personnes noires et l’idéologie transgenre ? Pourquoi soutenir la vie des personnes noires nécessiterait-il également de s’opposer à « l’hétéronormativité » ou aux structures familiales traditionnelles ?

La réponse est que la guerre contre la normalité s’est infiltrée dans presque tous les efforts visant à créer un changement social. Alors que les théoriciens critiques recatégorisent de manière irrationnelle les relations humaines comme des expressions de pouvoir coercitif, toute tentative de remédier à l’injustice doit alors également être mise en relation avec toutes les autres injustices, réelles ou perçues. Croire qu’il existe une structure familiale normale, une sexualité humaine normale et une compréhension normale du sexe et du genre est de plus en plus assimilé à des structures de pouvoir conçues pour opprimer.

Pour les ingénieurs sociaux d’aujourd’hui, si vous croyez que la famille est mieux fondée sur un mariage entre un homme et une femme, que les rapports sexuels entre cet homme et cette femme représentent une sexualité normale et naturelle, et qu’il est en fait possible, dans pratiquement tous les cas, d’identifier le sexe d’un enfant à la naissance, alors vous vous êtes aligné sur des individus tels que Mussolini, Hitler et le Ku Klux Klan. Présumer du sexe d’une personne sur la base de son apparence est qualifié d’acte d’ignorance au mieux et de violence au pire. Si une jeune fille est tourmentée par l’idée qu’elle pourrait être transgenre, l’aider à se sentir plus à l’aise en tant que fille, c’est commettre le péché de « thérapie de conversion ». Mais si la situation est mauvaise, elle est loin d’avoir atteint son paroxysme.

La guerre contre la normalité est une guerre contre les limites

En fin de compte, la guerre contre la normalité est une guerre contre les limites. Les êtres humains aspirent à la « liberté » sexuelle sans être contraints par des règles, des définitions, des lois, voire par la honte, afin de définir la sexualité sur la base des seuls désirs individuels. Ainsi, les bornes qui cantonnent les relations sexuelles dans le cadre du mariage doivent tomber, les bornes qui définissent le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme doivent tomber, et les limites qui définissent les différences entre les sexes ou les genres doivent tomber.

Il reste cependant au moins une limite, une terre où la guerre contre la normalité n’a pas encore été conquise, mais qui est assiégée et peut tomber à tout moment.

Heureusement, beaucoup considèrent encore l’enfance comme une période de protection contre les incursions de la « liberté » sexuelle moderne. Pourtant, nombre de nos supérieurs autoproclamés estiment que cette frontière doit elle aussi tomber.

Prenons l’exemple de l’afflux de contenus sexuels dans les bibliothèques scolaires. Aux États-Unis, l’American Library Association constate que neuf des dix livres les plus contestés dans les bibliothèques scolaires en 2021 l’ont été en raison de leur contenu sexuel et de leur nature explicite (“Top 10 Most Challenged Books Lists”, American Library Association, ALA.org, 26 mars 2013). Le livre le plus contesté – que nous ne nommerons pas, afin de ne pas risquer de le promouvoir accidentellement – contenait des images que toute personne raisonnable considérerait comme pornographiques. Il n’y a pas si longtemps, un enseignant qui aurait montré un tel livre à un enfant aurait été qualifié de pédophile et de prédateur sexuel, et cet enseignant aurait été sanctionné ou licencié.

Les ateliers de lecture par des drag-queens visant les enfants

Considérez également le phénomène des ateliers de lecture sous l’égide des drag-queens, au cours desquels des hommes déguisés en femmes – souvent habillés de façon extravagante et parfois sexuellement suggestive – font la lecture d’histoires aux enfants dans les bibliothèques et autres lieux. Ces événements sont conçus pour brouiller les barrières sexuelles du genre et les liens familiaux dans l’esprit influençable des enfants, de sorte qu’ils grandissent en pensant que tout est aussi « normal » que le reste. Ne nous croyez pas sur parole, mais écoutez ce qu’ils ont à dire.

Dans la revue universitaire Curriculum Inquiry, Harper Keenan, chercheur en « pédagogie critique » et une drag-queen organisatrice d’événements, connue sous le nom de « Lil Miss Hot Mess », contribua à un article intitulé « Pédagogie de la drag-queen : La pratique ludique de l’imagination queer dans la petite enfance » (“Drag pedagogy : The playful practice of queer imagination in early childhood”, Curriculum Inquiry, 25 janvier 2021, pages 440-461).

Les auteurs de l’article sont totalement clairs quant aux objectifs du temps consacré aux ateliers de lecture par des drag-queens. « En fin de compte, nous suggérons que la pédagogie des drag-queens, offre un modèle pour apprendre non seulement les modes de vie “queer”, mais aussi comment vivre de manière “queer”. »

Ils notent que la drag-queen est « implicitement transgressive », que « si elle a quelques conventions, elle n’a en fin de compte aucune règle – sa qualité déterminante est souvent d’enfreindre autant de règles que possible ». Ils notent que la drag-queen « consiste à contourner et à briser les règles », souvent en « transformant le rejet en désir, en transformant le travail de la performance en plaisir de la participation ».

Ils nous disent que « les ateliers de lecture par des drag-queens offrent une relationnalité queer aux enfants qui rompt ainsi avec la future salle de classe normative et le noyau familial traditionnel ».

Dans leur conclusion, ils soulignent qu’ils « ont parfois rencontré des critiques selon lesquelles [les ateliers de lecture par des drag-queens] aseptisent la nature risquée des drag-queens afin de la rendre “familiale”. Nous ne partageons pas ce point de vue pessimiste », notant qu’« il s’agit moins d’une force d’aseptisation que d’une introduction préparatoire aux modes alternatifs de la parentalité ».

Il ne s’agit pas d’une exagération ou d’une hyperbole : la guerre contre la normalité se prépare pour nos enfants.

On peut se demander comment les choses ont pu en arriver là. Eh bien, dans une large mesure, les attitudes et les philosophies qui motivent cette tendance n’ont rien de nouveau. Le livre d’Ecclésiaste 1 :9 dit : « Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. S’il est une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. »

Des intellectuelles qui poussèrent pour la légalisation de la pédophilie

En effet, l’attaque contre les barrières sexuelles à ne pas franchir entre enfants et adultes remonte à des philosophes et à des universitaires dont les idées contribuèrent à jeter les bases de la théorie queer d’aujourd’hui. En 1977, des esprits prétendument « éclairés » tels que Paul-Michel Foucault, Jean-Paul Sartre et Jacques Derrida signèrent une pétition adressée au gouvernement français afin d’autoriser des adultes à entretenir des relations sexuelles « consensuelles » avec des enfants. Comme le rapporte le journal The Guardian, ces intellectuels exigèrent que la loi française « devrait reconnaître le droit des enfants et des adolescents à avoir des relations avec la personne de leur choix » (“Calls for legal child sex rebound on luminaries of May 68”, TheGuardian.com, 23 février 2001).

