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La chute de Rome: des leçons pour nous

La chute de l’Empire romain constitue l’une des leçons les plus étudiées de l’Histoire. Elle comporte des avertissements importants pour l’Amérique en particulier, et l’Occident en général. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons des causes qui ont contribué à mettre fin à la puissance d’un règne de plus de cinq siècles, et les parallèles avec les États-Unis aujourd’hui.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le National Post, au Canada, a publié un article intitulé : « Perdus sans un atlas : Malgré une société mondialisée, les étudiants universitaires ne parviennent pas à localiser l’océan Atlantique. » La professeure Judith Adler de l’université Memorial de Terre-Neuve avait l’intuition que ses étudiants manquaient de connaissances géographiques de base, des connaissances fondamentales pour comprendre le monde qui les entoure – elle décida donc de vérifier son intuition en leur faisant passer des tests.

« J’avais coutume de leur demander s’ils pouvaient identifier la France, l’Angleterre ou l’Irlande – pays dont les ancêtres de beaucoup d’entre eux sont originaires – ou l’Espagne ou le Portugal, puisque c’est important pour cette partie du monde, mais j’ai cessé de le faire » (“Lost without a map: Despite a globalized society, university students can’t locate the Atlantic Ocean”, NationalPost.com, 15 janvier 2013).

Au fil du temps, Judith Adler simplifia ses questions.

« Je leur ai demandé d’indiquer où se trouve l’Amérique du Sud sur une carte, où se trouve l’Afrique, et l’Antarctique, l’Arctique, et d’entourer l’Europe, de repérer l’Australie et de montrer où se trouve l’Asie et d’indiquer les océans Atlantique, Pacifique et Indien et la mer Méditerranée – et je suis devenue beaucoup plus simple dans mes demandes au fil du temps » (ibid.).

Comment s’en sont sortis ses élèves ? Vous pouvez voir d’avance qu’ils n’ont pas très bien réussi, mais pourquoi est-ce important ? Je vais répondre à ces questions dans un instant. Je vais également vous proposer une ressource importante en rapport avec l’émission d’aujourd’hui, alors assurez-vous d’avoir du papier à disposition pour noter les coordonnées pour en commander. Restez avec moi car je vais vous donner la réponse surprenante au questionnaire de Mme Adler, et vous montrer pourquoi ce sujet est important.

Nous vous souhaitons une chaleureuse bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain. La professeure et sociologue Judith Adler, de l’université Memorial de Terre-Neuve, commença à faire passer des tests de géographie à ses étudiants lorsqu’elle constata combien leur compréhension du monde faisait défaut. Quels furent leurs résultats ?

« Une proportion non négligeable de la classe n’aurait, manifestement, aucune idée de l’endroit où se trouve la Méditerranée. Certains élèves encerclaient l’Afrique et indiquaient que c’est l’Europe, et si on leur demandait de situer l’Angleterre et l’Irlande, ils les mettaient en Afrique. J’ai eu des élèves qui ne sont pas capables de situer correctement l’océan Atlantique, même si nous y sommes » (ibid.).

Les enquêtes menées aux États-Unis indiquent comment les Américains sont tout aussi ignorants du monde réel qui les entoure. Certains confondent les villes avec les États, montrent très peu de compréhension de la géographie, voire encore moins de l’Histoire. Nous vivons aujourd’hui dans l’ère de l’information, l’une des plus riches de l’Histoire, mais pour autant, l’une des plus pauvres lorsqu’il s’agit de comprendre d’où nous venons, où nous sommes et comment nous en sommes arrivés là. Faut-il s’étonner de la présence parmi nous d’un si grand nombre de « défenseurs de la Terre plate » ?

Ceux qui ne connaissent pas l’Histoire sont destinés à la répéter

Mais la géographie et l’Histoire sont d’une importance essentielle, comme le montre ce commentaire de Virginia Tech concernant comment l’Histoire se répète :

« Des variations sur le thème de la répétition de l’Histoire apparaissent parallèlement aux débats sur l’attribution. L’homme d’État irlandais Edmund Burke est souvent cité à tort comme ayant dit : “Ceux qui ne connaissent pas l’Histoire sont destinés à la répéter”. On attribue au philosophe espagnol George Santayana l’aphorisme : “Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter”, tandis que l’homme d’État britannique Winston Churchill écrivit : “Ceux qui ne parviennent pas à tirer les leçons de l’Histoire sont condamnés à la répéter” » (“History repeating”, LiberalArts.TV.edu).

L’une des leçons de l’Histoire porte sur la naissance et la chute des empires. La chute de l’Empire romain constitue l’une des leçons les plus étudiées de l’Histoire. Elle comporte des avertissements importants pour l’Amérique en particulier, et l’Occident en général. L’une des leçons de l’Histoire révèle combien le pouvoir a horreur du vide. Lorsque l’Amérique laissera sa place, comme elle est sûrement en train de le faire, à moins qu’elle ne se ressaisisse et ne prenne une autre direction, une autre puissance comblera le vide. Il se peut que celle-ci ne soit pas aussi bienveillante, en fait elle ne le sera pas, selon la prophétie biblique.

Les causes de l’effondrement de l’Empire romain

Des livres entiers ont été écrits sur l’effondrement de l’Empire romain, et les historiens s’accordent à dire pourquoi cet effondrement n’a pas eu une cause unique. Il s’agit plutôt du résultat d’une série de forces internes et externes alternées pendant des décennies, déchirant le tissu de l’Empire, mettant fin à la puissance d’un règne de plus de cinq siècles. Les migrations massives en provenance de l’extérieur de l’Empire sont souvent citées comme une cause principale.

« L’une des raisons les plus évidentes de la chute de Rome fut les vagues continuelles et apparemment sans fin de migration et d’invasions des tribus barbares qui bordaient les frontières nord de l’Empire. Au début de l’Empire, les légions romaines étaient capables de repousser les tribus barbares avec une relative facilité, mais cela commença à changer vers la fin du IIe siècle de notre ère » (“7 Reasons Why Rome Fell”, WorldAtlas.com, 8 novembre 2022).

Une migration particulièrement destructrice eut lieu à la fin du quatrième siècle lorsque les Huns d’Eurasie envahirent l’Europe, contraignant les tribus germaniques à franchir les frontières de l’Empire. « Les Romains permirent à contrecœur aux membres de la tribu des Wisigoths de traverser le sud du Danube et d’entrer sur le territoire romain en toute sécurité » (“8 Reasons Why Rome Fell”, History.com, 9 janvier 2019).

La migration non-contrôlée

Les parallèles entre la migration massive vers l’Empire romain en provenance du nord et les milliers de clandestins rentrant par la frontière sud des États-Unis devraient être un signal d’alarme pour l’Amérique. La politique, comparée à la préservation du pays, est apparemment plus importante. Au cours de l’année fiscale 2020 (c’est-à-dire d’octobre à septembre), il y eut plus de 458.000 clandestins interpellés à la frontière sud. Il s’agit de ceux qui furent interceptés ou qui franchirent illégalement la frontière et qui se signalèrent en demandant l’asile. En 2021, ce nombre passa à près de 1.735.000, et en 2022 à un chiffre stupéfiant de 2.378.944. En octobre et novembre, les deux premiers mois de l’exercice fiscal 2023 (selon les derniers chiffres disponibles au moment de cet enregistrement), on a compté respectivement 231.294 et 233.740 personnes ! (“Southwest Land Border Encounters”, U.S. Customs and Border Protection, CBP.gov/newsroom, 14 décembre 2022).

Cela va au-delà de la politique, mes amis. Elle touche au cœur de la question, à savoir si un pays peut survivre avec ce que certains appellent une politique de frontières ouvertes.

L’Histoire est riche d’enseignements pour l’homme moderne. Si l’Histoire nous enseigne quelque chose, c’est que nous n’en tenons pas compte. Malheureusement, aujourd’hui, beaucoup ne connaissent même pas l’Histoire. Combien sont conscients des six résurgences antérieures de l’Empire romain depuis sa chute en 476 apr. J.-C., et d’une septième et dernière à venir selon la prophétie biblique ? De plus, cette dernière résurgence est destinée à amener le monde au bord du cosmocide.

History.com énumère d’autres raisons de l’effondrement de Rome en plus de la migration massive. Certaines de ces raisons furent l’expansion et les dépenses militaires excessives, la corruption du gouvernement et l’instabilité politique, la perte des valeurs traditionnelles, et même le christianisme (“8 Reasons Why Rome Fell”, History.com, 14 janvier 2014).

La perte de respect pour l’institution de la famille : le déclin du mariage et du taux de natalité

Cette dernière raison peut vous surprendre. Comment le christianisme pourrait-il être un facteur de destruction d’un Empire ? Dans un livre d’Histoire destiné aux lycéens et aux étudiants, publié pour la première fois en 1909, P.V.N. Myers explique comment la religion faussement appelée christianisme contribua à la perte de respect pour l’institution de la famille romaine et à la baisse de la natalité qui en résulta.

« Une autre cause de la diminution de la population fut l’aversion singulière que la meilleure classe des Romains manifestait à l’égard du mariage. Nous rencontrons à l’époque de l’Empire une foule d’édits impériaux traitant de ce sujet. Pénalités et primes, privations et privilèges, supplications et récompenses sont tour à tour invoqués par les empereurs perplexes, afin de décourager le célibat et de favoriser une vie sûre et équilibrée. Mais en vain. Le statut matrimonial continuait à être méprisé (par. 313). Et le christianisme, au lieu de corriger le mal, ne faisait qu’empirer les choses ; car, à ce moment, les enseignements des moines persuadaient de vastes multitudes de la sainteté supérieure de la vie solitaire ou monastique, et remplissaient ainsi les déserts d’Égypte et les monastères ailleurs dans le monde, d’hommes qui croyaient qu’ils pouvaient mieux vivre pleinement en se libérant de tous les soucis et devoirs familiaux et sociaux » (Rome : Its Rise and Fall, Myers, 1900, pages 447-448).