Le même article fit état des positions du philosophe et auteur français Tony Duvert dans les années 1970, qui « loue “la grande aventure de la pédophilie” et s’insurge contre “le fascisme des mères” ». Selon la maison éditoriale anglaise MIT Press, le livre de Duvert, Journal d’un innocent, paru en 1976, se termine par « une construction à la fois fantaisiste et rigoureuse d’un monde à l’envers dans lequel les sexualités marginales sont devenues la norme ».

N’est-ce pas de plus en plus le monde dans lequel nous vivons ? Un monde « sens dessus dessous » dans lequel le marginal est devenu la norme ?

Le monde qui fait tomber les barrières n’est pas le monde voulu par Dieu.

Nous avons commencé par lire la prière de Jérémie à Dieu : « Je le sais, ô Éternel ! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas » (Jérémie 10 :23).

Mais le verset suivant nous donne la clé pour résoudre la guerre contre la normalité : « Châtie-moi, ô Éternel ! mais avec équité, et non dans ta colère, de peur que tu ne me réduises à rien » (Jérémie 10 :24).

Le Créateur de l’univers définit ce qui est normal

Dieu est le Créateur de la véritable réalité ! C’est Son dessein, Sa loi et Sa volonté qui définissent ce qui est normal – ou ce qui devrait être normal, et ce qui sera normal dans le monde que le Christ établira à Son retour.

En ce qui concerne la sexualité, le genre et la famille, Dieu fut clair dès le début. En se référant au récit de la création dans la Genèse, Jésus définit le mariage :

« N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint » (Matthieu 19 :4-6).

Par Son seul propos, Jésus affirma définitivement le modèle binaire de l’homme et de la femme, sur la base de la conception biologique de l’homme et de la femme, et la place de la sexualité dans le mariage entre un mari et son épouse.

Dieu enseigne à maintenir les limites et à les rendre claires et fermes

Alors que la guerre contre la normalité cherche à abolir toute forme de limites, Dieu enseigne à maintenir les limites et à les rendre claires et fermes. En fait, les toutes premières pages des Écritures parlent exactement de la manière dont notre Créateur résout le chaos engendré par l’éradication des limites : Il rétablit l’ordre et la normalité en les rétablissant.

Le premier passage de la Genèse décrit un chaos : « La terre était informe et vide » (Genèse 1 :2). Un monde « informe et vide » – sans distinction, sans forme et sans directive – est exactement la société que les ingénieurs sociaux d’aujourd’hui cherchent à créer.

Le Créateur avait remis de l’ordre dans ce chaos en établissant des limites claires. Il sépara la lumière des ténèbres (verset 4), les eaux d’en bas de celles d’en haut (verset 6-7), et la terre des mers (verset 9). Il établit une distinction entre les animaux et l’humanité – les êtres humains sont différents des animaux en ce qu’ils sont faits à l’image de Dieu (versets 25-26). Il a structuré les êtres humains en deux sexes : l’homme et la femme (verset 27).

Après avoir donné un ordre au monde qu’Il avait créé, Dieu déclara que cela était « très bon » (verset 31). Nous jouissons aujourd’hui de la bonté des limites de ce monde ordonné.

L’éradication de toutes les frontières, les limites et les bornes ne produit pas un monde meilleur. Il ne fait que créer un monde chaotique, dans lequel les joies que Dieu conçut ne se réalisent pas et les souffrances qu’Il voulait empêcher deviennent la nouvelle norme.

Jésus-Christ rétablira la normalité parfaite et originelle à Son retour

Mais soyons tout de même prudents. Il est ironique qu’une si grande partie du monde mène une guerre passionnée contre la normalité divine, car Jésus-Christ Lui-même enseignera ce qui est vraiment normal lorsqu’Il établira un monde nouveau lors de Son second Avènement.

Souvent, ceux qui se plaignent de la guerre contre la normalité ne voient pas non plus que les traditions qu’ils considèrent comme normales sont en fait imparfaites. Le Royaume que Jésus établira ne ressemblera pas à l’Amérique des années 1950, ni à la Judée de l’époque de Jésus. La nostalgie d’un passé meilleur ne peut se substituer à la transformation complète à laquelle Son Évangile appelle, et le mode de vie auquel les chrétiens sont appelés transcendera tout ce qui a été vécu au cours de l’Histoire. Vivre à la manière de Dieu exige un changement complet dans la façon dont nous considérons nos relations et dont nous assumons nos obligations. Et, franchement, aucune civilisation n’a jamais réussi à le faire. Comme Dieu nous l’a déjà dit par l’intermédiaire d’Ésaïe : « Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Ésaïe 55 :9).

Après le retour de Jésus, le monde apprendra ce que doivent être la famille, la sexualité, les relations et la société lorsque nous suivons le dessein et l’intention originels de notre Créateur. Grâce aux bénédictions qui déferleront, l’humanité comprendra enfin pourquoi personne ne devrait jamais échanger la normalité de Dieu pour quelque chose de moindre.

C’est ce temps à venir que nous proclamons ici au Monde de Demain. Si vous voulez dans votre propre vie commencer à rechercher les valeurs du monde de demain, discerner la folie de ce monde d’aujourd’hui est un excellent début.


Pourquoi êtes-vous né?

De nombreux évolutionnistes diront que le but de la vie est l’autoconservation, l’autoperpétuation et l’autodétermination. La survie humaine est-elle le seul sens et le seul but de la vie ? Est-il possible de connaître le vrai but de sa vie ? Y a-t-il une vie au-delà de la mort ? Pourquoi êtes-vous né ? Quelle est votre ultime destinée ? Rejoignez-nous sur Le Monde de Demain pour obtenir des réponses étonnantes aux questions les plus cruciales de la vie !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le 15 novembre 2022, les Nations Unies ont annoncé un événement historique majeur. Pour la première fois dans l’Histoire, la population mondiale atteignit 8 milliards d’êtres humains. Quel est l’avenir de ces 8 milliards de personnes ? Devons-nous nous contenter du vieil adage qui dit : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » ? Les téléspectateurs réguliers du Monde de Demain connaissent les prophéties bibliques annonçant le risque d’autodestruction de l’humanité lors de la future grande tribulation. Remercions Dieu car Il interviendra pour sauver l’humanité du cosmocide. Mais, tout d’abord, posons-nous la question, quel est notre but dans la vie ?