En Amérique, peu d’hommes s’enfuient dans le désert pour mener une vie monastique, mais beaucoup trop d’hommes dans la force de l’âge en Amérique, au Canada, au Royaume-Uni et ailleurs, restent sur la touche au lieu d’aller travailler, de se marier et de fonder une famille. Même avant le Covid-19, la participation au marché du travail des hommes âgés de 25 à 54 ans était une préoccupation majeure pour les décideurs politiques et leurs préoccupations pointent directement vers la santé de la famille. En 2019, au cours de ce qui fut décrit comme la plus longue expansion économique dans l’histoire des États-Unis, avec un taux de chômage historiquement bas, le sénateur Mike Lee de l’Utah admet :

« “Je crains que si davantage d’hommes ne peuvent trouver un emploi stable et régulier, il en résultera probablement moins de mariages, dans un premier temps, et plus de divorces, dans un second temps…” Il est également probable, selon lui, qu’avec la baisse du taux de mariage, les hommes ressentiront moins la nécessité de subvenir aux besoins de leur famille et de s’occuper de leurs enfants, ce qui entraînera une hausse du chômage et des vies familiales moins stables » (“Why are men dropping out of the workforce despite a strong economy ?”, Deseret News, 23 novembre 2019).

Oren Cass, membre de l’Institut Manhattan, constate le même phénomène de spirale descendante en ce qui concerne le travail et la stabilité de l’unité familiale. Lorsque l’un est affecté négativement, l’autre l’est également.

« Le travail, surtout pour les hommes, contribue à établir et à préserver les familles… Lorsque moins d’hommes travaillent, moins de mariages se formalisent. Le chômage fait doubler le risque de divorcer, et celui des hommes semble être le principal coupable. Ces tendances résultent probablement de la dégradation à la fois des perspectives économiques et du bien-être individuel associée au chômage, qui mettent à rude épreuve les mariages existants et rend les hommes moins attrayants en tant que partenaires conjugaux, selon Cass » (ibid.).

Quelle que soit la cause spécifique, l’effet de la dénatalité et du non-respect de l’institution familiale aboutit au même résultat, celui du déclin d’une nation. Aux États-Unis, au Canada, en Europe, en Russie et ailleurs, les taux de natalité sont à des niveaux historiquement bas, bien en dessous de la valeur de remplacement, et il existe un lien entre les faibles taux de natalité et l’immigration illégale non contrôlée.

« Le sénateur démocrate Chuck Schumer de New York appela les républicains mercredi [c’était le 16 novembre 2022] à se joindre à l’adoption d’une voie vers la citoyenneté pour “tous les sans-papiers” aux États-Unis, en précisant le fait que les Américains “ne se reproduisent pas” » (“Schumer Says US Needs More Immigration Because Americans Are ‘Not Reproducing’”, DailyCaller.com, 16 novembre 2022).

Pourquoi les Américains et les autres n’ont pas d’enfants ? Une raison évidente est l’avortement sans restriction, plateforme majeure sur laquelle le parti du sénateur Schumer fit fièrement campagne lors des élections de mi-mandat de 2022. Au cours des 50 dernières années, les Américains ont procédé à environ 64.000.000 d’avortements. Cela équivaut à une perte d’environ 64.000.000 de travailleurs « légaux » dans le pays. Comme le souligna notre collègue Wallace Smith, l’un des rédacteurs du Monde de Demain, l’utérus est incontestablement l’endroit le plus dangereux pour un enfant innocent.

World Atlas énumère sept causes du déclin et de la chute de l’Empire romain, puis fait ce résumé. L’un de ces problèmes nous est-il familier ? 

« La chute de l’Empire romain en Occident peut nous apprendre beaucoup de choses sur l’effondrement et la régression d’une société. La plupart des défauts d’une civilisation en déclin viennent de l’intérieur plutôt que de l’extérieur. Des dirigeants incompétents, la corruption du gouvernement, une économie faible et la dissolution sociale ont tous contribué à la chute de Rome » (“Seven Reasons Why Rome Fell”, WorldAtlas.com, 8 novembre 2022).

Une économie faible et une inflation élevée

L’économie américaine est un château de cartes, et elle n’est pas la seule. Peut-on comprendre une dette nationale s’élevant à 31 mille milliards de dollars ? En sachant que si l’on dépense un million de dollars par jour, il faudra un peu moins de 3000 ans pour atteindre mille milliards de dollars.

Au cours des confinements du Covid, les États-Unis, le Canada et de nombreux autres pays accordèrent des aides financières directes aux ménages. Le résultat ? Ces aides ont contribué à l’inflation. Nous étions tous très heureux de les recevoir. Or, beaucoup de gens ne réalisent pas que nous devrons rembourser chaque centime, et plus encore, avec l’inflation. Qui l’inflation blesse-t-elle le plus ? Les plus pauvres d’entre nous – ceux que les gouvernements prétendaient vouloir aider ! Mais l’excès d’argent « gratuit » n’est pas un problème uniquement américain. Selon le site InflationData.com :

« Les États-Unis ne sont pas les seuls à souffrir d’une inflation élevée, les pays du monde entier connaissent une inflation supérieure à la moyenne. Cette situation est en partie due à la pandémie, mais encore plus au résultat des mesures prises par les banques centrales en réponse à la pandémie » (“Worldwide Inflation by Country 2022”, InflationData.com, 21 juin 2022).

Pourquoi l’humanité ne retient-elle les leçons du passé ?

Pourquoi l’humanité ne semble-t-elle jamais retenir les leçons du passé ? Comme l’a écrit Nicholas Clairmont pour BigThink.com : « L’Histoire montre que tant ceux qui n’apprennent pas l’Histoire que ceux qui l’apprennent sont condamnés à la répéter. » Il poursuit en expliquant :

« Selon la philosophie de Santayana, l’Histoire se répète. Cette phrase elle-même est certainement facile à retenir. Elle l’est, non seulement parce qu’elle est si courante, mais aussi parce que si elle est vraie et si l’Histoire, mue par la nature humaine, est laide (indice : et elle l’est), alors cet adage devrait guider notre politique publique et privée » (“‘Those Who Do Not Learn History Are Doomed To Repeat It.’ Really ?”, BigThink.com, 31 juillet 2013).

Plus important encore, j’ajouterai que le fait de comprendre ce phénomène devrait guider plus que les politiques publiques et privées – cela devrait guider notre comportement. Car, comme Clairmont le laisse entendre à juste titre, connaître l’Histoire et agir en fonction de cette connaissance n’est pas la même chose, la nature humaine est la raison pour laquelle nous n’apprenons pas de l’Histoire. Cela nous amène à un autre type d’ouvrage historique – qui traite de la nature humaine.

La Bible est fondamentalement un livre d’Histoire. Elle nous donne les instructions sages et aimantes de notre Créateur. Elle raconte comment l’humanité rejeta ces instructions et les conséquences tragiques de ce rejet.

L’une des grandes leçons à retenir est que sous l’emprise de la souffrance, les gens se tournent souvent vers Dieu pour être soulagés, pour ensuite revenir à leurs anciennes habitudes une fois le soulagement obtenu. C’est la prière du soldat dans sa tranchée qui est vite oubliée.

Deux Guerres mondiales auraient dû faire réfléchir l’humanité, mais malheureusement, comme l’écrivit feu le président soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, dans un éditorial pour le magazine Time :

« Les politiciens et les chefs militaires semblent de plus en plus belliqueux et les systèmes de défense de plus en plus dangereux. Les commentateurs et les personnalités de la télévision se joignent au chœur belliqueux. Tout semble indiquer que le monde se prépare à la guerre » (“Mikhail Gorbachev : ‘It All Looks as if the World Is Preparing for War’”, Time Magazine,  26 janvier 2017).

Cet article fut publié le 26 janvier 2017 – cinq ans avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La génération actuelle d’Américains, de Britanniques, de Canadiens, d’Australiens et de Néo-Zélandais tirera-t-elle les leçons du passé ? Qu’en est-il des Français, des Belges, des Néerlandais et des Suisses ? Il est difficile de voir comment ils pourraient le faire. Certains sont obsédés par la réécriture de leur Histoire et tous possèdent aussi la même nature belliqueuse que celle des générations précédentes.

La vitesse à laquelle l’humanité revient à ses anciennes habitudes est stupéfiante. L’incident biblique du veau d’or en est un exemple. Après que Dieu eut sorti un peuple de l’esclavage avec de grands et puissants miracles surnaturels, les Israélites retournèrent à l’idolâtrie. Quarante jours suffirent au peuple pour faire pression sur Aaron, resté aux commandes en l’absence de Moïse, avant de fabriquer un veau d’or et organiser une fête licencieuse pour le célébrer. Dans la foulée, Dieu donna l’ordre suivant à Moïse : « Va donc, conduis le peuple où je t’ai dit. Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur péché » (Exode 32 :34).

Dennis Prager fait cette observation à propos de ce verset et de la compréhension superficielle que l’humanité a du Dieu de la Bible :

« Dans les temps modernes, avec leur mentalité psychologique et thérapeutique, beaucoup de gens ont tendance à penser à Dieu comme à un thérapeute aimant qui est toujours là pour nous écouter, nous comprendre et, surtout, ne pas nous juger. Ce verset nous rappelle que le Dieu de la Torah est avant tout un juge moral. Il exige un certain comportement, et tient les gens responsables lorsqu’ils ne vivent pas en conséquence » (The Rational Bible : Exodus, Prager, page 454).

La Bible est le plus grand et le plus important livre d’Histoire jamais écrit, mais comme pour l’Histoire en général, beaucoup trop de gens dans cette génération sont dépourvus de perspective historique. Winston Churchill l’a résumé en une phrase :

« Le manque de prévoyance, le refus d’agir quand l’action serait simple et efficace, l’absence de pensée claire, la confusion des conseils jusqu’à ce que l’urgence surgisse, jusqu’à ce que l’instinct de conservation frappe son gong retentissant, tels sont les traits qui constituent la répétition sans fin de l’Histoire » (Winston Churchill, His Complete Speeches, 1897-1963, volume 6, Robert Rhodes James, Chelsea House Publishers, 1974, page 5592).

La Bible prédit l’Histoire

Quelle est donc la leçon d’Histoire aujourd’hui ? Que dit la Bible à propos de l’avenir proche ? En plus d’être le livre d’Histoire le plus important de tous les temps, la Bible fait quelque chose qu’aucun autre livre ne fait de manière crédible. Elle prédit l’Histoire – c’est ce qu’on appelle la prophétie. Avant la pause, j’ai dit que je vous montrerai ce que ce livre remarquable dit sur votre avenir proche, alors commençons.

Parlant de la fin des temps, cette période qui nous attend, Jésus expliqua :

« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra » (Luc 17 :26-30).