La survie humaine est-elle le seul sens et le seul but de la vie ?

De nombreux évolutionnistes diront que le but de la vie est l’autoconservation, l’autoperpétuation et l’autodétermination. Ces motivations font certainement partie de la nature humaine. Mais la survie humaine est-elle le seul sens et le seul but de la vie ? Est-il possible de connaître le vrai but de sa vie ? Y a-t-il une vie au-delà de la mort ? Pourquoi êtes-vous né ? Quelle est votre ultime destinée ? Mes amis, il vous faut connaître la réponse à la question : « Pourquoi êtes-vous né ? »

Depuis des milliers d’années, des philosophes proposent des réponses à la question : « Quel est le but de la vie ? » C’est une question à laquelle nous devrions tous pouvoir répondre. Dans l’émission d’aujourd’hui, nous discuterons de l’incroyable but de la vie humaine, à partir des pages de la Bible. Nous vous offrirons une brochure gratuite qui répond à cette question des plus fondamentales de la vie. Elle s’intitule Quel est le but de la vie ? N’oubliez pas de noter les coordonnées pour demander votre exemplaire gratuit.

Des matérialistes et des évolutionnistes affirment qu’il n’y a pas un but transcendantal pour la vie

Une grande partie du monde actuel a adopté une vision évolutionniste du monde. Beaucoup de matérialistes et d’évolutionnistes affirment qu’il n’y a pas un but transcendantal pour la vie. Par exemple, le célèbre astronome et scientifique américain Carl Sagan déclarait que les humains, dans le grand schéma de l’Univers, étaient presque insignifiants. Lorsque la sonde spatiale Voyager 1 a photographié la planète Terre dans notre système solaire, Carl Sagan, considérant ce « point bleu pâle », comme il l’appelait, fit un commentaire frappant :

« Nos postures, notre propre importance imaginée, l’illusion que nous avons quelque position privilégiée dans l’Univers, sont mises en question par ce point de lumière pâle. Notre planète est une infime tache solitaire enveloppée par la grande nuit cosmique. Dans notre obscurité – dans toute cette immensité – il n’y a aucun signe qu’une aide viendra d’ailleurs nous sauver de nous-mêmes » (Un point bleu pâle, page 7).

Sagan écrivit que la planète Terre était une « tache solitaire » dans la grande nuit cosmique. Devons-nous, nous les êtres humains, en conclure que nous sommes insignifiants au point de n’avoir aucun but ? Alors pourquoi l’Univers existe-t-il ? N’a-t-il aucune raison d’être ? L’Univers et le rôle que nous y jouons sont-ils dénués de sens ? Le Créateur de l’Univers adresse un sobre avertissement aux incrédules. L’apôtre Paul écrit :

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres » (Romains 1 :18-21).

Il existe un sens profond dans la création

La philosophie athée admet qu’elle ne peut ni ne veut répondre à la question : quel est le but et quel le sens de la vie ? En revanche, le lauréat du prix Nobel Sir John Eccles voyait clairement un sens profond dans la création. Sir John Eccles était, à l’époque, peut-être la plus grande autorité mondiale dans le domaine du cerveau et de l’esprit humains. Les observations de cet éminent scientifique sur le sens et le but de la vie sont très profondes. Il fut interviewé dans le cadre d’une émission télévisée du Monde à Venir dans les années 1980. Sir John Eccles déclara :

« Je dirais que le sens doit revenir au Créateur… Il faut croire qu’il y a plus derrière tout cela, depuis notre propre existence en tant que créateurs nous-mêmes, jusqu’à la façon dont nous vivons dans, ce que j’aime à penser, une société altruiste – se soucier et s’aimer les uns les autres, vivre les uns pour les autres, construire un nouveau monde d’amour, d’inspiration, de dévouement et de sacrifice – ah, construire un tel monde. Je pense que la signification de tout cela réside dans la pensée du Créateur. Voyez-vous… dès que vous vous éloignez du matérialisme, de merveilleuses opportunités surgissent. Vous cessez d’être attaché au matérialisme, empêtré dans le matérialisme. »

Sir John Eccles voyait clairement les fortes limites du matérialisme. Voici une définition du matérialisme : « Une théorie selon laquelle la matière est la seule réalité ou la réalité fondamentale et que toute existence, processus et phénomènes peuvent être expliqués comme des manifestations ou des résultats de la matière » (Merriam-Webster.com).

Non ! La matière n’est pas la seule réalité.

La philosophie athée et matérialiste admet qu’elle ne peut pas et ne veut pas répondre à la question : « Quel est le but et le sens de la vie ? »

Des philosophes de l’antiquité qui trouvèrent un but transcendantal à la vie

Certains admettent même que la philosophie de l’absence de signification leur donne la liberté de pratiquer toute forme d’immoralité sexuelle ! Cependant, il y a des milliers d’années, certains philosophes trouvèrent un but plus transcendantal à la vie, même si certaines de leurs philosophies étaient sévèrement limitées et promouvaient même de graves erreurs.

Les philosophes grecs de l’Antiquité apportèrent un large éventail de réponses aux questions sur la vie, ses objectifs et sa signification. Le 4ème siècle av. J.-C. vit l’émergence de trois grandes écoles de pensée en Grèce : l’épicurisme, le stoïcisme et le scepticisme.

L’apôtre Paul connaissait bien ces anciennes écoles de pensée. Il se rendit à Athènes vers l’an 50.

« Quelques philosophes épicuriens et stoïciens se mirent à parler avec lui [l’apôtre Paul]. Et les uns disaient : Que veut dire ce discoureur ? D’autres, l’entendant annoncer Jésus et la résurrection, disaient : Il semble qu’il annonce des divinités étrangères. Alors ils le prirent, et le menèrent à l’Aréopage, en disant : Pourrions-nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine que tu enseignes ? » (Actes 17 :18-19).