Quel était le contexte à l’époque de Noé ? Voici ce que nous lisons dans Genèse 6 :5-11 : « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal […] La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. »

Notre époque a bien plus en commun avec celle de Lot que nous ne pourrions l’imaginer, même depuis quelques années. Ressortez donc votre Bible et lisez par vous-même le récit de la destruction de Sodome et Gomorrhe, et les raisons de cette destruction. Le récit se trouve dans Genèse 19. Mais remarquons aussi comment Dieu inspira le prophète Ézéchiel à écrire sur l’orgueil de Sodome :

« Voici quel a été le crime de Sodome, ta sœur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j’ai vu cela » (Ézéchiel 16 :49-50).

La Bible crie haut et fort, chapitre après chapitre, comment la destruction s’abattra sur notre monde faute d’avoir tiré les leçons du passé. Tout comme la Bible annonça dans un langage facile à comprendre la montée et la chute de l’Empire romain, avec ses sept résurgences, de même la Bible prédit depuis des milliers d’années la montée et la chute des peuples britannique et américain. Nos choix d’aujourd’hui entraîneront notre chute, aussi sûrement que celle de Rome.

Si vous avez trouvé cette vidéo utile et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à demander votre exemplaire gratuit de notre guide d’étude La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?


La chaise du couronnement et l’histoire du peuple britannique



Le 6 mai 2023, le roi Charles sera couronné selon une séquence détaillée d’événements imprégnés d’histoire et de tradition. La couronne portée, la musique qui sera jouée, l’huile utilisée – chaque élément de la cérémonie détient une fonction importante, y compris la chaise utilisée (histoiresroyales.fr, 1er mars 2023). La chaise en chêne doré, vieille de 700 ans, est au cœur des couronnements royaux depuis des siècles.

Les structures de l’Univers laissent les scientifiques perplexes



Selon un principe central de l’étude de l’Univers, connu sous le nom de principe cosmologique « d’homogénéité et d’isotropie […] l’Univers est homogène dans l’espace. Autrement dit, son apparence générale ne dépend pas de la position de l’observateur.

Quand les athées attaquent!

Des athées prétendent détenir la préséance en termes d’intelligence et de rationalité et affirment que seuls les ignorants ou les fous peuvent continuer à croire en Dieu en cette ère moderne. Aujourd’hui, nous allons examiner trois questions courantes brandies par les athées concernant l’existence de Dieu, et nous allons les mettre à l’épreuve. Alors rejoignez-nous pour l’épisode d’aujourd’hui du Monde de Demain.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La croyance en Dieu était autrefois considérée comme allant de soi par beaucoup, mais de nos jours, ce n’est plus le cas. En fait, une espèce de militantisme athée a vu le jour, inspirée par des gens tels l’évolutionniste Richard Dawkins et feu Christopher Hitchens. Ces athées prétendent détenir la préséance en termes d’intelligence et de rationalité et affirment que seuls les ignorants ou les fous peuvent continuer à croire en Dieu en cette ère moderne.

Aujourd’hui, nous allons examiner trois questions courantes brandies par les athées concernant l’existence de Dieu, et nous allons les mettre à l’épreuve. Alors rejoignez-nous pour l’épisode d’aujourd’hui du Monde de Demain, « Quand les athées attaquent ! »

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Aujourd’hui, nous allons aborder trois questions couramment soulevées par des athées concernant la croyance en Dieu. Nous allons aussi vous donner l’occasion de demander notre ressource gratuite, Le Dieu réel : Preuves et promesses. Veuillez noter les coordonnées pour obtenir votre exemplaire gratuit lorsqu’elles apparaîtront sur votre écran.

Le “nouvel athéisme” : plus militant et agressif

Un athée est un individu qui ne croit pas à l’existence de Dieu – à la différence des théistes, qui croient qu’il y a un Dieu, et des agnostiques, qui sont incertains d’une manière ou d’une autre. Bien sûr, l’opinion de Dieu sur les athées est clairement exprimée dans la Bible, comme dans le Psaume 14 :1, où le roi David fut inspiré d’écrire : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! » Dieu aime tant cette déclaration, qu’Il la reprend dans le Psaume 53.

Pourtant, le point de vue de Dieu sur leur manque de sagesse n’a pas découragé certains. Au début des années 2000, le soi-disant « nouvel athéisme » fit son apparition, sous l’impulsion du biologiste Richard Dawkins, de l’écrivain Christopher Hitchens, du neuroscientifique Sam Harris et du philosophe Daniel Dennett – appelés, par certains, « les quatre cavaliers du nouvel athéisme ».

En réalité, la seule chose « nouvelle » du « nouvel athéisme » est sa posture : plus militante, plus agressive, mais présentant les mêmes vieilles objections de l’ancien athéisme.

Nous tenons à le préciser d’emblée : Il est bon de poser des questions ! Nous devons nous poser des questions ! Mais lorsque nous le faisons, nous devons être ouverts aux réponses – même si elles ne sont pas celles que nous attendons ou celles que nous voulons entendre. Nous devons être prêts à éprouver les réponses – surtout à une époque comme la nôtre, décrite dans la Bible comme un temps où « la vérité trébuche sur la place publique » (Ésaïe 59 :14), et où les mensonges sont beaucoup plus répandus.

Alors, que faites-vous lorsqu’un athée vient vous poser des questions ? Eh bien, à vrai dire, vous devriez d’abord évaluer le scénario. Parfois, quelqu’un ne veut pas recevoir de réponses – il cherche juste à « marquer des points », et même si vous répondez à ses questions, cela entre par une oreille et sort par l’autre. Pourtant, nous devrions être en mesure de répondre. L’apôtre Pierre encouragea les chrétiens au premier siècle à s’assurer qu’ils étaient prêts à le faire, au mieux de leur capacité. Pierre écrit aux chrétiens : « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3 :15).

Et, vraiment, être prêt pour cette défense n’est pas pour le seul bien de votre inquisiteur. Vous devez savoir, par vous-même, que Dieu existe, qu’Il est réel et qu’Il intervient tant dans les affaires de ce monde que dans votre vie.

 Alors, comment répondez-vous lorsque quelqu’un remet en question votre foi en Dieu ? Pour le reste de l’émission de ce jour, nous examinerons trois questions courantes posées par les athées.

Question n°1 : “Si Dieu a tout créé, qui donc a créé Dieu ?”

Nous commençons par celle-ci, car elle est brève ! Ceux qui posent cette question commettent une erreur classique. Le monde qui nous entoure – toute la matière, l’espace et l’énergie – a eu un commencement. La science la plus récente et les lignes de recherche les plus rationnelles s’accordent sur ce point : L’Univers et toute la matière, l’espace, le temps et l’énergie qu’il contient ont dû avoir un commencement, que ce commencement soit le fameux Big Bang ou autre chose. Et, ayant un commencement, cet Univers se devait d’avoir une première cause.

Mais Dieu n’a pas eu de commencement. Il ne fait pas partie de ces choses « conçues » – et n’ayant pas de commencement, Il n’a pas besoin de créateur. La Bible établit clairement cette distinction dans Jean 1 :3. En parlant de la Parole, par laquelle le Père créa toutes choses, Jean écrit : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :3).

Il y a les choses qui ont été créés, et il y a un Dieu, qui existe depuis l’éternité, avant et en dehors de ces choses créés. Le monde qui nous entoure – la matière, l’espace, le temps et l’énergie – a eu un commencement et, par conséquent, il doit avoir une cause, une raison pour laquelle il existe. J’aime citer le personnage de Maria joué par Julie Andrews dans La Mélodie du Bonheur à ce sujet : « Rien ne vient de rien. Rien ne le pourrait jamais. »

Par conséquent, il doit y avoir une cause pour l’Univers qui existe en dehors de la matière, de l’espace, du temps et de l’énergie de l’Univers – une cause intemporelle qui précède toute matière, tout espace et toute énergie. Dieu correspond à cette description – et se demander qui a créé Dieu, c’est mal comprendre ce qu’est Dieu et qui Il est.

Nous pouvons résumer la réponse : « Personne. » Contrairement à l’Univers physique, Dieu est éternel et n’a pas eu de commencement. Ceux qui posent cette question comprennent mal, ou déforment, la signification même du mot « Dieu ». En fait, vous pourriez ajouter : « En l’absence d’une entité correspondant à la description de Dieu, il n’y aurait pas d’Univers du tout. »

Ce dernier point est important, car les athées accusent parfois les croyants de se cacher derrière un « dieu des lacunes » – c’est-à-dire qu’ils prétendent voir les croyants utiliser uniquement les « lacunes » dans les connaissances scientifiques comme preuves de l’existence de Dieu, mais qu’au fur et à mesure des « lacunes » comblées, les preuves de l’existence de Dieu s’évaporent. Pour illustrer ce point, on pourrait imaginer que quelqu’un ignorant le fonctionnement du cycle de l’eau ici-bas, pourrait croire qu’un être divin a créé la pluie à partir de rien. En conséquence, la pluie devient une « preuve » de l’existence de Dieu. Puis, lorsque les scientifiques découvrent le cycle de l’eau, cette « preuve » s’évapore, comme une flaque d’eau peu profonde sur le trottoir lors d’une journée de fortes chaleurs. C’est le faux argument du « dieu des lacunes » auquel beaucoup d’athées pensent lorsqu’ils posent la question suivante :

Question n°2 : “Pourquoi avons-nous besoin de Dieu si l’évolution explique tout ?”

Après tout, l’évolution constitue le dogme scientifique du moment. Il est considéré par beaucoup comme l’une des plus belles réussites de la science et du raisonnement humain. Alors, si l’évolution explique vraiment tout, pourquoi avons-nous besoin de Dieu ?

Pour répondre à cette question, nous devons reconnaître au moins trois erreurs révélées par la question même. Premièrement, la théorie de l’évolution n’explique pas « tout ». Elle n’explique pas l’origine de l’Univers, les lois de la physique et des mathématiques, la conscience, la moralité objective. La liste des choses pour lesquelles un Dieu transcendant reste la meilleure explication est longue ! Quand les athées disent que l’évolution explique « tout », ils veulent généralement dire qu’elle explique la vie. Je comprends que quelqu’un y soit sensible. L’existence de la vie sur la planète Terre exige sans aucun doute une sorte d’explication !

Mais l’évolution l’explique-t-elle ? C’est la deuxième erreur de ceux qui posent cette question. La théorie de l’évolution est loin d’être suffisante pour expliquer la merveilleuse variété de vie que nous voyons ici-bas, sans parler de l’origine de cette vie !