Paul leur annonça ensuite le Dieu créateur, qui a créé le monde et tout ce qu’il contient. Il fit cette observation fondamentale, mais étonnante, au verset 28 : « car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : De lui nous sommes la race. »

La vie humaine ne peut avoir de signification ou de but réel en dehors de Dieu

C’est en Lui que nous vivons, que nous nous déplaçons et que nous existons ! Toute notre existence, nous dit Paul, est intimement liée au Dieu créateur ! Même les poètes grecs savaient que nous étions de la « race » de Dieu, c’est-à-dire Ses enfants. Paul savait que la vie humaine ne peut avoir de signification ou de but réel en dehors de Dieu ! Oui, nous avons été créés pour entretenir une relation privilégiée avec notre Créateur. C’est le fondement même d’une vie pleine de sens ! Le Messie, Jésus-Christ, affirme également ce but suprême de la vie. Un docteur de la loi Lui demanda :

 « Quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22 :36-40).

Cette relation nous conduit d’une nature humaine égoïste à une nature spirituelle bienveillante. Dieu veut que nous naissions dans Sa famille immortelle. La Bible explique que cette transformation ultime aura lieu lors de la résurrection des morts. Le Messie, Jésus-Christ, est le Premier-né des morts (Apocalypse 1 :5) ! Il est le Premier-né d’une multitude de frères et sœurs, comme il est dit dans Romains 8 :29. Les enfants de Dieu seront transformés de mortels en immortels à la résurrection, tel que mentionné dans 1 Corinthiens 15 :53. Oui, vous avez la possibilité d’appartenir à une famille immortelle, de faire partie du Royaume de Dieu et de Sa famille royale. Rappelez-vous, Jésus nous enseigna dans Matthieu 6 :33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Oui, la Bible révèle le véritable but et la signification de la vie. Les prophéties bibliques décrivent l’avenir du monde et de l’humanité. Cet avenir renferme également le but et la signification de votre vie. Jésus vint avec un message appelé l’Évangile, qui signifie « bonne nouvelle ». Ce message est souligné dans l’annonce céleste d’Apocalypse 11 :15 :

« Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles. »

Heureusement, Dieu a un plan pour sauver l’humanité d’un cosmocide total ! Nous nous dirigeons vers la Troisième Guerre mondiale puis Harmaguédon si nous, en tant que nations et individus, ne changeons pas notre mode de vie ! Au-delà d’Harmaguédon, Dieu a promis une nouvelle ère à venir. Cette nouvelle ère commencera avec le retour de Jésus-Christ ici-bas, et l’établissement de Son Royaume sur toutes les nations ! Apocalypse 5 :10 et 20 :6 révèlent que notre vocation et notre but dans ce Royaume est de régner en tant que rois et sacrificateurs avec le Roi des rois, Jésus-Christ, pendant mille ans ici-bas ! Qu’est-ce que Dieu a encore promis aux chrétiens fidèles ? Quelle est votre destinée au-delà de la mort ?

« Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25 :34)

Mes amis, les chrétiens fidèles, et cela pourrait vous inclure, hériteront le Royaume de Dieu ! Le prophète Daniel confirme également cette promesse : « Mais les saints du Très-Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d’éternité en éternité » (Daniel 7 :18). Remarquez l’expression « d’éternité en éternité ». Oui, les chrétiens fidèles hériteront la vie éternelle ! Mes amis, ce n’est qu’une petite partie de la glorieuse destinée que Dieu a en prévision pour vous !

La potentialité humaine est grandiose, magnifique et transcendante

La vérité étonnante est que votre avenir potentiel est grandiose, magnifique et transcendant au-delà de ce que vous pouvez imaginer ! Nous avons un aperçu de ce potentiel lorsque nous lisons le récit de la mère et les frères de Jésus lorsqu’ils tentèrent de L’approcher alors qu’Il s’adressait à la foule :

« Comme Jésus s’adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, cherchèrent à lui parler. Quelqu’un lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère » (Matthieu 12 :46-50).

L’apôtre Paul confronta les philosophes grecs à Athènes. Il déclara que le but de notre vie est intimement lié au Créateur du ciel et de la Terre. Il dit : « car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être. C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : De lui nous sommes la race » (Actes 17 :28).

Nous avons également vu l’étonnante déclaration de Jésus dans Matthieu 12 :49-50, selon laquelle Il considère Ses disciples fidèles comme Sa famille : « Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. »

Dieu nous invite à faire partie de Sa famille spirituelle

Jésus qualifie ceux qui obéissent à notre Père céleste comme Sa famille spirituelle. Mes amis, Dieu vous invite à faire partie de Sa famille ! L’apôtre Paul déclara qu’il fléchissait les genoux devant notre Père qui est aux cieux : « À cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, [et remarquez ceci !] de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom » (Éphésiens 3 :14-15).

Oui, Dieu est le Père de qui toute famille dans les cieux et sur la Terre tire son nom ! Dieu est en train de former une famille. Il veut que vous choisissiez volontairement de devenir Ses fils et Ses filles ! Dieu veut que vous sortiez des voies charnelles et pécheresses du monde :

« C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un Père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6 :17-18).

Dieu est amour, comme cela nous est dit dans 1 Jean 4 :8, 16 ! Il veut que vous soyez Son fils ou Sa fille ! Rappelez-vous ce que Jésus nous a appris à prier selon le modèle de prière. Comment commencez-vous vos prières ? « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié… » (Matthieu 6 :9). Comment devenir un fils ou une fille de son Père céleste ? Nous devons d’abord reconnaître que le Dieu tout-puissant est le Créateur du ciel et de la Terre. C’est ce que l’on peut lire dans Hébreux 11, le chapitre sur la foi. Hébreux 11 :6 : « Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Certains d’entre vous, téléspectateurs de longue date du Monde de Demain, ont reçu de merveilleuses réponses à leurs prières parce qu’ils se sont humiliés en priant leur Père céleste. Mais il y a une autre action que Jésus indiqua clairement lorsqu’Il prêchait l’Évangile du Royaume de Dieu.

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

La repentance et la foi sont requises

Oui, mes amis, Jésus appelait tous Ses auditeurs à la repentance. De quoi faut-il se repentir ? On se repent du péché, qui est la transgression de la loi de Dieu, Ses Dix Commandements ! Se repentir signifie changer sa façon de penser, en exprimant un tel regret pour ses péchés, ses comportements, ses attitudes, que l’on change de vie et que l’on suive la voie de Dieu, plutôt que la voie charnelle de l’égoïsme, de la cupidité, de la convoitise, de la jalousie et du péché. Rappelez-vous, lorsque l’Église du Nouveau Testament commença le Jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre donna des instructions à son auditoire.

« Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera » (Actes 2 :38-39).

Mes amis, si vous vous êtes profondément repentis de vos péchés et si vous avez accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur vivant, vous devez être baptisés. Si vous souhaitez obtenir des conseils supplémentaires, nous avons des représentants dans de nombreuses régions du monde. Il vous suffit d’appeler le numéro qui s’affiche sur votre écran, ou de nous contacter à MondeDemain.org, ou encore de prendre contact avec l’un de nos bureaux régionaux. Le moment est venu de chercher Dieu, comme le dit Ésaïe 55 :6-7. Dieu pardonnera abondamment, comme Il le promet, si vous suivez les instructions du Christ.

Dieu nous engendre en tant que Ses enfants par Son Esprit Saint

Après un repentir sincère, la foi et le baptême, Dieu accorde le don du Saint-Esprit. C’est le début d’une vie véritablement spirituelle. Nous devenons les héritiers mêmes de Dieu, ou cohéritiers du Christ :

« Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : Héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8 :14-17).

Nous avons déjà eu un aperçu de notre héritage : Nous hériterons la Terre (Matthieu 5 :5) ; nous hériterons le Royaume (Matthieu 25 :34 et Daniel 7 :18) ; nous hériterons la vie éternelle (Matthieu 19 :29).

Il nous faut développer le caractère divin dans cette vie

Comprenons bien, nous sommes maintenant héritiers de Dieu, mais nous n’avons pas encore l’héritage. Cela se passera à la résurrection ! Une fois que nous sommes des enfants engendrés par Dieu, nous devons croître dans la grâce et la connaissance du Christ, comme recommandé dans 2 Pierre 3 :18 ! À mesure que nous apprenons et pratiquons le mode de vie de Dieu, nous développons le caractère divin. Cela prend toute une vie.

Mais la plus grande réalité est que Dieu est omnipotent, tout-puissant, comme il nous est dit dans Apocalypse 19 :6 : « Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne. » Oui, Dieu règne de façon magistrale. Et dans Son Royaume, la famille de Dieu gouvernera ! Vous pouvez faire partie de cette famille bienveillante, divine et royale.

L’apôtre Paul écrit : « Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ » (1 Corinthiens 12 :12). Mes amis, vous pouvez être membres du corps de Christ, l’Église de Dieu. Comment trouver Son Église ? Je vous encourage à regarder l’émission de Gerald Weston qui s’intitule « Jésus choisirait-Il votre Église ? » et celle de Rod McNair « Les Églises sont-elles en train de disparaître ? »

Faire partie du corps de Christ, Son Église

Jésus dit : « je bâtirai mon Église, et […] les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16 :18). Oui, Son Église ne s’éteindra pas ! Il nous est également dit dans Hébreux 10 :25 de ne pas abandonner « notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. »

Les disciples du Christ se réunissent chaque semaine pour fraterniser conjointement et adorer Dieu pendant Son sabbat. Vous pouvez rencontrer certains d’entre eux lors des conférences du Monde de Demain qui ont lieu en divers endroits du monde. Nous espérons vous rencontrer à l’une de ces conférences du Monde de Demain ! Vous pourrez également y rencontrer des membres de l’Église du Dieu Vivant. En fraternisant avec des chrétiens bienveillants et fidèles, vous et votre famille, vous croîtrez spirituellement dans l’amour de Dieu.

Les adolescents dans l’Église profitent des camps des jeunes et participent à des activités sportives et de plein air, ainsi qu’à des cours de vie chrétienne qui mettent nos jeunes au défi d’expérimenter par eux-mêmes les valeurs d’une vie abondante qui durera toute cette vie et au-delà. Les membres de l’Église du Dieu Vivant participent à la Fête annuelle des Tabernacles, qui dure huit jours et se déroule en divers endroits du globe. Ils se préparent pour le monde de demain dans lequel toutes les nations observeront les Fêtes bibliques de Dieu (Zacharie 14 :16).

Oui, Dieu réserve un avenir glorieux pour vous et votre famille, si vous Le cherchez de tout votre cœur, comme mentionné dans Ésaïe 55 :6-7. Le Messie, Jésus-Christ, révèle notre but dans la vie dans Matthieu 6 :33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »


Les gangs haïtiens montent en puissance



Selon un nouveau rapport des Nations Unies de 156 pages, les gangs haïtiens « deviennent plus forts, plus riches, mieux armés et plus autonomes » (Le Matinal, 21 octobre 2023).

L'Allemagne soutient Israël



À la suite de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël, les nations ont condamné cette action odieuse et beaucoup se sont engagées à soutenir Israël. Certaines des déclarations de soutien les plus explicites ont été faites par l’Allemagne. Motivés par le souvenir de l’Holocauste perpétré contre les Juifs par le gouvernement nazi de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants allemands ont exprimé leur intention de soutenir Israël en cas de besoin.

Cinq mythes au sujet de la Bible

La Bible est le livre le plus influent de l’Histoire de l’humanité. De nos, beaucoup la considèrent comme peu fiable, remplie de superstitions et qu’il vaudrait mieux ne pas la prendre au sérieux. Pourtant, si ce livre est vraiment ce qu’il affirme être – la parole de Dieu – alors il n’y a aucun livre sur Terre que vous ne devriez prendre plus au sérieux.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La Bible est le livre le plus influent de l’Histoire de l’humanité

La Bible est, sans aucun doute, le livre le plus influent de l’Histoire de l’humanité. Aujourd’hui, beaucoup la considèrent comme peu fiable, remplie de superstitions et qu’il vaudrait mieux ne pas la prendre au sérieux. Pourtant, si ce livre est vraiment ce qu’il affirme être – la parole de Dieu – alors il n’y a aucun livre sur Terre que vous ne devriez prendre plus au sérieux.

Rejoignez-moi dans cette émission du Monde de Demain pour démystifier cinq mythes relatifs à la Bible.

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Aujourd’hui, vous et moi allons réfuter cinq mythes concernant la parole de Dieu, la Sainte Bible, et démontrer qu’ils ne sont guère plus que des fantasmes, véhiculés par ceux qui ne sont pas à l’aise avec ce que Dieu a à dire sur ce monde – et sur leur façon de vivre.