Enfin, lorsque nous examinons honnêtement la complexité de la vie – ses systèmes interdépendants, l’ensemble des organes et des réseaux nerveux complexes qui doivent fonctionner ensemble d’une manière étonnamment coordonnée, les systèmes abstraits de codage et de vérification des erreurs de l’ADN – là encore, lorsque nous examinons honnêtement la complexité de la vie, nous constatons que la théorie de l’évolution est loin d’être en mesure d’expliquer cette complexité coordonnée.

En fait, l’idée que la théorie de l’évolution explique actuellement toutes ces choses n’est qu’une façade en général, et il y a, en ce 21ème siècle, un grand débat sur la manière de remédier les lacunes persistantes de cette théorie. Le journal britannique The Guardian a récemment rendu compte de l’agitation qui règne dans les sciences de l’évolution :

« Aussi étrange que cela puisse paraître, les scientifiques ne connaissent toujours pas les réponses à certaines des questions les plus fondamentales sur l’évolution de la vie ici-bas. Prenez les yeux, par exemple. D’où viennent-ils, exactement ? L’explication habituelle de la façon dont nous avons obtenu ces organes stupéfiants et complexes repose sur la théorie de la sélection naturelle » (“Do we need a new theory of evolution ?”, TheGuardian.com, 28 juin 2022).

Puis, après avoir résumé l’histoire habituelle de l’évolution du développement progressif de l’œil, l’article poursuit :

« C’est l’histoire basique de l’évolution, telle qu’elle est racontée dans d’innombrables manuels scolaires et best-sellers des sciences populaires. Le problème, selon un nombre croissant de scientifiques, est qu’elle est absurdement grossière et trompeuse.

D’abord, elle commence à mi-chemin de l’histoire, en tenant pour acquise l’existence des cellules sensibles à la lumière, des lentilles et des iris, sans expliquer d’où elles viennent en premier lieu. Elle n’explique pas non plus de manière adéquate comment des composants aussi délicats et facilement perturbés se sont assemblés pour former un seul organe. Et il n’y a pas que les yeux qui posent problème à la théorie traditionnelle. “Le premier œil, la première aile, le premier placenta. Comment ils émergent. Les expliquer est la motivation fondamentale de la biologie évolutive”, déclare Armin Moczek, biologiste à l’université de l’Indiana. “Et pourtant, nous n’avons toujours pas de bonnes réponses. Cette idée classique de changement progressif, un heureux accident à la fois, est jusqu’à présent tombée à plat” » (Ibid.).

En fait, on pourrait même dire, si la mutation aléatoire et la sélection naturelle ont réellement créé toute la vie sur Terre, alors l’évolution devrait être une preuve que Dieu existe vraiment, car avec tous les bonds géants, coordonnés et improbables de l’évolution, elle devrait faire appel par nécessité à un être divin pour l’aider !

Il semble que, pour soutenir leur propre croyance, ce sont plutôt les évolutionnistes qui ont tendance à dépendre d’un « dieu des lacunes », ou, peut-être, d’un « Darwin des lacunes ».

En réalité, la complexité de la vie plaide de façon positive et avec force pour une source intelligente à l’origine de sa création ! Seule l’intelligence a été identifiée comme étant capable de créer des structures aussi compliquées et orientées vers un but précis comme celles que nous voyons dans les formes de vie les plus simples !

Faire appel à l’existence et à l’action de Dieu pour expliquer la vie n’est pas se cacher derrière un « dieu des lacunes ». Au contraire, la conception intelligente présente dans toute vie est une preuve positive de l’existence d’une intelligence à la source de la vie. Si l’athée veut éviter la conclusion que Dieu existe, la théorie de l’évolution n’est pas une retraite suffisante.

La troisième opposition courante que vous pourriez entendre de la part d’un voisin ou d’une connaissance athée est généralement accompagnée d’une charge émotionnelle :

Question n°3 : “Comment Dieu peut-Il être bon s’il y a tant de mal dans le monde ?”

Bien sûr, l’Histoire enregistre certainement de nombreux grands méfaits – l’Holocauste infligé aux Juifs, la famine que les Soviétiques ont imposée aux Ukrainiens dans les années 1930 et l’esclavage dans les États du Sud en Amérique du Nord avant la guerre civile ne sont que quelques exemples. Pour beaucoup de nos téléspectateurs, la présence du mal dans le monde les touche personnellement. Beaucoup d’entre vous ont été volés, agressés ou maltraités.

Il n’y a pas à dire, notre monde est rempli de méchanceté. Mais si c’est le cas, demande l’athée, comment Dieu peut-Il être bon ? Après tout, pourquoi un Dieu bon permettrait-Il de telles souffrances ? Est-Il trop faible pour les arrêter ? Ou ignore-t-Il la simple existence du mal ? Si c’est le cas, alors Il n’est pas vraiment « Dieu ». S’Il est tout-puissant et omniscient, et s’Il ne fait rien, alors les athées prétendent qu’Il n’est pas « bon », et de fait, Il n’est pas vraiment « Dieu » de cette façon non plus. Ils affirment en soulevant ce dilemme qu’il n’y a pas de Dieu omniscient, tout-puissant et bon pour commencer. Alors, que faire de cet argument ?