Mythe n°1 : La Bible n’est pas fiable d’un point de vue historique

Beaucoup prétendent que la Bible est remplie de mythes et d’histoires inventées, mais rien n’est plus faux. À maintes reprises, lorsque les historiens se confrontent à la Bible, la confrontation tourne à l’avantage de la Bible.

Par exemple, de nombreux historiens sceptiques pensaient que les Hittites étaient un royaume fictif de l’Ancien Testament, jusqu’à ce qu’ils découvrent l’Empire hittite, exactement tel que la Bible le décrit ! Au 19e siècle, l’entière capitale du peuple hittite a été découverte, ainsi que ses archives royales contenant des milliers d’anciens documents relatifs à son vaste empire.

Les critiques se sont moqués de la Bible. Jusqu’à ce que, à force de creuser, l’Histoire réelle se révèle et donne raison à la Bible !

Voici le schéma : Les sceptiques doutent de la Bible et les faits démontrent qu’ils ont tort. Nous n’avons pas suffisamment de temps pour énumérer les innombrables façons dont l’archéologie prouve que la Bible est digne de confiance, mais examinons-en quelques-unes.

L’homme continue de déterrer des preuves archéologiques concernant des personnages importants de la Bible. Des personnages de l’Ancien Testament, tels que le roi Ézéchias, le roi Achaz et la tristement célèbre reine Jézabel, ainsi que des personnages du Nouveau Testament, comme Ponce Pilate et le souverain sacrificateur Caïphe. Tous apparaissent dans divers artefacts ou documents anciens, à mesure que les historiens continuent de fouiller le passé.

Pendant beaucoup de temps, le roi David de la Bible fut largement considéré comme un mythe, tel le roi Arthur d’Angleterre, jusqu’à ce que des fouilles mettent au jour une inscription en araméen dans l’ancienne ville de Dan, faisant référence au « roi de la maison de David ».

L’une de mes découvertes préférées n’est pas celle d’un personnage célèbre. En 2007, un professeur d’archéologie de Vienne examinait un petit fragment d’argile vieux de 25 siècles provenant de l’ancienne Babylone, un reçu pour un paiement effectué à un temple du culte du soleil. En écriture cunéiforme ancienne, il portait le nom de « Sarsekim-Nebu », un chef d’eunuques. Pourquoi s’en soucier ? Cet individu est mentionné détenant le même poste dans le livre biblique de Jérémie (39 :3) ! Et pensez-y… Il ne s’agit pas là d’un « notable ». Si la Bible était remplie de fictions, les mention des personnages célèbres seraient peut-être plus facile à les expliquer comme étant fortuites. Mais qu’en est-il des mentions des personnes non célèbres ? Il serait remarquable d’y parvenir également !

Il n’est jamais sage de parier contre la Bible lorsqu’il s’agit d’Histoire ! Si vous vous moquez de la Bible, les faits finiront par se moquer de vous.

Mythe n°2 : Le texte de la Bible fut considérablement modifié au cours des siècles

J’éprouve une certaine sympathie pour ceux qui croient à ce mythe sans avoir fait de recherches. Après tout, la Bible est un recueil de livres, dont le plus récent fut rédigé il y a près de deux mille ans – et le plus ancien fut écrit des milliers d’années auparavant !

En l’absence de disques durs numériques et de photocopieuses, les mots de la Bible furent méticuleusement recopiés à la main d’un rouleau à l’autre, siècle après siècle.

Comment est-il possible que le texte ait été fidèlement préservé ? Pourtant, un examen impartial des preuves montre que c’est exactement ce qui s’est passé.

Par exemple, avant la découverte des célèbres manuscrits de la mer Morte à la fin des années 1940 et au début des années 1950, la plus ancienne copie du livre d’Ésaïe ne remontait qu’à l’an 1000 de notre ère. La découverte de rouleaux contenant le livre d’Ésaïe parmi les manuscrits de la mer Morte, y compris une copie presque complète du livre, repousse cette date d’un millier d’années ou plus, au siècle précédant le Christ. Le niveau de précision des copies faites au cours de ce millier d’années est remarquable.

Dans Romains 3 :2, l’apôtre Paul note que Dieu confia la transmission et la préservation des écrits de l’Ancien Testament aux Juifs, et que leurs traditions méticuleuses quant à la reproduction des textes nous ont bien servi. En comptant les mots dans chaque livre, les occurrences de chaque lettre dans chaque livre, et en effectuant d’autres vérifications minutieuses et fastidieuses, leurs pratiques ont été conçues pour garantir l’exactitude des mots d’un parchemin à l’autre, avec le soin et la dévotion que mérite la parole de Dieu.

Qu’en est-il du Nouveau Testament ? Il est évident qu’il contient lui aussi un enregistrement fidèle, préservé au fil des siècles. Même des fragments tels que le papyrus de la bibliothèque Rylands, qui contient un fragment de l’Évangile de Jean qui date de moins de 50 ans de la rédaction originale de cet Évangile, confirment la qualité de la copie du texte.

Oui, des erreurs de traduction et des fautes des scribes furent commises. Pourtant, il existe beaucoup plus de copies manuscrites du Nouveau Testament que de tout autre document ancien. Dans cette vaste collection de copies, le fait que le même message original soit parvenu haut et fort jusqu’à notre époque est évident.

Même les détracteurs de la Bible admettent ce fait. Comme l’admet Bart Ehrman, spécialiste de la Bible, critique et sceptique :

« Il est certain que sur les centaines de milliers de modifications textuelles trouvées dans nos manuscrits [du Nouveau Testament], la plupart sont totalement insignifiantes, immatérielles, sans réelle importance pour autre chose que de montrer que les scribes ne savaient pas mieux épeler ou rester concentrés que le reste d’entre nous » (Misquoting Jesus, page 207).

Le grand nombre de manuscrits montre qu’au lieu de changer radicalement en deux mille ans, le message originel du Nouveau Testament et les enseignements de Jésus-Christ continuent de briller, sans être endommagés par le temps. Cela ne devrait pas nous surprendre le moins du monde, puisque Jésus Lui-même le déclara dans Sa célèbre prophétie du mont des Oliviers : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24 :35).

Donc, non, le texte de la Bible ne fut pas radicalement modifié au cours des siècles. En fait, il fut miraculeusement préservé.

Mythe n°3 : La Bible fut assemblée par l’Église catholique romaine

C’est ce qu’affirment souvent les personnes qui veulent dire que l’Église catholique romaine a choisi les livres qui feraient partie de la Bible, pour des raisons politiques, afin d’écraser les idées opposées ou les versions indésirables de la foi. Pourtant, cette affirmation n’est qu’un fantasme sans fondement.

Tout d’abord, il est clair que les 66 livres de la Bible furent reconnus comme inspirés bien avant que les conciles catholiques romains n’aient pu prétendre les rendre « officiels ». L’historien juif Josèphe, du premier siècle, écrit à propos de l’Ancien Testament et des Juifs de son époque – de l’époque de Jésus :

« Il n’existe pas chez nous une infinité de livres en désaccord et en contradiction [comme chez les Grecs], mais vingt-deux seulement qui contiennent les annales de tous les temps et obtiennent une juste créance » (Contre Apion 1.8, Josèphe, traduction René Harmand).

Certains de ces 22 livres des Écritures hébraïques furent ensuite divisées en plusieurs parties, comme 1 et 2 Chroniques, Esdras et Néhémie, et les douze petits prophètes pour donner un total de 39 livres inspirés de l’Ancien Testament.

Quant aux 27 livres du Nouveau Testament, tous écrits par des apôtres et des disciples du premier siècle et se terminant par l’Apocalypse, le témoignage de leur authenticité est ancien. Les conciles ultérieurs des différentes branches du christianisme n’acceptèrent que les livres déjà reconnus et ne pouvant être réfutés. En fait, comme le disait mon ancien pasteur John Ogwyn, l’une des meilleures preuves que l’Église catholique romaine n’ait pas décidé du canon du Nouveau Testament, est qu’elle n’aurait jamais approuvé autant de livres qui contredisent directement ses doctrines !

La Bible elle-même met en évidence que les auteurs du Nouveau Testament étaient conscients qu’ils recueillaient la parole de Dieu. L’apôtre Pierre, par exemple, qualifie les lettres de Paul d’« Écritures » (2 Pierre 2 :15-16) et précise à ses propres lecteurs dans 2 Pierre 1 :15 : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. »

Un examen attentif de l’histoire de la Bible, et de ses propres preuves internes, montre que ses livres furent déterminés bien avant qu’un quelconque concile catholique romain ne se réunisse pour statuer sur quoi que ce soit.

Le prochain mythe est particulièrement répandu.

Mythe n°4 : La Bible est raciste et misogyne

Là encore, ces affirmations n’ont aucun rapport avec la réalité. La Bible est très claire à ce sujet. Consultez Colossiens 3 :11. L’enseignement de la Bible y est limpide comme de l’eau de roche : « Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous. »

Pour beaucoup, au premier siècle, l’idée que Juifs et Grecs puissent être considérés comme égaux aux yeux de Dieu était scandaleuse. Pourtant, les mots de la Bible sont clairs : le salut qu’elle décrit est ouvert à tous les êtres humains, sans distinction de race, de tribu, de nationalité ou d’ethnie !

En effet, en 1807, lorsque William Wilberforce publia sa célèbre lettre pour l’abolition de l’esclavage qui joua un rôle crucial pour mettre fin à cette terrible pratique en Occident, il cita ce passage des Colossiens, ainsi que d’autres dans le livre des Actes, les Évangiles et d’autres Écritures pour étayer son affirmation.

Loin d’être raciste, la Bible est le seul témoignage irrévocable du potentiel divin de chaque être humain, quelle que soit sa race.

Quant à l’idée que la Bible est en quelque sorte « anti-femme », ce mensonge ignoble est toléré depuis bien trop longtemps ! Dans un passage similaire à celui des Colossiens, l’apôtre Paul écrit dans Galates 3 :28 : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. »

Aux yeux de Dieu, les hommes et les femmes ont un potentiel égal pour devenir Ses enfants dans Son Royaume. L’apôtre Pierre écrit au sujet des maris et des femmes « comme étant […] ensemble héritiers de la grâce de la vie » (1 Pierre 3 :7, Darby).

D’où viennent donc ces mensonges sur une supposée misogynie de la Bible ?

Certains sont fondés sur une mauvaise compréhension des lois, des statuts et des jugements de Dieu dans l’Ancien Testament. Les accusateurs, qui veulent discréditer la Bible qui protège les femmes contre le mal et les abus, ne reconnaissent pas que les lois de Dieu obligent les hommes à les traiter avec dignité et non comme des biens, comme le faisaient tant de cultures anciennes, et qu’ils reconnaissent que les femmes, comme les hommes, sont créées à l’image de Dieu. L’Ancien Testament n’est pas seulement l’histoire de Dieu œuvrant avec les hommes dans le monde, c’est aussi le récit de femmes courageuses que Dieu utilisa et inspira, telles que Sara, Débora, Ruth et Esther.

Il est vrai que la Bible enseigne que les hommes et les femmes ont des rôles différents et complémentaires à jouer, telle la famille traditionnelle. Il est vrai que de nombreux universitaires féministes modernes décrivent le mariage et la vie de famille comme de simples obstacles les empêchant d’être satisfaites et heureuses. Mais est-ce vrai ?

Pas si l’on en croit la recherche ! Comme l’indique un article paru dans Newsweek en octobre 2022, rédigé par Brad Wilcox et Alysse Elhage, respectivement professeur de sociologie à l’université de Virginie et rédacteur en chef de Family Studies, les mères de famille mariées sont « plus prospères financièrement » et plus susceptibles d’être « totalement satisfaites » de leur vie que les femmes célibataires sans enfant, qui sont « environ 60% plus susceptibles de faire état d’un sentiment de solitude par rapport aux mères mariées » (“Why Conservative Women Report Being the Happiest-and How You Can Be, Too”, Newsweek, 4 octobre 2022).

Les auteurs concluent :

« Si vous voulez être une femme heureuse et prospère, n’écoutez pas l’évangile du “moi d’abord”, proclamé par notre classe dirigeante, qui vous encourage à retarder le mariage, voire à l’écarter complètement. Au contraire, soyez ouverte aux dons du mariage et des enfants et cherchez des occasions de considérer la vie de famille comme un élément clé d’une vie riche et pleine de sens. C’est là où se trouve la meilleure voie vers un avenir plus prospère et plus heureux pour les femmes d’aujourd’hui » (ibid.).

La famille traditionnelle recommandée aux femmes dans les pages de la Bible, par opposition à la dynamique antifamille prônée par notre culture, tend à rendre les femmes plus heureuses, plus satisfaites et plus sûres financièrement. Donc, si vous voulez des attitudes misogynes et anti-femmes, vous pouvez les chercher à Hollywood ou dans les universités modernes. Inutile de les chercher dans la Bible, vous ne les trouverez pas.