Il est intéressant de constater à quel point l’humanité est prompte à rejeter sur Dieu la responsabilité de ses propres fautes – et, franchement, c’est le diable qui est à l’origine de ce raisonnement ! Il est intéressant de constater que lorsqu’Adam et Ève péchèrent pour la toute première fois en désobéissant à Dieu, en mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, la première chose qu’ils firent fut de blâmer quelqu’un d’autre. Lorsque Dieu les interpella à ce sujet, nous lisons leurs réponses dans Genèse 3 :12-13 : « L’homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. Et l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. »

Ainsi, Adam blâma Ève, et Ève blâma le diable. En fait, si vous y regardez de plus près, Adam blâma Dieu. Remarquez, ses reproches : « La femme que tu as mise auprès de moi » ! Depuis, les êtres humains continuent à blâmer Dieu pour le mal dont l’humanité est responsable.

Considérez les maux mentionnés plus tôt, l’Holocauste, la cruauté des Soviets, et l’esclavage – ou, d’ailleurs, les vols, les agressions ou les maltraitances. Ce sont des actions maléfiques infligées par des êtres humains. C’est à ces êtres humains qu’il faut en attribuer la responsabilité.

Toutefois, la question demeure : pourquoi Dieu permet-Il à ces êtres humains de commettre le mal ? Une partie de la réponse est fondée sur la nécessité des êtres humains de disposer du libre arbitre, ce qui doit inclure la capacité de décider de faire le mauvais choix. Le dessein de Dieu à notre égard pour nous exige de croître en caractère – plus précisément, d’apprendre à posséder le caractère inhérent à Dieu – pour choisir le bien et résister au mal. Croître en caractère exige la capacité de faire des choix – des choix basés sur le libre arbitre, ce qui inclut la possibilité de choisir le mal et de causer de la souffrance, mais aussi la possibilité de choisir le bien même en endurant la souffrance.

Lorsque vous connaissez le plan de Dieu, vous arrivez à comprendre que le bien éternel que Dieu est en train de réaliser par Son plan de développer Son propre caractère juste chez les êtres humains est d’une telle importance qu’il l’emportera sur tout mal commis ou expérimenté par l’humanité. En fait, l’apôtre Paul affirme exactement cela dans Romains 8 :18 :

« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. »

Remarquez bien. Les souffrances actuelles que nous subissons, elles ne sont même pas dignes d’être comparées à la gloire à venir. En fait, Paul déclare aussi que la création elle-même souffre et qu’elle sera délivrée lors de ce jour glorieux à venir. L’une des malédictions du péché de l’humanité dans le jardin d’Éden est que nous avons retiré à Dieu le rôle de gardien de la création, comme si nous pouvions tout gérer nous-mêmes sans Lui.

Dans Genèse 3 :17-19, Dieu expliqua à Adam que la création ne s’assujettirait plus à l’homme de manière complaisante, mais qu’elle suivrait son propre cours. L’humanité doit apprendre la pleine leçon dont elle a besoin de Dieu. Tenter de construire un monde sans Lui ne mène qu’à la souffrance – car nous sommes alors laissés vulnérables aux afflictions de la nature, à nos propres maux, et aux manigances et persécutions du diable.

Si vous êtes parent, vous comprenez ce bienfait de Dieu, si vous y réfléchissez. Combien de fois les parents doivent-ils permettre à un enfant de faire l’expérience de ses propres mauvais choix avant de savoir que la leçon sera retenue ? Eh bien, dans le cas de Dieu, Il n’enseigne pas seulement un enfant, mais littéralement toute l’humanité – et les leçons doivent avoir un impact pour l’éternité. L’enjeu de ces leçons ne pourrait être plus élevé.

Pourtant, nous avons la promesse de Dieu qu’au moment du rétablissement de toutes choses, la gloire qui se révèlera au travers des enfants de Dieu éclipsera de loin tout mal jamais commis et toute souffrance jamais vécue, de sorte qu’ils disparaîtront de nos esprits, pour toujours. Nous devrions tous prier pour la venue rapide de ce temps.

Donc, pour résumer la réponse à cette troisième attaque : « Le mal dans le monde est une conséquence des mauvais choix de l’homme. Pourtant, Dieu utilise nos choix pour atteindre un bien éternel qui dépassera de loin toutes les souffrances connues de l’humanité. »

Mettre à l’épreuve la voie divine fortifiera votre foi en l’existence de Dieu

Si vous cherchez à connaître le Dieu de la Bible, si vous êtes prêt à mettre de côté vos idées préconçues, vos désirs et vos perspectives égoïstes, si vous êtes disposé à adopter le mode de vie de Jésus-Christ ordonné à ceux qui Le suivent, alors vous pourrez être convaincu de l’existence du Dieu qui inspira cette Bible.

Vous commencerez davantage à constater dans votre vie, jour après jour, les résultats de vos choix, et ces résultats deviendront des preuves puissantes de l’existence de Dieu. Cela peut vous fortifier comme peu de choses peuvent le faire et vous permettre de vous tenir debout, fort et droit, lorsque vous êtes confronté à des athées. Tout comme Dieu nous met au défi dans Malachie 3 :10 de Le mettre à l’épreuve en Lui obéissant, je vous mets au défi aujourd’hui de faire de même. Vous ne le regretterez pas.

Si vous souhaitez en savoir plus, n’oubliez pas de commander votre exemplaire gratuit de notre brochure intitulée Le Dieu réel : Preuves et promesses.


Une carrière de pierres vivantes



Les véritables chrétiens sont modelés pour un dessein glorieux, comme le montrent les actions du roi Salomon et les déclarations de l’apôtre Paul.

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