Mythe n°5 :  La Bible est dépassée et ne correspond pas à la vie moderne

Oui, nombreux sont ceux qui aiment se moquer de la Bible, affirmant qu’elle n’est rien d’autre qu’un texte écrit par des bergers de l’âge du bronze, remplie d’idées ignorantes et dépassées qui ne s’appliquent tout simplement pas à notre monde moderne.

Pour autant, nous avons déjà vu un exemple sur lequel la Bible est en avance sur notre monde moderne : ses conseils concernant la structure de la famille et le chemin vers une féminité heureuse et épanouie.

Peu importe les efforts déployés par notre société pour imposer à l’humanité de nouvelles valeurs créées par l’homme, les aspirations profondes de nos cœurs sont toujours conformes aux desseins de notre Créateur.

Ce n’est pas une coïncidence si les femmes qui cherchent à aligner leur vie sur les modèles de vie révélés dans les lois de Dieu et les enseignements de Jésus-Christ et de Ses disciples, tels qu’ils sont consignés dans Sa parole, sont généralement les plus épanouies. Les livres de la Bible furent inspirés par le Concepteur et le Créateur de l’humanité. Il sait comment nous fonctionnons, comment notre esprit et notre cœur fonctionnent et comment nous avons été conçus pour interagir les uns avec les autres.

Les souffrances que nous voyons autour de nous dans nos relations modernes – des familles brisées, une épidémie croissante de tristesse et dépression, des tensions dans la société – toutes sont abordées directement dans ses pages.

Dans les pages des Écritures, vous trouverez des instructions inspirées du Créateur omnipotent et omniscient de la vie, à savoir :

  • Comment construire un mariage heureux et joyeux
  • Comment élever de bons enfants et leur donner des bases pour leur avenir
  • Comment établir des relations avec vos collègues, votre patron et vos employés
  • Comment être optimiste, paisible, et même reconnaissant, dans les moments difficiles
  • Comment interagir avec ceux qui sont désagréables avec vous
  • Et même comment aimer et tolérer ceux qui vous haïssent et qui vous veulent du mal

Lequel de ces domaines de la vie ne s’applique plus ?

Pour autant, à maintes reprises, l’expérience nous enseigne que les principes de la Bible fonctionnent. Loin d’être une simple compilation de récits de bergers, vous trouverez parmi ceux qui écrivirent la Bible des personnes provenant de tous horizons : rois, roturiers, érudits, ouvriers, gouverneurs, pêcheurs, et même un médecin et un collecteur d’impôts. Le Dieu de la Création, qui est à l’origine de la vie elle-même, et qui nous aime, Lui dont le caractère est le summum de ce qui est bon et juste, envoya Son Fils dans le monde pour que nous ayons la vie et que nous l’ayons en abondance et inspira toutes ces paroles pour qu’elles soient consignées par ces hommes à jamais.

Franchement, il n’y a pas de livre ici-bas qui soit plus pertinent que la Bible.

En outre, bien que les pages de la Bible aient été rédigées il y a des milliers d’années, le Dieu qui inspira Ses mots est Celui qui décrypte l’avenir encore plus clairement que nous ne puissions le voir aujourd’hui sans Lui.

Comme le déclare l’auteur vivant et éternel de la Bible dans Ésaïe 46 : 9-11 :

« Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté. C’est moi qui appelle de l’orient un oiseau de proie, d’une terre lointaine un homme pour accomplir mes desseins, je l’ai dit : et je le réaliserai ; je l’ai conçu ; et je l’exécuterai. »

En vérité, l’avenir est déjà une réalité pour Dieu. Par rapport à Son discernement d’aujourd’hui et de demain, c’est nous qui sommes « dépassés » !

C’est pourquoi nous disons ici, au Monde de Demain, que notre but est de vous aider à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Parce que la Bible est le mode de penser de Dieu retranscrit par écrit, et ce n’est que dans ses pages inspirées que le monde prend tout son sens.

Les principes, les promesses et les prophéties de la Bible apportent à ceux qui veulent marcher à leur lumière une compréhension puissante de la vie et de la manière de la vivre – et du but même de notre existence. Vous ne trouverez cette compréhension dans aucun autre livre.

Alors, l’idée que la Bible est dépassée et sans rapport avec la vie moderne ? Un mythe insensé s’il en est.

La parole de Dieu perdure à jamais

Avant de nous quitter, examinons les implications de tout ce dont nous avons parlé. Les mythes que nous avons réfutés aujourd’hui, et bien d’autres du même genre, ont tendance à être avancés par ceux qui essaient de discréditer la parole de Dieu. Parfois, ils sont lancés à la légère par ceux qui sont censés être mieux informés, et d’autres fois, ils sont revendiqués par des personnes ignorantes qui répètent simplement les choses entendues sans prendre le temps d’effectuer des recherches, voire d’apprendre par elles-mêmes.

De telles allégations ont été formulées depuis des siècles par toutes sortes de détracteurs. Ils mènent des vies déréglées résultant de l’ignorance des instructions divines, et ils meurent comme tous les hommes, mais la Bible survit à tous. Elle demeure, inébranlable, immuable, siècle après siècle, génération après génération. La parole de Dieu perdure.

Jésus-Christ nous dit que Ses enseignements, consignés tels quels dans la Bible, survivraient à tous leurs détracteurs. Une fois de plus, nous voyons que Sa promesse prophétique nous attend, comme elle le fait depuis deux mille ans, dans Matthieu 24 :35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

Cette promesse est rapportée à trois reprises dans les pages des Saintes Écritures. Elle est véridique depuis ces 20 derniers siècles et elle le restera à jamais.

Peut-on dire la même chose de n’importe quel texte écrit par l’homme ? Existe-t-il un autre livre dont les mots dureront pour l’éternité ? Ou dont les mots peuvent nous mettre en contact avec l’éternité ? Existe-t-il donc un autre livre plus digne de notre temps pour nous apprendre à le connaître et à le comprendre ?

J’espère que l’épisode d’aujourd’hui vous incitera à vous plonger dans la parole de Dieu, à vouloir l’ouvrir, à l’apprécier à nouveau et à la comprendre pour ce qu’elle est : un don de votre Créateur, pour vous, qui porte les paroles de la vie éternelle.


Pages